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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°49032745
Deouss
SOLA GRATIA
Posté le 16-03-2017 à 23:47:38  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Oui ça au fond c'est valable chez les éditeurs, à la poste ou au resto voire même dans la vie en général, il vaut mieux être sympa avec ton interlocuteur :o


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The relations of the soul to the divine spirit are so pure, that it is profane to seek to interpose helps.
mood
Publicité
Posté le 16-03-2017 à 23:47:38  profilanswer
 

n°49088440
kuerti2017
Posté le 21-03-2017 à 20:56:37  profilanswer
 

hophophoptagada a écrit :

Salut à tous,
 ça fait longtemps que l'envie d'écrire me titille mais je n'avais jamais trouvé le tonus de m'y mettre un peu sérieusement.
 
Voici toutefois une 1ère tentative. Elle est à ranger dans l'heroic fantasy... oui, encore, mais j'aime assez l'idée de commencer de 0, dans un univers vierge.
Après quelques pages, bien que totalement absorbé par mon récit, je me suis dit que des avis extérieurs pourraient être très utiles. Je n'ai aucune idée de l'intérêt (ou de la profonde souffrance) que pourrait susciter le lecture de ces quelques chapitres. Merci d'avance à ceux qui me feront part de leur avis.
 
La nature encore engourdie d'un long hiver ondulait timidement au gré des premières brises printanières. Les lointaines montagnes de l'Est aux sommets enneigés filtraient les froids rayons d'un soleil matinal sur les collines de Rosebrume.
Bien que le pays eut été jadis fort peuplé, les châteaux qui ornaient fièrement les collines n'étaient désormais que murailles brisées et mangées par les ronces, les villages, de simples amas de bois et de pierre calcinée et les sentiers qu'empruntaient alors villageois, fermiers et marchands étaient presque effacés par la poussière des années. La nature avait lentement repris ses droits et un voile de mystère avait recouvert le pays de collines.
Au sommet de l'une d'elles se découpait la silhouette d'un cavalier immobile comme la statue des héros protecteurs d'autrefois. Il avait de nombreux noms mais dans cette contrée il était jadis connu sous celui d'Avarist. Sa longue tunique de précieuse étoffe grise bien ajustée et bouclée au col semblait défraîchie comme par de longues années d'errance. Une profonde capuche laissait son visage dans l'obscurité. Il contemplait le vaste pays qui descendait lentement vers les plaines de l'Ouest, encore plongées dans une obscurité bleutée.
D'un léger mouvement de talon, il mit sa monture en marche en direction d'un vallon à l'ouest, au creux duquel se nichaient des ruines couvertes de mousse. Bien que couvert de pissenlits et de chiendent, le chemin, vestige d'une route très fréquentée autrefois, demeurait fort praticable et la descente prenait des airs de promenade bucolique.  
A l'approche d'une combe, les frondaisons s'épaissirent et la voie fut bientôt obstruée par un enchevêtrement de ronces et de lianes de clématites. Il tira la bride de sa monture et leva négligemment la main en psalmodiant une rapide formule et toute la sauvage végétation se racornit subitement en sifflant et grésillant. Il descendit de sa monture et releva sa capuche dévoilant le visage d'un homme mûr aux traits sévères et aux cheveux courts. Il parcouru du regard les vestiges d'une allée bordée de piliers émoussés et poussa un court soupir de soulagement en constatant que le temple n'était pas totalement effondré sous le poids des siècles.  
Il s'avança lentement, scrutant le sol et faisant jouer dans sa main un sceptre étrange qu'il avait fait surgir d'un repli de sa tunique. Une lourde porte de pierre surmontée de puissants linteaux interdisait l'entrée du sanctuaire. Le cœur du temple avait surmonté l'épreuve du temps et de la guerre des hommes et son accès demeurait inviolé.
 
 Avarist eut un ricanement amer.
- quelle ironie ! dit-il.Tout un pays ravagé au nom de la foi mais son illustre symbole préservé.
 
