Reprise du message précédent :

 
moi j'aurais dit le rythme.

Oui c'est le + important ^^.Je me demande ce que sa donne du werber et du tolkien melanger ^^

Etant donné que ces deux auteurs n'ont rien à voir, je dirais que ça donne de la merde

^^ Oui mais bon il sont asser spec c'est vrai sa donne un truck zarbi ^^.

Si je suis désoler je suis asser ouverte et j'ai de drôle de penser(la preuve)

Coucou reglisse j'ai lus ce que tu as écrit et j'ai bien aimer (je suis mal placer pour donner des conseils ) mais j'aime bien .

C'est franchement mieux pour moi, et après tout, pas besoin de description pour lbête (on sait tous plus ou moins à quoi ressemble le diable). Effectivement, ne pas révéler ton pers tout de suite peut participer au mystère. En tout cas c'est mieux. Continue !

Pas forcemment car on as tous une vision des choses differentes, et je suppose que cerains d'entre vous le vois la peau rouge des cornes et une barbichette ainsi que des pieds de bouc, d'autre vont le voir avec des ailes ,une langue de sepent ou je ne sais quoi encore ^^

C'est pour ça que je dis plus ou moins, je veux dire qu'on a tous notre vision du diable, et d'après ce que j'ai compris, cett description n'était pas essentielle. Ne pas le décrire peut permettre au lecteur de voir le diable selon lui, sans qu'il est à le construire à partir de la nouvelle de louis, donc en un sens ça facilitera l'immersion.

Youna, je vais répondre à ton MP ici puisque tu m'as blacklistée.
 
Si tu fais un retour en arrière et que tu approches tes yeux à 1 ou 2 cm de l'écran, tu pourras voir que j'ai écris "KEVIN" et non "CONNE".
 
Peux-tu m'expliquer de nouveaux pourquoi certains de tes posts sont écrit dans une orthographe et une grammaire à rendre jaloux un académicien et d'autres sont illisibles ?

ben moi, j'ai dix neuf ans et j'écris depuis mes quinze ans. Mais franchement, je ne sais pas comment vous faîtes pour écrire des livres qui font plus de mille pages !  
En tout cas, écrire un livre c'est quelque chose de long. Moi aussi j'écris de l'héroïc fantasy. Créer un monde cohérent, pas trop compliqué pour ne pas embrouiller le lecteur, mais suffisament complet pour l'intéresser, puis s'efforcer de rendre tout ça facile à comprendre. Mettre en place une intrigue et des personnages fascinants. Personellement, j'essaye toujours de mettre un ou deux personnages simples à comprendre, auxquels le lecteur peut s'identifier et quelques autres complètement en dehors de tout classement (dans le genre j'ai créé Nérine, roi de son état, amateur de robes à volants et dentelles, assumant parfaitement son travestisement. un véritable cas)  
Mais même une fois le roman fini, avec ses passages calmes, ses moments stressants et sa jolie fin, il reste à se faire publier.
J'ai dû envoyer l'un de mes romans à une dizaine de maisons d'édition. Soit elles répondaient poliment qu'elles n'étaient pas intéressées, soit elles ne répondaient pas. Quelques-unes avaient la gentillesse de donner quelques conseils pour remanier le tout.  
Donc, ne surtout pas hésiter à recommencer et à se remettre en question. Le plus difficile est de ne pas se laisser emporter dans l'histoire, de garder un certain recul pour avoir le courage de recommencer.  
Sinon, voilà quelques maisons d'édition d'héroic fantasy (il est facile de trouver leurs adresses en ouvrant l'un de leurs lvires ou sur internet) :
Bragelonne
l'Atalante
Pygmalion
Mnémos
Et une petite bretonne :
Editions du barbu (l'éditeur est super sympa et fais l'effort de donner des conseils)

Hello Younas
 
Donc, c'est une entrée en matière, pour un texte plus long.
 
Ou alors tu peux le stopper là.
 
Emeraude prisonnière dans un monde qui tourne à cent à l'heure.
Accrochée sur l'aiguille d'une pendule folle, pour son éternel supplice.
 
Tuée par un autre démon, ou par un ange vengeur.
Comment savoir.
 
En tout, un très très gros effort par rapport au langage SMS que tu utilisais au début.
Et c'est de mieux en mieux.
 
