rampa99 a écrit :
même pas un tout petit retour ? (même un retour du type "c'est tout pourri" ça aide...)
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C'est tout pourri, ça aide.
Le pourri, c'est de l'oeuf !
Alors l'oeuf, ça aide !
Peut-être au petit-déjeuner, mais là, après le dîner, ça me semble légèrement inconcevable.
Bonjour à tous. J'écris pour mon plaisir depuis quelques temps (SF, Fantasy et polar), en général des textes courts (nouvelles ou description d'une scène / situation).
J'aimerai avoir votre avis sur le texte ci dessous. C'st le premier chapitre d'un texte qui sera je l'espère, plus conséquent, écrit il y a quelques années, mais dont j'ai du mal à entrevoir la suite.
Je l'ai édité plusieurs fois pour corriger les fautes, mais toutes mes excuses s'il en reste.
Le texte est assez long, (5 pages sous word) donc merci par avance à tous ceux qui prendront la peine de le lire, même juste un petit bout. Si c'est trop long, faites le moi savoir et je couperais (quitte à reposter ensuite les parties coupées ;-) ) Bonne lecture
La communauté du Styx. - Chapitre 1 - Le village
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Comme tous les matins, le bruit de la cloche réveille Dorgon. Depuis deux ans, sa
/pour donner une ambiance, il faudrait préciser le bruit
le bruit de la cloche fêlée
/
journée commence toujours de la même manière. La cloche du village le réveille sans jamais parvenir à réveiller Charsi, sa compagne. Il se frotte les yeux, secoue la tête de gauche à droite, baille, s’étire, puis tire doucement la couverture pour faire apparaître
/bâille (à ne pas confondre avec bailler)
/
l’épaule de Charsi. Pour lui, l’épaule de Charsi, douce et blanche, entourée d’une masse de cheveux noirs évoque systématiquement un rocher qui dominerait une forêt profonde, comme celle dans laquelle il va passer sa journée. Le déplacement du drap sur sa peau réveille à moitié Charsi. Elle se retourne pour s’envelopper dans la couverture et prolonger cet état de somnolence, qu’elle apprécie tant. Si Dorgon la laissait faire, elle dormirait jusqu’au déjeuner. Si Dorgon s’écoutait, il la réveillerait et ils
/la répétition de Si Dorgon est maladroite, parce que répétitive sans rajouter de sens
Pourtant, si Dorgon s'écoutait (pour établir l'équivalent d'une balance)
/
passeraient tous deux la matinée au lit à discuter, à jouer et à s’aimer. Mais c’est aujourd’hui le début des Moissons et Dorgon, comme tous les jeunes hommes du village, doit aller moissonner les champs, tandis que Charsi fera la leçon aux plus jeunes, leur enseignant l’histoire du village, les plantes guérisseuses et tout ce qui peut être utile pour pouvoir se débrouiller dans la campagne qui entoure le village.
/une phrase bien longue quand même.
Si tu la lis à haute voix, tu risques d'avoir une légère difficulté à la lire d'un même niveau de voix.
Tu as aussi trois répétitions de villages.
On peut mettre un point derrière jeunes. Et reprendre par Elle leur enseignera...
/
A contrecœur, Dorgon se lève et va s’asperger le visage d’eau. Il a horreur de ça, mais c’est la seule chose qui parvient à le réveiller. Il regarde Charsi qui s’éveille peu à peu. C’est un jour important pour eux deux. Le premier jour des Moissons est également celui où on unit les couples. Si la communauté est relativement libérale en ce qui concerne les relations entre jeunes gens, elle impose tout de même une cérémonie, un échange de vœux devant l’ensemble de la communauté à ceux de ses membres qui veulent fonder une famille. La connaissance des plantes qui empêchent la conception permet, comme le dit souvent Mendhi, le Gardien des Traditions, « d’batifoler autant qu’on en a envie », mais pour ceux et celles qui veulent concevoir, le serment devant Mendhi et les Anciens du village est une obligation.
/utile de préciser (répéter) "devant Mendhi et" ???
S'il est un Ancien, alors c'est inutile.
/
Toujours selon Mendhi, « on a p’être oublié les serments faits avant de venir ici, mais on tient ceux qu’on prononce ici. »
/répétition de ici.
Qu'on prononce devant les Anciens.
