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Auteur Sujet :

[ECO] Can it run Crises ?

n°22366181
luckynick
esclave de chat
Posté le 27-04-2010 à 11:51:54  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

peaceful a écrit :


 
ouh ouh ouh ouh  [:cambronne3]  
 
Bienvenue dans la vraie vie, les assurances sont parmi les plus grands clients des banques d'affaires, fonds de fonds, et autres entreprises sanguinaires  [:rhetorie du chaos]  
 
Dailleurs les assureurs adoooooooooorent les produits dérivés (structurés à capital garanti) :o


 
et encore quand ils ne sont pas leurs propres broker :o


---------------
In girum imus nocte et consumimur igni (hommage à loosha)
mood
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Posté le 27-04-2010 à 11:51:54  profilanswer
 

n°22366225
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 27-04-2010 à 11:54:46  profilanswer
 

Camelot2 a écrit :


 
Tu te la joues poil@ à éviter l'argumentation?
 
Car ça m'intéresse de savoir si, effectivement, une grande partie des assureurs (européens s'entend) font mumuse derrière le dos du régulateur au niveau de leurs valeurs représentatives de branche 21.
Car si tel est le cas, un courrier part dans l'heure pour faire un audit sur tout ça dans la joie et la bonne humeur.  :o  


 
Non mais sans blague, pour l'assurance vie je sais pas, mais je sais que les assureurs français sont de grands clients des banques d'investissement françaises, que ce soit pour distribuer les produits dans leur réseau, ou pour compte propre.


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°22366290
Camelot2
Posté le 27-04-2010 à 11:58:22  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
Non mais sans blague, pour l'assurance vie je sais pas, mais je sais que les assureurs français sont de grands clients des banques d'investissement françaises, que ce soit pour distribuer les produits dans leur réseau, ou pour compte propre.


 

Citation :

Et d'après vous qui est-ce qui fait fructifier l'Assurance Vie de papy, la banque d'investissement, ou la banque de dépôt?


 
Sérieusement, poil@ a hacké ton compte ou c'est la semaine du "Je balance des affirmations sans vérifier"?
 
La distribution de produits et la constitution des valeurs représentatives (qui, in fine, dictent le rendement des dits produits), c'est deux choses totalement différentes. Le régulateur risque d'avoir du mal à accepter qu'un produit branche21 soit investi dans des produits structurés Lehman et Brothers...
 

n°22366369
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 27-04-2010 à 12:03:42  profilanswer
 

J'ai rien affirmé, pour l'AV, j'ai posé une question, symbolisée par le symbole "?" au bout :o


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°22366451
Camelot2
Posté le 27-04-2010 à 12:10:17  profilanswer
 

peaceful a écrit :

J'ai rien affirmé, pour l'AV, j'ai posé une question, symbolisée par le symbole "?" au bout :o


 
Et la tête de Bouvard par la suite, c'était pour souligner ta non-affirmation?
 
Ne joue pas au poil@ et donne moi des éléments concrets pour appuyer ta thèse non-affirmative que l'assurance-vie tire son rendement de ton boulot de trader sadique?
 

n°22366657
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 27-04-2010 à 12:27:50  profilanswer
 

Camelot2 a écrit :

 

Et la tête de Bouvard par la suite, c'était pour souligner ta non-affirmation?

 

Ne joue pas au poil@ et donne moi des éléments concrets pour appuyer ta thèse non-affirmative que l'assurance-vie tire son rendement de ton boulot de trader sadique?

 


 

ÉTUDES
La gestion du risque de taux par les sociétés d’assurance-vie et les fonds de pension

 
Citation :

La deuxième partie est consacrée aux stratégies de gestion du risque de taux d’intérêt utilisées par ces investisseurs. S’adaptant aux contraintes de réglementation et de marchés, ces institutions ont ajusté leur stratégie globale de gestion actif-passif (Asset and Liability Management – ALM), notamment avec un large recours aux produits dérivés. Ces stratégies sont analysées, sachant que les nouvelles normes comptables et prudentielles progressivement mises en place (US GAAP – Generally Accepted Accounting
Principles –, International Financial Reporting Standards – IFRS, et Solvabilité II pour les assureurs européens), qui tendent vers une certaine homogénéisation internationale, vont sans doute entraîner des modifications dans la gestion actif-passif avec de possibles effets sur la stabilité financière.

 

Il apparaît ainsi que les stratégies de gestion du risque de taux par les sociétés d’assurance-vie et les fonds de pension peuvent ne pas être neutres en termes de stabilité financière. Elles peuvent, notamment, exercer des effets procycliques sur les mouvements de marché, affecter de façon transitoire les prix relatifs de différents marchés ou, enfin, contribuer à une certaine augmentation de leur risque de crédit.

 

http://www.banque-france.fr/archip [...] _etu_4.pdf

 

C'était une question partant d'une intuition, qui apparemment est plutôt bonne :o
J'ai pas lu toute l'étude, mais je suis sûr que tu vas kiffer :o

Message cité 1 fois
Message édité par peaceful le 27-04-2010 à 12:28:36

---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°22366774
Camelot2
Posté le 27-04-2010 à 12:41:30  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
ÉTUDES
La gestion du risque de taux par les sociétés d’assurance-vie et les fonds de pension

 

Citation :

La deuxième partie est consacrée aux stratégies de gestion du risque de taux d’intérêt utilisées par ces investisseurs. S’adaptant aux contraintes de réglementation et de marchés, ces institutions ont ajusté leur stratégie globale de gestion actif-passif (Asset and Liability Management – ALM), notamment avec un large recours aux produits dérivés. Ces stratégies sont analysées, sachant que les nouvelles normes comptables et prudentielles progressivement mises en place (US GAAP – Generally Accepted Accounting
Principles –, International Financial Reporting Standards – IFRS, et Solvabilité II pour les assureurs européens), qui tendent vers une certaine homogénéisation internationale, vont sans doute entraîner des modifications dans la gestion actif-passif avec de possibles effets sur la stabilité financière.  
 
