Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
2374 connectés 

 

 

 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  43  44  45  ..  176  177  178  179  180  181
Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°14384538
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 20-03-2008 à 12:19:38  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Partie 4 :

Citation :

Je me souviens très bien du meurtre. Certains tueurs emportent un souvenir pour pouvoir revivre à l'infini leurs crimes. Je n'en ai pas besoin : ma mémoire précise peut jouer le rôle d'un magnétoscope et me rediffuser chaque détail de cette nuit. Quand je ferme les yeux je jouis même d'une mise en scène. C'est toujours la même. Cadrages larges au début, avec une réalisation baroque à la Dario Argento, puis plans serrés et sang bien rouge à la Mario Bava. Ensuite c'est des images sales et bruitées comme celles de Tobe Hooper dans Massacre à la tronçonneuse. Les derniers plans sont inspirés de The Torturer, l'oeuvre décadente et maladroite de Lamberto Bava. La caméra est frénétique et instable, les couleurs sont hideuses avec des bleus répugnants et un sang noirâtre et la technique ne suit pas : framerate limité, artefacts de compression MPEG et sons étouffés.
 
Quand j'ai ouvert la valise, la kétamine s'était déjà partiellement résorbée. Mon sujet, bien qu'encore anesthésié et donc incapable de bouger correctement, était éveillé. C'était plutôt une bonne nouvelle puisque ainsi il allait pouvoir apprécier mon talent. Je le déposais au millieu de l'écurie, là où le sol en cuvette est au plus bas, et je sortit tous mes instruments de mon sac à dos.
 
D'abord, ce furent trois couteaux à amputation assortis munis de manches creux et de lames de 13, 16 et 19 centimètres, une paire de ciseaux chirurgicaux pointus avec mors en carbure de tungstène et une curette osseuse tranchante. Ensuite, j'exhibais une rugine Williger, un crochet de gillis fin, un rasoir coupe-choux et un jeu complet de bistouris à dissection. Finalement, je terminais le déballage avec une scie à os, un écarteur pointu à triple fourchon, un assortiment de pinces hémostatiques courbes et deux couteaux : un pour la résection et l'autre pour les cartilages.
 
Tout n'allait certainement pas me servir, mais j'aime être bien outillé.
 
Après avoir débarrassé numéro 0111 du tendeur à cliquet, je l'allongeais délicatement et lui scotchait les bras le long du corps. Vu l'état de ses jambes je ne jugeais pas nécessaire de les lier. S'il trouvait la force de se lever ses os brisés l'empêcheraient d'aller bien loin.
 
Sous la lumière blanche et clinique d'un projecteur cinq cents watts amené pour l'occasion, je débarrassais 0111 de ses habits, testant au passage mes ciseaux chirurgicaux. Les instruments médicaux sont surprenants, tant par leur variété que par leur affûtage, toujours irréprochable. Rendu muet par le bâillon et incapable de bouger, maintenu par ses liens et les effets de mes drogues, il me regardait avec des yeux où se mêlaient l'incrédulité, la stupéfaction et l'incompréhension. Son expression était celle d'un étudiant déboussolé à un oral de rattrapage. Celui qui vous demande de répéter une question dont il n'a pas comprit un traître mot en espérant que la deuxième fois ses oreilles seront capable de traduire votre charabia en français.
 
Il me fallut presque une heure pour le shampouiner et le raser de la tête aux pieds. Je n'avais pas emmené beaucoup d'eau et je faisais attention de ne pas en gaspiller. Numéro 0111 essaya plusieurs fois de me dire quelque chose. J'ignorais ses mugissements étouffés. Que pouvait-il m'apprendre que je ne savais déjà ? La parole existe pour communiquer des informations, donc des connaissances, pas pour geindre et supplier. Dans Les Pierrefendre, Yvette Naubert dit : "Quelle que soit la langue qui l'exprime, la prière est une humiliation ; la demande, une déchéance, la supplication, une indignité."
 
Une fois mon sujet propre comme un sous neuf et glabre comme un bébé, j'entrepris de lui ôter ses signes caractéristiques. Tôt ou tard la police l'identifierait, mais autant leur compliquer la tâche. Les empreintes digitales, le visage, les dents... Pas question de leur laisser tout ça comme point de départ pour leur enquête. Je suis là pour rehausser la difficulté. Ça ne concerne pas que la manière dont je choisis mes victimes et dont je les élimines, mais absolument tous mes actes.
 
Pas question de foirer le travail sur les mains, donc une répétition s'imposait. Je commençais par les pieds. D'abord le couteaux à amputation pour trancher les chairs et les tendons, puis la scie à os pour le gros d'oeuvre. Clamper les artères avec mes pince hémostatiques, puis les ligaturer pour empêcher la perte d'une trop grande quantité de sang. Ensuite ratisser les os avec la rugine pour ne pas laisser voir la maladresse de ma coupe.
 
Après avoir sectionné ses pieds, je gagnais en assurance. Sans me vanter, j'apprends vite. Je procédais donc à l'amputation des mains, privant ainsi le futur cadavre de ses embarrassantes empreintes digitales. Je fis quelques maladresses sur la main gauche, mais celle de droite fut impeccable. Un clampage parfait, des gestes rapides et une section lisse et bien orthogonale à l'os. Je comprends pourquoi les filières chirurgicales sont les plus prestigieuses au sein de la formation médicale. Il faut à la fois de la dextérité et de l'intelligence.
 
Malgré les importantes pertes de sang provoquées par les amputations, Joël Thuillier était encore en vie quand je procédais au dépeçage de son visage. Fait plutôt flatteur quant à la qualité de mon travail de ligature sur les artères. Ses yeux roulaient désespérément dans leurs orbites avant que je ne les arrache. Je ne suis pas légiste mais je pense qu'il est mort à peu prés à cet instant là. Par prudence je terminais le travail en transperçant son coeur d'un coup de bistouri bien ajusté. Le plus long fut ensuite de détacher son maxillaire inférieur et d'arracher ses dent du dessus. Il faudra que je prenne un assortiment de daviers la prochaine fois.
 
Je ne resentit aucun sentiment de libération ou d'oppression au moment précis du trépas. Cela me rassura. J'avais craint un instant être un détraqué sadique. Je suis conscient d'être un tueur mais je sais depuis se soir là que je ne souffre d'aucune forme d'addiction morbide. Je n'ai pas le besoin viscéral de tuer. Je n'y recherche pas une forme de jouissance ou de soulagement. Je le fais parce que j'ai décidé de le faire. Un choix assumé, réfléchi et argumenté.
 
Je concluais l'oeuvre en ramassant tous les morceaux épars : mains exsangues, pieds tranchés, miettes d'os, globes oculaires crevés, dents arrachées, maxillaire inférieur décroché, peau et chair du visage, lambeaux de vêtements et restes de ruban adhésif. Finalement je déposais le corps mutilé bien en évidence, calé contre un des murs mal dégrossis de l'écurie et je repliais mes bâches usagées.
 
Tout au long de l'opération, je m'attendais à éprouver soit un grand dégoût, soit un infect plaisir sadique. Finalement, ce ne fut qu'un exercice d'adresse, plutôt intéressant et instructif mais ni exceptionnel ni répugnant. Comme voir une honnête série B, jouer au nouveau volet de la saga Unreal Tournament ou droper une pièce d'un set élite à Diablo II : bien, mais peut mieux faire. J'imagine que le meutre est similaire à Quake 3 Arena. Ce n'est pas au premier contact que vous prenez conscience des possibilités infinies de la chose et de son potentiel ludique mais seulement après une longue et rigoureuse pratique et une succession de matches de plus en plus intenses. Là je n'avais pas encore d'adversaires et pas encore de difficultés, donc le défi était limité.
 
Heureusement, les choses se corsèrent par la suite.


Message édité par Koko90 le 21-03-2008 à 12:31:52

---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
mood
Publicité
Posté le 20-03-2008 à 12:19:38  profilanswer
 

n°14385770
tigrou_bis
Boing... Boing...
Posté le 20-03-2008 à 14:37:14  profilanswer
 

Brrr, ça fait froid dans le dos...
Par ailleurs, j'en profite pour corriger quelques fautes. Tu sembles avoir un problème avec les pluriels... ;)
... d'un magnétoscope et me rediffuser chaque détails de cette nuit.
... Massacre à la tronçonneuses.
... et une curettes osseuses tranchantes.
... cinq cents watts ...
... celle d'un étudiant débousollé ...
Etc. Je n'en relève pas plus, j'aimerais profiter de ton texte ! :p
 
Edit : heurk, les descriptions soulèvent franchement le coeur... Mais je suis peut-être une personne sensible...

Message cité 1 fois
Message édité par tigrou_bis le 20-03-2008 à 14:40:11
n°14387059
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 20-03-2008 à 16:19:49  profilanswer
 

tigrou_bis a écrit :

Brrr, ça fait froid dans le dos...
Par ailleurs, j'en profite pour corriger quelques fautes. Tu sembles avoir un problème avec les pluriels... ;)
... d'un magnétoscope et me rediffuser chaque détails de cette nuit.
... Massacre à la tronçonneuses.
... et une curettes osseuses tranchantes.
... cinq cents watts ...
... celle d'un étudiant débousollé ...
Etc. Je n'en relève pas plus, j'aimerais profiter de ton texte ! :p
 
Edit : heurk, les descriptions soulèvent franchement le coeur... Mais je suis peut-être une personne sensible...


Deux "s" à "déboussolé" par contre.
 
Pour les erreurs que je relève à première lecture:
- allongeais
- je me sentis
- "Je comprends pourquoi filières" - Il manque un mot non ? "les"
- "avant que je les arraches" - J'aurais aussi ajouté un "ne" (que je ne les ..)
- chaire du visage
- "rubans adhésif" - J'aurais mis les deux singuliers, ou les deux pluriels, je serais plutôt pour cette dernière solution
- "mais peux mieux faire" - ça ne me plaît pas trop, j'aurais mis "peut", cela dit ton récit est à la première personne, donc ce n'est pas à proprement parler faux.
- "Heureusement les choses se corsairent par la suite." - Tu as confondu les "corsaires" et le verbe "corser" ;) : corsèrent
 
Sinon, pour l'avis général, je trouve, bien que je ne sois pas trop "première personne" dans l'écriture, que c'est plutôt bien comme texte. Malgré quelques expressions auxquelles je n'accroche pas ("du meurtre proprement dit" par exemple), l'ensemble est relativement agréable à lire. Continue dans ta lancée :)
 
Au fait, salut à tous, et pardon pour l'incruste :p


Message édité par Nashii89 le 20-03-2008 à 16:20:44

---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14387169
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 20-03-2008 à 16:30:43  profilanswer
 

Merci, tigrou_bis et Nashii89 pour vos remarques. J'ai effectué les diverses corrections.
 
En effet "du meurtre proprement dit" c'est maladroit. Finalement j'ai juste mis : "Je me souviens très bien du meurtre."
 
C'est plus direct.


---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°14387347
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 20-03-2008 à 16:51:32  profilanswer
 

Koko90 a écrit :

Merci, tigrou_bis et Nashii89 pour vos remarques. J'ai effectué les diverses corrections.
 
En effet "du meurtre proprement dit" c'est maladroit. Finalement j'ai juste mis : "Je me souviens très bien du meurtre."
 
C'est plus direct.


Très bon choix.
Juste une petite remarque que j'ai oublié de faire tout à l'heure, je trouve, et ce n'est qu'un avis personnel, que tu uses un peu trop souvent de références extérieures. En le lisant, on a plus l'impression de lire un article référencé qu'une histoire à part entière. Les références c'est bien, ça donne une bonne image, mais je pense qu'en abuser fait perdre à ton texte de sa personnalité, de sa singularité.
Après, c'est peut-être partie intégrante de ton style, auquel cas je te présente mes excuses pour cette remarque :)
 
Au fait, je rajouterais une virgule après ton "Heureusement" clôturant cette partie. Je trouve que lire cette phrase d'une traite lui fait perdre de son effet attractif.


Message édité par Nashii89 le 20-03-2008 à 16:53:35

---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14387418
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 20-03-2008 à 17:00:21  profilanswer
 

Pour les références je vais faire un effort pour me calmer.  
 
Merci pour la virgule après le heureusement.
 
Je suis scientifiques et je suis habitué à faire des références toute les deux phrases. Des séquelles de ma thèse...
 
