Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
3207 connectés 

 

 

 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  33  34  35  ..  176  177  178  179  180  181
Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°13281804
-redmoon-
Weird is relative...
Posté le 16-11-2007 à 16:15:35  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

dPca a écrit :

Quelques conseils pour nos écrivains qui postent leurs extraits...


 
+1
 
Très bon forum sur l'ecriture.
Beaucoup de conseils sur la création, l'écriture en elle même et toute la phase d'édition.
Et très très bon articles.

mood
Publicité
Posté le 16-11-2007 à 16:15:35  profilanswer
 

n°13281959
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 16-11-2007 à 16:35:29  profilanswer
 

J'ai été... virulent, certain diront "aigri", sur des posts. Ce n'est pas la bonne solution.
Quitte à écrire des livres dont l'action se déroule aux USA, autant imiter les méthodes d'écritures des auteurs anglo-saxon. Donc je poste des liens ; ceux qui se reconnaîtront, voudront bien utiliser à leur convenance ces quelques petits conseils...
Ecrire une histoire qui se déroule au USA est une chose ; écrire cette même histoire avec des référence européenne en est une autre.  :whistle:

n°13282479
Joe Black1
Posté le 16-11-2007 à 17:32:14  profilanswer
 

Merci dPca :)

n°13282847
elliotdoe
Posté le 16-11-2007 à 18:16:45  profilanswer
 

Un conseil : protège ton écrit AVANT d'envoyer aux éditeurs, et précise dans les lettres que tu envoies avec tes manuscrits que tu as protégé ton oeuvre ;)

n°13286126
BoraBora
Dilettante
Posté le 16-11-2007 à 23:36:02  profilanswer
 

lanya a écrit :


 
 tu vas au culot auprès de toutes les maisons d'édition même des petites ( après que tu sois sûr(e) de leur viabilité ) :o  


La première démarche, c'est de l'écrire. :D  
 
Et ton conseil est très coûteux : il y a plus de 2000 éditeurs en France, en comptant les petits. Ca fait beaucoup de frais postaux et de photocopies. ;)

n°13286370
elliotdoe
Posté le 17-11-2007 à 00:07:49  profilanswer
 

Je connais même des écrivains qui ont monté leur propre maison d'édition... lol
Sinon, pour l'impression des manuscrits, l'investissement dans une petite imprimante laser noir et blanc ça peut servir ;)

Message cité 1 fois
Message édité par elliotdoe le 17-11-2007 à 00:08:16
n°13286585
BoraBora
Dilettante
Posté le 17-11-2007 à 00:42:57  profilanswer
 

elliotdoe a écrit :

Je connais même des écrivains qui ont monté leur propre maison d'édition... lol


Je précise au cas où : ces 2000 éditeurs environ n'incluent pas les auteurs auto-édités, qui sont très nombreux.

Citation :

Sinon, pour l'impression des manuscrits, l'investissement dans une petite imprimante laser noir et blanc ça peut servir ;)


C'est surtout utile pour se relire, la lecteure sur papier étant plus fiable que sur écran. Mais pour l'impression d'une vingtaine de tapuscrits à envoyer, il est plus rentable de faire faire des photocopies dans un centre bon marché.
 
Enfin bref, autant en parler sur le topic dédié...

n°13287301
BoraBora
Dilettante
Posté le 17-11-2007 à 10:21:08  profilanswer
 

lanya a écrit :


Pas possible, surtout faut rester cru sur la chaise...
Réaliste, si tu veux te faire publier ou du moins avoir un retour sur tes écrits de bouquin ( roman ou autre), il faut se bouger le fion ou alors il faut laisser les feuilles dans un tiroir de  bureau. Si la personne en veut, elle aura la gnack et saura sélectionner les maisons d'édition qui lui correspondent ou de ce qu'elle en attend.
Clair que c'est la maison d'édition qui va venir chercher  l'écrivain lambda perdu dans sa cambrousse :D


Pour un texte donné, 90% des éditeurs au moins ne sont pas adaptés. Dans les 10% qui restent, un bon pourcentage ne prendra pas de manuscrits envoyés par la poste. Donc plutôt que recommander d'envoyer son texte à "tous les éditeurs, même les plus petits", même en "étant sûr(e) de leur viabilité" (comment tu fais, d'ailleurs, pour vérifier la viabilité de 2000 éditeurs ? ), mieux vaut recommander le souvent cité guide AUDACE aux éditions de l'Oie Plate. Puis envoyer son texte à une petite sélection d'éditeurs bien choisis.
 
Tu connais quelque chose au monde de l'édition ?
 
Edit : euuuh... tu joues avec quoi, avec ton triple post ? [:joce]


Message édité par BoraBora le 17-11-2007 à 10:22:06
n°13287610
BoraBora
Dilettante
Posté le 17-11-2007 à 11:40:59  profilanswer
 

lanya a écrit :

aussi comme quoi faire un peu plus peut s'avérer fructueux. :hello:


Plus, oui. N'importe quoi, non. C'était le sens de ma réponse. Parce que dire que pour être publié il faut envoyer son texte à des éditeurs, ça tombe un peu sous le sens, hein. ;) D'autant plus que ce n'est pas le topic pour en discuter.

n°13290020
elliotdoe
Posté le 17-11-2007 à 18:14:28  profilanswer
 

D'autant plus que "écrire un livre", ça peut aussi très bien englober les astuces de publication. Si tu dois tout le temps replacer dès qu'y a un "bord de sujet" (pas exactement "hors" sujet), t'as pas fini, c'est le principe même d'un forum.

mood
Publicité
Posté le 17-11-2007 à 18:14:28  profilanswer
 

n°13291415
reglisse25
Posté le 17-11-2007 à 20:29:05  profilanswer
 

Voilà alors je suis en pleine écriture de roman, j'ai déjà essayer d'écrire plusieurs nouvelle même un roman une fois que je n'ai jamais fini d'ailleur mais cette fois me paraît la bonne, c'est pourquoi j'aimerais vous transmettre mon premier chapitre, pouvez-vous me dire ce que vous en pensez ? Dois-je continuer? Dois-je arrêter immédiatement ? Enfin voilà votre avis m'interresse.
 
 
Chapitre 1 :  
 
Personne ne savait vraiment ce que Clélie de Nemanto attendait dans l’étroite ruelle aux larges pavés glissants. Même elle ne le savait pas vraiment. Elle repensait à sa vie d’avant assise lasse dans une flaque d’eau. La crinoline de sa robe était criblée de fines taches de boue. Si on l'avait regardé de près, on aurait pu apercevoir quelques larmes. Si on ne la connaissait pas elle, Clélie de Nemanto, ici, on la connaissait femme forte au caractère soutenant. Mais aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. Clélie venait de perdre toute sa famille dans un terrible naufrage. Le notaire Mr Feutracé lui avait annoncé la nouvelle le matin même. Elle était orpheline. « Une seule survivante », avait-il mentionné. Comment un seul naufrage aurait pu décimer toute une famille ? Et pourquoi la sienne ? Pourquoi était-ce elle la survivante ? Alors qu'elle ne se rappelait qu’avoir dérivé plusieurs jour dans un baquet de lessive. Un bateau anglais l’avait retrouvé épuisé, affamé, à bout de force au milieu de l’océan et l’avait ramené saine et sauve en France. Mais ce qui la troublait vraiment c’était qu’elle ne se rappelait de rien. Peut-être était-ce dû au choc ? Elle se souvenait juste avoir regardé les vagues sur le ponton et puis il y avait eu de l’orage. Rien d’autre. Que s’était t-il passé après ? Elle n’en avait aucune idée.  
Elle se retrouvait seule à la tête d’une immense fortune familiale à, à peine seize ans. Le notaire lui avait informé de sa mise en tutelle chez une vieille veuve qui prétendait être sa tante. Ce soir, elle pleurait son désespoir, elle voulait mourir : ne plus jamais voir le jour. Elle essayait pourtant de se souvenir des bons moments passés avec sa famille, avant le naufrage, mais rien ne lui revenait. Il n’y avait donc jamais eu de bons moments ? Elle cherchait, elle voulait se rappeler quelque chose mais sa mémoire avait laissé place à un immense vide. Tous ses efforts restèrent vains. La pluie tombait déversant un flot de gouttes glaciales sur la jeune fille qui se mit à trembler. Ses cheveux couleur ébène emmêlés et fourchus vinrent se coller contre ses joues que le froid avait rendu violacées.  Elle décida alors de se relever en désespoir de cause, titubant sous le déchaînement soudain du ciel. Il y avait de l’orage comme le soir du naufrage pensa-t-elle, ce qui la fit frissonnée de terreur. Naufrage, jamais plus elle ne pourrait entendre ce mot. La foudre s’abattit sur l’endroit où elle s’était installée, il y a moins d’une minute. Elle échappa si l’on put dire ainsi, une deuxième fois à la mort. Dans son désarroi, elle heurta une silhouette. Confuse, elle voulut s’enfuir mais son corps lui ne se sentit pas de cet avis. Elle défaillit, un jeune homme se pencha sur elle.

Message cité 1 fois
Message édité par reglisse25 le 18-11-2007 à 11:39:35
n°13302190
tigrou_bis
Boing... Boing...
Posté le 19-11-2007 à 10:00:51  profilanswer
 

Il y a quelques incohérences : tu dis "une femme forte au caractère soutenant" (ça veut dire quoi d'ailleurs, "au caractère soutenant" ? :??:), puis plus loin, tu précises qu'elle a "à peine seize ans" et tu la décris comme écrasée par son chagrin, pas vraiment comme une "femme forte".
 
Par ailleurs, tu commences en disant que personne ne sait ce qu'elle fait dans la rue, et au bout de ton extrait, on ne le sait toujours pas... On reste sur sa faim d'explications !
 
Je pense aussi que plusieurs passages mériteraient d'être développés : description physique et/ou morale de la jeune fille, explication de la sortie en bateau / du voyage (pourquoi la famille se trouvait-elle ici ?)... Cela dépend aussi de l'importance de ces événements dans la suite de ton histoire, je ne donne ces impressions que par rapport à ton extrait.
 
