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Auteur Sujet :

[ECO] Can it run Crises ?

n°22354866
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2010 à 13:48:53  answer
 

Reprise du message précédent :

Magicpanda a écrit :


 
mais par ailleurs hayek a le mérite très intéressant de ne pas se faire d'illusion sur les conséquences sociales de l'absence de planification
il ne prétend pas que l'on débouche sur une société plus juste.


 
 
ca c'est subjectif
 
ya des tas d'américains qui vont te sortir que leur société est plus juste que les social démocraties européennes
 
(bon évidemment c'est un peu bourrin mais bon :o )
 

mood
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Posté le 26-04-2010 à 13:48:53  profilanswer
 

n°22354890
Black_Jack
Bo_Jack
Posté le 26-04-2010 à 13:50:29  profilanswer
 

radioactif a écrit :


N'en fais pas tout un drachme [:sonken], Athènes a niqué tout le monde.


Athènes ne s'est jamais fait Pompée.


---------------
Horse_man
n°22354910
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 13:52:31  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
encore une fois, tout dépend des objectifs politiques poursuivies.
 
est ce que "produire plus de richesses" est en soi l'objectif principal ?  


 
Pour un libéral, non : le but est celui que se donne chacun, et il y a alors une pluralité d'objectifs, autant que d'individus. Pour l'Etat, qui mesure le Pib, oui. Mais la comptabilité nationale (le Pib, ...), ne sont pas des outils libéraux : pour un libéral, le Pib n'a aucun sens. Ce qui a du sens, c'est mon revenu, celui de mes clients, l'évolution du prix de mes fournisseurs, pas des agrégats nationaux. Donc, ne renverse pas les choses, s'il te plaît. C'est l'Etat qui force les agents à suivre des objectifs qu'ils ne suivraient pas spontanément.  
 
Là encore, toujours cette confusion grave, entre libéralisme et marché, ou entre libéralisme et création de richesses. Que les systèmes libéraux soient ceux qui permettent la création maximale de richesses est une chose, mais ils ne sont pas conçus pour ça : c'est un effet collatéral. Si demain, des hommes libres préféraient ne travailler que 2 heures par jour, pour glander, se consacrer à la méditation ou que sais-je, le PIb chuterait. En quoi serait-ce gênant, si c'est le fruit de la volonté d'hommes libres (qui donc en assument les conséquences, à savoir peu de travail mais aussi peu de revenus, car liberté va de pair avec responsabilité). Le moyen et le but du libéralisme, c'est la liberté. La liberté n'est pas un moyen pour atteindre un but comme la création de richesses, but qu'on imposerait à tous (but qui peut être le celui de certains hommes, pas bien sûr pas de tous les hommes, car nous sommes tous différents). Encore une fois, le libéralisme, c'est le pluralisme des modes de vie, des idées, des croyances, c'est la décentralisation des décisions, et que chacun fasse ce qui est le mieux pour lui, dans le respect des droits des autres. Est-ce si compliqué à comprendre ?

n°22354943
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 13:55:04  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
mais par ailleurs hayek a le mérite très intéressant de ne pas se faire d'illusion sur les conséquences sociales de l'absence de planification
il ne prétend pas que l'on débouche sur une société plus juste.


 
Si c'est juste, au sens de justice sociale, ce concept n'a aucun sens chez Hayek. Donc l'ordre spontané aboutit à un ordre juste, en ce sens qu'il respecte les droits légitimes de chacun, mais cet ordre tolère des inégalités qui pour Hayek ne sont jamais injustes, puisque employé dans le sens où tu l'entends, cela n'a pas de sens pour lui.

n°22354944
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 26-04-2010 à 13:55:10  profilanswer
 


 
mais bien sur parce que les principes de la justice sont différents , et même nettement différents selon les libéraux entre eux.  
 
Locke, Nozick, Rawls et Mills spa vraiment comparable.