Les traits tendus, il s'approcha de la porte que les premiers rayons du soleil venaient réchauffer. Il posa une main sur la pierre encore humide de rosée, y colla doucement son front et donna un coup bref et léger de son sceptre doré, provoquant le tintement d'un pur cristal.
Il recula d'un pas et attendit. Comme venu des entrailles de la terre, un bourdonnement sourd se mêla au chant d'un serin qui observait et commentait abondamment la scène. Le bourdonnement devint un grondement et lentement la porte pivota. Un souffle froid s'exhala du profond couloir et la lumière s'y engouffra pour la première fois depuis des siècles, chassant les ombres et caressant les murs polis.
Avarist s'avança dans le sanctuaire d'un pas qu'il voulait ferme mais il ne put réprimer un frémissement de doute. Une foi ancestrale imprégnait chaque pierre de l'édifice à la manière d'un parfum puissant. Il devait rassembler toute sa raison et sa logique obstinée pour ne pas céder devant des siècles de mises en garde.  
D'abord mise à l'index par un clergé dogmatique, l'église des Nuées avait bientôt été condamnée au rang d'hérésie par de vindicatifs théologiens, ses prêcheurs et fidèles avaient été pourchassés, ses lieux de culte anéantis et sa mémoire corrompue par de noirs anathèmes. Si la foi originelle devait subsister quelque part, c'était sans doute dans son dernier sanctuaire, le temple de Rosebrume, où autrefois était né le mythe du Prince des Nuées.
Avarist, en homme rompu aux sciences du corps et de l'esprit, disciplina ses pensées et franchit d'un pas décidé les derniers mètres qui le séparaient du cœur du sanctuaire. Si au temps de sa jeunesse il s'était ouvert à la foi, de longues années passées à étudier l'art de la sorcellerie l'en avaient peu à peu détourné. A mesure que son pouvoir avait crû, les mystères de la foi s'étaient dévoilés comme autant de rêves d'enfant sacrifiés sur l'autel de la maturité. Sa volonté de fer ne pouvait plus être entravée, ni par des impératifs divins, ni par les considérations de Bien ou de Mal, concepts qu'il ne pesait désormais qu'à la balance de leur utilité.
Le couloir débouchait sur une salle sans fenêtre. Une froide obscurité y régnait. Avarist formula un mot d'ordre de sa voix grave et sèche et les murs se mirent lentement à scintiller, irrigués de fines veines de lumière blanche. Si au dehors le temple paraissait en ruine, l'intérieur était intact. La sublime simplicité d'une voûte à la rotondité parfaite et les murs circulaires donnèrent à Avarist une brève sensation de vertige. Au centre du sanctuaire s'élevait un pilier de pierre finement ciselée au sommet duquel trônait la dernière et unique Pierre-Monde. Son aspect était fantastique : une sphère parfaite sans la moindre aspérité qui ne dépassait pas la taille d'une orange. L'œil y plongeait comme à travers une eau sombre et pure. Celui qui s'y attardait pouvait contempler de minuscules étincelles immobiles, pareilles à de lointaines étoiles, mais ne revenait au réel que par un violent effort de la pensée.Il semblait régner au sein de la pierre un vaste monde dans lequel l'esprit et l'âme pouvaient s'absorber, jusqu'à en devenir une infime mais suffisante parcelle.
Avarist s'approcha et tendit la main vers la pierre. Ses yeux brillaient d'une excitation contenue. Toute la froide rigueur dont il était si fier et qui confinait bien souvent à de l'arrogance ne pouvait endiguer le flot d'émotions qui le dévoraient. Pierre-Monde allait lui appartenir ! Fermant les yeux et retenant son souffle, il la saisit de ses doigts déployés comme des serres.
Subitement, une brutale vague de froid et de douleur l'envahit. Ses yeux sombres prirent des reflets de glace, son corps ploya et il tomba à genoux sans dessérer ses doigts de la pierre qui le tourmentait. Sa tête tournait et ses membres se raidissaient. Il tremblait, gémissait, mais sa volonté n'abdiquait pas encore. De ses mâchoires figées s'échappait un mélange de râles et de mots de feu. Son souffle glacé exhortait la chaleur à revenir dans ses membres transis mais ses mots de pouvoir se brisaient contre ses dents. Quel sortilège plus puissant était à l'oeuvre qui le plongeait dans une telle souffrance ? Toute la vanité d'un art auquel il avait consacré sa vie et sacrifié sa jeunesse lui était soudain révélée. Cet art en cet instant précis était impuissant comme un théorème isolé de l'expérience. Alors qu'il sentait son esprit se détacher de son corps engourdi et que l'étreinte glacée de la mort ralentissait son cœur, il s'en remettait au jugement divin, dernier recours de ceux qui savent leur fin proche et inéluctable, loin de toute raison et de toute logique... Ce n'était cependant pas le Seul Vrai Dieu qui s'imposait à son esprit confus mais celui dont il avait des années durant étudié les icônes et exhumé les textes sacrés. Il s'en remettait, au delà de toute conscience, au Prince des Nuées, le Dieu Impie. Son image se diffusait dans chaque repli de son âme et à mesure que l'entité prenait forme, la douleur diminuait et la chaleur revenait dans ses membres. Terrassé par l'épreuve, il s'étendit sur les dalles froides, les yeux fixés sur la voûte, Pierre-Monde posée sur sa poitrine et abritée de ses deux mains aux veines encore saillantes. Son corps était meurtri mais son cœur serein et son âme apaisée. Il ferma les yeux, sa respiration se fit plus régulière et il se laissa doucement glisser dans un abîme de béatitude.  
 
 
 
La cité de Rosemonde jouissait d'une situation exceptionnelle. Bordée par deux fleuves limoneux, ses greniers débordaient en été et assuraient l'hiver une nourriture toujours abondante. Une légère brise venue des montagnes à l'ouest rafraîchissait les habitants pendant les mois les plus chauds. Les nombreux troupeaux de moutons qui paissaient dans la vallée offraient une laine chaude et douce que d'habiles tisserands transformaient en tuniques, bottes et houppelandes pour les quelques rares semaines de froid.  
Carrières de pierre et futaies de chênes fournissaient en quantité les matériaux nécessaires à l'édification et à la préservation d'une architecture conquérante et durable. De larges places grouillaient d'une foule bigarrée. Autour d'une myriade d'étals et comptoirs s'agglutinaient d'infatigables curieux. Rien ne semblait pouvoir rassasier les plus riches citoyens du ventre de l'univers. Aucune saveur n'était assez exotique, aucune parure assez brillante. Si le commun des habitants vivait dans le confort, la fortune de certains notables dépassait l'entendement.  
Des routes bien entretenues s'échappaient des hautes murailles à la rencontre des cités vassales. Des caravanes de marchands s'y pressaient toute l'année pour satisfaire les goûts sophistiqués de cette clientèle riche et très consciente de son importance.  
C'était la plus puissante cité du continent et elle ne souffrait aucune rivale. Ses armées, ses lois, sa culture et sa langue s'étaient répandus jusqu'aux confins du monde, suscitant d'innombrables mais toujours brèves résistances et révoltes.  
Sa force et les clés de son succès reposaient sur une organisation tripartite séculaire. L'armée, l'église et le conseil des sorciers composaient les trois ordres d'une société à la fois soumise et prospère. Chaque ordre élisait, une fois tous les dix ans, un de ses membres pour le représenter au Conseil de la Cité. Rosemonde avait toujours été un théâtre d'intrigues et de luttes d'influences mais jamais un de ses ordres n'avait pu en évincer un autre à son profit. L'armée, dont les garnisons essaimaient le pays, nourrissait une méfiance naturelle envers les forces de l'esprit. Les militaires n'admettaient l'autorité d'un homme que lorsqu'il avait porté les armes. La hiérarchie de l'ordre religieux se confondait avec l'organisation de la société. Omniprésents, éduqués et influents, les clercs exerçaient une emprise très forte sur le peuple. Les sorciers, quant à eux, bien que fort peu nombreux, étaient l'objet d'une crainte respectueuse. Le peuple ignorait la fonction qu'ils occupaient mais tous acceptaient leur autorité, convaincus qu'un tel pouvoir était parfaitement nécessaire à leur bonheur et à leur sécurité.  L'équilibre, bien que souvent précaire, était ainsi enraciné dans les fondements de l'histoire de Rosemonde et rien ne semblait pouvoir le rompre.
 
