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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°50446149
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 25-07-2017 à 16:27:06  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
+1, et dans la littérature feuilletonesque il y a des pépites.  
 
Personnellement, ce qui me pose problème dans la littérature « pour ados » c'est bien plus les thèmes.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
mood
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Posté le 25-07-2017 à 16:27:06  profilanswer
 

n°50446343
Siddhartha
Posté le 25-07-2017 à 16:44:17  profilanswer
 

Genre les vampires ? Je crois qu'on a dépassé le stade de l'overdose depuis une décennie déjà.

 

Les zombies ont détrôné les vampires mais l'overdose est atteinte pour ma part.

Message cité 1 fois
Message édité par Siddhartha le 25-07-2017 à 16:44:56
n°50446560
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-07-2017 à 17:02:23  profilanswer
 

Un bon gars c'est un paysan du Jura qui respire l'air frais au cul de ses brebis avant de descendre de la montagne pour aller vendre ses fromages.
Un mauvais gars c'est un américain en conserve qui se donne des raisons de faire peur, parce que ça fait vendre.  
Je dis ça, mais Manon des sources aux prises avec l'armée des ombres qui craignent l'eau, c'est déjà un sujet.

n°50446888
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 25-07-2017 à 17:30:27  profilanswer
 
n°50447071
Siddhartha
Posté le 25-07-2017 à 17:45:42  profilanswer
 

Deux fois la conjonction de coordination « et » dans un titre ? En tant que lecteur, je n'approuve pas. ^^

n°50447671
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-07-2017 à 18:47:06  profilanswer
 

Autant en emporte le vent de la crypte, trilogie.

n°50447726
dougray
Posté le 25-07-2017 à 18:56:50  profilanswer
 

Borabora a écrit :

Mais sur ce topic HFR, c'est la maladie de la tête enflée, c'est une constatation.  [:spamafoote]


Pourquoi briser les rêves et l'enthousiasme de jeunes auteurs ? [:oilrig] La désillusion viendra suffisamment tôt.
 
J'ai lu le topic. J'ai vu que des gens débarquaient avec des progés aussi ambitieux que mauvais. Je comprends que ça puisse être énervant, mais il faut rester constructif, pédagogue et bienveillant. Sans ça, on a l'impression que ce topic est un repaire d'écrivains frustrés et aigris :lol:
 
Moi-même, des potes me passent régulièrement des manuscrits minables, dont un était écrit à la main, un vrai torchon. Je suis resté courtois, alors qu'il méritait juste une [:_tchip_:3]

n°50448047
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-07-2017 à 19:43:00  profilanswer
 

le plus touchant est que tous ont la trouille au ventre de se faire piller leurs pauvres mots.

n°50449519
Borabora
Dilettante
Posté le 25-07-2017 à 23:05:05  profilanswer
 

dougray a écrit :


Pourquoi briser les rêves et l'enthousiasme de jeunes auteurs ? [:oilrig] La désillusion viendra suffisamment tôt.
 
J'ai lu le topic. J'ai vu que des gens débarquaient avec des progés aussi ambitieux que mauvais. Je comprends que ça puisse être énervant, mais il faut rester constructif, pédagogue et bienveillant.


Pourquoi tant de paternalisme et de condescendance envers des posteurs qui ne sont plus des gamins, la plupart même plus des ados, et certains depuis bien longtemps ? Le posteur qui a suscité cette discussion a plus de 30 ans, tu veux t'adresser à lui comme si tu étais sa mère ? Pas moi. [:spamafoote]
 
Comment être constructif et pédagogue face à des "auteurs" qui viennent d'écrire les 20 premières pages de leur vie, un torchon puéril bourré de fautes dont pas une phrase ne tient debout, sinon en disant qu'il y a tout à faire, que des années de travail les attendent, qu'ils doivent beaucoup lire et analyser ce qu'ils lisent pour comprendre comment c'est tricoté ? Et qu'ils doivent se poser la question de ce qu'ils veulent dire et/ou faire ressentir dans leur texte avant même d'écrire le premier mot. Un roman n'est pas un scénario de JDR, l'auteur fait 100% du boulot. Et surtout, surtout, qu'ils sont les premiers lecteurs et juges de ce qu'ils font, et que s'ils ne sont pas capables de voir que leur brouillon ne mériterait même pas la moyenne dans une dissert' de 5ème, alors personne ne peut rien pour eux. Prétendre le contraire est hypocrite et sert juste à se voir "bienveillant" dans la glace alors que l'on n'est que paternaliste ("c'est bien mon petit, il y a quelques efforts à faire sur l'orthographe et la grammaire mais c'est très prometteur et j'ai hâte que tu postes la suite" ).

