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L'univers a-t-il oui ou non commencé un jour ? Ou bien a-t-il exister depuis toujours ?




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Auteur Sujet :

Théorie du Big Bang : Vérité ou Simple fantasme ?

n°6506575
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 08-09-2005 à 22:30:18  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

hephaestos a écrit :


Et (pour répondre à une question qu’on m’aurait , paraît-il, beaucoup posée) qu’est-ce que je vais considérer comme « satisfaisant » ?
Eh bien ce qui me permettra de répondre de la façon la plus simple, la plus directe, la plus logique, la plus économique aux questions que je me pose, et pour l’aval, et pour l’amont.
C’est à dire mon système en l’état.


 
 
Ah, on y est, quelque chose de concret pour pouvoir discuter :
 
Simple ? pourtant, il me semble que 'rien' est plus simple que votre théorie, en prenant comme définition de 'simple' la seule objective qui soit à ma disposition, à savoir que la simplicité est d'autant plus grande que la quantité d'information nécessaire à la description est petite.
 
Directe ? une définition de 'directe', et une explication du pourquoi votre théorie est plus directe ?
 
Logique ? soit, mais pas plus ni moins logique que l'ornythorinque sus-cité.
 
Economique ? voir "Simple ?".
 
Maintenant, peut-être que l'explication à tout ça réside dans les fameuses "questions que vous vous posez", il serait sans doute bon que vous nous les énonciez pour que l'on puisse dicuter de leur pertinence pour décider des réponses satisfaisante à apporter à l'avant big-bang.

mood
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Posté le 08-09-2005 à 22:30:18  profilanswer
 

n°6507464
clementdou​sset
Posté le 09-09-2005 à 00:28:46  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Ah, on y est, quelque chose de concret pour pouvoir discuter :
 
Simple ? pourtant, il me semble que 'rien' est plus simple que votre théorie, en prenant comme définition de 'simple' la seule objective qui soit à ma disposition, à savoir que la simplicité est d'autant plus grande que la quantité d'information nécessaire à la description est petite.
 
Directe ? une définition de 'directe', et une explication du pourquoi votre théorie est plus directe ?
 
Logique ? soit, mais pas plus ni moins logique que l'ornythorinque sus-cité.
 
Economique ? voir "Simple ?".
 
Maintenant, peut-être que l'explication à tout ça réside dans les fameuses "questions que vous vous posez", il serait sans doute bon que vous nous les énonciez pour que l'on puisse dicuter de leur pertinence pour décider des réponses satisfaisante à apporter à l'avant big-bang.


 
 
 
 
 
j'indique les questions que je me pose et en amont et en aval d'un état d'ordre défini que je considère comme réel et que j'appelle le commencement.
 
Pour le reste , je crois qu'on ne se comprend pas, Hephaestos. Evidemment qu'il y a besoin d'une quantité nulle d'information pour décrire rien. Mais on en revient  au lapin sorti du chapeau du prestidigitateur. La matière qui apparaît au big bang est INFORMEE , au sens qu'elle est constituée d'une forme complexe. Bien moins complexe que celle du lapin sans doute mais autant que se constitue l'état d'ordre défini dont je parle. Votre hypothèse n'est pas "simple", elle est NULLE, ce n'est pas la même chose !
 
EDIT:
 
le terme "complexe" que j'emploie à propos de la matière au big bang n'est pas pertinent. Il suffit de parler de forme définie. Définie justement par la théorie standart qui, comme le rappelle Xantox, se base sur 12 fermions (et leurs antiparticules) et 12 bosons. On doit aussi y ajouter dans la mesure où l'on veut parler des interactions entre les particules les quatre forces fondamentales. Cette information-là n'est pas inventée au moment du big bang. Donc l'hypothèse la plus simple qu'on puisse faire est qu'elle lui est antérieure.
Cette position d'antériorité permanente est assez bien figurée par la présence permanente du génotype dans le phénotype. Le génotype existe avant la naissance mais il existe aussi jusqu'à la mort et même au-delà puisqu'on peut connaître le génotype d'un individu décédé. S'il y avait un "big crash" on pourrait dire que l'information qui donne la structure de la matière se conserverait au-delà.  
C'est sur cette hypothèse d'ailleurs qu'est basée celle d'un univers cyclique. Hypothèse qu'on peut considérer là comme plus simple que la mienne. Mais moins satisfaisante parce que donnant une antériorité physique (ce qui n'est pas économique) et pas d'antériorité logique (ce qui n'est pas logique !)