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°22354949
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 13:55:38  profilanswer
 


 
Non, j'étais pas là : qui aurais-dû (pu) lire ?

n°22355003
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 26-04-2010 à 13:58:46  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Pour un libéral, non : le but est celui que se donne chacun, et il y a alors une pluralité d'objectifs, autant que d'individus. Pour l'Etat, qui mesure le Pib, oui. Mais la comptabilité nationale (le Pib, ...), ne sont pas des outils libéraux : pour un libéral, le Pib n'a aucun sens. Ce qui a du sens, c'est mon revenu, celui de mes clients, l'évolution du prix de mes fournisseurs, pas des agrégats nationaux. Donc, ne renverse pas les choses, s'il te plaît. C'est l'Etat qui force les agents à suivre des objectifs qu'ils ne suivraient pas spontanément.  
 
Là encore, toujours cette confusion grave, entre libéralisme et marché, ou entre libéralisme et création de richesses. Que les systèmes libéraux soient ceux qui permettent la création maximale de richesses est une chose, mais ils ne sont pas conçus pour ça : c'est un effet collatéral. Si demain, des hommes libres préféraient ne travailler que 2 heures par jour, pour glander, se consacrer à la méditation ou que sais-je, le PIb chuterait. En quoi serait-ce gênant, si c'est le fruit de la volonté d'hommes libres (qui donc en assument les conséquences, à savoir peu de travail mais aussi peu de revenus, car liberté va de pair avec responsabilité). Le moyen et le but du libéralisme, c'est la liberté. La liberté n'est pas un moyen pour atteindre un but comme la création de richesses, but qu'on imposerait à tous (but qui peut être le celui de certains hommes, pas bien sûr pas de tous les hommes, car nous sommes tous différents). Encore une fois, le libéralisme, c'est le pluralisme des modes de vie, des idées, des croyances, c'est la décentralisation des décisions, et que chacun fasse ce qui est le mieux pour lui, dans le respect des droits des autres. Est-ce si compliqué à comprendre ?


 
c'est très beau sur le papier, comme le marxisme, mais c'est une théorie anthropologique optimiste qui a depuis longtemps été dépassée, par Mauss,  par Weber, et biens d'autres depuis (balandier, black)
 
le libéralisme c'est l'acceptation comme "normale" ou "souhaitable du point de vue des conséquences" de la concentration des ressources économiques, sociales, culturelles, symboliques, dans une petite minorité de la population.
 
Le libéralisme part du principe de l'égale liberté fondamentale de tous pour légitimer l'inégalité fondamentale dans les sociétés


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°22355006
Black_Jack
Bo_Jack
Posté le 26-04-2010 à 13:58:57  profilanswer
 


L'article faisait référence au duo Anquetil/Poulidor et les français qui préféraient Poulidor ? Encore un cliché :o


---------------
Horse_man
n°22355014
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 13:59:36  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
mais bien sur parce que les principes de la justice sont différents , et même nettement différents selon les libéraux entre eux.  
 
Locke, Nozick, Rawls et Mills spa vraiment comparable.


 
Absolument. Ce qui montre que la notion de justice sociale ne va pas de soi, que par exemple la TVA n'est pas forcément plus injuste que l'impôt sur le revenu, ou que l'idée d'un IR progressif pour établir une société plus juste ne va pas de soi non plus.  Tout ça se discute : or, dans le débat, en France notamment, on fait comme si tout cela relevait de l'évidence.  

n°22355025
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 26-04-2010 à 14:00:13  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Si c'est juste, au sens de justice sociale, ce concept n'a aucun sens chez Hayek. Donc l'ordre spontané aboutit à un ordre juste, en ce sens qu'il respecte les droits légitimes de chacun, mais cet ordre tolère des inégalités qui pour Hayek ne sont jamais injustes, puisque employé dans le sens où tu l'entends, cela n'a pas de sens pour lui.


 
Hayek considère que les conséquences du libéralisme sont juste parce qu'elles découlent de procédures justes. c'est une théorie très limité de la justice qui a été retravaillée aussi bien par des sociologues comme Luhmann que par des économistes comme Sen.


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
mood
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Posté le 26-04-2010 à 14:00:13  profilanswer
 

n°22355034
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 14:00:51  profilanswer
 


 
Ehernberg avait fait un très bon livre il y a 10 ans environ : "la fatigue d'être soi", je crois.
 