Enfin, fais-toi relire pour corriger les quelques fautes d'orthographe qui subsistent (accord du participe passé au féminin, confusion participe passé / infinitif), et améliorer le style maladroit de quelques phrases : on dira plutôt "Elle se retrouvait seule à la tête d’une immense fortune familiale, à seize ans à peine." par exemple, pour éviter la répétition du "à".

n°13311821
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 20-11-2007 à 07:04:07  profilanswer
 

reglisse25 a écrit :

Voilà alors je suis en pleine écriture de roman,

 

Cher reglisse25, je vais prendre des pincettes pour t'apporter un peu de ma critique qui n'est en aucun cas négative.
Si tu pensais le contraire je te prierai de ne pas en tenir compte. Je ne veux pas te blesser, ni te freiner dans l'élan créatif qui te pousse à nous demander notre aide.
Si tu est un/e adolescent/e, je m'exprimerai d'une autre façon afin de ne pas te heurter.
Je préfère te prévenir car je voudrai éviter ce genre de chose désormais :

 
Spoiler :

Dpca Petit branleur de merde au lieu de critiquer comme tu le fais, le boulot des autres vas y presente nous ta merde qu'on puisse rigoler nous aussi de temps en temps ...

 

PS : Dsl pour les insultes les autres mais ce petit ( oups dsl vieux ) con le meritait .... , j espere que c est pas ta gueule sur ton avatar dPca , parce que sinon fais toi discret ou plus simple : vas te cacher ...
j ai eu le temps de parcourir un peu le fofo et je ne vois de toi que 3/4 de vannes qui ne font rigoler que toi et 1/4 d'aides minables .... t es utile a quoi ?

 

1) Je suis d'accord avec les remarques de tigrou_bis.

 

2) J'aimerai bien lire la suite de ton texte ; le chapitre 1 est trop court et je reste sur ma faim...

 

3) Pourrais-tu aussi, ainsi que tous les futurs Auteurs, mettre un petit résumé de ton roman, genre quatrième de couverture ? Cela, je pense, aiderait à se situer dans un contexte global et non à se focaliser sur un texte qui ne reflète pas LE Roman et qui pourrait briser là un rêve en cas de critique virulente de la part de certains (si, si, il y en a qui se gène pas pour casser de l'auteur).

 

Continue !


Message édité par dPca le 20-11-2007 à 07:05:50
n°13311998
tigrou_bis
Boing... Boing...
Posté le 20-11-2007 à 09:02:41  profilanswer
 

Oui, comme le précise dPca, un résumé genre quatrième de couverture, ce serait bien. Ca donne au moins le contexte...

n°13314842
san marco
tune up - turn loud
Posté le 20-11-2007 à 14:26:31  profilanswer
 

Salut à tous,
je préfère montrer patte blanche avant de poser mon séant en cette place.
 
Ma foi, bien fort interessant ce topic. Tant sur les techniques rédactionnelles que sur certaines réactions.
 
quels qu'en soit la forme du message de certains, le fond n'en n'est pas moins à décrypter et à ingérer.
 
Bref, je viens également pour des conseils. :D
 
Ma problématique étant la suivante :
J'ai déjà bien laissé mariner mon univers, je suis confronté à un besoin/ressenti (excuse pour ne pas me lancer ?) que je n'arrive pas à régler.
 
comment lier mon univers à la réalité ?  
comment controler mes divagations ?
 
par exemple (je cite au hasard) je veux mettre en place une scène d'autopsie, une découverte d'un lieu de culte satanique, ou autre ....
 
doit t'on laisser libre court à sa création ou bien au contraire aller assister à une autopsie etc ...
 
j'ai bien peur d'etre emprisonné dans cette volonté de coller un minimum à la réalité pour donner de la véracité à mes scènes.
 
Autant quand on choisi la voie de l'heroic-fantasy on peut très bien créer de toute part son univers, mais lorsqu'on s'essaye dans le contemporain j'ai l'impression (peut-etre fausse) que l'on ne peut s'acquitter d'un certain travail de recherche :/
 
Quelle approche conseillez vous ?
cela dit, en vieux con que je suis, je ferais surement ma propre opinion et ma démarche sera personnelle, mais la part d'ado qui subsiste en moi vient chercher le savoir des sachants :D


Message édité par san marco le 20-11-2007 à 14:26:52
n°13316376
Scissorhan​ds
Posté le 20-11-2007 à 16:34:56  profilanswer
 

cockeen a écrit :

Il n'y a donc vraiment que le fantastique qui vous fait vibrer sur ce forum c'est desespérant, on m'avait dit de mettre un extrait de mon roman en ligne sur internet, ce que j'ai fait et j'ai eu une critique tres constructive, mais PRATIQUEMENT TOUT LE RESTE tourne autour du SF ou du fantastique et en dehors de ca vous produisez quoi, vous lisez quoi, c'est ca votre monde?! Ah non mais y'a de quoi etre super en colère de voir que la littérature classique est supplantée par des trucs de ce style!
 


Attention, la confusion entre "fantasy" et "fantastique" est énervante. Ici en France, le genre "Fantasy", c'est le genre qui s'apparente au "Merveilleux". Pour le fantastique, voir plutôt : Balzac, La Peau de Chagrin, les nouvelles de Théophile Gautier, de Maupassant, ou encore les traductions des contes d'Edgar Poe par Charles Baudelaire.
Je débarque sur ce forum, donc il est possible que j'ai mal interprété. Ce qui me fait douter de la connaissance réelle de la différence entre "fantasy" et "fantastique", c'est :
 

Citation :

PRATIQUEMENT TOUT LE RESTE tourne autour du SF ou du fantastique et endehors de ca vous produisez quoi, vous lisez quoi, c'est ca votremonde?! Ah non mais y'a de quoi etre super en colère de voir que lalittérature classique est supplantée par des trucs de ce style!


Voilà c'était mon coup de gueule de la journée.

n°13316863
Amibe_R Na​rd
Posté le 20-11-2007 à 17:29:30  profilanswer
 

Salut
 

Citation :


Ma problématique étant la suivante :
J'ai déjà bien laissé mariner mon univers, je suis confronté à un besoin/ressenti (excuse pour ne pas me lancer ?) que je n'arrive pas à régler.
 
comment lier mon univers à la réalité ?  
comment controler mes divagations ?
 
par exemple (je cite au hasard) je veux mettre en place une scène d'autopsie, une découverte d'un lieu de culte satanique, ou autre ....


 
 
Dans toute chose, ce n'est pas tant le fait d'assister de visu qui va se révéler intéressant, mais l'impression que tu vas en donner.  
En quatre mots : il faut mentir vrai !
 
Que cela soit crédible, au débutant qui ignore tout d'une autopsie, et même au-delà.
 
Tu ne sais pas ?
Eh bien effectue quelques recherches sur le sujet, lis des polars qui en parlent et copie les descriptions des autres auteurs (pour noter les détails qu'ils ont utilisés, les mots... car tout est une histoire de mots. Si tu ouvres une boîte crânienne avec un scalpel, il y faut une bonne raison... et peut-être quelques noms des os du crâne au passage... puisque le crâne sera en miettes. Sinon, il y a des scies... parce que le crâne est un os très difficile à ouvrir.)
 
 
En synthétisant plusieurs sources, tu obtiendras des listes de mots pour chaque source... ceux qui sont communs à toutes, sont les mots de base. Les incontournables.
 
Bien sûr, tu peux assister à une autopsie  (à voir les difficultés légales pour ce faire), ou plus simplement autopsier un poulet... :) mais ce genre de pratique ne te montrera qu'une seule autopsie, là où ton personnage en a pratiqué des centaines.
 
Dans chaque cas, c'est à toi de savoir quand tu as obtenu suffisamment d'informations pour "tourner" ta scène.  
Regroupement d'information un peu long au début, mais c'est encore un investissement pour plusieurs autres scènes dans d'autres romans. Surtout si tu écris des suites avec le même héros.
 
 
/
 
 

Citation :


doit t'on laisser libre court à sa création ou bien au contraire aller assister à une autopsie etc ...
 
j'ai bien peur d'etre emprisonné dans cette volonté de coller un minimum à la réalité pour donner de la véracité à mes scènes.
 
Autant quand on choisi la voie de l'heroic-fantasy on peut très bien créer de toute part son univers, mais lorsqu'on s'essaye dans le contemporain j'ai l'impression (peut-etre fausse) que l'on ne peut s'acquitter d'un certain travail de recherche :/


 
 
Oui, elle est fausse.
Car, même en fantasy, tu ne peux pas créer n'importe quoi. Si tu me dis que ton elfe à la peau squameuse et les oreilles plates d'un teckel, parce que tu l'as créé ainsi... alors tu dois me dire d'où vient cette mutation par rapport à mes connaissances imaginaires de la fantasy.
 
Pour le reste du monde, c'est identique.
La marge est plus large... et en même temps plus étroite puisque tout doit se justifier. Tout doit être crédible, et avoir une raison d'être. Sans sombrer dans une description énorme au cours du roman. Le Seigneur des Anneaux en rebutent beaucoup à cause de cette description longuette du monde Hobbit. Mais pour qui a déjà lu le Hobbit, justement, ça vaut le coup, parce qu'il s'agit là d'une extension de ce qui avait déjà été brièvement présenté.
Mais Tolkien a aussi créé toutes les langues, et toute la cosmologie de son monde (Silmarillion)
 
Pour en revenir à ta question.
Tout travail d'écriture est un travail de recherche  (et c'est un des grands plaisirs de l'auteur qui part à la découverte de quelque chose qu'il ne connaît pas, pour se l'approprier et l'utiliser d'une certaine façon)... et cette recherche est obligatoire pour tout roman, sinon on sent trop le creux et le côté alimentaire du récit.
 
Et plus tu maîtrises un sujet, plus tu dois aller le fouiller loin pour intéresser ton lecteur et l'étonner. Sinon, tu finis par ressasser... pire, tu n'innoves pas !
 
Cette recherche peut se dérouler après le premier jet. Mais pratiquée en amont, elle offre beaucoup plus d'opportunités sur le récit, et on sent mieux la solidité 3D des personnages.
Il ne porte pas seulement la carapace archétypale d'un métier, il connaît ce métier... peut-être mieux que ceux le pratiquant tous les jours.
 