De plus mon personnage est censé voir le monde comme un film, un livre ou un jeu. Il fait des comparaisons sans cesse parceque c'est comme ça qu'il raisonne. Je vais cependant essayer pour la suite de rester abordable.

Message cité 1 fois
Message édité par Koko90 le 20-03-2008 à 17:01:56

---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°14387458
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 20-03-2008 à 17:05:16  profilanswer
 

Koko90 a écrit :

Pour les références je vais faire un effort pour me calmer.  
 
Merci pour la virgule après le heureusement.
 
Je suis scientifiques et je suis habitué à faire des références toute les deux phrases. Des séquelles de ma thèse...
 
De plus mon personnage est censé voir le monde comme un film, un livre ou un jeu. Il fait des comparaisons sans cesse parceque c'est comme ça qu'il raisonne. Je vais cependant essayer pour la suite de rester abordable.


Tu sais, si ça correspond à ton texte, je comprends très bien que tu continues dans les références, c'était juste ma façon de voir, il ne faut surtout pas que tu modifies ton idée ou ton style par rapport à des conseils. Si les conseils que l'on te donne ont des opposés justifiés (ce qui semble le cas ici), il est normal de ne pas les suivre et de continuer dans ta lancée.
N'oublie surtout pas que c'est, et ça reste, TON histoire, pas la notre. Tu es le seul à connaître parfaitement tes personnages, leurs façons de vivre, et leurs avenirs.


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14387517
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 20-03-2008 à 17:13:52  profilanswer
 

Reste que c'est toujours bien de prendre conscience de ses tics d'écriture...
 
En tout cas merci pour les encouragement. Ca fait plaisir de savoir que je n'écris pas juste pour moi-même.


---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°14387582
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 20-03-2008 à 17:20:29  profilanswer
 

Je suis dans le même cas, je sais ce que c'est ...
J'ai très peu de temps pour écrire ces temps-ci, et mes lecteurs m'engueulent ^^'


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14392016
tigrou_bis
Boing... Boing...
Posté le 21-03-2008 à 09:34:56  profilanswer
 

Koko : perso l'excès de références ne me trouble pas. Je pense que c'est un style plus qu'autre chose, comme tu le dis, ton perso vit sa vie comme un film, normal qu'il fasse allusion aux autres films, bouquins, oeuvres...
 
Par contre, si tu écris tout le temps comme ça (par 'tout le temps', je veux dire, hors du contexte de ce personnage là), alors oui, il faut que tu y fasses attention, parce que tu risques d'agacer tes lecteurs ;)
 
Nashii, tes écrits sont sur ton blog ? Je suis une lectrice avide :p

mood
Publicité
Posté le 21-03-2008 à 09:34:56  profilanswer
 

n°14392881
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 21-03-2008 à 11:31:18  profilanswer
 

Je viens de découvrir ton blog, Nashii. C'est excellent.
 
Pour répondre à tigrou c'est la première fois que j'écris un roman de manière sérieuse (je veux dire que j'ai déjà écrit des fictions, mais jamais destinés à être lus par d'autres que moi-même).


---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°14393129
rampa99
Posté le 21-03-2008 à 12:01:48  profilanswer
 

Salut Koko90. Fan de Dexter (la série avec le tueur, pas le dessin animé) je suis avec plaisir les aventures de ton tueur.
 
Mes remarques: les références j'aime bien ca pose l'ambiance (le passage avec la caméra/film d'horreur notamment) même si certaines restent parfois un peu obscures pour moi.
 
Attention à l'orthographe/grammaire comme l'a relevé Tigrou, j'ai l'impression que tu fais un peu moins attention.
 
Une remarque sur le style : tu détailles au nombre près certains instruments (une scie, deux scalpels...) mais tu utilises des quantités indéfinies pour d'autres instruments (pinces): cela me parait contradictoire avec ton tueur qui est précis et méticuleux au point de sembler connaître par coeur les numéros de série de ces instruments. Peux-être peux tu remplacer ce "quelque" par un nombre ou par un groupe nominal type "un jeu de pinces" (sous-entendu, il y a toujours X pinces homoetrucs dedans mais ca ne sert à rien d'en donner le nombre exact).
 
"Après les deux pieds je me sentis au point" -> C'est un peu lourd je trouve... Peut être quelquechose comme "Après avoir sectionné/amputé/... ses pieds, je commencais à prendre confiance en moi/je gagnais en assurance/...",
 
Parceque => parce / que  
 
Sinon continue!


Message édité par rampa99 le 21-03-2008 à 12:02:07
n°14393306
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 21-03-2008 à 12:25:47  profilanswer
 

Je suis aussi fan de Dexter.
 
Merci pour les remarques, rampa99. En effet il serait mieux que j'évite les quantités indéfinies sur l'inventaire. Je vais corriger ça.
 
Même chose pour "Après les deux pieds je me sentis au point". C'est en effet maladroit. Je vais trouver mieux.
 
Je me suis moins relu pour le dernier morceau... D'où la plus grande présence de fautes. Je vais redoubler d'effort pour le prochain segment.


---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°14394384
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 21-03-2008 à 14:39:48  profilanswer
 

tigrou_bis a écrit :

Par contre, si tu écris tout le temps comme ça (par 'tout le temps', je veux dire, hors du contexte de ce personnage là), alors oui, il faut que tu y fasses attention, parce que tu risques d'agacer tes lecteurs ;)


C'est surtout ce que je voulais relever, à la limite traduire ses pensées par des références, ça va bien dans le contexte, mais ne pas non plus tout décrire à l'aide de ça, quand on observe d'un point de vue autre que celui du personnage en question.

tigrou_bis a écrit :

Nashii, tes écrits sont sur ton blog ? Je suis une lectrice avide :p


Ouip! Mais attention, c'est un "Pas-Blog" (le premier article explique bien ma vision des choses ...)
Tout ce qui est posté dessus n'a de rapport avec moi que mes doigts tapotant le clavier avidement, outre les quelques expériences personnelles qui peuvent s'y cacher, tout en gardant un point de vue objectif des choses, du moins le plus possible (car tout le monde sait que l'objectivité ne peut qu'être relative).
Le lien est à la fin de ma signature, pour les intéressés :)
(Vous pouvez aller jeter un coup d'oeil sur sa table des matières, mon "début de roman" y est rapidement repérable, le reste concerne des textes plus ou moins philosophiques tout en restant abordables et hors des prises de tête, ainsi que des dessins ou des commentaires sur le pas-blog lui-même, enfin bref, vous verrez bien pour les intéressés :))

Koko90 a écrit :

Je viens de découvrir ton blog, Nashii. C'est excellent.
 
Pour répondre à tigrou c'est la première fois que j'écris un roman de manière sérieuse (je veux dire que j'ai déjà écrit des fictions, mais jamais destinés à être lus par d'autres que moi-même).


Merci beaucoup.
 
J'ai toujours écris, mais avant d'ouvrir Relations Ecrites, ce n'était pas destiné à être lu. Je m'étais même essayé à un petit roman policier, mais j'avais vite abandonné. C'est en fait ce pas-blog, publié et libre d'accès, qui m'a permis de me lancer dans ce roman, et de me laisser plus encore emporter par mon style ... Donc, je te comprends ^^


Message édité par Nashii89 le 21-03-2008 à 14:40:31

---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14405039
Lunisprit
gazer les gavé de merde
Posté le 22-03-2008 à 22:44:54  profilanswer
 

Bonjour,Deja vous comprendrez mieux mon cas, tahDamm  :pfff:  
J'ai des problèmes d'orthographe depuis que je sait écrire. Sa feras bientot 5 ans que je fais de la logo et je n'arrive pas toujours à écrire corecetemant tous les mots ni a les acordé (enfin mon records c'est quand même 42 fautes dans une dictée ou la moyenne était de 4 fautes) voila mise apart sa je n'habite pas en FRance et je ne suis pas francais  :lol: .
 
J'ai trop d'imagination... (c'est pas moi qui m'auto-félicite)  
 
Bon déjà j'adore écrire. Et j'ai même commancer un romans manuscrit. Mais je suis partit dans un tripe irécuperable. Ma petite histoire d'avocat tranquille commancait normalemant pour finire que la reine d'angeleterre avait tous simplemant essayez de faire revivre la princesse Diana  avec l'alchimie et a contacter un mafieux italiens qui avait un dons pour parlé aux écureuilles. Vous devinez la suite... je ne l'ai pas fini...
Une autres ou le policier tombes sur un cadavres mutants car ces paranets avaient vecus hiroschima et tchernobyl (une histoire afreuse)
Bon alors voila ou je veux en venire :pt1cable:  
Comment faire pour ne pas dévier de son histoire originale sans pour autant finire dans le talus?
 
Après bien décider a commencer et finir un romans voila une idée: Ect-ce possible de changer de points de vue a chaque chapitre?
Par exemple chap1.je chap2.il chap3. présant et passé composer chap4 passé simple imaprfait mais le tous dans la meme histoire?
 
Puis, faire un romant fantaisiste qui décrit bien la socièter actuelle? Par example un monde de fée et d'elfe qui se haissent car leurs esprit a étè canalisée par les maitres de l'information elfique.
 
Et pour finir Ect ce que l'histoire toutes simples d'une personnes quelqu'onque qui finit folle vous plairait?
 
P.S (j'ai toujours voulut mettre un P.S) Ect ce que ( de toute façon j'ai le temps) si mon histoire (pas forcemant celle si dessu) tient la routes Et n'a plus de fautes d'aurtographe  :lol: Que c'est du bon boulot!!! Une maison d'éditions pourrait-elle éditer une personne de 14 ans? Et je serais obligé de l'édité en Suisse? ou je pourrait eventuellemant viser les éditions Francaises?  
 
Voila, alors aurevoire  :hello:  et Qui a Déjà éditer un livres? si oui ils c'est vendus a combiens d'exemplaires? Quelle livres me conseilleriez vous?
Merci,


Message édité par Lunisprit le 22-03-2008 à 23:13:45
n°14405762
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 23-03-2008 à 01:19:25  profilanswer
 

Pour commencer, tu peux écrire ton histoire comme tu le sens, les changements de points de vue sont courants dans les livre, surtout dans ceux écrits à la première personne, quand on ne parle pas de cette personne là, on passe au "il/elle", et niveau temps, c'est à toi de structurer ton histoire comme tu le sens.
Pour le coté édition ... écris déjà ton livre, et ne vois pas ton livre comme un futur revenu potentiel. Pour ma part, j'écris un roman sans compter le publier de suite, et je l'écris comme je le sens, quand j'en ai envie. Si toutefois tu tiens à être publié rapidement, dis toi que l'écriture d'un roman prends un an minimum (il faut faire des recherches pour le rendre intéressant et cohérent, et travailler son style tout au long de l'écriture, puis se relire, corriger ce qui nous déplaît [la partie que je déteste faire, je n'aime pas me relire ...] afin de le rendre plus agréable, etc ...).
 
Voilà, j'espère que cette réponse te conviendra quelques peu ...


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14405925
zozor
Posté le 23-03-2008 à 01:42:09  profilanswer
 

Pour le theme des serial-killers il y à le site suivant en français qui est bien fourni :
 
http://www.tueursenserie.org/
 
Et aussi le site de Stephane Bourgoin :
 
http://www.au-troisieme-oeil.com/  
 
Et si vous comprenez l'anglais il y a l'excellent site si ce n'est le meilleur concernant les les plus celebres criminelles qu'ils soient serial-killer, de la mafia, ou terroriste :
 
http://www.crimelibrary.com/
 
Et on peux surment trouver quelque chose sur google.books :
 
http://books.google.fr/
 
 :D  
 
 

n°14408204
Noiline
Posté le 23-03-2008 à 15:03:33  profilanswer
 

Voilà un petit texte que je viens d'écrire. J'ai un peu hésité à le poster, mais après tout, pourquoi pas? Peut être que je ne suis pas la seule à avoir un peu (beaucoup) de mal à me mettre au travail en ce moment.  
 

Citation :

Voilà, j’ai 3 minutes devant moi. 3 minutes, le temps d’une chanson. Et je dois vous raconter l’histoire d’un joli petit faon, et aussi la recherche des œufs de Pâques. Et oui, aujourd’hui c’est Pâques.
 