Non, pas lu ce papier. Je vais jeter un oeil...

n°22355102
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 26-04-2010 à 14:04:57  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Ehernberg avait fait un très bon livre il y a 10 ans environ : "la fatigue d'être soi", je crois.
 
Non, pas lu ce papier. Je vais jeter un oeil...


 
yep et là il est resté globalement dans la meme ligne


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°22355114
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 26-04-2010 à 14:05:29  profilanswer
 


 
mais c'est que les gens aiment bien le "chacun son role, chacun sa place", façon capitalisme chinois.


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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°22355160
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 14:08:08  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
c'est très beau sur le papier, comme le marxisme, mais c'est une théorie anthropologique optimiste qui a depuis longtemps été dépassée, par Mauss,  par Weber, et biens d'autres depuis (balandier, black)
 
le libéralisme c'est l'acceptation comme "normale" ou "souhaitable du point de vue des conséquences" de la concentration des ressources économiques, sociales, culturelles, symboliques, dans une petite minorité de la population.
 
Le libéralisme part du principe de l'égale liberté fondamentale de tous pour légitimer l'inégalité fondamentale dans les sociétés


 
C'est un point de vue : mais pourquoi les différences de revenus (terme neutre) seraient des inégalités (terme péjoratif) ? pourquoi les inégalités seraient le seul critère et non l'augmentation du niveau de vie pour tous, ou toute autre critère ? pourquoi se focaliser sur les inégalités à un instant t et non sur toute une vie ?  
 
Quant au libéralisme, il ne concentre rien, il diffuse les droits, et l'expérience montre que la concentration des richesses au sein d'une petite minorité est souvent plus le cas dans les sociétés où l'Etat intervient (créant des privilèges, des rentes, une nomenklatura) que dans les sociétés de marché qui lui est aveugle et redistribue les cartes (sur plusieurs générations). Il a l'avantage aussi d'être philosophiquement impeccable, en termes de respect de la souveraineté de l'individu, et de sa capacité à être autonome, à se gouverner lui-même. Il est enfin pluraliste quant aux fins ultimes : ma vérité ne vaut pas plus que la tienne, or si j'impose la mienne à toute la population et que je me trompe (ce qui est fortement probable), les conséquences seront dramatiques car étendues à toute la population.  
 
 

n°22355194
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2010 à 14:10:00  answer
 

limonaire a écrit :

 

C'est un point de vue : mais pourquoi les différences de revenus (terme neutre) seraient des inégalités (terme péjoratif) ? pourquoi les inégalités seraient le seul critère et non l'augmentation du niveau de vie pour tous, ou toute autre critère ? pourquoi se focaliser sur les inégalités à un instant t et non sur toute une vie ?

 


 


personne n'a dit que c'était le seul critère, par contre la littérature qui analyse les impacts sociaux et économpiques des inégalités est abondante


Message édité par Profil supprimé le 26-04-2010 à 14:24:54
n°22355224
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 14:11:53  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
Hayek considère que les conséquences du libéralisme sont juste parce qu'elles découlent de procédures justes. c'est une théorie très limité de la justice qui a été retravaillée aussi bien par des sociologues comme Luhmann que par des économistes comme Sen.


 
Tu laisses entendre qu'Hayek est dépassé, et que Sen, c'est mieux. Ce sont deux conceptions intéressantes, mais on ne peut dire que l'une est meilleure que l'autre. La primauté des droits de propriété est difficile à remettre en cause, sur le plan des principes tout du moins : on ne peut les balayer d'un revers de la main.

n°22355262
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 26-04-2010 à 14:14:21  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Tu laisses entendre qu'Hayek est dépassé, et que Sen, c'est mieux. Ce sont deux conceptions intéressantes, mais on ne peut dire que l'une est meilleure que l'autre. La primauté des droits de propriété est difficile à remettre en cause, sur le plan des principes tout du moins : on ne peut les balayer d'un revers de la main.


 
non je ne dit pas que Sen est "mieux" techniquement, du point de vue du jugement de fait, je dit que politiquement il me parait mieux du point de vue du jugement de "valeur"


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°22355349
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 14:21:06  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :


 
non je ne dit pas que Sen est "mieux" techniquement, du point de vue du jugement de fait, je dit que politiquement il me parait mieux du point de vue du jugement de "valeur"