En cette fin d'été, alors que les habitants de Rosemonde se préparaient à célébrer dignement les Fêtes de la Moisson, de lourds nuages noirs s'étaient amoncelés au dessus de la cité. Un vent froid et sec s'était engouffré dans les ruelles, balayant la poussière et fouettant les visages inquiets des badauds.  
Un jeune clerc courrait tête baissée vers un temple du Messager. Sa courte barbe soigneusement taillée (et laborieusement obtenue) était couverte d'une fine poussière grise.
Il poussa la lourde porte et entra dans le temple. Le clerc prêcheur faisait son office devant une foule de fidèles rassemblés malgré l'heure tout à fait inhabituelle.
De sa voix haut perchée, il haranguait ses ouailles.
-… et c'est pourquoi, je vous le dis, la générosité est la preuve indubitable de votre grande piété ! Le Messager, à travers les saintes écritures, a été très clair à ce sujet : "lorsque les ténèbres cherchent le chemin de votre cœur, trouvez refuge dans la lumière de la Vraie Foi". Vous redoutez avec raison ces noirs nuages qui enténèbrent notre cité corrompue. Ils sont le signe infaillible de votre manque de piété ! Voyez votre serviteur harassé par de longues nuits de prière pour le salut de vos âmes étriquées. N'avez-vous pas trop longtemps négligé ses modestes besoins? Croyez-vous que ses prières sont audibles lorsque sa voix est ainsi affaiblie par les privations ? Pensez-vous que le Vrai Dieu se sente à son aise dans sa maison - VOTRE maison - quand vous l'abandonnez à la ruine ?
Le jeune clerc reprenait son souffle à l'entrée du temple en contemplant le replet orateur se tordre les mains de désespoir, le visage ruisselant de sueur,  une épaisse fourrure d'hermine posée sur ses frêles épaules. Derrière le petit homme gesticulant, une majestueuse peinture récemment acquise à prix d'or ajoutait à la scène un effet dramatique tout à fait calculé : un clerc, très semblable en apparence au petit homme, si ce n'était une taille sensiblement plus haute, des épaules plus larges et une chevelure plus fournie, livrait un âpre combat aux forces du mal déchaînées.  
Les fidèles baissaient le front devant l’œil réprobateur de ce procureur de la foi. Son ton se fit alors plus doux, comme celui d'un humble pasteur touché par la vulnérabilité de ses brebis.
- Si mon corps est amoindri, la détermination de mon cœur est encore vive. Le modeste clerc que je suis ne vous abandonnera pas. Je jetterai mes dernières forces dans la bataille afin que survive notre belle cité et ses commerces prospères. Il avait appuyé ce dernier mot en promenant un regard sévère sur les riches notables du premier rang. Ces derniers enfoncèrent un peu plus le cou dans leurs précieuses tuniques.
- Mon jeune disciple va maintenant venir parmi vous récolter les témoignages de votre dévouement. En cette heure de doute et de crainte, donnez la force à votre serviteur de démêler les fils du destin et d'en appeler à la miséricorde du Très Haut. Si la froide obscurité qui se répand sur la cité vous empêche de compter vos deniers, ne les comptez pas et confiez-les tous à la sainte garde de l'église qui saura en faire bon usage pour la salut de vos âmes de pêcheurs !
Le temple était en effet très sombre, presque aucune lumière ne filtrait à travers les magnifiques vitraux. Seul le petit homme derrière l'autel, dont les lumières des nombreux cierges faisaient briller bagues et colliers semblait épargné par les ténèbres. Coincés entre la corbeille de la quête et le regard inquisiteur du scintillant prêcheur, les fidèles n’osèrent se soustraire à la demande. C'est une foule à la conscience (et la bourse) soulagée qui sortit du temple dont les portes s'étaient ouvertes sur la place déserte et battue par les vents.
Le jeune clerc déposa la lourde corbeille sur l'autel. Son aîné vidait un calice de cet excellent vin des coteaux de Rouge-Mont en regardant d'un œil morne le ciel de plomb à travers les vitraux.
- Maître, croyez-vous que tout cet or sera d'un quelconque secours dans la situation actuelle ?  
Le petit homme se tourna vers lui, le visage las et le regard absent.
- Mmh ? Que dis-tu Edmond ?  
- Je veux dire, maître, que la population est terrifiée ! Avons-nous jamais vu un temps pareil ? Les portes claquent, les chiens hurlent à la mort et mêmes les ivrognes de l'auberge du Chat Noir semblent plongés dans une sombre apathie !
- C'est donc là que tu traînais au lieu d'astiquer les candélabres, comme je te l'avais demandé.
Edmond s'empourpra et bredouilla quelques maladroites excuses.
- Allons, tu es arrivé à temps pour accomplir la quête donc je ne t'en tiendrai pas rigueur. Vois-tu, mon jeune ami, si un seul mot pouvait caractériser notre bon peuple, ça serait l'ingratitude. Cette cité nage dans l'opulence. Lorsqu'un bourgeois réussit dans les affaires, il s'en attribue toujours le seul mérite. Quand il nous fait l'honneur de sa présence, il ne peut se départir de cet air condescendant qui me hérisse le poil. En revanche, c'est lorsque les temps se gâtent qu'il se tourne vers son église en quête de protection et de réconfort, l’œil humide et la mine contrite. Si on ne les incite pas un peu à la générosité dans ces moments là, quand peut-on les mettre à contribution, je te le demande ! Vois-tu ce calice d'or fin constellé de splendides rubis ? Je t'assure que le vin qu'on y verse y développe des arômes stupéfiants. Et bien il fut offert à notre église à l'occasion de l'effrayante sécheresse que nous avons eu au début du printemps. Mon prêche, il est vrai, avait été fort inspiré. "Le sang de la terre aux couleurs de rubis jaillira d'une coupe en or et plus jamais vous ne connaîtrez la soif"... haha, je me demande où je suis aller chercher ce verset là !
Il souleva son précieux calice, un sourire rêveur aux lèvres et pris une large rasade.
- Mais ces nuages... fit le jeune homme !
- Oui oui je sais, ils ne présagent rien de bon. Maintenant que notre besace est confortablement remplie, je vais pouvoir y réfléchir plus sereinement. Je te prie de me laisser maintenant et, rappelle-toi ce que je t'ai enseigné, la liturgie n'est qu'un chemin grossier que suit la foule dénuée de spiritualité. Nous les clercs avons tissé un lien d'une autre nature avec le Très Haut. Exerce ton âme à discerner les volontés du divin. Elles se cachent parfois dans les endroits les plus inattendus.  
 