Citation :

Sans ça, on a l'impression que ce topic est un repaire d'écrivains frustrés et aigris :lol:


Non, ceux-là ont leur blog sur lequel ils vitupèrent toute l'année contre les médias et l'édition germanopratine. Quant à ceux qui ne sont pas encore frustrés et aigris, ils sont sur des forums dédiés où ils prennent soin de congratuler chaleureusement tous les textes postés afin que les auteurs viennent lire les leurs (je te like, tu me like, par la barbichette...).
 
Après, il y a aussi la cohorte des auteurs publiés. La plupart n'ont jamais posté leurs brouillons de débutants sur un forum dans l'espoir de lire "c tro genial, encore!!!!!!!!". Et pour en connaître ou avoir connu des dizaines, je n'en ai jamais vu un seul dont l'ego soit moitié aussi enflé que la plupart des posteurs de ce topic. A l'exception notable d'un connard dont j'ai oublié le nom 5 minutes après une scène qu'il fit en public au prétexte que son livre primé par Bouygues Telecom (sic) ne figurait pas en pile dans toutes les librairies au côté des Goncourt, Femina ou Renaudot. :lol:

Message cité 1 fois
Message édité par Borabora le 25-07-2017 à 23:06:41

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Qui peut le moins peut le moins.
n°50449836
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 25-07-2017 à 23:41:50  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

Genre les vampires ? Je crois qu'on a dépassé le stade de l'overdose depuis une décennie déjà.

 

Les zombies ont détrôné les vampires mais l'overdose est atteinte pour ma part.

 

Non, j'ai pas tellement de problèmes avec les vampires ou les zombies, c'est plus un truc dans la façon de s'adresser aux gens, mais c'est difficile à formuler.

 

Quand j'étais un petit enfant, j'étais très méfiante vis-à-vis des adultes et persuadée qu'il y avait une Conspiration des Adultes (C) (R) (TM) pour endormir la méfiance des mômes, et que certains livres étaient des outils de cette Conspiration :
- les livres à morale où au final c'est l'adulte qui avait raison et le gamin est bien content de l'avoir écouté bla bla bla (il y en a une foutue pelletée dans cette collection avec les nuages sur la couverture et c'est bourré de conneries, mais j'en trouvais dans des BD de J'Aime lire aussi) ;
- les livres qui font croire que les gosses peuvent changer quelque chose à leur vie et avoir une autonomie et battre des adultes à leur propre jeu (Fantômette en est un exemple).

 

Le premier cas, je ne vais même pas m'abaisser à le commenter. Le second : ce n'est pas vrai, quand tu es enfant tu n'as aucun pouvoir de décision sur quoi que ce soit, tu n'as le droit que de subir les conséquences des décisions des adultes. Donc on te ment, et on te prend pour un con par-dessus le marché, et ça faisait de moi une petite chose très en colère. Et c'est tellement entré dans les mœurs que même des auteurs par ailleurs vraiment bons ont trempé dans ce genre de choses, OUI C?EST TOI QUE JE REGARDE ROALD DAHL JE NE TE PARDONNERAI PAS MATILDA.

 

Certains bouquins « pour ado » ont ce travers aussi, et quand je vois un seconde B encore la morve au nez maltraité par ses camarades et qui en fait est LordRoxx0r prince du chaos dès qu'il passe une porte magique, j'ai envie de botter le cul de l'auteur.

 

Ah oui j'aurais aussi pu ajouter les livres où les gamins transgressent tous les règlements mais comme c'est les héros c'est pas grave et 150 points pour Gryffindor, mais c'est un autre sujet (et puis ils sont souvent du Second Type) :o

 

Sinon ça va :o


Message édité par biezdomny le 25-07-2017 à 23:43:35

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
mood
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Posté le 25-07-2017 à 23:41:50  profilanswer
 

n°50450443
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-07-2017 à 04:49:05  profilanswer
 

On arrive adulte assez vite, finalement, mais je commence à comprendre pourquoi ceux qui s'éclatent au défilé du 14 Juillet ne sont pas les mêmes que ceux de la gay pride, dis-donc. Je pense quand même que Alice au PDM, Le journal d'Anne Frank et Robinson Crusoë réunissent tous les suffrages.

n°50450534
toupouri
Posté le 26-07-2017 à 07:12:00  profilanswer
 

Borabora a écrit :

Et surtout, surtout, qu'ils sont les premiers lecteurs et juges de ce qu'ils font, et que s'ils ne sont pas capables de voir que leur brouillon ne mériterait même pas la moyenne dans une dissert' de 5ème, alors personne ne peut rien pour eux.


Peut-être qu'ils en sont capables, mais en voyant que 80 % de ce qui est publié ne mériterait pas de l'être, ils se disent qu'ils ont toutes leurs chances.

n°50450559
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-07-2017 à 07:23:15  profilanswer
 

faut pas exagérer.

n°50450641
Gonzoide
Les cochons... dans l'espâââce
Posté le 26-07-2017 à 07:56:21  profilanswer
 

Les rayons des librairies sont quand même largement monopolisés par des torcheculs genre Twilight ou 50 nuances ...

n°50450690
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-07-2017 à 08:09:27  profilanswer
 

Comme ma télé dine presque parfait, touche à mon poste, cherche un appart ou baise un cul-terreux.

n°50450691
toupouri
Posté le 26-07-2017 à 08:09:52  profilanswer
 

Voila.
 