/
Comme tous les membres du village, Dorgon n’a aucun souvenir de ses vingt premières années. Il s’est un jour réveillé devant la porte du village, nu et la tête vide. A côté de lui dormait Charsi. Ce jour-là il a ouvert les yeux, sans se rappeler son nom,
/ Ce jour-là, (virgule)
/
son age ou son enfance. Il se rappelle avoir vu Charsi, avoir pris conscience des
/âge
/
sentiments qui l’unissait à cette fille dont il ne connaissait pas même le nom. Sans réfléchir, il s’était approché d’elle, avait soulevé ses cheveux, dévoilé son épaule et déposé un baiser dessus. L’inconnue s’était alors réveillée, avait posé les yeux sur lui et
/réveillée ou éveillé
/
il avait lu dans ses yeux qu’elle était dans le même état d’esprit que lui. Avant qu’ils aient pu dire un mot, la porte du village s’était ouverte, et un homme âgé s’était approché d’eux, en s’appuyant lourdement sur une canne.
/Tu vois, Mendhi est bien un ancien.
/
- Je suis Mendhi, Gardien des Traditions de ce village, avait déclaré le vieil homme. Soyez les bienvenus. A partir d’aujourd’hui tu seras Dorgon, avait-il dit en le montrant et
/montrant, (virgule)
/
toi Charsi.
- Ou ? Qui ? S’étaient-ils exclamés simultanément.
/s'étaient (pas de majuscule après un dialogue, lorsqu'on entame une explication "non-verbale" )
/
Comme tous les matins Dorgon revit cette scène.
/revit est gênant, parce qu'on ne sait pas s'il la revit ou s'il la revoit
/
Il essaye en vain de se rappeler qui il était avant, mais comme d’habitude il se heurte à un mur. Rien n’existe avant cette matinée, il y a maintenant deux ans. Secouant la tête d’un air las, il se dirige vers l’armoire à vêtements et en sort leurs habits pour la journée.
- Tu ne devrais pas t’acharner ainsi, le sermonne Charsi. Nul n’a encore pu retrouver la mémoire et tu t’empoisonnes la vie avec ça.
- Mais j’ai besoin de savoir qui j’étais, et pourquoi je suis arrivé ici. Ne trouves-tu pas étrange de commencer ton existence ainsi. On nous a volé vingt ans et je veux le
/ainsi ? (point d'interrogation)
/
récupérer.
Sans répondre Charsi se lève, attrape sa tunique, dépose un baiser sur la joue de Dorgon et descend à la cuisine. Ce genre d’échange est courant et a lieu deux à trois fois par semaine. Dorgon finit sa toilette en se concentrant sur la journée qui arrive, descend à la cuisine, mange un morceau de pain puis se dirige vers la porte. Avant qu’il
/répétition de " descend à la cuisine"
change.
et précise
dévale l'escalier (il descend peut prendre beaucoup de sens, il peut jouer à Tarzan, ou au pompier, ou dévaler l'escalier)
/
parte, Charsi se glisse dans ses bras.
- Je suis avec toi, et c’est la seule chose qui compte pour moi, murmure-t-elle.
Dorgon l’enlace quelques secondes sans répondre, se dégage de son étreinte, dépose un rapide baiser sur son front et sort. Sur la place du village se trouvent déjà les autres moissonneurs qui l’attendent depuis un bon moment déjà, et tandis qu’il s’approche, il entend leurs commentaires mi-narquois, mi-amusés
- Alors bien profité de ta dernière nuit d’homme libre ?
- C’est ce soir qu’on te passe la corde au cou ?
- Chanceux, va ! la mariée est belle.
Dorgon ne répond pas. Il a déjà vécu une moisson l’an dernier et il se rappelle les remarques qu’il avait faites à ceux de ses amis qui se trouvaient dans la même situation que lui aujourd’hui.
/Quel nom donne-t-on à cette "situation" dans le village ?
si tu as ce nom, alors tu n'as pas besoin de cette longue périphrase.
/
Cela fait partie du jeu et lui prouve qu’il a été accepté dans la communauté. Après une ou deux autres plaisanteries du même acabit, ils se mettent en route. La journée de travail va être longue et ils veulent avoir fini avant la fin de l’après-midi, pour pouvoir se laver et se changer avant la fête. Tout en se dirigeant vers les champs, Dorgon regarde la Barrière. C’est une demi-sphère parfaitement centrée sur le centre du village d’un
/une sphère, c'est mieux.
Sinon, il suffit de creuser sous la sphère pour passer de l'autre côté de la barrière.