 
Ok  ;)  
 
Tu dis "politiquement il me parait mieux " : il y a donc bien un marché des idées et on choisit non celles qui marchent le mieux, qui sont le plus scientifique, mais celles qui cadrent avec notre intuition, nos valeurs, ou celles qui nous feront accepter dans le groupe, ou celles politiquement correct, etc. C'est assez troublant, en fait... On en arrive à faire des accommodements avec la vérité (si tant est que cette dernière existe)

n°22355360
power600
Toujours grognon
Posté le 26-04-2010 à 14:21:42  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
 
 
La précarité des emplois, c'est en fait les clients qui la créent. Si tu t'engageais à acheter une Renault tous les 10 ans jusqu'à la fin de tes jours, Renault embaucherait plus de CDI qu'aujourd'hui  


Non, Renault n'embaucherait pas plus de CDI. Y aurait peut-être plus d'intérimaires. Et les CDI seraient plus précaires avec un constructeur en situation de monopole. Le tout sans créations d'emplois puisqu'il n'y aurait pas d'usines de PSA et des constructeurs étrangers pour occuper ceux qui ne sont pas chez Renault.  
D'autant plus que Renault ne se gênerait pas plus pour délocaliser.  
Les bagnoles ne sont pas au point, sont trop chères pour une fiabilité douteuse et elles ne seraient pas mieux conçues mais elle seraient plus chères encore. On aurait que des Logan mais sans la fiabilité de ce modèle et au prix d'une routière. Ou même que des Dacia 1300...
 
 

limonaire a écrit :


 
C'est une raison importante : quand les politiques malthusiennes font que la gâteau croît moins, forcément, la part de certains diminue...


Et la part des plus nantis continue à croitre abusivement alors que c'est ceux-là qui  devraient les premiers voir leur part ne plus augmenter.

Message cité 1 fois
Message édité par power600 le 26-04-2010 à 14:25:46

---------------
Tiens? Y a une signature, là.
n°22355623
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2010 à 14:43:09  answer
 

tiens limonaire,  
 
ca m'a fait penser a toi
 
http://delong.typepad.com/sdj/2010 [...] omics.html

n°22355694
blazkowicz
Posté le 26-04-2010 à 14:48:09  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Pour un libéral, non : le but est celui que se donne chacun, et il y a alors une pluralité d'objectifs, autant que d'individus. Pour l'Etat, qui mesure le Pib, oui. Mais la comptabilité nationale (le Pib, ...), ne sont pas des outils libéraux : pour un libéral, le Pib n'a aucun sens. Ce qui a du sens, c'est mon revenu, celui de mes clients, l'évolution du prix de mes fournisseurs, pas des agrégats nationaux. Donc, ne renverse pas les choses, s'il te plaît. C'est l'Etat qui force les agents à suivre des objectifs qu'ils ne suivraient pas spontanément.  
 
Là encore, toujours cette confusion grave, entre libéralisme et marché, ou entre libéralisme et création de richesses. Que les systèmes libéraux soient ceux qui permettent la création maximale de richesses est une chose, mais ils ne sont pas conçus pour ça : c'est un effet collatéral. Si demain, des hommes libres préféraient ne travailler que 2 heures par jour, pour glander, se consacrer à la méditation ou que sais-je, le PIb chuterait. En quoi serait-ce gênant, si c'est le fruit de la volonté d'hommes libres (qui donc en assument les conséquences, à savoir peu de travail mais aussi peu de revenus, car liberté va de pair avec responsabilité). Le moyen et le but du libéralisme, c'est la liberté. La liberté n'est pas un moyen pour atteindre un but comme la création de richesses, but qu'on imposerait à tous (but qui peut être le celui de certains hommes, pas bien sûr pas de tous les hommes, car nous sommes tous différents). Encore une fois, le libéralisme, c'est le pluralisme des modes de vie, des idées, des croyances, c'est la décentralisation des décisions, et que chacun fasse ce qui est le mieux pour lui, dans le respect des droits des autres. Est-ce si compliqué à comprendre ?