Il apparaît ainsi que les stratégies de gestion du risque de taux par les sociétés d’assurance-vie et les fonds de pension peuvent ne pas être neutres en termes de stabilité financière. Elles peuvent, notamment, exercer des effets procycliques sur les mouvements de marché, affecter de façon transitoire les prix relatifs de différents marchés ou, enfin, contribuer à une certaine augmentation de leur risque de crédit.


 
http://www.banque-france.fr/archip [...] _etu_4.pdf
 
C'était une question partant d'une intuition, qui apparemment est plutôt bonne :o
J'ai pas lu toute l'étude, mais je suis sûr que tu vas kiffer :o


 
Ok, donc t'as confondu couverture et politique d'investissement. C'est étonnant pour quelqu'un de ton niveau.
 
Mais je lirai le bouzin.

n°22366860
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 27-04-2010 à 12:49:00  profilanswer
 

Camelot2 a écrit :


 
Ok, donc t'as confondu couverture et politique d'investissement. C'est étonnant pour quelqu'un de ton niveau.
 
Mais je lirai le bouzin.


 
Non je savais pas ce qu'il en faisaient, je viens de google le doc, et là je suis en pleine préparation d'un truc important, tu m'excuseras si je suis pas rigoureux :o
 
cela dit, même si ce n'est pas un investissement direct, le fait d'avoir une couverture par produits dérivés est effectivement ce qui permet d'atteindre les rendements exigés.  
 
Pour l'affirmation selon laquelle la banque d'investissement est celle qui permet à l'Av de fructifier, c'est toujours vrai, puisque la plupart des investissement sont effectués par les equipes qui gèrent les processus d'émission des obligs souveraines ou corporate qui même sans compter l'impact indirect des produits dérivés, et qui représentent 55% de l'investissement AV (déjà en 2002).  
 
C'est drôle dailleurs, aux US, 15% est investi en Titres hyothécaires :D


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°22367143
Camelot2
Posté le 27-04-2010 à 13:16:48  profilanswer
 

peaceful a écrit :


 
Non je savais pas ce qu'il en faisaient, je viens de google le doc, et là je suis en pleine préparation d'un truc important, tu m'excuseras si je suis pas rigoureux :o
 
cela dit, même si ce n'est pas un investissement direct, le fait d'avoir une couverture par produits dérivés est effectivement ce qui permet d'atteindre les rendements exigés.
 
Pour l'affirmation selon laquelle la banque d'investissement est celle qui permet à l'Av de fructifier, c'est toujours vrai, puisque la plupart des investissement sont effectués par les equipes qui gèrent les processus d'émission des obligs souveraines ou corporate qui même sans compter l'impact indirect des produits dérivés, et qui représentent 55% de l'investissement AV (déjà en 2002).  
 
C'est drôle dailleurs, aux US, 15% est investi en Titres hyothécaires :D


 
Y a une large différence entre utiliser un produit dérivé en étant dans la contrepartie "couverture" ou dans la contrepartie "spéculative".
Ce qui permet d'atteindre le rendement, c'est la politique d'investissement.
La couverture réduit la volatilité et permet de remplir les objectifs de solvabilité. C'est plus pour répondre à des objectifs du régulateur qu'à des objectifs de rendement. Même si les deux sont liés en terme de détention de fonds propres.
Cette couverture reste par ailleurs marginale au niveau des assureurs européens vu que certains pays (dont la Belgique) ont établi des mécanismes de provisionnement obligatoire pour risque de taux...ce qui rend superflu tout passage par des produits dérivés.
On rajoutera aussi que la couverture a un coût qu'il faut répercuter sur le client...et que ce coût supplémentaire ne découle que des exigences de solvabilité...pas de rendement.
 
Tu mélanges un peu tout et n'importe quoi là. Qu'il y ait des intermédiaires, c'est évident. C'est le système qui est construit de cette façon. Mais celui qui décide la politique d'investissement, celui qui la gère et la re-balance, c'est l'assureur. Et personne d'autre.
Ce n'est pas une banque d'investissement qui perçoit les primes et les investit.
 
La politique des assureurs US est différente de l'européenne (je l'ai d'ailleurs précisé, t'as la lecture sélective?) et il n'est pas étonnant qu'il se soit lancé sur le marché hypothécaires. D'ailleurs, AIG a même fait mieux que ça. Il a fait faillite à cause de ce marché.
 
Fin soit, on s'égare. L'affirmation de base était que les banques d'investissement permettent à l'assurance-vie de pépé de fructifier. Si on parle en tant qu'intermédiaires pour passer des ordres, c'est un peu découvrir l'eau tiède.
Si on parle de politique d'investissement, c'est faux.
 
Mais le jour où l'ALM de l'assureur sera délocalisé chez les banques d'investissement, on pourra en reparler...
 

n°22367354
luckynick
esclave de chat
Posté le 27-04-2010 à 13:41:26  profilanswer
 

Badcow a écrit :


 
On peut se balader avec un vieux calendos dans le métro parisien sans se prendre une prune, et pisser dans un coin tranquille sans se faire bastonner ! C'est toujours 250 SG$ d'amende si on se balade avec un Durian dans le métro (et 500 SG$ si on balance des papiers gras par terre) ?


 
A New York il me semble aussi que les sanctions pour comportement incivique genre papiers gras.
 
Lol pour le coup du Durian, c'est vrai que ça pue sec ce truc  :D


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mood
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Posté le 27-04-2010 à 13:41:26  profilanswer
 

n°22367369
luckynick
esclave de chat
Posté le 27-04-2010 à 13:42:52  profilanswer
 


 
il n'est pas le seul.


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n°22367412
luckynick
esclave de chat
Posté le 27-04-2010 à 13:46:00  profilanswer
 

freeza01 a écrit :

ce sondage sur le figaro
 
 
.
Souhaitez-vous que la Grèce
sorte de la zone euro ?
 Votants 1171
Oui
.
47.31%
.
Non
.
52.69%
.
 
 
même pas de ne se prononce pas...
 
l'idée fait son chemin, c'est carrément inquiétant.


