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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°39171696
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 15-08-2014 à 07:00:02  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
tiens, j'ai reçu un mail, je suis pas rancunier.
 
http://www.millesaisons.fr/
 
A vos claviers, les petits génies ! :)

mood
Publicité
Posté le 15-08-2014 à 07:00:02  profilanswer
 

n°39220115
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 20-08-2014 à 16:29:58  profilanswer
 

C'est cool de partager l'info en tout cas, car même si les gens ne participent pas, s'y essayer peut faire un bon exercice qui peut sortir de la "routine".


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°39222150
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 20-08-2014 à 19:11:13  profilanswer
 

surtout ça permettra à certains de se cogner un comité de lecture avant de jouer les Shakespeare !
 
depuis un bon bout de temps mêlé de flemme, je rêve d'écrire l'histoire d'hélène Gillet. Sa pauvre histoire est du pur roman. En gros elle a été violée à 22 ans, mise enceinte, dénoncée d'infanticide, jugée, exécutée et blessée de partout dans des conditions rocambolesques à frémir, et puis sauvée par la foule. Ses bourreaux, un homme et sa femme tués ; ensuite elle fut soignée, graciée et mise au couvent où elle mourut à 90 piges.
 
Non mais vraiment, cette histoire !
 
Un certain charles Nodier se serait attelé à raconter succinctement cette histoire dans la Revue de Paris en 1832, et pis c tout !
 
non mais j'aimerais ça, tabernacle. :)  

n°39222433
Deouss
SOLA GRATIA
Posté le 20-08-2014 à 19:48:53  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

J'ai déjà vu aussi les guillemets qui s'ouvrent à chaque ligne de dialogue et se ferment à la fin du dialogue quand il n'y a pas d'incise :
 
" J'ai trouvé !
" C'est vraiment un sortilège de merde.
" Ta gueule, je fais avec ce qu'on me donne."
 
Je trouve ça très perturbant, un côté "popopo ça compilera jamais ça".


Hahahaha ça me fait la même chose, limite j'entends la voix d'un prof "mais ferme tes baliiiiiises !" derrière :D


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The relations of the soul to the divine spirit are so pure, that it is profane to seek to interpose helps.
n°39235707
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-08-2014 à 06:19:32  profilanswer
 

Un mitraillage de phrases trop courtes insupportable communément appelé le "style télégraphique" d'un bon nombre de débutants. :jap:

n°39235778
k_raf
Totally nuts!
Posté le 22-08-2014 à 07:51:21  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Un mitraillage de phrases trop courtes insupportable communément appelé le "style télégraphique" d'un bon nombre de débutants. :jap:


Tout à fait d'accord. C'est trop saccadé à mon goût. Et puis cette multitude de points de suspension est indigeste. J'ai failli m'arrêter au 1er paragraphe.
 
 
J'ai aussi failli m'arrêter au 2e paragraphe :o
 
 
Ca ne marche pas. Tu fais ça au changement de chapitre et c'est tout. Là, on ne comprend pas ce qui se passe. Je craignais un retour à la 3e personne plus loin [:alph-one]

n°39240965
zoukoufxxx
La bogossitude made in HFR
Posté le 22-08-2014 à 15:16:53  profilanswer
 

Je suis un grand fan. [:flagadadim]


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Le site des BD d'HFR | Aurélien Amacker : Arnaque ? - Mongolien du Web
n°39242310
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 22-08-2014 à 16:56:05  profilanswer
 

ok va pour le fake. http://img11.hostingpics.net/thumbs/mini_639409images65.jpg

n°39246328
Profil sup​primé
Posté le 23-08-2014 à 00:22:43  answer
 

Offal, magnifique style.. j'aime bien, on reste accroché à tes mots pour connaitre la suite.

n°39255237
morganno
oui oui, toi aussi.
Posté le 24-08-2014 à 15:07:34  profilanswer
 

drap


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--Message édité et parfois même médité --
mood
Publicité
Posté le 24-08-2014 à 15:07:34  profilanswer
 

n°39257563
dchiesa
Joli lapinou frileux
Posté le 24-08-2014 à 20:22:01  profilanswer
 

Ca manque de sexe.  :o


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Hattrick : Heureuxloosers (Championnat) - SC2 : Redwar/716
n°39286777
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 27-08-2014 à 12:00:42  profilanswer
 

Un peu de sérieux les gars :o


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J'aurais voulu être un businessman
n°39287253
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 27-08-2014 à 12:42:01  profilanswer
 


 
 
En même temps, un enfant symbolise mal le résultat d'une fellation, c'est un anachronisme de taille. :non:

n°39296210
aaron spen​cer
Posté le 28-08-2014 à 01:44:37  profilanswer
 

Salut à tous !
 
Je viens présenter à vos critiques aguerries le chapitre 1 de mon deuxième roman, "La dictature des gens biens".  
 