Et encore, pour ne parler que des fictions. Si on inclut les essais médicaux, les livres politiques, les autobiographies de people, les récits de voyages, là c'est l'implosion, il faut renommer "librairie" en "déchetterie".
[:yassel:2]

n°50450769
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-07-2017 à 08:25:05  profilanswer
 

oui, enfin bon, ça reste une caricature, si on s'en donne la peine, on trouve toujours de bons livres, et de bons auteurs. C'est plutôt cette fascination américaine d'une génération qui me fout le bourdon. Et on s'éloigne du sujet qui est que des gens se veulent d'emblée écrivains ici, alors qu'ils ne le seront sans doute jamais, à 80%, voir 99.

n°50450866
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 26-07-2017 à 08:46:02  profilanswer
 

Gonzoide a écrit :

Les rayons des librairies sont quand même largement monopolisés par des torcheculs genre Twilight ou 50 nuances ...

 

Une librairie (indé) c'est autant un reflet du choix du libraire et une image de ce que ses clients lui achètent, et on ne parle jamais des gens qui achètent des trucs bien. Jetez un œil à deux-trois librairies et vous verrez que vous êtes un peu à la masse (j'en ai une demi-douzaine en tête et y en a aucune où le cliché décrit ici soit vrai).

 

Faut pas généraliser la FNAC du coin, et encore même là c'est pas vrai.

 
talbazar a écrit :

On arrive adulte assez vite, finalement, mais je commence à comprendre pourquoi ceux qui s'éclatent au défilé du 14 Juillet ne sont pas les mêmes que ceux de la gay pride, dis-donc. Je pense quand même que Alice au PDM, Le journal d'Anne Frank et Robinson Crusoë réunissent tous les suffrages.

 

Comme souvent, je ne te réponds pas mais c'est pas que je te snobe, c'est que je comprends rien à ce que tu dis :o

Message cité 2 fois
Message édité par biezdomny le 26-07-2017 à 08:47:02

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°50450940
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-07-2017 à 09:00:50  profilanswer
 


 

biezdomny a écrit :


 
Comme souvent, je ne te réponds pas mais c'est pas que je te snobe, c'est que je comprends rien à ce que tu dis :o


 
On se connait ? [:a chile:3]
 
spa grave, il y en a un paquet ici qui pigent pas toutes mes phrases, ça me rend hautain et ça les rend nerveux. Rien à branler.

n°50451516
Borabora
Dilettante
Posté le 26-07-2017 à 10:09:49  profilanswer
 

Gonzoide a écrit :

Les rayons des librairies sont quand même largement monopolisés par des torcheculs genre Twilight ou 50 nuances ...


 

toupouri a écrit :

Voila.
 
Et encore, pour ne parler que des fictions. Si on inclut les essais médicaux, les livres politiques, les autobiographies de people, les récits de voyages, là c'est l'implosion, il faut renommer "librairie" en "déchetterie".
[:yassel:2]


Ce qui montre que vous n'êtes jamais rentrés dans une librairie. Merci de l'avoir confirmé. :na:


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Qui peut le moins peut le moins.
n°50457650
dougray
Posté le 26-07-2017 à 18:30:32  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

Comme souvent, je ne te réponds pas mais c'est pas que je te snobe, c'est que je comprends rien à ce que tu dis :o


Des gens arrogants, des gens dont on ne comprend rien à ce qu'ils écrivent... bienvenue sur le topic écrivains :lol:

n°50457937
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-07-2017 à 19:15:25  profilanswer
 

où t'as vu l'arrogance ? je l'aime bien Biez, elle est cultivée.

n°50458049
Gonzoide
Les cochons... dans l'espâââce
Posté le 26-07-2017 à 19:34:08  profilanswer
 

Borabora a écrit :


Ce qui montre que vous n'êtes jamais rentrés dans une librairie. Merci de l'avoir confirmé. :na:


Tu ne parlais pas de condescendance un peu plus haut ?

n°50458436
Borabora
Dilettante
Posté le 26-07-2017 à 20:34:10  profilanswer
 

Gonzoide a écrit :

Tu ne parlais pas de condescendance un peu plus haut ?