/
diamètre d’environ cinquante kilomètres. Opaque, elle est visible à l’œil nu depuis n’importe où. Elle laisse passer la lumière du soleil et l’air et mais bloque la matière vivante.
Tous les ans, les enfants du village décident de creuser un tunnel sous la Barrière.
/avaient décidé
ou alors précise : de creuser, un jour ou l'autre,
/
La première année, Dorgon était allé voir ce tunnel. Les gamins, pleins d’enthousiasme, avaient creusé une tranchée profonde d’une dizaine de mètres. Mais à une dizaine de mètres de profondeur, la Barrière était toujours là, et rien ne semblait
/donc sphère, impair et gagne
)
/
indiquer qu’elle disparaîtrait plus bas. Un peu déçu mais nullement surpris, Dorgon était retourné à son travail, le même que celui vers lequel il se dirige maintenant.
Au bout d’une demi-heure, ils atteignent enfin le champ. Sans échanger un mot, ils se mettent sur une ligne et commencent à moissonner. Dorgon apprécie ce travail : le lent mouvement de la faux, les épis qui se couchent. Il faut bloquer le mouvement une fois arrivé en bout de course, pour éviter de se blesser. Tous les ans, cela arrive à tous, même aux plus expérimentés de faire un faux mouvement et de se couper. Mais pas Dorgon. La première fois qu’on lui a mis une faux dans les mains, il a instinctivement fait le bon mouvement et n’a jamais fait d’erreurs depuis. Nul ne sait pourquoi, mais
/jamais commis
répétition de fée. Fées et gestes ! (fait !)
/
pour Dorgon moissonner est aussi facile que respirer, et tous, même ceux qui font ce travail depuis plusieurs années déjà, prennent exemple sur son mouvement et s’efforcent de l’imiter sans jamais parvenir à produire autre chose qu’une maladroite ébauche de son mouvement à lui, parfaitement fluide et sans à-coup.
/tu as le don des longues phrases
supprime à lui (pas d'ambiguïté sur le son)
/
Dorgon lui ne pense pas à son mouvement. Il effectue le geste sans s’en rendre
/répétition de son mouvement
supprime " à son mouvement" et tu verras que le lecteur est déjà en train d'imaginer son mouvement, à lui !
/
compte, et seul l’absence de résistance de l’air lui rappelle qu’il doit passer à la rangée suivante. Son esprit vagabonde tandis que son corps s’occupe de la moisson. Il pense sans arrêt à son passé ou plutôt à son absence de passé.
Au dire de tous, il est extrêmement inhabituel qu’un couple arrive ensemble dans la communauté. Tous les autres membres du village qui ne sont pas nés sur place sont
/ qui ne sont pas nés sur place (entre virgule)
/
arrivés seul. Dorgon et Charsi sont, eux, arrivés ensemble.
/phrase déjà lue et vue. A supprimer
/
De l’avis de tous, seule l’intensité des sentiments qui les lient explique cette double arrivée. Tous s’accordent à dire que même la drogue de l’oubli n’aurait pu altérer leurs sentiments et que s’ils avaient été séparés, l’effet de la drogue aurait pu être amoindri. Charsi est la première à adhérer à cette explication, mais même si Dorgon la trouve logique, il ne parvient pas à y croire complètement. Il doit y avoir une raison, mais il a beau se torturer l’esprit, il ne parvient décidément pas à la trouver. Cette nuit encore, après que Charsi se soit endormie, il est resté éveillé, pensant et repensant à ce qu’a
/après que = dès que
donc pas de subjonctif, mais un indicatif. S'est endormie
/
bien pu être sa vie passée. Mais, les seules images qui lui viennent à l’esprit se
/répétition de passée (passé plus haut)
/
rapportent au village. Le voile qui recouvre ses vingt premières années est
/Intéressant qu'il sache qu'il a vingt ans... alors qu'il ne se souvient pas de son "passé"
en couveuse, mais bon...
/
impénétrable. Il passe ainsi cet après-midi à réfléchir, comme beaucoup d’autres. La
/l'après-midi
/
pensée lui fait perdre conscience du temps qui s’écoule, et il est toujours en train de réfléchir à son passé quand Jack lui prend le bras
/répétition de réfléchir
ruminer son passé
/
- Dorgon ! Allez viens il faut rentrer maintenant. La nuit va tomber et la fête va commencer. Tu ne voudrais pas faire attendre Charsi tout de même ?