Pour corriger juste un petit truc
 
Enfin, c'est en fin. Ce qui est à la fin, en théorie. Car enfin, avec l'usage, a changé d'orientation... "enfin, quand je dis ça", et ne s'utilise pas toujours en fin, justement.
 
Et pour reconnaître les verbes dans une phrase, il te faudrait la passer au futur cette phrase, dans ta tête.
Exemple : ma mort à était lamentable... au futur : ma mort aura été lamentable. Donc tu reconnais le verbe avoir... ce qui t'indique qu'il faut écrire "ma mort a été lamentable"
 
 
Continue à écrire.
Plus tu écriras, plus tu liras, plus les coquilles disparaîtront.
 
Ton chemin sera plus long que pour d'autres, mais j'en ai connu, j'en connais d'autres comme toi, et leur détermination était aussi, est aussi plus longue que celle des autres.
Et, au passage, ils se sont découverts... eux qui croyaient ne pas savoir écrire, eux qui roulaient les fautes aussi sûrement que le ressac de la mer.
 
Continue à écrire, tu as déjà bien progressé.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous simplemment parce'que je fait des phrases plus courtes ^^

Coucou Monsieur du renard comme je le dit sur les pages précedente l'histoire (que je ne trouve pas terrib ^^) viens de moi (certe) mais ces la suite d'une histoire (ou encore je traine sur un forum RPG très pratique si on est en manque d'immagination ^^).Nan mais monsieur le renard si je fait un peut moins de fautes(je pourrais mettre trois "S" ) c'est grace à toi pour meremonter le courage (et bien sur a se qui sont gentil mais qui se montre rustre,et bourrus envers moi merci dPa et les autres mais surout vs deux ) voili voilo

Salut Mitch-Mitch
 

 
 
Ce qui compte le plus, c'est une bonne histoire.
En premier lieu.
 
Sans une bonne histoire, et même avec un bon style, tu ne bluffes pas le lecteur bien longtemps... on voit très vite que tu n'as rien à dire, que tes personnages sont du vent.
 
Une bonne histoire mal écrite, marche toujours mieux que pas de bonne histoire du tout, même bien écrite.
 
Parce qu'il n'est pas trop difficile de réécrire une bonne histoire (et c'est une partie du boulot de l'éditeur que d'adapter une bonne histoire à un public, quitte à la faire rewriter), alors que sans bonne histoire tu n'as rien.
 
 
Bien sûr, un bon style peut faire illusion, comme un bel emballage doré qui crisse bien. (oui Noël approche), mais ce qui compte c'est ce qui reste après la lecture.
 
Ce qui reste, après la page fin.
 
Les images, l'ambiance, ce qui se cache derrière les mots et ce qui s'est imprimé dans ton subconscient
 
 
Bien sûr, tu as le top : bonne histoire et bon style (correspondant à l'histoire, ce qui n'est pas tout à fait la même chose qu'un bon style général. Si les auteurs se spécialisent dans certains domaines, ce n'est pour rien)
 
En bref :
 
Mauvais histoire, mauvais style = nul
Mauvais histoire, bon style = médiocre à moyen
Bonne histoire, mauvais style = moyen à bon
Bonne histoire, bon style = bon à excellent
 
On peut aussi rajouter à cette équation, le bon moment ou le mauvais moment.
Exemple : écrire de la fantasy avant Tolkien, ce n'était pas le bon moment... parce qu'il faut une oeuvre majeure dans un domaine pour l'ouvrir. Et là, par la suite, il s'est déversé des montagnes de fantasy... alors que le fantastique a bien dégringolé depuis.
 
Est-ce le bon moment pour la fantasy ?
Sans doute oui et non.
Oui, parce que la vague est là.
Non, parce qu'il faut faire mieux que les autres pour percer.
 