Message édité par clementdousset le 09-09-2005 à 08:00:45
n°6508655
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 09-09-2005 à 10:48:46  profilanswer
 

clementdousset a écrit :


 
Pour le reste , je crois qu'on ne se comprend pas, Hephaestos. Evidemment qu'il y a besoin d'une quantité nulle d'information pour décrire rien. Mais on en revient  au lapin sorti du chapeau du prestidigitateur. La matière qui apparaît au big bang est INFORMEE , au sens qu'elle est constituée d'une forme complexe. Bien moins complexe que celle du lapin sans doute mais autant que se constitue l'état d'ordre défini dont je parle. Votre hypothèse n'est pas "simple", elle est NULLE, ce n'est pas la même chose !
 


 
Et pourtant, elle décrit tout aussi précisément tout ce que l'on est capable d'observer.
 
Elle le fait de manière moins satisfaisante selon vous, j'attends toujours d'avoir une définition objective du mot 'satisfaisant'. Une définition dans laquelle n'interviennent pas les considérations qui sont propres aux être humains, et qui ne sont a priori, étant donné que rien n'est venu jusqu'à présent infirmer la chose, que des artefacts de la pensée destinés à nous encourager à prendre les décisions qui sont le plus favorables à nos gènes.
 
 
 

clementdousset a écrit :


le terme "complexe" que j'emploie à propos de la matière au big bang n'est pas pertinent. Il suffit de parler de forme définie. Définie justement par la théorie standart qui, comme le rappelle Xantox, se base sur 12 fermions (et leurs antiparticules) et 12 bosons. On doit aussi y ajouter dans la mesure où l'on veut parler des interactions entre les particules les quatre forces fondamentales. Cette information-là n'est pas inventée au moment du big bang. Donc l'hypothèse la plus simple qu'on puisse faire est qu'elle lui est antérieure.
Cette position d'antériorité permanente est assez bien figurée par la présence permanente du génotype dans le phénotype. Le génotype existe avant la naissance mais il existe aussi jusqu'à la mort et même au-delà puisqu'on peut connaître le génotype d'un individu décédé. S'il y avait un "big crash" on pourrait dire que l'information qui donne la structure de la matière se conserverait au-delà.  
C'est sur cette hypothèse d'ailleurs qu'est basée celle d'un univers cyclique. Hypothèse qu'on peut considérer là comme plus simple que la mienne. Mais moins satisfaisante parce que donnant une antériorité physique (ce qui n'est pas économique) et pas d'antériorité logique (ce qui n'est pas logique !)


 
 
Vous affirmez que l'information n'est pas inventée au moment du big bang. Comme s'il y avait forcément besoin d'un inventeur pour créer de l'information. Evidemment, c'est contraire à tout ce que nous dicte la raison, mais encore une fois, rien ne nous permet de penser que ce que nous dicte la raison est valable jusqu'avant le big bang. Bien sur, dans notre Univers, l'information se conserve. Mais, rien n'oblige l'Univers à ne pas commencer au Big Bang. Vous voulez absolument qu'il y ait une cause au commencement, mais le commencement, c'est aussi le commencement de la logique telle qu'elle nous est évidente. Il n'est donc pas lui même obligé d'obéir à cette même logique, contrairement au lapin du prestigiditateur qui, lui, fait partie intégrante de l'Univers.

n°6509002
GregTtr
Posté le 09-09-2005 à 11:35:39  profilanswer
 

Eh oui. Suivons d'ailleurs ce chemin deja indique a plusieurs reprises: non seulemetn l'univers peut tout aussi bien etre issu de rien ou d'un oeuf d'ornithorynque que d'une structure logique preexistante, mais il est exactement aussi intelligent de dire que ce qu'il y a avant le big bang, c'est bluff tache portifie houblon marre tas benne fuel ondin mardi.
 
Ca n'a aucun sens? Ben oui, mais la logique meme n'a aucune raison d'etre en dehors de l'univers, si bien que cette phrase qui semble n'avoir aucun sens analysable peut tres bien decrire tres exactement la realite preexistante a l'univers (du fait que tous les mots, indivuiduellement, ont un sens). Il suffit pour cela que les regles de la logique ne s'appliquent pas extra-universellement, et qu'hors du cadre de la logique ces mots et les concepts qui y sont lies puissent s'associer de facon non logique mais neanmoins reelle. Comment "bluff tache mortifie houblon" je ne sais pas, mais peut-etre est-ce possible.
 