 Et cette année, pour la première fois, je n’arrive pas à me le rentrer dans la tête. Ou plutôt, si, je sais que c’est Pâques, mais ça n’a aucun effet sur moi. Ca ne me fais rien. En fait, j’ai juste le sentiment que je devrais ressentir quelque chose. Que je devrais être, je ne sais pas moi, heureuse. Mais ce n’est pas le cas. Pas que je sois malheureuse, non : je peux enfin dormir un peu le matin. Même si je me dis qu’il faudrait que je ne reste pas à rêvasser, là, qu’il faudrait que je me lève et que je me mette à bosser.  
 
 Et me voilà debout (au bout de quelques temps), mais pour prendre ma douche et me laver les cheveux. Qu’il fait bon sous la douche. Normalement en 20 min ça peut être finit, et ensuite il me reste juste à me sécher les cheveux, ou à les laisser sécher. Mais là, il fait trop bon sous la douche, alors j’y reste, encore, encore, encore un peu. Puis enfin, je fini par me décider à en sortir. Je m’habille rapidement, m’enroule les cheveux dans la serviette et… je vais prendre mon petit déjeuner. Il est 12h20, et ma mère me demande si je vais manger à midi. Euh, … en quelque sorte.
 
 Je remplis mon bol, prend une banane un peu mûre et me réfugie dans ma chambre.  Voilà. Je vais pouvoir m’y mettre.  J’allume l’ordi et commence à manger. Enfin, je me pose sur la chaise pour me relever direct : je commence à avoir froid avec la serviette trempée sur la tête. Donc je l’enlève, me peigne un coup, histoire que mes cheveux ne s’emmêlent pas trop, et je les attache avec une pince. Je vais déposer la serviette pour qu’elle sèche puis retourne à mon bureau. J’allume internet, met en marche les mises à jour et je vide mon bol. Ca fait du bien.
 Je vais voir mes mails. Rien de nouveau. Bon, OK, faudrait vraiment que je m’y mette là. Je ne sais pas quelle heure il est : pas la force de descendre la souris vers le bas de l’écran pour regarder, mais ce qui est sûr, c’est qu’il est plus que temps. Donc je m’y mets enfin.
 
 Avant-hier, je m’étais fait la liste pour le weekend. Et sans la regarder, je sais que je dois faire des recherches sur l’historique d’un petit village du coin, et que je dois trouver quelques articles en rapport avec le matériel biologique qu’on utilise en TP d’écologie (une algue photosynthétique et un herbicide). Donc c’est parti …
 
 Pour l’historique, j’avais déjà trouvé un site, il ne me reste plus qu’à prendre les infos. Pour la recherche, ç’est un peu plus long :il y a une tonne d’articles, et en plus ils sont tous en anglais. Va faire un choix là-dedans. Sans compter que certains réapparaissent plus loin sans que tu saches pourquoi. Comme ils parlent tous de la même chose, c’est pas toujours facile de se rendre compte qu’on a déjà lu le même abstract cinq articles plus tôt. Et quand tu t’en rends compte, il faut aller rechercher dans tous ceux déjà vu pour vérifier que c’est bien le cas.  
 
Après en avoir choisi un certain nombre (ceux qui paraissent les plus intéressant) et d’en avoir surligné les passages importants, je me suis dis, ça y est, je peux passer aux autres matières. Je vais donc voir ma petite liste, toute joyeuse de pouvoir en barrer deux lignes. Et quelle surprise ne m’arrive pas dans la figure ? Tout simplement que, pour l’historique, ça n’était pas marqué. En fait je n’avais pas mis les choses les plus simples sur ma chère petite liste : juste qu’il fallait que je rédige les parties Introduction et Matériel et Méthodes. Et oui, ainsi que lire les deux articles ou thèse ou je ne sais trop quoi de 100 pages et d’en faire ressortir les grandes lignes qui nous intéressent pour notre article. SUPER…  
 
Je barre quand même l’autre ligne, mais sans plus aucun enthousiasme. Et quand je pose mon regard sur le reste de ma petite liste pas du tout adorée, c’est presque la dépression : tout ça à faire, alors que c’est le weekend de Pâques, et que les cours ne finissent que dans un mois. Un mois ? Au secours, c’est trop court, je n’aurais jamais le temps de faire tout ce que j’ai à faire !! (c’était d’ailleurs pour ça que je m’étais fait ma petite liste pour le weekend, pour me forcer à bosser un peu en avance, parce que même avec ça je risque de ne pas y arriver).
 
 Vous voulez savoir ce qui me reste à faire ce weekend ? A finir de préparer mon herbier, c'est-à-dire vérifier que la 15aine de plante que j’air récolté jeudi ne sois pas en train de pourrir sous la pile de dictionnaires, commencer à faire une mise en page en rapport avec le sujet et apprendre les caractéristiques de chacune de ces foutu plantes pour avoir une chance de pouvoir répondre au prof quand sera venu le moment de l’interro. Il faut aussi que je reprenne tous mes cours de maths, et en particulier celui que j’ai du louper il y a 2 semaines à cause d’un oral et du rapport qui allait avec à finir pour l’après midi même ; et aussi commencer à regarder un peu les autres matières et si j’en ai le courage faire la fiche de plan des cours.  
 
Voilà, super weekend en perspective, surtout que là, comme vous le voyez, je suis encore en train de repousser le moment de me mettre à bosser. Il est maintenant 14h31 ; ça doit bien faire une bonne heure que la petite chanson de 3 minutes s’est terminée ; d’ailleurs je ne sais pas exactement quand s’est arrivé ; mais en tout cas je suis bien étonnée de voir que ma matinée, qui a commencé il y a moins de 3 heures tient 1 page et quart en 12 sur Word.  Bon, je vous laisse, je vais aller sécher mes petites plantes au sèche cheveux.

Joyeuses Pâques.  
Et pour la suite du petit cerf et de sa rivière, ça sera peut être pour la prochaine fois.

n°14411456
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 23-03-2008 à 23:40:18  profilanswer
 

Je confirme, Noiline, tu n'es pas la seule ... Sauf que si je devais écrire, ça pourrait ravir mes lecteurs, et malgré tout je reste flemmard ... (une copine m'a encore fait remarquer hier qu'elle attendait la suite de mon roman).
 
Quoi qu'il en soit, j'aime bien ton écriture très personnelle, très "journalistique", c'est enfantin, pour ne pas dire puéril, et agréable à lire, et ce malgré les quelques petites fautes qui se glissent dans ton texte. Ne prends pas les mots "enfantin" ou "puéril" comme des remarques désobligeantes, au contraire, parfois ça fait du bien de se plonger dans un univers basique, sans pour autant être moins réaliste.
 
Je ne lirais peut-être pas des pages et des pages de textes écrits de la sorte, mais de temps en temps, une page et un quart en taille 12 sur Word, ça ne peut pas faire de mal.
 
J'espère que tes cheveux sont secs, et n'hésite pas à poster de nouveau quand tu en auras envie.


Message édité par Nashii89 le 23-03-2008 à 23:40:49

---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14415903
Noiline
Posté le 24-03-2008 à 18:21:33  profilanswer
 

Citation :

Quoi qu'il en soit, j'aime bien ton écriture très personnelle, très "journalistique", c'est enfantin, pour ne pas dire puéril, et agréable à lire, et ce malgré les quelques petites fautes qui se glissent dans ton texte. Ne prends pas les mots "enfantin" ou "puéril" comme des remarques désobligeantes, au contraire, parfois ça fait du bien de se plonger dans un univers basique, sans pour autant être moins réaliste.

Merci Nashii, (oui mes cheveux sont secs maintenant :D )

Citation :

Je confirme, Noiline, tu n'es pas la seule ... Sauf que si je devais écrire, ça pourrait ravir mes lecteurs, et malgré tout je reste flemmard ... (une copine m'a encore fait remarquer hier qu'elle attendait la suite de mon roman).

Tu devrais peut être essayer de faire un petit texte sur ta journée... On ne sais jamais, ça pourrait te redonner du punch  :bounce: pour écrire la suite.(en tout cas pour moi ça a marché, j'ai enfin pu faire ce que je me disais que je devais faire :pt1cable: ;)  .)

n°14415956
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 24-03-2008 à 18:28:19  profilanswer
 

Noiline a écrit :

Citation :

Quoi qu'il en soit, j'aime bien ton écriture très personnelle, très "journalistique", c'est enfantin, pour ne pas dire puéril, et agréable à lire, et ce malgré les quelques petites fautes qui se glissent dans ton texte. Ne prends pas les mots "enfantin" ou "puéril" comme des remarques désobligeantes, au contraire, parfois ça fait du bien de se plonger dans un univers basique, sans pour autant être moins réaliste.

Merci Nashii, (oui mes cheveux sont secs maintenant :D )

Citation :

Je confirme, Noiline, tu n'es pas la seule ... Sauf que si je devais écrire, ça pourrait ravir mes lecteurs, et malgré tout je reste flemmard ... (une copine m'a encore fait remarquer hier qu'elle attendait la suite de mon roman).

Tu devrais peut être essayer de faire un petit texte sur ta journée... On ne sais jamais, ça pourrait te redonner du punch  :bounce: pour écrire la suite.(en tout cas pour moi ça a marché, j'ai enfin pu faire ce que je me disais que je devais faire :pt1cable: ;)  .)


J'ai passé la nuit à écrire, c'est bon ^^'


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14420023
jeuneplume
Posté le 25-03-2008 à 11:01:00  profilanswer
 

bonjour,
 
J'ai découvert ce forum aujourd'hui . Je voudrais vous poster le début de ma nouvelle ou mon roman ? (pour le moment c flou je débute).  
 
resumé :  un inspecteur de police , des meurtres (inspiré d'un vrai tueur en serie) ,donc bien sur un tueur en serie et une intrigue qui pour le moment et dans ma tete  :pt1cable:  .
 
Plagia meurtrier
 
  Harry Gininger originaire de Londre habite avec sa femme Gloria ,dans une petite ville du nord la France où il exerse comme inspecteur de police depuis maintenant 31 ans dans le petit commisariat de Pierques. Harry ne vit que pour son metier il est respecter de tous le monde et consideré comme l'un des meilleurs inspecteur de sa region, Avec tant d'année de service au compteur vous imaginer bien quil en a vue de toute les couleurs ,et pourtant ce quil s'apprete a vivre et de loin, la chose la plus horrible de sa carriere. Nous somme le lundi 08 mai 2001 ,il et 18h15 quand soudain il reçoi un coup de fil de son superieur qui lui demande de se rendre immediatement dans un bois a une dizaine de kilometre de son domicile sans lui donner aucune d'information suplementaire. Arrivé sur place l'inspecteur Harry realise en voyant les journalistes et le medecin legiste qu'il n'est pas la pour une banale intervention comme il à l'habitude de traité. Il se dirige vers la foule pour comprendre ce quil se passe et demande des renseignements a l'agent de police qui et  arrivé le premier sur place ,celui-ci lui ne prononce aucun mot ,il lui indique juste avec sa main un grand sac poubelle vert.
 
 
voila pour le moment j'aimerai tous dabord savoir si mon histoire commence bien ?
ensuite si vous avez d'autres facon de formuler certaines phrases (pardonnez moi pour les fautes d'orthographe)?
et pour finir ce que vous en penser ?
 
merci à l'avance  
 
 :love:  jeuneplume  :love:  
 

Message cité 2 fois
Message édité par jeuneplume le 25-03-2008 à 11:02:58
n°14420181
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 25-03-2008 à 11:22:13  profilanswer
 

Citation :

Harry Gininger originaire de Londre habite avec sa femme Gloria ,dans une petite ville du nord la France où il exerce comme inspecteur de police depuis maintenant 31 ans dans le petit commissariat de Pierques. Harry ne vit que pour son métier il est respecté de tout le monde et considéré comme l'un des meilleurs inspecteur de sa region. Avec tant d'année de service au compteur vous imaginer bien qu'il en a vue de toute les couleurs, et pourtant ce qu'il s'apprête à vivre est de loin, la chose la plus horrible de sa carrière.


 
Etc. Une orthographe à revoir entièrement.
 
Pour le style évite d'aller trop vite en affaire. On a l'impression de lire la description d'un personnage secondaire ou un résumé.


---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°14420376
jeuneplume
Posté le 25-03-2008 à 11:40:43  profilanswer
 

"BONJOUR" koko90
 
merci pour la correction (même si ce n'est pas pour cela que j'ai poster ;-) )
 
Ce n'est que le début ,on va dire que le résumé c'est pour situer un peu l'histoire.
 