 
Si la grèce sort de l'Euro cela fera un dangereux précédent, qui risque d'accélérer les choses pour d'autres pays.
En caricaturant un peu, on aboutirai à Euro = DeutshMark :D


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n°22367872
sidela
Posté le 27-04-2010 à 14:21:56  profilanswer
 

Citation :

Marc Fiorentino : «Je voudrais vous demander ce qui a été fait depuis deux ans. On nous a dit : «on va lutter contre les hedge funds», la semaine dernière les chiffres sont parus sur les hedge funds, ils n’ont jamais autant collecté d’argent que cette année, ils sont proches de leurs records. «On va lutter contre les bonus», l’année dernière a été l’année record pour les bonus. «On va lutter contre les paradis fiscaux» : ils sont toujours là, ils sont juste passés de noir à gris puis de gris à blanc, on ne sait pas par quel miracle. «Et on va lutter pour la réglementation financière», et on vient d’assister au G20 finance ce week-end, et à la sortie du G20 finance, quel a été le communiqué ? Le communiqué a été de dire : on ne s’est mis d’accord sur rien, parce que notamment le Japon, le Canada, et l’Australie ont dit : aucune réglementation financière.»
 
Bernard Thomasson : «Donc les politiques nous mentent.»
 
Marc Fiorentino : «Les politiques nous mentent, les politiques nous abreuvent d’histoires. On a vu combien de G20, combien de déclarations d’Obama depuis qu’il est là en disant : “Attention Wall Street, tremblez, voilà, j’arrive” ? Il avait dit ça, c’était son premier discours dès qu’il avait été intronisé, il avait dit qu’il lutterait contre les bonus, et il se trouve que les bonus ont été les plus élevés»
 
Bernard Thomasson : «Imaginez ce que pensent les gens qui nous entendent en ce moment, ils vont se dire, mais qu’est-ce qu’il faut faire, il faut faire la révolution, il faut aller brûler des banques, faut… ?»
 
Marc Fiorentino : «Je suis toujours assez surpris de voir que finalement il n’y a jamais de manifestations devant les banques, je trouve ça assez étonnant.»
 
http://www.marianne2.fr/Finance-le [...] 92242.html


 [:wark0]

Message cité 1 fois
Message édité par sidela le 27-04-2010 à 14:23:53
n°22368403
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 27-04-2010 à 14:53:13  profilanswer
 

Lutter pour quelquechose ne signifie pas triompher. :o
 
Y'a quand même quelques trucs minimes qui sont passés, comme les bonus taxés à 50% (en plus des autres taxes), l'étalement sur 3 ans des versement, avec la moitié seulement payée en cash. Sur les produit dérivés, cette semaine le consensus a été trouvé aux US, les régulations bâles vont s'appliquer pour les ratios etc...
 


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°22368629
Camelot2
Posté le 27-04-2010 à 15:04:28  profilanswer
 

peaceful a écrit :

Lutter pour quelquechose ne signifie pas triompher. :o
 
Y'a quand même quelques trucs minimes qui sont passés, comme les bonus taxés à 50% (en plus des autres taxes), l'étalement sur 3 ans des versement, avec la moitié seulement payée en cash. Sur les produit dérivés, cette semaine le consensus a été trouvé aux US, les régulations bâles vont s'appliquer pour les ratios etc...



 
C'est pas trop tôt.
Reste plus qu'à appliquer les mêmes principes ALM des assureurs européens aux produits dérivés au niveau des options cachés (collateral toussa) et ptêtre qu'AIG s'en sortira la prochaine fois.  :o  

n°22368742
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 27-04-2010 à 15:09:52  profilanswer
 

c'est sûr avec une croissance de 0.5% y'a pas grand chose qui risque de se casser la figure :o


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°22369433
Camelot2
Posté le 27-04-2010 à 15:53:05  profilanswer
 

peaceful a écrit :

c'est sûr avec une croissance de 0.5% y'a pas grand chose qui risque de se casser la figure :o


 
Bonne lecture:
 

Citation :

Despite the insurance business being a heavily regulated business, in September 2008 AIG
was on the verge of bankruptcy due to cash flow problems. These cash flow problems came not
from its insurance business, but from its CDS portfolio. AIG operated its CDS business through
subsidiaries called AIG Financial Products Corp and AIG Trading Group, Inc and their respective
subsidiaries. Collectively, these subsidiaries are referred to as AIGFP. As the parent company,
AIG fully guaranteed any liabilities arising from AIGFP doing its regular business. For the most
part, AIGFP sold protection on super-senior tranches of CDOs, where the underlying portfolio
consisted of loans, debt securities, asset-backed securities and mortgage-backed securities. Supersenior
tranches rank above AAA-rated tranches in the CDO tranche hierarchy, so that the supersenior
tranche of a CDO is less risky than the AAA-rated tranche.
AIGFP believed that the money it earned from the CDSs were a free lunch because their risk
models indicated that the underlying securities would never go into default.
AIG (2006) states
that \the likelihood of any payment obligation by AIGFP under each transaction is remote, even
in severe recessionary market scenarios". The New York Times quotes the head of AIGFP as
saying in August 2007 that \it is hard for us, without being  flippant, to even see a scenario within
any kind of realm of reason that would see us losing one dollar in any of those transactions."; see
Morgenson (2008). Indeed, as at March 5 2009, according to AIG's primary regulator, there had
been no credit losses on the CDSs sold on super-senior tranches of CDOs; see Polako (2009).
By credit losses, we mean the losses caused by defaults on the super-senior tranches that the
CDSs were written on. Despite this, by writing the CDSs, AIGFP and hence also AIG, exposed
themselves to other risks which entailed potentially large  nancial obligations.
The buyer of a CDS is exposed to the credit risk of the seller. If the reference asset defaults
then there is no guarantee that the seller can make the agreed payo . Similarly, the seller
is exposed to the credit risk of the buyer: the buyer may fail to make the regular premium
payments. To reduce this risk, the counterparties to the CDS contract may be required to
post collateral.
The industry standard documentation which governs CDSs is produced by the
International Swaps and Derivatives Association (\ISDA" ). There are four parts to each ISDA
contract, the main part being the ISDA Master Agreement. Another of these parts is the Credit
Support Annex, which regulates the collateral payments. Collateral payments may be required
due to changes in the market value of the reference asset or changes in the credit rating of the
counterparties. Further, the Credit Support Annex is an optional part of the ISDA contract.
As at December 31 2007, the net notional amount of CDSs sold by AIGFP was US$527 billion.
The majority of these CDSs were sold before 2006. Some US$379 billion of these CDSs were sold
to provide mostly European banks with regulatory capital relief, rather than for risk transfer.
We call these \regulatory capital CDSs". These CDSs were written on assets like corporate
loans and prime residential mortgages, which were held by European banks. By buying a CDS
from AIGFP, the banks transferred the credit risk of the loans to AIGFP. Up to 2005, as AIG
was AAA-rated and fully guaranteed its subsidiary AIGFP, the European banks were permitted
under their banking regulations to reduce the amount of regulatory capital to be set aside for
their loans. Meanwhile AIG, being subject to di erent regulations and despite being exposed to
the losses on the loans, did not have to hold the full value of the European regulatory capital.
 