Ma conclusion, comme d'habitude: Clement, halte a l'anthropomorphisme qui te pousse a considerer que quelque chose qui te satisfait a la moindre raison d'etre plus vrai qu'une suite de mots qui ne serait meme pas grammaticalement correct. L'extra-univers se fout de la grammaire, de la logique, et de ce qui te satisfait.

n°6509081
le penseur​ fou
Posté le 09-09-2005 à 11:47:15  profilanswer
 

GregTtr a écrit :

Eh oui. Suivons d'ailleurs ce chemin deja indique a plusieurs reprises: non seulemetn l'univers peut tout aussi bien etre issu de rien ou d'un oeuf d'ornithorynque que d'une structure logique preexistante, mais il est exactement aussi intelligent de dire que ce qu'il y a avant le big bang, c'est bluff tache portifie houblon marre tas benne fuel ondin mardi.
 
Ca n'a aucun sens? Ben oui, mais la logique meme n'a aucune raison d'etre en dehors de l'univers, si bien que cette phrase qui semble n'avoir aucun sens analysable peut tres bien decrire tres exactement la realite preexistante a l'univers (du fait que tous les mots, indivuiduellement, ont un sens). Il suffit pour cela que les regles de la logique ne s'appliquent pas extra-universellement, et qu'hors du cadre de la logique ces mots et les concepts qui y sont lies puissent s'associer de facon non logique mais neanmoins reelle. Comment "bluff tache mortifie houblon" je ne sais pas, mais peut-etre est-ce possible.
 
Ma conclusion, comme d'habitude: Clement, halte a l'anthropomorphisme qui te pousse a considerer que quelque chose qui te satisfait a la moindre raison d'etre plus vrai qu'une suite de mots qui ne serait meme pas grammaticalement correct. L'extra-univers se fout de la grammaire, de la logique, et de ce qui te satisfait.


Si je te suis , la logique n'est qu'une conséquence/propriété de cet univers et donc elle ne peut opérer sur un avant cet univers ?
Mais si on considère/suppose que cet univers  est lui-meme une conséquence/production d'un autre univers et qu'il hérite ses propriétés de son parent , ce n'est plus la meme chose .  
C'est la théorie de Gabriel Veneziano (le pere de la théorie des cordes ) .
Il pense que les univers s'engendrent les uns les autres a travers les trous noirs .
 
Bon tu me diras sans doute que ce n'est que supposition mais tout est supposition .  

n°6509478
clementdou​sset
Posté le 09-09-2005 à 12:50:49  profilanswer
 

Pour Hephaestos et Greg, je répète qu'il n'y a pas pour moi d'extra-univers. Le "commencement" dont je parle fait partie de la réalité univers, lui est logiquement lié. Maintenant tout le monde est libre de croire qu'il y a un extra-univers comme je suis libre de n'y pas croire.
 
Le problème c'est que votre extra-univers vous le situez où ça vous chante. Si vous êtes contraint de convenir que la matière au big bang contient de l'information, vous dites : mais cette information naît spontanément parce que le big bang se situe dans (ou est en contiguité avec) l'extra-univers qui peut avoir une logique autre que celle qu'on connaît etc.
 
Mais alors je dis: pourquoi cantonner l'extra-univers au big bang ? Pourquoi ne viendrait-il pas faire un tour de temps en temps chez nous mettre des lapins dans le chapeau des prestidiigitateurs, des saintes vierges dans les grottes et un paradis sur Sirius...?


Message édité par clementdousset le 09-09-2005 à 12:53:13
n°6509537
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 09-09-2005 à 13:00:24  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Pour Hephaestos et Greg, je répète qu'il n'y a pas pour moi d'extra-univers. Le "commencement" dont je parle fait partie de la réalité univers, lui est logiquement lié. Maintenant tout le monde est libre de croire qu'il y a un extra-univers comme je suis libre de n'y pas croire.
 
Le problème c'est que votre extra-univers vous le situez où ça vous chante. Si vous êtes contraint de convenir que la matière au big bang contient de l'information, vous dites : mais cette information naît spontanément parce que le big bang se situe dans (ou est en contiguité avec) l'extra-univers qui peut avoir une logique autre que celle qu'on connaît etc.
 
Mais alors je dis: pourquoi cantonner l'extra-univers au big bang ? Pourquoi ne viendrait-il pas faire un tour de temps en temps chez nous mettre des lapins dans le chapeau des prestidiigitateurs, des saintes vierges dans les grottes et un paradis sur Sirius...?


 
Non, l'information ne 'nait' pas, pas plus que l'Univers, à l'occasion du Big Bang. Le big bang est le début, c'est tout. Il n'y a pas d'avant. Ce n'est pas qu'il y avait rien, c'est que le simple fait de commencer une phrase par 'avant le big bang...' n'a pas de signification physique.
 
Tu étends l'Univers à un phénomène qui est la cause du big bang. En quoi le fait que le big bang ait une cause est-il plus satisfaisant que s'il n'en a pas ?

n°6509723
clementdou​sset
Posté le 09-09-2005 à 13:27:20  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Ce n'est pas qu'il y avait rien, c'est que le simple fait de commencer une phrase par 'avant le big bang...' n'a pas de signification physique.
 