Une fois de plus, Edmond quittait son maître avec au cœur plus de questions que de réponses. Il avait toujours admiré son éloquence et sa façon si particulière d'alterner le cynisme le plus scandaleux avec une profondeur de vue à la limite de l'hérésie. Il savait toutefois l'immense prestige dont il jouissait au sein de l'Ordre des clercs et la vaste connaissance des textes sacrés qui lui valait le respect des théologiens les plus chevronnés.
 
 
C'est tout pour le moment...
 
 
 
 
 
 
 
 


 
mais non t'inrette pas aussi bon chemin, tiens j'ai la suite
 
 
"soudain il pleuvit, contre la fenetre les gouttes s'écrasaient comme des chamallows, mon chat, ce brigand, était en alerte, il etc...

n°49131919
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-03-2017 à 18:58:57  profilanswer
 

D'après la légende, c'est Guenièvre, cette coquine, qui demandait ça à Lancelot, en fait.

n°49133607
true-wiwi
Posté le 25-03-2017 à 22:29:13  profilanswer
 

kuerti2017 a écrit :


 
mais non t'inrette pas aussi bon chemin, tiens j'ai la suite
 
 
"soudain il pleuvit, contre la fenetre les gouttes s'écrasaient comme des chamallows, mon chat, ce brigand, était en alerte, il etc...


 
Il s'est juste contenté de traduire (avec des fautes) les paroles de Rhapsody of Fire :o


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Sullen and bored the kids play and in this way they wish away each day...
n°49210201
Adalbert
Posté le 02-04-2017 à 11:01:22  profilanswer
 

Je rebondis sur le cas des éditeurs récalcitrants, car je suis tombé par hasard sur une petite pépite :  
http://wrath.typepad.com/files/la- [...] erraro.pdf
 
Le coup de colère date de 2008, il y a certes une prescription, mais si ça peut faire frémir les jeunes auteurs déjà trèès stressés  :D  
Désolé si c'est déjà passé dans le fil d'actualité du topic.

n°49210897
CyrilleTel​mer
magical négro
Posté le 02-04-2017 à 13:11:41  profilanswer
 

[:ayoralone]  
Je ne connais pas ce gars, mais à la lumière de cette lettre ouverte il me parait puéril et ingrat.
Une lectrice l'aide gratuitement, il lui crache littéralement à la gueule parce qu'elle n'a pas les moyens de placer son roman?
Il envoie une lettre à un éditeur pour se plaindre de la façon dont il est reçu, et devant cet éditeur qui semble faire amende honorable, il se permet de jouer les divas?
Je le trouve assez ridicule.
Il aurait fallu que quelqu'un lui dise que quand il pète ça ne fait pas chuter le cours du pétrole. [:dworkin:1]


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Test scientifique de prédiction de miss france 2023 @HFR
n°49212057
Borabora
Dilettante
Posté le 02-04-2017 à 15:58:07  profilanswer
 

CyrilleTelmer a écrit :

[:ayoralone]  
Je ne connais pas ce gars, mais à la lumière de cette lettre ouverte il me parait puéril et ingrat.
Une lectrice l'aide gratuitement, il lui crache littéralement à la gueule parce qu'elle n'a pas les moyens de placer son roman?
Il envoie une lettre à un éditeur pour se plaindre de la façon dont il est reçu, et devant cet éditeur qui semble faire amende honorable, il se permet de jouer les divas?
Je le trouve assez ridicule.
Il aurait fallu que quelqu'un lui dise que quand il pète ça ne fait pas chuter le cours du pétrole. [:dworkin:1]


Pas mieux. Marre de tous ces péteux aigris qui ouinouinent sur le net parce que 2 ou 3 éditeurs n'ont pas voulu de leur merveille de premier roman. Entre autres conneries révélatrices de son ego surdimensionné, celle-ci m'a spécialement hérissé :

Citation :

D’abord cette dame m’écrit qu’elle va tenter d’approcher l’éditeur du Dilettante, Dominique Gaultier, alors que mon manuscrit ne correspond en rien à la ligne éditoriale de cette maison aux livres plutôt gentils et inoffensifs.


Méwécébiensûr, voyons, il est trop féroce et politiquement incorrect pour être publié par l'éditeur de Calet, Bartelt, Gadenne ou Jonquet. Il se prend sans doute pour le nouveau Houellebecq.  :sarcastic: Et il signe "journaliste et écrivain" mais la seule trace de lui que l'on trouve sur le net, depuis 2006 ou avant, est un article sur les agents littéraires, bien entendu pour dire qu'ils sont tous à chier ou seulement intéressés par les auteurs bankables. En même temps, "journaliste" et "agoraphobe", comme oxymore, ça se pose là.
 
Bref, juste un connard de plus qui s'est pris une ou deux vestes et va passer le reste de sa vie à râler sur l'opportunité manquée de l'humanité d'être enrichie par un nouvel écrivain à cause de ces salauds d'éditeurs. Pendant ce temps, des dizaines de millions de gens cherchent un boulot après des années d'études et/ou d'expérience, pas pour satisfaire leur ego mais bouffer et avoir un toit, et ne reçoivent la moitié du temps même pas de réponse à leurs envois de CVs, ou se déplacent pour rien, ou se font envoyer bouler. Mais le jeune écrivain, n'est-ce pas, il faut lui dérouler le tapis rouge et l'accueillir comme le messie qui va sauver la littérature. Et ce sont les mêmes qui ressassent leurs antiennes sur les bobos germano-pratins alors qu'ils en sont les sous-produits.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°49220727
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 03-04-2017 à 13:39:20  profilanswer
 

Adalbert a écrit :

Je rebondis sur le cas des éditeurs récalcitrants, car je suis tombé par hasard sur une petite pépite :  
http://wrath.typepad.com/files/la- [...] erraro.pdf
 
Le coup de colère date de 2008, il y a certes une prescription, mais si ça peut faire frémir les jeunes auteurs déjà trèès stressés  :D  
Désolé si c'est déjà passé dans le fil d'actualité du topic.