The remaining notional amount of CDSs sold by AIGFP was split almost evenly between those
written on portfolios of corporate debt and collaterized loan obligations (US$70 billion), which we
call \corporate loan CDSs", and those written on portfolios of multi-sector CDOs (US$78 billion),
which we call \multi-sector CDO CDSs". A multi-sector CDO is a CDO with an underlying
portfolio consisting of loans, asset-backed securities and mortgage-backed securities. This means
that a multi-sector CDO is exposed to portfolios of assets from multiple sectors, such as residential
mortgage loans, commercial mortgages, loans, auto loans and credit card receivables. AIG wrote
protection on mostly the super-senior tranches of these multi-sector CDOs. Unfortunately for
AIG, many of the multi-sector CDOs on which it sold CDSs were based on residential mortgagebacked
securities, whose assets included subprime mortgage loans. Typically about 50% of
the multi-sector CDOs on which AIG wrote CDSs was exposed to subprime mortgages; see
AIG (2007b, page 28). By 2005, according to another presentation by AIG, they made the
decision to stop committing to any new multi-sector CDOs which had subprime mortgages in
their underlying portfolios; see AIG (2007a, Slide 16). They also saw evidence that underwriting
standards in subprime mortgages were beginning to decline in a material way.
For several of its counterparties, AIGFP had collateral arrangements nearly all of which were
written under a Credit Support Annex to an ISDA Master Agreement. The intent of these
arrangements was to hedge against counterparty credit risk exposures. The amount of collateral
was primarily based either on the replacement value of the derivative or the market value of the
reference asset. It was also a ected by AIG's credit rating and that of the reference assets.
In mid-2007, the defaults by borrowers of subprime mortgages started to ripple down the
chain of  nancial contracts based on them. This led to massive write-downs in AIGFP's portfolio,
totalling US$11.2 billion in 2007 and US$19.9 billion for the  rst nine months of 2008. More
importantly, the e ects of the defaults were collateral posting requirements. As the values of the
CDOs on which AIGPF had sold CDSs declined, AIGFP was required to post more and more
collateral.
Between July 1 2008 and August 31 2008, AIGFP either posted or agreed to post
US$6 billion in collateral. This represented 34% of the US$17.6 billion that AIG had in cash and
cash equivalents available on July 1 2008. In Table 1, we show the collateral postings on AIGFP's
super-senior tranche CDS porfolio; see AIG (2009, page 144) and AIG (2008, page 122). The  rst
column of  gures in Table 1 relates to the nominal amounts of the CDS at December 31 2007,
which we discussed above. These are shown to provide the reader with a sense of the magnitude
of the multi-sector CDO CDS portfolio relative to the other two CDS portfolios. Moving from
left to right across the table, we see that the amount of collateral postings on the multi-sector
CDO CDSs increases dramatically and comprises 96% of the total amount of collateral postings
of US$32.8 billion as at September 30 2008.

Adding to AIG's cash woes was its Securities Lending Program, which was a centrally man-
aged program facilitated by AIG Investments. Through this program, certain of AIG's insurance
companies lent securities to other  financial institutions, primarily banks and brokerage  rms. In
exchange, AIG received partially cash collateral equal to 102% of the fair value of the loaned
securities from the borrowers. In 2008, as the borrowers learned of AIG's cash flow problems,
they asked for their collateral back in exchange for the return of the securities. From September
12 2008 to September 30 2008, borrowers demanded the return of around US$24 billion in cash;
see Dinallo (2009).
A typical securities lending program reinvests the collateral in short duration instruments
such as treasuries and commercial paper. AIG's Securities Lending Program did not do this.
Instead, they invested most of the collateral in longer duration, AAA-rated residential mortgagebacked
securities; see AIG (2008, page 108) and Dinallo (2009). As the eff ects of the defaults of
subprime mortgage holders continued to ripple through the  nancial markets, these mortgagebacked
securities declined substantially in value and became illiquid. As a result, the Securities
Lending Program had insucient funds to pay back the collateral it had taken in exchange for
lending AIG's securities. AIG was forced to transfer billions in cash to the Securities Lending
Program to pay back the collateral.
By early September 2008, AIG's cash situation was dire. It was unable to raise additional
capital due to the seizing up of liquidity in the markets. As a result of all these events, AIG was
downgraded. The downgrade triggered additional collateral postings in excess of US$20 billion
on the CDSs sold by AIGFP.
On September 16 2008, the Federal Reserve Board, with the support of the U.S. Department
of the Treasury, announced that it had authorized the Federal Reserve Bank of New York to
lend up to US$85 billion to AIG. This was to allow AIG to sell certain of its businesses in an
orderly manner, with the least possible disruption to the overall economy. According to a Federal
Reserve Board press release, it had determined that, in the current circumstances, a disorderly
failure of AIG could add to already signi cant levels of  nancial market fragility and lead to
substantially higher borrowing costs, reduced household wealth, and materially weaker economic
performance; see Federal Reserve Board (2008a). By October 1 2008, AIG had drawn down
approximately US$61 billion from the credit facility; see Kohn (2009).


 
http://www.math.ethz.ch/~baltes/ft [...] _Jan10.pdf
 
Sérieux, quand tu lis ça calmement, il n'y a que les imbéciles qui n'en déduisent pas que le Risk Management était parti cueillir des champignons.
L'analyse des options cachés (qui ne sont pas visibles directement dans le bilan/compte de résultat) est l'une des préoccupations premières des assureurs. Ces options sont soit le rachat, soit les participations bénéficaires au niveau des contrats d'assurance classique.
Ici, même type de mécanisme...et epic fail du Risk Management.
 