 
 
on tournera en rond tant que vous n'aurez pas essayé de comprendre ma notion d'antériorité logique tout à fait distincte de la notion d'antériorité physique. Evidemment il y a quelque chose de difficile à penser, c'est le passage du logique au physique. Pourquoi n'esssayez-vous pas de le penser avec moi au lieu de vous bloquer sur une position qui n'a pas d'intérêt ?

n°6509914
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 09-09-2005 à 13:55:25  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

on tournera en rond tant que vous n'aurez pas essayé de comprendre ma notion d'antériorité logique tout à fait distincte de la notion d'antériorité physique. Evidemment il y a quelque chose de difficile à penser, c'est le passage du logique au physique. Pourquoi n'esssayez-vous pas de le penser avec moi au lieu de vous bloquer sur une position qui n'a pas d'intérêt ?


 
Parce qu'il en est de même pour l'antériorité logique : que le big bang ait une cause ou qu'il n'en ait pas, cela ne change rien, pas plus que cela ne change quoi que ce soit qu'il ait un avant ou non.
 
Dés lors, on continue de vivre en considérant, par défaut, que le big bang n'a ni cause ni avant, car c'est l'hypothèse la plus simple, et que toutes les autres hypothèses, aussi satisfaisantes qu'elles soient, sont strictement équivalentes du point de vue de tous les critères objectifs que l'on est capable de leur appliquer.

n°6514214
vonstaubit​z
Posté le 09-09-2005 à 22:25:30  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

on tournera en rond tant que vous n'aurez pas essayé de comprendre ma notion d'antériorité logique tout à fait distincte de la notion d'antériorité physique. Evidemment il y a quelque chose de difficile à penser, c'est le passage du logique au physique. Pourquoi n'esssayez-vous pas de le penser avec moi au lieu de vous bloquer sur une position qui n'a pas d'intérêt ?


A partir de là , il serait subtil de déterminer si le "logique" peut se passer de "physique". Et aussi si le "logique" est encore lié au "physique", en ce moment, sur terre, par exemple, et d'en déterminer les conséquences, les possibilités d'observation et d'expérimentation, de prévision, etc.
Sinon, cette théorie est à ranger dans un placard voué à l'oubli.

mood
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Posté le 09-09-2005 à 22:25:30  profilanswer
 

n°6514550
tangiWarho​l
I want my MTV !
Posté le 09-09-2005 à 23:01:08  profilanswer
 

hephaestos a écrit :


Tu étends l'Univers à un phénomène qui est la cause du big bang. En quoi le fait que le big bang ait une cause est-il plus satisfaisant que s'il n'en a pas ?


 
L'Homme dans toute sa sagesse fait de la science l'ultime outil pour répondre à la Question : qui suis-je ?  
 
Les savants affirment : il n'y a (avait) rien avant.
On a tous les éléments possible pour répondre à la Question.
 
Les savants affirment : il y a (avait) quelque chose avant.
On doit alors démasquer cette étrange antériorité logique (au carrefour des univers), ce bain quantique holographique compressé et dilaté en même temps par des forces encore mystérieuses, afin d'avoir tous les éléments possible pour répondre à la Question.
 
L'Homme sait qu'il a été enfant.
L'enfant sait qu'il a été bébé.
Le bébé ne sait rien mais il devrait se poser la Question de son antériorité logique et physique.


---------------
l'hyper-espace c'est chouette, les couleurs y sont si jolies et y a de la place : on est pas les uns sur les autres.
n°6514569
tangiWarho​l
I want my MTV !
Posté le 09-09-2005 à 23:03:41  profilanswer
 

Ah non, j'ai rien compris.


---------------
l'hyper-espace c'est chouette, les couleurs y sont si jolies et y a de la place : on est pas les uns sur les autres.
n°6514575
vonstaubit​z
Posté le 09-09-2005 à 23:04:17  profilanswer
 

tangiWarhol a écrit :

L'Homme dans toute sa sagesse fait de la science l'ultime outil pour répondre à la Question : qui suis-je ?  
 
Les savants affirment : il n'y a (avait) rien avant.
On a tous les éléments possible pour répondre à la Question.
 
Les savants affirment : il y a (avait) quelque chose avant.
On doit alors démasquer cette étrange antériorité logique (au carrefour des univers), ce bain quantique holographique compressé et dilaté en même temps par des forces encore mystérieuses, afin d'avoir tous les éléments possible pour répondre à la Question.
 
