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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°9568253
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 24-09-2006 à 15:10:27  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
C'est une nouvelle où à la fin le lecteur se pose des questions. Et il n'est pas plus avancé.

mood
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Posté le 24-09-2006 à 15:10:27  profilanswer
 

n°9604471
Mazzel
Posté le 29-09-2006 à 04:24:40  profilanswer
 

Bonjour, je suis petit nouveau !
J'ai parcouru les six dernières pages du forum jusqu'à celle-ci ! (J'suis un peu essoufflé ! J'vous avoue !)
D'abord, je me demande pourquoi, Keskiya, tu ne parles plus de ton histoire de loups et d'esclaves humains ?
Y'a quand même une question que je me suis posé au moment de ma première lecture : Pourquoi la ville [a] est superposée à Londres ? Pourquoi cette idée ? Surtout que Marion semblait voir les deux villes !
J'ai lu aussi que tu voulais tes loups plus humains ? Au diable, non ! Sinon ce sont des loup-garous ! (rire svp !) Tu veux peut-être simplement les faire parler ? Parce qu'il est vrai que la conversation entre un humain et un loup est très limité ! Tes loups pourraient être des démons ! Des Morduks ! Ou lala ! Ils sont méchants les Morduks ! Ils enlèvent les p'tits enfants ! ça peut être amusant de les inventer.
 
J'ai bien aimé ton texte Blondin. Contrairement aux autres avis, j'ai trouvé ton style en accord avec le sujet. Au point d'entendre la voix du soldat narrer cet enfer. (C'était bien !) Puis, il y avait de bonnes idées et un vocabulaire varié. Et tu n'as que dix sept ans...
 
Arwen, quelle romantique ! Tu as bien choisi ton pseudo !
J'ai lu et aimé le passage des deux frères (sauf les prénoms, Harry et James, tu t'en doutes, ça fait trop Potter père et fils ! Même si tu dis les changer) Enfin... (soupir !) Une belle écriture, pleine de bons sentiments.
Les avis pour les deux autres passages étaient élogieux ! Je les ai trouvé plutôt nébuleux. Je sais, tu les as écris comme ça, d'un trait, par une nuit blanche... ou d'encre ! (Oh oh, ne jouons pas sur les mots !) Les images y étaient belles, et peuvent s'intégrer à une histoire. Alors, tu as raison, pourquoi les jeter !
 
Le conseil qui m'a été donné par un professeur de lettres est le suivant : Il faut toujours raccourcir ses phrases jusqu'à en obtenir la quintessence ! C'est un exercice.
 
Pour ma part, je suis venu ici, sûrement comme vous tous, pour chercher des conseils en écriture... hum ! Hélas, je n'en ai pas réellement trouvé. Mais de toute façon, je crois qu'il n'y a pas de recettes miracles ! Un livre doit être un assemblage qui au final, est au goût de chacun. Le plus terrifiant est toujours la critique.
Cependant, ce forum m'a fait songé à un petit monde où tous s'échangent des idées et des textes ; ça peut créer des liens.
 
J'ai écris une aventure pour enfant, le plus étrange mais jouissif moment, est quand surviennent les mots de la fin.

n°9610334
keskiya
I'm lost...
Posté le 29-09-2006 à 21:36:51  profilanswer
 

Mazzel a écrit :

Bonjour, je suis petit nouveau !


 
bienvenue Mazzel!!!!
 
 

Mazzel a écrit :

D'abord, je me demande pourquoi, Keskiya, tu ne parles plus de ton histoire de loups et d'esclaves humains ?


euh, parce que je n'ai plus de questions...? (en fait j'attends toujorus ton message Bloompott... :ange:)
 
 

Mazzel a écrit :

Y'a quand même une question que je me suis posé au moment de ma première lecture : Pourquoi la ville [a] est superposée à Londres ? Pourquoi cette idée ? Surtout que Marion semblait voir les deux villes !


 
Alors pourquoi Londres? Parce que c'est une ville qui me fait rêver, moi, petite française...  
Quant au fait que Marion voit les deux villes... hum, non, t'as du mal comprendre... (remarque que je me suis peut-être -et même sûrement-mal exprimée....:whistle:) en fait son grand-père leur raconte une histoire qui s'est passé plusieurs années plus tôt....
 
 

Mazzel a écrit :

J'ai lu aussi que tu voulais tes loups plus humains ? Au diable, non ! Sinon ce sont des loup-garous ! (rire svp !) Tu veux peut-être simplement les faire parler ? Parce qu'il est vrai que la conversation entre un humain et un loup est très limité ! Tes loups pourraient être des démons ! Des Morduks ! Ou lala ! Ils sont méchants les Morduks ! Ils enlèvent les p'tits enfants ! ça peut être amusant de les inventer.


 
J'avoue que non: je veux faire mes Loups le plus "Humains" possible. J'en ai fortement besoin pour la suite de l'histoire. Il faut qu'ils éprouvent des sentiments, pas que ça soit juste des pantins de bois...  
 
Sinon j'avoue que j'ai pensé pendant un moment à prendre une créature mythologique -et je suis toujorus sur cette idée- mais je n'arrive pas à trouver THE créature! C'est plutôt difficile, parce qu'il faut qu'on puisse en avoir peur tout en se sentant proche d'eux... Tu comprends, avec les loups, c'est facile: ce ne sont que des animaux, après tout, et ils ne sont pas si méchants que ça -ils sont carnivores et tuent les brebis, mais n'est-ce pas ce que les hommes font, eux aussi? la seule différence étant que l'homme fait cuire sa viande!!!:lol: dsl pour les végétariens!!!- mais en même temps, ils ont tellement été souvent montrés comme des mauvaises créatures que les gens en ont peur. Ce sont des animaux qui fascinent, et ce dès le plus jeune âge: le chaperon rouge rencontre un loup qui veut la manger, les trois petits cochons aussi, et il y a plein d'histoires de ce genre. Le loup est généralement le personnage d'une histoire qui sert à faire peur aux enfants. Bien sûr, je ne cherche pas à faire peur au lecteur, mais il faut que mes personnages Humains en aient un peu peur, même s'ils sont habitués (l'héroïne de mon hitsoire n'est pas de ce monde, mais du monde où vivent les loups).  
Quant au fait qu'ils ne sont pas, et ne seront jamais, des démons, ça j'en fais mon affaire: c'est mon histoire, et je ne veux absolument pas qu'ils soient ainsi. Car s'ils étaient des démons, il n'y aurait alors plus d'espoir. Or, je VEUX qu'il y ait encore de l'espoir.  
 
 

Mazzel a écrit :

Le conseil qui m'a été donné par un professeur de lettres est le suivant : Il faut toujours raccourcir ses phrases jusqu'à en obtenir la quintessence ! C'est un exercice.


 
Moi je ne suis pas forcément d'accord.... enfin, ça dpend à quoi ça sert. Si ton style est plutôt pompeux, que tu ne dis rien en dix lignes, là d'accord, il faudrait songer à faire ec genre de trucs. Mais dans un roman, comme je les aime, je pense qu'il faut qu'il y ait quand même un peu de paraphrases, de mots parfois "inutiles", mais qui donnent un petit plus à la phrase... tu me comprends? (je sais que je suis pas toujours très claire alors...)
 
 

Mazzel a écrit :

Pour ma part, je suis venu ici, sûrement comme vous tous, pour chercher des conseils en écriture... hum ! Hélas, je n'en ai pas réellement trouvé. Mais de toute façon, je crois qu'il n'y a pas de recettes miracles ! Un livre doit être un assemblage qui au final, est au goût de chacun. Le plus terrifiant est toujours la critique.


 
C'est aussi ce que je cherchais, au départ. Mais si ce forum m'a apporté quelques conseils, ainsi que les personnes qui sont dessus (que je remercie, d'ailleurs!^^), il m'a surtout fait comprendre qu'on ne peut pas réellement donner de conseils à un "écrivain en herbe", comme les appelle un de mes amis: chacun son style, chacun son histoire. On ne peut pas vraiment juger quelque chose tant qu'on ne le connaît pas en intégralité.  
 
Pour ce qui est de la critique, ça fait un peu peur au début. Tu te dis "ouh la la, que des points négatifs", mais il ne faut pas oublier qu'on a souvent tendance à plus marquer les points négatifs que positifs, mais même s'ils ne sont pas toujours marqués, il y en a au moins un ou deux dans ton texte (le premier étant que ça te permet de t'évader, et même si ça n'est pas un texte qui plaît aux lecteurs, ça te fait plaisir. C'est toujours un point positif, mais jamais signalé!!!^^)
 
 

Mazzel a écrit :

Cependant, ce forum m'a fait songé à un petit monde où tous s'échangent des idées et des textes ; ça peut créer des liens.


 
mais l'écriture est un monde... pour moi, ça me permet de m'évader quelques heures.... vous voyez ça comme ça aussi???
 