C'est un roman d'anticipation, qui se déroule en 2030.  
 
Pour l'instant, j'en suis au chapitre 16, environ 60 000 mots. J'espère le finir avant fin septembre  :bounce:  
 
Merci d'avance de votre lecture et de vos remarques :)
 
 
 
Chapitre 1 : L'édito
 
Lorsque Julien Manau sortit de son immeuble pour acheter le journal, un long frisson de peur lui caressa le corps, du bas du dos jusqu’au cou.
 
Julien connaissait bien ce frisson. Tous les premiers du mois, depuis dix ans maintenant, il le ressentait, plus pur à chaque fois, car Julien savait qu’en sortant de son petit HLM de l’ancien 20ème arrondissement de Paris, il allait, comme tous ses compatriotes, acheter l’unique journal autorisé dans le ghetto, « L’édito du mois ». Car oui, Paris était un ghetto. Enfin, pas entièrement. Juste les 10, 18, 19 et 20ème arrondissements et leurs banlieues, de St-Denis jusqu’à Montreuil. Le bon Paris, celui des gens heureux et intelligents, celui de ceux qui méritent de vivre, était séparé du ghetto par une gigantesque ligne de péages humains, située derrière un amas de grillages et de barbelés, de sorte à ce que personne ne puisse entrer ni sortir du ghetto sans autorisation. Et c’était le même schéma dans toutes les villes françaises dignes de ce nom. Les damnés, les « autres » comme on les appelait, ceux des petites communes et des villages de campagnes, étaient soit morts soit cachés, mais pas assez dangereux pour que le gouvernement ne se soucie d’eux.
 
Sur le chemin du kiosque, Julien avait ses rituels. D’abord, il passait voir son vieil ami Jo’, dans un bar miteux au nom original de « Chez Jo’ », à quelques rues de son logis. Puis, il rendait visite à sa mère, dans l’unique hôpital de l’arrondissement, un hangar délabré à peine plus grand qu’une villa. La pauvre femme n’arrivait plus à tenir debout, faute au manque de nourriture. La vieillesse et les carences ne font jamais bon ménage. Pour couronner le tout, son cœur ridé et faible n’arrivait plus à battre assez vite, et seules les ancestrales machines de soins la maintenaient en vie. Mais c’était une battante. Son cœur s’était arrêté au moins autant de fois qu’il y avait eu des coupures de courant dans le ghetto ces dix derniers mois, et elle s’accrochait encore à la vie. Malgré ça, Julien savait qu’elle n’en aurait plus pour longtemps, et qu’à la prochaine panne d’électricité, sa mère irait rejoindre la fosse commune. Il n’y avait plus d’espoir pour elle. Peut-être aurait-elle pu survivre quelques années de plus, si le générateur de secours était assez performant pour alimenter autre chose que les ampoules. Mais c’est la règle dans le ghetto, tout ce que les gens possèdent, ce sont les déchets du bon Paris. Même la nourriture peut être meurtrière. Il n’est pas rare que certains riches sadiques injectent du cyanure dans des fruits ou de la viande, avant de les donner au service qui s’occupe du ravitaillement. Il faut les comprendre, nager dans l’or est un exercice physique et exténuant, et pour se reposer, rien de mieux que de jouer à la roulette de la mort. Le gouvernement le savait, le gouvernement approuvait sans le dire. Il ne fallait pas être un érudit pour le comprendre, il suffisait de voir l’acharnement que l’état avait à approvisionner le ghetto en cigarettes ou en alcool, manière astucieuse de se débarrasser encore plus vite de la vermine. Il faut savoir qu’une maladie respiratoire ou une infection au foie peut tuer dans les temps durs. Mais plus les temps sont durs, plus les ghettoïsés abusent de fumée et d’absinthe. Qu’importe l’engrenage, tant que ça crève. Le plus désolant, c’est qu’après toutes ces années, tout ce système et ces méthodes étaient devenues un véritable mode de vie, que les gens finissaient par accepter. La résistance était terminée depuis bien longtemps, sans que l’on n’en sache les raisons. Peut-être était-ce la peur qui avait fini par définitivement imposer sa loi, ou peut-être étaient-ils tous morts.
 
- Alors, quelles sont les nouvelles ? demanda Julien au marchand de journaux.
- Comme d’habitude, ça empire.
- Ils renforcent l’armée ?
- Non, ils vident Paris.
 
Julien prit son journal et commença à le feuilleter. Le gros titre était difficilement plus explicite. « Le nettoyage continue ».
 