 
Le mec qui a écrit ça semble être un abruti fini qui a besoin de cracher son fiel, on en croise beaucoup dans ce milieu. On notera d'ailleurs qu'il signe "journaliste et écrivain" sans avoir rien publié, c'est mignon.
 
Mais je me rappelle que je m'amusais bien avec Wrath lorsque son blog était actif. Elle était en guerre contre toutes les maisons d'édition, et ça la défrisait que je sois un contre-exemple de manuscrit envoyé par la Poste.
 
Bien sûr qu'il y a du népotisme, de l'entre-soi et du réseautage dans ce milieu. Depuis que je suis publié, je n'envoie plus rien par la poste, même pour d'autres maisons d'éditions. Je sors une carte de visite et j'appelle en disant "j'ai un manuscrit pour toi, je peux te l'envoyer par mail, tu me dis si tu le prends ?". Si c'est pas du réseautage, je ne sais pas ce que c'est.
 
Ca ne veut pas dire qu'un mauvais roman sera publié, mais qu'il sera lu avec attention par l'éditeur lui-même, que la réponse sera détaillée et rapide.
Du coup, mon roman passe en haut de la pile et détrône peut-être celui d'un débutant qui aurait pu être lu à la place. C'est dégueulasse, mais ça fait partie du jeu.
 
Donc oui, le réseautage a son importance.
Mais ça n'empêche qu'il y a plein de belles histoires qui commencent par une enveloppe de papier kraft, et que ça ne sert à rien de se décourager ou de déverser sa haine sur internet. Si votre livre est bon, il finira bien par intéresser quelqu'un un jour. Les directeurs de collection changent, et les lecteurs aussi.


Message édité par Grenouille Bleue le 03-04-2017 à 13:40:12

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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°49224925
Borabora
Dilettante
Posté le 03-04-2017 à 19:23:33  profilanswer
 

Tiens, quelques chiffres : http://www.enssib.fr/bibliotheque- [...] 5-2016.pdf
 
77 986 titres publiés en 2016, moyenne de 1 500 par semaine.  :pt1cable:
 
Et un chiffre révélateur ! les 10 titres les plus vendus représentent 1,9% du chiffre d'affaires de l'édition. Je vous laisse imaginer le pourcentage du CA du cinéma sur les 10 plus gros blockbusters de l'année ou les parts de marché audimat des 10 émissions les plus regardées à la TV. ;) Le chiffre suivant est encore plus rassurant pour la diversité et la richesse éditoriale de l'édition : les 1 000 titres les plus vendus ne représentent que 19,7% du CA de l'édition. Par contre, si cette profusion de titres publiés est une bonne nouvelle pour les impétrants écrivains, elle l'est moins pour leurs revenus. Plus de convives, moins de gâteau pour chacun.  [:spamafoote]
 
Trivia : d'après un site sur lequel je viens de tomber (source inconnue, donc), il y aurait eu 12 615 titres publiés en 1910. Sachant que la population était en 1910 de 41,35 millions d'habitants, on voit bien l'explosion éditoriale.


Message édité par Borabora le 03-04-2017 à 19:27:52

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Qui peut le moins peut le moins.
n°49227427
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 03-04-2017 à 23:42:57  profilanswer
 
mood
Publicité
Posté le 03-04-2017 à 23:42:57  profilanswer
 

n°49547160
Adalbert
Posté le 28-04-2017 à 14:38:00  profilanswer
 

Je viens de remarquer que certaines maisons d'édition, quand il s'agit de transmettre un manuscrit, demandent d'envoyer entre 100 et 400 feuillets.
Ayant largement dépassé les 400, je suis en train de ratiboiser et limite de faire un boulot d'éditeur en coupant ce que je considère comme inutile ou superflu. Et la correction/réécriture me prend quasiment plus de temps que l'écriture :-/

n°49547289
CyrilleTel​mer
magical négro
Posté le 28-04-2017 à 14:45:22  profilanswer
 

Je vois plus souvent une limite en nombre de signes. Sinon il suffit de réduire la police non?


Message édité par CyrilleTelmer le 28-04-2017 à 14:45:31

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Test scientifique de prédiction de miss france 2023 @HFR
n°49547467
Adalbert
Posté le 28-04-2017 à 14:54:19  profilanswer
 

Je me suis borné à du Times New Roman 12. Il me semble d'ailleurs que c'est recommandé. Mais honnêtement ça m'arrange.  
On essaie toujours de trop en mettre dans un premier roman, et je le remarque en le relisant.

n°49547645
CyrilleTel​mer
magical négro
Posté le 28-04-2017 à 15:05:01  profilanswer
 

Tu en es à combien de signes?


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Test scientifique de prédiction de miss france 2023 @HFR
n°49547824
Adalbert
Posté le 28-04-2017 à 15:16:37  profilanswer
 

Si tu veux tout savoir, actuellement je suis redescendu à 403 pages, 115 972 mots et 549 935 signes (espaces non compris).

n°49751145
Adalbert
Posté le 15-05-2017 à 15:17:03  profilanswer
 

Je me permets de relancer le sujet, pour une question purement technique :
En ce qui concerne l'impression, il faut rester dans le traditionnel "page par page" ou peut-on imprimer sur un format livre par deux pages.
Ça
https://img4.hostingpics.net/thumbs/mini_943690761.jpg
Ou ça
https://img4.hostingpics.net/thumbs/mini_426535782.jpg
 

Spoiler :

[:mike hoksbiger]


 
Merci d'avance  :jap:

n°49752223
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 15-05-2017 à 16:25:37  profilanswer
 

Ça revient exactement au même ce que tu montres (sauf que tu as oublié le numéro de page dans le second cas, ce qui est une super mauvaise idée).  
 