 
 

Mazzel a écrit :

J'ai écris une aventure pour enfant, le plus étrange mais jouissif moment, est quand surviennent les mots de la fin.


 
de quoi ça parle??? (moi? Curieuse? Non...  :wahoo: )enfin, si tu veux bien en parler bien sûr...

n°9615114
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 30-09-2006 à 16:29:58  profilanswer
 

Salut Mazzel bienvenue sur le forum.
Je dois avouer que moi non plus je trouve que c'est pas terrible les noms de James et Harry, mais ne t'en fais pas pour ça, il est clair que je ne vais pas les laisser comme ça.  
Je ne crois pas que je réintégrerai les images à une histoire parce que je veux mettre dans mon histoire ce que j'imagine, ce que je ressens, pas un truc qui est juste beau. Là, les images ont été ressenties mais dans un autre contexte, ça ne marchera pas forcément. J'ai moi aussi un peu de mal à expliquer ce que je veux dire.
Mais souvent mes formulations reviennent d'un texte à l'autre et ça me fait peur. Je me dis que j'ai pas assez de vocabulaire... Enfin, a force d'écrire et de lire.
Sinon pour les conseils, c'est vrai qu'on ne peut pas vraiment en donner, comme le dit Keskiya, car la faiblesse d'un auteur peut faire la force d'un autre. Il y a néanmoins quelques règles, et, je vais encore donner l'impression de faire de la pub au site car je n'arrête pas de le recommander mais y a un site p2 de ce forum donné par DocWario qui est interressant. Quand j'étais arrivée sur le forum j'ai lu toutes les pages (il devait y en avoir 6 ou7) et c'est vrai que c'est long donc tu as euu courage de lire tout ça. Moi, je ne recommence pas quand j'essaye un autre topic.

n°9615122
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 30-09-2006 à 16:32:51  profilanswer
 

J'ai quelques conseils d'un auteur pour ceux et celles que ça intéresse:
Les pièges à éviter.  
Il y en quelques uns que je connais bien, d’autres, plus nombreux, que je pressens sans trop savoir où ils se trouvent et d’autres enfin, certainement légion, dans lesquels je tombe tête première chaque fois que j’écris. Ben oui, personne ne les connaît tous et celui qui prétendrait en dresser une liste exhaustive en aurait pour une vie entière. Au moins ! D’autant plus que ce qui est un piège pour un auteur peut être une force pour un autre. Qui peut distinguer à coup sûr ce qui est un vilain tic d’écriture de ce qui est la marque d’un style recherché ?
Bon, reste tout de même qu’il y a des choses qu’il vaut mieux éviter.
 
Règle 1 : Ce qui est limpide dans ton esprit ne l’est pas forcément dans celui de ton lecteur. Prends le temps de poser tes personnages, les lieux dans lesquels ils évoluent, leurs relations. Quand tu écris, tu invites celui ou celle qui te lira à une balade. À toi de faire en sorte qu’elle soit intéressante.
Attention aussi de pas tomber dans l’excès inverse. Donne envie à ton lecteur d’en savoir plus mais veille à ne pas l’écraser sous une masse d’informations inutiles ou, du moins, prématurées.
 
Règle 2 : Ne cherche jamais à te justifier. Si tu as écrit une scène à laquelle personne ne comprend rien, ce ne sont pas tes lecteurs qui sont stupides mais ta scène qui est mal décrite. Ne l’explique pas, tu es auteur pas conteur, écoute les critiques et remets-toi au boulot.
 
Règle 3 : Trop d’action tue l’action. Quand je lis un premier chapitre d’un peut-être futur roman, il contient souvent assez d’action pour en nourrir douze ou plus (j’exagère à peine) Une action, quelle qu’elle soit, est prenante si elle est amenée par touches successives. Un livre, c’est un peu une maison. Tu as le droit de la construire comme tu veux mais si tu n’y mets que des fenêtres, elle sera moche et s’écroulera très vite !
 
Règle 4 : N’est pas Proust qui veut. Des phrases courtes sont plus faciles à manier que de longues tirades qui finissent par ressembler à des sables mouvants.
 
Règle 5 : La langue française est riche de dizaines de milliers de mots. Tu n’es pas obligé(e) de tous les utiliser mais te contenter d’une dizaine d’entre eux pour remplir trois cent pages est un peu… mesquin. Ton traitement de texte te propose certainement un dictionnaire des synonymes (clic droit et « synonymes » sous Word) À utiliser sans modération… mais avec intelligence.
 
Règle 6 : Avant de s’étirer en belles et fluides phrases sur ta feuille, ton histoire a besoin de germer, de se nourrir de tes songes, de pousser dans l’intimité de tes pensées. Ne te jette pas sur ton ordinateur, laisse à ton histoire un temps de gestation. Et même lorsque tu écriras, ménage-toi des pauses. Écrire c’est aussi penser et rêver. C’est surtout penser et rêver.
 
Règle 7 : Alterne astucieusement les phases de description, celles d’action et les dialogues. Ton texte n’en sera que meilleur, ton histoire que plus riche.
 
Règle 8 : Relis, relis, relis et corrige ! Le traitement de texte (hautement conseillé) te permet de reprendre, transformer, améliorer ce que tu viens d’écrire. Profites-en, et admets une fois pour toutes que parmi tous les livres que tu as lus, aucun n’est le fruit d’un premier jet. À titre d’info, un tome d’Ewilan me demande en moyenne, trois à quatre mois d’écriture (à raison de huit heures de boulot sur mon ordi en moyenne par jour) et trois à quatre mois de travail de correction. Sans oublier les heures et les heures de gestation dont je parle dans la règle 6. J’explique parfois que j’écris vingt-quatre heures sur vingt-quatre. En dormant, en mangeant, en parlant, en conduisant… Du coup, lorsque je suis devant mon ordinateur, je n’invente rien, je laisse juste sortir l’histoire qui a poussé dans ma tête.
 
Règle 9 : Pas trop de personnages et, surtout, pas tous ensemble, jetés en vrac dans les trois premières pages. Une fois encore, laisse le temps à ton lecteur de s’adapter à ton histoire et à ceux qui y vivent.
 
Règle 10 : Valable pour les personnages mais aussi pour les villes, les créatures, les pays et autres guildes. Trouver un nom est un travail qui nécessite de l’imagination et de la mesure ! Sa sonorité, sa longueur, sa forme sont essentielles pour que le lecteur se représente ce que tu as dans la tête. Attention aux dérives de la surenchère : ce n’est pas parce que ton monstre sera un Duxhyraqjug, qu’il sera effrayant ( ce serait plutôt le contraire), mais parce que tu l’auras décrit avec habileté et que tu auras soigné l’ambiance du moment où il apparaît. Personnellement je m’amuse avec les sons, collant et décollant (virtuellement) les syllabes jusqu’à ce que la « musique » du mot inventé me convienne. Les mots Ts’lich, Ewilan, Gwendalavir, et bien d’autres encore, sont nés ainsi. J’ai toutefois veillé à ne pas exagérer avec les sonorités étranges, et c’est pour cela qu’il existe des marcheurs, des siffleurs et de « simples » ours élastiques.
 
Voili voilou j'espère en avoir éclairé qlquns

n°9615624
keskiya
I'm lost...
Posté le 30-09-2006 à 18:14:07  profilanswer
 

Ben je crois que tu as regroupé les principales Arwen....
 
Quant aux synonymes, parfois ils peuvent aider, d'autres fois non. Moi je regarde où sont les mots -dans quel contexte- que j'ai répété, et je regarde celui qui a le plus de force à l'endroit où il est pour changer l'autre. Parce qu'un synonyme n'est pas un mot qui a vraiment le même sens... Je crois qu'il y a peu de synonymes parfaits...  
 
pour terminer, j'ajouterais que tu as eu raison de rappeller l'existence de ce site... lol

n°9617760
Borabora
Dilettante
Posté le 01-10-2006 à 00:40:01  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

J'ai quelques conseils d'un auteur pour ceux et celles que ça intéresse:


Règle 11 : quand on cite quelqu'un, donner son nom. C'est quand même le minimum, et écrire deux mots n'est pas un effort insurmontable. Et mettre la citation entre deux balises "quote" pour éviter toute confusion. Encore mieux : donner le lien pour lire l'article complet plutôt qu'en copier-coller les 3/4.
 
Pour tous ceux qui ne connaissent pas Ewilan et/ou n'ont pas percuté sur le fait qu'il s'agissait d'une citation, ces conseils sont de Pierre Bottero, et le texte complet est là : http://clubdelecture.bloxode.com.

n°9618773
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 01-10-2006 à 10:25:19  profilanswer
 

Borabora a écrit :

Règle 11 : quand on cite quelqu'un, donner son nom.


Oui c'est vrai, excuse-moi.
 

Citation :

Encore mieux : donner le lien pour lire l'article complet plutôt qu'en copier-coller les 3/4.


 
Oui, ok mais bon, le reste du site y a pas vraiment de conseils, ça parle surtout de Ewilan et de l'auteur. Donc désolée de pas avoir donné l'adresse du site mais je me suis dit que de donner les conseils directement c'était peut-être mieux. Apparemment pas pour toi. A l'avenir j'y penserais.
 

Citation :

Pour tous ceux qui ne connaissent pas Ewilan et/ou n'ont pas percuté sur le fait qu'il s'agissait d'une citation,


Justement pour ceux qui n'aurait pas percuté que c'est une citation, c'est qu'il n'ont pas du lire la première phrase où je mets que c'est les conseils d'un auteur, d'accord j'ai oublié de mettre le nom et je n'ai pas mis en "quote" mais maintenant je vais bien faire attention puisque ça à l'air d'en déranger certain. :na:  
 
Merci pour tes mignons petits conseils.

n°9618793
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 01-10-2006 à 10:28:57  profilanswer
 

Ah et euh c'est pas dans le site que tu as donné que j'ai trouvé les conseils mais dans celui-là: http://www.ewilan.cascadelesite.co [...] index.html
Et faut aller dans "A tous ceux et toutes celles qui écrivent ou qui ont envie d'écrire"

n°9618817
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 01-10-2006 à 10:40:13  profilanswer
 

Tiens justement, pour l'adresse que tu as donné y a comme un hic. Tu dis qu'il faut donner l'adresse du site en question dans les forums au lieu de copier/coller, eh bien dans ton club de lecture on copie/colle les conseils d'auteur sans donner l'adresse du site, parce que ça vient d'un autre site les fameux conseils, pas d'une brochure de magazine ou autre chose. (ça vient du site que j'ai donné précédemment). Eh oui! Mais bon, je crois qu'ils ont quand même donné l'intégrale des conseils de Bottero qui était sur le site en question. Pardon pour les répétitions.

mood
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Posté le 01-10-2006 à 10:40:13  profilanswer
 

n°9619681
keskiya
I'm lost...
Posté le 01-10-2006 à 13:31:37  profilanswer
 

hum... pas besoin de se disputer... il n'est peut-être pas responsable de ce qui est écrit sur ce site... non?
 
sinon je me demandait: je connais pas mal de personnes qui, en fait, veulent écrire un livre. (enfin, je connais aussi des personnes qui en connaissent, donc ça ralonge la liste mais...) Vous aussi?

n°9620164
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 01-10-2006 à 15:09:53  profilanswer
 

hum, moi je n'en connais qu'une qui écrit une histoire mais c'est juste pour elle, elle ne cherche pas à se faire éditer, c'est un peu un passe-temps. Parce que sinon dans mon entourage.... ben non y en a pas d'autre.  
Pardon si mes réponses à Borabora sont pas chouettes mais bon...  
En fait, j'ai pas d'excuse. Désolée. Je me suis pas relue, et sans doute que par écrit ce qu'on dit est plus percutant, enfin je sais pas trop comment expliqué.

n°9621371
Borabora
Dilettante
Posté le 01-10-2006 à 18:45:43  profilanswer
 

Arwen Etoile du Soir a écrit :

hum, moi je n'en connais qu'une qui écrit une histoire mais c'est juste pour elle, elle ne cherche pas à se faire éditer, c'est un peu un passe-temps. Parce que sinon dans mon entourage.... ben non y en a pas d'autre.  
Pardon si mes réponses à Borabora sont pas chouettes mais bon...  
En fait, j'ai pas d'excuse. Désolée. Je me suis pas relue, et sans doute que par écrit ce qu'on dit est plus percutant, enfin je sais pas trop comment expliqué.