En clair, c'est le bon moment pour écrire de la fantasy, mais il faut avoir la bonne histoire, et le bon style  , sans riper sur ce qui a déjà été écrit (voilà pourquoi il faut aussi beaucoup lire : pour éviter les redites)
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

Je ne vois pas la difference entre fantasy et fantastique ;
Tolkien fesait bien du fantastique non ??? °)°. je voudrais savoir ece que ( je ne sais toujour pas comment sa s'écrit ) il faut faire (pour changer) au lieu de faire comme heros de l'histoire des adultes (sa changerais un peut parce'que harry potter et compagnie sont presque que des enfants:@)

Je viens juste de comprendre que les auteurs de ce posts sont des auteurs de fantasy. Personnellement, bien que je n'ai moi même encore pas écrit de roman, j'aurais tout de même un petit conseil à donner à certains : faire des fiches pour des descriptions de lieux et autres indications de ce genre est nécessaire dans ce style, cependant, attention lorsque vous faites des fiches pour vos personnages, parce qu' il arrive bien souvent que l'on reste planté devant sa feuille à se dire "comment il est mon perso?" ("mes" dans le cas assez probable où vous en avez plusieurs). Le risque de faire des fiches de perso est de stéréotyper ou de simplifier leur caractère et physique. Vous imaginez un héro super beau dans votre tête, et vous marquerez "beau, yeux verts, cheveux châtains, musclé, épée dans le dos". Si bien que lorsque vous écrirez votre roman seuls ces traits là seront mentionnés, c'est à dire le perso le plus basique que l'on puisse trouver (tout être humain à des yeux). De même, ne croyez pas que, parce que votre personnage se ballade avec une épée, il est invraisemblable qu'il se batte parfois avec une hache. Votre perso n'est pas idiot et n'a pas l'épée collée sdans les mains, il peut donc lui arriver de se servir d'une autre arme. Côté psycho, pareille, si vous définissez votre personnage comme débrouillard et courageux, vous vous enfermez dans ces deux caractéristiques alors que dans votre tête il est certainement plus subtil que cela : je regrette, mais ce n'est pas parce que votre héro est d'un tempérament courageux qu'il ne peut pas avoir peur, ne serait-ce qu'un peu, loprsqu'il est confronté à un dragon de diz mètres de haut. Faire des fiches vous bloquera dans certains passages de votre bouquin, et au final, votre perso sera aussi mince que du papier à cigarette.

Ce que je suggère, c'est d'apprendre à découvrir votre personnage dans un prenmier jet avant d'en noter les traits de caractère. Je me suis lancé dans un roman cet été, manque de bol, mon pc a beugé, j'ai tout perdu (57 pages de word taille 12 ça fait toujours mal au derche), bref : j'ai commencé l'histoire sans trop y penser, et arrivé à une dizaine de pages, j'ai compris que mon personnage, sans que je le vueille, répondait à ces critères : il était presque agoraphobe, avait très peur de regarder le moindre film d'horreur, et pourtant se balader à trois heures du matin dans un quartier de skin heads ne lui faisait ni chaud ni froid. Rendre compte à l'écrit de votre personnage n'est pas bête, mais découvrez le au fil de l'écriture au lieu de vous enfermer sur un personnage qui au final sera peu original.

Dernier truc, je m'adresse surtout aux fans de tolkien : la fantasy n'est pas nécessairement de la grande littérature où vous ne faites aucune répétitions en vingt pages, et vous n'êtes pas obligés d'adopter un style littéraire, pour la simple et bonne raison que la plupart d'entre nous ne maîtrisent pas ce style, alors on se retrouve à lire des textes, non pas mauvais, mais parfois ponctués d'images bizarres (je cite de mémoire "un réveille à la teinte ternie par le temps" ) et de mots de liaison que l'on pourrait aussi bien voir dans une disserte de philo, genre "il entra dans la cité et trouva à sa droite l'échoppe d'un bouquiniste, qui, en effet, s'était installé dans le quartier portuaire depuis de nombreuses générations ;  ainsi..." etc. Tout pour dire qu'il est vraiment agréable de lire des textes où les environnements sont détaillés, mais par pitié, évitez le style disserte, écrivez ce que vous savez écrire. relisez vous, et demandez vous si le ton et les liaisons vous paraissent naturelles.

Bon bah j'ai fini. Je ne prétend pas vous apprendre à écrire de la fantasy, mais ça me sidère quand je vois parfois les conseils que donnent des internautes à des écrivains pour écrire un roman de ce style.

C'est pas marrant louis ! Non sans dec, je retire mon texte, j'avais pas vu qu'effectivement mon inspiration était ... douteuse. Et oui c'est un premier jet. Et je présente mes excuses si une certaine personne l'a lu. Désolé.