Regarde plutôt si les éditeurs demandent recto simple ou recto-verso, dans le premier cas (ou s'ils demandent un pdf) tu fais un page par page et dans le second une mise en page livre avec marges asymétriques.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°49758036
Adalbert
Posté le 16-05-2017 à 00:09:56  profilanswer
 

Merci à toi, je viens de vérifier et effectivement plusieurs éditeurs sont assez précis sur la question.

n°49758770
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 16-05-2017 à 08:04:03  profilanswer
 

Attention ! je suis un habitué des éditions Lotus, eux exigent une présentation en rouleau.

n°49808796
Adalbert
Posté le 20-05-2017 à 16:40:42  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

Ça revient exactement au même ce que tu montres (sauf que tu as oublié le numéro de page dans le second cas, ce qui est une super mauvaise idée).  


 
Je reviens là-dessus malgré tout : si, la différence c'est qu'on diminue par deux le nombre de pages. C'est le format "livre" (deux pages d'écriture par feuille) qui est naturellement plus économique.  
Au lieu d'avoir 400 rectos, on en avait 200.
Mais comme on demande bien souvent (voire toujours) le format recto simple, eh bien, ça fera 400 pages, pour ma part.
 
Éditions Lotus, Palimpseste ou autre d'ailleurs  :o  
 

n°50157769
Siddhartha
Posté le 25-06-2017 à 03:43:45  profilanswer
 

Je suis tombé sur cette vidéo de 2012 qui m'a un peu fait tiquer. On y voit Guillaume Robert, alors éditeur chez Flammarion, qui répond à une question (un peu conne car il lui lance la perche sur un ton déjà convaincu) sur les critères de sélection des auteurs. On y parle de la place d'un auteur médiatisé ainsi que de sa « belle gueule », qui compte plus ou moins « à un moment donné ».
Alors oui, il s'agit là de Flammarion, on est à Paris, c'est un peu boboland... mais bon. Moi ça m'irrite assez de voir ce mélange des genres. Quel rapport ? Non mais quel putain de rapport ?
Certes, l'éditeur relativise bien la chose mais quand il dit que ça fait partie du rapport de séduction comme dans toute relation humaine, non, désolé, on juge le bouquin avant tout, pas si l'auteur a une gueule sympatoche ou du charisme. Il dit que ça n'est pas un argument pour lui mais que ça peut l'être en comité éditorial (parlant de la présence médiatique, pour être juste).

 

Si je ne me trompe pas, Houellebecq a pourtant été édité chez Flammarion à un moment donné... :D

 

Bref je m'excite sûrement pour pas grand chose mais j'avais envie de réagir là-dessus. Pour moi, un auteur doit séduire pour ses textes et rien d'autre, on peut trouver quelqu'un intéressant, pourquoi pas charismatique ou charmant mais si son bouquin est mauvais, il restera mauvais quoi qu'il en soit.

 

https://www.youtube.com/watch?v=gWTvRyAV0cQ

Message cité 4 fois
Message édité par Siddhartha le 25-06-2017 à 15:32:35
n°50157919
true-wiwi
Posté le 25-06-2017 à 08:33:26  profilanswer
 

La même raison qui pousse un recruteur qui a le choix entre plusieurs personnes à choisir la plus belle du lot.
 
Je suis d'accord avec toi sinon, c'est typiquement le genre de truc qui me fait gerber sinon.


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Sullen and bored the kids play and in this way they wish away each day...
n°50157951
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-06-2017 à 08:49:29  profilanswer
 

En 2017, la vie se doit forcément d'être une page de pub.
30 ans, immortel, coucher de soleil, deux enfants blonds, un gars, une fille, un chien, une maison Leroy Merlin, 3000 mensuel net mini, une Audi neuve, la plage et une glace cornet forcément à 10 000 bornes. Si t'as pas de sein on t'en rajoute, si t'as trop de nez on t'en enlève. Réveillez-vous les gars, tout lecteur n'est qu'un client, un prospect, une cible et quoi d'autre ? Editeur à Paris et sniper à Mossoul, même combat.

n°50158288
Borabora
Dilettante
Posté le 25-06-2017 à 10:42:03  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

Pour moi, un auteur doit séduire pour ses textes et rien d'autre, on peut trouver quelqu'un intéressant, pourquoi pas charismatique ou charmant mais si son bouquin est mauvais, il restera mauvais quoi qu'il en soit.


Si son bouquin est mauvais, il n'atteindra pas le comité éditorial et personne chez l'éditeur ne verra jamais la tronche de l'auteur, de toute façon. [:spamafoote] Tu t'excites effectivement pour pas grand chose. ;)


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Qui peut le moins peut le moins.
n°50160140
Siddhartha
Posté le 25-06-2017 à 15:39:29  profilanswer
 

Ha ha merci de vos réactions.
 
Heureusement qu'il y a encore de la diversité dans le monde de l'édition. Je ne suis pas du tout blasé mais c'est bien de pousser un petit coup de gueule de temps en temps. :D

n°50160938
Borabora
Dilettante
Posté le 25-06-2017 à 16:35:26  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

Ha ha merci de vos réactions.
 
Heureusement qu'il y a encore de la diversité dans le monde de l'édition.


Oh il y en a plus que jamais. ;) Le problème vient plutôt des auteurs qui sont généralement ignorants de ce monde de l'édition et se focalisent sur la poignée d'éditeurs la plus médiatisée et prestigieuse, tout en passant leur temps à vouer aux gémonies les médias, le copinage, les bobos parisiens etc.  :o En l'occurrence, et puisqu'il s'agit de Flammarion, donc l'un des éditeurs qui fait partie de la course annuelle aux prix, le "putain de rapport" semble évident : la promo médiatique fait partie du job. La mise en scène des auteurs de littérature blanche, ce n'est pas nouveau, c'est Pivot qui l'a inventée au milieu des années 70. On peut choisir de l'ignorer, considérer que c'est hors sujet, que l'auteur n'a aucune importance et que seuls comptent ses livres etc. mais dans ce cas il faut faire l'impasse sur les éditeurs dont la notoriété et le réseau permettent de pousser leurs auteurs à la télé et à la radio (ou écrire autre chose que le millionième roman de littérature générale). Ca laisse encore des centaines d'éditeurs potentiels à prospecter... ;)  

Citation :

Je ne suis pas du tout blasé mais c'est bien de pousser un petit coup de gueule de temps en temps. :D