Si. Celle qui consiste à dire que "les gens" ne lisent que des torches-cul en fait partie, par exemple. Par contre, tenter de faire croire que l'on sait ce qui monopolise les rayons des librairies et se planter, ce n'est pas de la condescendance, c'est juste un gros fail qui te rend ridicule. :)


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Qui peut le moins peut le moins.
n°50460234
Siddhartha
Posté le 27-07-2017 à 01:02:30  profilanswer
 

Je ne comprends pas non plus les phrases de talbazar mais ça m'amuse, heureux de voir que je ne suis pas le seul. :D

 

Dans la plupart des librairies, on ne retrouve pas autant de merdes qu'à la FNAC mais il y a toutes sortes de bouquins et puis toutes les villes ne sont pas sur un pied d'égalité sur ce point. Dans la mienne, il y a une grande librairie qui a le meilleur comme le pire mais je trouve toujours mon bonheur.
Par ailleurs, j'ignore ce qu'est une « vraie » librairie. Faut-il que ce soit un petit local poussiéreux tenu par un libraire dont les lunettes glisseraient sur son nez et qui saurait vous dénicher la perle rare en vous parlant de l'auteur et de sa bibliographie tout en lâchant une petite anecdote intéressante au passage ?

 

J'avoue que les puristes condescendants et/ou arrogants, c'est pénible (je ne vise personne ici).

Message cité 1 fois
Message édité par Siddhartha le 27-07-2017 à 05:56:23
n°50460576
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 27-07-2017 à 05:26:14  profilanswer
 

Ah ben merde alors, j'ai le bocal hermétique !
Bonjour, je m'appelle Talbazar et j'ai la pensée stérile. (en choeur : bonjour Talbazar -thérapie américaine)

n°50462499
noddemix
Posté le 27-07-2017 à 11:18:10  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

Je ne comprends pas non plus les phrases de talbazar mais ça m'amuse, heureux de voir que je ne suis pas le seul. :D
 
Dans la plupart des librairies, on ne retrouve pas autant de merdes qu'à la FNAC mais il y a toutes sortes de bouquins et puis toutes les villes ne sont pas sur un pied d'égalité sur ce point. Dans la mienne, il y a une grande librairie qui a le meilleur comme le pire mais je trouve toujours mon bonheur.  
Par ailleurs, j'ignore ce qu'est une « vraie » librairie. Faut-il que ce soit un petit local poussiéreux tenu par un libraire dont les lunettes glisseraient sur son nez et qui saurait vous dénicher la perle rare en vous parlant de l'auteur et de sa bibliographie tout en lâchant une petite anecdote intéressante au passage ?
 
J'avoue que les puristes condescendants et/ou arrogants, c'est pénible (je ne vise personne ici).


 
Même dans les FNAC, il n'y a pas plein de "merdes". Ou alors, il faut expliquer ce que vous considérez comme étant de la "merde".

n°50462568
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 27-07-2017 à 11:24:00  profilanswer
 

Les gommes, les crayons, les sacs à dos et les cartes de voeux ?

n°50463558
Borabora
Dilettante
Posté le 27-07-2017 à 12:45:17  profilanswer
 

[:parisbreizh]


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Qui peut le moins peut le moins.
n°50466587
Siddhartha
Posté le 27-07-2017 à 16:44:26  profilanswer
 

Ah non mais même à la FNAC, j'aime bien y aller hein. :D

n°50616207
Basan
www.ecritsetcris.fr
Posté le 12-08-2017 à 11:34:22  profilanswer
 

Bonjour à tous,  
 
Voilà plusieurs années que je suis engoncé dans un job qui ne me rends ni heureux, ni fier, dans une vie monotone, rongée par la routine. Classique me direz-vous... J'extériorise cet ennui profond en couchant régulièrement sur le papier, ou sur le traitement de texte, les histoires qui me viennent à l'esprit lors de mes insomnies. Mon rêve d'enfant c'est évidemment de vivre de l'écriture, de raconter des histoires.
 
Alors, puisqu'il faut croire en ses rêves, il parait, je me suis dit que j'allais commencer une aventure concrète : tenter de devenir écrivain. Attention, point de naïveté dans le propos. Je suis parfaitement au courant de la situation. Mais j'aime à penser avoir réveillé en moi cette âme artistique, certes largement perfectible. Et qui sait, un jour, dans quelques années, une publication, une reconnaissance... Qui sait. Celui qui n'a jamais essayé n'a jamais réussi.
 
Pour parvenir à mes fins, j'ai deux projets en parallèle. Le premier, c'est un blog (en citation de mon profil), qui me permet de publier à qui voudra bien lire, mes élucubrations. Le second projet, qui m'amène ici, c'est l'écriture d'un roman. Le sujet me parle particulièrement. Il s'agit d'un roman historique, se déroulant à l'époque stalinienne, en URSS. J'y évoque la déportation d'un peuple du sud de la Russie, les kalmouks.  
 
L'angle que j'ai choisi d'adopter est le suivant : un français épouse une kalmouke, ils ont un enfant. Lors d'un voyage en terre maternelle, le père rencontre le grand-père de son épouse, qui lui raconte son histoire de déporté en Sibérie dans les années 40. Après un premier temps (prologue ? chapitre 1) à l'époque moderne, on plonge dans la Russie stalinienne pour suivre les péripéties du héros principal du roman.
 