« Le revenu minimum est désormais abaissé à huit mille euros par mois. Tous les parisiens ayant un salaire en dessous devront avant le 07/06/2030, soit une semaine, mettre en ordre leurs appartements en prévision de la saisie, avant d’être transférés dans le ghetto. Chaque personne aura le droit d’emporter une valise d’un poids maximum de trois kilos, ainsi que la somme de dix mille euros. »
« En vue des prochaines arrivées massives dans le ghetto, le gouvernement prévoit de l’agrandir. Les arrondissements 11 et 12 seront prochainement en aménagement. Aucune date n’a encore été transmise. »
« Politique de tolérance zéro adoptée pour l’arrivée des trente-mille parisiens le sept juin. Nous recommandons à tous les habitants du ghetto de faire preuve de charité et d’hospitalité, devant le manque de logements. L’armée ainsi que la police du ghetto est dotée jusqu’au vingt juillet d’une obligation de tirer à vue sur tous les délinquants commettant ces délits : pillage, violences, vol. »
« Le nettoyage des rues reste inchangé et demeure à la charge des habitants du ghetto. Devant le nombre d’arrivants le sept juin, il est potentiellement envisageable de voir une recrudescence de cadavres jonchant les rues, à cause du manque d’eau ou de nourriture. L’état décline toute responsabilité en cas d’épidémie. Les moyens octroyés aux hôpitaux ne seront pas augmentés. »
 
Julien finit sa lecture et jeta le journal avec dégoût. C’était le troisième nettoyage en six mois. La situation était déjà dramatique. Alors trente milles parisiens en plus ? C’était presque impossible. Ils allaient tous crever dans les rues avant le prochain hiver, à moins qu’il ne les achève. Julien plaignait ces gens plus que lui-même. Dans son malheur, il avait eu de la chance. Il y a dix ans de cela, quand le ghetto fut ouvert, Julien et sa mère avaient été dans les premiers à y être envoyés. Il avait passé ses quinze premières années dans un piteux appartement du 10éme, né d’une mère dépressive et d’un père maçon. A ses six ans, son cadeau d’anniversaire fut l’enterrement de son paternel, lorsque ses deux paquets de gitanes par jour eurent raison de lui. Avec tout juste le RSA pour survivre, sa mère s’était acharnée à lui offrir, à défaut de l’argent, une bonne éducation et des valeurs d’homme d’honneur. Ils furent dans la première vague de pauvres à être déportée, au milieu des smicards et des chômeurs. Mais, quand dix ans durant, la vie n’est que peur et misère, Julien avait appris à qui demander de l’aide, à qui faire confiance, et surtout de qui se méfier.
 
Le premier du mois était le jour le plus rempli des habitants du ghetto. Hormis la sortie de l’édito, il y avait, à onze heures, la distribution des denrées. Julien marchait jusqu’à la place publique du 20ème arrondissement, là où les principaux bâtiments dirigés par l’état étaient situés. Celui qui s’occupait du ravitaillement était un gigantesque hangar où toute la nourriture était entreposée, sans chambre froide ni protection contre les bactéries. Julien savait quels aliments il allait devoir jeter. D’abord, le lait. Inexorablement caillé, il ressemblait plus à du fromage qu’à du liquide. Ensuite, la viande rouge. En manger serait comme croquer dans un gâteau d'asticots, sans compter la trichinose, la listeria, et quelques dizaines de magnifiques noms qui pouvait contaminer le corps. Au final, il ne lui restait que quelques fruits, ainsi que les inévitables kilos de pâtes et de riz. L’ambiance était étrangement électrique, au ravitaillement. D’habitude, les miradors qui dominaient le hangar ainsi que les soldats surveillant la file d’attente suffisaient à dissuader tout ce beau monde de la moindre esclandre, mais plus les mois passaient et moins le gouvernement se montrait généreux. Julien avait de la chance, il vivait seul, sans enfant. Parfois, quand une des rares bouteilles de lait à peu près correctes lui tombait entre les mains, il faisait taire son estomac et les offrait à des femmes, désespéré de voir dans leurs bras des enfants squelettes. Quand vint son tour d’être servi, il faillit tomber en syncope. Cinq kilos de riz, un kilo de pomme, ainsi que vingt bouteilles d’eau, pour tenir un mois complet. De quoi nourrir un chien pour dix jours. Prévenant, Julien avait, le mois passé, économisé tout l’argent qu’il pouvait, en prévision d’une famine qu’il savait imminente
 
- C’est combien l’extra ? demanda-t-il au soldat qui distribuait la nourriture.
- Cinquante le poulet, quatre-vingt le kilo de lentille. Cent pour les deux.
- Tant que ça ?
- Il faut bien faire son beurre. Avec la nouvelle loi sur le salaire minimum, l’état distribue de moins en moins de nourriture, à cause des trente mille parisiens qui arrivent.
- Vous vous rendez compte du prix ?  
- Oui ! Suivant.  
- C’est bon, c’est bon. Je prends.
- Les deux ?
- Oui.
 