Pas grave. Mais pour finir là-dessus, le site dont j'ai donné le lien n'est pas "mon" club de lecture (je suis libraire, donc j'ai ce qu'il faut dans le genre, merci), mais le seul site qui est sorti sur Google après avoir fait un copié-collé d'une phrase du texte de Bottero que tu as cité. En fait, c'est après avoir lu la référence à Ewilan dans le texte que je me suis demandé si tu étais Bottero sous pseudo. Ca me semblait assez bizarre donc j'ai cherché sur Google. Voila.
 
Enfin, pour le coup des "3/4 de l'article", c'était la constatation que tu as coupé les deux premières parties de l'article pour ne laisser que la partie sur les pièges à éviter. Tant qu'à citer, autant citer in extenso (ou bien sûr donner le lien, ce qui aurait évité ce mic-mac).
 

n°9621475
elayinwir
Posté le 01-10-2006 à 19:04:12  profilanswer
 

salut tout le monde (je débarque un peu comme un chien dans la soupe ou un cheveux sur un jeu de quille, mais bon);
 
Pour la question de keskiya, ma cousine écrit des histoires pour la jeunesse; elle est en recheche d'éditeur pour le moment mais je pense qu'elle trouvera rapidement... a part elle, je ne connais même pas grand monde qui s'interesse un tant soit peu a la lecture..... donc voilà voilà :)


Message édité par elayinwir le 01-10-2006 à 19:04:25
n°9621830
keskiya
I'm lost...
Posté le 01-10-2006 à 19:47:49  profilanswer
 

Borabora a écrit :

En fait, c'est après avoir lu la référence à Ewilan dans le texte que je me suis demandé si tu étais Bottero sous pseudo


 
rassure toi, t'étais pas le seul... hum....  
 
sinon je trouve ça bizarre, parce qu'en fait avant que je ne me trouve sur ce que j'écris, eh bien je ne connaissait personne qui écrivait, et là j'ai deux amis qui écrivent,plus des connaissances....

n°9621890
keskiya
I'm lost...
Posté le 01-10-2006 à 19:58:16  profilanswer
 

ps: elayinwir, t'es pas fan d'Ewilan par hasard??? (je trouve que ton pseudo irai à merveille dans ce livre...^^)

n°9621903
elayinwir
Posté le 01-10-2006 à 19:59:15  profilanswer
 

ben tu vois je connaissais meme pas ^^
jvais fouiller tout ca voir ce que c'est =)

n°9622188
keskiya
I'm lost...
Posté le 01-10-2006 à 20:35:11  profilanswer
 

ben c'est juste que ça m'a fait pensé à Gwendalavir, le nom d'une ville -euh, je crois- dans Ewilan

n°9622203
Borabora
Dilettante
Posté le 01-10-2006 à 20:37:43  profilanswer
 

elayinwir a écrit :

ben tu vois je connaissais meme pas ^^


C'est assez sympa, en gardant à l'esprit que c'est destiné aux très jeunes, comme tout ce que sort Rageot. Plus de 16 ans s'abstenir.  ;)

n°9623065
elayinwir
Posté le 01-10-2006 à 22:14:17  profilanswer
 

ah oui, forcemment... :p
je vais éviter de dilapider ma monumentale fortune dedans alors ^^
 
merci pour les infos.....

n°9628119
keskiya
I'm lost...
Posté le 02-10-2006 à 18:15:53  profilanswer
 

lol, c'est aussi ce que je m'étais dit quand j'ai su ce qu'était Ewilan, mais j'ai d'abord vérifé à la médiathèque... où il était (alors merci la médiathèque...^^)

n°9633157
sincap
Posté le 03-10-2006 à 13:32:42  profilanswer
 

Bonjour, je suis sur le projet d'écriture d'un livre, j'ai déja tout prévu : le perso, les persos, les lieux, voilà le premier chapitre, j'aimerais avoir votre avis, savoir si ça vous plait.  :)  
 
 
Devant mon pc, en ligne sur MSN, j’attends. Un des délégués de ma classe va bientôt se connecter et je pourrais savoir la décision du conseil de classe pour ce dernier trimestre de première S. Mais l’espoir n’est pas au rendez-vous, d’ailleurs quand j’y pense, comment est-ce que j’ai fait pour être en première S ? Ok j’avais 18 de moyenne en Physique en seconde, mais maintenant j’ais pas eu une note au dessus de 8, les Maths et l’SVT c’est pareils. De toute façon c’est trop tard pour les regrets quand on est fin Mai 2006. « Ting ! », Nasar vient de se connecter. Avec lui on se connaissait juste de vue avant cette année, mais maintenant c’est l’un de mes meilleurs potes. Peut-être parce qu’on est dans la même galère tout les deux. Quasiment les même notes, presque les même kiffs, et les mêmes galères avec les filles. Lui et une bonne partie de la classe étaient devant le lycée pour attendre les délégués. Il me dit : « Hé désolé mec… On redouble… »
- Quoi ??  Ah ouais ??
- Et ouais, j’ai la haine. (En fait c’était : « G la N »)
- Qui d’autres ?
- On est 12, y a Michael aussi, et JM.
Avec Michael, on est trop différents, en fait on vient de deux mondes parallèles, mais malgré ça on est de très bon potes. C’est peut-être parce qu’on est dans la même tour, et dans la même classe depuis la 4éme. Le voilà qui vient de se connecter aussi, JM quelques secondes plus tard. Jean-Michel c’est un pote que j’ai connu cette année et qui est pire que nous avec les notes. Il s’ensuivit alors une série de « J’suis dégoûté » et de « J’ai la haine ». Je réalisais pas qu’on m’avait proposé le redoublement, première fois de ma vie, ça fait bizarre après les séries de félicitations en 6éme et 5éme.
 
 Au fait je vous présente quelques potes mais je ne me suis pas encore présenté. Mon nom c’est Ali, je vais avoir 17 piges et j’habite dans une ville inconnue du 93, Sevran. J’suis le cadet d’une famille de 5 enfants, le grand frère quoi. D’après Diam’s (et elle a raison) ma grande sœur a une patate d’enfer puisqu’elle a pas de grand frère, sérieux c’est vrai, elle s’est jamais laissé faire. Après y a ma p’tite sœur que j’ai du mal à gérer, et mes deux p’tits frères qui sont comme des jumeaux avec leur année et demie de différence d’âge. Quand il sont calme et sage comment t’a envie de les dévorer tellement ils sont mignons mashallah. Mais quand il se mettent à pleurer les deux en même temps, ma parole j’ai envie de claquer la porte le temps qu’il se calme. Bah nan je peux pas, je dois les garder, m’occuper d’eux pour aider ma mère, avec mes sœurs bien sure. A chaque fois que j’essuie le cul du plus p’tit, Ahmet, j’me dis « Tu vas voir toi quand tu seras plus grand, je vais te faire payer tout ça. ».  Nan j’rigole. Comment on a atterri ici ? C’est simple : J’suis né à Istanbul et j’ai passé les 4 premières années de ma vie en Turquie. J’suis arrivé en France à l’âge de 4 ans et nous avons d’abord vécu à Bagnolet, une autre ville du 93, toute proche de Paris. Et il y a un peu plus de 8 ans, on a débarqué ici. J’ai donc grandi en banlieue comme beaucoup d’autres jeunes. Jusque là rien d’étonnant. Ce qui est marrant c’est que les turcs on n’a pas une image très positive ici. Dans ma citée, un marocain ça veut dire un bogoss, un algérien c’est un mec stylé, mais j’ai pas encore trop compris le synonyme de turc. Pas grave, on fait avec.  
 
 Donc, je redouble. Je regarde la feuille de redoublement qu’on est allé chercher cette après-midi là, après avoir cassé un foot au synthétique, tout dégoûté. Le conseil de classe me propose de redoubler en 1ére STL. Quoi ? J’veux pas être chimiste. J’ai pris la S pour avoir un maximum de choix plus tard. Je regarde en bas, je dois dire si j’accepte ou si je refuse le redoublement. Comme si j’voulais redoubler, j’vais donc refuser bien sur. Mais alors qu’est-ce qui va se passer après ? Ils acceptent notre choix et on passe direct en Terminale ? Ce serait trop beau. On passe par une commission d’appel ? J’en sais rien. J’veux pas du tout redoubler, refaire une année aussi galère, et sinon le bac il sera encore plus loin, alors que si on passe au moins on sera sur une ligne droite. Mais y a encore autre chose : le bac de français, qu’on doit passer ce mois de juin. Si on redouble, est-ce que ces notes ne serviront à rien ? Aucune idée. Incertitude totale. Bon, maintenant faut faire signer la feuille à mon père. J’vous épargne la scène des engueulades, mais voilà la solution radicale qu’il a trouvé : virer le pc de ma chambre. Quand j’y pense sérieusement, il a raison. J’y vais trop dessus. Comment réussir à se concentrer sur les cours quand t’a ton écran qui te regarde dans les yeux ? Tentation de merde. Comme beaucoup d’autres gens, je passe beaucoup de temps sur MSN, j’ai un blog (même plusieurs), j’kiff surfer sur le net pour trouver des trucs fun. Et j’vais aussi sur des forums pour parler des séries et d’autres choses. Bref, le net c’est bien, seulement si c’est bien dosé, comme beaucoup de choses dans la vie. En plus, absence d’ordinateur dans la chambre veut dire  premier pas pour espérer avoir une progression scolaire.  
 