Mais si j'ai poster c'est bien sûr pour prendre vos critiques.
 
jeuneplume
 

n°14420877
kosko
28 Barbary Lane
Posté le 25-03-2008 à 12:51:04  profilanswer
 

jeuneplume a écrit :

bonjour,
 
Plagia meurtrier
 
  Harry Gininger originaire de Londre habite avec sa femme Gloria ,dans une petite ville du nord la France où il exerse comme inspecteur de police depuis maintenant 31 ans dans le petit commisariat de Pierques. Harry ne vit que pour son metier il est respecter de tous le monde et consideré comme l'un des meilleurs inspecteur de sa region, Avec tant d'année de service au compteur vous imaginer bien quil en a vue de toute les couleurs ,et pourtant ce quil s'apprete a vivre et de loin, la chose la plus horrible de sa carriere. Nous somme le lundi 08 mai 2001 ,il et 18h15 quand soudain il reçoi un coup de fil de son superieur qui lui demande de se rendre immediatement dans un bois a une dizaine de kilometre de son domicile sans lui donner aucune d'information suplementaire. Arrivé sur place l'inspecteur Harry realise en voyant les journalistes et le medecin legiste qu'il n'est pas la pour une banale intervention comme il à l'habitude de traité. Il se dirige vers la foule pour comprendre ce quil se passe et demande des renseignements a l'agent de police qui et  arrivé le premier sur place ,celui-ci lui ne prononce aucun mot ,il lui indique juste avec sa main un grand sac poubelle vert.
 
 


 
 [:transparency]  
Tu veux un avis sincère ou tu cherches à être encouragé?
Désolé mais c'est bourré de fautes, je ne crois pas qu'un comité de lecture perde son temps à déchiffrer un texte aussi mal écrit.  :non:  
De plus, le style est bancal, plat, on n'est pas accroché.
 
Si tu as moins de 20 ans, je comprends que ton style puisse être aussi peu abouti. Je te conseillerais alors de lire, beaucoup, et pas que des livres "facile à lire", pour prendre un peu de bouteille. Il faudrait voir aussi à améliorer ton orthographe et ta grammaire.
 
En espérant t'avoir aidé  :jap:


---------------
I'm so drunk I don't mind if you kill me.
n°14420882
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 25-03-2008 à 12:52:08  profilanswer
 

jeuneplume a écrit :

Harry Gininger originaire de Londre habite avec sa femme Gloria ,dans une petite ville du nord la France où il exerse comme inspecteur de police depuis maintenant 31 ans dans le petit commisariat de Pierques. Harry ne vit que pour son metier il est respecter de tous le monde et consideré comme l'un des meilleurs inspecteur de sa region, Avec tant d'année de service au compteur vous imaginer bien quil en a vue de toute les couleurs ,et pourtant ce quil s'apprete a vivre et de loin, la chose la plus horrible de sa carriere. Nous somme le lundi 08 mai 2001 ,il et 18h15 quand soudain il reçoi un coup de fil de son superieur qui lui demande de se rendre immediatement dans un bois a une dizaine de kilometre de son domicile sans lui donner aucune d'information suplementaire. Arrivé sur place l'inspecteur Harry realise en voyant les journalistes et le medecin legiste qu'il n'est pas la pour une banale intervention comme il à l'habitude de traité. Il se dirige vers la foule pour comprendre ce quil se passe et demande des renseignements a l'agent de police qui et  arrivé le premier sur place ,celui-ci lui ne prononce aucun mot ,il lui indique juste avec sa main un grand sac poubelle vert.


 
il et 18h15 quand soudain il reçoi un coup de fil de son superieur
Ton soudain est un peu trop "soudain" je trouve. Il porte à croire que le rythme s'accélère, et pourtant, il est toujours aussi lent après (ce qui n'est pas pour autant un reproche, mais là c'est court, si c'était plus long, on pourrait s'ennuyer rapidement).
 
inspecteur Harry
ça me rappelle vaguement le nom d'une série ...
 
Sinon, les romans au présent, c'est pas trop mon truc, ça limite pas mal la navigation dans les temps et le coté omniscient du narrateur ...
 
Bon, je relirai ça quand j'aurai plus de temps, je retourne en cours :)
 
EDIT: niveau orthographe, c'est vraiment horrible, quant au style, oui, il est très plat ... Kosko a raison, la lecture pourrait t'aider à améliorer ce style.


Message édité par Nashii89 le 25-03-2008 à 12:53:34

---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14421100
jeuneplume
Posté le 25-03-2008 à 13:29:09  profilanswer
 

D'accord je suis nul , desoler de vous avoir choqué a ce point.
 
merci quand meme de m'avoir repondu !!!!
 
jeuneplume

n°14421458
kosko
28 Barbary Lane
Posté le 25-03-2008 à 14:05:31  profilanswer
 

jeuneplume a écrit :

D'accord je suis nul , desoler de vous avoir choqué a ce point.
 
merci quand meme de m'avoir repondu !!!!
 
jeuneplume


 
Ce n'est pas toi qui est nul, c'est ton orthographe et ta grammaire qui sont nuls. Et ton style un peu trop "vert".
 
Tout cela se travaille, persévère si tu penses avoir des choses à raconter, bon courage!  :jap:  


---------------
I'm so drunk I don't mind if you kill me.
n°14423613
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 25-03-2008 à 18:15:38  profilanswer
 

jeuneplume a écrit :

D'accord je suis nul , desoler de vous avoir choqué a ce point.
 
merci quand meme de m'avoir repondu !!!!
 
jeuneplume


 

kosko a écrit :

Ce n'est pas toi qui est nul, c'est ton orthographe et ta grammaire qui sont nuls. Et ton style un peu trop "vert".
 
Tout cela se travaille, persévère si tu penses avoir des choses à raconter, bon courage!  :jap:


Je suis d'accord avec Kosko, on n'a pas dit que tu étais nul, mais j'aimerais te faire remarquer quelque chose: quand on apprend à marcher, on se lève, on fait quelques pas, puis on tombe. Sur ce, on recommence. Un jour, enfin, on y arrive, et on marche. Tout enfant qui marche pour la première fois a un grand sourire sur ses lèvres: il a enfin réussi à atteindre le but qu'il poursuivait, et pourtant, il est tombé nombre de fois avant ça, il pourrait être déçu de ne pas avoir réussi plus tôt, mais non, il se dit qu'il s'est relevé chaque fois qu'il est tombé, et qu'enfin il arrive à marcher.
Tout ça pour dire que rien n'est jamais perdu, et que si pour l'instant ce que tu écris est relativement dépourvu de style. Mais ton style peut se développer, certaines personnes l'ont naturellement, d'autres le créé au fur et à mesure de leurs lectures, c'est donc ce qu'il faut que tu fasses, et si tu veux écrire, il est important que tu le fasses, non seulement pour toi mais aussi pour les personnes qui pourraient potentiellement devenir tes lecteurs.
Améliore aussi ton orthographe, ta grammaire, et tes conjugaisons, je dirais même que c'est le plus important dans l'immédiat.
 
Allez, courage, et n'abandonne pas, plus tu échoueras, plus tu auras de chances de finir par réussir ;)


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14424369
13latte_En​fer
Destroy target World
Posté le 25-03-2008 à 19:43:18  profilanswer
 

Nashii89 a écrit :


quand on apprend à marcher, on se lève, on fait quelques pas, puis on tombe. Sur ce, on recommence. Un jour, enfin, on y arrive, et on marche. Tout enfant qui marche pour la première fois a un grand sourire sur ses lèvres: il a enfin réussi à atteindre le but qu'il poursuivait, et pourtant, il est tombé nombre de fois avant ça, il pourrait être déçu de ne pas avoir réussi plus tôt, mais non, il se dit qu'il s'est relevé chaque fois qu'il est tombé, et qu'enfin il arrive à marcher.


 
magnifique métaphore  :jap:


---------------
...Les Blattes couvrirent la surface de toute la terre et la terre fut dans l'obscurité...
n°14428944
Near88
La Justice Prévaudra.
Posté le 26-03-2008 à 02:34:31  profilanswer
 

Bonsoir !  :hello:
Je m'étais absenté depuis un petit moment sur ce forum, mais me revoilà ! (vous vous en fichez peut-être, mais j'avais du boulot en plus de mon ambition romanesque  :D )
J'en suis venu à un point, dans mon Roman, où je dois faire un prélude (sinon, c'est trop compliqué :/). Aussi, j'aimerais beaucoup que vous me donniez un avis sur le premier chapitre de celui-ci   :ange:  
Je vous laisse le découvrir. C'est un texte Fantastique/Héroic Fantasy (ou du moins, c'est ce que j'espère :D)
 
 Richard marchait dans la forêt avec prudence.
Non pas que le soleil couchant, qui teintait de rouge les bois environnants, et le ciel comme une gouache vermillon, soit signe de mauvaise augure ou de danger, mais parce que sa destination l'embarrassait quelque peu.  
Ciel, pensait-il, si je n'avais pas eu ordre du Seigneur de me rendre ici, je n'y serais pas allé, pour tout l'or de ce monde.
Richard marchait néammoins sur le sentier escarpé, qui rétrécissait peu à peu à mesure qu'il s'enfonçait plus profondément dans la forêt. Et, plus il s'y engouffrait, plus le chemin s'assombrissait, comme si la nuit l'attendait au coeur même du Bois des Lucioles. Le soir tombant, le lieu portait en effet bien son nom : petit à petit, et une à une, des petites boules de lumières jaillissaient des buissons et formaient une galaxie de lumières frissonnantes dans la noirceur de ce bois.
La destination de l'homme ne l'enchantait guère, mais il était forcé d'y aller. On ne désobéit pas à un ordre du Seigneur des lieux. Sans quoi la punition était terrible ... Bien pire qu'une exécution, ça oui. Les pouvoirs du Seigneur étaient terribles, au delà même de l'entendement, et des maigres dons de psychés dont étaient pourvus les habitants du Faubourg de Boham. Richard, lui, avait certaines compétences en ce que d'aucuns auraient appelé du "Magi", bien plus élaborées que  celle des habitants du Faubourg, mais il n'oserait jamais s'en servir pour affronter le Seigneur, qui résidait dans le palais flottant et sillonnant le ciel.
Le costume deux pièces de Richard semblait esquiver chaque branche, chaque buisson jaillissant du sol et entre les arbres, graçe à l'habileté extrême dont l'homme faisait preuve. Il ne voulait pas se salir à la tâche. Cependant, se salir serait de plus en plus difficile à mesure qu'il approchait de sa destination, dans la clairière la plus sombre de la forêt. Peut-être les lucioles lui accorderaient-ils le bénéfice d'un maigre éclairage, mais il n'y comptait pas trop.
Il marchait  déjà depuis plusieurs heures, - il était parti lorsque le soleil était au zénith, vers midi, juste après le repas - et le soleil disparaissait déjà sous l'horizon. Ses consignes étaient claires : ne pas utiliser de pouvoirs dans le domaine de la Sorcière, en aucun cas, car cela représenterait pour elle une menace, et elle n'hésiterait pas à y répondre, sans hésitation. Voilà qui compliquait la tâche, et qui faisait de celle-ci une corvée aux yeux de Richard.
Ses yeux s'habituèrent à la nuit qui tombait doucement, révélant la Lune Rousse et la Lune du Poète, qui se suivaient dans une course-poursuite céleste à laquelle tous pouvaient assister. Les deux astres, additionnés aux petits insectes lumineux sur son chemin, offraient à Richard une autre source de lumière (maintenant que le soleil était parti), mais insuffisante pour le guider efficacement. Pourquoi donc la vieille Sorcière Hérménégilde avait-elle choisi de vivre dans un endroit si reculé ? Etait-elle encore vivante, au moins ? La question trottait dans la tête de l'homme depuis que la nuit avait commencé à poindre, et au moment où il avait pensé renoncer à sa mission. Mais cela était hors de question ; si le Seigneur l'apprenait ... Il n'aurait aucun endroit où se cacher, s'il avait eu besoin de se cacher. Le Seigneur Apolyon avait vue sur toutes les terres. Aussi, se cacher était inutile.
Résigné, Richard avait donc continué à marcher, à travers les branchages de plus en plus serrés, et dans l'ombre de plus en plus épaisse. Son costume et sa démarche la plus droite possible ( Dieu savait que c'était difficile, dans un tel endroit) faisaient de lui un étranger dans un pays inconnu, et loin de tout. C'était presque le cas, à vrai dire. Richard avait toujours été élevé dans les bonnes manières et le "chic", alors pourquoi avait-il été choisi pour cette quête ?  
Encore une question sans réponse.  
Bon sang, il aurait tellement voulu être chez lui, à siroter un thé, au lieu d'errer entre des arbres inconnus et dans l'ambiance nocturne qui n'était absolument pas rassurante. Le Seigneur Apolyon avait plutôt intérêt à être reconnaissant, lors de son retour, et la vieille Hérménégilde à être encore vivante, ça oui. Vu son âge, il ne serait pas étonnant que Richard la trouvât morte, penchée au dessus de son chaudron, les jambes par dessus la tête, ou même dans son lit (dans une position certes plus sereine).
Alors qu'il se débattait avec une branche basse qui lui avait volé son chapeau rond, Richard aperçut à quelques trente mètres de là une petite lueur dans le tableau noir environnant. Enfin !
Un petit chemin avait reparu parmi les buissons et les herbes folles qui poussaient un peu partout. Richard sourit enfin, après plusieurs heures à ruminer tout seul. Ce sourire dévoila toutes ses dents et lui donnèrent un air infiniment plus jeune. Il était vraiment content d'enfin arriver dans cette clairière. Même si la vieille femme qu'il allait rencontrer lui déplaisait au plus haut point.
Une chaumière dominait la clairière, la pénombre environnant disparaissait presque dans les contours de l'antique maison qui servait de demeure à la vieille Sorcière maudite.
La petite lueur qu'il avait vue provenait d'une fenêtre; la cheminée, sur le toit de la chaumière, fumait des vapeurs grisâtres à peine visibles dans la noirceur de l'endroit. Une petite porte de bois, fermée, était visible juste à côté de la fenêtre. Dans la clairière, tout autour, étaient cultivées des plantes et des herbes dont Richard ne voulait, sous aucun prétexte, connaître le nom et le rôle. Cette Sorcière avait sa réputation de vieille mégère mauvaise, qui donnait, contre quelques pièces ou de la nourriture, divers médicaments ou filtres censés être magiques. Richard avait dans l'intuition que tout ça n'était que de la camelote, mais certains villageois étaient prêts à s'aventurer jusqu'ici pour se procurer de quoi faire leur bonheur.
L'homme s'avança vers la porte, prudemment, et souffla un grand coup. Il était prêt.
Alors, il frappa une fois.
Puis une autre.
Aucune réponse. De même, Richard venait tout juste de se rendre compte du silence environnant, comme si même les animaux avaient décidé de retenir leur souffle. A l'intérieur de la chaumière, c'était pareil. Un silence total.
Se pourrait-il que ...
Il frappa encore une fois la vieille porte.
...la vieille soit morte ?
Et, une fois encore, il n'obtint pas de réponse.