C'est sûr, mais à lire les blogs et forums d'écriture, on a quand même l'impression assez nette que gueuler contre les éditeurs est un hobby qui occupe plus qu'écrire. ;)


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Qui peut le moins peut le moins.
n°50161092
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 25-06-2017 à 16:46:05  profilanswer
 

Oui mais s'ils se plaignent sur des forums ils se plaignent en écrivant, on est peut-être en train d'assister à la naissance d'un genre littéraire :o


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°50161273
Siddhartha
Posté le 25-06-2017 à 17:05:36  profilanswer
 

Il est certain que j'écris plus sur l'écriture et les éditeurs que sur mes textes, en ce moment.
Mais c'est aussi plaisant d'en discuter entre nous, c'est un passe-temps comme un autre et c'est même parfois utile. :o

 

Maintenant en ce qui concerne l'édition à proprement parler, je m'ouvre beaucoup plus aux petites maisons d'éditions, elles sont accessibles et permettent de mettre le pied à l'étrier.

 

Je connais par exemple quelqu'un qui s'est fait éditer chez Edilivre alors que les textes sont banals, la forme est affreuse et la couverture atroce (ce qui laisserait de l'espoir à n'importe qui...) mais ceci dit depuis, il a sorti trois autres bouquins dont deux chez eux et le dernier dans une autre maison d'édition, il participe à plusieurs salons et commence à avoir son petit réseau. Je serais lui, je ne serais pas mécontent, il vaut mieux bâtir une montagne en commençant par des petits cailloux plutôt qu'essayer d'aligner des gros blocs trop lourds au départ (cette métaphore restera probablement dans les annales).

Message cité 2 fois
Message édité par Siddhartha le 25-06-2017 à 17:17:43
n°50161390
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 25-06-2017 à 17:14:20  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

Il est certain que j'écris plus sur l'écriture et les éditeurs que sur mes textes, en ce moment.  
Mais c'est aussi plaisant d'en discuter entre nous, c'est un passe-temps comme un autre et c'est même parfois utile. :o
 
Maintenant en ce qui concerne l'édition à proprement parler, je m'ouvre beaucoup plus aux petites maisons d'éditions, elles sont accessibles et permettent de mettre le pied à l'étrier.
 
Je connais par exemple quelqu'un qui s'est fait édité chez Edilivre alors que les textes sont banals, la forme est affreuse et la couverture atroce (ce qui laisserait de l'espoir à n'importe qui...) mais ceci dit depuis, il a sorti trois autres bouquins dont deux chez eux et le dernier dans une autre maison d'édition, il participe à plusieurs salons et commence à avoir son petit réseau. Je serais lui, je ne serais pas mécontent, il vaut mieux bâtir une montagne en commençant par des petits cailloux plutôt qu'essayer d'aligner des gros blocs trop lourds au départ (cette métaphore restera probablement dans les annales).


 
éditer :o mais je sais pas si ça compte vraiment :o


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°50161427
Siddhartha
Posté le 25-06-2017 à 17:18:30  profilanswer
 

:o :o :o

 

Faute de frappe, serais-je puni par la foudre divine de ce topic ou ai-je le droit à l'erreur ? ^^
En plus faut pas me faire ça, je suis perfectionniste et j'ai horreur de laisser ce genre de faute.  :sweat:

 
biezdomny a écrit :

 

éditer :o mais je sais pas si ça compte vraiment :o

 

[...] je ne sais pas, c'est plus correct (on fait avec ce qu'on a ma bonne dame). :D


Message édité par Siddhartha le 25-06-2017 à 17:31:45
n°50161554
Borabora
Dilettante
Posté le 25-06-2017 à 17:45:58  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

Il est certain que j'écris plus sur l'écriture et les éditeurs que sur mes textes, en ce moment.


Je dis pas ça pour toi, j'en sais rien, mais je trouve que justement les auteurs amateurs ne parlent quasiment jamais d'écriture. Des discussions sur le travail de terrain, sur le style, les dialogues, la charpente, les auteurs dont on s'inspire etc., on en voit bien peu. C'est la même chose chez les écrivains publiés, tu me diras, mais eux ont une bonne raison : il ne faudrait pas que le public s'avise que l'écriture est un laborieux artisanat avec des ficelles, des règles, de l'analyse d'autres textes etc. Donc mieux vaut rester dans le registre "ce qui m'a inspiré ce livre", "ce que j'ai eu envie de dire" etc.

Citation :

Je connais par exemple quelqu'un qui s'est fait éditer chez Edilivre


Edilivre n'est pas un éditeur mais un imprimeur qui se la pète. N'importe qui peut y être "édité" puisqu'ils publient sans lire les manuscrits et que leur formule "gratuite" n'est là que pour appâter le client et lui vendre leurs "services". C'est typiquement l'entreprise dont les clients sont les auteurs et non les lecteurs, comme tous les éditeurs à compte d'auteur. A fuir absolument.


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°50161660
Siddhartha
Posté le 25-06-2017 à 17:59:40  profilanswer
 

Oui je suis d'accord avec toi sur la qualité d'Edilivre mais n'est-ce pas un moyen de publier un premier bouquin, ne serait-ce que pour se donner un peu d'élan et de confiance en soi ? D'ailleurs cette personne a vraisemblablement été éditée à compte d'éditeur pour son quatrième bouquin parce que le réseau avait eu son petit effet, les deux derniers étant aussi de meilleure qualité que le tout premier, assez pourri il est vrai.

 

On pourrait rebondir là-dessus ceci dit : combien de personnes se la pètent en disant qu'elle sont écrivains et qu'elles ont été éditées en passant par Edilivre et consort ? Bien entendu, comme la plupart des gens ne connaissent pas grand chose à cet univers, bah ils gobent tout sans creuser.
Pire : je me souviens de cette YouTubeuse dont j'ai oublié le nom qui prétendait avoir « écrit son premier livre » alors qu'en réalité, il ne s'agissait de rien d'autre qu'un magazine parodique. Ou comment dévaloriser les auteurs... :o

 

PS : je ne critiquerai pas quelqu'un qui se fait éditer à compte d'auteur si c'est bien précisé, c'est une démarche à part mais il faut juste informer les gens sur le fait que tout le monde peut se faire éditer avec cette méthode.