Ce n'est même pas une question de croissance de 0.5%...c'est une question de faillite ou non d'une entreprise.
 
Fin soit, il n'y a pire aveugle que ect...
 

n°22369500
blazkowicz
Posté le 27-04-2010 à 15:58:06  profilanswer
 

vandepj0 a écrit :


Augmenter le ratio de capitaux propres me semble en effet plutôt un piste intéressante pour limiter l'expansion monétaire.  
Il faut aussi être conscient de l'impact que ça peut avoir en contrepartie, qui est de limiter la croissance...


 
Ca paraît désirable, non? pouvoir obtenir plus de stabilité avec moins de croissance.
Nous n'avons pas les réserves pétrolières pour reprendre une croissance débridée.

n°22370515
Betcour
Building better worlds
Posté le 27-04-2010 à 17:13:29  profilanswer
 

blazkowicz a écrit :

Ca paraît désirable, non? pouvoir obtenir plus de stabilité avec moins de croissance.


Moins de croissance c'est plus de chômage...
 

Citation :

Nous n'avons pas les réserves pétrolières pour reprendre une croissance débridée.


On devait se dire la même chose à propos du charbon au 19ème siècle. :o


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°22371022
blazkowicz
Posté le 27-04-2010 à 17:44:15  profilanswer
 

le business-as-usual pour avoir quelques bonnes années post-crise à partir de 2012 (si tout va bien), suivies d'un nouvel effondrement : quel intérêt?

 

qu'est-ce qu'il ya de rationnel à faire comme d'habitude sans intégrer les nouvelles données, et sans se soucier des fondations sur lesquelles on vit et travaille?

 

adopter un discours qui nie la réalité géologique et scientifique afin de ne considérer que le court terme à moins de dix ans ou cinq ans, ne devrait-on pas considérer ça comme de l'extrêmisme?

Message cité 1 fois
Message édité par blazkowicz le 27-04-2010 à 17:49:16
n°22371228
Betcour
Building better worlds
Posté le 27-04-2010 à 18:01:47  profilanswer
 

blazkowicz a écrit :

qu'est-ce qu'il ya de rationnel à faire comme d'habitude sans intégrer les nouvelles données, et sans se soucier des fondations sur lesquelles on vit et travaille?


Quelle nouvelles données ? On s'imagine toujours qu'il se passe quelque chose de spécial alors que tout n'est qu'une vaste répétition. Les crises économiques y'en a régulièrement. Les bulles économiques aussi. Les ressources naturelles sont toujours limitées (le charbon ou le silex sont pas inépuisables non plus), et on en développe toujours de nouvelles. Quand le pétrole sera trop cher et ben on utilisera autre chose (le choix est vaste). D'ailleurs c'est déjà ce qu'on a commencé à faire : nucléaire, renouvelables, gaz, etc.


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°22371471
blazkowicz
Posté le 27-04-2010 à 18:23:23  profilanswer
 

c'est bien ça, il est impossible de remettre en cause le dogme sur lequel tu dépends, et tout a toujours bien marché jusqu'ici. on peut donc mettre des oeilllères et refuser de regarder la réalité en face.

 

ce faisant, à la première merde, ils nous manquera dix ans ou plus d'investissement et de reconversion nécessaire pour y faire face.

 

des dizaines de trillions de dollars de PIB dépendent du pétrole, que va-t-on faire quand il sera à $500 :
produire 15000 réacteurs nucléaires navals en six mois? cultiver 1 million de kilomètres carrés de palmiers à huile?

Message cité 1 fois
Message édité par blazkowicz le 27-04-2010 à 18:26:17
n°22371896
freeza01
Posté le 27-04-2010 à 18:56:27  profilanswer
 

sidela a écrit :

Citation :

Marc Fiorentino : «Je voudrais vous demander ce qui a été fait depuis deux ans. On nous a dit : «on va lutter contre les hedge funds», la semaine dernière les chiffres sont parus sur les hedge funds, ils n’ont jamais autant collecté d’argent que cette année, ils sont proches de leurs records. «On va lutter contre les bonus», l’année dernière a été l’année record pour les bonus. «On va lutter contre les paradis fiscaux» : ils sont toujours là, ils sont juste passés de noir à gris puis de gris à blanc, on ne sait pas par quel miracle. «Et on va lutter pour la réglementation financière», et on vient d’assister au G20 finance ce week-end, et à la sortie du G20 finance, quel a été le communiqué ? Le communiqué a été de dire : on ne s’est mis d’accord sur rien, parce que notamment le Japon, le Canada, et l’Australie ont dit : aucune réglementation financière.»
 
Bernard Thomasson : «Donc les politiques nous mentent.»
 
Marc Fiorentino : «Les politiques nous mentent, les politiques nous abreuvent d’histoires. On a vu combien de G20, combien de déclarations d’Obama depuis qu’il est là en disant : “Attention Wall Street, tremblez, voilà, j’arrive” ? Il avait dit ça, c’était son premier discours dès qu’il avait été intronisé, il avait dit qu’il lutterait contre les bonus, et il se trouve que les bonus ont été les plus élevés»
 
Bernard Thomasson : «Imaginez ce que pensent les gens qui nous entendent en ce moment, ils vont se dire, mais qu’est-ce qu’il faut faire, il faut faire la révolution, il faut aller brûler des banques, faut… ?»
 
Marc Fiorentino : «Je suis toujours assez surpris de voir que finalement il n’y a jamais de manifestations devant les banques, je trouve ça assez étonnant.»
 
http://www.marianne2.fr/Finance-le [...] 92242.html


 [:wark0]


 
c'est parce que ceux qui pourraient avoir ce type de comportement sont trop occupés à troller sur HFR.


