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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°13714127
sico15
Posté le 08-01-2008 à 19:11:56  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
J'ai corrigé deux trois trucs dans mon texte, un passage remanié et la fin que je pense plus "soft", pour ceux qui l'on déjà lu.

mood
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Posté le 08-01-2008 à 19:11:56  profilanswer
 

n°13719003
lfcclb
Posté le 09-01-2008 à 10:01:13  profilanswer
 

sico15, j'ai corrigé ton texte, quelques fautes d'ortographes et j'ai fait quelques suggestions de remaniement stylistique de ci de là... ce ne sont que des suggestions hein, tu es l'auteur, libre à toi d'en faire ce que tu veux !
 
Sadoc? Vous avez dit « Sadoc » ?  
Oui ! Ma parole, je sais que c'est un nom bizarre ! Mais qu'est-ce que je peux y faire ? Et pourquoi m'énerver contre vous, ma prof d'anglais, alors que vous êtes la seule dans toute cette connerie d'établissement qui prononcez mon nom cinq fois par semaine. Ouais, exact, c'est ça être Yann Sadoc. Des fois les gens vous parlent carrément de persécution, moi je vous parle juste d'indifférence. Être Yann Sadoc, c'est ce réveiller chaque matin sans motivation, sans une étincelle, quedal, rien, nada mes frères : lorsque j'entre dans ma classe, j'adresse un chaleureux « Salut! » à tout mes petits  camarades. Pas de réponse... (qu'ils aillent crever !). Mon enthousiasme ponctuel chute comme la pierre retombe lorsqu'on l'a lancée à la verticale. C'est ça être Yann Sadoc. C'est travailler votre philosophie, étudier les textes de Platon, se noyer dans un océan de notions auquel vous ne comprenez rien tandis qu'une fille ou deux, maquillées au fond de teint comme si leur visage étaient des tartines de Nutella, se sont assises sur votre table, votre espace vital, la raie de leurs fesses entrant presque en contact avec l'arête de votre nez ; si vous avez de la chance, au bout de dix minutes, l'une des deux greluches dira à l'autre « Eh mais va-t'en de cette table, tu l'empêche de travailler le pauvre. » Merci machine. Seuls les professeurs prononcent mon nom, pour les autres, je ne suis que le deuxième garçon d'une classe de terminale L. Sans nom. Comme un fichier de microsoft word : comme si  ma mère avait répondu « Il s'appel Sansnom.doc », à ma naissance, lorsque l'infirmière de garde lui a demandé comment s'appellerait ce « bout d'homme ».  
 Les psychologues qui passent à la télé aiment à dire que les enfants qui se sentent rejetés se forgent une carapace, ou se renferment sur eux-même. Si vous voulez, messieurs les spécialistes... Très bon diagnostic docteur, maintenant puis-je vous faire part de ma vision des choses? Je n'ai pas de carapace, je ne me renferme pas (dommage hein?), je suis moi, Yann Sadoc, et à force de n'être... pas grand chose aux yeux des autres, je me suis résigné, j'ai divisé Yann en deux personnes: l'une sort des plaisanteries d'une nullité monstre à ses amis, profite de la vie et s'alcoolise de temps en temps ; l'autre ne dit jamais un mot, si ce n'est « salut » et « au revoir », va s'asseoir à sa place, les muscles crispés, la sueur au front, les mains moites, et se tient raide, l'air d'un mec avec une cuillère enfoncée dans le cul, ou un piquet bien droit à la place de la colonne vertébrale. Voilà Yann. Personnellement, je préfère la première personne.
 Un jour, comme tous les jours, un mec est venu dans notre classe. Grand, gras, le visage bouffé par l'acné (c'est fou ce qu'on est observateur quand on ne branle rien, pas vrai ? ).
 « Il y a combien de mecs dans vot' classe? », a-t-il demandé.
 « Deux », a répondu Amélie, une élève, « mais il y en  a un à qui je ne parle jamais ».
Merci Amélie. Mes yeux sont restés secs, je n'ai pas eu de réaction. Bien que cela fasse toujours quelque chose, une émotion particulière – parfois le vide, la tristesse, souvent une simple envie de me ruer sur la personne plantée face à moi et de la frapper à mort, l'obligeant à me faire exister – j'ai pris l'habitude depuis sept ans : je disparais  de la mémoire des gens depuis l'école primaire. C'est exactement ça : je disparais. J’ai l’impression de n’être qu’un script automatique : les ordinateurs ont de la mémoire vive, une mémoire qui s'efface chaque fois que la machine redémarre : c'est exactement cette sensation. L'impression que les gens qui remarquent ma présence s'éteignent au bout d'une dizaine de secondes, et oublient que je suis là. Mon entourage hors-famille n'est composé que  d'ordinateurs, sortes de cyborgs organiques bourrés de puces électroniques. Du coup, une journée typique se déroule de cette manière:  
Salut ! Dis-je.
(Windows est en cours de démarrage – Windows détecte le fichier Sansnom.doc)
Salut.  
Ça va bien?
Ouais.
(Windows a détecté une erreur système –  fichier Sansnom.doc Sadoc non détecté)
Robotique, froid, distant. Un autre jour comme il s'en passe des dizaines, une autre fille de ma classe -elle s'appelle Tara – était convoquée chez le directeur du lycée, M. Harrigace.
 « Dites », (elle s'adressait au reste de la classe pendant une pause), « j'ai pas envie d'aller voir M. Harrigace toute seule: quelqu'un veut venir avec moi? »
 « Oui », ai-je répondu.
J'ai suivi sa trace dans le couloir, puis dans l'escalier, toujours sans mot dire. Un instant et elle se retourne, comme si elle avait entendu des bruits de pas derrière elle (ce qui était bien évidemment le cas puisque je l'accompagnais), reste fixée sur moi deux secondes, et me lance:
 « Mais qu'est-ce que tu fous là, toi? »
(Windows en cours de démarrage – détection du fichier Sansnom.doc Sadoc)
 « Bah je viens avec toi chez Harrigace... »
Elle ne semblait pas comprendre ce que je lui disais, aussi lui ai-je du lui remémorer ce fameux moment de sa vie -il y a quelques minutes à peine– où elle avait demandé une escorte pour se rendre chez le dirlo.
 « T'as demandé a quelqu'un... »
 « Oui à « quelqu'un » », dit-elle en surarticulant, comme pour donner un autre sens à ce mot, « mais pas à toi. »
J'ai dû la regarder avec un air étrange (en fait j'ai du m'éteindre), l'observer avec une insistance malsaine, je ne sais pas...
 « Et puis arrête de me reluquer comme ça ! » a-t-elle continué d'un voix dédaigneuse. «  Tu m'intéresse pas. »
(Erreur système – Windows a détecté un virus – virus=fichier Sansnom.doc Sadoc)
Je n'ai pas su quoi répondre. Je ne sais plus comment continuer.
   
« Entre Yann. Installe toi. »
La voix du psychologue recommandé par mes parents me parvenait toujours de la même manière : lointaine. Je me trompais certainement, mais je le voyais franchement comme un pauvre type, limite pédale, qui croyait maîtriser la psychologie humaine alors que tout ce qu'il savait venait de bouquins. Une pauvre pédale encore plus pitoyable et pathétique que moi, qui s'exprimait toujours d'une voix atrocement mielleuse dont le seul et unique message semblait être : « tu peux tout me dire, je veux que nous soyons amis ». Je ne supportais pas son cabinet: c'était une pièce froide (bien que le radiateur fût constamment allumé), illuminée faiblement, dont les deux lampes de chevet , les seules sources de lumière, diffusaient deux petites flaques de lumière jaune. Il était meublé d'un fauteuil de velours et d'un canapé une place « design-psy », où j'imaginais parfois en esprit les autres patients, docilement allongés, le regard fuyant vers le plafond, en train de raconter comment ce souvenir d'eux jouant avec un cerf-volant sur une plage leur procurait une intense envie de suicide. A ce propos, la première fois que je me suis introduit dans l'antre de la bête -ou plutôt du psy – j'ai demandé, ironique comme c'est pas permis, s'il fallait que m'assoie ou que je m'allonge ; il m'a répondu, de son exaspérante voix mielleuse à souhait, que je devais m'installer à l'endroit où je me sentirais le plus à l'aise. Lors de cette première séance, j'ai essayé le canapé design-psy, mon regard s'est posé sur les multiples craquelures du plafond, j'y ai remarqué une légère fuite d'eau, et j'ai changé d'avis pour le fauteuil. Je méprisais ce connard tout comme son foutu cabinet glacial ; le cabinet était si froid que je voyais des stalactites pointer en dessous de son menton – lui était trop chaleureux pour ne pas en vouloir aussi à mon cul.
Fais-tu encore des rêves « morbides »?  
Sans attendre ma réponse, il se mit à griffonner une ligne de hiéroglyphes de traviole.
Bah, je rêve toujours de cette scène avec Tara où elle m'envoie balader. Ensuite je suis chez moi, mon petit frère me demande de venir jouer avec lui dans les bois, je refuse d'abord, et puis je cède. Ensuite, nous arrivons à la source près d'une rangée d'arbres morts, et il me dit qu'il va construire une cabane.
Hum hum... Fit-il en ajoutant une ligne illisible sur la feuille blanche. Et ensuite?
Ensuite il creuse à toute vitesse des trous pour les fondations. D'un coup il s'arrête. Il sourit comme un psychopathe et me tend quatre grenade couvertes de terre en demandant ce que c'est...
As-tu une idée de ce que représentent pour toi ces grenades ? Est-ce que tu as des envies de violence ?
(Bien sûr que j'en ai, espèce d'abruti de fouille-merde)
Oui, acquiesçai-je en hochant la tête. De tout façon, mon rêve se termine toujours pareil.
Raconte moi encore la fin.  
Je...(prends ton mal en patiente, Sadoc, raconte lui la fin de ton foutu rêve pour la énième fois !)
Je connaissais par coeur la fin de ce rêve, c'en était presque devenu une comptine malsaine pour dépressifs. Je cédai et lui contai une fois encore comment je décide de conserver les grenades chez moi. Ma langue déliée évoqua une fois de plus cette impression désagréable à cause de laquelle je croyais entendre mon nom dans toutes les conversations : le Yann de ce rêve était-il parano ? Je lui racontai comment ce Yann pète les plombs, comment il se ramène en classe, comment il attend la pause puis la reprise des cours en caressant fébrilement du bout de ses doigts les quatres demoiselles explosives encore goupillées au fond de son sac. Vas-y Yann, que je me dis en mon fors intérieur, raconte lui le moment où tu te chaches sous la table et où tu te frappes trois fois le nez, sèchement, histoire de saigner un peu. Me servant de ce prétexte pour demander à quitter la classe, je me dirige vers les toilettes après avoir dégoupillé deux grenades que j'envois rouler sous les pupitres. Dans mon rêve, les grenades explosent dans un fracas muet, ce bruit sourd immédiatement suivi des cris hystériques des filles de la classe. Alors que je reviens dans la salle de cours, je constate qu'il manque à Tara un bout de mâchoire et deux doigts. Les filles veulent s'échapper, mais il y en a un bon paquet qui dérapent dans la flaque de sang. Elles ont toutes le visage maculé de sang.
Le Yann imaginaire intercepte Tara avant qu'elle ne quitte la classe et enfonce de toutes ses forces la troisième grenade dans sa bouche. La tête de Tara explose, il projette des bouts de cerveau gris-rouges sur la porte, et les débris d'os de son crâne. C'est ici que le Yann parano s'efface et que je reviens, mon « moi » propre. Mon regard se promène avec regrets sur la dépouille de ma victime. Trop de remords, et l'horreur de mon geste fait battre mes tempes, si bien que je fourre la dernière grenade dans ma bouche et la pousse jusque dans ma gorge.
Je dégueule et dégoupille.
   