Bonjour Ponpon77,
 
Je me pose les mêmes questions en ce moment. Je dirais que je suis un peu perdu. En fait j'ai réellement kiffée sur des bouquins qui sont bien éloignés de tout ce qu'on a bien voulu nous faire "avaler" au lycée. Donc pour les répères d'écriture, je ne sais pas trop.
Quel style ? Quelle base ? Quelle construction ? Quel type ?

J'ai supprimé mon texte. En fait c'est le gros roblème que j'ai, je case parfois des passages un peu plus "raffinés", alors que mes personnages sont souvent naturels (grossiers quoi). Aucune autobiographie la dedans, et encore heureux ! Au fait Louis, il y aurait moyen que tu retire ta première citation ? c'est très embarrassant.

Louis514, je sais pas si tu traînes toujours sur le forum, mais enlève moi cette putain de citation.  
Si IL te plait.

salut
 
j'ai une bonne idée pour un livre et j'ai écrit un premier jet du premier chapitre. Pourriez-vous le lire et me dire si il y a quelque chose qui pourrait être amélioré? Merci d'avance!
 
CHAPITRE 1   Le rêve
J’avance. Un couloir. Sombre. Désert. Sinistre. Noir. Un sol en pierre. J’avance. Je tiens quelque chose dans les mains. Un chat. Noir. Un chat noir. Avec des yeux verts. De très beaux yeux verts. Je le caresse. J’avance. Je ne sais pas où je suis. Je ne sais même pas QUI je suis. En fait, je ne sais rien. Enfin si, je sais quelque chose, c’est que je dois avancer, je dois continuer, je ne veux pas, mais il le faut. Il y a un silence de mort, je n’entends rein. Sauf… Sauf le bruit de mes pas. Il n’y a rien d’autre. J’avance. Je continue de marcher. Longtemps. Très longtemps. Je m’arrête. Il y a un mur devant moi. Je suis arrivé au bout du couloir. Je lève les yeux. Un miroir. Un miroir est accroché sur le mur. Je regarde mon reflet. Ce n’est pas mon visage. Pourtant, il ne m’est pas inconnu. Il est même plutôt familier. Je connais ce visage. C’est le visage d’Adolf Hitler. Il me dévisage, grave, froid, dénué de toute émotion. Et le chat. Je le vois aussi. Ses lèvres ont l’air de bouger. Comme s’il parlait. Toutefois, je n’entends rien. Ah… des mots me parviennent. Je l'ois dire…il répète des choses qui n’ont pas beaucoup de sens… il dit : «Tu naîtras encore. Tu apparaîtras encore et encore. Tu naîtras encore et encore jusqu’à ce que tu apprennes à faire le bien.» Il hoche la tête. Je regarde ses yeux verts. Je m’enfonce dans son regard. Son regard de bête, mais aussi d’humain, je ne saurais dire si ce sont des yeux d’animal ou non.  Je tombe…La scène change. Une cour d’école. Je suis dans une cour d’école. Je suis un enfant. Le chat n’est plus là. Je lève les yeux. Un garçon est étendu par terre. Il a l’air paralysé de souffrance. Il a l’air d’avoir très mal. Il y a deux autres garçons. Ils sont debout. Ils sont plus vieux que celui qui est par terre. Il doit avoir neuf ou dix ans. Eux seize ou dix-sept. Ils sont différents de lui. Tant par leurs habits que par leur figure. Ils sont habillés comme des Juifs. Ils… battent le garçon de dix ans. Ils le frappent dans le ventre avec leurs pieds. Je ne peux pas les laisser faire. Ils peuvent le blesser gravement. Le tuer même ! Je ne peux pas les laisser faire. Je dois faire quelque chose. Mais je n’arrive pas à bouger. J’ai envie de l’aider, de le défendre. Je ne peux pas. Je les regarde le battre… il… il ferme les yeux. Son visage prend un air indifférent. Est-il mort ? Ou a-t-il perdu connaissance ? Ses agresseurs n’ont rien remarqué. Ils continuent de le battre. Je n’ai jamais vu ça. Même dans les films les plus sanglants. Je…  
 