 
Dites-moi tout, siouplaît ! Le style, le vocabulaire ? (trop de répétitions ?) Et, question primordiale : voulez-vous en savoir plus ?! :ouch:  
 
Merci =]

n°14429388
tigrou_bis
Boing... Boing...
Posté le 26-03-2008 à 09:11:10  profilanswer
 

Evidemment qu'on veut en savoir plus... On n'a pas fait tout ce chemin avec le héros pour rester là comme deux ronds de flan !!
 
Par contre, il y a des incohérences, voire des anachronismes : parler d'un "costume deux pièces" alors que le reste de l'ambiance fait plutôt penser à du med-fan, ça fait très bizarre... Parler de son "accoutrement", de sa "tenue" à la rigueur, mais pas d'un "costume" qui, je pense, a une connotation beaucoup plus moderne.
 
J'ai relevé une incohérence aussi : "Il ne voulait pas se salir à la tâche. Cependant, se salir serait de plus en plus difficile [...]"
Je pense que ta deuxième phrase devrait commencer par "ne pas se salir", non ? Bien qu'une tournure sans répéter le verbe salir, comme "rester propre" ou "ne pas se tacher", passerait mieux, je pense...

n°14430566
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 26-03-2008 à 11:56:22  profilanswer
 

Bien, tout d'abord des remarques, après un avis général :)
 
Non pas que le soleil couchant, qui teintait de rouge les bois environnants, et le ciel comme une gouache vermillon, soit signe de mauvaise augure ou de danger, mais parce que sa destination l'embarrassait quelque peu.
Il me  semble qu'il y a une virgule de trop et ça coupe la lancée du lecteur sur ta phrase. Il faut user de virgules, mais sans en abuser, ça peut être un piège !
Généralement, quand on énumère (ce qui est le cas ici), on n'utilisera pas de virgule avant le "et" final.
 
On ne désobéit pas à un ordre du Seigneur des lieux. Sans quoi la punition était terrible
Mélange de temps, bien que mon avis ne fasse pas foi, j'aurais plutôt employé "désobéit ... sera" ou "désobéissait ... était".
 
Richard, lui, avait certaines compétences en ce que d'aucuns auraient appelé du "Magi", bien plus élaborées que  celle des habitants du Faubourg, mais il n'oserait jamais s'en servir pour affronter le Seigneur, qui résidait dans le palais flottant et sillonnant le ciel.
Je sens cette phrase comme légèrement décousue, et j'aurais mis un "s" à "celle", si l'on parle bien des compétences.
De plus, à la fin, je n'aurais pas mis de "et": "palais flottant sillonnant le ciel".
Pour régler le coté décousu de la chose, les virgules sont à revoir je pense.
 
Il ne voulait pas se salir à la tâche. Cependant, se salir serait de plus en plus difficile
tigrou_bis a déjà dénoté ce problème, je n'en rajouterai pas :)
 
Peut-être les lucioles lui accorderaient-ils
"lui accorderaient-elles"
 
Une chaumière dominait la clairière, la pénombre environnant disparaissait
"environnante"
Cependant, tu uses déjà de ce mot un peu plus haut, cherche un synonyme.
 
Cette Sorcière avait sa réputation de vieille mégère mauvaise, qui donnait, contre quelques pièces ou de la nourriture, divers médicaments ou filtres censés être magiques
Encore une fois: virgules ! :p
Je retirerais celle avant "qui donnait", elle fait perdre le fil de la lecture.
 
L'homme s'avança vers la porte, prudemment, et souffla un grand coup. Il était prêt.
Alors, il frappa une fois.
Puis une autre.

Ton "Il était prêt" est très bien placé, il prépare à une action. Cependant, la phrase d'avant emploie des virgules inutiles ralentissant le rythme qui pourtant ici devrait s'accélérer!
Je remplacerais par "L'homme s'avança prudemment vers la porte et souffla un grand coup".
De même, les adverbes de liaison sont ici de trop à mon goût. "Il frappa une fois." aurait été plus net, pareillement pour "Une autre."
 
Aucune réponse. De même, Richard venait tout juste de se rendre compte du silence environnant
Je sais pourquoi tu as mis "De même", mais je dois dire que ça n'a pas vraiment de sens.
 
Se pourrait-il que ...
Il frappa encore une fois la vieille porte.
...la vieille soit morte ?

L'emploi du mot vieille en double peut nous mélanger: j'aurais plutôt employé "porte ancienne" ou quelque chose dans le genre, étant donné que le mot "vieille" désignant la sorcière représente bien ce qu'il ressent à son égard, et donc doit être conservé.
 
Et, une fois encore, il n'obtint pas de réponse.
De même que tout à l'heure, je sens la conjonction de trop ... "Une fois encore, il n'obtînt pas de réponse;", ou "Toujours pas de réponse.".
 
Avis général
Ne crois pas que je n'ai pas apprécié, j'ai relevé le plus d'erreurs possibles afin de t'aider à avancer. Mon avis général est plutôt positif, ton style est relativement agréable à lire, et ce malgré les quelques virgules en trop (oui, j'y tiens à celles là !). Je pense qu'il est possible d'améliorer certaines choses, mais qui ne peut s'améliorer ?
Continue dans ta lancée, tu es bien parti.
 
Autre petite remarque, un prélude est une forme musicale de structure libre placée au début d'une oeuvre qui en contient plusieurs (ou d'un concert, etc...). Simplement, cela concerne de la musique. Une préface, mot que tu cherchais à employer il me semble bien, est un texte placé au début d'un ouvrage afin de le présenter au lecteur, de le recommander, mais elle est aussi et souvent utilisée pour mettre en place l'idée générale du livre afin d'accrocher le lecteur dès les premiers mots.
Bien que mon roman se nomme Prélude à la vie, il est bel et bien constitué d'une Préface (en cinq parties - 2, 3, 4, 5).
 
En espérant t'avoir été utile :)
 

13latte_Enfer a écrit :

magnifique métaphore  :jap:


Merci  :jap:


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14434361
Near88
La Justice Prévaudra.
Posté le 26-03-2008 à 18:56:52  profilanswer
 

Merci Nashii89 et Tigrou_bis :)
Je savais que c'était pas super super, c'était un premier jet [tout droit sorti de mon esprit sinueux xD] et il était assez tard ^^
En fait, je savais pas trop non plus comment nommer ce passage du bouquin (qui se trouve au début et qui raconte une anecdote plutôt longue précédant l'histoire même)... Pour les virgules, c'est vrai que j'ai un peu forcé la dose ^^ En fait, je voulais que le héros soit d'une certaine classe (du genre John Steed, lol) et se retrouve dans une forêt sombre et peu accueillante. Le contraste est plutôt délicat à faire, et j'ai un peu cafouillé, c'est vrai. Je vais arranger ça pour les virgules, les petites erreurs de mauvaise explication et tout :) Merci pour vos conseils, j'attendais pas des éloges (j'suis pas romancier, juste lycéen xD) alors je vous remercie !
PS : ah oui, quand je me relis, avec l'esprit plus éveillé que la veille, je m'aperçois de plein d'erreurs ... Surtout pour "rester propre ..." j'avais pensé à ça, mais j'ai mis "se salir" mdr ^^ J'ai changé la dernière phrase par ceci :  
Se pourrait-il que ...
Il frappa encore une fois la porte antédiluvienne.
...la vieille soit morte ?
Toujours pas de réponse.

Message cité 1 fois
Message édité par Near88 le 26-03-2008 à 19:37:52
n°14434442
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 26-03-2008 à 19:08:06  profilanswer
 

Near88 a écrit :

j'suis pas romancier, juste lycéen xD


ça ne veut rien dire du tout :p
On peut être lycéen et bien écrire, tout dépend de notre esprit, mais comme je t'ai dis t'es déjà pas trop mal parti :)


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14434554
darkcalyps​o
Posté le 26-03-2008 à 19:25:15  profilanswer
 

Bonjour tout le monde ! :)
Je n'étais pas venue depuis longtemps (si si souvenez-vous, j'avais posté un petit paragraphe XD... enfin bon si ça vous dit rien je vous en voudrais pas) mais je reviens pour lire et poster.