Plus d'opportunités, car ce qui est le plus intéressant, ce sont les petits détails anecdotiques.
Et là, ça permet d'écrire du texte "facilement", parce que le cerveau va travailler à joindre ces quelques petits détails, à leur donner du sens. Puis, comme pour tout, plus on a de connaissances dans un domaine, plus la palette des possibilités s'étend. (exemple, plus on a de mots dans son escarcelle, plus on peut en utiliser, à bon escient... car tout est là, il faut utiliser les choses à bon escient. Mais quand on ne possède pas cette information, on ne peut pas l'utiliser à bon escient, puisqu'elle n'existe pas)
 
Sans cette connaissance, sans cette recherche, le cerveau travaille dans le vide... le charbon de l'imaginaire n'y est pas. Et on le remarque très vite ;)
 
Surtout lorsqu'il s'agit de décrire le monde contemporain.
Monde pour lequel on peut trouver de l'information réelle, sans trop de problème. Et dont on ne peut se dédouaner par paresse.
 
Ce qui n'est pas le cas pour la fantasy... d'où un travail plus lourd de création imaginaire.
Là, on part d'un certain vide, et le vide il faut le combler. Sans rien oublier d'important.
Sinon, c'est comme une case de BD en couleur, où il y a des trous.
/
 

Citation :


Quelle approche conseillez vous ?
cela dit, en vieux con que je suis, je ferais surement ma propre opinion et ma démarche sera personnelle, mais la part d'ado qui subsiste en moi vient chercher le savoir des sachants :D


 
La première approche, c'est celle du plan.
 
Afin de délimiter ton sujet, et de savoir quelles recherches effectuer. (donc quel personnage tu vas utiliser)... l'autopsie n'est qu'une des spécialités de la police scientifique. Connaître la classification des mouches et leurs préférences alimentaires en est une autre, etc.
 
Sans recherche, tu n'as pas cette information sur les mouches, ni sur les autres insectes nécrophages. Qui sont pourtant des aides importantes pour déterminer l'heure de la mort d'un individu. Et on s'en sert durant les autopsies... comme de l'odeur de putréfaction, ou l'état de décomposition des tissus cellulaires.
 
 
Idem pour les cultes sataniques. Quel culte, quel rite... quels ennemis ?
Comment pratiquer... sans être mis sous le coup de la loi. (car je pense que tu vas utiliser des sacrifices humains, et là, ça devient très chaud pour rester crédible, surtout si les fidèles tuent beaucoup de monde  :)... des montagnes de cadavres, ça se voit, ça se retrouve, et il faut penser à toute la stratégie développée par les fidèles pour éliminer ces cadavres )
 
Sans recherches amont, tu occultes très vite ce problème... et le héros est alors obligé de tomber sur la secte "par hasard", ou alors sa petite copine est enlevée "par hasard" par la secte, sans raisons valables. Ce qui banalise l'intrigue, lorsqu'il est possible d'imaginer beaucoup mieux (par exemple, une histoire de greffe d'organes, couverte par des sacrifices humains offerts au Diable). C'est l'intrigue sous l'intrigue. Le plan d'un personnage qui a des buts et des raisons valables d'agir ainsi. Un plan qui se dévoile au fur et à mesure. Aucun méchant n'est "simplement" méchant pour le plaisir, il se cache toujours une raison enfouie, dont il faut trouver la clé.  ;)
 
Sans recherches, ni réflexions en amont, tu restes au basique. Et le basique est pauvre.
 
Parce que l'effort de base est pauvre.
 
Lorsque la locomotive de l'écriture n'a pas beaucoup de charbon, elle a du mal à avancer.
Avec plus de combustible, elle peut aller plus loin, et comme les idées ne descendent pas du néant, il faut beaucoup de combustible... pour rebondir et n'utiliser que le meilleur du charbon.
 
Beaucoup de combustible, c'est très utile dans la phase réduction du texte d'un tiers, pour augmenter la densité et la cohérence du récit.
 
 
Et puis, quand on possède les bons mots, les mots justes, le style alambiqué et les périphrases disparaissent.
 
Sans compter qu'une recherche sur l'autopsie peut te conduire à vouloir autopsier un texte littéraire, ou l'habillement d'une personne. La confrontation des mots et des pratiques explosent de richesses.
 
Alors recherche, recherche sans arrêt.  
Accumule, fouille le monde, engrange tout ce que tu peux, car tu ne sais jamais quand ça va ressortir... et il faut parfois des dizaines d'années pour qu'un texte sorte "tout seul", de manière spontanée, alors que tu ne t'y attendais pas.
 
"Tout seul", mon oeil ! :sol:
 
Rien ne se crée, tout se transforme.
 
 
Pour résoudre ton problème initial
 
"Ma problématique étant la suivante : J'ai déjà bien laissé mariner mon univers, je suis confronté à un besoin/ressenti (excuse pour ne pas me lancer ?) que je n'arrive pas à régler.
comment lier mon univers à la réalité ?  
comment controler mes divagations ?"
 
tu as deux optiques possibles :
- tout réunir dans une base de données et compter sur ton subconscient pour lier le tout (une notation de chaque article, chaque résumé, chaque série de mots, peut t'aider à faire la part de l'important et du moins important pour ton récit)
 
- faire un tas de petites fiches papier (tes recherches, tes impressions, tes idées, les premières images de scène, etc.), que tu positionnes devant toi sur une grande table pour les mettre dans un certain ordre. (une spirale chronologique, un cheminement BD, ou autre)... sans oublier le post-it écrit à la hâte le matin au réveil. ;)
 
Et puis tu cherches (oui, encore) les liens entre les éléments.
 
Si tu numérotes tes papiers, ou tes articles dans la base de données, tu peux alors écrire/décrire des cheminements entre les éléments. (c'est moins facile dans une base de données, mais ça permet de les imprimer et de les placer devant soi)
 
 
A partir de là.  
Certains auteurs écrivent leur texte en éliminant les numéros en cadence, numéro après numéro, quitte à laisser tomber certains papiers en cours d'écriture.
Lorsque d'autres, plus rares, réunissent tout, relisent une dernière fois leurs papiers et jettent la totalité de leurs recherches à la poubelle et se lancent dans l'écriture.
 
La poubelle peut être un tiroir qu'ils n'ouvriront pas avant la fin du récit  :)
 
 
Ah oui, dernier truc. Il n'est pas rare que des recherches atteignent deux à trois fois la taille finale du livre. C'est vrai aussi en SF, ou en fantasy. On peut décrire un monde de manière profonde et ne passer que dans certains lieux, parce que l'histoire se construit ainsi...
 
Le reste, c'est pour les prochains récits.
Pour le tome 2
 
Ou pour le tome 1000 !  :o
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°13317942
san marco
tune up - turn loud
Posté le 20-11-2007 à 19:04:47  profilanswer
 

tout d'abord, un grand merci pour cette réponse longue et constructive. :jap:
 
 

Amibe_R Nard a écrit :

Salut
 
 
Dans toute chose, ce n'est pas tant le fait d'assister de visu qui va se révéler intéressant, mais l'impression que tu vas en donner.  
En quatre mots : il faut mentir vrai !
 
tes 4 mots sont en effet une caractéristique du conteur d'histoire :)
et pour obtenir ce résultat, il faut tout le trvail en amont de recherche pour maitriser les propos

 
Dans chaque cas, c'est à toi de savoir quand tu as obtenu suffisamment d'informations pour "tourner" ta scène.  
Regroupement d'information un peu long au début, mais c'est encore un investissement pour plusieurs autres scènes dans d'autres romans. Surtout si tu écris des suites avec le même héros.
 
 
/
 
 

Citation :


doit t'on laisser libre court à sa création ou bien au contraire aller assister à une autopsie etc ...
 
j'ai bien peur d'etre emprisonné dans cette volonté de coller un minimum à la réalité pour donner de la véracité à mes scènes.
 
Autant quand on choisi la voie de l'heroic-fantasy on peut très bien créer de toute part son univers, mais lorsqu'on s'essaye dans le contemporain j'ai l'impression (peut-etre fausse) que l'on ne peut s'acquitter d'un certain travail de recherche :/


 
 
Mais Tolkien a aussi créé toutes les langues, et toute la cosmologie de son monde (Silmarillion)
 
c'est l'exemple type du romancier qui créer d'abord un univers avant d'y inserer une intrigue, des personnages etc ..
 
 
Cette recherche peut se dérouler après le premier jet. Mais pratiquée en amont, elle offre beaucoup plus d'opportunités sur le récit, et on sent mieux la solidité 3D des personnages.
Il ne porte pas seulement la carapace archétypale d'un métier, il connaît ce métier... peut-être mieux que ceux le pratiquant tous les jours.
 
Plus d'opportunités, car ce qui est le plus intéressant, ce sont les petits détails anecdotiques.
Et là, ça permet d'écrire du texte "facilement", parce que le cerveau va travailler à joindre ces quelques petits détails, à leur donner du sens. Puis, comme pour tout, plus on a de connaissances dans un domaine, plus la palette des possibilités s'étend.  
 
Sans cette connaissance, sans cette recherche, le cerveau travaille dans le vide... le charbon de l'imaginaire n'y est pas. Et on le remarque très vite ;)
 
d'autant plus quand l'univers dans lequel se déroule l'histoire est en rapport avec le quotidien de tout un chacun :)
 
 
 
 
La première approche, c'est celle du plan.
 
Afin de délimiter ton sujet, et de savoir quelles recherches effectuer. (donc quel personnage tu vas utiliser)... l'autopsie n'est qu'une des spécialités de la police scientifique. Connaître la classification des mouches et leurs préférences alimentaires en est une autre, etc.
 