 
la liberté est biaisée quand tu dois payer 300-400 euros le moindre T1. Il ya des gens qui font ce choix du moindre PIB et qui arrivent à vivre, mais ce n'est que l'infîme majorité des punks à chiens, qui sont déconsidérés et méprisés.
et ce mode de vie va devenir plus compliqué quand l'essence sera à 5 euros le litre..
 
pour l'immobilier, je reprends une position toute simple : interdiction de posséder plus de deux logements.
 

n°22355967
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2010 à 15:11:16  answer
 

@ limonaire : tiens j'ai entendu parler d'un article de Shleifer (économiste américano-russe) sur la façon dont l'innovation financière peut par elle même provoquer des bulles  
 
( pas de banque centrale a blamer )
 
je le cherche et je l'envoie :p

n°22356442
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 15:45:41  profilanswer
 


power600 a écrit :


Et la part des plus nantis continue à croitre abusivement alors que c'est ceux-là qui  devraient les premiers voir leur part ne plus augmenter.

 

devraient ? au nom de quoi ? qui en décide ?


Message édité par limonaire le 26-04-2010 à 15:48:27
n°22356465
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 15:47:23  profilanswer
 

blazkowicz a écrit :


 
la liberté est biaisée quand tu dois payer 300-400 euros le moindre T1. Il ya des gens qui font ce choix du moindre PIB et qui arrivent à vivre, mais ce n'est que l'infîme majorité des punks à chiens, qui sont déconsidérés et méprisés.
et ce mode de vie va devenir plus compliqué quand l'essence sera à 5 euros le litre..
 
pour l'immobilier, je reprends une position toute simple : interdiction de posséder plus de deux logements.
 


 
Le marché est capable de répondre à toute demande, y compris émanant de bas revenus. Les voitures low cost sont aujourd'hui de bonne qualité : ce n'est pourtant pas l'Etat qui les fabrique ou les subventionne.

n°22356474
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 15:48:09  profilanswer
 


 
Des bulles, oui, mais des bulles durables et importantes sans création monétaire ?  

n°22356513
chatcag
Posté le 26-04-2010 à 15:49:58  profilanswer
 

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

n°22356577
peaceful
beati pauperes spiritu
Posté le 26-04-2010 à 15:53:34  profilanswer
 

chatcag a écrit :


 

Citation :

Le 24 juin 2009, quelque 1121 banques demandaient à la BCE près de 442 milliards d'euros de crédits sur un an, et toutes ces demandes furent honorées immédiatement au taux fixe de 1 %.
Cette demande suivait une précédente de 349 milliards d'euros en décembre 2007 (sur 2 semaines).


 
Même si la grèce est un boulet pour l'europe (mais bon demain ca pourrait être l'italie qui sait ?), je comprend pas pourquoi on a du mal à réunir 35 milliard à un taux de 5% (!) pour les aider à s'en sortir alors que pour les banques c'est un traitement completement different :o


 
Parceque les 442 milliards en question servent déjà à financer les obligations grecques...
 
Ce qui pose problème, c'est le traitement de faveur qui consisterait à laisser les grecs vivre largement au-dessus de leur moyens, et à contourner les règles fixées par les institutions européennes.
 
Dailleurs on n'a pas du mal à trouver 35 milliards pour la grèce, mais 35 milliards de plus, ce qui fait toute la différence :o


---------------
"Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler."
n°22356631
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 15:56:25  profilanswer
 

chatcag a écrit :


 

Citation :

Le 24 juin 2009, quelque 1121 banques demandaient à la BCE près de 442 milliards d'euros de crédits sur un an, et toutes ces demandes furent honorées immédiatement au taux fixe de 1 %.
Cette demande suivait une précédente de 349 milliards d'euros en décembre 2007 (sur 2 semaines).