 

A vrai dire, je voulais vous poster un texte pour avoir vos critiques. C'est un simple jet qui date un peu et qui n'est pas destiné à être continué pour l'instant mais cela m'aiderai beaucoup de connaître vos impressions sur mon écriture en général !
Merci beaucoup par avance si vous lisez ce passage ! :)

  

Loïc éperonna son cheval qui atteignit en quelques secondes les étendards blancs flottants en tête du peloton. Depuis qu’il s’était éloigné en arrière de la colonne, Najim, resté devant, ne semblait pas s’être arrêté de scruter les environs, guettant la moindre menace. Cependant, lorsque le jeune homme se plaça timidement derrière les porte-drapeaux, le commandant se tourna vers lui.
- Seigneur, ne restez pas ici. Cette place n’est pas la votre. Approchez-vous.
Seigneur. Quelle étrange façon de l’appeler, lui. Il ne s’y faisait toujours pas.
Il poussa sa monture dans un petit trot, dépassa deux lieutenants, et souleva les rênes juste avant de dépasser Najim. Celui-ci s’empressa de reculer, laissant Loïc diriger la cavalerie. Ce rôle le mit très mal à l’aise, et ce, pour à peine quelques centimètres.
- Alors Seigneur, lança le commandant, que pensez-vous des hommes ?
- Il m’est difficile de juger de leur valeur sans les connaître, répondit-il en caressant l’encolure de son cheval bai.
- C’est évident, mais vous ne devriez pas hésiter à les rencontrer, ni à leur parler, d’autant plus qu’ils seraient tous ravis de pouvoir vous côtoyer, ou seulement de vous voir d’un peu plus près. La timidité n’est pas un vilain défaut ! finit-il par dire, avec ironie.
Rembruni par ce commentaire dont il se serait bien passé, Loïc n’ajouta rien. Mais rapidement, une idée germa dans sa tête. Décidé à suivre cette voie, il ôta de sa monture tous les signes distinctifs de son rang nouvellement acquis et les tendit à son commandant. Il en fit de même de ce qu’il portait, et ceci fait, s’apprêta à s’éloigner du groupement militaire.
- Que faites-vous Seigneur ? l’arrêta Najim, avec une pointe d’affolement. Ne… ne partez pas ! Si je vous ai offensé, punissez-moi. Mais n’abandonner pas les hommes.
Loïc se retourna, et vit les expressions déconfites de son commandant, des deux lieutenants – Oleus et Villerive – et des porte-étendards témoins de la scène. Malgré le sérieux dont ceux-ci faisaient preuves, il ne pu retenir son fou rire.
- Eh bien Najim, si vous me croyez capable de vous punir pour si peu et d’abandonner les hommes de cette manière, c’est que vous me connaissez très mal ! s’exclama-t-il une fois son hilarité dissipée.
Une semaine seulement s’était écoulée depuis qu’il avait appris que son père n’était autre que le Seigneur DesBrumes, qui, d’après les récits de pêcheurs, avait disparu avec son équipage au large des côtes des Champ-Fossés quelques semaines plus tôt. Ainsi, des hommes étaient venus le chercher dans la demeure de l’éleveur de chevaux pour qui lui et sa mère travaillaient. Du haut de ses dix-neuf années, il n’avait pu refuser l’incroyable héritage qui lui était offert : devenir le nouveau Seigneur DesBrumes.
- Je vous demande pardon Seigneur, lâcha le commandant après un long soupir de soulagement. Mais alors, qu’aviez-vous l’intention de faire ?
- A vrai dire, j’espérai suivre votre conseil et tenter de faire connaissance avec les soldats. Et étant donné qu’ils ne pourront se montrer parfaitement honnête face à moi par crainte de représailles, le seul moyen que j’ai de les côtoyer – comme vous le dites si bien –, c’est de m’intégrer à eux.
- Et vous souhaitez faire cela maintenant ? Sans aucune escorte ? s’exclama Najim avec de grands yeux. Les hommes ne connaissent pas encore votre visage. Qui sait comment ils vont réagir ! Et puis, ils ne seront sûrement pas dupes étant donné qu’ils ne vous ont jamais vu dans le corps militaire.
Loïc sentit ses joues s’échauffer. Si même le commandant de la cavalerie ne lui accordait pas sa confiance dans ce genre de décisions sans importance, il ne voyait pas comment les soldats de la colonne pourrait un jour le laisser les diriger.
Najim avait du remarquer qu’il s’impatientait, car il s’empressa d’obtempérer :
- Combien de temps souhaitez-vous rester incognito parmi les hommes, Seigneur ?
Loïc, énervé, éluda la question :
- Le temps qu’il faudra.
Il regretta tout de suite ce ton acerbe. Au fond, le commandant voulait seulement le protéger.
- Pardonnez-moi Najim, je m’égare.
Loïc mit sa main en visière et observa les lointains pics enneigés qui le narguaient depuis le Sud.
- Si nous mettions l’un des soldats dans la confidence, dit-il, il pourrait à la fois devenir mon escorte et m’aider à intégrer le corps de militaires sans éveiller les soupçons. Qu’en dites-vous ?
Après une seconde de réflexion, il ajouta :
- Il faudrait également informer, Oleus, Villerive et les porte-drapeaux de ne pas révéler ce qu’ils viennent de voir et d’entendre.
- Je n’approuve pas tellement cette idée Seigneur, mais si vous juger nécessaire de procéder ainsi pour vous familiariser avec votre statut…
Les cavaliers soulevaient sur leur passage une poussière fine et étouffante. Des branches pendaient au-dessus de leurs têtes, donnant l’impression que la forêt naissante les épiait déjà. La route rocailleuse commença à tracer des lacets tandis que les cimes des arbres s’élevaient de plus en plus haut vers les nuages moutonnants.
- Lieutenant Oleus, lieutenant Villerive, appela Najim.
Les deux hommes s’avancèrent, prêt à recevoir des ordres. Najim leur expliqua l’idée de Loïc et malgré leur étonnement, ils s’exécutèrent sans poser de question. L’un alla informer les porte-étendards du secret à garder tandis que l’autre s’affaira à trouver le soldat qui accompagnerait leur Seigneur.
En attendant le retour de Villerive et du soldat, Loïc admira son cheval. Lorsqu’on lui avait tendu les rênes de Topaze, il s’était dirigé vers l’écurie pour le desseller, tout en flattant le plus bel animal qu’on lui avait jamais confié. Mais Oleus avait alors accourut à ses côtés lui demandant :
- Que faites vous donc, Seigneur ?
- L’un des soldats m’a donné les rênes de ce magnifique cheval, avait-il répondu. Si personne n’a plus besoin de lui, je m’en vais le remettre dans son box.
Le lieutenant avait paru à la fois déconcerté et amusé en lui annonçant :
- En fait, il me semble que quelqu’un s’apprête à le monter…
- Ah ? s’était exclamé Loïc, déçu de ne pouvoir soigner la sublime monture à la robe moirée de cuivre. Dans ce cas, pourriez-vous le remettre à son cavalier, s’il vous plait, lieutenant ?
- Bien sur, Seigneur.
Oleus avait alors pris les rênes, caressé délicatement les épais crins noirs et vérifié la sangle. Puis, il était revenu vers le jeune homme, lui tendant les rênes :
- Seigneur je vous présente Topaze, votre cheval.
Et durant plusieurs secondes, Loïc en était resté bouche bée.
Maintenant il se sentait plutôt ridicule et n’osait plus croiser le regard d’Oleus. Heureusement, celui-ci avait eu la bonne idée de ne pas ébruiter cette histoire et il lui en était reconnaissant. Cependant, même si le lieutenant n’avait pas tenu sa langue, Loïc serait vite passé outre. Le ridicule aurait été un si faible prix à payer pour pouvoir simplement admirer la beauté de l’étalon.
Toute sa vie, il avait soigné les chevaux de Dard, le maître de l’élevage où sa mère l’avait élevé. Il s’était lié d’amitié avec Orage, Sentinelle, Rosée et bien d’autres qu’il avait vu naître… Mais jamais il n’avait eu le droit de les monter : ils étaient les perles de son maître. Aujourd’hui, Dard aurait été si envieux de posséder un cheval tel que Topaze…Mais c’était lui, Loïc, son insignifiant palefrenier, qui le montait.
Perdu dans ses pensés, il ne se rendit compte du retour de Villerive que lorsque celui-ci le salua.
- Seigneur DesBrumes. Voici Raphaël Charpentier de la 3ème Crinière de la cavalerie de Brume.
Le dénommé Raphaël inclina la tête pour saluer le Seigneur DesBrumes. Tout comme ce dernier, il était jeune, pas plus de vingt ans. Mais derrière ses yeux verts se dissimulait un caractère endurci que Loïc avait du mal à discerner.
- Connaît-il sa mission ? interrogea Loïc qui n’osait pas s’adresser au soldat.
- Pas encore, répondit Villerive. J’ai pensé que vous souhaiteriez l’en informer vous-même.
Loïc hésita. Il ne savait pas vraiment de quelle manière il pourrait annoncer à ce jeune soldat que lui, son seigneur – depuis une semaine seulement –, allait mentir à ses hommes en les espionnant. Au début, il avait trouvé son idée fantastique mais désormais, il doutait que toute cette histoire finisse bien.
- Seigneur ?
C’était Najim.
- Que décidez-vous ?
Après de nouvelles secondes de réflexion, Loïc répondit.
- Raphaël et moi nous écarterons de la colonne en pénétrant dans les sous-bois. Je lui expliquerai mes intentions et il me donnera ses conseils sur la meilleure façon de procéder. Cela vous convient-il ? finit-il par dire en sondant les regards de Najim et de Raphaël.
Son cœur se souleva. Il avait senti que le plan organisé en moins d’une heure déplaisait au commandant et aux lieutenants, mais il ne pouvait pas reculer.
Lorsqu’ils pénétrèrent sous la lisière nord de la forêt, Raphaël se racla discrètement la gorge.
- Seigneur DesBrumes, dit-il, puis-je connaître ma tâche désormais ?
Et Loïc lui expliqua.
- Donc si j’ai bien compris Seigneur, vous me demandez de vous aidez à espionner mes camarades ? s’exclama-t-il l’air outré.
La bouche de Loïc se tordit tandis que sous le regard du cavalier il sentit tomber sur lui le poids de la honte.
- Je ne voulais pas…, s’excusa-t-il, plus rouge qu’une pivoine. C’est une mauvaise idée, vous avez raison. Allons n’en parlons plus s’il vous plait et retournons à nos places respectives.
- Seigneur, sans vouloir vous offensez, j’espère que vous rigolez ! La plupart des hommes de la cavalerie sont des brutes épaisses. Pas que je leur demande d’être raffiné, bien au contraire, mais ils n’ont de respect pour personne. C’est à peine s’ils vous respectent. Permettez moi de remplir cette mission avec joie et n’ayez pas honte de vouloir connaître les hommes qui agissent en votre nom.
Cette déclaration enflammée raviva l’honneur de Loïc et lui rendit ses couleurs naturelles. Ce jeune homme lui faisait confiance !
- Alors, Raphaël, je t’en prie, commençons par nous tutoyer, lui dit-il avec un grand sourire et une main tendue.
Surpris par cette réaction de son Seigneur, le soldat mit quelques secondes à réagir, et en lui serrant la main il lui dit avec la voix ironique d’un compagnon d’arme :
- Bien, mais il va te falloir un nom, jeune cavalier de la 3ème Crinière de Brume.

Message cité 1 fois
Message édité par darkcalypso le 26-03-2008 à 19:34:38
n°14434715
Kydd
Posté le 26-03-2008 à 19:48:53  profilanswer
 

Pour commencer, bonjour  :jap:  .
 
Je suis un jeune homme à qui l'idée d'écrire m'est venue en tête malgrés ma moyenne de 8 en français . Mon plus grand problème est la coordination des temps , m'enfin un petit extrait vaut mieux qu'un long discours ( ou pas ^^ ) .
 
Je pense recevoir beaucoup de critiques mais cela ne pourra être que bénéfique pour moi. J'ai commencé par écrire un petit bout de texte au lieu d'écrire 150 pages et de finalement me rendre compte que ça ne vaut rien .
 
Le sujet : Dans le style "Harry Potter" , un adolescent de 16 ans va provoquer 2 faits qu'il ne comprend pas . Comme j'ai l'intention d'écrire quelque chose de long, vous ne découvrirez pas grand chose ^^ .  Plus loin dans le récit ( en cours d'écriture ), vous apprendrez que Morgan ( le personnage ) est un Mag... ainsi que sa famille et compagnie  ( pas de sorcier pour ne pas copier J.K Rowlings ^^ ) . voilà je n'en dis pas plus pour vous laissez lire et surtout parce que je risque de changer .
 