L'Homme sait qu'il a été enfant.
L'enfant sait qu'il a été bébé.
Le bébé ne sait rien mais il devrait se poser la Question de son antériorité logique et physique.


Je ne suis pas certain que dans l'univers le logique et le physique puissent être séparé.
 
Encore un avatar du dualisme corps/esprit...

n°6514704
tangiWarho​l
I want my MTV !
Posté le 09-09-2005 à 23:16:11  profilanswer
 

vonstaubitz a écrit :

Je ne suis pas certain que dans l'univers le logique et le physique puissent être séparé.


 
Oh ! moi non plus.  
Moi et les certitudes ... :pt1cable:


---------------
l'hyper-espace c'est chouette, les couleurs y sont si jolies et y a de la place : on est pas les uns sur les autres.
n°6522422
clementdou​sset
Posté le 11-09-2005 à 08:19:38  profilanswer
 

Je n'ai pas du tout le temps de réfléchir en ce moment. J'ai tout juste le temps de copier. Comme j'avais rédigé la suite de mes réflexions du 30/7 et que cette suite me paraît bien dans le sujet du big bang, je la copie ci-dessous. Si certains veulent réagir à ce message, qu'ils ne s'étonnent pas si je tarde à répondre à leurs réactions...
 
 
 
 
 