Dégobiller, dégoupiller... Pas de grenade à ma disposition, juste ma cervelle pour trouver une échappatoire. Je bouffe un Big Mac, les hamburgers, la nourriture, c'est un remède temporaire, ça permet de se redonner un peu d'espoir. L'espoir, c'est rare qu'il me tienne... Une fois le sandwich avalé, il ne me reste plus rien, juste moi et ma perpétuelle envie d'en finir. Le problème est toujours venu de moi, jamais des autres, "en finir", c'est le seul moyen. Je crois que c'est pour ça qu'il est 22h21, que j'ai suivi la voix ferrée depuis la gare jusqu'à un endroit du chemin de fer où théoriquement, le train aura atteint sa vitesse de croisière. Je respire bruyamment. Mon thorax me fait souffrir, je sens une plaque nerveuse qui me comprime les côtes. Je veux en finir. 22h22. Le train doit partir de la gare à 22h25, il sera la d'ici une dizaine de minutes. 22h23. La nuit est fraîche, trop fraîche pour être agréable. Le ciel est étoilé, et qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Alors je décèle comme une petite vibration des les rails ; très légère vibration : le train arrive. Je veux en finir, oui, mais mon corps s'angoisse ; la pression s’accentue, j'ai mal, ma respiration se saccade, sueurs. Normal, relax Yann, c'est bientôt fini.
Les vibrations s'accentuent, s'intensifient, les rails tremblent carrément. Soudain je l'aperçois, il n'est plus très loin, mais pas encore très près : allez viens me dérouiller, connerie de machine ! Le TGV va vite, il fonce en fait, les rails tremblent, je tremble, mes muscles se contractent par intermittence, comme une alarme physique, tout en moi se tend. Le train arrive ! Il va être à ma hauteur ! Il paraît gigantesque maintenant ! Un putain de monstre de métal qui ne se soucie pas des gamins qui traînent sur la voix ferrée! Alarme... Panique, oh putain !!! Dans mon agitation bloquée, chacun de mes orifices coulent : je pleure, je morve, je me pisse dessus. Ça me vient comme ça, soudainement, l'espoir réactive la machine qui me sert de corps. Je retrouve tout : mes sensations, la joie, beaucoup de trouille, mes réflexes... Je ne veux pas crever merde !!!
Le train passe devant mon nez, tandis que dans un geste imprévu et indépendant de ma volonté, je bondis sur ma gauche, tombe et m'étale sur les rails d'à côté. Je sue, je pue l'urine, mais je vis: c'est ça l'espoir ! Je me relève mécaniquement, le corps agité de spasmes : il a fallu que je tente le suicide pour comprendre combien j'aime vivre ! Oh la vache c'est tr-
   
(Windows diagnostic - fichier Sansnom.doc Sadoc définitivement supprimé du système)
   
On appel ça l'ironie du sort, les roues enragées du train qui raclent sur leurs rails les restes de Yann Sadoc, en filant, indifférentes, le long du chemin de fer. Ce soir à 22h30, ce n'était pas un, mais deux TGV qui suivaient le même itinéraire, au même horaire. Mais dans le sens inverse.

n°13720623
sico15
Posté le 09-01-2008 à 13:47:22  profilanswer
 

Merci pour la correction orthographique. je n'ai pas encore réédité mon texte sur le forum, mais il y a pas mal des propositions que tu m'a fait que j'ai ajouté dans l'original (le script automatique, surtout, j'ai adoré).

n°13831717
HopeAngel
Posté le 20-01-2008 à 19:52:19  profilanswer
 

Bon, voilà. G 14 ans et g une passion pour les roman fantastiques. Au bout   d'un moment g décidé de commencer à moi-même écrire un livre. G fait un premier jet ainsi que m'a synopsi. Je décris fort bien les perso, décors, ambiances et humeurs. Seulement, g beaucoup de difficulté avec les dialogues. Lorsque je dois faire parler une personne, je perd le fil de mes  idées.

n°13831741
HopeAngel
Posté le 20-01-2008 à 19:54:40  profilanswer
 

Voici un extrait ( vous verrez que les conversation sont courtes, j'essai d'amiliorer cela ) : Chapitre 1
 
Le test
 
 Il faisait très froid entre les murs de La-Cité-Qui-Luit. De gros flocons de neige tombaient du ciel sombre et brumeux et venaient s’étendre sur le sol pour former un grand tapis immaculé. De grands braseros étaient installés à intervalle régulier sur les côtés des rues pavées. Les soldats de gardes étaient enveloppés dans de grandes couvertures de fourrures et étaient à l’affut de la moindre bagarre civile.
 
  Chaque jour, de petits groupes de personnes venaient immigrer dans la ville et se faisait accueillir par l’ombre de la gigantesque cathédrale. Entièrement faite de métal, elle surplombait la ville avec ses pics et son énorme clocher. Seuls ses grands vitraux de couleur laissaient filtrer la lumière du soleil, le reste de sa structure reflétait les jets lumineux sur toute matière. C’était pour cette raison que cet endroit se nommait La-Cité-Qui-Luit.
 
 Seul le doux chant du vent faisait contraste au chuintement des pas de Xavier dans l’étendue blanc qu’était la neige. Il venait à peine de quitter le domaine de l’Ordre et déjà, face aux morsures du froid, il resserrait le grand collet en hermine de son manteau de jais autour de lui et prenait un long dédale de ruelles à l’est de la ville. À son passage, les mendiants s’abstenaient de parler en le voyant. Pourtant, de taille moyenne et à l’apparence frêle, il aurait très bien pu passer pour une personne normale si ce n’était pas de ses yeux. Globes totalement noirs où on pouvait se perdre dans ses profondeurs.  
 
 Il continua tout droit et lorsqu’il atteignit une vieille auberge en ruine, il tourna à droite dans un passage sinueux et crasseux. À la suite de quelques enjambés, il déboucha sur la grande allée qui menait au domaine du roi et de ses serviteurs. Xavier s’y engagea d’un bon pas. Sur sa route, il remarqua des citoyens, mendiants et même quelques espions amateurs qui courraient dans le sens inverse. Cela laissa une pointe de curiosité dans un recoin de sa tête, mais il ne tarda pas à trouver la source de cette agitation. Au bout du chemin dallé se trouvait un énorme personnage habillé entièrement de cuir et de peaux laineuses terrassait les gens trop curieux avec un énorme bâton de bois en chêne.  
 
 Ses cheveux sel et poivre étaient attachés en une longue tresse qui lui arrivait au mi-dos. De plus, sa barbe mal rasée encadrait son furieux visage en carré. Il avait une figure légèrement disproportionnée, de petits yeux renfoncés dans leurs orbites pour d’épais sourcils et de grosses lèvres pour un mince nez. Néanmoins, le reste de son anatomie était impressionnante.
 
  Le visage fendu d’un large sourire, Xavier s’approcha de l’homme courroucé.
 
 ― Toujours en train de te battre, pas vrai Jivad?
 
 ― Ah! Te voilà enfin, expira-t-il fortement. Tu sais que je me gèle le cul pour toi, ça fait deux heures que les autres sont rentrés chez Vost.
 
 ― Je vois, mais que fais-tu ici?
 
 ― Notre bon souverain à tous m’a demandé de garder les curieux hors de la demeure de Vost, dit-il avec une pointe d’ironie à la mansion d’Harliek.
 ― Mais, pourquoi toi? répliqua-t-il tout étonné. Tu n’es qu’un simple trappeur et n’importe quel soldat aurait pu faire le travail.
 
 ― Justement, plus un seul soldat n’est disponible. Notre roi les a presque tous mis en surveillance du reste de son royaume. Il n’y a peut-être qu’une centaine de personnel militaire ici.
 
 ― Désolé, mais nous ni pouvons rien pour l’instant, répliqua-t-il en un haussement d’épaules.
 
 Sur ce, froidement, il stoppa sa conversation avec le trappeur, le laissant bouche bé et désireux de poursuivre la discussion. Malgré cela, Jivad n’en fit rien, il se concentra plutôt sur sa piteuse tâche. Pour sa part, Xavier poursuivit son avance vers les Hauts-Domaines au nord-est de la cité, près du château royal. Finalement, il arriva à son but, une petite maison aux couleurs ternes et à l’atmosphère peu accueillante. S’étendant sur trois étages, cette demeure avait une fondation en pierres plates et les étage supérieurs étaient en calcaire et possédaient des pans-de-bois. Une vieille porte était située dans un renfoncement du mur frontal et on ne distinguait qu’une seule fenêtre par étage.

n°13833002
13latte_En​fer
Destroy target World
Posté le 20-01-2008 à 21:46:06  profilanswer
 

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Message édité par 13latte_Enfer le 31-03-2010 à 20:28:26
n°13841351
Amibe_R Na​rd
Posté le 21-01-2008 à 18:59:18  profilanswer
 

Salut
 
 
 
Le test
 
 Il faisait très froid entre les murs de La-Cité-Qui-Luit. De gros flocons de neige tombaient du ciel sombre et brumeux et venaient s’étendre sur le sol pour former un grand tapis immaculé. De grands braseros étaient installés à intervalle régulier sur les côtés des rues pavées. Les soldats de gardes étaient enveloppés dans de grandes couvertures de fourrures et étaient à l’affut de la moindre bagarre civile.

 
 
Alors, ici c'est une description qui commence par un dire plutôt qu'un voir.
 
"Il faisait très froid entre les murs de La-Cité-Qui-Luit."
 
Que se passe-t-il si on ne garde que le côté "montré"
 
De gros flocons de neige tombaient du ciel sombre et brumeux et venaient s’étendre sur le sol pour former un grand tapis immaculé. De grands braseros étaient installés à intervalle régulier sur les côtés des rues pavées. Les soldats de gardes étaient enveloppés dans de grandes couvertures de fourrures et étaient à l’affût de la moindre bagarre civile.
Il faisait très froid entre les murs de La-Cité-Qui-Luit, mais les esprits pouvaient s'échauffer tout aussi vite.
 
 
Et là, on dit autre chose.
On a montré des éléments au lecteur, et ensuite on lui donne à lire ce qu'il faut en penser.
On décrit l'ambiance.  
 
Et on justifie tout : Il neige, donc il y a des braseros ; il y a des soldats qui veillent parce que les esprits peuvent s'échauffer.
 
Dans cette description, le grand tapis immaculé est un peu cliché
Et affût s'écrie "avec un chapeau, s'il vous plaît !" (ce qui est une bonne chose par temps de neige :) )
 
 
 
 
 Chaque jour, de petits groupes de personnes venaient immigrer dans la ville et se faisait accueillir par l’ombre de la gigantesque cathédrale. Entièrement faite de métal, elle surplombait la ville avec ses pics et son énorme clocher. Seuls ses grands vitraux de couleur laissaient filtrer la lumière du soleil, le reste de sa structure reflétait les jets lumineux sur toute matière. C’était pour cette raison que cet endroit se nommait La-Cité-Qui-Luit.
 
de petits groupes de personnes venaient immigrer
 
de petits groupes de personnes migraient dans la ville
de petits groupes de migrants entraient dans la ville
 
et s'inclinaient, assommés par l'ombre gigantesque de la cathédrale
 
se faisait accueillir (c'est un faire de trop, et d'un style très relâché)
se faisaient accueillir (serait plus juste)
mais on a mieux à proposer
 
 
Seul le doux chant du vent faisait contraste au chuintement des pas de Xavier dans l’étendue blanc qu’était la neige. Il venait à peine de quitter le domaine de l’Ordre et déjà, face aux morsures du froid, il resserrait le grand collet en hermine de son manteau de jais autour de lui et prenait un long dédale de ruelles à l’est de la ville. À son passage, les mendiants s’abstenaient de parler en le voyant. Pourtant, de taille moyenne et à l’apparence frêle, il aurait très bien pu passer pour une personne normale si ce n’était pas de ses yeux. Globes totalement noirs où on pouvait se perdre dans ses profondeurs.
 
faisait contraste  (mieux à trouver)
étendue blanche
blanche qu'était la neige (supprime le que...et aussi le était, pour alléger ton style. Là, tu vas avoir deux options, soit terminer par l'étendue blanche  (tu l'as décrite, c'est la neige plus haut), soit tu peux dire sans le qu'était : l'étendue blanche de neige.
 
Tu peux supprimer "autour de lui", parce que l'image est déjà présente, et il ne va pas resserrer le collet autour de quelqu'un d'autre ;)
 
Si ce n'était ses yeux (suffira sans avoir besoin de l'alourdir d'un pas de négation. Au maximum, il faut éviter les négations en ne pas)
 
Deux globes totalement noirs, où on pouvait se perdre dans leurs profondeurs.
(Mais ici encore, on dit, on peut montrer)
Deux globes totalement noirs, aux profondeurs abyssales.
 
Plus inquiétant, peut-être (entre le dire et le montrer)
Deux globes totalement noirs, où on pouvait se perdre en profondeur.
 
 
Comme tu le vois, une fois le premier jet lancé sur le papier, on passe à la vraie écriture.
On retravaille les mots, pour diminuer au maximum leur nombre. Economie de moyens.
Et leur donner le maximum d'image. On ne dit pas, on montre.
Et quand on dit, on dit, on ajoute ce qui ne peut pas être dit par des images.
 