Je connais les "bases" de l'écriture "scénaristique", comment "découper" une histoire, etc. J'ai le plan du roman, l'esquisse des principaux personnages, etc.
 
Je voudrais vous partager les premières lignes, qui ne sont qu'un premier jet, pour soumettre à votre appréciation le style et le rythme d'action. Je suis prêt à lire toute critique, même les plus acerbes. Je suis débutant, je ne demande qu'à m'améliorer et à apprendre. N'hésitez pas à m'en mettre plein la tête si nécessaire.
 
 Nous sommes donc à notre époque, et la famille arrive en Kalmoukie :
 
 L’avion entamait sa descente. Julien interpella discrètement Alena du coin de l’oeil et, d’un léger mouvement de sourcil, parvint à se faire comprendre de son épouse. L’objectif était de mettre en place une stratégie afin de détourner l’attention de Martin et ainsi pouvoir lui dérober l’iPad qu’il tenait entre ses mains avec fermeté.
 
 « Regarde dans le hublot, la steppe. Tu la vois ? ».
 
 Le petit bonhomme, enfoncé dans les genoux de sa mère, haussa les épaules et daigna porter une légère attention à ce qu’il venait d’entendre. Intrigué, il leva la tête et se pencha en direction de l’opercule vitrée afin d’admirer le paysage désertique qui s’offrait à lui en contrebas.
 
 Ce faisant, il lâcha, comme prévu, son emprise sur la tablette tactile, pourtant si précieusement gardée jusqu’alors, et qui avait assuré avec brio sa fonction de maintien du calme pendant le vol. Julien en profita pour se saisir de l’appareil sans attendre, et le déposer, au biais d’un geste maîtrisé et rapide, dans le sac-à-dos placé à ses pieds.
 
 Martin n’avait rien remarqué. Il était à présent subjugué par le spectacle face à lui. Une étendue vierge à perte de vue. Quelques cabanes, ici et là, dessinaient au sol des points de repère et témoignaient d’une civilisation installée. On distinguait une piste au travers des amas de pierres déposés sur une surface argileuse et morne.
 
 L’horizon dégagé laissait apparaître une vision chaotique de néant. Aucune culture agricole n’était possible ici. La faute aux étés arides et aux hivers gelés. Du ciel, on percevait toute la dramaturgie de l’endroit, une terre jaune, brûlée. Une beauté naturelle pure cependant, mais laissant deviner un environnement difficilement apprivoisable par l’espèce humaine.
 
 Le Fokker entama un virage serré pour se placer dans l’axe de la piste d’atterrissage. Dans un réflexe incontrôlé, Julien agrippa nerveusement son accoudoir. Ce n’était pas son premier vol, loin de là, mais l’angoisse de flotter dans les airs à bord d’une carlingue de plusieurs centaines de tonnes l’empêchait d’atteindre un niveau de détente absolue. Son récent rôle de père lui interdisait cependant de laisser transparaître le moindre signe stress à son enfant. Il tenait à son image de protecteur, héros d’un bambin à l’innocence non déflorée.
 
 Alena, elle, sourit en regardant Martin s’émerveiller du paysage. Malgré la ceinture ventrale fusionnée avec la sienne et qui tenait le petit bonhomme solidement harnaché, elle ne pouvait s’empêcher de placer ses bras autour de sa taille pour compléter le dispositif de retenu. Un geste inutile, mais irrépressible, issu sans doute de l’instinct maternel.
 
 A l’avant, l’hôtesse de l’air en chef avait fini son contrôle de routine préalable à l’atterrissage et s’installait elle-même dans son fauteuil en zone réservée. Tout était prêt. Le voyage s’était déroulé sans accroc et elle était satisfaite du devoir accompli. Les passagers arriveraient à bon port, en bonne santé. Comme toujours, elle profitait de ce moment de repos  relatif pour imaginer les vies des personnes dont elle venait d’avoir la charge.
 
 Ce couple, par exemple, rentre peut-être chez lui après un long voyage autour du monde. Ceux-là sont potentiellement en visite familiale. Cet homme en costume vient sans doute faire du business.  
 
 Elle garda quelques instants ses yeux rivés sur Alena, Julien et Martin, tous les 3 assis au premier rang. Lui ne comprenait pas le russe. A son accent, elle aurait misé sur le fait qu’il vient de France. Elle, elle est une locale. Son faciès, sa façon de parler, ses yeux de plus en plus brillants au fur et à mesure que la fin du voyage approche. Clairement, il s’agit d’une famille venant passer du temps auprès des proches de Madame. Etonnement, leur fils, à qui elle ne donnait pas plus de 4 ans, ressemblait exclusivement à sa mère.
 
 Le sol se rapprochait de plus en plus. Le modeste aéroport qui se faisait jour au travers des vitres s’apprêtait à accueillir ses hôtes. Un seul bâtiment en béton, maculé de fissures. Une unique piste. L’ensemble était planté là, en pleine steppe.
 
