Reprise du message précédent :
J'ai googlé et suis tombé sur une interview de l'éditrice. Ben ça fait pas envie...

 
 
Je me suis pas méfiée, le forum où j'ai vu l'appel à textes vérifie généralement en amont le sérieux des ME. Là pas de téléphone, pas de CGV pour la boutique en ligne, inscrite nulle part... Bizarre.

C'est une amatrice, d'évidence. L'interview montre une dilettante passablement péteuse qui débite cliché sur cliché et n'en peut plus de s'écouter parler et s'admirer éditrice. En gros, elle va sauver la littérature et éduquer les lecteurs. Triste ironie du calendrier, cette interview d'auto-glorification puérile est publiée une semaine après le décès de Paul Otchakovsky-Laurens. Enfin bon... pas grave. Quand elle en aura marre de perdre petit à petit l'argent qu'elle a gagné pendant ses 10 ans de "gestion" (école de commerce, what else), elle se trouvera une autre danseuse pour se faire valoir dans les soirées.

Pas facile punaise
 
Je m'y suis repris en travaillant plus le scénario avant d'écrire, mais je tombe dans le vieux travers de "y a ça et ça qui colle pas, j'vais attendre avant d'écrire".
 
Et du coup, j'écris pas
 
Je vais faire un genre de table des matières avec ce que j'ai ce soir et commencé à écrire, je verrais s'il y a vraiment des choses qui collent pas.

 
Mon conseil vaut toujours, celui que je donne à toutes les conférences, pendant tous les interviews: si tu as envie d'écrire, écris. Ne cherche pas à voir si des choses collent ou non, si c'est cohérent ou non, si c'est pertinent ou non. Tout ça, tu le verras après.
 
Le véritable ennemi de l'écrivain, c'est la procrastination sur toutes ses formes, y compris les plus bénéfiques. "Et si je relisais ce que j'ai écrit pour faire le point ?" "Et si j'allais lire un roman de vulgarisation scientifique pour mieux comprendre les enjeux ?" "Et si je faisais une bible des personnages ?" "Et si je faisais un plan détaillé chapitre par chapitre mon cul sur la commode ?".
 
Au final, bien sûr qu'il faut un synopsis, bien sûr qu'on a parfois besoin de recherches, bien sûr qu'il faut se relire, mais c'est trop souvent une excuse inconsciente pour ne pas écrire.

Et si je faisais un CS ?  

 
Y'a ça aussi La saison 12 de Diablo 3 m'a obligé à bosser deux fois plus pour rattraper mon retard sur mes projets

Moi pour m'y mettre vraiment j'ai décidé de faire des concours de nouvelles. Deux intérêts pour moi : il y a une date limite, et quand le thème est imposé ça me donne une ligne directrice...

Du coup j'ai bazardé mon idée, y a un truc qui passe pas, et puis même si j'aime bien le fantastique et l'horreur là ça partait carrément dans la fantasy, ce qui ne m'emballe pas trop.
 
Je garde mes notes et j'y reviendrais plus tard (peut être). Je pars sur un truc plus simple sans magie, sans horreur, rien que des humains, un problème de relations, et un cadre spatiotemporel qui me plaît.

 
Tu sais quoi? Je crois que tu as raison. J'en suis la preuve vivante . Shame on me...

Cela présente d'autres intérêts
 
Le concours permet d'avoir des retours critiques, de se positionner... Et la nouvelle est un bon moyen de se lancer dans l'écriture, c'est un roman à petite échelle.

Pour les retours je suis moins sûr. Je ne pense pas que chaque auteur reçoive sa critique. C'est vrai que ça serait une super chose si c'était le cas.

Ok
 
Pour les modestes concours auxquels j'ai participé, il y avait a minima un classement. Comme d'autres activités que je pratique en club par ailleurs (photo...), le fait d'avoir des jugements, même s'ils sont souvent contestables, aide à progresser.
 
Autre avantage des textes courts (essai, nouvelle), quand on les passe à des amis pour avoir leur avis, on est sûr qu'ils vont les lire Ça permet d'avoir plus de retours dans son entourage, là où un pavé de 300 pages découragerait certainement.

Billet du traducteur Claro sur le dernier livre de Bernard Werber :

un passage de Werber :

Et Caro de conclure :

Si Werber était surtout lu par des femmes, il prendrait aussi cher et aussi souvent que Musso/Lévy. Et voici le lien du post intitulé "Depuis l'au-delà de la connerie" et dont le texte intégral est beaucoup plus caustique que ce que tes extraits peuvent laisser supposer. ; http://towardgrace.blogspot.fr/201 [...] nerie.html

Des critiques de Werber ce n'est pas ce qui manque pourtant, je ne vois pas ce que l'image du lectorat vient y faire...

ce blog est aussi ennuyeux à parcourir qu'une tapisserie de HLM.