 
Il continua tout droit et lorsqu’il atteignit une vieille auberge en ruine, il tourna à droite dans un passage sinueux et crasseux. À la suite de quelques enjambés, il déboucha sur la grande allée qui menait au domaine du roi et de ses serviteurs. Xavier s’y engagea d’un bon pas. Sur sa route, il remarqua des citoyens, mendiants et même quelques espions amateurs qui courraient dans le sens inverse. Cela laissa une pointe de curiosité dans un recoin de sa tête, mais il ne tarda pas à trouver la source de cette agitation. Au bout du chemin dallé se trouvait un énorme personnage habillé entièrement de cuir et de peaux laineuses terrassait les gens trop curieux avec un énorme bâton de bois en chêne.
 
 
" Il continua tout droit et lorsqu’il atteignit une vieille auberge en ruine,"
 
Ici, le "une" sonne faux.
Pourquoi ?
D'abord, "un, une", c'est un indéfini. Donc ce peut être n'importe quelle auberge... Or, ton personnage sait où il va, pour lui ce n'est pas une auberge au hasard, c'est l'auberge qui lui indique qu'il doit tourner à droite.
Maintenant que le lecteur est assis sur l'épaule de ton personnage, il en sait autant que lui.
 
" Il continua tout droit et lorsqu’il atteignit la vieille auberge en ruine,"
 
Comme on a quelque peu oublié le froid du début, on va rajouter un peu de décor
 
" Il continua tout droit et lorsqu’il atteignit la vieille auberge en ruine, toute couverte de stalactites, il tourna"
 
 
"À la suite de quelques enjambés"
C'est quoi la suite de quelques enjambées ?  :)
 
Après quelques enjambées,  
 
 
il ne tarda pas à trouver  (à découvrir)
 
 
Au bout du chemin dallé (bien vu pour les dalles)
 
 
qui terrassait
 
bâton de bois en chêne. (de bois en chêne, le chêne c'est du bois, donc tu es en train de dire de bois en bois  :) ) bâton de chêne plombé.
 
Et le chêne plombé, c'est une arme redoutable.
 
 
 
 
Ses cheveux sel et poivre étaient attachés en une longue tresse qui lui arrivait au mi-dos. De plus, sa barbe mal rasée encadrait son furieux visage en carré. Il avait une figure légèrement disproportionnée, de petits yeux renfoncés dans leurs orbites pour d’épais sourcils et de grosses lèvres pour un mince nez. Néanmoins, le reste de son anatomie était impressionnante.
 
qui lui arrivait à la moitié du dos  (mi-dos, ce serait à mi-dos)
 
son furieux visage en carré  (pourquoi en ?)
 
anatomie, c'est aussi les organes internes, et même le chiboudi entre les jambes :o
Corpulence peut-être.
De sa personne
 
Un personnage moqueur aurait pu dire : le reste de sa carcasse
 
 
 
 
 Le visage fendu d’un large sourire, Xavier s’approcha de l’homme courroucé.
 
 ― Toujours en train de te battre, pas vrai Jivad?
 
 ― Ah! Te voilà enfin, expira-t-il fortement. Tu sais que je me gèle le cul pour toi, ça fait deux heures que les autres sont rentrés chez Vost.
 

enfin, expira fortement le personnage
expira fortement ce dernier (puisque tu parles de Jivad
 
 

 ― Je vois, mais que fais-tu ici?
 
 ― Notre bon souverain à tous m’a demandé de garder les curieux hors de la demeure de Vost, dit-il avec une pointe d’ironie à la mansion d’Harliek.

 
de Vost, pour un temps certains, dit-il
de Vost, pour quelques temps, dit-il
 
― Mais, pourquoi toi? répliqua-t-il tout étonné. Tu n’es qu’un simple trappeur et n’importe quel soldat aurait pu faire le travail.

 
répliqua-t-il  (qui est ce il ? répliqua Xavier)
 
 
― Justement, plus un seul soldat n’est disponible. Notre roi les a presque tous mis en surveillance du reste de son royaume. Il n’y a peut-être qu’une centaine de personnel militaire ici.
 
 ― Désolé, mais nous ni pouvons rien pour l’instant, répliqua-t-il en un haussement d’épaules.

 
"― Justement, plus un seul soldat n’est disponible. Notre roi les a presque tous mis en surveillance du reste de son royaume. Il n’y a peut-être qu’une centaine de personnel militaire ici."
 
Notre roi les a presque tous réquisitionnés pour la surveillance des routes et des frontières.
C'est tout juste si on compte une centaine de gardes ici.
 
Tu me parles de royaume, je te donne ce qu'est un royaume pour les soldats, je te donne des images. (oui, on en revient toujours aux images dans un récit.)
 
"personnels militaires", ça ne fait pas trappeur.  
C'est tout juste si on compte une centaine de gardes ici. C'est la version améliorée de une centaine de têtes de pipe, ou encore une centaine de couillons verglacés
 
 
Pour les routes et les frontières, il vaudrait peut-être mieux dire : des rues et des portes, parce qu'on imagine mal un roi qui se sépare de son armée, et comme tu as parlé de gardes au début de ton récit, ça la fout plutôt mal.
 
Une entrevue privée, avec plus de gardes et soldats dans les rues, c'est nettement plus réaliste.
Une garde rapprochée de cent soldats, ça reste correct pour un château
 
" ― Désolé, mais nous ni pouvons rien pour l’instant, répliqua-t-il en un haussement d’épaules."
 
répliqua, c'est une répétition du répliqua au-dessus.
 
― Désolé, mais nous ni pouvons rien pour l’instant, ni l'un, ni l'autre, répondit Xavier avec un haussement d’épaules.
 
 
Sur ce, froidement, il stoppa sa conversation avec le trappeur, le laissant bouche bé et  
désireux de poursuivre la discussion. Malgré cela, Jivad n’en fit rien, il se concentra plutôt sur sa piteuse tâche. Pour sa part, Xavier poursuivit son avance vers les Hauts-Domaines au nord-est de la cité, près du château royal. Finalement, il arriva à son but, une petite maison aux couleurs ternes et à l’atmosphère peu accueillante. S’étendant sur trois étages, cette demeure avait une fondation en pierres plates et les étage supérieurs étaient en calcaire et possédaient des pans-de-bois. Une vieille porte était située dans un renfoncement du mur frontal et on ne distinguait qu’une seule fenêtre par étage.

 
 
Bouche bée
 
 Sur ce, froidement, il stoppa sa conversation avec le trappeur. Malgré son désir de poursuivre la discussion, Jivad n'en fit rien ; il se concentra plutôt sur sa piteuse tâche et regarda partir Xavier.
 
Pour sa part, Xavier poursuivit son chemin.
 
Il arriva à son but (il atteignit son but) : (deux points)
 
avait une fondation en pierres plates et les étage supérieurs étaient en calcaire et possédaient des pans-de-bois. Une vieille porte était située dans un renfoncement du mur frontal et on ne distinguait qu’une seule fenêtre par étage.
 
 
"Avait une fondation en pierres plates"  (c'est une description un peu plate, sans saveur, qui ne dit pas "pourquoi" tu la donnes à lire)
 
Avait une solide fondation en pierres plates (renseigne le lecteur sur le caractère de Xavier, solide = riche, avec peut-être une pareille assise pour son propriétaire, un personnage solide dans une maison aux fondations solides)
 
 
"et les étage supérieurs étaient en calcaire et possédaient des pans-de-bois."
étages (avec un s)
 
étaient en calcaire et possédaient des pans-de-bois.
(Oui, mais là c'est toi qui me le dis, et ça veut dire quoi possédaient des pans de bois ?
un étage qui possède ?)
 
avait une solide fondation en pierres plates et les étages supérieurs, en calcaire épais, s'ornaient de pans de bois, comme une tortue de sa carapace. (et hop, un étaient de moins. Même si j'ai peut-être compris que les pans de bois représentaient des volets (?), je te donne une image trop forte pour que tu cherches la tienne.)
 
 
Une vieille porte était située dans un renfoncement du mur frontal et on ne distinguait qu’une seule fenêtre par étage.
 
Un mur frontal, c'est plutôt une façade, non ?
 
Une vieille porte (c'est plutôt indéfini, mais pourquoi pas ici, Xavier pourrait regarder sa maison comme s'il ne la connaissait pas)
 
Etait située (Mouais, tu l'as vu, les était, c'est du travail de premier jet, comme dans une mine avec les étais. Quand on améliore, on élimine la voix passive au maximum, et on cherche l'image.)
 
Une vieille porte s'abritait dans un renfoncement de la façade, et on ne distinguait qu'une seule fenêtre par étage.
 
Comme "distinguait qu'une seule fenêtre par étage" laisse un peu circonspect sur ce qu'il faut comprendre, on peut compléter ainsi : Une vieille porte s'abritait dans un renfoncement de la façade, et on ne distinguait qu'une seule fenêtre par étage, pour offrir moins de prises au vent.
 
Xavier sortit une clé de sa bourse et entra chez lui.
 
 
On évite de couper un chapitre sur une description sans action. Sauf le dernier.
Surtout si on veut que le lecteur poursuive la lecture.
 
On rajoute un peu de vent (glacial, même la porte s'abrite, c'est dire s'il doit faire froid), pour rappeler celui que tu as utilisé au début.
 
Et on répond à la question :
Pourquoi n'y a-t-il qu'une seule fenêtre par étage en façade ?
Parce que le vent est froid, et une seule fenêtre en façade, ça économise l'énergie, et les seaux de charbon.
 
Il y a là une réponse probable... mais on pourra, dans la suite du récit, lui trouver d'autres utilités. Une seule fenêtre en façade, ça permet d'être moins vulnérable aux voleurs ou à d'éventuels attaquants.
 
 
Bien sûr, ce n'est qu'un tout début, et à part une promenade dans la ville, on ne sait pas grand chose, sauf qu'une affaire importante se prépare, et que Xavier a des yeux très froids et très noirs.  :)
 
 
En tout cas, l'amélioration dont tu parles est perceptible.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°13841724
Amibe_R Na​rd
Posté le 21-01-2008 à 19:32:49  profilanswer
 

Salut 13Latte
 
 

Citation :


Je tente d'écrire ma première nouvelle.
Elle est a 75% sous brouillon.
Je la reprend partie par partie pour faire un minimum de fautes d'orthographes et de styles.
J'ai mis la première partie aujourd'hui a cette adresse: http://edelsteen.centerblog.net/
Je vais pas tarder a reprendre la suite au propre et a l'ajouter.
Je sais qu'il n'y a pas grand chose. Mais si je pouvais avoir des conseils ou autres (le style d'écriture, si c'est pas trop lourd ou trop creux) je vous en serais reconnaissant.
( histoire de savoir si je peut directement mettre tout mes brouillons a la corbeille ^^ )


 
C'est bien de commencer par une première nouvelle.
Tout le monde commence par là  :)
 
Pour tes brouillons, tu les conserves.
 
Même si c'est nul, même si ce n'est pas bien.
Parce qu'un vieux brouillon, ça permet deux choses :
- voir de combien on a progressé
- d'écrire une ou plusieurs autres histoires.
 
 

Citation :


EDIT: pour vous évitez d'aller sur le site, je copie colle le début de ma nouvelle ci dessous.