 Les roues se posèrent sur le bitume dans un fracas assourdissant. Julien expira longuement pour évacuer l’angoisse et libéra de son étreinte la poignée de son siège. La terre ferme. Arrivés, enfin.
 
 Cela faisait bientôt 48 heures qu’ils avaient quitté leur appartement lyonnais. Un vol avec escale pour Moscou où un taxi les attendait pour les emmener dans un hôtel proche du second aéroport où ils transiteraient, à deux heures de route. Le lendemain, il fallait de nouveau se plier aux exigences d’un voyage en avion en direction d’Elista cette fois, au Sud, à plus de 1.000 kilomètres de la capitale russe, en République de Kalmoukie, au bord de la mer Caspienne.
 
 Une vague d’applaudissements résonna dans l’appareil. La trentaine de passagers à bord honoraient par ce geste la manoeuvre du pilote qui venait de poser le géant de métal au sol sans dommage. Julien, lui, pensait que le commandant de bord n’avait en réalité fait que le travail pour lequel il est payé. Machinalement, ses paumes s’entrechoquèrent néanmoins. Martin pouffa de rire en imitant les idioties des adultes.
 
 Les moteurs éteints, le manège du débarquement pouvait commencer. Récupérer les sacs en cabine, puis se mettre en rang d’oignons dans l’allée centrale, attendre l’ouverture des portes, avancer et saluer les hôtesses d’un délicat mais néanmoins assuré « spasibo ». Vient alors le temps de mettre le nez dehors en empruntant la rampe d’escaliers accédant au tarmac, où un bus viendrait récupérer la quarantaine de passagers.
 
 La première sensation ressentie par Julien, en passant le seuil de la carlingue, fut celle d’une chaleur intense et étouffante. Comme une énorme chape de plomb qui lui serait tombé dessus sans prévenir. Une perle de sueur pointait d’ailleurs déjà sur sa tempe, signe que les jours à venir s’annonçaient éprouvants. Il tenait fermement la main de Martin qui, impressionné, regardait de droite à gauche en se demandant bien à quoi bon ses parents l’avaient amené ici.  
 
 Le bus déposa l’ensemble du groupe près d’une porte métallique menant à la zone de récupération des bagages. Le faible nombre de passagers avait au moins cet avantage que l’attente des valises fut rapide.  
 
 Ils avaient emmené dans ce voyage deux grosses valises à roulettes Samsonite réputées pour leur légèreté et leur maniabilité. Dans la première, rouge, se trouvaient les vêtements et nécessaires hygiéniques pour les jours à venir. Dans la seconde, grise, ils avaient remplis l’espace de présents venus de France pour la famille et les amis d’Alena.
 
 Au fond de la salle se trouvait la porte qui menait à la liberté. Derrière, ils étaient tous là pour accueillir la jeune famille : les parents, grands-parents, oncles, tantes, nièces, neveux, amis, etc. Martin serrait la main de son père toujours plus fort. Alena ne tenait plus et se précipita vers la sortie.

 
Merci beaucoup par avance pour vos retours !  
 
PS : je connais ce forum pour y avoir déjà participé pas mal il y a quelques années. J'en connais les usages et les codes. Donc, ne vous en étonnez pas lors de messages futures, même si ce profil est tout neuf !

n°50618479
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 12-08-2017 à 17:22:12  profilanswer
 

Désolée, plus de PC donc je ne peux pas poster de longs messages, je vais être un peu lapidaire. C'est vraiment très ampoulé ! Le bambin à l'innocence non déflorée, tout ça... Disons qu'on sent vraiment l'effort, on dirait un écrivain inexpérimenté qui veut "faire écrivain" et se sent obligé d'utiliser un peu trop le dictionnaire des synonymes alors que les tournures de phrases sont un peu bancales par ailleurs. Si je récupère un PC prochainement, j'essaierai de rentrer plus dans les détails.


---------------
Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°50622991
Borabora
Dilettante
Posté le 13-08-2017 à 01:41:43  profilanswer
 

Très rapidement, vu l'heure : d'accord avec Biezdommy. Beaucoup trop d'adverbes, en particulier. Et c'est assez ennuyeux, trop de mots pour dire des choses évidentes et/ou banales. La suggestion vaut mieux que la description et encore mieux que l'explication.
 
Un exemple :
 

Citation :

Alena, elle, sourit en regardant Martin s’émerveiller du paysage. Malgré la ceinture ventrale fusionnée avec la sienne et qui tenait le petit bonhomme solidement harnaché, elle ne pouvait s’empêcher de placer ses bras autour de sa taille pour compléter le dispositif de retenu. Un geste inutile, mais irrépressible, issu sans doute de l’instinct maternel.