Citation :

Chapitre I : Faits inexplicables et inexpliqués
 
 
1    Madame Pomme, professeur de Lettres dans un lycée , commençait une leçon sur les dissertations et comme le laissaient voir les adolescents de seize ans, cet enseignement ou du moins cette partie là, ne devait pas être ce qu'ils préféraient. Il faut dire qu'elle paraissait fatiguée par son métier et on aurait dit que c'était une corvée pour elle que d'enseigner . Peut être est-ce le fait que cette année était sa dernière .  
8    Au troisième rang de la classe , on pouvait distinguer Morgan Enor, jeune adolescent d'un bon mètre soixante-quinze , de stature plutôt chétive et d'une chevelure blonde foncée . Comme ses camarades de classe, ce jeune homme aux yeux bleus et aux cheveux non coiffés, il essayait de passer le temps en cours . Affalé sur sa table, il dessinait quelques décorations sur sa feuille , notamment sous le titre où les traits, les ronds, et les vagues y apparaissaient par dizaines .
16    A sa gauche se trouvait Arnaud, sans doute l'un des rares ( si ce n'était le seul ) à être concentré sur les paroles du professeur . A sa droite, se trouvait Anthony, son meilleur ami depuis leur rencontre en quatrième au collège qui voulait à tout prix jouer au tic-tac-toe avec lui. Il était maintenant seize heures et demi , encore vingt minutes de cours . Etrangement, après avoir regardé l'heure et reposé sa tête sur ses bras, Morgan qui était à quelques secondes du sommeil , entendit la sonnerie retentir . Ce n'était pas l'alarme à incendie non, seize heures cinquante sonnées alors qu'il venait tout juste de poser sa tête après avoir regardé sa montre . Sur le moment, il ne cherchait pas à comprendre, il devait rentrer chez lui afin d'aider sa mère pour les tâches ménagères . Les cours étaient enfin finis, place maintenant au week-end . Morgan serra fermement la main de son ami Anthony qui lui confirma par la même occasion qu'il pourrait venir dormir chez lui samedi avec le sourire aux bouts des lèvres .  
31    Quinze minutes plus tard il arrivait chez lui, il habitait une maison proche de la ville où la formation du groupement des autres constructions du quartier formée des lignes parfaites . Dans un rythme presque robotique, il allait dans sa chambre, jetait son sac à côté de son lit et accrochait sa veste au poignet de sa commode . Avant d'engager une discussion avec sa mère, il allumait son ordinateur qui était très propre et très élégant, il venait de l'avoir pour ses seize ans deux jours plutôt le 25 mars . Morgan  mit sa main dans ses cheveux et les balayait du front au cou . Malgré la rapidité de son outil, il commençait à taper du pied comme si l'impatience le rongée . A peine avait-il eu le temps d'heurter le sol deux fois que l'ordinateur afficha toutes les icônes à une vitesse éclaire et sa mère "apparut"  à ses côtés comme s’il n'avait pas eut le temps de la voir arriver, il ne put retenir un petit cri de frayeur .  
45    Mme. Enor, sa mère, fit un pas en arrière lorsqu'elle entendit son fils et renversa la moitié du verre d'eau qu'elle tenait dans sa main droite. Morgan était surpris de ce qu'il s'était passé, ses yeux ébahis et son air incompris permirent à sa mère de comprendre ce qu'il se passait . Cela dit, elle ne disait pas un mot , peut être a-t-elle jugée que le moment était mal choisi pour lui annoncer la grande nouvelle , et qu‘elle nouvelle ! Elle donnait alors le verre d'eau à son fils puis ajouta :
 
- Tu pourras ramasser l'eau par terre ? et tu feras la vaisselle s'il te plait, je dois partir travailler .
- D'accord, à ce soir . Morgan embrassa sa mère .
 
56    Après avoir bu son demi verre d’eau, Morgan  éteignit son ordinateur pour réfléchir, car de ce qu’il venait de se passer , il ne pouvait faire comme si rien n’était arrivé . Il alla s’allonger sur son lit , passa de nouveau sa main dans ses cheveux et repensa aux évènements de cette fin de journée plus que mouvementés … Comment admettre qu’en l’espace de quelques secondes, 20 minutes s’étaient écoulées ? Qu’en tapant du pied, l’ordinateur soit complètement allumé et que sa mère apparaisse juste à ses côtés …  
64    Suite à plusieurs heures de réflexion et après avoir exécuté les demandes de sa mère, Morgan décidait de se faire une raison, celle qui lui prouverait que tout cela ne fut que la conséquence d’une fatigue intense. Comme ses deux derniers souvenirs portaient sur le temps, il se mit devant l’horloge du salon qui devait avoir 40 ans d’âge, elle semblait vieille et prête à rendre l’âme . Elle indiquait dix-neuf heures quarante-huit , il se fixa le but que celle ci indique vingt heures piles . Il pensa, pensa très fort en fermant les yeux puis les rouvrit quelques secondes plus tard , il regardait … dix-neuf heures quarante-neuf . Les trois essais suivants ne furent pas plus concluants pour le jeune homme qui se résolut à stopper les efforts inutiles .
76    Il était maintenant vingt heures, non pas par l’intermédiaire de l’adolescent mais bel et bien le temps qui s’écoulait . Sa mère, aux cheveux châtain, de taille moyenne et au visage rond , rentrait de son travail d’infirmière . Son père, M. Enor, médecin de profession, arrivait quelques minutes plus tard. C’était un homme massif et très grand, les cheveux blonds, les dents blanches et le visage tout aussi rond que sa femme . L’expression de son visage laissait transparaitre une joie de vivre . Tout trois allèrent se laver les mains, leur salle de bain était spacieuse et pas une seule poussière n‘était présente . On y distinguait bien sûr un évier , de couleur argenté en forme de demi cercle , un appareil électro ménager telle qu’une lessiveuse blanche, et bien évidemment, une grande baignoire que l’on ne pouvait éviter du regard . Monsieur et Madame Enor avaient toujours eut ce qu'ils souhaitaient, que ce soit au niveau du matériel ou dans la vie, c'était la famille parfaite pour Morgan .
91    Mais si ces 3 protagonistes paraissaient en bonne santé et sans problèmes, il va sans dire qu'en eux une terrible souffrance revenait parfois et qui provoquait une baisse de morale intense au point de ne plus parler plusieurs jours durant surtout pour les parents . Cet épisode tragique de leur vie avait eut lieu seulement 6 ans auparavant lorsque Morgan était agé de dix ans.
96    Les Jumeaux, était un surnom donné par les Mag... afin de désigner les deux meurtriers les plus recherchés de l'outre monde . Mme Enor avait assuré à son fils Morgan que sa soeur et son frère étaient décédés instantément d'un coup de couteau porté au coeur et que les assassins n'avaient toujours pas été retrouvés . La vérité qui se cachait devant cet acte atroce permettrait certainement au jeune homme de comprendre bien des choses mais le moment n'était pas encore venu de savoir .


Message édité par Kydd le 26-03-2008 à 19:50:52
n°14435166
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 26-03-2008 à 20:55:12  profilanswer
 

darkcalypso a écrit :

Loïc éperonna son cheval qui atteignit en quelques secondes les étendards blancs flottants en tête du peloton. Depuis qu’il s’était éloigné en arrière de la colonne, Najim, resté devant, ne semblait pas s’être arrêté de scruter les environs, guettant la moindre menace. Cependant, lorsque le jeune homme se plaça timidement derrière les porte-drapeaux, le commandant se tourna vers lui.
- Seigneur, ne restez pas ici. Cette place n’est pas la votre. Approchez-vous.
Seigneur. Quelle étrange façon de l’appeler, lui. Il ne s’y faisait toujours pas.
Il poussa sa monture dans un petit trot, dépassa deux lieutenants, et souleva les rênes juste avant de dépasser Najim. Celui-ci s’empressa de reculer, laissant Loïc diriger la cavalerie. Ce rôle le mit très mal à l’aise, et ce, pour à peine quelques centimètres.
- Alors Seigneur, lança le commandant, que pensez-vous des hommes ?
- Il m’est difficile de juger de leur valeur sans les connaître, répondit-il en caressant l’encolure de son cheval bai.
- C’est évident, mais vous ne devriez pas hésiter à les rencontrer, ni à leur parler, d’autant plus qu’ils seraient tous ravis de pouvoir vous côtoyer, ou seulement de vous voir d’un peu plus près. La timidité n’est pas un vilain défaut ! finit-il par dire, avec ironie.
Rembruni par ce commentaire dont il se serait bien passé, Loïc n’ajouta rien. Mais rapidement, une idée germa dans sa tête. Décidé à suivre cette voie, il ôta de sa monture tous les signes distinctifs de son rang nouvellement acquis et les tendit à son commandant. Il en fit de même de ce qu’il portait, et ceci fait, s’apprêta à s’éloigner du groupement militaire.
- Que faites-vous Seigneur ? l’arrêta Najim, avec une pointe d’affolement. Ne… ne partez pas ! Si je vous ai offensé, punissez-moi. Mais n’abandonnez pas les hommes.
Loïc se retourna, et vit les expressions déconfites de son commandant, des deux lieutenants – Oleus et Villerive – et des porte-étendards témoins de la scène. Malgré le sérieux dont ceux-ci faisaient preuves, il ne put retenir son fou rire.
- Eh bien Najim, si vous me croyez capable de vous punir pour si peu et d’abandonner les hommes de cette manière, c’est que vous me connaissez très mal ! s’exclama-t-il une fois son hilarité dissipée.
Une semaine seulement s’était écoulée depuis qu’il avait appris que son père n’était autre que le Seigneur DesBrumes, qui, d’après les récits de pêcheurs, avait disparu avec son équipage au large des côtes des Champ-Fossés quelques semaines plus tôt. Ainsi, des hommes étaient venus le chercher dans la demeure de l’éleveur de chevaux pour qui lui et sa mère travaillaient. Du haut de ses dix-neuf années, il n’avait put refuser l’incroyable héritage qui lui était offert : devenir le nouveau Seigneur DesBrumes.
- Je vous demande pardon Seigneur, lâcha le commandant après un long soupir de soulagement. Mais alors, qu’aviez-vous l’intention de faire ?
- A vrai dire, j’espérai suivre votre conseil et tenter de faire connaissance avec les soldats. Et étant donné qu’ils ne pourront se montrer parfaitement honnête face à moi par crainte de représailles, le seul moyen que j’ai de les côtoyer – comme vous le dites si bien –, c’est de m’intégrer à eux.
- Et vous souhaitez faire cela maintenant ? Sans aucune escorte ? s’exclama Najim avec de grands yeux. Les hommes ne connaissent pas encore votre visage. Qui sait comment ils vont réagir ! Et puis, ils ne seront sûrement pas dupes étant donné qu’ils ne vous ont jamais vu dans le corps militaire.
Loïc sentit ses joues s’échauffer. Si même le commandant de la cavalerie ne lui accordait pas sa confiance dans ce genre de décisions sans importance, il ne voyait pas comment les soldats de la colonne pourraient un jour le laisser les diriger.
Najim avait du remarquer qu’il s’impatientait, car il s’empressa d’obtempérer :
- Combien de temps souhaitez-vous rester incognito parmi les hommes, Seigneur ?
Loïc, énervé, éluda la question :
- Le temps qu’il faudra.
Il regretta tout de suite ce ton acerbe. Au fond, le commandant voulait seulement le protéger.
- Pardonnez-moi Najim, je m’égare.
Loïc mit sa main en visière et observa les lointains pics enneigés qui le narguaient depuis le Sud.
- Si nous mettions l’un des soldats dans la confidence, dit-il, il pourrait à la fois devenir mon escorte et m’aider à intégrer le corps de militaires sans éveiller les soupçons. Qu’en dites-vous ?
Après une seconde de réflexion, il ajouta :
- Il faudrait également informer, Oleus, Villerive et les porte-drapeaux de ne pas révéler ce qu’ils viennent de voir et d’entendre.
- Je n’approuve pas tellement cette idée Seigneur, mais si vous jugez nécessaire de procéder ainsi pour vous familiariser avec votre statut…
Les cavaliers soulevaient sur leur passage une poussière fine et étouffante. Des branches pendaient au-dessus de leurs têtes, donnant l’impression que la forêt naissante les épiait déjà. La route rocailleuse commença à tracer des lacets tandis que les cimes des arbres s’élevaient de plus en plus haut vers les nuages moutonnants.
- Lieutenant Oleus, lieutenant Villerive, appela Najim.
Les deux hommes s’avancèrent, prêts à recevoir des ordres. Najim leur expliqua l’idée de Loïc et malgré leur étonnement, ils s’exécutèrent sans poser de question. L’un alla informer les porte-étendards du secret à garder tandis que l’autre s’affaira à trouver le soldat qui accompagnerait leur Seigneur.
En attendant le retour de Villerive et du soldat, Loïc admira son cheval. Lorsqu’on lui avait tendu les rênes de Topaze, il s’était dirigé vers l’écurie pour le desseller, tout en flattant le plus bel animal qu’on lui avait jamais confié. Mais Oleus avait alors accourut à ses côtés lui demandant :
- Que faites vous donc, Seigneur ?
- L’un des soldats m’a donné les rênes de ce magnifique cheval, avait-il répondu. Si personne n’a plus besoin de lui, je m’en vais le remettre dans son box.
Le lieutenant avait paru à la fois déconcerté et amusé en lui annonçant :
- En fait, il me semble que quelqu’un s’apprête à le monter…
- Ah ? s’était exclamé Loïc, déçu de ne pouvoir soigner la sublime monture à la robe moirée de cuivre. Dans ce cas, pourriez-vous le remettre à son cavalier, s’il vous plaît, lieutenant ?
- Bien sûr, Seigneur.
Oleus avait alors pris les rênes, caressé délicatement les épais crins noirs et vérifié la sangle. Puis, il était revenu vers le jeune homme, lui tendant les rênes :
- Seigneur je vous présente Topaze, votre cheval.
Et durant plusieurs secondes, Loïc en était resté bouche bée.
Maintenant il se sentait plutôt ridicule et n’osait plus croiser le regard d’Oleus. Heureusement, celui-ci avait eu la bonne idée de ne pas ébruiter cette histoire et il lui en était reconnaissant. Cependant, même si le lieutenant n’avait pas tenu sa langue, Loïc serait vite passé outre. Le ridicule aurait été un si faible prix à payer pour pouvoir simplement admirer la beauté de l’étalon.
Toute sa vie, il avait soigné les chevaux de Dard, le maître de l’élevage où sa mère l’avait élevé. Il s’était lié d’amitié avec Orage, Sentinelle, Rosée et bien d’autres qu’il avait vu naître… Mais jamais il n’avait eu le droit de les monter : ils étaient les perles de son maître. Aujourd’hui, Dard aurait été si envieux de posséder un cheval tel que Topaze…Mais c’était lui, Loïc, son insignifiant palefrenier, qui le montait.
Perdu dans ses pensés, il ne se rendit compte du retour de Villerive que lorsque celui-ci le salua.
- Seigneur DesBrumes. Voici Raphaël Charpentier de la 3ème Crinière de la cavalerie de Brume.
Le dénommé Raphaël inclina la tête pour saluer le Seigneur DesBrumes. Tout comme ce dernier, il était jeune, pas plus de vingt ans. Mais derrière ses yeux verts se dissimulait un caractère endurci que Loïc avait du mal à discerner.
- Connaît-il sa mission ? interrogea Loïc qui n’osait pas s’adresser au soldat.
- Pas encore, répondit Villerive. J’ai pensé que vous souhaiteriez l’en informer vous-même.
Loïc hésita. Il ne savait pas vraiment de quelle manière il pourrait annoncer à ce jeune soldat que lui, son seigneur – depuis une semaine seulement –, allait mentir à ses hommes en les espionnant. Au début, il avait trouvé son idée fantastique mais désormais, il doutait que toute cette histoire finisse bien.
- Seigneur ?
C’était Najim.
- Que décidez-vous ?
Après de nouvelles secondes de réflexion, Loïc répondit.
- Raphaël et moi nous écarterons de la colonne en pénétrant dans les sous-bois. Je lui expliquerai mes intentions et il me donnera ses conseils sur la meilleure façon de procéder. Cela vous convient-il ? finit-il par dire en sondant les regards de Najim et de Raphaël.
Son cœur se souleva. Il avait senti que le plan organisé en moins d’une heure déplaisait au commandant et aux lieutenants, mais il ne pouvait pas reculer.
Lorsqu’ils pénétrèrent sous la lisière nord de la forêt, Raphaël se racla discrètement la gorge.
- Seigneur DesBrumes, dit-il, puis-je connaître ma tâche désormais ?
Et Loïc lui expliqua.
- Donc si j’ai bien compris Seigneur, vous me demandez de vous aider à espionner mes camarades ? s’exclama-t-il l’air outré.
La bouche de Loïc se tordit tandis que sous le regard du cavalier il sentit tomber sur lui le poids de la honte.
- Je ne voulais pas…, s’excusa-t-il, plus rouge qu’une pivoine. C’est une mauvaise idée, vous avez raison. Allons n’en parlons plus s’il vous plaît et retournons à nos places respectives.
- Seigneur, sans vouloir vous offenser, j’espère que vous rigolez ! La plupart des hommes de la cavalerie sont des brutes épaisses. Pas que je leur demande d’être raffiné, bien au contraire, mais ils n’ont de respect pour personne. C’est à peine s’ils vous respectent. Permettez moi de remplir cette mission avec joie et n’ayez pas honte de vouloir connaître les hommes qui agissent en votre nom.
Cette déclaration enflammée raviva l’honneur de Loïc et lui rendit ses couleurs naturelles. Ce jeune homme lui faisait confiance !
- Alors, Raphaël, je t’en prie, commençons par nous tutoyer, lui dit-il avec un grand sourire et une main tendue.
Surpris par cette réaction de son Seigneur, le soldat mit quelques secondes à réagir, et en lui serrant la main il lui dit avec la voix ironique d’un compagnon d’arme :
- Bien, mais il va te falloir un nom, jeune cavalier de la 3ème Crinière de Brume.