 
Exact, je vais très rarement sur d'autres sites.
Je suis là, en coup de vent, ce soir, juste avant le repas.  :)
 
 

Citation :


Voila trois soirs de suite qu’il vient me voir. Trois soirs où ses gestes se transforment en habitudes. Une fois mis au lit, je peux apercevoir sa silhouette qui se dessine à travers la vitre. Et d’un habile mouvement de ses longs doigts, il déverrouille le loquet de l’extérieur. Il tire dans sa direction le battant. Et avec la plus grande précaution,  


 
Et, (virgule)
 

Citation :


enjambe l’encadrement de la fenêtre de des perches démesurées. En équilibre sur ces jambes relativement plus longues que son corps et sur sa canne de belle facture, il se glisse, la tête en avant, tel un serpent, dans ma chambre. Tout en prenant soin de maintenir son haut de forme de sa main libre. En prenant grand soin de bien  


 
ses jambes (enfin, je l'espère pour lui  ;o )
répétition de En prenant
 
 

Citation :


refermer la fenêtre derrière lui, il pose un œil sur son costard de mauvais goût, couleur olive. Il réajuste son veston sur ses épaules et resserre légèrement le nœud de sa cravate. Puis d’un geste sec et nonchalant, il brusque son couvre chef avant  


 
brusque d'une tape (?)
 
brusque son couvre-chef pour en chasser la poussière avant de
brusque son couvre-chef pour le dépoussiérer avant de
brusque son couvre-chef, en chasse la neige avant de
 
car on ne comprend pas bien pourquoi il brusque son couvre-chef (avec tiret)
A voir si c'est vraiment important
 
Puis d’un geste sec et nonchalant, d'une tape, il brusque son couvre chef avant
 
 

Citation :

de le redéposer sur sa tête. Lorsqu’il jette un petit regard sur sa droite et s’aperçoit que sa place l’attend. Son sourire aux dents longues et fines semble  


 
l'attend, (virgule) son sourire
et il prend
 
(car ici le lorsqu'il introduit une phrase active et, de plus, tu as une répétition de lorsqu'il )
 
autre possibilité, si tu veux raccourcir la phrase.
Il jette alors un petit regard sur sa droite  (et là, le point devient nécessaire)

Citation :


 
s’étirer légèrement lorsqu’il prend place en face de moi sur ma vielle rocking-chair. Cette ancienne chaise grossièrement retapée sert habituellement de « porte linge sale ». Mais étrangement, depuis quelques jours, j’ai tendance à la vider avant de me coucher. Jambes croisées et bras tendus le long des accoudoirs, son regard se porte pour la première fois dans ma direction. Ses deux yeux complètement noirs ne reflètent aucune émotion. Bien que ce soir là, la lune quasiment pleine leur donne une bien étrange clarté.


 
soir-là  (tiret)
 

Citation :


Et comme les soirs précédents, une nuit, des plus paisibles, peut prendre place. Une nuit d’un noir d’obsidienne, ou les rayons de lune ne parviennent pas à effleurer les paupières de mes yeux.  


 
où les
 

Citation :

Une nuit d’un silence abyssal, ou le sifflement du vent ne brusquera pas la fragilité de mes tympans. Une nuit de doux songes, ou les plus merveilleuses des choses s’accomplissent dans mes rêves.


 
idem ici où le sifflement, où les plus merveilleuses
 

Citation :


 Une nuit d’un calme reposant, ou son sourire me fera oublier le plus infimes de mes soucis. Et dans quelques heures, mon réveil sonnera et je me lèverais avec une forme qui m’est bien étrangère mais tellement revigorante. Mais il ne sera plus là.


 
où son sourire
lèverai   (si on remplace je par nous, on entend nous nous lèverons)  
 

Citation :

Non, il faut que j’agisse. Je ne peux pas me permettre d’être autant passif. Je me sens vraiment mal à son propos. Il me donne tant. Il fait tant pour moi. Il faut que je sache ce qu’il attend de moi. Je ne peux pas rester là a attendre, a prendre et a ne rien donner en retour.


 
trois à (plutôt que a)
 

Citation :

En me redressant pour me mettre en tailleur sur mon lit, je pris une grande respiration pour commencer la discussion. Comme si il connaissait mes pensées, comme s'il prévoyait mes faits, de sa chaise, il se pencha dans ma direction.
[quote]
 
si il = s'il
 
je pris, cette fois-ci, une grande  (puisqu'il s'agit d'une habitude, habitude de trois jours évoquée au début, donc c'est bien cette fois-ci qu'il y a un changement dans les habitudes)
 
[quote]
- Qu’attendez vous de moi ? le questionnais-je dans un souffle d’une discrétion sans pareille.


 
le questionnâmes-nous, donc le questionnai-je  
 

Citation :


Sa tête vacilla légèrement sur un coté. Elle se remit en place brusquement dans un craquement d’os en même temps qu’il parla.
- Que veut tu dire ?
- Que… qu’est ce que je peux faire pour vous ? dis-je en essayant maladroitement de développer ma pensée.


 
que veux-tu
Qu'est-ce  
 

Citation :


Son sourire sembla se fendre encore plus qu’il ne l’était déjà, dans la mesure du possible.
- Tu m’offres le gîte pour la nuit, et de surcroît tu devrais me rendre un service ? Soit un peu logique, voyons. Je pense même que ça devrait être à moi de t’accorder une faveur. Que désires tu ?


 
ce devrait
 
dans la mesure du possible pourrait disparaître.
Relis la phrase sans, y a-t-il besoin de l'affaiblir avec dans la mesure du possible ?
 
Désires-tu (inversion sujet verbe => un tiret pour que le verbe ne perde pas son sujet)
 

Citation :

Mes pupilles se dilatèrent alors que ces propos venaient jusqu'à mes oreilles. Je sentis mon intérieur qui bouillonnait devant les possibilités qui s’offraient à moi.  


 
deux qui en suivant, ce qui donne une phrase rallonges de table.
 
Je sentis mon intérieur qui bouillonnait devant l'étendue des possibilités qui s’offraient à moi. (même en éloignant un peu le qui, on reste aux rallonges)
 
Je sentis mon intérieur bouillonner devant les possibilités qui s’offraient à moi.
 
Sauf si tu penses, bien sûr, que les deux qui forment les bulles du bouillonnement.
 
 

Citation :


J’avais bien conscience de ce que quelqu’un comme lui pouvait faire. Peu de choses lui étaient refusées. Et il se trouvait que j’allais pouvoir accéder a une infime partie de son pouvoir.


 
à
 

Citation :

Il ne me restait plus qu’à trouver le ticket gagnant. Dans mon cerveau les images se succédaient maintenant à une vitesse incroyable, à tel point que j’avais l’impression de ressentir le mal de mer. Mais dans chacune d’elle, il était question de vivre pleinement pour la première fois.


 
chacune d'elles (les images)
 

Citation :

Il était question d’ajouter à ma vie, la petite étincelle qui lui manquait. Et avec une expression compatissante sur le visage, il m’adressa la parole une dernière fois pour cette nuit.
- Prends tout le temps qu’il te faudra pour y réfléchir. Rien ne presse. Maintenant dors petite émeraude, dors.  


 
Si émeraude est une fille, il faudrait jouer d'un subterfuge féminin dès le début.
 
Une fois mis"e" au lit
 
Pour l'instant, c'est plutôt un garçon.
 
 
Est-ce un fantôme, quelqu'un de plus inquiétant.  
En tout cas, avec les fenêtres, il sait y faire.  :)
 
Et sa proposition me semble trop diabolique pour être honnête, mais c'est bien tout ce qui fait le charme de ton histoire.
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°13843670
13latte_En​fer
Destroy target World
Posté le 21-01-2008 à 23:13:05  profilanswer
 

Salut l'Amibe_R Nard !
 
Déja merci beaucoup pour ton aide et tes conseil, je vais en prendre note !
 

Citation :


Pour tes brouillons, tu les conserves.
 
Même si c'est nul, même si ce n'est pas bien.
Parce qu'un vieux brouillon, ça permet deux choses :
- voir de combien on a progressé
- d'écrire une ou plusieurs autres histoires.
 


 
Maintenant c'est fait. Et en prime, ils ont eut droit a un petit classage :)
 

Citation :


ses jambes (enfin, je l'espère pour lui  ;o )


 
En fait j'ai utlisé le mot perche, car j'ai eu peur que jambe et enjamber dans la même phrase la rende trop lourde.

Citation :


brusque d'une tape (?)
 
brusque son couvre-chef pour en chasser la poussière avant de
brusque son couvre-chef pour le dépoussiérer avant de
brusque son couvre-chef, en chasse la neige avant de
 
car on ne comprend pas bien pourquoi il brusque son couvre-chef (avec tiret)
A voir si c'est vraiment important
 
Puis d’un geste sec et nonchalant, d'une tape, il brusque son couvre chef avant  


 
Je voulais tenter de décrire un geste que j'ai déja aperçus. Le fait de secouer le chapeau pour en enlever toute la poussière. Mais je n'ai pas précisé la poussière pasque dans ce cas, il n'y en as pas.
 
Il s'agirait dans ce cas, plus d'un méchanisme. Montrer que notre mystérieux personnage est légerement tatillon et porté sur les apparences. Et de ce fait, qu'il prend incroyablement soin de son costume.
 

Citation :


Si émeraude est une fille, il faudrait jouer d'un subterfuge féminin dès le début.
 
Une fois mis"e" au lit
 
Pour l'instant, c'est plutôt un garçon.  


 
Même si ce n'es pas précisé, il s'agit effectivement d'un garçon :)
émeraude n'es qu'une appellation que lui donne son étrange visiteur.
 

Citation :


Est-ce un fantôme, quelqu'un de plus inquiétant.  
En tout cas, avec les fenêtres, il sait y faire.  :)


 
Beaucoup plus inquietant :p
Oui, il s'y connais en fenêtre, sans être fabriquant de fenêtre pour autant :)
Je voulais bien mettre l'accent, sur le fait qu'il peut réaliser des choses impossibles.
 

Citation :


Et sa proposition me semble trop diabolique pour être honnête, mais c'est bien tout ce qui fait le charme de ton histoire.


 
Mais notre héros semble lui faire confiance. Peut être en sais-il plus que nous? ou est-il simplement naif? ou alors l'honneté est un caractère qui ne dépend pas d'un sourire carnassier?
J'essayerais de poster la suite dans les jours qui viennent.
 
En tout cas, encore merci pour ton aide.
 
Amicalement,
 la 13latte

n°13843977
HopeAngel
Posté le 21-01-2008 à 23:46:07  profilanswer
 

Hey L'Amibe_R Nard

 

c'était simpa de faire une critique sur mon extrait( même si mon histoire à légèrement changé à partir du toisième paragraphe )

 

je prend note de tes fantastiques conseils :love:  :love:  

 

ps: as-tu déja écrit un livre? si oui lequel? :??:

 


Message édité par HopeAngel le 22-01-2008 à 23:41:33
mood
Publicité
Posté le 21-01-2008 à 23:46:07  profilanswer
 

n°13844290
wyvern14
Posté le 22-01-2008 à 00:23:41  profilanswer
 

Bonjour tous!
 
Je me suis fait référer ce site pour obtenir une critique objective sur un vieil extrait que je n'ai pas retouché depuis belle lurette. J'étudis présentement plusieurs techniques d'écrivains pour garder un fil continu dans une histoire et éviter les incohérences à long terme, car je doute que mes ébats sur Word se terminent seulement après 200 pages. Néanmoins, j'adore les opinions éduqués et il semble y en avoir beaucoup ici!
 
Ceci n'est ni le début, ni le milieu, mais tout de même une partie de l'introduction:
 
 
La mélodie enchantée qu’est l’effervescence tranquille de la cité d’Ankalimion baignait l’aurore naissante d’une féérie difficile à égaler, surtout lorsque jointe à la vue du ciel couleur acier, à peine auréolé du rose d’une aube naissante. Eidarlin, le visage peint d’un sourire serein et mystérieux, laissait ses yeux se gorger de ce miracle qu’est le lever des soleils en songeant à la vie reposant sous son sein. Bientôt, l’apogée de son existence serait atteinte et l’enfant tant attendu verrait le jour, tout comme Mystaria s’éveillant aux rayons de vie embrassant le ciel. Les premiers faisceaux orangés surplombèrent bientôt cette portion du royaume, puis le balcon délicat où l’elfe se tenait, rougissant son visage pâle et ses cheveux argentés. Comme pour commenter le spectacle, une secousse dans son ventre plein la surprit et agrémenta la lueur de ses yeux d’un éclat amusé.
 
- Les augures ont annoncé ce soir… Une nuit d’éclipse, murmura-t-elle, songeuse.
 
Ne désirant pas s’abimer dans un moment sentimental plus long que nécessaire, se sachant aisément émue par la vision du monde et de ses merveilles pendant les derniers mois et assurément les heures à venir, elle se dirigea à l’intérieur, non sans jeter un coup d’œil aux tours avoisinantes, s’éveillant en affichant des lucarnes teintées de lueurs magiques.
 
Sentant ses jambes lasses, Eidarlin prit place dans un fauteuil duveteux et reposa ses pieds enflés sur un coussin. Il était rare et très difficile pour un elfe d’enfanter, leur corps frêle se prêtant mal à cette besogne douloureuse. Il n’était pas rare qu’une mère meure en couche ou que l’enfant ne survive pas les premiers mois de sa vie, mais au moins les elfes d’argents bénéficiaient-ils d’aide magique pour contrer ces tristes occurrences. Néanmoins, la future mère ne pouvait retenir un soupçon d’appréhension pour la soirée à venir et les douleurs l’accompagnant.  
 