 Au matin de ce vendredi 2 juin, j’vais au dernier cours de maths de cette année, surtout pour rendre la feuille de redoublement et avoir des réponses à mes questions. Voilà le truc de ouf que nous dit le prof au début du cours : « Ceux à qui on a proposé le redoublement et qui l’on refusé, doivent passer par des tests. Si ils réussissent, ils passent en Terminale, si non, redoublement en première. » J’ai la haine, c’est quoi cette histoire de tests ? Genre on doit passer par des épreuves. Après de multiples questions, on apprend que ces tests auront lieu en Septembre, et qu’il y en aura un pour chaque matière scientifique, c'est-à-dire Maths, Physique et SVT. Les trois matières les plus chaudes quoi. Mais y a d’autres questions qui traînent : En quelle classe on doit s’inscrire pour l’année prochaine ? Si on redouble, est-ce qu’on a le choix de la classe ou on va en STL ? (Le prof de chimie nous aurait découvert des dons au dernier cours). Le prof ne peut pas répondre à ces questions et enchaîne avec le rappel du bac de français. Ah ouais, je regarde ma convocation : le 13 juin c’est l’épreuve écrite dans mon lycée, le 22 juin l’épreuve orale à Noisy le Sec. Pas de révisions pour le moment, mes pensées sont au redoublement. JM a accepté de redoublé en STL, sûrement sous la pression des tests. Michael a accepté aussi mais pour la première STG, ouais ça doit être plus simple qu’en S en tout cas. En plus il va bientôt déménager, vers Lyon. Nouvelle maison, nouvelle ville, nouvelle ambiance, nouveau lycée, nouvelle orientation, bah bon courage mon p’tit laotien ! Nasar et moi, comme quelques autres personnes, on a refusé. On a trop la haine, y a l’incertitude de notre prochaine classe, et ce suspense sera entier jusqu’en Septembre, ça veut dire qu’on aura pas de vacances puisqu’il faudra réviser pour se remettre à niveau. De plus, on sait pas si le bac de français va servir à quelque chose, puisqu’on sait pas si on passe. Je rentre chez moi déçu et incertain.
 
 Le soir sur MSN, je raconte cette histoire chelou de redoublement et de tests à Sofiane. Désolé pour la présentation tardive, Soso c’est mon fréro, ça fait 8 ans qu’on est potes, depuis le jour où j’ai débarqué ici quoi. Il est marocain et plus précisément de Berkane, tout comme Nasar. Il a grave la tchatche, peut-être trop même. A force de discussion on arrive facilement à minuit. Une personne qui me calculait pas depuis perpéte vient me parler pour me souhaiter joyeux anniversaire. Il a sûrement dut apercevoir le « J – 1 » qui est dans mon pseudo depuis environ 24 heures. Et ouais on est le 3 juin, ça y est j’ai 17 ans. Bof, ça fait pas trop « officielle » à minuit. Cinq minutes plus tard je reçois un sms, envoyé par ma grande sœur qui dit « JOYEUX ANNIVERSAIRE !!! ». Trop forte, elle est dans la chambre d’à côté, on est séparé par un mur, et elle me dit ça par texto, mort de rire. Le matin ça commence à s’officialiser dans ma tête. Bon, d’un côté y a pas de quoi être super fière, y a pas grand-chose qui change. Juste que « 17 ans » ça fait plus classe que « 16 ans », et quand j’y pense, dans 365 jours, je ne serais plus mineur. Ça tombe bien parce qu’avec mes 1m 85 tout le monde pense que j’ai 19-20 piges. La première chose qui marquera mes 18 ans, ce sera ma naturalisation. Et ouais, je suis d’origine et de nationalité turque. Au fait je suis musulman pratiquant, et j’essaye au mieux de suivre le rythme de cinq prières par jour, et de garder la foie quand j’entend sur France 3 qu’on descend tous de l’Australopithèque. Autre chose de bien avec les 17 ans, c’est que ça donne vraiment l’impression d’être plus « adulte ». C’est vrai qu’on grandit, qu’on est plus des gamins. Ah attention, ne plus être gamin c’est pas valable pour tout le monde. Par exemple quelqu’un de 27 ans, il te verra comme un p’tit gamin, un con qui connaît rien à la vie. Mais l’autre jour y a un petit dans ma citée qui devait avoir 7 ans, il me dit : « Monsieur, vous avez l’heure s’il vous plait ? » (Ça c’est ceux qui savent encore rester polis). Trop fort. Monsieur, moi ? C’est bizarre comment une phrase te rappelle soudainement que les années passent, et que t’a même pas le temps de t’en rendre compte, y a pas longtemps j’était comme lui. Hé les filles, vers cet âge là, les petits vous appellent Madame ? Ce que je préfère, c’est l’appellation que te donne les darons qui ont dans la quarantaine : « Hé, jeune homme ! ». Comment c’est trop bien. « Jeune » ne te vieillit pas, tu te sent frais, et « homme » ne te dévalorise pas, tu te sent fort, je kiff.  
 
 Ce samedi là donc, rien de spéciale. Certains sites où je suis inscrits me souhaitent un bon anniversaire, c’est drôlement émouvant un message automatique qui est le même pour tous et pour chaque année, surtout Skyblog qui m’envoi un mail pour chacun de mes pseudos. Le mieux c’est sur le forum. C’est marrant qu’avec des personnes que t’a jamais vu et qui viennent des 4 coins des pays francophones, après quelque temps de discussion sur des « topics », tu peux sentir des affinités. Bref, ils me souhaitent tous joyeux anniversaire après que je leur est soigneusement. Et enfin y a les potos sur MSN et par sms. Le soir, j’ai eu le droit au coup habituel de ma famille : Ils attendent un moment où j’ai bien oublié, et mon daron m’appelle : « Ali, viens voir ! ». J’me dis « Merde, qu’est-ce que j’a fait ? ». J’vais alors au salon en essayant de me souvenir une connerie que j’aurais put faire, c’est ainsi que je découvre le traditionnel gâteau au chocolat. La soirée fut chaleureuse, sans cadeaux, mais comme on dit, c’est l’intention qui compte. Pensez pas que je me plaint en disant ça. Ma mère je sais bien qu’elle va m’acheter des nouvelles baskets comme chaque années, et mon père, son amour et sa fierté valent tous les cadeaux du monde.
 
 
 
En vous remerciant d'avance.  ;)

n°9633646
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 03-10-2006 à 14:47:54  profilanswer
 

C'est certain que le monde cloisonné des lycéens ne sera pas très porteur d'un point de vue marketing :d

n°9634680
keskiya
I'm lost...
Posté le 03-10-2006 à 17:06:59  profilanswer
 

lol
 
perso, je trouve pas ça passionnant... mais bon, il n'y a pas vraiment d'intrigue, rien qui nous dise à quoi nous attendre... bref, un texte plat. Sinon pour le vocabulaire, il faut y revoir aussi.... n'oublie pas que tu parles à tes lecteurs, pas à tes amis... enfin sauf si tu n'as pas l'intention de te faire plublier et que tu veux juste écrire pour eux...

n°9634979
galaxia_28
Posté le 03-10-2006 à 17:45:23  profilanswer
 

   Bonjour tout le monde, je suis nouvelle sur le topic.
 
  Sincap, j'ai lu ton texte et je suis d'accord avec keskiya. Ton texte n'est pas vraiment accrocheur. Il n'y a pas vraiment d'histoire. C'est juste un type banal de 17 ans qui redouble, et qui va sur MSN pour parler à ses potes. Ca fait plus journal intime que "livre" (et ton vocabulaire confirme cet impression).  
Le propre de la littérature, c'est de réussir à nous faire sortir de l'habituel et de nous faire rêver, et là tu nous raconte un truc que tout le monde connaît. L'ordinaire, quoi.
     
 
Enfin bon, peut-être que le reste du livre est plus développé, je ne sais pas. C'est difficile de juger avec une page. Sinon j'ai une réflexion a te faire :
 

Citation :

J’suis le cadet d’une famille de 5 enfants, le grand frère quoi.


 
Ca ne veut rien dire. D'après la suite de ton texte, j'ai crut comprendre qu'il est le second de la famille. Dans ce contexte, le cadet, c'est le dernier de la famille.  
   

n°9636114
sincap
Posté le 03-10-2006 à 20:30:14  profilanswer
 

Aïe, j'matendais à me faire casser toute façon.  :cry:  lol
 
Déja je vous remercie d'avoir pris la peine de lire et de donner vos impressions.  ;)  
 

Citation :

C'est juste un type banal de 17 ans qui redouble, et qui va sur MSN pour parler à ses potes.


Bah oui c'est volontaire, j'voulait faire dans la simplicité, pas trop casser la tête aux lecteurs, pour qu'il puisse s'identifier, et suivre facilement le perso, le comprendre.  :)  
Le vocabulaire aussi j'ai fait exprès, pour mieux s'identifier au perso et se mettre à sa place.
C'est un peu comme un divertissement, pas de prises de têtes, et j'aurait voulu savoir aussi comment vous trouvez le style??
Au lieu de mettre un super héros dans un monde imaginaire, j'ai préféré mettre un mec "banal" dans une citée, dans la suite j'vais d'ailleurs parler des citées, de la mort, de pleins de choses, donc ça s'adresse plutôt aux jeunes gens qui vivent en Banlieue tout comme notre Ali. :)
 
Vous connaissez Faiza Guéne?? (Kiffe Kiffe Demain, Du Rêve Pour Les Oufs) C'est presque le même style, vocabulaire et situation banale, mais façon de raconter cool.  
 