Sans recherche, tu n'as pas cette information sur les mouches, ...
 
en effet, c'est tout un art les odeurs, le type de développement de parasites, les consistances des tissus quand je citais l'autopsie c'était un exemple classique de scene :)
 
Idem pour les cultes sataniques. Quel culte, quel rite... quels ennemis ?
Comment pratiquer... sans être mis sous le coup de la loi. (car je pense que tu vas utiliser des sacrifices humains, et là, ça devient très chaud pour rester crédible, surtout si les fidèles tuent beaucoup de monde  :)... des montagnes de cadavres, ça se voit, ça se retrouve, et il faut penser à toute la stratégie développée par les fidèles pour éliminer ces cadavres )
 
Sans recherches amont, tu occultes très vite ce problème... et le héros est alors obligé de tomber sur la secte "par hasard", ou alors sa petite copine est enlevée "par hasard" par la secte, sans raisons valables. Ce qui banalise l'intrigue, lorsqu'il est possible d'imaginer beaucoup mieux (par exemple, une histoire de greffe d'organes, couverte par des sacrifices humains offerts au Diable). C'est l'intrigue sous l'intrigue. Le plan d'un personnage qui a des buts et des raisons valables d'agir ainsi. Un plan qui se dévoile au fur et à mesure. Aucun méchant n'est "simplement" méchant pour le plaisir, il se cache toujours une raison enfouie, dont il faut trouver la clé.  ;)
 

Et bien en fait ma voie ne vas pas suivre les sacrifices humains, ni les rencontres "au hasard" .. le rapport du personnage principal va etre bien plus intimement lié avec ces aspects qu'un simple rapport collatéral.
lié à une descente progressive dans la personnalité du personnage
 
et c'est en ça que je dois avoir une grosse part d'information avant de me plonger dans la rédaction.

 
 
Et puis, quand on possède les bons mots, les mots justes, le style alambiqué et les périphrases disparaissent.
 
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément".  :jap:
 
 
Sans compter qu'une recherche sur l'autopsie peut te conduire à vouloir autopsier un texte littéraire, ou l'habillement d'une personne. La confrontation des mots et des pratiques explosent de richesses.
 
Alors recherche, recherche sans arrêt.  
Accumule, fouille le monde, engrange tout ce que tu peux, car tu ne sais jamais quand ça va ressortir... et il faut parfois des dizaines d'années pour qu'un texte sorte "tout seul", de manière spontanée, alors que tu ne t'y attendais pas.
 
tu as deux optiques possibles :
- tout réunir dans une base de données et compter sur ton subconscient pour lier le tout (une notation de chaque article, chaque résumé, chaque série de mots, peut t'aider à faire la part de l'important et du moins important pour ton récit)
 
- faire un tas de petites fiches papier (tes recherches, tes impressions, tes idées, les premières images de scène, etc.), que tu positionnes devant toi sur une grande table pour les mettre dans un certain ordre. (une spirale chronologique, un cheminement BD, ou autre)... sans oublier le post-it écrit à la hâte le matin au réveil. ;)
 
Ah oui, dernier truc. Il n'est pas rare que des recherches atteignent deux à trois fois la taille finale du livre. C'est vrai aussi en SF, ou en fantasy. On peut décrire un monde de manière profonde et ne passer que dans certains lieux, parce que l'histoire se construit ainsi...
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard


 
 
devant les innombrables voies que je dois suivre, il est difficile de trouver les références à suivre et lire afin d'alimenter le moulin.
 
d'ailleurs à ce propos si certains ont des références à lire sur :
- le monde hospitalier en psychiatrie
- médecine scientifiques (genre études de cas ou d'enquetes)
- la folie, psychopathologies
- sociologie : évolution de la violence sociale, et glissement des valeurs repères ...
 
ce ne sont que des sujets à étudier, qui me sont nécessaires bien que pas forcément directement lié à mon récit.
 
:jap:

n°13318449
reglisse25
Posté le 20-11-2007 à 19:53:42  profilanswer
 

Merci de m'avoir critiquer !
Ce n'est pas mon premier chapitre en entier, mon premier chapitre fait environ 4 pages word et je ne désirais pas encombré le forum d'un ramassis inutile de roman.  
Oui je me disais aussi que "femme forte au caractère soutenant" ça n'allait pas tellement.  
Je n'ai que 15 ans et j'ai commencé ce roman à 13 ans.
Et ce n'est que le brouillon du brouillon du brouillon car il y beaucoup de fautes d'orthographes.
A chaque fois je réécris mon texte et le développe encore plus.
De plus je ne peux pas plus détaillé car Clélie ne se souvient pas de son passé. Plusieurs fois elle essaye de se le remémorer, et ce n'est que lors du chapitre 5 qu'on a plus de détails.  
Merci encore pour cette avis extérieur.


Message édité par reglisse25 le 20-11-2007 à 19:55:40
n°13318892
elliotdoe
Posté le 20-11-2007 à 20:45:20  profilanswer
 

Pour info, à 13 ans j'avais commencé une pièce de théâtre, que j'avais terminé. Ca a été ma première "oeuvre".
 
*nostalgie*

n°13331769
Amibe_R Na​rd
Posté le 21-11-2007 à 23:16:44  profilanswer
 

Bonjour
 

Citation :

Voilà alors je suis en pleine écriture de roman, j'ai déjà essayer d'écrire plusieurs nouvelle même un roman une fois que je n'ai jamais fini d'ailleur mais cette fois me paraît la bonne, c'est pourquoi j'aimerais vous transmettre mon premier chapitre, pouvez-vous me dire ce que vous en pensez ? Dois-je continuer? Dois-je arrêter immédiatement ? Enfin voilà votre avis m'interresse.


 
Si tu as la fin de ton histoire, alors c'est la bonne. :)
 
 
Chapitre 1 :  
 
Personne ne savait vraiment ce que Clélie de Nemanto attendait dans l’étroite ruelle aux larges pavés glissants. Même elle ne le savait pas vraiment. Elle repensait à sa vie d’avant assise lasse dans une flaque d’eau. La crinoline de sa robe était criblée de fines taches de boue. Si on l'avait regardé de près, on aurait pu apercevoir quelques larmes. Si on ne la connaissait pas elle, Clélie de Nemanto, ici, on la connaissait femme forte au caractère soutenant.  
 
/ok, tu as vu soutenant, on ne comprend pas.
 
Femme forte, alors qu'elle est assise dans une flaque d'eau, boueuse.
On ne dirait pas vraiment.
/
 
 
 
Mais aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. Clélie venait de perdre toute sa famille dans un terrible naufrage.  
 
/si elle ne sait pas qui elle est, comment peut-être perdre toute sa famille, et s'en préoccuper ?
/
 
 
Le notaire Mr Feutracé lui avait annoncé la nouvelle le matin même. Elle était orpheline. « Une seule survivante », avait-il mentionné. Comment un seul naufrage aurait pu décimer toute une famille ? Et pourquoi la sienne ? Pourquoi était-ce elle la survivante ? Alors qu'elle ne se rappelait qu’avoir dérivé plusieurs jour dans un baquet de lessive.  
 
/baquet de lessive ???
 
Tu as parlé de ruelle plus haut, puis de robe à crinoline... soit les années 1800.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crinoline  (1830)
 
or la lessive
Les premières lessives à base de savon datent de la fin du XIXe siècle.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lessive
 
dans un baquet, c'est peut-être un peu gros pour que l'on puisse y croire.
 
/
 
 

Citation :


Un bateau anglais l’avait retrouvé épuisé, affamé, à bout de force au milieu de l’océan et l’avait ramené saine et sauve en France. Mais ce qui la troublait vraiment c’était qu’elle ne se rappelait de rien. Peut-être était-ce dû au choc ? Elle se souvenait juste avoir regardé les vagues sur le ponton et puis il y avait eu de l’orage. Rien d’autre. Que s’était t-il passé après ? Elle n’en avait aucune idée.  
Elle se retrouvait seule à la tête d’une immense fortune familiale à, à peine seize ans. Le notaire lui avait informé de sa mise en tutelle chez une vieille veuve qui prétendait être sa tante. Ce soir, elle pleurait son désespoir, elle voulait mourir : ne plus jamais voir le jour. Elle essayait pourtant de se souvenir des bons moments passés avec sa famille, avant le naufrage, mais rien ne lui revenait. Il n’y avait donc jamais eu de bons moments ? Elle cherchait, elle voulait se rappeler quelque chose mais sa mémoire avait laissé place à un immense vide. Tous ses efforts restèrent vains. La pluie tombait déversant un flot de gouttes glaciales sur la jeune fille qui se mit à trembler. Ses cheveux couleur ébène emmêlés et fourchus vinrent se coller contre ses joues que le froid avait rendu violacées.  Elle décida alors de se relever en désespoir de cause, titubant sous le déchaînement soudain du ciel. Il y avait de l’orage comme le soir du naufrage pensa-t-elle, ce qui la fit frissonnée de terreur. Naufrage, jamais plus elle ne pourrait entendre ce mot. La foudre s’abattit sur l’endroit où elle s’était installée, il y a moins d’une minute. Elle échappa si l’on put dire ainsi, une deuxième fois à la mort. Dans son désarroi, elle heurta une silhouette. Confuse, elle voulut s’enfuir mais son corps lui ne se sentit pas de cet avis. Elle défaillit, un jeune homme se pencha sur elle.


 
 
Bien, alors dans ton texte, tu as deux points gênants.
 
D'abord, on ne sait pas qui est Clélie de Nemanto.
 
Donc, on doit construire un personnage. (Moi, je l'ai vu, au premier abord, comme une pocharde assise dans une mare de boue)... tu as corrigé cette impression, en lui donnant une robe à crinoline, avec de "fines" taches de boue. ( :D chez moi, la boue ne pardonne pas, et elle a plutôt tendance à s'exprimer de manière massive, style gros pâtés bien gluant)
 
Tu corriges encore le problème en déclarant plus loin que c'est une jeune fille.
 
Ce qui entraîne le phénomène suivant : dois-je encore te croire, où vas-tu bientôt lui ajouter des yeux pédonculés, et une antenne parabolique à l'arrière du crâne.  :o
 
Là, tu as tout le problème qui caractérise l'auteur.
L'auteur sait tout de la scène, mais pas le lecteur qui, lui, part d'une case de BD vierge.
 