Comme pour tout mage de renom, sa lignée et celle de son auguste mari, le magikar Dymion, avaient été soumises au conseil de Kyl’tyaar avant que l’enfant ne soit engendré. On s’assurait ainsi qu’aucun antécédent ne viendrait nuire au potentiel magique de l’enfant à naître et que celui-ci possèderait un talent appréciable pour son peuple. Autrefois, les mariages avaient été strictement planifiés et régulés par le conseil, mais le sentimentalisme du peuple elfique l’avait emporté sur la sélection artificielle de leurs descendants.  
 
Dans le cas d’Eidarlin, les devins et oracles avaient prédis un enfant aux grands pouvoirs, surpassant probablement la sensibilité aux forces de l’arcane de la mère et le potentiel élémentaire du père. La prédiction de la date de naissance le jour de l’éclipse totale encourageait également l’émergence d’un lien privilégié avec l’éther, la force magique présente dans toute chose et en tout lieu. En somme, malgré ses craintes, Eidarlin sentait que la vie palpitante au plus profond de son corps était spéciale et supplanterait ses semblables en tout point.
 
Ayant cessé de pratiquer ses pouvoirs afin de conserver ses forces pour la croissance de son enfant, elle ne pouvait cependant réprimer l’harmonie privilégiée qu’elle partageait avec l’esprit de son fils, ayant été toute sa vie sensible à l’énergie ambiante et aux états d’âmes de ses semblables. L’exquis développement de l’acuité de son enfant au fil des mois l’émerveillait et elle caressait de grands espoirs pour l’héritier de son mari.
 
Le regard rêveur, elle avisa les fioles ouvragées reposant sur la table de cristal près d’elle, prescrites par les mages guérisseurs afin de préparer son corps pour la naissance. Se versant une coupe du liquide couleur saphir, elle caressa son ventre rebondi d’une main douce et aimante, puis avala la décoction en quelques traits. Ses paupières se fermèrent peu après, son corps cherchant à regagner le sommeil perdu pour admirer le lever du jour.
 
- Bientôt, mon fils… bientôt.
 
_________________________________
 
 
 Au dehors, la portion du royaume elfique connue sous le nom d’Ankalimion s’éveilla au même rythme que les astres solaires s’élevaient dans le ciel. Parmi la luxuriante vallée isolée au milieu des glaces nordiques s’illuminèrent les balustrades et lucarnes des nombreuses tourelles élégantes. Le bruit feutré des gens, de plus en plus nombreux, circulant entre les bâtiments, remplit l’air gorgé de chants d’oiseaux et de notes cristallines.  
 
Grâce à la magie du peuple elfique et la bénédiction de Kylmia, déesse des courants magiques et de l’éther, leurs ancêtres avaient su se tailler un sanctuaire isolé du reste de l’univers, exempt de guerres et d’invités inopportuns. Parmi les glaciers inhospitaliers du grand nord de Mystania, ils avaient fondés une pure merveille défiant la nature elle-même. Dans le calme et la solitude contemplative, ils pouvaient ainsi vaguer à leurs études et recherches sans avoir à craindre qui que ce soit.
 
Leur art avait créé une cité au lustre sans pareil, inégalé par aucun peuple foulant le monde. Grâce à leurs pouvoirs, les elfes argentés avaient érigés, à même le sol, ses minerais et ses gemmes, des tours, des palais, des fontaines et des rues pavés de pierres précieuses. Partout où le regard se portait, l’on distinguait des arches serties d’améthystes formant des mosaïques complexes, des arabesques si fines qu’on pouvait croire qu’elles tomberaient à tout moment, des tours légères comme un nuage, reliées par des ponts formées de filigranes d’argent ou encore des statues au détail exquis, ciselées à même un extrait de quartz émergeant d’une plazza nacrée.  
 
Au contraire des royaumes humains, où les grandes villes étaient fortifiées par des murailles, des ponts-levis et autres artifices tangibles et bruts, Ankalimion n’était dotée d’aucunes limites visibles, ni construction défensive, sinon les murailles de glace immémoriales à des centaines d’ailes du cœur de la cité.  
 
À des dizaines d’endroits parmi la vallée, entre les demeures et les bâtiments d’étude, on pouvait retrouver des arches ouvragées et ornementées de cristaux baignés d’une vive lueur pourpre, servant à accéder aux districts éloignés. N’importe quel elfe pouvait donc circuler dans un de ces portails pour accéder à une tourelle de l’archipel du sud, ou encore visiter un confrère de la cité des nuages, et ce, en quelques instants à peine et sans avoir à utiliser quelque faculté magique que ce soit.
 
Ce que d’autres pourraient prendre pour des royaumes distincts n’était en fait qu’une seule contrée en lieux différents, que la distance ne séparait pas. L’on pouvait ainsi marcher des Jardins de l’Illusion, situés au nord de la ville, aux Allées du Temple, véritablement à des milliers d’ailes de là, en n’expérimentant qu’un léger tourbillon d’étincelles bleutées.
 
 Ainsi reliés en tout temps, l’entièreté du peuple des elfes argentés pouvait tourner toute son attention vers l’expansion de ses pouvoirs, l’étude de la magie, la vénération de leur divinité maîtresse et l’enseignement aux futures générations.
 
_________________________________
 
 
 La torpeur d’Eidarlin fut brisée par le doux carillon de sa demeure, résonnant à travers toutes les pièces en un murmure musical. Ouvrant doucement les yeux, elle nota les ombres longues sur le sol et la brise plus froide provenant de la fenêtre ouverte, remuant les drapés diaphanes avec légèreté. Un sourire timide éclaira son visage à la pensée que son époux étant revenu dans leur domaine en compagnie des assistants guérisseurs, une attention apaisante de sa part.
 
 Sachant le parcours des escaliers circulaires long avant d’atteindre le haut de la tourelle où elle séjournait, elle prit le temps d’ajuster les pans de ses vêtements amples et ses longues mèches argentées, souhaitant faire honneur au prestige de son consort. Sa position de magikar exigeait une tenue et des manières parfaites en tout temps, de manière à donner un exemple de dévotion et de prestige indéniable aux mages de castes moins fortunées, y compris sa dame.
 
 Nul doute que Dymion tardait, affectant les tâches rituelles d’accueil et de respect propres à son rang. Il devait ainsi fournir de l’eau bénie en sa demeure à ses visiteurs, qu’ils porteraient à leur front et cœur en signe de respect pour sa magie, puis prononcer les paroles d’usage leur accordant sa bénédiction d’entrer en sa maison et d’y accomplir leurs tâches. Enfin, il devait lire et signer la proclamation quant à la naissance à venir, reconnaissant la paternité de l’enfant et son acceptation de l’assistance accordée par le conseil pour Eidarlin en cet instant crucial et risqué.
 
 Soucieuse des cérémonies, cette dernière alluma les chandelles cristallines de la pièce par sa seule concentration, puis prit une pose altière sur le fauteuil capitonné, attendant avec patience. Entendant les pas de ses visiteurs tout près, elle se composa un visage neutre, respirant à fond pour cacher sa peur et ses anxiétés, n’ayant jamais eu d’enfants auparavant et craignant la procédure, puis tourna son regard vers la porte.
 
 Le pan de bois orné de runes elfiques s’entrouvrit, laissant passage aux hôtes de la demeure, puis à son seigneur. Dymion, grand pour un elfe argenté, portait ses cheveux tressés derrière son dos et des vêtements richement ornés de fils d’or. Ses multiples robes soyeuses, arborant le symbole de son office, une étoile violette sur un cercle cuivré, contrastait vivement avec le lustre pâle de sa peau et l’étincelle enthousiaste de ses yeux. Ce perpétuel amusement, accompagné d’un caractère curieux et souriant, avait toujours été son charme et Eidarlin se remémora avec plaisir sa cour passionnée, des décennies de cela.  
 
 Avant lui, quatre dames aux habits blancs comme neige et au faciès sérieux s’inclinèrent avec respect pour la dame, chacune d’elle tenant un coffre d’ébène dans ses longues manches satinées. La première, portant sa chevelure relevée sur la nuque et un bandeau de platine, s’exprima.
 
- Dame Eidarlin Aumi’lar, épouse du magikar Dymion Aumi’lar et future mère, nous sommes les sages guérisseurs envoyées par le conseil de Kyl’tyaar. Tel qu’il devait en être, nous avons sommées votre consort de respecter les procédures et celui-ci a signé la proclamation officielle quant à notre intervention. Acceptez-vous cette décision?
 
- Moi, Dame Eidarlin Aumi’lar, accepte les vénérées sages guérisseurs en ma demeure et louent leur savoir et expertise. Je me soustrais donc à vos soins, sans réserves et en toute confiance, souffla-t-elle d’une voix plus sûre que ce que son cœur lui dictait.
 
- Soit. Retirons-nous donc vers votre chambre personnelle, où nous débuterons la naissance lorsque le temps sera venu.  
 
La guérisseuse hocha la tête révérencieusement, puis, suivie de ses assistantes, sortit de la pièce en silence. Eidarlin jeta un coup d’œil anxieux à son consort, puisant de la force dans son enthousiasme refoulé, puis les suivit en conservant une main sur son ventre chaud, trépignant intérieurement. Dymion lui sourit tendrement, sachant qu’il ne pouvait entrer dans la chambre lors des soins, mais étant de tout cœur avec sa dame.
 
L’elfe se dirigea vers son sanctuaire de repos, entourées des sages femmes, notant leur silence et leur application alors qu’elles retiraient des liasses d’herbes, des fioles et divers instruments de leurs coffres d’office. Leur maîtresse lui apporta une soucoupe de nectar sucré, destiné à accélérer l’arrivée de l’enfant, puis la guida par la main pour qu’elle marche sur les tapis en soufflant régulièrement selon un rythme relaxant. Il suffisait d’attendre que la décoction fasse son effet.

n°13844414
BoraBora
Dilettante
Posté le 22-01-2008 à 00:38:55  profilanswer
 

Amibe_R Nard est un saint. :o

n°13844875
HopeAngel
Posté le 22-01-2008 à 01:48:47  profilanswer
 

j'en suis conscient   :love: :love: :love:
 
 
soyons respectueux    lol  :jap: :jap: :jap:  
 
 


Message édité par HopeAngel le 22-01-2008 à 01:51:07
n°13845369
HopeAngel
Posté le 22-01-2008 à 03:04:22  profilanswer
 

stalkiro a écrit :

Debut de création :)  
 
Que penssez vous de sa:  
 
 
Le destin d’Atsuki  
 
 
Prologue :  
 
L’air était doux, léger, le vent sifflait sur les grandes étendues d’herbe… Le petit village nommé Greentown était situé au cœur de la prairie, près des montagnes et à la limite de la forêt. Ce village possédait un don, qu’aucun autre village ou même aucune ville  n’avait la chance d’avoir…Greentown cohabitait merveilleusement bien avec les animaux…Mais ce don n’était  pas venu du ciel, chaque villageois avait pour passion la nature, et cela depuis des générations…  
 
Chapitre 1 : Réveil !  
 
Le soleil était déjà levé depuis plus de trois heures, et le jeune Atsuki dormait encore dans son doux lit bien moelleux… Atsuki avait 15 ans mais tout le monde le trouvait trop mûr pour son âge. Il avait les cheveux brun foncé et des yeux bleu acier. Il avait une grande passion pour toutes les armes blanches et rêvait d’être le plus grand manieur de sabre au monde. Soudain, une voix de femme résonna dans toute la maison :  
-Atsuki, lève toi maintenant !  
-Hmmm, répondit-il à moitié réveillé.  
 Il commença à sortir un bras, une jambe, puis la tête et finit par se lever. Il s’habilla tranquillement, sans se presser et il descendit.  
-Salut m’man, dit-il à sa mère.  
-Ah, répondit-elle l’air énervé, te voilà enfin. Quand vas-tu songer à te levé à l’heure ?  
-Excuse-moi, j’essayerai de faire un effort la prochaine fois…  
-Tu me répète cette phrase tous les jours Atsuki, il faut grandir dans la vie. Enfin bref, Kuima t’attend dehors.  
-Cool, s’exclama-t-il. Il embrassa sa mère. Je ne rentrerai pas trop tard.  
-Il y a intérêt, ton père rentre ce soir.  
-Papa ? s’étonna-t-il, je n’y manquerai pas !  
Et il sortit dans la rue. Son ami Kuima l’attendait, le regard fixés vers le ciel. Il était blond, et avait les même yeux qu’Atsuki, mais pas le même regard. C’était son meilleur ami, bien qu’il fut l’un des seuls d’Atsuki . Kuima faisait souvent l’idiot, le ridicule, il faisait rire les filles et amusait tout le monde. Il tenait beaucoup à Atsuki…  
Kuima redressa la tête et salua Atsuki :  
-Salut Atsuki, ça va ?  
-Un peu fatigué mais oui, je vais bien.  
-Tu viens faire un petit tour en ville, dit-il avec un grand sourire .  
-Bien sûr Kuima.  
Ils partirent vers le centre de la ville, parcourant les petites ruelles, les grandes rues. Tout le monde était souriant, les gens avaient l’air heureux par ce beau jour ensoleillé .  
-Au fait, annonça Kuima, on raconte que la tribu de Séhto a encore fait des siennes.  
-Ah ? répondit Atsuki, qu’ont-il fait ?  
-Ils ont incendié, pillé et rasé le village du petit peuple de Suina. J’aimerais leur botté les fesses à ces Séhtoiens, ils se croient tout permis, mais que fait le gouvernement ??? Enfin… heureusement qu’ils n’attaquent qu’au Nord… Je ne pense pas que l’on puisse faire quelque chose contre ces brutes enragée .