 
PS: Galaxia, tu peux me dire c'que ça veut dire exactement cadet stp? Parce que moi je croyait que c'est celui juste avant l'ainé, lol  :sweat:
 
PS2: Si t'as bien compris la trame, c'est pas sure qu'il redouble justement... ;)


Message édité par sincap le 03-10-2006 à 21:30:49
n°9641031
keskiya
I'm lost...
Posté le 04-10-2006 à 13:59:59  profilanswer
 

en l'occurence, c'est justement le fait qu'il ne se passe rien, qu'on ne se prend pas la tête pour le héros que ton histoire n'est pas palpitante... et puis comme c'est la vie de tous les jours...  
 
si tu veux écrire sur la vie des gars de banlieux, je te conseille de commencer par un évènement marquant, pour faire accrocher ton lecteur, et puis seulement après de te lancer dans des petites phases de description comme ça, mais PAS toute la description en même temps.... parce que sinon ton lecteur va décrocher.
 
et puis qu'est-ce que ça a d'intéressant qu'il redouble ou pas? A la rigeur, on s'en fiche, justement, vu qu'il y a pas mal de monde qui repique maintenant. A moins qu'il n'ait jamais redoublé, que ses parents piquent une crise et l'envoyent je-ne-sais-où, dans un camp de redressement style, pour qu'il "se calme"?... dans ce cas là, oui, ton histoire sera intéressante... mais il faudrait faire des recherches...

n°9642133
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 04-10-2006 à 16:59:55  profilanswer
 

Borabora a écrit :

Pas grave. Mais pour finir là-dessus, le site dont j'ai donné le lien n'est pas "mon" club de lecture (je suis libraire, donc j'ai ce qu'il faut dans le genre, merci), mais le seul site qui est sorti sur Google après avoir fait un copié-collé d'une phrase du texte de Bottero que tu as cité. En fait, c'est après avoir lu la référence à Ewilan dans le texte que je me suis demandé si tu étais Bottero sous pseudo. Ca me semblait assez bizarre donc j'ai cherché sur Google. Voila.
 
Enfin, pour le coup des "3/4 de l'article", c'était la constatation que tu as coupé les deux premières parties de l'article pour ne laisser que la partie sur les pièges à éviter. Tant qu'à citer, autant citer in extenso (ou bien sûr donner le lien, ce qui aurait évité ce mic-mac).


 
Je me doute que c'est pas ton club de lecture mais, comment dire, tu l'as trouvé, tu va peut-être dessus, enfin je sais pas, mais moi je dis souvent ça: "ton forum" "ton club de lecture" "ton clip" même si c'est pas toi qui l'a fait et que t'as juste donné l'adresse.
Non, je suis pas Bottero sous pseudo. C'est vrai que j'aurai du mettre sous "citation" mais j'avais même pas remarqué qu'on pouvait faire ça en fait. Sur ce coup-là j'ai pas été très observatrice. Mais la prochaine fois je donnerais aussi l'adresse du site.

n°9642303
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 04-10-2006 à 17:22:33  profilanswer
 

Je suis d'accord avec Keskiya et Galaxia 28 pour l'histoire de tout les jours et le vocabulaire. Tu dis que c'est pour mieux s'identifier au perso le vocab que tu utilises mais, si à l'oral ça passe, à l'écrit ça passe généralement moins bien. Et même si certains auteurs parviennent à faire des livres qu'on a envie de lire avec ce vocab et une vie banale à raconter c'est qu'il y a autre chose derrière en plus, qu'on ne voit pas forcément mais qui fait toute la différence. Ce qqc, je sais pas ce que c'est, ça doit être très subtil, voire magique, enfin c'est le talent de l'auteur. Si tu veux absolument utiliser ce vocabulaire, fais-le, mais évite de le mettre à toute les phrases, pour pas que ce soit trop lourd.  
Et puis, la banalité de tous les jours... si c'est pour s'identifier au perso, tu peux la faire mais ne traîne pas trop sur les détails (ton texte pourrait être énormément réduit en gardant l'essentiel) et tant que ça ne dure pas tout le livre avec rien qui se passe. La plupart des gens en ont déjà marre de leur vie monotone alors celle d'un autre... A moins qu'on ne la voit sous un angle différent, pas encore vu. Si tu vois ce que je veux dire. Et puis, ceux qui écrivent sur la vie quotidienne, là-aussi à mon avis y a un petit plus. Autre chose, qui a aussi un rapport avec ton vocab, la réptition. Surtout "j'ai la haine".  
Voilà, mais ne te décourage pas par ces points négatifs et continue d'écrire si tu aimes ça. C'est l'essentiel. Les critiques aident toujours mais essaye d'être franc aussi avec toi-même: imagine que tu ne connais pas la suite et que ce n'est pas toi qui a écrit ce début d'histoire, est-ce que tu as envie de continuer à la lire? Si oui, eh bien continue dans cette lancée tant que tu cherche juste à te faire plaisir. Si tu veux être lu... c'est autre chose.

n°9642375
Arwen Etoi​le du Soir
Posté le 04-10-2006 à 17:32:47  profilanswer
 

J'ai encore écrit une autre nouvelle, un autre soir. J'aimerais avoir vos avis comme d'hab si ça ne vous dérange pas.
 
J’inspire un air de montagne, les yeux fermés. Croyant entendre une mélodie je commence à danser sous les étoiles. Mes pieds nus frôlent l’herbe. Levant les bras au ciel comme pour m’offrir à lui, ou tout simplement, laisser mon corps s’exprimer. Un son sort de ma bouche et je commence à chanter. Les paroles sont perdues dans ma mémoire, mais par un étrange sortilège, elles viennent à mes lèvres sans interruption. Le chant m’emporte dans des dimensions inconnues. Je découvre d’autres chemins, d’autres jardins. Les fleurs exposent leur grâce d’une toute autre manière. Toujours plus belles. Jamais, je ne les comprendrai. Au sud, la lune me sourit. Elle chante elle aussi, seulement je ne l’entends pas. Encore une autre dimension, un autre monde. Un frisson parcourt mon être puis se perd dans l’atmosphère. Mes bras, mes mains perturbent les courants d’air.  
Une énergie éblouissante émane du corps et de l’esprit, des rires et des chants de la danseuse de la nuit. Comme une boule remontant jusqu’au cœur, trésor des émotions, libérant la magie et la force humaine. Tout se confond. Les lois de la physique se mettent en veille pour un moment merveilleux de valse avec les éléments et l’espace. Les arbres s’envolent. Les astres décrivent d’étranges chorégraphies. Les habitants de la forêt la rejoignent. Les anges descendent des nuages par milliers. Les paysages défilent autour d’elle sans qu’elle ne s’en aperçoive, les yeux fermés, chantant toujours et sans cesse. La nature est en fête, les cascades remplissent les lacs du monde entier. Les nuages défilent dans le ciel nocturne à des vitesses vertigineuses. Les pierres les plus quelconques se transforment en perles précieuses.
L’orage éclate. Les animaux se cachent, les astres cessent leurs danses, les pierres reprennent leurs formes initiales. Les paysages et les nuages ne défilent plus.
Mon esprit rejoint mon corps et je chante toujours plus, toujours plus fort. Je danse encore et encore et de plus en plus vite. Le tonnerre couvre ma voix, les éclairs m’éblouissent. Les premières gouttes tombent du ciel. Les vêtements trempés, les cheveux dégoulinant sur mon tee-shirt, je continue de danser. Le vacarme assourdissant de la tempête qui se déchaîne m’encourage encore et encore, jusqu’au bout de mes forces.
Le monde tourne, le paysage devient flou, j’ai cessé de chanter et danser. Et m’écroule sur la pelouse trempée.  
Le ciel se calme et se découvre, les dernières gouttes de pluie perlent les cheveux de l’adolescente. La lune et les étoiles réapparaissent peu à peu.
La jeune fille est toujours étendue sur la pelouse, les yeux fermés. Partie dans un autre monde, le monde des rêves.
 
 
 
Je me demande si ce serait pas un peu barbant toutes les énumérations que je fais.  
Merci à ceux qui prendraient le temps de lire ma nouvelle et de donner leur avi

n°9643394
laster92
Non aux pseudos à numéro !
Posté le 04-10-2006 à 19:54:51  profilanswer
 

Moi aussi je mets un de mes textes... Si vous pouviez me dire vos impressions, ça serait sympa merci !! :pt1cable:  
 
 
 
Aujourd’hui, j’ai quitté mon boulot. Des suites d’une pulsion. J’étais assis sur mon fauteuil, et je me suis dit, quel temps perdu partons à l’aventure, alors j’ai saisi une liane, et m’en suis allé. Au nom de l’humanité, du fantastique, dans un souci artistique et aussi parce qu’il y a plus malheureux que moi sur la terre et qu’on ne doit pas s’accrocher bêtement sous pretexte qu’on a de la chance. Je suis moi-même pour la mondialisation participative, et au droit à la solidarité volontaire dans la déchéance.  
  Une heure auparavant, juste après le déjeuner, le patron m’avait dit que c’était la dernière ligne droite, les dernieres « broutilles » selon son expression, qu’il fallait que je booste mon physique, mon mental, que je devais être un gagneur, avec toujours le sourire aux lèvres.  
- Cette société a des ambitions. Sachez mieux ajouter votre intellect à celles-ci. Elles vous profiteront plus tard, à vous, et même à toute la population. Ne soyez pas égoïste, chacun doit participer, suivre la baraque. Je vous préviens, de toute façon, sinon c’est par la chasse d’eau.  
- Oui Mr. le Directeur.
   En sortant j’avais vu les autres dans la salle d’attente. Le rire avait failli me venir en voyant leur tête. Ils avaient un air de madeleines. Ce qu’on appelle une vague ressemblance.
On les entendait presque béler, sauf que c’était le silence.  
   Je suis sorti d’ici un peu découragé contre tout et plus encore, avec débordement du cadre et indignation bordélique. C’est après ça que je suis parti…
 