Dorgon acquiesce en silence d’un hochement de tête. Le groupe se dirige vers la
/acquiesce en silence contient déjà un hochement de tête
/
rivière, histoire de se laver de la sueur qui les a accompagnés toute la journée. Une fois arrivés, ils se dévêtent et plongent dans l’eau glacée. Leurs corps sont tous bâtis sur le même modèle, musclés par le rude travail des champs. Et c’est encore une chose qui différencie Dorgon et Charsi des autres villageois. La plupart de ceux qui arrivent au village ont des corps dans des états de santé très divers, allant du relativement musclé au carrément enrobé. Mais seuls Dorgon et Charsi avaient des corps dénués de la plus petite once de graisse, comme s’ils passaient leurs journées à faire de l’exercice. Le contact de l’eau fraîche le distrait momentanément et lui fait oublier ses pensées. Les autres sont d’humeur joyeuse, et commencent rapidement à s’éclabousser à qui mieux mieux et Dorgon se met rapidement au diapason. C’est un groupe de jeunes gens d’humeur exubérante qui se met en route pour le village.
Arrivés au village, ils ont du mal à en reconnaître la place. Elle est recouverte de fleurs, et une dizaine de longues tables ont été dressées. Les musiciens sont en train d’accorder leurs instruments, les viandes ont déjà été mises à la broche, et tout laisse à penser que le festin va être plantureux. Dorgon ne rentre pas chez lui. Selon la tradition, les futurs mariés ne doivent pas se voir avant la cérémonie, et il sait que Charsi est à la maison, entourée de ses amies, en train de se préparer. Il donne donc un coup de main aux derniers préparatifs, puis file à la taverne, où se trouvent déjà le reste des futurs mariés. Pour avoir vécu cela comme témoin de Jack l’an dernier, Dorgon sait déjà ce qui va se passer. Mendhi va faire ses traditionnelles recommandations aux futurs mariés, sur le thème de « rappelez vous qu’à la maison c’est l’homme qui commande car la Nature lui a donné la force physique. » Ses conseils font sourire tout le monde au village, car tout le monde sait qu’Elmira, la femme de Mendhi, lui dicte ses quatre volontés, imposant son autorité jusqu’au choix des vêtements de son époux. Ainsi personne, et Mendhi le premier, ne prend véritablement au sérieux les conseils qu’il prodigue.
Dorgon rentre dans la taverne et commande un verre de vin. Alors que les autres ont une préférence marquée pour la bière, Dorgon ne parvient pas à en avaler la moindre gorgée. Seuls quelques-uns des meilleurs vins qu’offre la taverne trouvent grâce à ses yeux. Il a souvent été raillé à ce sujet, et on lui a déjà fréquemment demandé s’il n’était pas roi dans sa précédente existence. Avant que tous soient ivres morts, on vient les chercher pour passer à table. Ils sortent de la taverne, et vont prendre place à la table
/répétition de table
place au festin des jeunes mariés.
/
des jeunes mariés. Ils s’assoient et on leur bande les yeux, pour permettre à leurs futures de sortir des maisons sans être vues et de s’installer. Les jeunes mariés sont placés dos à dos, afin que nul regard ne puisse être échangé avant l’instant fatidique, qui aura lieu après le discours de Mendhi, destiné à tous, et portant cette fois ci sur
/fois-ci (tiret)
utile le "destiné à tous" ?
/
l’importance du sacrement qui sera prononcé ce soir. Mendhi se lève en toussant pour éclaircir sa voix, et tape sur son verre pour obtenir le silence.
- Mes amis, nous sommes réunis ici pour unir par la loi des hommes ceux que la loi de la Nature a déjà unis. Comme tous un chacun le sait, rien n’est plus important ici bas
/tout un
/
que la famille et il faut marquer cet engagement afin que tous en prennent conscience au plus profond de leur être. Nous vivons ici en communauté et cette communauté ne peut survivre que si des liens forts existent entre ses différents membres. De plus, nous avons peu d’occasions de faire la fête, alors profitons en. Mais avant de vous ruez sur
/profitons-en
ruer
/
toutes les bonnes choses, rappelez vous que demain est un jour de travail et évitez les
/rappelez-vous
aussi un jour (même si on se demande pourquoi)
/
excès. »
Comme d’habitude, personne ne fait attention à la dernière phrase de Mendhi, et tous
/personne n'entend/ne se préoccupe.
Beaucoup de fait dans ton texte.