---------------
L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
n°22372024
Profil sup​primé
Posté le 27-04-2010 à 19:04:14  answer
 

Citation :


Jean-Luc Gréau : «Dans le dossier grec, l’Allemagne joue à Apocalypse Now avec l’euro »
 
C'est pas un gauchiste celu là, c'est l'ancien expert économique du MEDEF  :o  
 
L'économiste Jean-Luc Gréau revient sur la crise grecque. Pour lui, derrière elle se profile celle de l'Espagne, économie malade de sa bulle immobilière. Gavées des dettes espagnoles, les banques françaises et allemandes auraient alors à subir un terrible revers financier.
 
Marianne2: Alors que l’Europe est à la peine sur la gestion de la crise grecque, d’autres pays semblent également souffrir par ricochet, comment l’expliquez-vous ?
 
Jean-Luc Gréau: Si la Grèce est au cœur de la tourmente, pour toutes les causes qui ont été largement commentées, le Portugal, l’Irlande mais plus grave l’Espagne, qui pèse 10 % du PIB de l’Union Européenne, font également l’objet de paris négatifs de la part des investisseurs.
Cette peur de la contagion se lit dans l’écart entre les taux d’intérêts demandés pour financer leur dette et celui demandé à l’Allemagne, pays considéré comme le plus solvable par les marchés. Quand la Grèce doit payer 6,4 % de plus que l’Allemagne pour un euro emprunté sur 10 ans, l’Irlande doit payer 1,7% de plus, le Portugal 2,1% et enfin 1% pour l’Espagne.
Quel rapport y a –t-il entre ces quatre pays ? Tous ont bénéficié de financements de l’UE sous la forme des fonds dits « fonds structurels. » En gros, nous avons payé les infrastructures de ces pays depuis leur entrée dans l’Union. L’objectif premier a été atteint : ces pays ont rattrapé leur retard sur cette question. Mais l’objectif final, n’a lui pas été atteint. Ces quatre pays ne se sont pas « développés».
 
Pas développés ? Ils ont pourtant affiché des taux de croissance parmi les plus important de la zone euro…
 
Oui mais ils ont construit sur cette croissance du sable : de mauvaises spécialisations ; des investissements hasardeux qui ont nourrit des bulles notamment immobilières ; tandis que l’élargissement de l’Union aux pays d’Europe de l’Est a taillé en pièces leur maigre avantage de pays à bas salaires, dans l’espace unique. La crise a fait le reste…
La Grèce, par exemple est un pays qui marche, peut-être sur deux jambes, mais elles ne sont pas bien musclées. Son économie ne vit que sur le tourisme et le shipping, le transport maritime. Tous les deux ont souffert de la surévaluation de l’euro, et la crise n’a rien arrangé, ces deux activités étant très sensibles. Ces quatre pays ont également mal vécu l’intégration dans l’UE, comme je l’ai dit auparavant.
Mais surtout, en Irlande comme en Espagne, l’essentiel des fonds structurels a nourri une énorme bulle immobilière. Ces deux pays ont fait comme les Etats-Unis en la matière. En Irlande, à la veille de la crise, le secteur du BTP et de l’immobilier en général comptait pour 30% du PIB. Malgré cette anomalie criante, les dirigeants irlandais, forts de leur croissance et de la faiblesse de leur dette ne se privaient pas de donner des leçons de politique économique.
L’absurdité de cette situation a été révélée par la crise. L'Irlande, c’est l’Islande en plus gros, à l’échelle 20. Les passifs accumulés par le secteur financier domestique et non encore révélés atteignent 20% du PIB du pays. C’est énorme. Engluées dans leurs actifs immobiliers pourris, les trois principales banques du pays ont donc dû être partiellement nationalisées. Partiellement, voire: avec des participations de 40 % à 60 %, c’est tout comme si elles étaient dans le giron de l’Etat. D’où les anticipations des marchés qui misent sur l’envolée de la dette de l’Etat Irlandais. Et à raison…

Mais le gros morceau, c’est l’Espagne, non ?

Oui ! Là, on ne parle pas d’un « petit » pays. L’Espagne avec ses 40 millions d’habitants pèse 10 % du PIB de l’Union. De l’autre cotés des Pyrénées, on a fait les mêmes bêtises mais en grand. Je m’explique. En moins de 15 ans, ce pays a vu naître des géants du BTP, des monstres même qui financent au passage les énormes déficits des clubs de foot ibériques.
 
D’où vient cette montagne d’argent ?
Durant cette période, ce sont des millions de logements qui sont sortis de terre, le plus souvent pour rien, et à crédit. LA fameuse bulle immobilière espagnole. Le secteur financier a poussé à fond, en déversant des montagnes de liquidités. Et c’est là le point important. Quand on regarde le marché du crédit dans ce pays on s’aperçoit que celui-ci a crû deux fois plus vite que ce que les banques demandaient auprès de la banque centrale. D’où vient la différence? C’est simple : les banques espagnoles ont appliqué à la lettre le modèle américain, elles ont titrisé. Autrement dit, elles se sont refinancées en revendant un partie de ces crédits, aujourd’hui pourris. Les banques allemande en ont plein leurs coffres : près de 240 milliards d’euros. Idem pour leurs homologues français qui en ont pour 194 milliards d’euros. C’est énorme : près de 10% du PIB de la France.
 