De Werber, j'avais bien aimé les fourmis, puis Le père de nos pères... Du coup j'ai lu un peu tout ce qu'il a fait jusqu'à "Nous les Dieux" et j'ai trouvé ce dernier tellement mauvais que c'est ce qui m'a décidé à écrire à mon tour en me disant "je peux faire mieux que ça".
Bon, j'ai sans doute jamais fait mieux, mais je suis content que Werber m'ait incité de cette façon à commencer à écrire des trucs.

C'est pas ce qui m'a décidé à écrire, mais à chaque fois que je sens que je manque de motivation, je m'achète un werber, et en le lisant, je me dis pareil que toi, "je peux faire mieux que ça".
 
C'est sans doute prétentieux  
Maiiis bon.

Werber est très certainement victime de son succès, de toute façon. Tout le monde ne pas se prendre un arbre dans la gueule comme A. Camus.

 
Encore faut-il aborder les concours avec réalisme : la plupart du temps, ce sont des grandes lignes directrices ou quelques mots clés pas vraiment jojos.  
Si en plus on lit les noms du jury derrière le concours, ça démotive assez vite

Pour les amoureux des romans historiques : un roman autour des évènements de la guerre civile japonaise du XIXe, dans laquelle plusieurs Français ont participé, dont un qui a été repris (en partie) dans le film "Le Dernier samouraï".  
Il est gratuit encore plusieurs jours sur Kobo : https://www.kobo.com/be/fr/ebook/l- [...] e-collache
 

Soigner l'écriture du résumé ne serait pas un luxe.

C'est vrai qu'il ne donne pas du tout envie, ça sonne creux et tu parles de trop de choses : trop de personnages, trop de descriptions, on s'y perd clairement. Un bon résumé est un résumé qui pose l'intrigue en quelques phrases claires. Le but n'est pas de compresser l'histoire mais de l'esquisser pour susciter la curiosité du lecteur. Il faut l'impacter davantage avec la forme car même une histoire chiante peut faire envie avec du style.
Dans ton résumé, on est noyé par les informations donc je te conseille d'élaguer tout ça et de réfléchir à ta ligne rouge, à ce que tu veux raconter en pensant toujours à l'accroche.

En plus il manque des mots et la syntaxe est à revoir. Il faudrait sans doute le réécrire.

Et je ne comprends pas ce découpage étrange : « Ré-publique » ou « com-prendre ».

Et Kevin Costner sur la couv serait franchement un plus !  

J'aurais dit Tom Cruise plutôt, il a joué dans Le Dernier Samouraï, c'est plus cohérent.

Faut surprendre.

C'est pour aller avec « sous-officier ».

 
Problème de mise en page (et de coupure de mots) après un transfert du fichier docx.
Sinon merci à tous pour les conseils  

 
Il faut faire attention avec ça, parce que cela peut provoquer des réactions épidermiques (je parle pour moi : quand l'auteur ne s'est pas donné la peine de se relire, j'essaie pas d'aller plus loin parce que du foutage de gueule en premier contact on fait mieux).

 
Oui, la relecture est essentielle mais parfois ça peut aussi remettre en cause tout le texte, notamment avec des ajouts pas spécialement nécessaires, constructions de phrases pas adaptées avec le ton de départ, répétitions avec le paragraphe précédent, etc.  
Bref, l'auto-édition permet aussi de se forger, et je suis bien conscient de mes limitations. En tout cas, c'est bon d'avoir un avis d'ensemble, bon ou mauvais : P

Pas que je veuille répondre à la place de biezdomny mais à mon avis elle parlait de se relire pour simplement corriger les fautes de français. Parce que là, le court texte de présentation laisse mal augurer du reste, surtout pour un livre qui va être commercialisé.  

Pas vraiment, il est offert gratuitement mais il est tout de même distribué au public donc bon.

De ça...

... j'en déduis qu'il va être payant après.

Au temps pour moi.

Oui enfin même gratuit ça empêche pas une rigueur minimum.

Oui c'était là l'objectif de ma réflexion. Gratuité ou non, la rigueur est de mise à partir du moment où l'on diffuse une œuvre.

Mais c'est bien d'accepter la critique en tout cas, bonne mentalité.

Surtout qu'il faut une sacrée motivation pour lire un roman auto-édité d'un auteur inconnu, motivation qui, la plupart du temps, manque même aux auteurs inconnus qui s'auto-éditent.