/
savent que la journée de travail de demain sera fortement réduite. Mendhi demande alors aux jeunes couples de se retourner et tous voient leur fiancé pour la première fois de la journée. Le cœur de Dorgon s’arrête un instant lorsqu’il voit Charsi. Elle surpasse en temps ordinaire les autres filles du village, mais ce soir elle paraît être irréelle tant
/mais, (virgule) ce soir, (virgule)
/
elle est magnifique. Elle a relevé ses cheveux en un chignon en laissant quelques
/répétition de "en"
pour laisser
/
mèches folles courir le long de sa nuque, ce qui souligne la finesse de son cou, et a parsemé ses cheveux de pétales de fleurs. Revêtue d’une robe bleue pastel légèrement
/bleu pastel (mais je ne suis pas sûr avec ces couleurs composées)
/
transparente qui laisse entrevoir ses formes sans pour autant les révéler,
/point.
/
Charsi est l’image même du désir et de la séduction. Dorgon ne peut que rester sans voix devant cette apparition, et après avoir repris ses esprits, il se rend compte que quelques uns de ces amis ont également les yeux rivés sur Charsi, au lieu de les avoir
/ quelques-uns
/
plongés dans ceux de leur partenaire. Comme dans un rêve, Dorgon se lève et prend les mains de Charsi dans les siennes, à l’instar des autres couples. Ils ont à peine
/pas très beau le à l'instar (un peu trop sonore)
/
conscience des paroles que prononce Mendhi, et seuls les cris que lance l’assistance leur indique que la cérémonie est terminée et qu’ils sont officiellement mariés. Les
/indiquent
/
musiciens entament la première mesure et ils se mettent tous deux à danser comme s’ils avaient fait cela toute leur vie. Pour Dorgon la soirée se passe comme dans un
/Dorgon, (virgule)
/
rêve : les yeux plongés dans ceux de Charsi, il n’a plus conscience du monde extérieur, et seule compte la danse. Ils dansent et dansent toute la nuit et ne s’arrêtent que lorsque les musiciens, épuisés, rentrent se coucher.
Sans rompre le charme, ils rentrent alors chez eux. Dorgon prend Charsi dans ses bras
/répétition de rentrent
/
pour franchir le seuil de la maison et l’emmène directement dans la chambre. Lentement ils se dévêtent mutuellement, sans prononcer un mot, sans se quitter du
/Lentement, (virgule)
/
regard. Cela fait deux ans que Dorgon vit avec Charsi, mais jamais aucune de leurs nuits n’a été semblable à celle-ci. Ils font tout d’abord l’amour, tendrement et passionnément, en prenant leur temps. Puis Dorgon prend Charsi dans ses bras et la serre contre lui pendant un long moment. Comblés, les paroles leur sont inutiles, leurs corps expriment parfaitement ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre, ce besoin, cette nécessité d’être ensemble. Ce n’est que lorsque les premiers rayons de soleil font leur
/retour de faire, déguisé en font
font leur apparition = apparaissent
/
apparition au travers des volets qu’ils s’endorment, après s’être embrassé une dernière fois.
Bon, ton texte appelle une suite. Tu as posé la question du passé de ton personnage.
Le "fait" qu'ils sont bien peu à s'inquiéter de leur passé, au même niveau que Dorgon.
Peut-être, pour lui, s'agit-il aussi de s'interroger sur leur présence à deux dans ce lieu. Lorsque les autres sont arrivés seuls.
Il y a des anciens... des anciens à interroger, s'ils en connaissent plus.
Pour ce qui est de la sphère, c'est un peu beaucoup connu.
Donc le traitement doit être à la hauteur et présenter une solution intéressante... (hors du cataclysme extérieur, si possible)
A toi de creuser la raison d'être de cette bulle.
Là, tu vas trouver la piste pour terminer ton histoire. Si tu connais la raison de cette bulle, tu peux écrire la conclusion à ton histoire : le personnage apprend la vérité (ou doit renoncer à l'apprendre).
En apprenant cette vérité, s'offre alors deux choix à ton héros :
- il reste dans la bulle et accepte son sort (la décision d'autrui)
- il prend le risque de sortir de la bulle (et peut-être de revenir à son ancienne condition)
Comme la vie dans la bulle est, semble-t-il, idyllique... alors il y a beaucoup de chance que l'ancienne vie soit l'enfer.
Un élevage d'humains satisferait mon estomac E.T., mais je doute que tu pousses le luxe jusque là
)))
Ton principal défaut, dans ce texte, ce sont les répétitions, et les "faits" / verbe faire à répétition. Sinon, ça coule bien.
Bien Amicalement
L'Amibe_R Nard