Fred Lathoil s’éveilla dans sa chambre. Il venait de faire le même rêve que la nuit précédente. Il faisait souvent ce rêve. Il s’essuya le front, il était couvert de sueur. Se répétant que ce n’était qu’un songe et que tout était maintenant terminé, il essaya de chasser l’image du garçon étendu sur le sol de son esprit, mais en vain. Il éprouvait une sorte de honte déchirante. Il n’avait rien pu faire pour le gamin. Ce n’avait été qu’un rêve, mais il revoyait tout le temps les yeux de l’enfant et cela lui donnait envie de pleurer. Il resta quelque temps à réfléchir dans son lit, comme il en avait l’habitude, car il était plutôt paresseux, puis alla dans sa salle de bain. En passant devant le miroir, il hésita à le regarder. Il ne savait pas ce qu’il allait y voir. Quelques minutes plus tard, il osa jeter un rapide coup d’œil à la glace. Tout allait bien. Ce n’est pas le visage à la petite moustache qu’il vit, mais le sien, celui d’un homme roux de trente ans, pas exactement beau, mais pas laid non plus. Enfin, quand il se fut assuré que sa fille de sept ans, Viola, était bien en train de se brosser les dents, il put se concentrer sur sa toilette et oublier le cauchemar qu’il venait de faire.  
Quand il eut pris sa douche et se fut habillé, il sortit de chez lui et partit, comme tous les jours, conduire sa fille à l’école, et aller à la bibliothèque municipale à laquelle il travaillait. Il adorait travailler avec les livres, et puis il rencontrait des gens très intéressants à la bibliothèque Trebor Roubassa. Il aimait ce boulot, bien qu’il n’apportait pas autant que Fred l’aurait voulu. Arrivé à l’école de Viola, il l’embrassa sur la joue et lui souhaita de passer une bonne journée. Celle-ci lui fit un clin d’œil et se retourna, courant vers l’entrée de son école. Son père se dirigea vers l’avenue Evan Horn. Près de dix minutes plus tard, quand il arriva à la bibliothèque, il salua ses collègues de travail, Zafar Fkank et Léa Corpet .  
«Salut, Fred ! Comment ça va ? demanda Léa.
 _Bien, dit Fred.
 _Et ta fille ?
 _Bien.
 _Est-ce que ça va, Fred ? Tu n’as pas l’air en forme.  
_ Encore ce rêve qui me tracasse, répondit Fred.
_Ah, oui, celui sur Hitler ?
_Ouais, celui-là.
_S’il persiste, à ta place j’irais voir un psy. »
 Sur ce, Léa se tourna vers une vieille femme qui désirait emprunter quelques livres sur la cuisine. Un psy… l’idée n’était pas mauvaise, mais quelques années plus tôt, il était allé chez un psychiatre, et ce dernier avait tenté de l’hypnotiser contre son gré, ce qui laissa à Fred une impression assez négative des personnes pratiquant ce genre de métier. Fred commença par mettre à leurs places les livres qui avaient été empruntés. Il y avait des récits de Mérimée, des pièces de Molière, « La Métamorphose » de Kafka, des contes de Maupassant, une comédie de Beaumarchais, une autre de Shakespeare, des nouvelles de Gogol, un roman de Stephen King et…  une biographie de Hitler dont Fred évita soigneusement de regarder la couverture, car il savait ce qu’il allait y voir. Il savait qu’il allait y voir ce visage, le même que dans son rêve, ce visage qui… « Hé ! Fred ! l’appela Zafar, le tirant ainsi de sa réflexion. J’ai trouvé un site Internet très bien, hier soir. Il te donne toutes les anagrammes d’un mot, tu n’as qu’à le taper ! Par exemple, savais-tu que le verbe « énerver » est une anagramme du mot « vénérer » ? Ou que le mot « risque » est une anagramme du mot « requis » ?
 _Très intéressant… répondit Fred sans enthousiasme, car il était beaucoup plus préoccupé par l’intensité du regard du führer allemand que par le fait que le mot « olive » pouvait être une anagramme du mot « voilé », chose que Zafar trouvait absolument incroyable. Fred retourna aux livres. Quand ils furent placés à leurs places, il comprit qu’il n’avait rien à faire. La bibliothèque était presque vide, à l’exception d’un vieillard qui jouait aux échecs sur un ordinateur et d’une fille qui lisait une bande dessinée, tandis que sa mère discutait avec Léa. C’était un lundi de novembre, ce n’était donc pas étonnant qu’il n’y avait personne.  
Fred prit un livre, au hasard, sans regarder le titre. Ce n’est qu’en l’ouvrant qu’il regretta un peu de l’avoir pris et pas un autre. C’était une encyclopédie sur les différentes sortes de chats. Décidément, quelqu’un, là-haut, ne voulait pas le laisser tranquille, lui rappelant tout le temps le rêve qu’il avait fait la nuit précédente. Fred reposa le livre sur l’étagère, s’éloignant de lui le plus loin et le plus vite possible. Les yeux du chat noir. Il les voyait comme s’ils étaient juste devant lui. Maintenant qu’ils étaient revenus, leur image était de nouveau impossible à chasser. Il les revoyait encore et encore, leur lueur verte d’émeraude, si attirants au début, mais qui s’avéraient être un gouffre profond si on les fixait trop longtemps. Ces yeux qui étaient un trésor sans valeur, mais aussi un danger sans pareil. Sans savoir pourquoi, Fred en avait peur. Il avait peur de les revoir. Il avait peur de s’enfoncer dans le regard du félin, de tomber de nouveau, de sombrer dans cet éclat lugubre, ce trou noir qui aspire tout ce qui se trouve sur son chemin et dont très peu de gens peuvent sortir vivants. Mais pourquoi pensait-il tout cela ? Le chat n’existait pas… il n’avait jamais existé ! Malgré cela, Fred était plutôt troublé par cet animal mystérieux qui avait l’air si réel. Pour se changer les idées, il fit des recherches sur son ordinateur. Des recherches sur des acteurs et des réalisateurs qu’il aimait, n’importe quoi, du moment que ça ne ressemblait en rien à des éléments de son rêve.