*
 
   En général, je ne suis pas très sociable. Je n’y peux rien, la nature est ainsi faite, elle-même n’est pas facile à vivre.
   Je suis un handicap, parait-il. Alors souvent je vais voir aux associations qui accueillent les gens comme moi. Pas pour m’aider bien sur - je n’ai aucune prétention - mais pour me distraire. Cela me soulage beaucoup, j’ai l’impression d’être utile à la société. C’est l’intégration, l’unité de l’espèce.
   Vous savez, j’ai toujours été partageur, par crainte de l’injustice. C’est une condition chez moi, c’est mon fardeau. Ma conception politique et sociale de la vie. Je suis moi-même pour la collectivisation de la névrose et contre la névrose privée. Mon ancien patron affirmait que j’étais communiste, avec les goulag et les fusillades, et qu’il fallait m’envoyer en URSS parce que les gens comme moi, vaut mieux les expédier au bout du monde sans billet de train pour le retour.
   Evidemment, je ne l’ai pas écouté. Je préfère le soleil, la chaleur, le bon air parisien. Pas à cause de la chaleur, du soleil, et de l’air pur, non, non…Pas directement. J’aime juste leur cliché ; cela me rassure et j’ai tout d’un coup l’impression que le monde va mieux.  
Mais n’allez surtout pas croire que je me suis laissé faire. Je me suis clairement fait comprendre en lui balançant des phrases bien senties, des piquettes aussi acides que le mauvais vin, que je ne nommerais pas ici pour la postérité et pour ne pas décevoir le lecteur qui quitterait immédiatement cette page pour aller voir la télévision.
 
*
 
   Le week-end dernier, je suis allé faire un tour au siège de l’association. Les Handicapés Amateurs qu’elle s’appelle, marque déposée, copyright, un truc de professionnels quoi, auquel je suis fier d’adhérer la main sur le coeur.  
   C’était le dimanche, le jour du seigneur. Ce jour là, soirée mondaine, car il y avait le tournoi d’échec. Quand j’ai franchi la porte d’entrée, les favoris, dont je ne faisais pas partis, étaient déjà groupés près du mur du fond et élaboraient des systèmes farfelus. Ils avaient chacun un handicap deux, c'est-à-dire deux pièces d’avance sur les autres concurrents, une pour chaque membre perdu.  
   Finalement, c’est un gars à handicap un avec plusieurs personnes dans sa tête qui a gagné. Il était arrivé en masse, naturellement, l’air enjoué et veni vidi vici. La finale, contre une crapule borgne, avait tourné court ; le borgne, rapidement, n’avait plus vu clair dans le jeu de son adversaire qui réfléchissait comme quatre et perdit sur échec et mat. On lui avait remit une grosse coupe très lourde comme en reçoivent les champions, avec cérémonie protocolaire et serrage de mains en kit.  
   Tout ça était très émouvant. C’était la revanche de l’opprimé sur sa condition, celle de l’invalide sur sa place assigné.  
   La guerre d’Indochine avait détruit ces hommes, tous minés par des malheurs épouvantables et par les déconvenues du tourisme à l’étranger. Rares sont les gens partageurs, et pourtant eux avaient donnés de leur personne, malgré le sang répandu.
   Je vois d’ici les Robins des bois de pacotilles me dirent que c’est inadmissible, immoral, qu’on ne s’attaque pas à plus faible que soi, qu’à l’heure actuel on doit les remercier par soucis de croissance et de foi, surtout Jésus Christ, qui a été le premier précurseur à donner de son vivant et qui leur doit sa canonisation par les armes. Les autres diront qu’on peut rire de tout ; pour eux, je mets une petite phrase de Desproges :  « La guerre c’est moche. » ; un mot plein d’esprit et de sous entendus, et que de toute façon personne ne critiquera par prise de conscience de la position de force et par communion populaire.
 
*
 
   Après le tournoi, je suis allé faire un tour dans le parc des ibis, un bout de terre à deux pas de chez moi… Des enfants jouaient au football sur le petit terrain aménagé à l’entrée du parc ; ils piaillaient tous, ça faisait plaisir, on se serait cru au pays de candy. Sur le banc d’à côté, il y avait un vieux monsieur qui les regardez jouer. Il lui manquait ses deux jambes et tout de suite un courant de sympathie est passé entre nous, ou plutôt une forme de compatissance, de fraternité père-fils. Il était drôle, l’air un peu émerveillé, avec ce qu’il faut de malice et d’humanité dans le regard, une couverture sur ses jambes disparues au combat.  
   J’engageais à peine la conversation, qu’il commençait à raconter ses malheurs.
- C’était un samedi…Ma femme conduisait et nous rentrions sur Paris. Elle venait d’avoir le permis deux mois auparavant, sûrement sur une erreur professionnelle de l’accompagnateur et on a eu un accident en rentrant dans un camion. Ma femme avait appuyé trop fort sur l’accélérateur, en sortant des embouteillages. Une fois remis de l’accident, j’ai tout de suite divorcé…Je n’ai pas réclamé de caution, en espérant retrouver du travail. Mais je n’en ai pas retrouvé. Vous n’allez pas me croire mais cela fait maintenant vingt ans que je vis sur l’héritage de mes parents.
   Je suis vite fait partis d’ici, tellement c’était déprimant. Je voulais rester sur une bonne impression.
   Les gens devrait garder pour eux leurs horribles histoires, et plutôt raconter des bobars, ramasser des pâquerettes et imiter les oiseaux qui gazouillent, ça soulagerait tout le monde, surtout question fécondité et Rosemary’s baby, qui en a traumatisé plus d’un sur l’infini de Platon.  
 
*
 
   Pour bien finir ma journée, je suis allé au Resto du cœur, qui donne une bonne soupe chaude chaque soir, tout ça gratuitement, et j’en ai profité pour saluer la photo de Coluche qui me regardait avec ses grands yeux du haut de son affiche. Le personnel était très bien, poli et souriant, des gens comme il faut quoi, sans complexe de supériorité ni suffisance déplacée - je fais un peu de publicité en passant car je trouve ce restaurant très bien, et depuis ce jour j’y vais tout le temps quand la faim me prend. Et puis, j’ai bonne compagnie. Les clients d’ici me comprennent sans me prendre pour un fou, tellement ils sont blasés de la vie et souffreuteux.
   Evidemment, je prends mes pires vêtements, je porte ma croix pour ne pas les vexer parce qu’à ce niveau on s’énerve facilement, et on a bien raison parce qu’on n’a même pas de place réservée dans le bus, à titre d’handicapé social ou de victime des préjugés. Là dessus encore, les gens et l’administration ont tout faux, ne serais-ce que pour l’injustice de leur répartition des aides humanitaires et de charité, car ils choisissent à qui donner. Ils prennent les plus voyants pour montrer leur générosité, ceux qui font pitié dans le bon sens du terme et qu’on a envie d’assister comme personne en danger.
   Pour nous, il y a bien les hopitaux psychatriques, les psychologues, toute cette clique de sanitaires…Mais ce ne sont pas des objets, et on en retire aucun réconforts. Notre traitement, ce sont des thérapies à ingurgiter matin, midi et soir à base de confiance, de souvenirs et de complexe d’Œdipe. Après ça, on est tout balloné. Ce qu’on demande, nous, c’est seulement notre reconnaissance par l’Etat comme gisement humain, comme droit à la différence.  
   Un ami à moi, handicapé du cerveau et des cervicales m’a raconté qu’ils seront bien obligés, un jour, d’être le père de l’enfant, avec la culpabilisation du nazisme comme point de départ. Je l’ai cru, quand il m’a dit ça il y a cinq ans. Maintenant je ne sais plus bien, avec le terrorisme. Les mentalités ont changé, les gens voit maintenant partout des pièges, des feintes, des attentats à la bombe et de la nitroglicerine dans les fauteuils à roulettes.
   Enfin, moi ce que je pense, c’est que le monde tiendra peut-être si il ne réfléchit pas trop…
Et encore, ça demande reflexion.
 
 :pt1cable:

n°9643946
galaxia_28
Posté le 04-10-2006 à 20:55:36  profilanswer
 

a sincap
 
   L'aîné, c'est le plus grand de la famille dans tous les cas. Dans une famille de deux enfants, le cadet est le dernier. Dans une famille de trois enfants, il y a deux solutions: soit le cadet est le dernier, soit c'est le 2eme, mais dans ce cas il faut employer le mot benjamin pour désigner le 3eme. Mais cette règle n'est pas toujours respectée... Dans une famille de + de 3 enfants, si tu emploies le mot "cadet", ça désigne le dernier. Tu peut aussi employer le terme benjamin pour le dernier, mais tu n'emploie pas à la fois "benjamin" et "cadet", sinon ton lecteur a un peu de mal à savoir qui est qui. Sinon, pour les autres enfants, on dit le deuxième, le troisième, le quatrième... Voila, lol c'est pas simple... J'espère avoir réussi à éclairer un peu tes pensées...
 
Sinon, je trouve que ton style peut être pas mal avec un peu de travail, mais comme l'on dit Arwen et Keskiya, tu emploies trop de vocab familier. Et les auteurs qui emploient ce style arrivent à le caser aux bons endroits, sans en mettre trop, mais assez pour qu'on comprenne le style de vie du personnage... Ne me demandent pas comment il font, mais ils y arrivent. Je suppose que c'est le fruit du travail.

n°9645170
sincap
Posté le 04-10-2006 à 22:55:47  profilanswer
 

Merci galaxia pour ces précisions.  
 