 
La dernière phrase est de trop : elle veut expliquer ce que tout le monde a déjà compris en lisant la phrase précédente. Pire : elle met l'auteur au premier plan ("je vais vous expliquer pourquoi elle fait ça" ) ce qui est toujours une mauvaise idée et le "sans doute" indique que ce dernier n'est même pas sûr de son explication. :pt1cable: On a un peu envie de répondre "L'instinct maternel ? Sans déc' ? T'as besoin d'une confirmation ?" :whistle:
 
Mais bon, ça ressemble à quelque chose, contrairement aux torchons fantasy à 2 balles que je fustigeais plus haut. :o
 
Tiens, l'occase de rappeler la règle n° 10 d'Elmore Leonard : "Try to leave out the part that readers tend to skip"


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Qui peut le moins peut le moins.
n°50623403
MasonAge
Posté le 13-08-2017 à 09:17:48  profilanswer
 

J'ai bien aimé la façon don tu écris. Juste une réserve sur "la porte qui menait à la liberté" en parlant de la Russie  :o terme exagéré : un voyage en avion n'est pas une prison, mais sinon je trouve ça fluide et ça regroupe tous les petits détails d'un voyage en famille.

n°50625232
Basan
www.ecritsetcris.fr
Posté le 13-08-2017 à 13:40:40  profilanswer
 

Bonjour,  
 
Merci pour vos retours. Je note donc les faiblesses : en clair, je passe par des chemins trop détournés pour aller au but.
 
C'est ma principale difficulté : je ne sais jamais si je décris trop ou si je fais dérouler l'action trop vite. C'est un équilibre difficile à trouver à vrai dire.
 
Encore une fois, j'ai tout à fait conscience de mon niveau et je ne demande qu'à apprendre. Donc, tous vos avis et conseils sont les bienvenus !

n°50625299
elixir15
Posté le 13-08-2017 à 13:51:13  profilanswer
 

Basan a écrit :

Bonjour,  
 
Merci pour vos retours. Je note donc les faiblesses : en clair, je passe par des chemins trop détournés pour aller au but.
 
C'est ma principale difficulté : je ne sais jamais si je décris trop ou si je fais dérouler l'action trop vite. C'est un équilibre difficile à trouver à vrai dire.
 
Encore une fois, j'ai tout à fait conscience de mon niveau et je ne demande qu'à apprendre. Donc, tous vos avis et conseils sont les bienvenus !


 
 
tu écris de manière trop clinique, ça en est proche du chirurgicale parfois.  

n°50625538
elixir15
Posté le 13-08-2017 à 14:20:01  profilanswer
 

elixir15 a écrit :


 
 
tu écris de manière trop clinique, ça en est proche du chirurgicale parfois.  


 
 
Au passage un fokker ne pèse pas des centaines de tonnes, sinon il ne décollerait pas :)

n°50625752
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 13-08-2017 à 14:44:59  profilanswer
 

Toujours les mêmes conseils. Bien trop d'adverbes et d'adjectifs. Tout nom n'a pas besoin d'un épithète.
 
Exemple:
 

Citation :

Le petit bonhomme, enfoncé dans les genoux de sa mère, haussa les épaules et daigna porter une légère attention à ce qu’il venait d’entendre. Intrigué, il leva la tête et se pencha en direction de l’opercule vitrée afin d’admirer le paysage désertique qui s’offrait à lui en contrebas.
 
 Ce faisant, il lâcha, comme prévu, son emprise sur la tablette tactile, pourtant si précieusement gardée jusqu’alors, et qui avait assuré avec brio sa fonction de maintien du calme pendant le vol. Julien en profita pour se saisir de l’appareil sans attendre, et le déposer, au biais d’un geste maîtrisé et rapide, dans le sac-à-dos placé à ses pieds.


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°50625811
elixir15
Posté le 13-08-2017 à 14:49:57  profilanswer
 

j'ai pris une partie au hasard de ton texte et l'ai réécrit
 
 

Citation :

Le Fokker entama un virage serré pour se placer dans l’axe de la piste d’atterrissage. Dans un réflexe incontrôlé, Julien agrippa nerveusement son accoudoir. Ce n’était pas son premier vol, loin de là, mais l’angoisse de flotter dans les airs à bord d’une carlingue de plusieurs centaines de tonnes l’empêchait d’atteindre un niveau de détente absolue. Son récent rôle de père lui interdisait cependant de laisser transparaître le moindre signe stress à son enfant. Il tenait à son image de protecteur, héros d’un bambin à l’innocence non déflorée.  
 
 Alena, elle, sourit en regardant Martin s’émerveiller du paysage. Malgré la ceinture ventrale fusionnée avec la sienne et qui tenait le petit bonhomme solidement harnaché, elle ne pouvait s’empêcher de placer ses bras autour de sa taille pour compléter le dispositif de retenu. Un geste inutile, mais irrépressible, issu sans doute de l’instinct maternel.  
 