Hello Younas
 
Tolkien écrivait de la fantasy (tout ce qui a trait aux contes de fées, aux mythes nordiques : elfes, lutins, nains, gobelins, etc.)
 
Le fantastique louche plutôt du côté de la mort (vampires, zombies, loups-garous, malade mentaux, horreurs sorties de la nuit pour faire peur et provoquer l'épouvante), et de tout ce qui est inquiétant, qui fait peur et donne, si possible, des cauchemars.
 
 
 
Est-ce que  = c'est que (au mode interrogatif)
 
Si je te vois, c'est que tu vas bien.
Est-ce que tu vas bien ?
 
 
Pour changer une histoire adulte et les remplacer par des enfants, ça t'oblige à revoir tout le texte d'un autre point de vue. L'enfant est plus petit, il comprend beaucoup moins de choses (parce qu'il a moins d'expérience : pourquoi tu cries maman ? Papa te fait mal ?... lorsque les parents sont dans un lit et s'aiment très fort )
 
Si tu les prends adolescents, ils sont moins fort physiquement que des adultes, ont toujours moins de connaissances, ne peuvent pas s'aimer de manière aussi libre (là aussi, il leur manque l'expérience, tout dépend de l'âge bien sûr et de leur passé) et ils ont tendance à s'effrayer plus facilement  (au moins dans les livres , et les films )
 
Le gros problème, lorsque tu écris et décris des personnages adolescents ou petits, c'est que ton texte est destiné à ces publics... Les héros sont les peaux que ton lecteur va endosser pour vivre l'histoire.
 
Peu d'adultes aiment remettre leur peau d'adolescent, et puis la censure jeunesse veille. (il y a une loi pour ça, et tu trouves son numéro d'article dans tout écrit pour jeunes)
On ne peut pas tout raconter aux jeunes, ni leur montrer le mauvais exemple.
 
Voilà pourquoi le monde "adulte" est plus riche de possibilités, au niveau de l'écriture.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Merci de supprimer le petit passage sur moi parce'que je te permet pas de te foutre de ma geule okay ?

Je vois monsieur du renard mais sa me ferais inventer toute ue histoire (pitieeeeeeeeeer) Ouai  bah là je suis perdu

 
Fantasy: Tolkien, Harry-Potter,Conan le barbare, Pratchett.... En gros un univers où la magie/le surnaturel est considéré comme normal(e) par une partie/tout le monde.
 
Fantastique: Un univers où le surnaturel n'est pas normal et constitue une rupture (la métamorphose de Kafka, Truisme (quoique...), les 1ers épisodes d'X-Files, le Horla de Maupassant, H.P Lovecraft). Personne ne considère le surnatuel comme normal.
 