Julien prit ses deux sacs supplémentaires et quitta la file d’attente. En vue du repas de midi, il s’attela à une nouvelle tâche, trouver un combustible pour faire du feu et cuire ses aliments. Dans le ghetto, le pétrole était devenu aussi rare que la richesse, et le gaz aussi inexistant que la bonté. Allumette, bois, papier étaient devenues les maîtres du brasier. Pour économiser son briquet et les quelques dizaines d’allumettes qui lui restaient, Julien avait trouvé une astuce que peu de gens utilisaient. Il ramassait toutes les douilles de balles qu’il pouvait trouver par terre, pour en extraire la poudre et s’en servir d’allume-feu. Ce n’était pas une activité difficile, les fusillades étaient nombreuses et il n’avait qu’à faire quelques centaines de mètres pour avoir un stock honorable. Au bout d’une heure, fier de sa récolte, Julien rentra chez lui, serein. Il avait de quoi se chauffer pour une petite semaine. Il fit bouillir de l’eau et y déversa son kilo de lentilles. Ça aussi, c’était une astuce pour économiser le combustible. Tout faire cuire d’un coup. Mais il fallait accepter de manger froid. A midi trente tapant, comme depuis dix ans, quelqu’un frappa à la porte et entra sans demander la permission. C’était Jo’. Il venait partager le pain chez Julien tous les jours, à la fin de son service. Julien se demandait pourquoi il prenait encore la peine de toquer, car jamais il n’avait eu une minute de retard. Quand il avait posé la question à Jo’, il lui avait répondu que dans les temps qui courent, les habitudes et les rituels étaient primordiaux. Une sorte de retour à la routine d'antan, où pour l’espace de quelques secondes, on revient à une existence normale.
 
- Comment-va ? dit Julien.
- Mal. Des soldats ont saccagé mon bar.
- Laisse-moi deviner, tu leur as encore dit qu’à force de boire et de manger comme des porcs, le ghetto pourrait se nourrir de leurs bides pendant un an ?
- Non, les insultes, j’évite maintenant. Tu sais, quand on te braque un flingue sur la tempe, ça fait réfléchir.
- Il s’est passé quoi ?  
- Ils étaient en train de draguer une femme et elle refusait leurs avances. A force, ils se sont énervés, et m’ont ordonné de lui servir de la vodka. J’ai refusé. La pauvre était enceinte. La suite, tu la connais.
- Au final, ton élan d’héroïsme a porté ses fruits ?
- Pas vraiment. Après avoir retourné mon bar, ils lui ont collé une balle dans le ventre et sont partis. Je ne sais pas si elle est morte, et de toute façon je m’en fous. J’en ai plus que marre de devoir nettoyer des cadavres toutes les semaines, merde ! Je suis un barman, pas un fossoyeur. En plus, tu ne t’imagines pas comme ça pue ces trucs-là, et les maladies que je peux chopper !
- Et donc ? Tu vas servir tes clients à côté de tripes et de boyaux ?
- Les soldats nettoieront où forceront quelqu’un à le faire, libre à eux ! Sinon, ils iront boire leurs bières ailleurs, c’est-à-dire nulle part.
- Franchement Jo’, je ne sais pas comment tu as pu survivre dix ans ici.
- Le charisme, mon pote ! Tu sais, les soldats aiment quand il y a de la résistance. Si tu savais les récits que j’entends. Tiens, la dernière fois, j’ai entendu un officier dire qu’il ne tuait les gens que s’ils le suppliaient de les laisser en vie.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas trop. A ce que j’ai compris, c’est un genre de sadisme. Tu vois le truc ? Pousser quelqu’un à un point où même son orgueil et sa fierté disparaissent.
- Et dire que tu m’avais proposé de venir travailler avec toi ! C’est ta façon de me convaincre ? Tu traînes avec des tarés.
- On s’y fait. Bon, on mange ?
 
Julien prit son bol de lentilles tandis que Jo’ sortit de son sac un sandwich fait-maison, du bœuf cru au milieu de deux tranches de pain rassi. Ce déjeuner entre amis était leur petit moment de bonheur nostalgique. Quand ils ne racontaient pas leurs innombrables déboires d’enfance faits ensemble, chacun racontait ses propres histoires. Aujourd’hui, c’était au tour de ce fameux jour où Jo’ s’était cassé le nez. Ils avaient treize ans, à cette époque. Julien avait eu des problèmes avec un grand de troisième, parce qu’il essayait de séduire sa petite sœur. Déjà téméraire, Jo’ avait pris la défense de son ami, et à la sortie du collège, du haut de son mètre cinquante-cinq, il attendait son adversaire, des gants de boxe aux mains, sautillant et donnant des coups dans le vide, comme il avait vu faire Mike Tyson à la télé. Éclat de rire général, qui fut vite interrompu quand Jo’ reçu un direct et s’écroula par terre, le nez ensanglanté.
 