Pourquoi ne voit-on rien ?
C’est très simple. On a tout simplement changé les règles du jeu. En France, comme en Allemagne, les banques peuvent désormais comptabiliser ces actifs pourris non plus selon leur valeur de marché, laquelle serait très dégradée, mais selon la propre appréciation des banques…
 
Mais alors, si le risque de contagion est tellement élevé, et que par effet domino, la chute de la Grèce entraîne celle de l’Irlande et surtout de l’Espagne, pourquoi les Allemands, et maintenant les Français rechignent-ils à sauver Hellène ?
C’est incompréhensible. On a vu que le risque pour les établissements bancaires français et allemands est énorme. Leur sauvetage par les pouvoirs publics coûterait environ 10 point de PIB de dette supplémentaire dans chacun des deux pays! Cela ne peut échapper aux Allemands, et pourtant c’est tout comme. Angela Merkel joue la politique du pire dans la gestion de la crise grecque. Si elle voulait une explosion de l’euro, avec en horizon la reformulation d’une zone monétaire excluant ces petits pays et plus en phase avec les intérêts allemands de long terme, elle ne s’y prendrait pas autrement. La chancelière joue à Apocalypse Now avec la crise grecque, donc avec l’euro. En cela la crise grecque constitue l’heure de vérité pour tout le monde.
http://www.marianne2.fr/Jean-Luc-G [...] 92247.html


Message édité par Profil supprimé le 27-04-2010 à 19:05:57
n°22372307
Profil sup​primé
Posté le 27-04-2010 à 19:24:41  answer
 

La bourse c'est pris une sacrée claque aujourd'hui  -3.82%  :o

n°22372503
Moreweed
Posté le 27-04-2010 à 19:41:44  profilanswer
 


et puis surtout  

Citation :

ALERTE - Grèce: Standard and Poor's relègue la note dans la catégorie spéculative
PARIS - L'agence de notation Standard and Poor's a abaissé de trois crans la note de la Grèce, de "BBB+" à "BB+", la reléguant dans la catégorie des investissements spéculatifs, selon un communiqué publié mardi.


De même pour le portugal, ca sent mauvais...


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Comprend pas les gens
n°22372524
super_newb​ie_pro
A ta dispoition frère geek :P
Posté le 27-04-2010 à 19:43:01  profilanswer
 

Citation :

J'avais abandonné quelque peu les marchés. J'avais osé me détourner pendant quelques semaines de la politique mais aujourd'hui est un jour grave.
 
Non pas uniquement pour un quelconque portefeuille boursier, non pas pour un ou deux hommes ou femmes, mais pour l'Europe. Le mardi 27 avril 2010, les Etats-Unis ont déclaré la guerre à l'Europe.
 
A cette sortie de crise tant espérée succède bien à nouveau une guerre. Une guerre qui ne se fera pas avec des bombes et des missiles mais avec des attaques spéculatives sur les dettes notamment....
 
Peu de gens, au moment où j'écris, comprennent réellement les faits et ces chiffres peuvent paraitre inutiles et non-importants. Le fait est que, j'appelle, de ma toute petite personne, je l'espère relayée, à l'unité en Europe.
 
Depuis le mois de Décembre 2009, le conflit larvé entre la grande Europe et les Etats-Unis a commencé. Les attaques sur l'€ tout d'abord. Ensuite, les premières batailles sur la Grèce. Ce pays, père de la démocratie en Europe, selon la plupart des historiens et des politologues, qui aujourd'hui est à terre.
 
Cette guerre économique déclenchée par les Etats-Unis ne peut être toléré. A l'heure où l'Europe se dissout dans des conflits internes d'une pathétique importance, il est temps de brandir un même drapeau, un même cri : "L'Ennemi est à l'Ouest". Car se sera ma phrase. Et celle que je vous demande de relayer. Celle qui doit courir partout en Europe, au téléphone, sur internet, du bouche à oreille.
 
Le Mardi 27 avril 2010 est le jour où les Etats-Unis ont attaqué le Portugal. Où les Etats-Unis ont attaqué l’Irlande et l’Espagne sur leurs dettes à 10 ans. De 4.9 % à 5.3 % pour les Portugais. De 3.9 % à 4.2 % pour les Espagnols. Nous devons réagir avant que les Etats-Unis ne nous aient vaincus.
 
Nos spéculateurs européens, répartis sur les places du monde entier, nos frères et sœurs, doivent répondre de sorte que l’ennemi en sera touché en son cœur. Spéculateurs européens installés aux Etats-Unis, spéculateurs européens du monde entier et d’Europe plus précisément, attaquaient la dette des Etats-Unis.
 
Le simple fait de terrasser un pays européen, est un acte de guerre et considéré comme tel, il doit avoir une réponse forte. L’Union Européenne, meurtrie et détestée par ses propres peuples participants doit prouver à ces mêmes peuples son unité dans l’adversité. Nous devons réagir avant qu’il ne soit trop tard.
 
Déjà nous nous séparons sur de vaines querelles. Allemands ne voulant payer pour les Grecs, peuples dissociés en Belgique. Tous nous devons être unis contre la pire menace économico-sociale depuis le XIXème siècle. Et cette menace vient des spéculateurs nord-américains protégés voir aidés par le gouvernement Etats-Unien. Sur ce principe, j’en appelle nos institutions politiques et économiques à répondre de la sorte. Cédric Labrousse

Source ; forums boursorama
 [:omgwtf]  [:kaio] Qu'en pensez vous ?  [:wiids]


---------------
~ Camping thématique LA RESSOURCE sur l'autonomie ~
n°22372591
freeza01
Posté le 27-04-2010 à 19:47:03  profilanswer
 

j'avais raison depuis le début  [:aka44] :o
 
En fait, j'exagère. J'étais persuadé que c'était USA ou UK qui ferait défaut en premier. Saleté de LEAP :o


---------------
L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
n°22372598
Profil sup​primé
Posté le 27-04-2010 à 19:47:36  answer
 

je pensais que nos ennemis étaient la Chine ?
ou alors, c'est la Chine qui gère la dette des USA qui elle gère la dette Européenne ?

n°22372631
freeza01
Posté le 27-04-2010 à 19:50:01  profilanswer
 


 
Il n'y a pas d'ennemis en économie. Comme le disait Don Vito Corleone "Nothing personal, it's just business".


---------------
L'humanité est surévaluée|De la joie et de la bonne humeur, par un cancéreux.|.
n°22372711
Profil sup​primé
Posté le 27-04-2010 à 19:55:41  answer
 

freeza01 a écrit :


 
Il n'y a pas d'ennemis en économie. Comme le disait Don Vito Corleone "Nothing personal, it's just business".


 
c'est un comte que l'on raconte aux petits économistes quand ils ont du mal à dormir  :o  
bien sur qu'il peut y avoir des ennemis, des groupes qui s'allient contre d'autres, c'est une guerre constante entre groupe financiers.
le ptit trader dans son coin qui bosse pour lui, il ne fait que suivre les tendances.

n°22373779
Betcour
Building better worlds
Posté le 27-04-2010 à 21:09:48  profilanswer
 

blazkowicz a écrit :

des dizaines de trillions de dollars de PIB dépendent du pétrole, que va-t-on faire quand il sera à $500 :
produire 15000 réacteurs nucléaires navals en six mois? cultiver 1 million de kilomètres carrés de palmiers à huile?