Ce que je retiens de vos impressions : C'est vrai que y a un peut trop de descriptions, pas vraiment d'intrigue, et ça fait comme un journal intime.
Mais : Si je raconte pas au jour le jour, les 3 mois que j'ai prévu de raconter ne tiendront qu'en 30 pages, et j'veux ateindre au moins 120.  
C'est vrai qu'il se passe pas grand chose au début, mais presque tout est dans la suite, là c'est juste comme une intro.
J'ai déja prévu toutes les situations, et ça va vraiment bouger à partir du mois de juillet, et pour ça qui aime pas : Si vous aimez pas le réalisme ou le style urbain, tant pis.  ;)  
 
Merci pour votre temps et vos critiques, c'est comme ça que je pourrait m'améliorer. :)

n°9645646
elayinwir
Posté le 04-10-2006 à 23:48:53  profilanswer
 

bonjour a tous et a toutes...
 
Ce n'est pas la longueur d'un texte qui fait qu'il est bon, c'est le contenu... enfin je dis cela en passant, parce qu'effectivement, je n'ai même pas eu le temps de lire ton passage, et autant pour Arwen d'ailleurs.... quand j'aurais dix minutes :p...

n°9647631
Amibe_R Na​rd
Posté le 05-10-2006 à 10:15:22  profilanswer
 

Salut
(je réponds au post et texte de Sincap)
 
>Devant mon pc, en ligne sur MSN, j’attends. Un des délégués de ma classe va bientôt se connecter et je pourrais savoir la décision du conseil de classe pour ce dernier trimestre de première S. Mais l’espoir n’est pas au rendez-vous, d’ailleurs quand j’y pense, comment est-[...]
>
>
>Aïe, j'matendais à me faire casser toute façon.    lol  
>  
>Déja je vous remercie d'avoir pris la peine de lire et de donner vos impressions.    
>  
 
>Citation :
>
>
>C'est juste un type banal de 17 ans qui redouble, et qui va sur MSN pour parler à ses potes.
>
>Bah oui c'est volontaire, j'voulait faire dans la simplicité, pas trop casser la tête aux lecteurs, pour qu'il puisse s'identifier, et suivre facilement le perso, le comprendre.    
 
Oui, c'est là tout le problème.
Banal veut dire inintéressant.
Donc on n'accroche pas à ton histoire...
 
Une bonne histoire ça commence comme suit
 
En respectant la première condition d'un récit.
Un personnage, dans un lieu et dans une situation problématique (si possible tendue).
 
>Devant mon pc, en ligne sur MSN, j’attends.
 
Ça n'a rien de tendu.
 
Pour un peu de tension, tu pourrais dire ceci par exemple :
Devant mon pc, en ligne sur MSN, j’angoisse à mort. La lame du couteau, à côté de ma souris, me regarde d'un air lugubre.
 
> Un des délégués de ma classe va bientôt se connecter et je pourrais savoir la décision du conseil de classe pour ce dernier trimestre de première S.
 
Ici, on sent bien que tu n'es pas le personnage.
Un des délégués... ça ne vaut pas Thierry, ou Henri, ou Killian...
Un, c'est un mot vague.
 
> Je pourrais savoir (connaître) la décision du conseil de classe pour ce dernier trimestre de première S.
 
Eh bien, c'est long.
Prononce-le à voix haute.
 
C'est long parce que tu veux trop en dire d'un coup. C'est une erreur de débutant. De premier jet.
 
> Un des délégués de ma classe va bientôt se connecter et je pourrais savoir la décision du conseil de classe pour ce dernier trimestre de première S.
 
Killian va bientôt se connecter et me balancer le verdict.
 
 
Ce qui donne (pourrait donner :-) )
 
Devant mon pc, en ligne sur MSN, j’angoisse à mort. La lame du couteau, à côté de ma souris, me regarde d'un air lugubre.
Killian va bientôt se connecter et me balancer le verdict.
 
G la N
G la N
J'ai la HAINE !!!
 
On ne sait toujours pas vraiment de quoi on parle.
Mais on a une situation tendue, un personnage et un lieu.
 
 
>Le vocabulaire aussi j'ai fait exprès, pour mieux s'identifier au perso et se mettre à sa place.  
 
Alors mets-toi vraiment à sa place. :-)
Et n'oublie pas que le lecteur est comme devant une case de BD vide.
Tu lui dis : il y a un arbre, le lecteur dessine un arbre (pas forcément en couleur
 
>C'est un peu comme un divertissement, pas de prises de têtes, et j'aurait voulu savoir aussi comment vous trouvez le style??  
 
Le style, oui, un grand principe.
 
Pour l'instant, tu n'en es pas là. (A mon avis, hein).
Pour l'instant, il te faut trouver un angle d'écriture.
 
Si ton personnage est angoissé, on doit le voir dans les mots qu'il utilise.  
Là, j'ai plutôt l'impression qu'il s'en fout royal de sa première S.
 
Ensuite, mets-toi vraiment à la place du personnage.
 
Pourquoi il raconte cette histoire ?
Qu'est-ce qui le motive. (au passage tu réfléchiras à ce qui te motive toi  ;-)) )
 
A qui, il la raconte ?
Avec cette réponse, tu adopteras le style qu'il faut, qui correspond à ton personnage.
S'il raconte l'histoire à sa meuf, ou s'il la raconte à ses potes, ce ne sont plus les mêmes mots, plus le même style, ni le même ton.
 
 
Tu comprends pourquoi ton histoire ne fonctionne pas ?  (pour l'instant)
 
 
Quand tu auras réécrit ton histoire, il te faudra alors passer au plus dur de "l'écriture", la nécessité de diminuer le texte d'un tiers de son gras (de ses mots, de ses adverbes en -ment), mais aussi des verbes faciles et passe-partout comme faire, être, avoir.
 
La nécessité de vérifier chaque mot/chaque fait que tu avances.
Si ton personnage prend/range un couteau à la page 1 et que tu l'écris, c'est que ce couteau va revêtir de l'importance plus tard, à la page 10, 30 ou à la fin lorsqu'il ouvre la lettre de son pote.
Sinon, il faut te poser la question : pourquoi un couteau ?
Parce que le personnage est violent, parce qu'avec un couteau il peut tuer et que ça met du piment dans la confrontation à la page 12... parce qu'il va le perdre et se retrouver sans rien.
 
Le pourquoi est une arme redoutable dans la trousse de l'écrivain.
 
 
 
On peut s'en servir dès ta première phrase.
 
>Devant mon pc, en ligne sur MSN, j’attends.
pourquoi il attend
 
parce qu'il va bientôt obtenir les résultats du conseil de classe.
 
Oui, mais pourquoi il attend comme ça, sans rien faire.
Et là, tu comprends que personne n'attend une nouvelle angoissante sans "rien faire". Ce n'est pas "humain".
 
 
Un dernier truc : montre, ne dis pas.
 
Ali avait peur  (c'est dire)
Ali tremblait de peur (c'est montrer)
 
 
Et un ultime truc : fréquente un atelier d'écriture où tu pourras partager ton texte avec d'autres.
Accepte les claques dans la gueule, prends tout ce qui peut te servir, laisse tomber le reste dans un coin (reviens-y de temps en temps, avec l'expérience on remarque d'autres choses)
 
Et remercie toujours celui qui t'as lu, et te le dis – même si tu le juges méchant sur le coup – car il a passé du temps à te lire, du temps à te l'écrire.  
Il vient de te faire un cadeau. Un gros cadeau. Il t'a lu.
 
 
Bon courage
 L'Amibe_R Nard  

n°9648107
Amibe_R Na​rd
Posté le 05-10-2006 à 11:29:55  profilanswer
 


Salut
 
 
>Aujourd’hui, j’ai quitté mon boulot.  
 
Une entrée en matière correcte.
Qui ne casse pas des briques, mais qui est correcte.
 
 
> Des suites d’une pulsion. J’étais assis sur mon  
>fauteuil, et je me suis dit, quel temps perdu partons à l’aventure, alors j’ai saisi une  
>liane, et m’en suis allé. Au nom de l’humanité, du fantastique, dans un souci  
>artistique et aussi parce qu’il y a plus malheureux que moi sur la terre et qu’on ne  
>doit pas s’accrocher bêtement sous pretexte qu’on a de la chance. Je suis moi-
>même pour la mondialisation participative, et au droit à la solidarité volontaire dans  
>la déchéance.  
 
La suite dérape quelque peu.
Parce que là non plus, comme pour Sincap, tu n'as pas adopté le point de vue de ton personnage qui raconte l'histoire à quelqu'un d'autre.
 
Mais même en racontant à quelqu'un d'autre, ça ne suffirait pas tout à fait.
Il te faut encore une découpe style BD pour parfaire tes images (l'écriture, c'est un dialogue d'images qui se répondent les unes aux autres)
 
Si je découpe un peu ton texte.
> Des suites d’une pulsion.  
 
Pourquoi ne pas simplement dire : une pulsion.
 
>J’étais assis sur mon fauteuil  
 
ici, tu rates l'occasion de dire autre chose. De montrer ce que ressent le personnage.
 
>J’étais assis sur mon fauteuil  
est donc une phrase à compléter.
Si tu dessinais une case de BD, tu devrais donner une position à ton personnage.
Là, tu donnes tout à imaginer au lecteur, autrement dit : tu ne lui donnes rien à voir.
 
J'étais assis sur le bord de mon fauteuil  (montrerait un état tendu, prêt au départ)
Je campais sur le bord de mon fauteuil  (montrerait en plus un état aventurier, changement de mot, changement d'image, à remarquer la disparition du verbe être... l'état passif/sans mouvement du verbe être n'est pas bon ici, puisque ton personnage décolle sur une pulsion.)
 
 
> , et je me suis dit, quel temps perdu partons à l’aventure,  
 
Ok pour un premier jet. Parce qu'il faut bien allumer la chaudière de l'écriture.
Mais jamais tu ne parlerais ainsi à un copain. Si ?
 
> alors j’ai saisi une liane, et m’en suis allé.  
 
Une liane est toujours accrochée quelque part. Donc, pour l'image
 
- Alors j'ai saisi une liane accrochée à un courant d'air.
 
Bof.
- Alors j'ai saisi la liane d'un courant d'air, et m'en suis allé.
 