- C’était le bon temps ! s’exclama Jo’ .
- Un grand moment de solitude plutôt ! Tu te rappelles de la tête de ta mère quand elle avait vu la vidéo sur Youtube ?
- Tu parles ! Elle m’avait même puni ! Comme si avoir un nez de traviole à vie ne suffisait pas !
- Sans rire, fais attention, Jo’. Toi-même tu vois comme l’ambiance dans le ghetto devient de plus en plus tendue. Tout le monde est à fleur de peau. Évite de faire le malin, c’est tout ce que je te demande.
- Je sais, Julien, je sais. T’en fais pas, je m’occupe de moi.
- J’espère.
- Sur ces belles paroles, j’y vais ! J’ai un bar à ten… Enfin un macchabée sur les bras. Je te jure qu’ils vont m’entendre ces putains de soldats.
- Jo’…
- Dans la courtoisie et la politesse, bien sûr.
- Allez, file ! De toute façon, je vais passer voir ma mère.
- Elle va mieux ?
- De pire en pire...
- Embrasse-la de ma part.
- Je n’y manquerai pas.
- A plus, Julien !
 
Julien partit de chez lui quelques minutes après Jo’. Il avait tendance à intensifier les visites ces temps-ci, profitant des derniers moments qu’il pouvait passer avec elle. Il n’était pas triste, mais heureux pour elle. Heureux de savoir qu’elle allait quitter un monde qui ne pouvait lui offrir que tristesse et misère. Lui aussi aurait aimé être vieux. Il aurait aimé vivre quelques dizaines d’années avant de se retrouver ici, mais le destin ne lui a pas donné ce privilège.
 
Sur le chemin de l’hôpital, il vit Monsieur Ramon, un immigré portugais qui lui servait de voisin. Il ne le connaissait que très peu, mais il savait qu’il était de nature impulsive. Ramon était en train de se disputer avec un soldat. Une histoire d’argent, à ce qu’il entendit. Le ton de la conversation s’échauffa, puis Ramon commit l’irréparable. Il gifla le soldat, fut envoyé à terre par un coup de crosse avant qu’une balle ne répande sa cervelle sur le sol. Julien haussa les épaules, reprit sa route, et se demanda quelle tête aurait son nouveau voisin.

n°39315532
CyrilleTel​mer
magical négro
Posté le 29-08-2014 à 17:14:29  profilanswer
 

aaron spencer a écrit :

Salut à tous !
...


 
Une fois n'est pas coutume, j'aime bien.
Par contre je n'aime pas le mélange du présent et du passé, qu'on voit pas mal dans le premier tiers.
Et puis il faudrait (ou faudra) expliquer l'attitude du gouvernement, qui me parait un peu contradictoire. Ils veulent se débarrasser des pauvres, mais leur filent quand même un RSA. Le ghetto les dérange, mais ils passent leur temps à l'agrandir en y balançant de nouveaux citoyens (qui ont un travail, et gagnent jusqu'à 8000 balles).


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Test scientifique de prédiction de miss france 2023 @HFR
n°39956730
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 31-10-2014 à 19:21:02  profilanswer
 

talbazar a écrit :

tiens, j'ai reçu un mail, je suis pas rancunier.
 
http://www.millesaisons.fr/
 
A vos claviers, les petits génies ! :)


 
Allez j'ai participé, on ne vit qu'une fois yolo.
 
Ça faisait à peu près un an que j'avais pas écrit, cette douleur pour s'y remettre [:ronfl:3]  
 
Et ce résultat un peu moisi, faut être honnête, ça s'entretient ce genre de trucs, c'était un peu comme essayer de faire vingt pompes sur des muscles tout mous après dix mois de coma. Surtout que je suis une merde pour écrire sérieusement avec une trame fixée, des délais, tout ça, j'ai plutôt tendance à partir dans toutes les directions sur des post-it (ça fait de la merde aussi, mais différente [:aloy]).  
 
Au moins, comme je connais déjà la sensation de se faire jeter par un comité de lecture, j'y vais pas la fleur au fusil :o


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°39957010
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 31-10-2014 à 19:59:32  profilanswer
 

Nanowrimo demain, go go go :o


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J'aurais voulu être un businessman
n°39957104
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 31-10-2014 à 20:14:25  profilanswer
 

Chou Andy a écrit :

Nanowrimo demain, go go go :o


 
Ha non, ça je peux pas, j'ai vraiment pas assez de temps pour atteindre l'objectif cette année, j'ai trop peur des partiels  [:cosmoschtroumpf]


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°39960626
Cheroke
Chef de tribu
Posté le 01-11-2014 à 10:10:14  profilanswer
 

Chou Andy a écrit :

Nanowrimo demain, go go go :o


 
Bientôt deux ans que j'ai terminé mon premier roman du coup  [:emerveille]  
 
Une sombre merde bien sur mais quand même. A tel point d'ailleurs que je ne l'ai jamais relu  [:zzozo]