 
Ok, tu peux utiliser la même formulation, mais tu dois, dans ce cas, rajouter assez d'éléments pour que je comprenne qu'il s'agit d'une jeune fille (et pas une pocharde étalée dans une mare de boue, après avoir été virée d'un estaminet empuanti par la fumée)
 
Ça, tu peux le faire en lui donnant un petit sac à main pour jeune fille, des boucles ou des nattes, des coquillages dans ses cheveux, ou ce que tu veux, mais qui fait penser à une jeune fille de bonne famille.
 
 
Autre problème : pourquoi est-elle dans sa mare de boue ?
Si elle venait de glisser, on comprendrait mieux que le sort s'acharne sur elle, et qu'il lui est difficile de se relever.
Mais tu n'en parles pas. Elle a le derrière assis dans sa mare de boue, sans raison.
 
 
Problème suivant : tu parles de boue... mais pas de pluie, avant que la lame d'un éclair vienne foudroyer l'endroit où elle se trouvait.  
 
Rajoute un peu de pluie dès le début, ou précise que la pluie "recommence" à tomber parce que ça produit le même effet que pour Clélie, je dois sans arrêt corriger ce que tu me dis, pour adapter ce que je viens d'imaginer. Et c'est gênant.
 
C'est comme si ton personnage changeait de couleur au fur et à mesure. Sans raison.
 
 
L'apparition du jeune homme est un rien magique, comme le soudain évanouissement de Clélie. (Pourquoi tombe-t-elle évanouie ? Parle-moi du claquement sec de l'éclair, et là oui, ça marche, parce que quelqu'un de fragile peut s'évanouir de frayeur)
 
Voilà les quelques points à rectifier, plus exactement à préciser sur ce court passage, afin de rendre ton texte plus crédible et plus fort.
 
 
Pour le reste tu as quelques fautes d'accord.
Et le besoin d'aérer ton texte en revenant à la ligne après chaque "scène".
 
Exemple
 
"tante. Ce soir, elle pleurait son désespoir, elle voulait mourir : ne plus jamais voir le jour. Elle essayait pourtant de se souvenir des bons moments passés avec sa famille, avant le naufrage, mais rien ne lui revenait. Il n’y avait donc jamais eu de bons moments ? Elle cherchait, elle voulait se rappeler quelque chose mais sa mémoire avait laissé place à un immense vide. Tous ses efforts restèrent vains. La pluie tombait déversant un flot de gouttes glaciales sur la jeune fille qui se mit à trembler. Ses cheveux couleur ébène emmêlés et fourchus vinrent se coller contre ses joues que le froid avait rendu violacées.  Elle décida alors de se relever en"
 
Là, il faudrait changer de scène juste avant : La pluie tombait...
Donc descendre d'une ligne pour marquer ce changement de caméra... Changement marqué par les deux mots "jeune fille". Si tu dis jeune fille, alors on n'est plus dans la tête de Clélie. La caméra sort de sa tête pour la regarder de l'extérieur : c'est un changement de scène.
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°13334239
lord frica​delle
Sa Sainteté
Posté le 22-11-2007 à 11:38:28  profilanswer
 


Bonjour a tous,
 
Tout d’abord bravo pour ce topic qui est très riche en enseignements et plein de bons conseils.
 
Je post ici car je travaille en ce moment sur un projet de scénario pour un Jeu vidéo type Héroic Fantasy.
 
Tout est déjà presque terminé mais bizarrement, j’ai quelques difficultés avec le synopsis ; Je voudrais qu’il soit clair et qu’on comprenne bien la situation, le tout dans un style fluide.
 
Pour l’instant je n’ai réussi qu’à faire une succession de phrases dans un style assez haché. :sweat:  
 
Comme c’est ce petit texte qui me servira de présentation de l’histoire du projet, je souhaite le booster au maximum et c’est la que j’ai besoin de vos suggestions. :  
 
Synopsis :
 
Alors que le puissant royaume de Darkhan semble arriver à l’apogée de sa puissance, un événement inattendu est sur le point de tout faire basculer.  
Deux frères au service d'une reine despotique, découvrent que celle-ci drogue ses troupes a l’aide d’un puissant stimulant de combat appelé le Darkmana. Celui-ci est fabriqué à partir du sang d’une créature immortelle retenue prisonnière dans leur donjon.  
Dans sa folie, la reine a entrepris d’avoir un héritier de cette créature et a décidé d’en faire un dieu vivant qui gouvernera tous les hommes pour l’éternité.
Kerian, le frère aîné et médecin personnel de la reine demande alors à son frère, Ariès, de l’aider à kidnapper l’enfant afin de lui réserver un tout autre destin.  
 
 
 
Si ça intéresse des gens, je peux fournir en MP la présentation complète afin de se faire une meilleure idée du projet. L’idéal étant biensur  que tout le monde puisse comprendre l’histoire générale simplement à partir synopsis.

n°13334892
tigrou_bis
Boing... Boing...
Posté le 22-11-2007 à 12:56:11  profilanswer
 

Je pense que c'est très, très vague comme texte, alors que tu es sensé montrer qu'il y a une histoire derrière...

lord fricadelle a écrit :

Alors que le puissant royaume de Darkhan

Ok

lord fricadelle a écrit :

semble arriver à l’apogée de sa puissance,

Déjà, ici, ça pêche. Sois clair dans tes descriptions : "semble", c'est vague, subjectif, on pense que tu n'es pas sûr de ce que tu dis. Evite les emphases aussi : "à l'apogée de sa puissance", c'est de l'ordre du pléonasme.
=> est à son apogée

lord fricadelle a écrit :

un événement inattendu

Oh, oh, que de surprises ! Pour ça, ok

lord fricadelle a écrit :

est sur le point de tout faire basculer.

Voir le début de ta phrase : "sur le point de", c'est hésitant !
=> va le faire basculer. ("le" = le royaume)

lord fricadelle a écrit :

Deux frères au service d'une reine despotique,


Toujours pareil, c'est imprécis. Dans un résumé, il faut donner le plus d'informations possible en peu de temps. Nomme tes personnages !
=> Kerian et Ariès, deux frères au service de leur soeur **** (dans tout ton texte, à aucun moment tu ne donnes son nom !! :ouch:), une reine despotique,

lord fricadelle a écrit :

découvrent que celle-ci drogue ses troupes a l’aide d’un puissant stimulant de combat appelé le Darkmana. Celui-ci est fabriqué à partir du sang d’une créature immortelle retenue prisonnière dans leur donjon.

Trop emphatique, tu peux réunir les deux phrases pour donner autant d'infos
=> découvrent que celle-ci drogue ses troupes au Darkmana, puissant stimulant à base du sang de ***** (nom de ta créature !), créature immortelle retenue prisonnière dans le donjon royal.

lord fricadelle a écrit :

Dans sa folie, la reine a entrepris d’avoir un héritier de cette créature et a décidé d’en faire un dieu vivant qui gouvernera tous les hommes pour l’éternité.

A la fois emphatique et peu précis, sans parler du fait qu'on doit comprendre que la reine est déjà enceinte...
=> Dans sa folie, **** a conçu un héritier avec *****. L'enfant issu de cette union contre nature serait, selon ses désirs, un dieu vivant qui lui permettrait d'accéder au pouvoir suprême pour l'éternité.

lord fricadelle a écrit :

Kerian, le frère aîné et médecin personnel de la reine demande alors à son frère, Ariès, de l’aider à kidnapper l’enfant afin de lui réserver un tout autre destin.


Si tu suis mon conseil ci-dessus, tu n'as plus besoin de présenter les personnages, tu dis simplement :
=> Kerian, découvrant les projets de ****, demande son aide à Ariès pour kidnapper l'enfant afin ...
 
Edit : vu que c'est pour un jeu, il faudrait aussi préciser quel sera le rôle du joueur...


Message édité par tigrou_bis le 22-11-2007 à 12:57:29
n°13334909
lord frica​delle
Sa Sainteté
Posté le 22-11-2007 à 12:58:27  profilanswer
 

Super, merci pour ton analyse, ça m'aide vraiment énormément d'avoir un regard objectif extérieur. Je m'apperçoit que c'est horriblement difficile de raccourcir un scénario assez complexe dans une résumé de 10 phrases.
 
 
Voila la version remasterisée ( ;) )
 
"Alors que le royaume de Darkhan est à son apogée, un événement inattendu va le faire basculer.  Kerian et Ariès, deux frères au service de la reine Liya découvrent que celle-ci drogue ses troupes au Darkmana, un puissant stimulant de combat à base du sang de Chymère, créature immortelle retenue prisonnière dans le donjon royal.  
Dans sa folie, Liya a conçu un héritier avec cette Chymère. L'enfant issu de cette union contre nature serait, selon ses désirs, un dieu vivant qui lui permettrait d'accéder au pouvoir suprême pour l'éternité.
Kerian, découvrant les projets de Liya, demande son aide à Ariès pour kidnapper l'enfant et l’utiliser pour renverser le royaume."
 
 
 
Est ce qu'on comprends a peu près l'histoire comme ça ?