 
Il y a des degrés de réalité, il y a des degrés dans la qualité des choses. Ce qui est abstrait, virtuel a moins de réalité qu’une chose qui existe, se situe dans l’espace et dans le temps , et s’y déplace sans cesser d’être elle-même. Ce qui est organisé comme le sont par exemple les atomes, les molécules ou les être vivants nous paraît d’une qualité supérieure à ce qui ne l’est pas, tient de l’informe et du chaos.
Il ne me paraît pas admissible qu’une chose puisse gagner à la fois et simultanément en réalité et en qualité sans recevoir l’aide d’une puissance extérieure à elle-même. Mais il me paraît concevable que le déclic du commencement se produise si le gain de réalité s’accompagne d’une perte de qualité, et si la perte est la pure cause du gain. Le commencement m’apparaît comme une chute de l’ordre vers le désordre. Les physiciens diraient qu’il instaure le règne de l’entropie. Mais cette chute est une naissance. Le désordre actualise le virtuel, enclot l’abstrait de l’ordre dans son existence. Si loin qu’on décompose le réel, on n’y peut distinguer une réalité : particule, rayonnement, « corde », qui n’obéisse à des lois. Mais la formulation dont on se sert («  une chose qui obéit à des lois ») montre qu’on reconnaît un minimum d’existence à cette chose, qu’on ne la confond pas avec un pur élément de représentation d’une réalité abstraite. Mais en obéissant à des lois, la chose témoigne dans le même temps qu’elle « appartient » au cristal des limbes, qu’elle contribue à le représenter.
Il est facile de manier les mots quand on ne se représente pas les choses. Comment quoi que ce soit qui existe pourrait-il « appartenir » au cristal des limbes qui, par sa définition même, n’existe pas ? Le lecteur est bien en droit de se poser la question et, si je n’y répond pas, de cesser de me suivre. Il est temps d’en revenir, modestement, au bricolage.
Et à mon berlingot, ce tétraèdre régulier que j’imaginais représenté sur un plan. On se souvient peut-être qu’ayant admis l’existence d’instants de durée constante : t, j’hésitais entre deux hypothèses.
Dans la première, les points sur le plan occuperaient pendant toute la durée t une position fixe, dessinant un des six losanges représentatifs. Ils changeraient de position l’instant suivant.
Dans la seconde, les points évolueraient de façon continue et constante. Cela nécessiterait d’instaurer une nouvelle unité, celle de la vitesse. On pourrait alors dire que toute position remarquable des points se retrouve à intervalles réguliers.
Entre ces deux hypothèses, je n’avais pas tranché. Le problème étant alors pour moi de présenter un mode de pensée un peu délicat, je voulais éviter ce qui aurait été, en l’occurrence, une digression. Mais maintenant que je touche au réel, il me faut penser plus fermement.
L’idée de points mobiles se rapprochait pour moi de l’idée de particules mobiles et j’étais tenté d’en faire des éléments premiers de représentation pour la raison que les particules apparaissent communément comme les premiers éléments matériels. Or des éléments de représentation, directement issus de l’abstrait, ne peuvent avoir le statut et les propriétés des choses existantes. Même si les physiciens ne conçoivent pas toujours très bien la forme que prend l’existence des particules, le seul fait qu’ils admettent qu’elles peuvent s’annihiler nous oblige à penser qu’elles existent bel et bien.  
Plutôt que comme des points je préférerais donc voir les éléments premiers comme des figures géométriques. Je ne considérerais plus que mon tétraèdre est représenté sur ma feuille par des points mais par des losanges.
Losange mobile dont les diagonales varieraient périodiquement et aléatoirement de longueur entre deux grandeurs limites ou succession aléatoire de losanges fixes ? Le problème est que je n’ai distingué mes losanges qu’en distinguant leurs sommets et que j’ai en réalité six fois le même losange. Oublions cela, admettons que le cristal des limbes puisse être représenté de façon optimale par n figures réellement distinctes ou par une seule figure passant périodiquement, continûment et aléatoirement par n déformations. Des deux solutions la première est a priori la plus simple, la mieux concevable et donc la plus satisfaisante. Mais, me direz-vous, s’il y a bien toujours le hasard à l’origine puisque l’ordre de succession des figures est aléatoire, il n’y plus le mouvement continu. La question de l’origine du mouvement que je règle dans la première hypothèse revient dans la seconde. Il faut choisir. J’ai choisi. Le mouvement, du moins le mouvement continu, n’existe pas à l’origine.
     Si, à l’origine, le mouvement continu n’existe pas, le temps continu n’existe pas non plus. Il  y a une discontinuité première du temps. En l’état actuel des connaissances, la physique ne semble pas s’y opposer. Ce qu’elle appelle le temps de Planck, un instant d’une durée de 10 puissance -41 seconde, est un intervalle de temps en deçà duquel  toute observation semble interdite. Cet instant est très court. Le nombre de fois qu’il est contenu dans une seconde est 10 puissance 30 fois supérieur au nombre de secondes contenues dans l’âge de l’univers. C’est dans le cadre de cet instant que la théorie des supercordes place les éléments premiers, des êtres à une seule dimension 10 puissance -33 centimètres. A partir de ces objets, de leurs variétés, de leurs propriétés, la théorie prétend résoudre tous les problèmes de la physique contemporaine.
Je n’ai pas cette ambition. Ce qui m’importe seulement est de parvenir à penser un peu le contenu de cette phrase que je suis conduit à écrire : « l’univers physique est la représentation du cristal des limbes dans un espace à trois dimensions ». Si je vois un peu de sens à ce contenu, cela me suffira, quels que soient les fossés nouveaux qui se présenteront à mon esprit. Je ne manquerai pas de les enjamber pour penser la suite. On n’est pas métaphysicien si on ignore la désinvolture.
Sur ce plan-là je crois bien commencer en voyant au premier instant l’univers comme un cube. Je lui donne -pourquoi pas ? - un centimètre de côté. Ce cube a des compartiments, chacun ayant ses coordonnées dans un repère à trois axes. Chaque compartiment, cubique, mesure 10 puissance-33 centimètre de côté.
Mon cube  a 10 puissance 99 compartiments. C’est un grand nombre. Le cristal des limbes est défini dans un espace à Nd dimensions. Nd est un grand nombre aussi. Je n’en dirai pas plus.
Je suppose que, pour être représenté, le cristal des limbes peut se décomposer en un certain nombre d’éléments de figuration de natures variées. Le nombre de ces natures est un petit nombre, disons entre 4 et 99. Appelons-le nf. Je suppose que, dans le cristal des limbes, les éléments d’une même nature existent en Nd exemplaires, un par dimension de l’espace où il a théoriquement réalité.
Dans mon cube, à l’instant un, chaque compartiment est occupé par un élément de figuration. Le nombre d’éléments de figuration est nf x Nd. La représentation optimale du cristal des limbes dans mon cube impliquerait seulement, mais nécessairement, que le nombre nf d’ensembles de Nd éléments semblables soit conservé. Cela posé, la distribution des éléments dans les compartiments est totalement aléatoire.  
Que se passerait-il à l’instant  deux, 10 -41 seconde après le premier ?
 