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"- Je vais lire Bataille devant Sept à la maison ! - C'est quoi ? - C'est le bouquin où ils se branlent dans des oeufs. - Quoi ?? - Bah y cassent des oeufs, y mettent leur cul dedans et ils se branlent. - C'est dégeu... Mais avec les coquilles ou sans ?"
n°39962285
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 01-11-2014 à 16:00:56  profilanswer
 

Bon, j'ai créé un truc et pondu un peu plus de 1600 mots mais j'y vais vraiment sans conviction  [:junk1e:3]

 
Cheroke a écrit :

Bientôt deux ans que j'ai terminé mon premier roman du coup  [:emerveille]

 

Une sombre merde bien sur mais quand même. A tel point d'ailleurs que je ne l'ai jamais relu  [:zzozo]

 

Tu veux dire que ton premier roman fini c'était le résultat d'un nanowrimo ?

 

Si oui, je peux comprendre que ça vexe un peu (en tout cas, moi, ça me vexerait). C'est vraiment une de limites de l'exercice : il n'est pas très difficile de pisser à la ligne, c'est pas compliqué d'écrire beaucoup tant qu'on s'en fout de ce qu'on écrit. Du coup, comme ton objectif c'est de faire de la copie et uniquement ça, tu peux tout à fait te retrouver (et c'est même probable) avec à l'arrivée quelque chose de complètement inexploitable parce que pas d'intrigue ou une intrigue hyper bateau, sans parler du style tout pourri.

 

Du coup, c'est un peu difficile de se motiver parce que la seule motivation que tu peux avoir c'est le concours de bite (cékiki écrit le plus) et tu sais qu'à l'arrivée tu n'auras pas quelque chose d'exploitable.

Message cité 2 fois
Message édité par biezdomny le 01-11-2014 à 16:02:59

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°39965862
BoraBora
Dilettante
Posté le 02-11-2014 à 00:26:01  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

Bon, j'ai créé un truc et pondu un peu plus de 1600 mots mais j'y vais vraiment sans conviction  [:junk1e:3]  
 


 
Déprimant, mais j'aime bien.  :o


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Qui peut le moins peut le moins.
n°39974521
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 03-11-2014 à 00:00:13  profilanswer
 

Venant de toi, même avec un redface, ça fait plaisir :o
Je pense pouvoir tenir 50 000 mots sans que le type fasse un pas et sans qu'il se passe rien.

 

Y a personne qui le fait cette année sur le topic, du coup ?

 
Spoiler :

http://img.pandawhale.com/post-40544-Brad-Pitt-is-there-no-one-else-Dkiy.gif


Message édité par biezdomny le 03-11-2014 à 10:06:07

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°39975316
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 03-11-2014 à 08:13:49  profilanswer
 

En ce moment, vu comme je suis à la bourre, c'est Nanowrimo tous les jours :D


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°40019465
kurtosis
R.oi des Euros
Posté le 06-11-2014 à 20:01:49  profilanswer
 

Salut,
Je commence un livre dont vous êtes le héros [:the real nerdz:1], du coup je drap' [:napoleon dynabyte:3]

n°40020733
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 06-11-2014 à 21:35:17  profilanswer
 

C'est une bonne idée :o
 
Il y a aussi un topic (bien moribond je pense) sur les livres dont vous êtes le héros aussi, quand tu auras avancé dans ton projet ça pourra être l'occasion de le ressusciter.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°40024583
Cheroke
Chef de tribu
Posté le 07-11-2014 à 11:27:22  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

Bon, j'ai créé un truc et pondu un peu plus de 1600 mots mais j'y vais vraiment sans conviction  [:junk1e:3]

 


 

Dis-nous si tu réussis :D

 

EDIT : propre pour l'instant.

 
biezdomny a écrit :

 

Tu veux dire que ton premier roman fini c'était le résultat d'un nanowrimo ?

 

Si oui, je peux comprendre que ça vexe un peu (en tout cas, moi, ça me vexerait). C'est vraiment une de limites de l'exercice : il n'est pas très difficile de pisser à la ligne, c'est pas compliqué d'écrire beaucoup tant qu'on s'en fout de ce qu'on écrit. Du coup, comme ton objectif c'est de faire de la copie et uniquement ça, tu peux tout à fait te retrouver (et c'est même probable) avec à l'arrivée quelque chose de complètement inexploitable parce que pas d'intrigue ou une intrigue hyper bateau, sans parler du style tout pourri.

 

Du coup, c'est un peu difficile de se motiver parce que la seule motivation que tu peux avoir c'est le concours de bite (cékiki écrit le plus) et tu sais qu'à l'arrivée tu n'auras pas quelque chose d'exploitable.

 

Oui c'est bien ça, le résultat d'un Nano. Une sombre histoire de meurtres dans un village français des années 20, avec lupanar, mairie, église, inceste etc.