Edit: J'avais zappé le post de L'Amibe_R Nard mais je suis un peu en désaccord avec lui:
  - Dracula (avec un vampire) : c'est du fantastique parce que le personnage est en rupture
  - Les vampires dans HarryPotter ou dans la BD "Petit Vampire" de Sfar : c'est de la fantasy car c'st le monde de fonctionnement normale de l'univers.
 
 

Et on pourrait ajouter : "Je suis une légende" = SF, parce que les vampires sont des victimes d'un virus (explication scientifique).

Ah si j'ai reussi à modifier mon histoire avec des adultes mais maintenant il faut que je pense comme un adultes dur.

Euh quand ton personnage avance il fait en même temps sombre et noir?
J'aime bien comment tu écrit bien que as plusieurs reprises tu te repete ( moi je fait pareil et j'aime bien sa ^^ bonne continuation  =)

Le propre de la SF est que tout est inventé. Je pense que tout le monde avait compris. Mais disons "explication rationnelle" pour faire simple.

 
Non dans le livre de matheson,

(je mets des balises spoiler mais bon qui n'a pas lu "je suis une légende" sur ce topic? donc il n'y a rien d'inventé puisque c'est dans le livre

 
Moi

Ben du coup tu sais quoi demander au Père Noël!

Sa c'est clair ^^

Ca a l'air pas mal mais je préfère lire vos histoires sur HFR ; c'est gratuit et je rigole bien...

Bonjour tout le monde !
Je viens de lire une bonne partie des messages de ce forum et je le trouve...vraiment excellent...
C'en est presque trop !
Ce que je veux dire par là, c'est que je ne vois pas trop quoi ajouter en ce qui concerne les conseils à donner à des personnes qui se sont engagées dans l'écriture...
Tout a déjà été dit ici, et bien dit...
Pour la protection de vos oeuvres, en effet, s'envoyer le manuscrit à soi-même (et ne surtout pas ouvrir l'enveloppe...) suffit amplement.
A cela, juste une petite remarque : Nous avons tous une certaine tendance à penser qu'il est toujours possible que l'on nous "vole" un écrit, pour la simple raison qu'à nos yeux, ce que nous avons crée a une valeur inestimable. Mais le monde ne fourmille pas de copieurs/voleurs d'idées ou de manuscrits...
Mon expérience m'a surtout démontré que personnellement, j'étais surtout un tantinet paranoïaque...
Si quelqu'un s'est fait voler une idée ou a entendu parler d'un plagiat/d'une copie, sincèrment qu'il post un message ici !
Là où il convient d'être parano, par contre, c'est dans la sécurisation de vos documents : gravez, copiez sur clefs USB...j'ai rencontré plus d'auteurs effondrés parce que leur disque dur avait crashé que d'écrivains désespérés de voir leurs oeuvres volées !  
Bon, cela dit, puisque vous écrivez en SF et FANTASY, je suppose que vous connaissez bien vos bécannes...    
Des conseils pour l'écriture ? Ecrivez...comme cela a déjà été dit ici, vous progresserez en écrivant...
Mon premier roman de SF est impubliable pour la simple raison qu'en 5 ans d'écriture, le style n'a fait qu'évoluer...
J'ai appris à écrire sans le savoir...
Second conseil, mais pour le coup vous n'en avez pas besoin : Ne restez pas seuls...
Soyez lu par des amis (encore mieux, par d'autres écrivains en herbe...), ou postez sur le forum...
Autre truc, lisez ce que vous avez écrit...à HAUTE voix...d'emblée ce qui ne colle pas s'entend facilement...
Bon, cela dit, à bientôt...au plaisir de vous lire...  

Petite question pratique : c'est quoi la taille et police d'ecriture standard d'un roman ? Et pour l'espacement entre les lignes ? Des questions de pure forme quoi    
 
danke -

Ilo n'y a pas de "standard" à proprement parler, mais le mieux est de se conformer aux habitudes journalistiques : feuillet de 1 500 signes. Pour la police, le times est très bien.

Il y a ceux qui disent que l'avis des amis est beaucoup trop subjectif, et ceux qui veulent des avis subjectifs. En fin de compte, il faut de tout. J'ai lu un livre de Stephen King où il dit lui même qu'il fait lire ses romans à des amis avant de les soumettre à son agent.
Ceci dit dans mon cas c'est raté. Dans ma famille, il y a ceux qui n'aiment pas lire, et ceux qui me diront que c'est bien pour me faire plaisir. Pareille du côté amis. Alors quand je lis "ne restez pas seul", je me dis que le gars qui a écrit ça a raison. Ecrire sans jamais pouvoir faire lire à l'entourage, c'est démotivant.