 
Il est temps maintenant de dire, de façon imagée et très naïve, comment je conçois la représentation du cristal des limbes dans un espace à trois dimensions.
Je commence par ajouter la dimension de temps à l’espace, ce qui lui en fait quatre, mais je suppose qu’a priori illimité dans trois de ses dimensions, il est réduit pour la quatrième à l’épaisseur du mur de Planck.
Je considère que le cristal des limbes peut être décomposé en fn figures de représentation distinctes quadridimensionelles et que la présence de ces fn figures en un nombre semblable A  et très grand d’exemplaires dans l’espace que je viens d’évoquer constitue une représentation optimale du cristal des limbes dans cet espace-là.
Bien sûr, tout comme vous, lecteur, je ne puis imaginer  ni des figures, ni un espace à quatre dimensions. J’en parlerais donc comme s’il en avait trois.  
Chacune des fn figures prendrait la forme d’un polyèdre solide. Pour être distinctes, toutes pourraient avoir cependant des éléments communs. Elles devraient avoir au moins toutes cette propriété que leur plus petite arête coïncide avec leur hauteur et ait pour exacte mesure l’épaisseur du mur de Planck.
Je considérerai ensuite que parler de la position de chaque figure dans l’espace qui la contient est pertinent. Je n’imagine pas mieux pour le reste que de me figurer mon espace comme un large et mince tiroir à cases identiques, chaque case contenant un solide. Ce tiroir serait le premier instant. Les Nf ensembles de A solides seraient distribués aléatoirement dans les cases. Pour l’instant suivant, je devrais considérer le même tiroir avec les mêmes cases. Je devrais considérer que le repère des cases est le même et que chacune se place exactement au-dessous de celle dont la position dans l’espace supérieur est semblablement définie. Alors je supposerais que si je connais la figure placée dans la case supérieure, je ne pourrais connaître a priori celle placée dans la case inférieure. Je pourrais dire seulement a priori qu’elle n’est pas la même et qu’elle a fn-1 chances d’être  telle figure précise.
Dans cette façon de voir les choses, chaque grand nombre d’éléments distincts est statistiquement conservé. Peut-être pas à l’unité près, mais ça ne me gêne pas. Le cristal des limbes est toujours représenté de façon optimale. Et pour la multitude d’instants qui suivent, il en va de même. L’univers existe éternellement -il n’y a pas de raison que ça s’arrête- avec à chaque instant une physionomie totalement nouvelle et une composition toujours identique. Le problème, c’est que dans cet univers-là, il n’y pas d’évolution, il n’y a pas de matière, il n’y a pas d’existence.
Il faut donc imaginer autre chose. Pas pour le premier instant. Vous me direz d’ailleurs : pourquoi concevoir un premier instant ? Evidemment pour un univers éternel comme celui qu’on vient d’évoquer, c’est stupide. Mais pas pour un univers en évolution. Il n’y a pas lieu d’ailleurs d’imaginer une physionomie particulière à ce premier instant. Il devrait ressembler à un instant quelconque d’univers sans évolution. Mais le second instant, lui, devrait en différer.
Pour que cela se produise, je ne vois guère qu’un moyen. C’est qu’il existe d’un instant à l’autre, ou plus exactement d’un instant vers l’autre un principe d’induction. Si je reprends l’image des cases superposées, ce principe pourrait signifier que la figure qui se trouve dans la case supérieure pourrait induire la nature de celle qui se trouve dans la case inférieure.
Supposons l’induction automatique. La figure seconde serait soit la même, soit une figure complémentaire de la première. Si c’est la même, l’univers à l’instant 2 serait le même que l’univers à l’instant 1, et ainsi de suite. On aurait un univers caillou éternellement figé, inintéressant. Si c’est une complémentaire, la réciproque se produirait à l’instant 3 et on aurait une sorte d’univers horloge sans plus d’intérêt.
Pour imaginer comment ce principe d’induction pourrait s’exercer de façon intéressante, il faudrait tâcher d’en concevoir l’origine. Je ne la vois nulle part ailleurs que dans le cristal des limbes. Les éléments de figuration décomposeraient, je l’ai admis, la structure de ce cristal. Cela veut dire, naturellement que d’abord ils la composent. Dans un univers aux dimensions innombrables où le cristal des limbes serait fixement représenté, chaque élément serait contigu à l’ensemble des autres. Dans un univers à trois dimensions, cela n’est pas vrai, chaque élément a un environnement immédiat réduit, il est plus ou moins éloigné des autres. Mais localement les éléments peuvent être disposés dans un ordre qui par rapport à la composition du cristal des limbes est significatif. A partir d’un certain niveau d’étendue (un niveau critique), cet ordre local induirait un autre ordre local qui pourrait être sa réplication, son complément, son prolongement…En dehors de mes présupposés métaphysiques, on aura reconnu là le principe d’induction qui prévaut dans le fonctionnement des chromosomes où telle région de l’ADN est pourvue d’un pouvoir d’induction précis.