 
Même si la grèce est un boulet pour l'europe (mais bon demain ca pourrait être l'italie qui sait ?), je comprend pas pourquoi on a du mal à réunir 35 milliard à un taux de 5% (!) pour les aider à s'en sortir alors que pour les banques c'est un traitement completement different :o


 
D'ailleurs, moi, il me manque 5.000 euros pour finir le mois. Je ne comprends pas que l'Etat ne me les file pas : c'est rien pourtant à côté de ces milliards  :o  

n°22356720
blazkowicz
Posté le 26-04-2010 à 16:03:29  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
Le marché est capable de répondre à toute demande, y compris émanant de bas revenus. Les voitures low cost sont aujourd'hui de bonne qualité : ce n'est pourtant pas l'Etat qui les fabrique ou les subventionne.


 
merci.
tu prends pour exemple un secteur sous perfusion étatique :D.
 
perfusion que je ne soutiens pas : mettre l'argent dans le développement du vélo électrique, des vélomobiles, des transports en commun etc. me paraîtrait plus sain. Mais je reconnnais la logique économique derrière, due à une situation de dépendance.
 
pour le logement, on peut moins facilement s'en passer que de la voiture. tu en as même besoin pour ta dignité, en France.
et l'espace est une ressource limitée, il me paraît raisonnable que ce soit réglementé. prends la bouffe par exemple, l'autre besoin de base : TVA à 5.5%, subventions agricoles européennes massives (les mêmes existent aux USA).
 
le logement low cost, c'est les organismes HLM qui le proposent, pas les propriétaires de base.

n°22356775
sligor
Posté le 26-04-2010 à 16:07:01  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 Les voitures low cost sont aujourd'hui de bonne qualité : ce n'est pourtant pas l'Etat qui les fabrique ou les subventionne.


Pour la qualité:C'est parce qu'il a été fixé des normes sévères sur la qualité et la sécurité des voitures (euroncap, normes d'émission etc..).
Pour le prix: La production de voiture se robotise et s'automatise assez facilement (et se délocalise aussi...), pour une maison c'est plus compliqué...


---------------
qwerty-fr
n°22356835
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2010 à 16:11:46  answer
 

limonaire a écrit :

 

Des bulles, oui, mais des bulles durables et importantes sans création monétaire ?

 


j'ai pas encore l'article, chpe difficilement te répondre,

 

c'est quelqu'un qui en avait parlé sans en donner le titre, donc j'ai envoyé un mail pour avoir le titre

 

j'attends la réponse, on verra ça

 

edit ;: n'oublie pas aussi le lien vers le blog de DeLong que j'ai mis :p


Message édité par Profil supprimé le 26-04-2010 à 16:12:25
n°22356895
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 16:16:35  profilanswer
 

blazkowicz a écrit :


 
merci.
tu prends pour exemple un secteur sous perfusion étatique :D.
 
perfusion que je ne soutiens pas : mettre l'argent dans le développement du vélo électrique, des vélomobiles, des transports en commun etc. me paraîtrait plus sain. Mais je reconnnais la logique économique derrière, due à une situation de dépendance.
 
pour le logement, on peut moins facilement s'en passer que de la voiture. tu en as même besoin pour ta dignité, en France.
et l'espace est une ressource limitée, il me paraît raisonnable que ce soit réglementé. prends la bouffe par exemple, l'autre besoin de base : TVA à 5.5%, subventions agricoles européennes massives (les mêmes existent aux USA).
 
le logement low cost, c'est les organismes HLM qui le proposent, pas les propriétaires de base.


 
1) Le logement low cost, le privé ne le propose pas car les HLM le font : effet d'éviction classique. Supprime les HLM, et le marché privé low cost apparaîtra comme par enchantement. Là, il n'est pas rentable car déjà occupé par les HLM qui ont des moyens plus importants.  
 
2) L'espace est une ressource limitée mais je ne t'apprends rien en te disant que toutes les ressources son limitées, y compris l'acier pour faire les voitures ou le temps humain pour les fabriquer. Ce n'est pas propre aux terrains. La science économique est justement la science qui étudie les biens rares, çàd tous (sauf air ou soleil) : et elle montre que le marché, sauf exceptions (externalités, rendements croissants...) est plus efficace  pour fournir les biens rares (plus efficace çàd en quantité plus abondante et à des prix plus bas).  
 