 

Le truc malgré tout c'est que j'ai pas mal de prétentions stylistiques et formelles donc pondre les lignes n'est pas si simple. J'ai essayé de rester cohérent quant aux personnages et au déroulement de l'histoire mais ça ne m'empêche pas de penser que c'est forcément merdique. Mais ça m'a permis de (re)savoir que sous la contrainte je suis capable de travailler autant que je devrais.

 

Du coup, ouais, j'ai prit l'exercice assez à coeur, suffisamment pour pas laisser tomber à la moindre contrariété ou fatigue. Et le résultat est là  [:transparency]

Message cité 2 fois
Message édité par Cheroke le 07-11-2014 à 11:28:58

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"- Je vais lire Bataille devant Sept à la maison ! - C'est quoi ? - C'est le bouquin où ils se branlent dans des oeufs. - Quoi ?? - Bah y cassent des oeufs, y mettent leur cul dedans et ils se branlent. - C'est dégeu... Mais avec les coquilles ou sans ?"
n°40030422
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 07-11-2014 à 20:01:17  profilanswer
 

Cheroke a écrit :

Le truc malgré tout c'est que j'ai pas mal de prétentions stylistiques et formelles donc pondre les lignes n'est pas si simple. J'ai essayé de rester cohérent quant aux personnages et au déroulement de l'histoire mais ça ne m'empêche pas de penser que c'est forcément merdique. Mais ça m'a permis de (re)savoir que sous la contrainte je suis capable de travailler autant que je devrais.


 
Moi aussi (pour la phrase en gras) sauf que là c'est pas le but alors RAB  [:hahanawak]  
 
Cela dit je reviens un peu sur mon opinion, autant la dernière fois j'avais rien à dire et j'ai rien dit (enfin j'ai fait une histoire à partir de stéréotypes réagencés) donc je peux pas vraiment faire quelque chose de ce que j'ai écrit, autant là je me dis que ça pourrait être sympa de reprendre mon truc et de le réécrire avec un vrai schéma derrière, y a peut-être moyen de raconter une histoire de manière intéressante. Mais pour ça il faut du temps pour se relire, pour se documenter, etc, c'est pas vraiment faisable dans les conditions d'un NaNoWriMo.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°40049713
Profil sup​primé
Posté le 10-11-2014 à 11:54:40  answer
 

Roman terminé, prochaine étape les éditeurs [:niku]

n°40054413
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 10-11-2014 à 19:45:26  profilanswer
 

C'a été vite ! Si ce n'est pas le cas, ça vaut le coup (à mon avis et à celui de Captain Obvious probablement) d'attendre un petit mois et de le relire à tête reposée plutôt que de l'envoyer tout chaud démoulé. OK, il y a le risque que tu le trouves un peu pourri après coup (et que ça te fasse vaciller dans tes projets) mais ce risque est contrebalancé par les problèmes que tu y corrigeras et que tu ne vois probablement pas maintenant.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°40057128
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2014 à 08:37:47  answer
 

Le roman est court, 70 pages sous word soit environ 110-120 pages format livre. J'ai consacré beaucoup de temps ces dernières semaines pour le terminer en vue d'un concours littéraire dont la deadline est fixée début novembre ;)

n°40057377
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 11-11-2014 à 09:58:25  profilanswer
 
n°40057662
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2014 à 10:45:21  answer
 

Un peu moins de 120K espaces compris

n°40058008
garcia_h
Posté le 11-11-2014 à 11:32:26  profilanswer
 

Drap

 

J'ai envie d'écrire mais ça reste encore un peu à l'ordre du fantasme. Du coup, je vais doucement prendre la température ;).

 

Et puis suivre un peu les aventures d'Offal, le nouveau Sullitzer :o

Message cité 1 fois
Message édité par garcia_h le 11-11-2014 à 11:33:00
n°40058126
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 11-11-2014 à 11:46:21  profilanswer
 


 
120k, c'est - très - peu. Je ne connais pas de roman qui fasse cette taille, en-dehors d'un ou deux bouquins de blanche chez Galligraseuil (mais même là-bas, ça ferait très court).
 
Pour te donner une idée, mes romans jeunesse font dans les 350 000 signes chacun (jeunesse, donc), mes policiers dans les 500 000 signes et mon cycle fantasy 1,5 millions de signes.
Du coup, je ne veux pas te décourager, mais je ne pense pas qu'un éditeur y verra un intérêt. Au mieux, s'il accroche, il te demandera de l'étoffer.


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°40058185
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2014 à 11:53:11  answer
 

Je sais bien. Néanmoins il existe des romans qui font une centaine de pages.

 

Il s'agit d'un premier roman d'une trilogie. Je préfère me consacrer au premier tome et voir s'il peut plaire plutôt que de consacrer une année entière à un livre qui ne verra peut-être jamais le jour chez les libraires.