Message cité 2 fois
Message édité par Siddhartha le 25-06-2017 à 18:04:02
n°50162024
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 25-06-2017 à 18:49:44  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

PS : je ne critiquerai pas quelqu'un qui se fait éditer à compte d'auteur


 
Moi si.
Dans 100% des cas, l'édition à compte d'auteurs est une arnaque.  
100%.
Si on ne veut/peut pas passer par l'édition traditionnelle, autant passer par l'auto-édition, c'est moins cher et plus efficace (et on garde ses droits pour le futur).

Message cité 1 fois
Message édité par Grenouille Bleue le 25-06-2017 à 18:49:55

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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°50162051
Borabora
Dilettante
Posté le 25-06-2017 à 18:53:11  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

Oui je suis d'accord avec toi sur la qualité d'Edilivre mais n'est-ce pas un moyen de publier un premier bouquin, ne serait-ce que pour se donner un peu d'élan et de confiance en soi ?


Je ne pense pas une seconde que les impétrants auteurs manquent de confiance en eux, bien au contraire. Quand Edilivre annonce avoir publié plus de 6 000 manuscrits en 2014 (il doit y avoir des chiffres plus récents mais je n'ai pas cherché plus loin), soit 115 livres par semaine, il faut être soit très naïf soit gonflé de prétention pour s'imaginer une seule seconde que son manuscrit a été publié pour d'autres raisons qu'enrichir Edilivre via ses "services" payants (qui incluent la vente aux auteurs de leurs propres livres :lol: ).

Citation :

D'ailleurs cette personne a vraisemblablement été éditée à compte d'éditeur pour son quatrième bouquin parce que le réseau avait eu son petit effet, les deux derniers étant aussi de meilleure qualité que le tout premier, assez pourri il est vrai.


Quel éditeur pour ce dernier livre ?
 

Citation :

On pourrait rebondir là-dessus ceci dit : combien de personnes se la pètent en disant qu'elle sont écrivains et qu'elles ont été éditées en passant par Edilivre et consort ?


Une bien grosse masse. ;) C'est la raison pour laquelle les éditeurs à compte d'auteur se sont toujours fait des couilles en or et continueront à le faire.


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°50162165
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 25-06-2017 à 19:09:32  profilanswer
 

Borabora a écrit :

Je ne pense pas une seconde que les impétrants auteurs manquent de confiance en eux, bien au contraire.


 
Nan mais c'est parce que ceux-là tu les vois pas vu qu'ils sortent pas de leur placard :o


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°50162275
Borabora
Dilettante
Posté le 25-06-2017 à 19:24:47  profilanswer
 

biezdomny a écrit :


 
Nan mais c'est parce que ceux-là tu les vois pas vu qu'ils sortent pas de leur placard :o


Mais parmi ceux-là, combien sont lucides plutôt que complexés ?  :whistle:


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Qui peut le moins peut le moins.
n°50162449
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 25-06-2017 à 19:48:39  profilanswer
 

C'est une excellente remarque :o faudrait faire un sondage.


Message édité par biezdomny le 25-06-2017 à 19:48:57

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°50162567
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 25-06-2017 à 19:59:21  profilanswer
 

En tout cas, sans biaiser, je veux bien aider, j'ai grande envie d'aider. Je connais personnellement le photographe et le chef caméraman des éditions Lotus, ils ont déjà en stock Emma Watson et Nathalie Portman et justement ils sont en ce moment à la recherche d'auteurs féminins. Si vous pensez avoir un peu de talent, je veux bien transmettre. Ils payent bien.  [:pepe le moco]

n°50162772
Siddhartha
Posté le 25-06-2017 à 20:17:59  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

 

Moi si.
Dans 100% des cas, l'édition à compte d'auteurs est une arnaque.
100%.
Si on ne veut/peut pas passer par l'édition traditionnelle, autant passer par l'auto-édition, c'est moins cher et plus efficace (et on garde ses droits pour le futur).

 

Oui, l'auto-édition, ça se développe pas mal et c'est une bonne alternative.

 
Borabora a écrit :


Quel éditeur pour ce dernier livre ?

 

Milan (éditeur jeunesse)


Message édité par Siddhartha le 25-06-2017 à 20:19:18
n°50162876
CyrilleTel​mer
magical négro
Posté le 25-06-2017 à 20:28:18  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

Je suis tombé sur cette vidéo de 2012 qui m'a un peu fait tiquer. On y voit Guillaume Robert, alors éditeur chez Flammarion, qui répond à une question (un peu conne car il lui lance la perche sur un ton déjà convaincu) sur les critères de sélection des auteurs. On y parle de la place d'un auteur médiatisé ainsi que de sa « belle gueule », qui compte plus ou moins « à un moment donné ».
Alors oui, il s'agit là de Flammarion, on est à Paris, c'est un peu boboland... mais bon. Moi ça m'irrite assez de voir ce mélange des genres. Quel rapport ? Non mais quel putain de rapport ?
Certes, l'éditeur relativise bien la chose mais quand il dit que ça fait partie du rapport de séduction comme dans toute relation humaine, non, désolé, on juge le bouquin avant tout, pas si l'auteur a une gueule sympatoche ou du charisme. Il dit que ça n'est pas un argument pour lui mais que ça peut l'être en comité éditorial (parlant de la présence médiatique, pour être juste).  
 
Si je ne me trompe pas, Houellebecq a pourtant été édité chez Flammarion à un moment donné... :D
 
Bref je m'excite sûrement pour pas grand chose mais j'avais envie de réagir là-dessus. Pour moi, un auteur doit séduire pour ses textes et rien d'autre, on peut trouver quelqu'un intéressant, pourquoi pas charismatique ou charmant mais si son bouquin est mauvais, il restera mauvais quoi qu'il en soit.
 
https://www.youtube.com/watch?v=gWTvRyAV0cQ


 
Il restera mauvais, mais des gens l'auront acheté, c'est là l'intérêt.


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Test scientifique de prédiction de miss france 2023 @HFR
n°50163014
Siddhartha
Posté le 25-06-2017 à 20:45:09  profilanswer
 

[:mootmoot]

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