3) L'espace est limité essentiellement par la puissance publique qui déclare inconstructible de très nombreux terrains et qui empêche la constructions de tours dans de nombreux endroits. Là encore, comme ça été le cas pour les télécoms par exemple, du temps du monopole public, comme c'est le cas sur tous les marchés en général, l'Etat crée la pénurie, d'où des prix plus élevés. Un marché libre du logement entrainerait plus de logements (en deux ou trois ans) et une baisse des loyers d'au moins 30%.  

n°22356930
vandepj0
Posté le 26-04-2010 à 16:18:58  profilanswer
 

limonaire a écrit :


Quant au libéralisme, il ne concentre rien, il diffuse les droits, et l'expérience montre que la concentration des richesses au sein d'une petite minorité est souvent plus le cas dans les sociétés où l'Etat intervient (créant des privilèges, des rentes, une nomenklatura) que dans les sociétés de marché qui lui est aveugle et redistribue les cartes (sur plusieurs générations). Il a l'avantage aussi d'être philosophiquement impeccable, en termes de respect de la souveraineté de l'individu, et de sa capacité à être autonome, à se gouverner lui-même. Il est enfin pluraliste quant aux fins ultimes : ma vérité ne vaut pas plus que la tienne, or si j'impose la mienne à toute la population et que je me trompe (ce qui est fortement probable), les conséquences seront dramatiques car étendues à toute la population.  


A partir du moment où tu diffuses des droits, tu diffuses des règles, et ces règles vont plus ou moins dans le sens de la protection des élites.
 
Car si tu pars d'une liberté totale (un groupe d'individus sur un territoire), l'Histoire nous montre que ces individus s'organisent, qu'un ou plusieurs chefs émergent, et que ce ou ces chefs ont tendance à s'approprier les pouvoirs politiques et économiques, ainsi que le capital.  
Et que ces chefs ont par ailleurs tendance à placer leurs descendants en héritier de ces pouvoirs.  
 
Et que il a fallu attendre une masse critique d'individus géographiquement concentrés associée une capacité d'organisation pour que ceux-ci aient la possibilité de revendiquer leurs souhaits vis à vis du pouvoir héréditaire.
 
Et du coup, il ne faut pas confondre liberté et absence de contraintes, la liberté de l'individu ne pouvant être atteinte dans une société qui par exemple laisse toute liberté à transmettre son capital ou son pouvoir économique et politique à ses descendants.

n°22356945
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 16:20:04  profilanswer
 

sligor a écrit :


Pour la qualité:C'est parce qu'il a été fixé des normes sévères sur la qualité et la sécurité des voitures (euroncap, normes d'émission etc..).
Pour le prix: La production de voiture se robotise et s'automatise assez facilement (et se délocalise aussi...), pour une maison c'est plus compliqué...  


 
Mauvaise réponse : la qualité augmente parce que les clients la demande et ont les moyens de la payer. Ce n'est pas l'Etat qui rend obligatoire les vitres électriques, la clim, le moteur turbo, les aides parking, le détecteur de pluie, le régulateur de vitesse, la boîte auto, le compte-tours, le lecteur mp3 et j'en passe... Pour la sécurité, si c'est une demande des clients, les constructeurs la fournissent sans y être contraints
 
Quant au prix du logement, il dépend plus du coût du terrain que de la construction...

n°22356997
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 26-04-2010 à 16:25:17  profilanswer
 

vandepj0 a écrit :


A partir du moment où tu diffuses des droits, tu diffuses des règles, et ces règles vont plus ou moins dans le sens de la protection des élites.
 
Car si tu pars d'une liberté totale (un groupe d'individus sur un territoire), l'Histoire nous montre que ces individus s'organisent, qu'un ou plusieurs chefs émergent, et que ce ou ces chefs ont tendance à s'approprier les pouvoirs politiques et économiques, ainsi que le capital.  
Et que ces chefs ont par ailleurs tendance à placer leurs descendants en héritier de ces pouvoirs.  
 
Et que il a fallu attendre une masse critique d'individus géographiquement concentrés associée une capacité d'organisation pour que ceux-ci aient la possibilité de revendiquer leurs souhaits vis à vis du pouvoir héréditaire.
 
Et du coup, il ne faut pas confondre liberté et absence de contraintes, la liberté de l'individu ne pouvant être atteinte dans une société qui par exemple laisse toute liberté à transmettre son capital ou son pouvoir économique et politique à ses descendants.