   
 
Tu as une bonne idée cependant:
 
- Tu n'embellis pas asser l'environnement (on veux avoir une image de la scène, à quoi ressemble sa maison, sa mère, etc)
 
- [cette remarque dépand tu temps que ce passe ton histoire] Si ca ce passe au moyen âge, les remarques comme ''cool'' ne vont pas dans ton texte.
 
- Il y a une tribu et un gouvernement, ca ne concorde pas tellement
 
PS: Classe tes idées avant de débuté

n°13845490
HopeAngel
Posté le 22-01-2008 à 03:41:19  profilanswer
 

Voici la version amiliorée du 1 chapitre, elle est à environ 60-70% d'ètre terminée. J'ATTEND TOUTES LES CRITIQUES POSSIBLES.
 
Chapitre 1
 
Le pacte oublié
 
 Il faisait très froid entre les murs de La-Cité-Qui-Luit. De gros flocons de neige tombaient du ciel sombre et brumeux et venaient s’étendre sur le sol pour former un grand tapis immaculé. De grands braseros étaient installés à intervalle régulier sur les côtés des rues pavées. Les soldats de gardes étaient enveloppés dans de grandes couvertures de fourrures et étaient à l’affût de la moindre bagarre civile.
 
 Chaque jour, de petits groupes de migrants entraient dans la ville et s'inclinaient, assommés par l'ombre gigantesque de la cathédrale. Entièrement faite de métal, elle surplombait la ville avec ses pics et son énorme clocher. Seuls ses grands vitraux de couleur laissaient filtrer la lumière du soleil, le reste de sa structure reflétait les jets lumineux sur toute matière. C’était pour cette raison que cet endroit se nommait La-Cité-Qui-Luit.
 
 Seul le doux chant du vent faisait contraste au chuintement des pas de Xavier dans l’étendue blanche. Il venait à peine de quitter le nid chaud d’une auberge et déjà, face aux morsures du froid, il resserrait le grand collet en hermine de son manteau de jais avant de prendre un long dédale de ruelles à l’ouest de la ville. Silencieusement, tel un serpent, il foula le sol couvert de détritus givrés où étaient nichés n’immondes mendiants et infirmes tentant d’échapper au souffle glacial de l’hiver. À son passage, on le fixait avec de piteux regards qui se détournaient par la suite, horrifiés.  
 
 Horrifiés d’avoir vu le néant dans ses yeux. Globes d’ébène qui, avec sa peau légèrement cuivrée, avait un semblant de ressemblance avec deux trous dans du sable. Sa chevelure de même sombre coloration lui arrivait au cou et encadrait sa figure ovale au menton prononcé.
 
 Sans porter attention, il poursuivit son avancé. Un peu plus loin, le chemin de dalles laissait place à une étendue de terre qui traversait entre des bâtiments désaffectés. Le visage peint d’une fatigue apparente, Xavier franchit le porche d’une des constructions en briques. Il descendit les escaliers et traversa un orifice mural. Alors, un long passage sinueux qui s’enfonçait profondément se forma devant lui. Finalement, une lourde porte en pierre se présenta à lui. De plus, la gravure d’un soleil de ténèbres marquait la façade de la porte. Il signala sa présence en frappant sur la pierre et s’écria, hésitant :
 
 ― L’astre obscur touche,
      L’astre obscur donne naissance,
      L’astre obscur meurtri sans regret    
       
  Ses paroles résonnaient encore entre les parois sans que rien ne se produise.  Malgré cela, l’homme aux yeux d’ébène restait planté là. Puis, soudainement, la porte glissa vers l’intérieur du mur révélant un sanctuaire souterrain. Entièrement peinte en pourpre et de forme hexagonale, la pièce devant Xavier se trouvait peuplée de personnages vêtus de blanc. Sans se hâter, il s’engagea au fond de la pièce, vers l’un des trois portails. Ensuite, il déboucha à l’intérieur d’une salle illuminée de chandelles. Au milieu, sur un tapis à l’effigie du soleil noir, se tenait un homme encapuchonné de rouge. Il porta les mains au vêtement qui obstruait son visage et le releva. Des yeux d’un noir pur fixèrent Xavier avec intensité.
 ― Entre dans l’antre de notre guide, mon frère, laissa-t-il échapper alors qu’un sourire espiègle se dessinait sous son nez. (Il s’avança vers le portail) Es-tu prêt à lui rendre visite?
 
 Xavier acquiesça du chef et se déplaça au milieu du tapis, le cœur accélérant. Il se dévêtit le haut du corps, révélant une musculature frêle et sans saveur, puis interrogea du regard l’homme en rouge.
 
  ― Tout se dont tu auras besoin se trouve su la table à ta gauche, répondit-il à sa question muette. (Pendant qu’il se glissait derrière la porte) Je t’attendrai dehors.  
 
 Alors que l’écho de la porte se répercutait autour de Xavier, il sa dirigea vers un pan ombragé à sa gauche. On ne pouvait rien distinguer, mais ses mains agiles procurèrent une surface dure et lisse. Il revint ensuite sur le tapis avec dans les mains une fiole de ver et un couteau de bronze. Après un moment de silence, il entama un chant mélancolique aux accents forts et aux liaisons sans fin. En même temps, il leva la fiole et déversa le liquide verdâtre qu’elle contenait sur lui. Le liquide devint par la suite substance graisseuse. Ses paroles devinrent inaudibles quand, par des fluides gestes, il commença à dessiner sur son torse le symbole gravé sur la porte en pierre. Lorsque la tâche fut terminée, il cria une ultime note avant de s’enfoncer l’arme de bronze dans son cœur.
 
 Inerte, son cadavre tomba sur le sol rocailleux, mais pas une goute de sang ne s’écoula de la plaie.
___________________________________________________________________________  
 
 
 


Message édité par HopeAngel le 23-01-2008 à 01:41:04
n°13846956
rampa99
Posté le 22-01-2008 à 11:26:54  profilanswer
 

wyvern14 a écrit :

Bonjour tous!
 
 l’effervescence tranquille de la cité


 
Lu très très vite en diagonale, je n'aime pas lire sur écran mais ça ça m'a sauté aux yeux: l'effervescence c'est "une vive agitation", i.e. tout le monde court dans tous les sens (un peu comme la bourse en ce moment) alors ca peut difficilement être tranquille....
 
En parcourant le texte, il y a beaucoup d'adjectifs, trop peut-être...

n°13858146
13latte_En​fer
Destroy target World
Posté le 23-01-2008 à 13:29:28  profilanswer
 

_


Message édité par 13latte_Enfer le 31-03-2010 à 20:27:09
n°13882493
youna and ​jinnas1
Posté le 25-01-2008 à 23:23:33  profilanswer
 

Ouai je vois que sa à avancer le topique depuis que je suis plus la ^^

n°13887019
sico15
Posté le 26-01-2008 à 17:59:35  profilanswer
 

Commentaire à l'attention de HopeAngel
 
« Bon, voilà. G 14 ans et g une passion pour les roman fantastiques. Au bout   d'un moment g décidé de commencer à moi-même écrire un livre. G fait un premier jet ainsi que m'a synopsi. Je décris fort bien les perso, décors, ambiances et humeurs. Seulement, g beaucoup de difficulté avec les dialogues. Lorsque je dois faire parler une personne, je perd le fil de mes  idées. »
 
En effet, pour 14 ans, c'est pas mal, mais bon, s'il te plait, et cette remarque ne concerne pas que toi: avant de vouloir écrire un roman, commence par écrire des nouvelles ! Un roman c'est un travail colossal, d'abord parce qu'il faut scénariquement tenir la longueur de 150 pages (strict minimum et pas en taille 14 !), ensuite parce qu'il faut avoir un style accrocheur et intéressant tout le long de ce bouquin ! Beaucoup de gens, et je ne sais pas pourquoi, surtout ceux qui aiment le genre de la fantasy, se croient capable d'écrire un roman alors qu'ils ne sont même pas foutus d'écrire un petit texte de trois à quatre pages qui donne envie de lire ! Un seul chapitre dans un livre, à part si vous lisez uniquement des R.L Stine, ça va bien chercher dans la dizaine de pages sur word, après évidemment, il n'y a pas de norme, mais avant d'imaginer une saga fantastique de cinq mille pages, regardez au moins la taille de vos chapitres, chez les hurluberlus qui croient avoir inventé l'eau chaude, c'est très révélateur.  
Je m'excuse auprès de ceux qui se sentirait insultés par mes propos, je précise juste qu'ils ne sont pas adressés au gens de ce forum.  
Bon maintenant je reviens à ton texte HopeAngel.
 
« bagarre civile. » : le ton de ton texte est relativement soutenu, bagarre est vraiement inaproprié et sonne faux à l'oreille, je te conseille le mot « rixe », qui a à peu près le même sens.
 
« l’étendue blanc qu’était la neige » : attention aux accords, c'est l'étendue blancHE, en suite, le « qu'était la neige » est inutile, on comprend bien qu'il s'agit de la neige même sans.
 
« À son passage, les mendiants s’abstenaient de parler en le voyant » : redondance, si c'est à son passage, on se doute bien que les mendiants le voient, donc supprime « en le voyant ».
 
« il aurait très bien pu passer pour une personne normale si ce n’était pas de ses yeux » c'est très mal dit, « si ce n'étaient ses yeux » serait déjà plus français.
 
« Globes totalement noirs où on pouvait se perdre dans ses profondeurs. » mal dit : soit tu coupes après « où on pouvait se perdre », mais ce n'est pas très esthétique, soit tu reformule mieux avec les profondeurs.
 
« Cela laissa une pointe de curiosité dans un recoin de sa tête, » le mot « recoin » n'est pas cohérent avec le reste de ta phrase.
 
« peaux laineuses QUI terrassait les gens trop curieux avec un énorme bâton de bois en chêne.    
 
« De plus, sa barbe mal rasée encadrait son furieux visage en carré. » : vire moi le « de plus » bon sang ! Tu ne fais pas une disserte ! La decription pourrait être intéressante, mais elle est lourde, non intégrée dans le texte.  
Un conseil pour tes descriptions : si ce n'est pas un personnage principal, abstiens toi de le décrire, ou alors vraiment très sommairement. Tu peux dire par exemple « un homme aux traits patibulaires », ça pourrait résumer ta propre description. Ensuite, si vraiment tu tiens à décrire tes peronnages, mais je te le déconseille à part si c'est vraiment important, trouve les détails qui peuvent vraiment BIEN décrire, les mots qui feront que tes lecteurs peuvent vraiment se l'imaginer physiquement. Si le pers est une brute, contente toi de dire qu'il a une carrure de barbare. Les descriptions inutiles n'intéressent pas en général, et surtout pas celles qui concernent les yeux ou les cheveux.
 
« Il avait une figure légèrement disproportionnée, de petits yeux renfoncés dans leurs orbites pour d’épais sourcils et de grosses lèvres pour un mince nez. Néanmoins, le reste de son anatomie était impressionnante. » : on dit un « nez mince » et non l'inverse. Vire le « néanmoins », il est totalement superflus et fait disserte au même titre que le « de plus » au début.  
Cette description est inutile est lourde, elle coupe l'histoire et le rythme de la lecture.
 
« Notre bon souverain à tous » : c'est presque le comble de la redondance là ! « notre » désigne déjà  la possession collectivedonc vire le « à tous » qui est pour courroner le tout aussi inaproprié.
 