 

Je verrai bien et les critiques sont toujours bonnes à prendre ;)

 

Si on me demande continuer l'écriture car le premier tome plaît, je la poursuivrai et ferai ainsi un gros roman avec effectivement plus de 300K caractères.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 11-11-2014 à 11:54:40
n°40058269
garcia_h
Posté le 11-11-2014 à 12:01:29  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :


 
120k, c'est - très - peu. Je ne connais pas de roman qui fasse cette taille, en-dehors d'un ou deux bouquins de blanche chez Galligraseuil (mais même là-bas, ça ferait très court).
 
Pour te donner une idée, mes romans jeunesse font dans les 350 000 signes chacun (jeunesse, donc), mes policiers dans les 500 000 signes et mon cycle fantasy 1,5 millions de signes.
Du coup, je ne veux pas te décourager, mais je ne pense pas qu'un éditeur y verra un intérêt. Au mieux, s'il accroche, il te demandera de l'étoffer.


 
J'ai l'impression que c'est à la mode tout de même, des récits de vie très aérés avec des chapitres ne dépassant parfois pas les 3 pages. Et le livre fait souvent 100 pages grand max...

n°40058293
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2014 à 12:04:59  answer
 

L'un de mes chapitres fait une demie page :o

n°40058522
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 11-11-2014 à 12:38:06  profilanswer
 
n°40058622
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 11-11-2014 à 12:51:51  profilanswer
 

garcia_h a écrit :

J'ai envie d'écrire mais ça reste encore un peu à l'ordre du fantasme. Du coup, je vais doucement prendre la température ;).

 

Il y a un topic atelier d'écriture, ça peut être un bon moyen de s'exercer (si tu veux on peut le ressusciter). Par exemple on peut tirer des mots au hasard et s'imposer d'écrire un texte avec (logo-rallye), ce genre de trucs. Y a moins d'enjeux que dans l'écriture d'une trilogie :o

 
Grenouille Bleue a écrit :

120k, c'est - très - peu. Je ne connais pas de roman qui fasse cette taille, en-dehors d'un ou deux bouquins de blanche chez Galligraseuil (mais même là-bas, ça ferait très court).

 

Dans les trucs un peu concepts/alternatifs ça se fait mais on est d'accord que c'est pas la norme... surtout, si le but c'est de se retrouver à demeure chez un éditeur qui marche bien, j'imagine qu'il est content si tu arrives avec des formats plus "standard".

 

J'ai un super bon souvenir d'Ailleurs de Julia Leigh qui est un bouquin minuscule et avait eu de très bonnes critiques (il faisait partie de la sélection France-Cul l'année de sa sortie, c'est comme ça que j'en avait entendu parler), mais il fait un peu figure d'ovni dans ma bibliothèque question format. Et puis ça a beau être un bon livre c'est pas dit qu'il fasse vivre à lui tout seul son auteur (qui n'est pas un jeune auteur et n'en a peut-être pas autant besoin que d'autres ici :o).

Message cité 1 fois
Message édité par biezdomny le 11-11-2014 à 12:53:46

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°40058878
BoraBora
Dilettante
Posté le 11-11-2014 à 13:21:27  profilanswer
 


Comme Grenouille, je trouve que 120k, ça fait très peu. C'est une grosse nouvelle, en somme. Du coup, tu t'adresses à un public qui recherche généralement une écriture vraiment ciselée. Là où ça interroge, c'est le fait que tu partes sur une trilogie. Une trilogie de romans minuscules, je n'ai jamais vu ça. :heink: Au total, les trois feront la taille d'un seul roman de longueur banale, en somme ?
 
Edit : c'est de la littérature dite "de genre" ? Polar, fantasy, SF ?

Message cité 1 fois
Message édité par BoraBora le 11-11-2014 à 13:22:16

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Qui peut le moins peut le moins.
n°40058982
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2014 à 13:34:35  answer
 

Si trilogie il y a, ça sera :
- histoire qui amène une suite
- suite du roman 1
- retour en arrière dans le passé du père du personnage principal qui se suicide dans le premier roman

 

Genre thriller/gore/romance.

 

J'écris de façon tellement concise que je ne sais pas comment je pourrais faire plus. Lorsque je compare avec d'autres romans, j'ai l'impression, peut-être à tort, que je pourrais doubler voire tripler le nombre de caractères avec ce premier roman en adaptant le style d'autres auteurs [:tinostar]

 

Edit : il est possible que j'agrémente ce premier roman d'autres histoires car j'ai accéléré l'écriture pour le concours. Je me laisse un mois supplémentaire avant de l'envoyer à d'autres éditeurs. Mais vraiment je doute pouvoir faire beaucoup plus. J'ai l'impression que tout y est. Peut-être à cause de ma jeunesse dans le métier.

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 11-11-2014 à 13:39:19
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