 
Bof... :??:  Mais je n'ai pas le temps.

n°22357001
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2010 à 16:25:25  answer
 

@limonaire : bon tu n'as pas l'air de vouloir lire l'article de Delong alors je recopie une partie
 

Citation :


 
(1) IF THE FEDERAL RESERVE HAD FOLLOWED A "SOUND" MONETARY POLICY--"SOUND" MEANING THAT IT SHRANK THE STOCK OF HIGH-POWERED MONEY AT THE SUM OF THE TREND GROWTH RATES OF THE INSIDE MONEY MULTIPLIER AND OF VELOCITY--THEN WE WOULD NOT HAVE FINANCIAL CRISIS OR BIG RECESSIONS.
 
    Status: FALSE. Requiring trend deflation at the rate of labor force and labor productivity growth in order to keep nominal spending without a trend would be more likely to generate waves of universal bankruptcy, deep financial crises, and big recessions than our current system.
 
(2) SPECULATION AND LACK OF PRUDENCE IN FINANCIAL MARKETS LED TO OVERBUILDING IN HOUSING IN THE MID-2000S.
 
    Status. TRUE.
 
(3) OUR ONLY SIGNIFICANT PROBLEM IS GOVERNMENT: IT WAS FECKLESS AND OVEREXPANSIONARY GOVERNMENT POLICY LED TO THE SPECULATION AND THE BUBBLE THAT CREATED THE PROBLEM.
 
    Status. FALSE. It is certainly the case that sufficiently austere policy can keep any bubble from ever arising, but the costs of such policy are high. And periods in which monetary policy is overexpansionary are periods in which households, feeling flush, expand their consumption spending and create consumer price inflation. There was no wave of rising consumer price inflation in the 2000s.
 
(4) OUR ONLY SIGNIFICANT PROBLEM IS GOVERNMENT: IT WAS GOVERNMENT GUARANTEES OF FANNIE, FREDDIE, OF COMMERCIAL BANKS, AND OF TOO-BIG-TO-FAIL UNIVERSAL BANKS THAT WERE THE ONLY SIGNIFICANT CAUSES OF OUR CURRENT PROBLEMS.
 
    Status: FALSE. We had financial crises and recessions like this long before we had FANNIE, FREDDIE, or commercial bank deposit insurance. And the princes of Wall Street and the shareholders of our universal banks now all wish that they had emulated Jamie Dimond and Lloyd Blankfein and gone short the subprime mortgage market in 2006. "Heads we win--tails the government pays" was not in the forefront of the minds of those whose wealth was invested in the bank stocks that have still lost much more than half their value since the summer of 2007.
 
(5) BECAUSE OF OVERBUILDING IN HOUSING, WE WERE DOOMED TO HAVE A PERIOD OF HIGH UNEMPLOYMENT AS THE ECONOMY REBALANCED ITSELF AND TRANSFERRED RESOURCES OUT OF THE HOUSING CONSTRUCTION SECTOR.
 
    Status: FALSE. There is generally no period of high unemployment when resources are transferred out of consumption-producing sectors into investment goods-producing sectors. There is no necessity that the transfer of resources out of investment goods-producing sectors be accompanied by high unemployment. The business of shifting resources between sectors is pretty much orthogonal to the business of maintaining near full-employment and proper capacity utilization. Indeed, high unemployment and low capacity utilization are much more obstacles than aids to sectoral readjustment and reallocation: how can the market figure out where resources have their best economic use when no use produces a profit on the market?
 
(6) OUR CURRENT PROBLEMS ARE THE RESULT OF THE NEED TO TRANSFER RESOURCES OUT OF HOUSING CONSTRUCTION AND RESTORE TREND GROWTH EQUILIBRIUM BETWEEN THE SECTORS.
 
    Status: FALSE. The housing sector adjustment is over. We are now back to trend in the number of houses. And we are well below trend in new houses being built. If this period of depressed economic activity were primarily a way of transferring resources out of housing construction and shrinking the housing capital stock and the house-building industry back to its sustainable long-run trend size, the period of depressed economic activity would be over.
 


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