Bon, j'ai fini la disection, maintenant un petit commentaire général. Malgré tout ce que j'ai remqrué de négatif dans ton texte, c'est prometteur pour 14 ans, et on sent beaucoup de recherche dans les termes que tu employes. Je redis un peu toujouirs les même choses au fil de mes commentaires, malgré tout j'ai deux trois conseils pour toi : si tu aimes vraiment écrire, entraîne toi plutôt avec d'autre genre que la fantasy, deux raisons à cela :
-le genre de la fantasy incluse la découverte d'un monde autre que celui que nous connaissons, et est plus propice au roman qu'à la nouvelle car il nécessite la plupart du temps le développement d'un monde autre que le notre. C'est très difficicle d'écrire dans ce genre car il faut faire comprendre au lecteur des choses qu'il ne connaît pas dans un vocabulaire qu'il ne connaît pas, comme les Nazguls dans Tolkien. Hors, quand on lit des textes de fantasy de la part de ceux qui veulent publier une trilogie avant d'avoir fini une page correcte, on ne comprend souvent rien.
 
-dans ce style on a presque toujours tendance à vouloir écrire dans un style soutenu, ce que peut de monde sait faire. Employes un vocabulaire que tu maîtrise et ne met pas de mots pour faire joli : un vocabulaire recherché n'est pas nécessairement soutenu, il consiste surtout à employer les termes les plus appropriés et les plus démonstratifs afin que ton lecteur puisse s'imaginer et se représenter les scènes que tu lui exposes.  
 
Bonne continuation, je pense que tu peux écrire des choses vraiment divertissantes si tu élargis ton écriture.  
 

n°13887044
sico15
Posté le 26-01-2008 à 18:03:56  profilanswer
 

Oups, dsl j'ai critiqué la première version de ton prenier jet. Je viens de lire lesecond, et c'est mieux sur certains points, comme les descriptions. Une sur laquelle j'ai particulièrement accroché "Globes d’ébène qui, avec sa peau légèrement cuivrée, avait un semblant de ressemblance avec deux trous dans du sable".
Retravailles, continues comme ça !

n°13888069
Clicha
Posté le 26-01-2008 à 20:40:31  profilanswer
 

salut à tous
J'ai 15 ans et l'année dernière, il m'est aussi venu l'idée d'écrire un roman. L'inspiration est venue et je vais démarrer la troisième partie. J'aimerais savoir si vous êtes d'autres dans mon cas à se demander comment on peut se fire publier et comment ca se passe.Merci da'vance...


---------------
Marie
n°13889763
sico15
Posté le 26-01-2008 à 22:56:57  profilanswer
 

Slt clicha. la première chose si tu veux tefaire publier, enfin, à mon sens du moins, c'est de commencer par participer à des concours d'écriture, ne serait-ce que pourvoir si ton travail a une valeur (si tel est le cas ça a au moins le mérite de se motiver). Gagner des concours ça fait toujours bien dans son "CV", ça rend plus sérieux auprès des maisons d'édition lorsqu'on a encore jamais été publié, ensuite l'un des plus gros trucs à saoir c'est qu'il est préférable d'accepter les contrats à compte d'éditeur et non à compte d'auteur. Pour le reste, c'est difficile à voir tant que tu n'a jamais eu de propositions. Bone chance pour la fin de ton livre.

n°13890355
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 27-01-2008 à 00:03:57  profilanswer
 

youna and jinnas1 a écrit :

Ouai je vois que sa à avancer le topique depuis que je suis plus la ^^


 
 
Ouai je trouve aussi. Genre je pensais pas que ce serait quand les meilleurs s'en iraient que le topic connaitrait le succès.  
En tout cas je remarque que l'Amibe R Nard est toujours là avec ses posts de trois km de longs chargés de bons et sages conseils pour ses disciples dévoués :D .  
Bienvenue à tous les nouveaux, enfin je devrais être reconsidérée comme une nouvelle là non? ça fait un peu longtemps que je ne suis plus venue...


Message édité par Arwen Etoile du Soir le 27-01-2008 à 00:04:47
n°13894080
Clicha
Posté le 27-01-2008 à 14:14:05  profilanswer
 

Ok merci Sico. En fait pour l'instant je n'ai fait que des concours de lecture. (J'aime autant lire qu'écrire). A mon brevet de troisième j'ai eut 15/15 en rédac et c'est vrai que ca m'a donné envi de poursuivre mon livre.  Quant au concours d'écriture tu sais ou c'est possible d'en trouver ? J'ai jamais eut l'occasion d'en trouver.

n°13894961
sico15
Posté le 27-01-2008 à 16:24:14  profilanswer
 

Quand je parlai de concours d'écriture, je pensai plutôt à des concours de nouvelle. tape "concours de nouvelle 2008" dans google et tu en trouveras pas mal auxquels tu peux participer.

n°13901923
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 28-01-2008 à 14:32:23  profilanswer
 

sico15 a écrit :

Gagner des concours ça fait toujours bien dans son "CV", ça rend plus sérieux auprès des maisons d'édition lorsqu'on a encore jamais été publié


 
 
Ah bon ?  :??:

n°13902600
Toonnette
Posté le 28-01-2008 à 15:33:32  profilanswer
 

dPca a écrit :


 
 
Ah bon ?  :??:


 
Moi je ne savais pas qu'on envoyait son CV en même temps que son tapuscrit aux maisons d'édition  [:chupachupz]


---------------
Sans la musique, la vie serait une erreur.
n°13903246
sico15
Posté le 28-01-2008 à 16:24:12  profilanswer
 

c'est pour ça que j'ai mis des guillemets sur le mot "CV". Non, mais je me suis trompé. je crois que ça tient plus si on cherche un agent littéraire, lequel est chargé auprès d'un jeune auteur qu'il prend en charge de déterminer la valeur de son travail. Il ne s'agit pas de remplir trois pages de vos mérites quand vous envoyez vos manuscrits. Lisez " écriture - mémoires d'un métier", de Stephen King. C'est lui-même qui le dit.

n°13903488
Toonnette
Posté le 28-01-2008 à 16:48:13  profilanswer
 

Faut juste pas oublier une chose : l'édition façon US et l'édition façon FR c'est pas tout à fait la même chose.
Parce que le système "d'agent littéraire" n'existe pas en France, ou alors seulement sous forme très confidentielle. Ce qui a un gros avantage : un jeune auteur peut envoyer son tapuscrit à autant de maison d'édition qu'il veut sans passer le filtre de l'agent.


---------------
Sans la musique, la vie serait une erreur.
n°13903808
sico15
Posté le 28-01-2008 à 17:14:42  profilanswer
 

Une de mes amies a failli publier un livre il y a deux ans (elle a rompu son contrat au final parce que le délai d'achèvement du livre était trop court pour elle), et il me semble qu'elle a d'abord contacté un agent littéraire qui a évalué son travaille et a démarché les maisons d'éditions avec elle. Mais peut-être qu'il s'agit de la "forme très confidentielle". Je ne sais pas.

n°13904301
BoraBora
Dilettante
Posté le 28-01-2008 à 18:08:46  profilanswer
 

Toonnette a écrit :

Moi je ne savais pas qu'on envoyait son CV en même temps que son tapuscrit aux maisons d'édition  [:chupachupz]


Bien sûr que si. Pas sous la forme d'un CV de salarié, mais il faut bien te présenter d'une manière ou d'une autre. Il faut une mini-bio, et lister tes précédentes publications, tes compétences, tes références. Si tu proposes une fiction, lister ce que tu as déjà publié, même sous forme de courts textes en revues. Si tu proposes un bouquin sur l'élevage des vers à soie, il est bon de préciser que tu en es un toi-même (pas un ver à soie, un éleveur) depuis 8 ans et que tu as publié 2 ou 3 articles dans "La revue du ver à soie". Si tu proposes un ouvrage de sciences humaines, avoir un poste universitaire est quasiment indispensable pour la crédibilité etc.
 
Dans cette optique, il est évidemment utile de préciser quels éventuels prix littéraires tu pourrais avoir remportés, aussi peu côtés soient-ils. Cela indique au moins que tu as dépassé le stade du cercle familial/amical pour la lecture de tes écrits.
 
Tout cela ne te garantira évidemment pas que ton tapuscrit sera publié, mais cela peut l'aider à monter plus vite dans la pile et/ou être lu avec plus d'attention.
 

Toonnette a écrit :

Faut juste pas oublier une chose : l'édition façon US et l'édition façon FR c'est pas tout à fait la même chose.
Parce que le système "d'agent littéraire" n'existe pas en France, ou alors seulement sous forme très confidentielle. Ce qui a un gros avantage : un jeune auteur peut envoyer son tapuscrit à autant de maison d'édition qu'il veut sans passer le filtre de l'agent.


Ce qui a surtout un ENORME désavantage : chez nous, l'écrivain doit aussi être un commercial, un juriste, un comptable. Et très peu le sont. Un  bon agent t'apporte beaucoup tant du point de vue écriture (conseils/soutien/exhortation) que financier (il sait négocier, a le réseau de relations et son intérêt est que tu gagnes le plus possible d'argent puisqu'il fonctionne au pourcentage). C'est un vrai partenaire, comme peu d'éditeurs savent l'être.

n°13927479
HopeAngel
Posté le 31-01-2008 à 00:42:32  profilanswer
 

Hey, voici un apercu du texte de mon ami, il essaye vraiment fort d'évité les répétitions et voudrit avoir votre avis, moi je lui est donné, mais bon. Je le poste parce qu'il ne c'est pas inscrit. Le voici:

  

19:24, système solaire Palir, à bord du Swift  

 

Avec détermination, le chasseur classe V fila rapidement dans l’étendue noire et silencieuse de l’espace. Il traversa un nuage d’astéroïdes et des corps célestes vinrent se fracasser sur son revêtement en titane. Le vaisseau continua ainsi un moment avant qu’un crépitement ne retentisse dans la cabine du pilote. Celui-ci, callé étroitement dans le siège orange bordé de fer, pressa d’une main experte le bouton qui mit fin au bruit. Seulement, quelques instants plus tard, une voix grave et vibrante retentit dans les haut-parleurs latéraux.
 
 — Looker, ici le commandant Grek. Utiliser l’arme de persision*.
 — Reçu, répondit le pilote Looker tout en appuyant sur une série de touches lumineuses.

 

Le vaisseau commença alors à se séparer partiellement en son milieu. Seule la partie entre les réacteurs et le vide soudain rattachait maintenant les deux sections, celle qui abritait la cabine et celle du lance-missiles. Ensuite, un large tube segmenté de neuf mètres vint combler l’espace manquant. Il se stabilisa un moment, puis émit une lumière pourpre qu’on entrevoyait par les segments. Looker poursuivit son avancé par delà les astéroïdes jusqu’à se qu’il soit en vue de l’épave d’une ancienne frégate. À ce moment seulement, il activa l’arme de persision. À son ordre, une fraction de l’énergie des moteurs fut transmise au canon et tranquillement il se chargea. Des filets lumineux parcoururent le long canon jusqu’à son extrémité. Enfin, l’arme expulsa toute l’énergie, sous forme d’un énorme rayon concentré destructeur. Lors du tir, le canon s’était rétracté et l’épave avait explosé de toutes parts.


Message édité par HopeAngel le 31-01-2008 à 00:45:58
n°13939633
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 01-02-2008 à 06:14:07  profilanswer
 

Hey !  :hello:

n°13942732
Amibe_R Na​rd
Posté le 01-02-2008 à 14:19:51  profilanswer
 

sico15 a écrit :

c'est pour ça que j'ai mis des guillemets sur le mot "CV". Non, mais je me suis trompé. je crois que ça tient plus si on cherche un agent littéraire, lequel est chargé auprès d'un jeune auteur qu'il prend en charge de déterminer la valeur de son travail. Il ne s'agit pas de remplir trois pages de vos mérites quand vous envoyez vos manuscrits. Lisez " écriture - mémoires d'un métier", de Stephen King. C'est lui-même qui le dit.


 
 
Salut
 
Oui, c'est vrai, il faut essayer de se valoriser aussi. :)
Pour un éditeur, c'est plus intéressant de lire un parcours littéraire que rien du tout.
Parce que ce parcours s'inscrit dans une démarche.
 
Et si vous lisez :
J'ai gagné le prix XXX, ou bien j'ai été troisième au prix BBBB... et que ce sont des prix connus (*), ça prouve un certain degré d'écriture.
Des gens vous ont fait confiance et ont apprécié vos mots. Ça compte !
 
(*) oui, quand même connus. Des prix décernés entre potes, il en existe, mais sans présager de leurs réelles qualités de sélection.
 
Maintenant, si vous avez gagné des prix, on le voit tout de suite.
En six lignes, on sait !
 