 
Salut
 
police : Times New Roman  (à cause des empattements)
Taille : 14
interligne : double !
 
Oui, ça fait quelque chose d'énorme, mais il ne faut pas oublier que ta page A4 va se transformer en une page inférieure au A5 par un procédé mécanique.
 
Avec un numéro de page + ton nom + le titre de ton livre (en entête ou en bas de page)
Histoire que, si ton manuscrit est renversé malencontreusement, tout le monde puisse le remettre dans l'ordre.
 
En première page
Le nombre de mots
Le nombre de lettres (Fichier/propriétés/statistiques sous Word)
 
Pour que l'éditeur sache aussitôt combien de pages va prendre le livre.
 
Au passage, le titre en gros au centre de la page, ça ne mange pas de pain.
Le Copyright, avec le nom et le prénom, plus le mois et l'année. (en cours, c'est bien :-) )
 
En haut à gauche, votre nom, votre adresse, tel, mail  (une lettre ça se perd)
Un manuscrit c'est plus gros, moins de chance qu'il ne s'échappe.
 
On évite le brochage, chaque éditeur a sa propre façon de faire... et il peut fort bien distribuer le manuscrit photocopié à plusieurs lecteurs.
En plus, ça coûte déjà assez cher.
 
 
Oui, les frais de poste vont se révéler chers. Et votre manuscrit ne vous sera pas forcément renvoyer, ça coûte cher à l'éditeur aussi.
 
C'est un investissement, alors autant s'assurer auprès d'autres lecteurs que votre livre vaut le coût !
 
Et bien sûr, on garde un exemplaire pour soi, et on vérifie d'avoir trois sauvegardes numériques, avec une sur CDRW ou DVDRW, clé USB... des fois que, votre texte soit accepté dans les deux années à venir.
 
Réponse probable dans six mois ou un an, si ce n'est pas deux.
La genèse d'un livre est longue. Celle de sa sortie en librairie rajoute de un à deux ans, après acceptation.
 
Donc on continue à écrire. Pour être prêt. Si le premier texte est accepté, il en faudra sans doute un pour l'année qui suit.  
Plusieurs auteurs n'ont pas été sélectionnés avant leur quatre à cinquième titre (Amélie Nothomb par exemple). A se demander si les éditeurs n'ont pas une base de données pour vérifier si l'auteur est capable d'écrire sur la durée ou non, s'il est capable d'insister ou pas.
On investit sur un cheval qui en veut !
 
Bon courage à toi.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

comment vous faites pour faire des chapitres en 30 lignes ?
 
les miens de chapitres prennent une demi douzaine de page à la première écriture (en un jet).
 
le roman le plus abouti (et perdu dans un plantage pc... depuis j'exècre le support informatique) j'avais 120 pages pour 10 chapitres.. et me manquait encore 4-5 chapitres.
 
bref.
 
en gros avant d'écrire je me tape un plan, une trame, un fil conducteur.
 
puis dans un deuxieme document, je colle les persos, les ambiances, et j'y annote les idées (un dialogue, un objet, une description)  
 
en 3e temps, je relis tout cas et lie les elements (telle scenes impacte telle autre scene ou element de la trame blabla)
 
et aussi mes ressentiment, mes questions de redacteur.
 
je laisse mariner je joue un peu les scenes dans la tete,  
 
et pouf je lance mes premiers jets..

Salut à tous, écrivains en herbes, amateurs confirmés, et auteurs de best-sellers.  
J'avais posté un extrait de mon roman il y à déjà un moment.  
Depuis j'ai bien avancé, j'ai bientôt fini le chapitre 13 (sur 18) . J'ai tenu compte de vos conseils (surtout les tiens Amibe_R Nard) tout en développant mon style assez sinueux.
Voilà, c'était juste pour venir faire un petit tour sur cet excellent forum, plein de conseils pratiques, utiles, nécessaires et même indispensables.
Quand j'atteindrai la fin de mon roman je posterai encore des extraits si vous le souhaitez,
A+