Oui voilà, du jour au lendemain le pétrole va valoir $500 et on en produira plus une seule goutte [:petrus75]


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°22373874
Betcour
Building better worlds
Posté le 27-04-2010 à 21:13:38  profilanswer
 

freeza01 a écrit :

En fait, j'exagère. J'étais persuadé que c'était USA ou UK qui ferait défaut en premier. Saleté de LEAP :o


Pourtant c'était facile à prévoir (rétrospectivement :whistle: ) : les pays qui vont avoir des problèmes en premier sont ceux très endettés ET qui ne peuvent pas dévaluer.
 
Bon maintenant ce qui me gonfle c'est que j'ai trop d'Euro et pas assez d'autre chose :/


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°22375089
poilagratt​er
Posté le 27-04-2010 à 22:20:51  profilanswer
 

Betcour a écrit :


Oui voilà, du jour au lendemain le pétrole va valoir $500 et on en produira plus une seule goutte [:petrus75]


Pas impossible que 1yuan = 10euros= 10dollars, dans qq semaines  
Et donc 500 dollars le baril ce serait cadeau.


---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22375100
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 27-04-2010 à 22:21:23  profilanswer
 

Ah oui tiens, ils vont être content les Chinois de s'habiller avec 20 t-shirts par jour.

n°22375192
poilagratt​er
Posté le 27-04-2010 à 22:26:34  profilanswer
 

radioactif a écrit :

Ah oui tiens, ils vont être content les Chinois de s'habiller avec 20 t-shirts par jour.


Ils ont le savoir faire pour tout.
S'ils ont la monnaie forte pour acheter pétrole et MP,  
ils n'auront plus besoin de fabriquer de t- shirt.
 
Le textile va redémarrer en France, (nous fabriquerons les t-shirt des chinois)
et nous allons réouvrir nos mines de charbon (!),
pour cause de pétrole hors de prix.


Message édité par poilagratter le 28-04-2010 à 08:25:10

---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22375352
sligor
Posté le 27-04-2010 à 22:34:57  profilanswer
 

poilagratter a écrit :


Pas impossible que 1yuan = 10euros= 10dollars, dans qq semaines  
Et donc 500 dollars le baril ce serait cadeau.


tu veux dire 10yuan=1euros=1dollars ? :o


---------------
qwerty-fr
n°22375461
poilagratt​er
Posté le 27-04-2010 à 22:41:50  profilanswer
 

sligor a écrit :


tu veux dire 10yuan=1euros=1dollars ? :o


Non, non.
 
Depuis le temps que l'on ferme nos entreprises, et que les chinois en ouvrent,
il devrait arriver un moment ou la valeur industrielle de l'Europe ne vaudra plus grand chose.
 
Ce serait assez bien vu de la part des chinois de sousévaluer leur monnaie le temps que tout le monde relocalise chez eux, (ce qui est quasiment fait)
tout en désertifiant les anciens pays développés, pour, au final, réévaluer leur monnaie brutalement.
x 100 c'est peut  etre excessif, dans un premier temps :D,  mais à terme...


Message édité par poilagratter le 27-04-2010 à 22:57:34

---------------
Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°22377060
luckynick
esclave de chat
Posté le 28-04-2010 à 01:43:31  profilanswer
 

Moreweed a écrit :


et puis surtout  

Citation :

ALERTE - Grèce: Standard and Poor's relègue la note dans la catégorie spéculative
PARIS - L'agence de notation Standard and Poor's a abaissé de trois crans la note de la Grèce, de "BBB+" à "BB+", la reléguant dans la catégorie des investissements spéculatifs, selon un communiqué publié mardi.


De même pour le portugal, ca sent mauvais...


 
moi je dit eurusd à 1.20 d'ici fin mai enfin je dit ça je dit rien :o
 
 
D'ailleurs d'ici 1 an ou deux cette paire pourrait bien ne plus exister du tout, la balle est dans le camp franco allemand (allemand surtout :o)


---------------
In girum imus nocte et consumimur igni (hommage à loosha)
n°22377061
scOulOu
Born Under Saturn
Posté le 28-04-2010 à 01:43:44  profilanswer
 

Betcour a écrit :

On devait se dire la même chose à propos du charbon au 19ème siècle.


Ce genre de raisonnement me sidèrera toujours... Il parvient à allier une totale absurdité logique comme "qu'on ne se soit pas planté avant implique qu'on ne se plantera jamais" à une vision divinatoire plus qu'optimiste du genre de "même si on n'a encore aucune idée de la façon de faire, on va forcément trouver le moyen de remplacer à l'équivalent les sources d'énergie et de matière actuelles de manière à pouvoir continuer sur le même rythme de consommation".
 
Enfin faut bien arriver à se persuader de la pérennité du modèle actuel, j'imagine...

n°22377547
Betcour
Building better worlds
Posté le 28-04-2010 à 08:41:15  profilanswer
 

scOulOu a écrit :

Il parvient à allier une totale absurdité logique comme "qu'on ne se soit pas planté avant implique qu'on ne se plantera jamais"


C'est toi qui établit ce lien logique hein.
 

Citation :

à une vision divinatoire plus qu'optimiste du genre de "même si on n'a encore aucune idée de la façon de faire, on va forcément trouver le moyen de remplacer à l'équivalent les sources d'énergie et de matière actuelles de manière à pouvoir continuer sur le même rythme de consommation".


C'est pas comme si le gaz naturel était aisément utilisable en lieu et place du pétrole dans quasiment tous ses usages, et que ses réserves étaient collosalles (je passe sur le nucléaire, le charbon, le renouvelable & co).
 
On va plus avoir de pétrole !!!!!! [:slyde]


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"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
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