Message édité par lord fricadelle le 22-11-2007 à 13:25:49
n°13337828
reglisse25
Posté le 22-11-2007 à 18:09:28  profilanswer
 

J'ai essayé de changé mes inchoérence et mes fautes historiques et ça donne ça :  
 
Chapitre 1 :  
 
Personne ne savait vraiment ce que Clélie de Nemanto faisait dans l’étroite ruelle aux larges pavés glissants. Même elle ne le savait pas vraiment. Elle repensait à sa vie d’avant assise lasse sur le sol, elle venait de trébucher maladroitement et n’osait pas se relever de peur de retomber de plus belle. Son ruban de soie grenade qui maintenait son chignon était tombé, la dentelle de ses manchons s’était déchiré. Ses cheveux couleur ébène emmêlés vinrent se coller contre ses joues que le froid avait rendu violacé. Il pleuvait.  
 Si on l'avait regardé de près, on aurait pu apercevoir quelques larmes. Si on ne la connaissait pas elle, Clélie de Nemanto, d’ordinaire réputée pour son fort tempérament pleurait. Mais aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres, son fort tempérament s’en était allée. Clélie venait de glisser dans une flaque d’eau et de perdre toute sa famille dans un terrible naufrage, s’en était trop pour elle. Le notaire Mr Feutracé lui avait annoncé la nouvelle de la disparition de sa famille, le matin même. Elle était orpheline. « Une seule survivante », avait-il mentionné. Pourquoi le sort s’acharnait t’il sur elle ? Comment un seul naufrage aurait pu décimer toute une famille ? Et pourquoi la sienne ? Pourquoi était-ce elle la survivante ? Alors qu'elle ne se rappelait qu’avoir dérivée quelques heures accrochée à un morceau de bois. Un bateau anglais l’avait retrouvée : épuisée, affamée, à bout de force au milieu de l’océan et l’avait ramené saine et sauve en France. Mais ce qui la troublait vraiment c’était qu’elle ne se rappelait de rien. Peut-être était-ce dû au choc ? Elle se souvenait juste avoir regardé les vagues sur le ponton et puis il y avait eu de l’orage. Rien d’autre. Que s’était t-il passé après ? Elle n’en avait aucune idée.  
Elle se retrouvait seule à la tête d’une immense fortune familiale à, à peine seize ans. Le notaire lui avait informé de sa mise en tutelle chez une vieille veuve qui prétendait être sa tante. Ce soir, elle pleurait son désespoir, elle voulait mourir : ne plus jamais voir le jour. Elle essayait pourtant de se souvenir des bons moments passés avec sa famille, avant le naufrage, mais rien ne lui revenait. Il n’y avait donc jamais eu de bons moments ? Elle cherchait, elle voulait se rappeler quelque chose mais sa mémoire avait laissé place à un immense vide. Tous ses efforts restèrent vains.  
La pluie tombait déversant un flot de gouttes glaciales sur la jeune fille qui se mit à trembler. Elle décida alors de se relever en désespoir de cause, titubant sous le déchaînement soudain du ciel. Il y avait de l’orage comme le soir du naufrage pensa-t-elle, ce qui la fit frissonnée de terreur. Naufrage, jamais plus elle ne pourrait entendre ce mot. Le claquement assourdissant de l’orage retentit, des éclaires jaillirent aux alentours puis la foudre s’abattit sur l’endroit où elle s’était installée, il y a moins d’une minute. Elle échappa si l’on put dire ainsi, une deuxième fois à la mort. Dans son désarroi, elle heurta une silhouette. Confuse, elle voulut s’enfuir mais son corps lui ne se sentit pas de cet avis. Elle défaillit, la silhouette se pencha sur elle.


Message édité par reglisse25 le 22-11-2007 à 20:21:32
n°13339297
elliotdoe
Posté le 22-11-2007 à 20:55:06  profilanswer
 

Citation :

Alors que le royaume de Darkhan est à son apogée, un événement inattendu va le faire basculer.


 
"Alors que le" blabla "le faire basculer" => le "alorqueleuleu" passe pas...
 
Au passage, dire "à l'apogée de sa puissance", de sa gloire, de sa bêtise, ça se dit. C'est emphatique, oui et alors ? C'est fait pour.
 
Le "est sur le point de le faire basculer" => il n'a pas encore basculé, on est sur l'instant pivot. Ton "va le faire basculer" est moche. Le verbe "aller" est moche.

n°13339667
san marco
tune up - turn loud
Posté le 22-11-2007 à 21:28:02  profilanswer
 

=> pour réglisse25
 
 
je peux donner mon avis ? ca vaut ce que ca vaut (c-a-d pas grand chose ^^)
à la relecture de mon pavé, je préférere te prévenir, ce ne sont pas des réactions pour détruire ton travail, mais juste mon ressenti, en tant que lecteur lambda ;)
 
ca va etre long, donc toi qui me lis assieds-toi confortablement.
 

Citation :

Personne ne savait vraiment ce que Clélie de Nemanto faisait dans l’étroite ruelle aux larges pavés glissants.


 
j'aurais tourné ca autrement.... pris plus de temps à introduire le lieu, et y placer le personnage.
sans y introduire l'élément personnel dans la premiere phrase, ca donne l'impression de "parachuter" Clélie
mon ressenti est qu'on m'impose sa présence.
 
j'aurais plutot aimé que tu parle de cette ruelle rapidement en y plaçant brièvement une silhouette.
pour susciter ma curiosité et me capter.
poser l'ambiance.
 
commencer par "personne ne savait" : comment dire ? j'ai l'impression d'être mis à l'écart d'emblée.
 
en fait avant de me décider à analyser, je ne trouvais pas mon rythme d'immersion. sans accroche, et pourtant sans trouver de point négatifs à ton texte.
je viens de comprendre que je n'arrive pas à créer les images. ta rue je ne la voie pas.
parce que tu me colle une personne, me donne son nom et cette info brute me demande un temps d'ingestion. Si bien que le reste de la phrase, plutot descriptive, passe à l'as "l’étroite ruelle aux larges pavés glissants".
 
on t'as fait remarquer que l'element "pluie" n'était pas trop présent, peut etre que tu peux plannifier autrement :
 
ruelle (etroite, pavée).  
silhouette trébuche flaque.  
la jeune femme (et hop une info un peu plus précise tu distille l'information)
fébrile, ne peut se relever, capte son reflet dans une flaque. (et pouf détail sur une meche brune détrempée que la pluie colle sur sa joue)
 
tu peux coller une touche emotionnelle en disant qu'on n'aurait pu dire si la goutte qui venait de perler au bout de son nez était une larme ou seulement du fait de la pluie (à toi de formuler )
 
là ton lecteur ne connait pas cette femme , mais comment à se faire lui meme son idée, l'image se forme,  tu l'implique dans ton récit..
 
si tu tiens à décrire ses vetements, tu peux introduire ça quand elle reprends un peut les esprit est un peu moins passive, quand ton récit reprends un peu de dynamisme et donc quand ton personnage va se mouvoir.
si tu as bien capté le lecteur, il va suivre le mouvement :D
 

Citation :

Si on ne la connaissait pas elle, Clélie de Nemanto, d’ordinaire réputée pour son fort tempérament pleurait.


2e fois que tu prononce son nom, je suis sensé etre devenu intime avec elle :D
pourtant, tu ne cesse de repeter on se savait pas, on aurait pu, si on avait ... faudrait savoir :) je la connais ou bien elle reste inaccessible ?
et boum tu balance une réputation et un tempérament alors que je n'ai pas de contact émotionnel avec elle.
en gros je prends ca comme " elle est comme ça, tu avale l'info et on passe à la suite"
 

Citation :

son fort tempérament s’en était allée.


apres resituer le lieu temporel "aujourd'hui" je suis en train de me dire "bon ca avant, la dynamique est lancée, on va faire évoluer la situation"  
et non. le reste de la phrase tu recolle un trait de caractère.
bah mince alors :D en plus tu fais une redite : "tempérament fort" et phrase suivante "fort tempérament"
 
 

Citation :

Clélie venait de glisser dans une flaque d’haut et de perdre toute sa famille dans un terrible naufrage, s’en était trop pour elle.


et hop rebelote, je ne sais plus où on va.
tu nous fais devenir intime avec cette Clélie vu qu'on peut l'appeler par son prénom, et pourtant je reste sur mes impressions du premier paragraphe.
en plus tu as de nouveau zappé sur le lieu, et colle un nouvel element "perdre sa famille"
 
sincèrement là j'ai décroché. ca fait vraiment trop d'informations précises et personnelles alors que je n'ai toujours pas "senti" le personnage.
tu me diras que ce n'est pas le but de la dévoiler et que tu veux rajouter un effet mystérieux, mais comme tu n'as pas activé encore ma curiosité, je passe à coté.
 
 
pourquoi ne pas continuer sur l'approche que je te proposais (en fait je te propose pas :D, c'est juste une idée de comment j'aurais procédé)
la silhouette est dans la flaque et a vu son reflet blabla-descriptions sommaires-blabla-
 
il y a des outils comme des petits flash-backs rapides pour mieux cerner le personnage, dans une situation, et voir comment elle était dans le passé.
en très gros, "elle ne se reconnaissait plus, comment en était-elle arrivée là ? elle, Clelie de némanto, que tout le monde connaissant pour sa force de caractère"
en plus comme tu as préparé ton glissement description du lieu==> connaissance du personnage , je trouve que ca passe mieux.
 
apres je ne sais pas si le notaire est important, mais pourquoi recommencer par introduire un personnage pas son nom ? Mr Feutracé ? s'il est un personnage de second ordre, on n'a pas besoin de savoir son nom.
tu laisse dans le flou, sans donner ce genre de détail on s'arrete moins sur des choses précises et on ne perd pas trop le fil emotionnel.
 
pour introduire l'élement dramatique à l'approche que je proposais (décidement je ne me renouvelle pas en vocabulaire :p ) j'aurais continué par quelque chose du genre :
"tout avait basculé depuis qu'on lui avait annoncé qu'il ne restait qu'elle."  
tiens tiens ? le lecteur se demande bien ce qui s'est passé ? mystère mystère ! (je le fais bien l'imitation du bon public ? :whistle: )
et pouf tu peux insérer plus d'infos
 
bon je vais faire vite...  
je sens l'inspiration et mon délire aller plus vite que mes mots.
le fil conducteur je le sens s'évader .  
à toi de continuer, et je te colle comme ça des bouts d'idées.
 
"après son naufrage, notaire l'avait retrouvé/convoqué blabla.
la voilà propulsée orpheline et à la tête d'un patrimoine important."
 
et hop tu recomence à rapprocher le lecteur du personnage pour éviter de la perdre trop longtemps :
 
ca faisait beaucoup à supporter pour une jeune fille de 16 ans ...
 
elle ne se rappelait pas grand chose de ce drame, si ce n'était ce froid/pluie, grelotter
et tu peux faire un parallele entre la pluie,froid, grelottement qu'elle ressentait lors de son naufrage, aux meme éléments de la situation actuelle dans sa ruelle.
 
ca permet de reprendre en main le récit, et de rebondir sur de l'action :
 
elle se relève blabla- dentelle/vetement foutus (enfin ce que tu veux pour terminer la description imagée de Clélie qu'on arrive mieux à cerner)
reprend ses esprit => raisonnement => questions en sortant de la ruelle.
 
 
bon j'arrete là, pas l'envie/courage de relire, donc je mérite 1 coup de fouet par faute d'orthographe.. :p
 
tout ce que j'ai dit n'est pas à prendre comme vérité, mais juste comme une impression.
si jamais ca peut t'aider à avoir une approche différente, ou bien l'envie de faire évoluer ton texte.. bref eclate toi dans ta création littéraire :)
 
 
 


Message édité par san marco le 22-11-2007 à 21:32:11
n°13340598
lord frica​delle
Sa Sainteté
Posté le 22-11-2007 à 23:17:31  profilanswer
 

elliotdoe a écrit :

Citation :

Alors que le royaume de Darkhan est à son apogée, un événement inattendu va le faire basculer.