C'est le temps que vous vous donnez pour choisir un livre : le premier paragraphe.
(ou la quatrième de couverture avec son "résumé" de l'oeuvre)
 
En trois pages, on est quasi sûr de l'histoire.
Un petit crochet par la "fin", et la messe est dite : on connaît votre poignée de main, et votre façon de dire au revoir !  :)
 
Fin, vraie fin, mais aussi moment critique de l'histoire où tout a basculé.
 
 
Sur son CV littéraire, on pourra rajouter un métier intéressant : prof, journaliste, etc. supposé aider l'écriture... ou alors informaticien de haut niveau si vous écrivez un livre dans le domaine. Une passion, c'est bien aussi... et gagner à des concours, c'est une preuve de sa passion.
 
A moins que vous ne soyez adeptes du  "seuls mes écrits parlent pour moi".
Pas de fioritures.
 
Les fioritures, savoir qui se je suis, si je suis photogénique ou pas, ce sera pour plus tard.
 
 
Evidemment, il vaut mieux éviter le côté : mon grand frère, ma grande soeur, ma maîtresse, mes copains copines, etc.
Et pas non plus se précipiter avant d'avoir eu au moins cinq lectures, si possible de gens qui ne vous connaissent pas, si possible d'auteurs (même en devenir)... parce qu'il est idiot de croire que l'écriture naît spontanément. Un livre, c'est comme du pain, on malaxe longuement la pâte avant de la passer au four de l'imprimeur. Et à plusieurs reprises.
 
 
Et si un éditeur dit non, aujourd'hui... il n'a pas encore dit non pour demain.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°13945951
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 01-02-2008 à 19:37:14  profilanswer
 

Amibe_R Nard a écrit :


 
Et si vous lisez :
J'ai gagné le prix XXX, ou bien j'ai été troisième au prix BBBB... et que ce sont des prix connus (*), ça prouve un certain degré d'écriture.
Des gens vous ont fait confiance et ont apprécié vos mots. Ça compte !
 
(...)
Et si un éditeur dit non, aujourd'hui... il n'a pas encore dit non pour demain.
 


 
Persévérance est mon maître mot dans l'écriture  :D .
 
Il va être temps de gagner quelques prix alors  :whistle: .
 
Je m'attendais à retrouver sans arrêt les mêmes conseils en retournant sur le topic mais il faut croire qu'on se renouvelle ici. C'est super!!!


---------------
Mon univers... Rouge, rose... noir. http://ceriserock452.skyrock.com/
n°13948080
sico15
Posté le 01-02-2008 à 23:05:55  profilanswer
 

Les prix, je m'y suis atelé ces temps-ci. J'ai travaillé et retravaillé mes deux nouvelles préférées, et je les ai envoyées. A mon avis je n'obtiendrais pas de réponse favorable, voire pas de réponse du tout. Le premier des concours que j'ai tenté est organisé par la maison Bayard, quand je pense qu'il y a un meurtre dans le texte que je leur ai fait parvenir, je me sens un peu idiot. Et pour l'autre, je me suis planté dans les closes, il fallait avoir 18 ans (quand je pense qu'à 6 mois près ça l'aurait fait), résultat des courses : dieu ai pitié de mon âme.

n°13953413
owiiiii
omfg.over-blog.fr
Posté le 02-02-2008 à 20:46:59  profilanswer
 

c'est bizarre cette frénésie des prix littéraires ...
comme si les "écrivains" d'aujourd'hui avait le moindre talent, soit pour écrire, soit pour lire, critiquer, évaluer ?
pensons à Rimbaud, Nietzsche, et jsais pas, plein d'autres ... ils en auraient eu quoi à faire d'un prix littéraire ?
donc = ne pas écrire pour les prix, mais pour élever la conscience des lecteurs, ce qui aujoud'hui condamnerait bien sûr à ne pas être publié
 

Spoiler :

moi jmen fou, j'ai trouvé le filon http://forum-images.hardware.fr/images/perso/pastor.gif

n°13953602
sico15
Posté le 02-02-2008 à 21:23:46  profilanswer
 

"comme si les "écrivains" d'aujourd'hui avait le moindre talent"
Certains n'ont pas de talent, mais il faut surtout se resituer dans son époque. A elle de Victor Hugo ou de Flubert, les gens demandaient de la grande littérature, quelque chose qui soit très travaillé et très réfléchi, des chez d'oeuvres donc. Aujourd'hui les gens demandent de plus en plus du divertissement et ont du mal à lire des textes très riche. C'est comme ça que je vois les choses.
 
Effectivement, Rimbaud n'en aurait pas eu grand chose à faire d'un prix littéraire, mais bon, à l'époque on trouvait pas mal d'écrivains qui étaient sûr d'eux et connaissaient la valeur de leur écrits. Aujourd'hui, ce sont les maisons d'édition et les concours qui donnent leur valeur au texte. Participer à ce genre de chose, ça revient à se rassurer.
 
Quant à élever la conscience des lecteurs, je pense que ce n'est plus le rôle premier des écrivains, il y a la philosophie pour ça.

n°13954812
Amibe_R Na​rd
Posté le 03-02-2008 à 00:21:02  profilanswer
 


Salut Sico
 
Ah oui, ces fameuses limitations.
 
Question au passage : quelle est la date limite du concours et de remise des prix ?
Si c'est dans six mois, 18 ans tu auras, jeune padawan !  :)
 
Pourquoi 18 ans ?
Pour des questions de droits d'auteurs/récompenses, c'est souvent le cas.
Pour que tu puisses toi-même signer/donner ton accord, sans que tes parents puissent y redire quelque chose. (ils peuvent aussi signer à ta place, mais bon)
 
Est-ce bien important ?
 
Moins qu'il n'y paraît au premier abord.
Une limitation, c'est juste une compétence d'écriture à développer.
 
En clair ?
 
Un pseudo à utiliser ! ;)  
 
Qui a tout ce qu'il faut, où il faut, et dans les bonnes limitations de taille, de sexe, d'âge, etc.
 
Que peut-il se passer, au pire : vous gagnez le concours et vous devez renoncer au prix !
C'est important ? Ou bien votre but est-il atteint ?
 
Le but d'un concours, ce n'est pas d'être au sommet, mais plutôt de savoir écrire en répondant à des contraintes. Et donc de s'amuser un maximum.
Tout le reste, c'est la cerise sur le gâteau.
 
Mais il ne faut pas oublier : le gâteau, vous l'avez bouffé ! :o
 
 
Sur la lettre ?
On met,  
- Pseudonyme
- chez Monsieur ou Madame votre nom et prénom
 
ou même simplement  
- Pseudonyme
- votre adresse
 
Avec un facteur qui ne se pose pas trop de questions, ça marche.
 
On peut, bien sûr, poser le nom de son pseudonyme sur la boîte... et s'attirer les mésaventures d'un célibataire avec deux noms d'hommes sur la boîte aux lettres, que les voisins, un rien bigots, regardaient bizarrement. (Pas besoin de faire un dessin, si ?)
 
Note : avec un pseudonyme qui ressemble à votre nom, à quelque chose près, on se passe très bien du chez papa maman... (Le facteur y verra ce qu'il faut)
 
Maintenant, si votre pseudo a 8 ans, il va falloir vous souvenir comment on écrit à 8 ans  :o.
S'il en a trente, aucune importance, puisque des écrivains se lancent dans l'écriture jusqu'à plus de 100 ans.
 
S'il est de l'autre sexe ?
Le personnage principal de votre histoire aussi.
 
 
Et surtout, gardez bien les courriers qui vous sont adressés, avec votre place.
Même si vous avez renoncé à votre prix (vous ne pouvez pas vous déplacer, oups ! votre pseudo ne peut pas se déplacer)... des fois que l'éditeur veuille voir, vos textes primés.
Avec une malencontreuse (heureuse ?) photocopie du courrier mentionnant votre place, qui sait ce qui peut arriver.
 
Pourquoi participer à des concours ?
Mais pour avoir un recueil... tout simplement.
Pas uniquement pour la gloriole.
 
Un concours, c'est une obligation d'écrire. Et toute occasion est bonne à prendre... pour mieux rebondir.  :bounce:  
 
 
 
Tiens, Sico, dans ton message, ce qui m'interpelle le plus, c'est :
 

Citation :

J'ai travaillé et retravaillé mes deux nouvelles préférées, et je les ai envoyées.


 
C'est-à-dire ?
Tu les as données à lire à combien de personne ?   :D
 
Oui, je sais, je suis agaçant.
 
 
Même si je n'ai publié aucun livre ;), je sais être agaçant.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°13954823
Amibe_R Na​rd
Posté le 03-02-2008 à 00:23:32  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :


 
Persévérance est mon maître mot dans l'écriture  :D .
 
Il va être temps de gagner quelques prix alors  :whistle: .
 
Je m'attendais à retrouver sans arrêt les mêmes conseils en retournant sur le topic mais il faut croire qu'on se renouvelle ici. C'est super!!!


 
 
Bonsoir Arwen.
 
Content de te revoir parmi nous.
 
Pour les conseils, il faut bien écrire autre chose.  :-)
Même s'il m'arrive de me répéter.
 
Bien Amicalement
    l'Amibe_R Nard

n°13954892
BoraBora
Dilettante
Posté le 03-02-2008 à 00:39:01  profilanswer
 

owiiiii a écrit :

c'est bizarre cette frénésie des prix littéraires ...
comme si les "écrivains" d'aujourd'hui avait le moindre talent, soit pour écrire, soit pour lire, critiquer, évaluer ?
pensons à Rimbaud, Nietzsche, et jsais pas, plein d'autres ... ils en auraient eu quoi à faire d'un prix littéraire ?
donc = ne pas écrire pour les prix, mais pour élever la conscience des lecteurs, ce qui aujoud'hui condamnerait bien sûr à ne pas être publié
 

Spoiler :

moi jmen fou, j'ai trouvé le filon http://forum-images.hardware.fr/im [...] pastor.gif



Allons bon, le retour de Lloyd57. Comme quoi il ne suffit pas de créer un multi pour se renouveler : toujours les mêmes foutaises.  :sarcastic:  

sico15 a écrit :

"comme si les "écrivains" d'aujourd'hui avait le moindre talent"
Certains n'ont pas de talent, mais il faut surtout se resituer dans son époque. A elle de Victor Hugo ou de Flubert, les gens demandaient de la grande littérature, quelque chose qui soit très travaillé et très réfléchi, des chez d'oeuvres donc. Aujourd'hui les gens demandent de plus en plus du divertissement et ont du mal à lire des textes très riche. C'est comme ça que je vois les choses.


Et tu te trompes complètement. Non seulement la littérature de divertissement existait au 19ème siècle, mais elle était quantativement bien plus lue qu'aujourd'hui où elle a été remplacée presque totalement par la télé et les films. Il s'est produit des dizaines de milliers de mauvais bouquins et de feuilletons publiés en quotidiens, juste bons à faire passer le temps, et dont l'audience était énorme. Inversement, Rimbaud a été moins lu à son époque qu'un Gracq ou un Char à la leur. Qui plus est, Rimbaud a concouru très jeune pour avoir des prix littéraires, contrairement à ce qu'écrit le gros troll ci-dessus.
 
Et pour finir, prendre un Rimbaud ou un Hugo en exemple dans une discussion de ce genre est du dernier des péteux qui veut se donner de l'importance. Ce sont des exceptions, des anomalies, des génies. La littérature et les lecteurs ne se nourrissent que peu de génies, ils forment le dix millième de ce qui se publie, ce qui se lit, ce qui marque une époque. Juger la production artistique d'une époque à travers 15 artistes n'a aucun sens, même si c'est ce qu'induit le cursus scolaire, où l'on isole les oeuvres "qui restent" en ignorant royalement les autres. Au milieu du 19ème siècle en France, l'auteur le plus lu, donc le plus influent, était Eugène Sue. Qui le lit encore aujourd'hui ? Qui lit encore les frères Goncourt, malgré le retentissement annuel du prix éponyme ?
 

Citation :

Effectivement, Rimbaud n'en aurait pas eu grand chose à faire d'un prix littéraire, mais bon, à l'époque on trouvait pas mal d'écrivains qui étaient sûr d'eux et connaissaient la valeur de leur écrits.


Il y en a encore : regarde owiiiii. Le problème, c'est que la plupart se trompent. :lol:

Citation :

Aujourd'hui, ce sont les maisons d'édition et les concours qui donnent leur valeur au texte. Participer à ce genre de chose, ça revient à se rassurer.


Non, ça revient à être lu. Depuis toujours.

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