 
Salut à toi,
Je me suis permis de mettre en gras tes fautes et de les corriger (t'en fais pas, il n'y en a que très peu), tout ce qui est souligné est repris au dessous afin de donner des explications sur mon avis. Je te donnerai un avis général par la suite :)
 
porte-étandards/porte-drapeaux
Je sais que cette question est très controversée, mais il me semble bien que dans ces deux cas, le "porte" doit être au pluriel, vu que l'on parle de plusieurs personnes portant
 
une idée germa dans sa tête
"dans sa tête" est peut-être un peu trop lourd. J'aurais plutôt pensé à une chose du genre "une idée effleura son esprit".
 
incognito
On parle de chevalerie il me semble bien, et ce mot est un peu trop "20ème siècle" à mon goût pour la situation.
"combien de temps souhaitez-vous vous fondre parmi les hommes, Seigneur ?" me semblerait plus approprié.
 
Les cavaliers soulevaient sur leur passage une poussière fine et étouffante. Des branches pendaient au-dessus de leurs têtes, donnant l’impression que la forêt naissante les épiait déjà. La route rocailleuse commença à tracer des lacets tandis que les cimes des arbres s’élevaient de plus en plus haut vers les nuages moutonnants.
Cette phrase est bizarrement placée, elle donne une impression de coupure alors que l'on peut comprendre (du moins c'est ce que j'ai compris) avec la phrase d'après que l'on est toujours dans la même situation. J'aurais par conséquent ajouté un "Non loin de là," au début, montrant bien que cette action décrit le paysage d'arrière plan de la situation :)
 
Et Loïc lui expliqua.
Cette fois, avis de simple lecteur suivant l'histoire: cette conversation aurait été intéressante à lire, on ne sait pas trop comment il va lui présenter et lui annoncer la chose, et c'est quelque part ce qui nous intéresse, peut-être même plus que la suite elle même.
 
Avis général
Ton écriture est fluide et assez agréable à lire. Je dois dire que j'apprécie, et que les quelques fautes ne sont pas significatives. Continue, c'est vraiment bien.
J'espère que cet avis t'aura été utile :)


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14436312
darkcalyps​o
Posté le 26-03-2008 à 22:18:42  profilanswer
 

Nashii89 a écrit :


Je me suis permis de mettre en gras tes fautes et de les corriger (t'en fais pas, il n'y en a que très peu)


 
Tout d'abord, merci beaucoup pour la correction des fautes. :)
Quant à tes commentaires, je les ai lu avec grande attention et je dois avouer qu'en plus de m'être très utiles, je les trouve très justes.
 

Citation :


Et Loïc lui expliqua.
Cette fois, avis de simple lecteur suivant l'histoire: cette conversation aurait été intéressante à lire, on ne sait pas trop comment il va lui présenter et lui annoncer la chose, et c'est quelque part ce qui nous intéresse, peut-être même plus que la suite elle même.


 
En bonne fainéante, je me suis 'convaincue' que ce genre de chose n'intéressait pas le lecteur pour ne pas avoir à écrire un passage difficile. Je vais donc devoir remédier à cela ! Merci XD
 
Je suis très contente que le style fluide te plaise, car en fait, c'est un gros problème que je rencontre :
Dans l'histoire que j'écris qui à ce jour fait 20 pages, je me sens le besoin de construire des phrases tarabiscotées pour ne pas avoir un style trop 'plat'... et j'ai bien peur que ce style surfait ne soit pas agréable à lire, et qu'en plus il détruise l'histoire. Mais d'un autre côté, j'avais peur qu'un style plus épuré ne soit la marque d'un manque de style... Arf tout ça est bien compliqué.
 
Bref, tout ça pour te dire merci. :)

Message cité 1 fois
Message édité par darkcalypso le 26-03-2008 à 22:26:51
n°14436532
Nashii89
Debian Powerfull Imagination
Posté le 26-03-2008 à 22:34:11  profilanswer
 

darkcalypso a écrit :

Je suis très contente que le style fluide te plaise, car en fait, c'est un gros problème que je rencontre :
Dans l'histoire que j'écris qui à ce jour fait 20 pages, je me sens le besoin de construire des phrases tarabiscotées pour ne pas avoir un style trop 'plat'... et j'ai bien peur que ce style surfait ne soit pas agréable à lire, et qu'en plus il détruise l'histoire. Mais d'un autre côté, j'avais peur qu'un style plus épuré ne soit la marque d'un manque de style... Arf tout ça est bien compliqué.


Si tu as besoin d'aide ou de conseils, n'hésite pas. Je ne suis pas professionnel et mon avis ne concerne que moi, mais dans la mesure où il peut t'être utile, il n'y a pas de raisons que tu n'en profites pas. (au fait: Tu as quel âge ? Je t'avais posé la question en MP afin qu'elle reste dans le domaine du personnel mais tu n'as pas dû le voir.)
Chaque histoire a un style qui lui correspond le mieux, mais un style peut correspondre à plusieurs types d'histoire et s'adapter. Les phrases "tarabiscotées" comme tu le dis si bien, ne sont pas gênantes, au contraire! Cependant, il faut faire attention à ne pas faire de faute de style quand on emploie ces phrases (ne pas dénaturer leur sens par exemple ...). A ce que j'ai vu, tu te débrouilles plutôt pas mal à ce jeu ;)

darkcalypso a écrit :

Bref, tout ça pour te dire merci. :)


Je t'en prie :jap:


---------------
Debian Addict - Vista Victim .. - Etudiant Ingénieur [Le Pas-Blog - Relations Ecrites]
n°14443800
darkcalyps​o
Posté le 27-03-2008 à 18:56:51  profilanswer
 

Nashii89 a écrit :


Tu as quel âge ? Je t'avais posé la question en MP afin qu'elle reste dans le domaine du personnel mais tu n'as pas dû le voir.


 
J'ai 19 ans.
Comme je suis en BCPST (alias math-spé bio, ou prépa véto), je n'ai pas vraiment le temps d'écrire autant que je le voudrais (d'autant plus que mes concours approchent) et le fait de m'être engagée en filière scientifique me fait beaucoup douter lorsqu'il s'agit de 'littérature'. Donc je suis très contente de revenir sur ce topic qui m'avait beaucoup apporté la première fois !  :ange:
 

Nashii89 a écrit :

Chaque histoire a un style qui lui correspond le mieux, mais un style peut correspondre à plusieurs types d'histoire et s'adapter. Les phrases "tarabiscotées" comme tu le dis si bien, ne sont pas gênantes, au contraire! Cependant, il faut faire attention à ne pas faire de faute de style quand on emploie ces phrases (ne pas dénaturer leur sens par exemple ...). A ce que j'ai vu, tu te débrouilles plutôt pas mal à ce jeu ;)


 
 :D  :D  :D

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  43  44  45  ..  176  177  178  179  180  181

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
qui à lu le livre globalia de j.c rufin ?Ecriture d'un roman d'heroic fantasy
un livre écrit par sms --- votre avis ?Amélie Nothomb Mercure (édition livre de poche)
Amélie Nothomb Mercure (édition livre de poche)J'aime lire==> le petit livre rouge non communiste
Par quel livre commencer pour decouvrir Ernest Hemingway ?recherche livre, vos avis
Où trouver un livre bilingue russe/polonais?[LIVRE] "Ne le dis à personne ..." Quelqu'un l'a lu ?
Plus de sujets relatifs à : Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)


Copyright © 1997-2025 Groupe LDLC (Signaler un contenu illicite / Données personnelles)