 
"Alors que le" blabla "le faire basculer" => le "alorqueleuleu" passe pas...
 
Au passage, dire "à l'apogée de sa puissance", de sa gloire, de sa bêtise, ça se dit. C'est emphatique, oui et alors ? C'est fait pour.
 
Le "est sur le point de le faire basculer" => il n'a pas encore basculé, on est sur l'instant pivot. Ton "va le faire basculer" est moche. Le verbe "aller" est moche.


 
interressant. Je ne cherche en effet pas a faire un résumé froid de l'histoire, mais j'aimerai attirer l'attention et donner l'envie de découvrir le projet. Tout en gardant l'idée d'un synopsis qui contiendrai toute l'histoire en condensé.  Un peu le genre de résumé qu'on trouve en 4e de couverture pour appater les gens ^^

n°13340772
elliotdoe
Posté le 22-11-2007 à 23:43:22  profilanswer
 

Oui j'ai comprit le principe, c'est juste que la première phrase de ta seconde version me paraît pas forcément mieux qu'au départ.

 

A moins de la lire avec une grosse voix genre bande annonce de cinéma.

 

édit : sinon, je trouve le sujet intéressant (pour ceux qui aiment le genre).


Message édité par elliotdoe le 22-11-2007 à 23:43:39
n°13342701
tigrou_bis
Boing... Boing...
Posté le 23-11-2007 à 11:13:45  profilanswer
 

elliotdoe a écrit :

"Alors que le" blabla "le faire basculer" => le "alorqueleuleu" passe pas...

Maintenant que tu le dis, effectivement... :whistle:
 

elliotdoe a écrit :

Au passage, dire "à l'apogée de sa puissance", de sa gloire, de sa bêtise, ça se dit. C'est emphatique, oui et alors ? C'est fait pour.

Il veut un résumé, ou non ? :o ;)
 

elliotdoe a écrit :

Le "est sur le point de le faire basculer" => il n'a pas encore basculé, on est sur l'instant pivot. Ton "va le faire basculer" est moche. Le verbe "aller" est moche.

Certes. Ca prouve bien qu'un texte se travaille... Ma proposition n'est pas la panacée ;)
 
Je voudrais insister sur un point : comme c'est pour présenter un jeu vidéo, je pense qu'il faut introduire d'une façon ou d'une autre le point de vue du joueur... Est ce que le joueur sera à la place de Kerian ? Ariès ? Un sous-fifre ? Quelle sera sa mission ?
 
Edit : Reglisse25, c'est mieux, on cerne mieux le personnage. Essaie de prendre garde à la conjugaison de tes verbes (en particulier sur la confusion participe passé / infinitif).


Message édité par tigrou_bis le 23-11-2007 à 11:15:10
n°13342871
elliotdoe
Posté le 23-11-2007 à 11:31:45  profilanswer
 

Je critiquais pas ta solution hein tigrou :D
 
Un texte se travaille beaucoup avant d'avoir exactement ce qu'on veut faire passer et dire.

n°13345483
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 23-11-2007 à 16:09:39  profilanswer
 

lord fricadelle a écrit :

Je ne cherche en effet pas a faire un résumé froid de l'histoire, mais j'aimerai attirer l'attention et donner l'envie de découvrir le projet. Tout en gardant l'idée d'un synopsis qui contiendrai toute l'histoire en condensé.  Un peu le genre de résumé qu'on trouve en 4e de couverture pour appater les gens.


 
 
C'est bien ce que je pensais. Tu veux rédiger un quatrième de couverture.  
Lorsqu'on parle de synopsis dans l'audiovisuel, le cinéma, etc. ça veut généralement dire un résumé qui montre les grandes lignes de l'histoire... en une dizaine de pages...
 
Je te propose quatre petits quatrième de couv' pour te faire une idée :
 
Incarnez Kerian dans un thriller médiéval-fantastique époustouflant. Parcourez le royaume de la reine Liya et déjouez ses plans machiavéliques pour l'empêcher d'accéder au pouvoir suprême pour l'éternité.
Vous êtes le dernier espoir.

 
ou...
 
Plongez au coeur du royaume de Darkhan et de son armée sanguinaire.
Dans la peau de Kerian, vous seul pouvez contrecarrer les plans de la reine Liya et changer la face du monde.

 
ou encore...
 
Empêchez la reine Liya d'accéder au pouvoir suprême pour l'éternité.
Aidé de votre frère, lancez-vous à la recherche de l'Héritier et kidnappez-le. Mais attention, la Chymère est derrière vous.

 
allez, encore un ...
 
Vivez une grande aventure passionnante au coeur du royaume de Darkhan, de sa reine Liya et de son armée dopée au sang de la Chymère.
Sauriez-vous défier la souveraine et l'empêcher d'accéder au pouvoir suprême ?
Seriez-vous capable de kidnapper l'héritier au trône pour sauver le monde ?
Alors plongez dans cette histoire fantastique et ressortez triomphant.  
Seulement triomphant.

 
Donc, tu peux broder un peu à ton goût maintenant ; si tu veux un bon 4 de couv', il faut un bon synopsis...
 
 
Reglisse25 :
 
Je te propose deux descriptions d'un même personnage. Tu comprendras tout seul où je veux en venir...
 
"Alice était plutôt lourde. Ses cheveux étaient noirs parsemées de mèches blanches. Ses yeux bruns étaient petits et méchants. Elle avait une très grosse voix. Elle disait qu'elle n'aimait pas les enfants."
 
"Une bonne diète aurait sur Alice le même effet qu'un extincteur sur l'incendie allumé par Néron. Des rayures blanches font ressembler sa chevelure aux poils d'une mouffette.
Enfoncés dans des replis de chair molle, ses yeux de piranha semble mordre l'objet de ses regards. Ceux qui y survivent décampent aux premiers jurons émis par sa voix de baryton. 'Certainement que j'aime les enfants, grimace-t-elle, à la sauce moutarde'
".


Message édité par dPca le 23-11-2007 à 16:38:10
n°13347262
reglisse25
Posté le 23-11-2007 à 19:43:55  profilanswer
 

Merci, pour tous ces conseils.
Il faut encore que je corrige mon premier chapitre mais bon pour l'instant je vais me concentrer sur mes autres chapitres et je corrigerais tous une fois mon travail terminé !  :)

 

Bon en même temps, je n'ai que 15 ans, donc j'ai encore le temps de progresser.

 

Voilà mon 1er chapitre en corrigé:

 

Chapitre 1 :

Une silhouette s’engouffra dans une étroite ruelle. Les pavés glissaient sous le crépitement de la pluie. La silhouette trébucha maladroitement, heurta un mur de pierre puis tomba sur le sol avec fracas.
Une jeune femme restait lasse sur les pavés jonchés d’eau, immobile n’osant se relever de peur de retomber de plus belle. Quelque chose semblait couler sur sa joue, une larme ou peut être une simple goutte de pluie, on n’aurait su dire.
Dans une flaque d’eau, elle scruta son reflet. Cette vision la répugna, son ruban de soie grenade qui maintenait son chignon était tombé, ses cheveux d’ébènes gorgés d’eau était coller contre ses joues que le froid avait rendu violacées. Une balafre dû au choc s’étendait sur son front. Ses traits étaient marqués par la fatigue. Elle ne se reconnaissait plus, comment en était-elle arrivée là? Elle, Clélie de Nemanto, que tout le monde connaissait pour sa force de caractère hors du commun. Aujourd’hui, tout était différent. Pour la première fois de sa vie, elle était seule. Oui, elle était seule. Un notaire lui avait annoncé la nouvelle le matin même. Elle était orpheline. Pourquoi le sort s’acharnait il ainsi sur elle ?
Des larmes, qu’elle essayait de refouler, coulèrent, se mêlant à la pluie. La ruelle s’assombrit. La jeune fille tremblait, il faisait froid.
Sa famille avait disparu. Un terrible naufrage l’avait emportée. « Une seule survivante », avait mentionné le notaire. Elle. Pourquoi avait-elle survécu ? Alors qu'elle ne se rappelait qu’avoir dérivée quelques heures accrochée à un morceau de bois. Un galion anglais l’avait retrouvée : épuisée, affamée, à bout de force au milieu de l’océan et l’avait ramené saine et sauve en France. Mais ce qui la troublait vraiment c’était qu’elle ne se rappelait de rien. Peut-être était-ce dû à l’accident ? Elle se souvenait juste avoir regardé les vagues sur le ponton et puis il y avait eu de l’orage. Rien d’autre. Que s’était t-il passé après ? Elle n’en avait aucune idée. Elle essayait pourtant de se souvenir des bons moments passés avec sa famille, avant le naufrage, mais rien ne lui revenait. Il n’y avait donc jamais eu de bons moments ? Elle cherchait, elle voulait se rappeler quelque chose mais sa mémoire avait laissé place à un immense vide. Tous ses efforts restèrent vains.
Á seulement 16 ans, elle se retrouvait seule à la tête d’une immense fortune familiale. Le notaire lui avait informé de sa mise en tutelle chez une vieille veuve qui prétendait être sa tante.
La pluie tombait déversant un flot de gouttes glaciales semblable à des pointes tranchantes qui transpercèrent la jeune fille qui se mit à frémir. Elle décida alors de se relever en désespoir de cause, titubant sous le déchaînement soudain du ciel. Il y avait de l’orage comme le soir du naufrage pensa-t-elle, ce qui la fit frissonner de terreur. Naufrage, jamais plus elle ne pourrait entendre ce mot. Le claquement assourdissant de l’orage retentit, des éclaires jaillirent aux alentours puis la foudre s’abattit sur l’endroit où elle s’était installée, il y a moins d’une minute. Elle échappa si l’on put dire ainsi, une deuxième fois à la mort. Dans son désarroi, elle heurta une silhouette. Confuse, elle voulut s’enfuir mais son corps lui ne se sentit pas de cet avis. Elle défaillit, la silhouette se pencha sur elle.