Pas facile à dire à haute voix la liane
 
- Alors j'ai saisi une liane courant d'air, et m'en suis allé.
 
 
Tout ça, c'est pour dire qu'une phrase de premier jet n'est jamais complète du premier coup. Werber réécrit 25 fois certaines parties de ses romans.
Parce que l'écriture, ce n'est pas écrire un premier jet. L'écriture, c'est en réalité de la réécriture  :-)))
 
Tout le secret est là.
 
Le style, les images, le lien entre les phrases : tout est dans la réécriture.
Et, à force, quand on sait, ça vient tout seul... ou presque, on veut toujours plus, toujours mieux, c'est un autre problème : il faut savoir s'arrêter
 
 
 
> Au nom de l’humanité, du fantastique, dans un souci artistique  
 
J'aime bien la sonorité ici des deux "ique"
 
Le reste, par contre, c'est du total incompréhensible, pour moi.
 
Et je vais te dire pourquoi.
 
Moi, dans ma tête, j'ai imaginé un employé de bureau avec des lunettes rondes, pas de costard, pas de cravate, des bretelles (ok, je pousse un peu ;-) ), des baskets, la trentaine.
 
Ensuite, comme on ne sait pas ce que ton personnage possède, il peut dire ce qu'il veut, ça tombe en flop. Il dit et ne montre pas.
 
Si tu rajoutes en plus que la phrase n'a pas de verbe actif (et qu'elle est longue, pleine de queues, encore que, dans le ton employé, c'est plausible), ça n'arrange pas nos affaires.
 
Au nom de l’humanité, du fantastique, dans un souci artistique  
et aussi parce qu’il y a plus malheureux que moi sur la terre et qu’on ne doit pas s’accrocher bêtement sous prétexte qu’on a de la chance, j'ai largué dans la poubelle mes Ray-ban, ma Rolex, ma cravate et mes chaussures Armani. Je suis moi-même pour la mondialisation participative – la femme de ménage allait se régaler –, et au droit à la solidarité volontaire dans la déchéance.
 
J'ai quand même récupéré mes chaussures, je sortais, il ne faut pas l'oublier !
 
 
Là, j'ai essayé de montrer que
- Le personnage est riche
- Ce que signifie pour lui mondialisation participative  (de grands mots bien creux sinon. Le ticket toc de la Rame A Tes Pieds, et vogue la galère)
 
- Et il prouve sa déchéance.
 
 
Parce que, pourquoi le lecteur devrait-il croire le personnage ?
Où voit-on que c'est vrai !
 
En langage retravaillé (sans les que), on obtiendrait
 
Car, pourquoi le lecteur devrait-il croire le personnage ?
Où voit-on le vrai !
 
La dernière phrase est une touche d'humour, un retour au texte. Sans aucun doute superflue dans ton texte.
 
 
Maintenant que tu es chaud.
Ton texte débute vraiment ici.
 
"Une heure auparavant, juste après le déjeuner, le patron m’avait dit que c’était la dernière ligne droite, les dernieres « broutilles » selon son expression, qu’il fallait que je booste mon physique, mon mental, que je devais être un gagneur, avec toujours le sourire aux lèvres.  
- Cette société a des ambitions. Sachez mieux ajouter votre intellect à celles-ci. Elles vous profiteront plus tard, à vous, et même à toute la population. Ne soyez pas égoïste, chacun doit participer, suivre la baraque. Je vous préviens, de toute façon, sinon c’est par la chasse d’eau.  
- Oui Mr. le Directeur. "
En sortant j’avais vu les autres dans la salle d’attente. Le rire avait failli me venir en voyant leur tête. Ils avaient un air de madeleines. Ce qu’on appelle une vague ressemblance.  
On les entendait presque béler, sauf que c’était le silence.  
Je suis sorti d’ici un peu découragé contre tout et plus encore, avec débordement du cadre et indignation bordélique. C’est après ça que je suis parti…  
 
 
Savoir trouver où commence vraiment son texte, ça fait partie de la réécriture.
Savoir sabrer le début, et savoir sabrer tout court, réduire... pas facile
 
 
Et là, tu as tout de ton côté.
La situation est claire, facile à comprendre et tu as bien un lieu, un personnage et une situation tendue.
 
Le reste en découle. Le lecteur te suit.
 
 
Tu corriges quelques formulations, tu supprimes les répétitions dans ce genre :
Le week-end dernier, "je suis allé faire un tour" au siège de l’association.  
Après le tournoi, "je suis allé faire un tour" dans le parc des ibis,  
 
Un coup de correcteur orthographique, et puis deux lecteurs tests pour les dernières coquilles. (d'où l'utilité des ateliers d'écriture)
 
Et hop, ton texte peut s'en aller trouver son public, sur une liane courant d'air.
Et toi passer au suivant.
 
Bon courage pour la suite
 L'Amibe_R Nard  (qui n'est que de passage sur ce post)
 
 

n°9649552
alexandra2​141
Posté le 05-10-2006 à 15:13:47  profilanswer
 

Juste une chose à dire.... qui ne fera pas avancer le sujet, certes, mais qui me semble importante à souligner:
les conseils d'Amibe_R Nard sont d'une justesse et d'une précision incroyable!!!!
 
Tout est dit. L'écriture passe aussi par le recul, l'objectivité, la relecture, la réecriture... et toutes ces petites choses agaçantes mais essentielles.  
Une idée, une trame, un personnage, un lieu. On dépose tout ça sur le papier, comme ça, naturellement, avec envie et passion. Mais il faut aussi savoir s'arrêter et regarder en arrière. Une phrase trop longue, souvent trop lourde, un détail trop pompeux, une description trop faible. Il faut apprendre à se mettre à la place du lecteur et toujours partir dans l'optique de l'engouement.  
 
Quelle belle image que l'image d'Amibe_R Nard (joli jeu de mot en passant  ;) ) concernant la case de BD vide. Oui, c'est tout à fait cela, il l'a touché du doigt. Le lecteur ouvre le bouquin, lit le premier mot et à partir de ce moment là se construit son propre univers mais sur la base de l'univers de l'auteur.  
Il lui faut les éléments essentiels mais il lui faut aussi sa part de créativité.  
L'employé de bureau aura des lunettes au 2 de la rue Zola, alors qu'au 3, il sera blond aux yeux myosotis avec un corps d'Apollon. A partir du moment où ce détail n'influence pas l'essence même de l'histoire alors laissons-le au lecteur.  
Mais n'oublions jamais de donner assez de matière à celui qui nous lit. Il lui faut une terre sur laquelle poser les pieds, et les éléments de décor pour se plonger dans l'univers du livre.  
 
Et n'oublions pas la subtilité du détail qu'encore une fois, Amibe-R Nard, souligne justement.  
Dans son analyse du texte de Sincap, il démontre que "l'entrée en scène" d'un simple couteau peut tout simplement transformer l'impact sur le lecteur. Ca l'amène à se poser quelques questions, mêmes inconscientes: Pourquoi ce couteau? Servira-t-il par la suite? Sa haine sera-t-elle assez forte pour le pousser à l'utiliser? etc...
C'est comme lorsqu'on regarde un film d'horreur. Le plan soudain et furtif sur la porte de la cave nous amène à nous recroqueviller sur notre canapé (si l'on est peureux!!!) en gémissant: "Ouh! Je sens que le tueur est dans la cave!!!!"  
Le tueur y est peut-être, voir même surement (les films d'horreur ne surprennent plus personne!!!) mais en tout les cas, durant une fraction de seconde, le téléspectateur a écrit lui-même une partie de l'histoire et s'est pris au jeu de l'appréhension.
 
Voilà ce qu'il faut arriver à faire dans un roman.... Captivez sans en avoir l'air!  ;)  
 
Donc merci à l'Amibe_R Nard pour ses interventions plus que justifiées, interessantes et constructives!  :jap:

n°9651045
sincap
Posté le 05-10-2006 à 18:43:59  profilanswer
 

Euh y a pas de couteau dans l'histoire...  :heink:

n°9651207
alexandra2​141
Posté le 05-10-2006 à 19:05:11  profilanswer
 

sincap a écrit :

Euh y a pas de couteau dans l'histoire...  :heink:


 
 
Non, en effet, il n'y a pas de couteau dans l'histoire, mais Amibe_R Nard a justement voulu te démontrer que si tu ajoutais, dans ton histoire, des détails qui peuvent paraître insignifiants, ton récit prendrait une toute autre dimension... En l'occurence, là, il a cité l'exemple d'un couteau, mais si tu préfères un vieux vinyle de Tino Rossi, à toi de voir!  ;)

n°9651951
sincap
Posté le 05-10-2006 à 20:48:51  profilanswer
 

Pour l'instant le détail insignifiant c'est qu'il doit passer des tests pour pas redoubler.  ;)

n°9654720
alexandra2​141
Posté le 06-10-2006 à 10:27:58  profilanswer
 

sincap a écrit :

Pour l'instant le détail insignifiant c'est qu'il doit passer des tests pour pas redoubler.  ;)


 
Oui, en fait, je crois que tu n'as pas compris l'essentiel du roman.  
As-tu "tramé" ton histoire? Sais-tu exactement où tu vas et par quel chemin???
 
Si tu sais tout ça, alors rajoutes un peu de "piquant", rallonges la route, prends des chemins détournés...
Si tu ne sais pas où tu vas, il me semble urgent de mettre tout ça au clair (et en détails) avant de commencer le récit.
 
Perso, je l'avoue, j'accroche pas du tout à ton texte. Il est plat, banal, sans aucun rebondissement. Le vocabulaire est limité, même dans la narration, aucuns détails ne sert à "dépeindre" le tableau.  
On a besoin de geste, d'attitude, d'ambiance que l'on a pas!
 
Il te faudra travailler, car même si l'idée n'est, dans le fond, pas forcément mauvaise, je suis certaine que tu peux faire mille fois mieux au niveau du style et de la forme.  
 
Ne baisses pas les bras, à force de persévérance et de remise en questiosn, tu y arriveras!  ;)  

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