 A l’avant, l’hôtesse de l’air en chef avait fini son contrôle de routine préalable à l’atterrissage et s’installait elle-même dans son fauteuil en zone réservée. Tout était prêt. Le voyage s’était déroulé sans accroc et elle était satisfaite du devoir accompli. Les passagers arriveraient à bon port, en bonne santé. Comme toujours, elle profitait de ce moment de repos  relatif pour imaginer les vies des personnes dont elle venait d’avoir la charge.


 
 
Le Fokker pris son virage pour entrer dans l'axe de la piste; Alena, elle, prenait pleinement part à l’émerveillement de martin devant le paysage, alors que Julien griffait ses accoudoirs en serrant les dents, comme il le faisait toujours lors des atterrissages. A l'avant, l’hôtesse prenait soin de répondre aux dernières questions de voyageurs anxieux, et pris enfin place dans son fauteuil pour l’atterrissage.

n°50627008
Borabora
Dilettante
Posté le 13-08-2017 à 17:30:15  profilanswer
 

elixir15 a écrit :


 
 
tu écris de manière trop clinique, ça en est proche du chirurgicale parfois.  


Son texte est l'exact contraire d'une écriture "clinique".

Basan a écrit :

Bonjour,  
 
Merci pour vos retours. Je note donc les faiblesses : en clair, je passe par des chemins trop détournés pour aller au but.
 
C'est ma principale difficulté : je ne sais jamais si je décris trop ou si je fais dérouler l'action trop vite. C'est un équilibre difficile à trouver à vrai dire.


Le problème n'est pas dans l'excès de descriptions mais dans les descriptions inutiles, et surtout d'explications qui pour le coup donnent le sentiment que tu prends le lecteur pour un idiot (et j'imagine bien que ce n'est pas voulu). Un autre exemple, après l'instinct maternel :
 

Citation :

Une vague d’applaudissements résonna dans l’appareil. La trentaine de passagers à bord honoraient par ce geste la manoeuvre du pilote qui venait de poser le géant de métal au sol sans dommage.


En deux phrases comme tu l'as écrit, la deuxième devient une explication de la première. Et par ce geste" appuie encore plus. Sans changer grand chose, tu peux écrire : "La trentaine de passagers à bord honorèrent la manoeuvre du pilote par une salve d'applaudissements" (et remplacer "honorer" qui est un peu pompeux).
 
Il faut éviter les images cliché comme "le géant de métal" et d'ailleurs faire gaffe à toutes les images.

Citation :

Le petit bonhomme, enfoncé dans les genoux de sa mère,


"Entre les genoux", si tu veux, mais pas "dans les genoux".

Citation :

une vision chaotique de néant


Le néant est le contraire du chaos.
 
Pense aussi à lire ton texte à haute voix, ça aide à épurer et à discerner tout est ce qui est bancal. Tu ne dirais pas "Chérie, c'est toi qui a la tablette tactile ?" ou "J'étais fasciné par le spectacle face à moi".
 
Encore un truc parmi bien d'autres problèmes :

Citation :

les parents, grands-parents, oncles, tantes, nièces, neveux, amis, etc.


Tu as choisi le mode du narrateur omniscient, donc non seulement tu ne peux pas écrire "sans doute" comme dans le passage sur l'instinct maternel, mais tu ne peux pas non plus employer "etc." comme dans un article ou un exposé.
 
Edit, pour finir :

Citation :

Dans la première, rouge, se trouvaient les vêtements et nécessaires hygiéniques pour les jours à venir. Dans la seconde, grise, ils avaient remplis l’espace de présents venus de France pour la famille et les amis d’Alena.


Tu casses ces deux phrases en faisant ressortir la couleur des valises alors qu'il n'était même pas utile de la citer. Quelle importance pour le récit que l'une des valises soit rouge et l'autre grise ? L'expression "remplir l'espace" sonne faux. Là encore, demande-toi si tu prononcerais cette expression à voix haute : "Chérie, j'ai encore des chemises à mettre dans la valise, est-ce que tu as rempli tout l'espace ?" Et les "présents venus de France" sonne tout aussi faux. D'abord, on ne dit plus un "présent" depuis un siècle, on dit "cadeau", ensuite ils ne sont pas "venus", ils ont été apportés par le couple.


Message édité par Borabora le 13-08-2017 à 17:44:04

---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°50627085
elixir15
Posté le 13-08-2017 à 17:40:42  profilanswer
 


 
Encore un truc parmi bien d'autres problèmes :

Citation :

les parents, grands-parents, oncles, tantes, nièces, neveux, amis, etc.


Tu as choisi le mode du narrateur omniscient, donc non seulement tu ne peux pas écrire "sans doute" comme dans le passage sur l'instinct maternel, mais tu ne peux pas non plus employer "etc." comme dans un article ou un exposé.[/quotemsg]
 
 
c'est cela à mes yeux une écriture clinique, le choix du narrateur omniscient :wahoo:  

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