 

Message cité 1 fois
Message édité par reglisse25 le 25-11-2007 à 15:11:49
n°13358904
coachmanu
Qui perd gagne
Posté le 25-11-2007 à 12:30:00  profilanswer
 

Moi je suis content, je suis arrivé à la page 100. J'ai du boulot, il me 300 pages et 6 livres derrière.
Quelles sont les démarches pour publier un livre.

n°13359003
san marco
tune up - turn loud
Posté le 25-11-2007 à 12:49:46  profilanswer
 

reglisse25 a écrit :

Merci, pour tous ces conseils.  
Il faut encore que je corrige mon premier chapitre mais bon pour l'instant je vais me concentrer sur mes autres chapitres et je corrigerais tous une fois mon travail terminé !  :)
 
Bon en même temps, je n'ai que 15 ans, donc j'ai encore le temps de progresser.
 
Voilà mon 1er chapitre en corrigé:
 
Chapitre 1 :  

Une silhouette s’engouffra dans une étroite ruelle. Les pavés glissaient ils glissent ou bien sont glissant ? :) sous le crépitement de la pluie. La silhouette trébucha maladroitement, heurta un mur de pierre puis tomba sur le sol avec fracas.  
Une La jeune femme restait lasse sur les pavés jonchés d’eau, immobile n’osant se relever de peur de retomber de plus belle. Quelque chose semblait couler sur sa joue, une larme ou peut être une simple goutte de pluie, on n’aurait su dire.  
Dans une flaque d’eau, elle scruta son reflet. Cette vision la répugna, son ruban de soie grenade qui maintenait son chignon était tombé, etses cheveux d’ébènes gorgés d’eau était coller contre ses joues que le froid avait rendu violacées. Une balafre dû au choc s’étendait mal ditsur son front. Ses traits étaient marqués par la fatigue. Elle ne se reconnaissait plus, comment en était-elle arrivée là? Elle, Clélie de Nemanto, que tout le monde connaissait pour sa force de caractère hors du commun. Aujourd’hui, tout était différent. Pour la première fois de sa vie, elle était seule. Oui, elle était seule. Un notaire lui avait annoncé la nouvelle le matin même. Elle était orpheline. Pourquoi le sort s’acharnait t’il ainsi sur elle ?  
Des larmes, qu’elle essayait de refouler, coulèrent, se mêlant à la pluie. La ruelle s’assombrit. La jeune fille tremblait se mit à trembler, il faisait froid.
Sa famille avait disparu. Un terrible naufrage l’avait emportée. « Une seule survivante », avait mentionné le notaire. Elle. Pourquoi avait-elle survécu ? Alors qu'elle ne se rappelait qu’avoir dérivée quelques heures accrochée à un morceau de bois. Un galion anglais l’avait retrouvée : épuisée, affamée, à bout de force au milieu de l’océan et l’avait ramené saine et sauve en France. Mais ce qui la troublait vraiment c’était qu’elle ne se rappelait de rien. Peut-être était-ce dû à l’accident ? Elle se souvenait juste avoir regardé les vagues sur le ponton et puis il y avait eu de l’orage. Rien d’autre. Que s’était t-il passé après ? Elle n’en avait aucune idée. Elle essayait pourtant de se souvenir des bons moments passés avec sa famille, avant le naufrage, mais rien ne lui revenait. Il n’y avait donc jamais eu de bons moments ? Elle cherchait, elle voulait se rappeler quelque chose mais sa mémoire avait laissé place à un immense vide. Tous ses efforts restèrent vains.  
Á seulement 16 ans, elle se retrouvait seule à la tête d’une immense fortune familiale. Le notaire lui avait informé de sa mise en tutelle chez une vieille veuve qui prétendait être sa tante.
La pluie tombait, déversant un flot de gouttes glaciales semblable à des pointes tranchantes qui transpercèrent la jeune fille qui se mit à frémir mince le 'qui transpercèrent ...' j'ai cru que c'était toujours dans la description des larmes et en fait tu nous fais revenir dans la scene ^^. Elle décida alors de se relever en désespoir de cause, titubant sous le déchaînement soudain du ciel. Il y avait de l’orage comme le soir du naufrage pensa-t-elle, ce qui la fit frissonner de terreur. Naufrage, jamais plus elle ne pourrait entendre ce mot. Le claquement assourdissant de l’orage retentit le tonnerre plutot ?, des éclaires jaillirent aux alentours puis la foudre s’abattit sur l’endroit où elle s’était installée s'abattre et éclair sont des termes brusques, rapides, des flashs... pourtant ta phrase est tournée pour ralentir l'effet :'puis', il y a moins d’une minute. Elle échappa si l’on put dire ainsi, une deuxième fois à la mort. Dans son désarroi, elle heurta une silhouette. Confuse, elle voulut s’enfuir mais son corps lui ne se sentit pas de cet avis. Elle défaillit lorsque la silhouette se pencha sur elle.
 


 
il y a quelque chose à rapprocher c'est le manque de liaison entre tes phrases.
c'est peut-etre un style, mais ca me dérange :)
 

n°13359160
elliotdoe
Posté le 25-11-2007 à 13:26:07  profilanswer
 

Citation :

Les pavés glissaient sous le crépitement de la pluie.


C'est un non-sens. Les pavés ne peuvent pas glisser à cause du crépitement. Ils glissent à cause de la pluie. Tu as deux idées à faire passer sur cette phrase : articule la autour d'une liaison, ou coupe la en deux phrases.

n°13359597
soands22
Posté le 25-11-2007 à 14:22:29  profilanswer
 

Bonjour à tous,
 
J'ai déjà été sur ce forum il y a bien longtemps, j'ai retrouvé quelques uns de mes messages vers les pages 10-11...
Bref, je reviens pour vous demander de l'aide! J'ai un devoir de français: je dois écrire. N'importe quoi mais écrire. J'ai choisi de faire une pièce de théâtre, c'est ma première, on verra bien ce que ça donne...
Alors voilà mon problème. Dans ma pièce il y a une scène ou un des personnages parle tout seul, dans une chambre. Il est seul depuis longtemps, et regarde par la fenêtre ou il voit une rue agitée de Berlin. Je bloque là dessus. Il doit parler à lui même, un peu comme un fou, s'exclamer en voyant des personnes qu'il voit tout les jours depuis maintenant trois ans (cela fait trois qu'il est tout seul, et non il n'est pas en prison ^^). Avec vos talent d'écriture, pouvez-vous s'il vous plaît me donner quelques exemples, je n'y arrive vraiment pas...
Voici un petit début qui n’aura vraisemblablement jamais de suite :
 
Il est six heures, Berlin s’éveille. Ah ! Voici notre homme, là-bas en bas, qui entre la boulangerie comme tout les matins… Et là ! Regardez, la petite fille qui traverse la rue pour aller à l'école, dit donc quel jour sommes nous aujourd'hui... n'est-ce pas un jour férié?  
 
Ce n'est qu'un exemple, que je ne vous demande pas de continuer. Je veux juste un dialogue solitaire sur une dizaine de lignes d'une personne que perd un peu la raison et qui s'occupe comme elle peut en regardant par la fenêtre une grande rue de Berlin agitée.
 
Je vous remercie profondément, votre aide me sera très utile, si vous n'êtes pas inspiré, laissez tomber, après tout, c'est mon boulot au départ. Alors pour ceux qui on de l'imagination qui leur sort de partout  et qui ne savent plus quoi en faire, et qui en plus se représente bien cette scène, à vos clavier je vous en prie.
 
Merci à tous et bonne journée!
 
Cordialement, Soands22

n°13360243
elliotdoe
Posté le 25-11-2007 à 16:05:42  profilanswer
 

Bah, c'est le plus facile comme devoir : il est seul, il est à moitié fou : il dit ce qu'il veut, absolument tout ce qu'il veut.
 
Fais le test, met toi à une fenêtre et regarde ce qui se passe en bas de chez toi, où que tu habites (forcément, si t'habites à Marly Gomont c'est plus difficile).

n°13360356
soands22
Posté le 25-11-2007 à 16:34:40  profilanswer
 

Justement, j'habite dans une maison, donc je ne vois pas grand chose...
Sinon, ce n'est pas le devoir demandé, on doit écrire une pièce de théâtre, et c'est une des scènes de ma pièce... Alors si tu trouves cela si simple, pourrais-tu me faire un petit exemple s'il te plaît? Je n'arrive pas à faire parler un personnage tout seul, c'est tout...

n°13360631
elliotdoe
Posté le 25-11-2007 à 17:24:41  profilanswer
 

On sait pas ce que raconte ta pièce déjà...

n°13361770
soands22
Posté le 25-11-2007 à 20:02:48  profilanswer
 

Ce n'est pas très important, je ne peux pas vous la résumer, mais je pense que vous n'en avez pas besoin, de ce résumé, pour écrire cette scène. Mais te prend pas la tête avec ça michalatore.^^ Je ne veux forcer personne

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  33  34  35  ..  176  177  178  179  180  181

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
qui à lu le livre globalia de j.c rufin ?Ecriture d'un roman d'heroic fantasy
un livre écrit par sms --- votre avis ?Amélie Nothomb Mercure (édition livre de poche)
Amélie Nothomb Mercure (édition livre de poche)J'aime lire==> le petit livre rouge non communiste
Par quel livre commencer pour decouvrir Ernest Hemingway ?recherche livre, vos avis
Où trouver un livre bilingue russe/polonais?[LIVRE] "Ne le dis à personne ..." Quelqu'un l'a lu ?
Plus de sujets relatifs à : Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)


Copyright © 1997-2025 Groupe LDLC (Signaler un contenu illicite / Données personnelles)