Intellectuellement, il ne me paraît pas scandaleux d’admettre que ce principe d’induction qu’on sait fonctionner non seulement chez tous les êtres vivants mais aussi dans la soupe prébiotiques où les filaments d’ADN étaient encore en liberté n’ait pas été inventé un beau matin par la nature mais existe à l’origine de la matière elle-même. L’apparent hiatus qui existe entre le monde de l’inerte et le monde de l’animé, entre les lois de la matière et la logique du vivant m’a toujours indisposé. Qu’on m’entende bien, il ne s’agit pour moi de dire que la matière est pourvue de conscience ou même d’intelligence. Je ne vois pas pourquoi je m’échinerai à trouver le principe de l’évolution si ce qu’on peut a priori considérer comme son but était réalisé dès le départ. Mais dire que les principes dont l’application devient visible à un certain stade de l’évolution n’existaient pas avant même si c’était à un autre niveau ne me paraît pas juste.
De savoir comment ce principe d’induction fonctionnerait précisément, j’abandonne ce soin au lecteur. Il n’est pas nécessaire en tout cas de laisser courir son imagination bien loin pour concevoir quelle complexité combinatoire il pourrait très tôt engendrer. Dans les chromosomes, l’alternance particulière de quatre bases peut dessiner l’homme. Le nombre d’éléments de figuration distincts doit être au moins de quatre…Cependant il ne faut pas vouloir non plus qu’à l’origine cette complexité soit trop grande. Il ne faut pas que les régions étendues jusqu’au seuil critique où elles acquièrent un pouvoir d’induction soient trop larges et trop complexement ordonnées, puisque à l’origine, elles ne peuvent apparaître que par hasard. Si l’on veut qu’il y ait dès les premiers instants un nombre très grand de quarks, il faut leur donner des chances d’apparaître. Cependant il y a de la marge. Il n’y a pas moins de 10 puissance 41 instants de Planck dans la première seconde. On peut penser que le nombre de divisions de l’espace où un élément figure n’est pas inférieur à ce chiffre. Voilà une loterie où l’on peut se permettre de jouer les yeux fermés un assez grand numéro.
Il est à craindre qu’entre le principe qui réglerait la composition du microcosme et l’univers qu’observent nos yeux de géants nous ne puissions jamais faire la jonction. Nous sommes beaucoup plus près du macrocosme que du microcosme. L’univers pourrait atteindre l’âge de cent milliards d’années. Pour un centenaire, ce n’est jamais qu’un milliard de fois le sien. Mais il faudrait plusieurs lignes pour écrire les milliards de milliards de fois que la vie de ce vieil homme a contenu d’instants de Planck.
Le compartimentage de l’espace-temps, la discontinuité du mouvement, la structure fine des particules premières s’élaborant à partir d’une combinatoire, la chaîne d’induction qui serait à la base de la longueur d’onde des rayonnements et qui pourrait se raccourcir pour constituer les particules, beaucoup de paradoxes de la théorie quantique dont on conteste le réalisme et qu’on lie aux conditions de nos observations, tout cela, si jamais c’était vérité, risque encore longtemps d’être invérifiable. Toutes les notions qui impliquent celle de quantité, particulièrement les notions de masse, de température, d’énergie ne pourraient non plus se retrouver dans cette vision métaphysique de l’infime. A moins d’élaborer des constructions intellectuelles extrêmement complexes comme celle par exemple qui soutient la théorie des « supercordes ».
Au niveau d’ignorance et d’incompétence où je me situe, je n’ai plus qu’à faire toute confiance aux physiciens pour cela. C’est tout juste si je me contenterai de leur indiquer une piste, celle d’une redéfinition de l’énergie. En parlant de pouvoir d’induction, c’est nécessairement d’énergie que je parle. Et la première notion que j’en ai, c’est celle de la cause directe d’un travail : la transformation d’un événement aléatoire dans telle région de l’espace temps de Planck en un événement déterminé, l’apparition d’un élément de figuration précis au lieu d’un quelconque. Mais cette première notion-là est corrigée par une seconde, celle d’un quantum d’induction  qui équivaudrait au quantum d’énergie de la théorie quantique. Ce pouvoir d’induction ne pourrait s’exercer d’un instant vers l’autre que si, dans une étendue minimum de l’espace, les éléments présents à un instant donné étaient disposés dans un ordre minimum. Etendue minimum, nombre minimum d’éléments présents dans cette étendue, ordre minimum de leur disposition, voilà ce qui déterminerait le quantum d’un pouvoir d’induction ou, au sens précis que la physique donne à ce terme, d’un potentiel d’énergie. Il y aurait toujours un moyen de considérer l’énergie indépendamment de la qualité de l’ordre qu’elle produirait comme une réalité seulement quantifiable : nombre d’événements aléatoires transformés à chaque instant en événements certains, soit dans l’étendue instantanée de l’espace : énergie totale, soit dans une partie de cette étendue : énergie locale…
 

n°6664258
clementdou​sset
Posté le 30-09-2005 à 21:04:16  profilanswer
 

Xantox (ou d'autres...) pourrait-il nous expliquer les modalités et les causes de l'expansion dans le cadre de la gravitation quantique à boucles ?

n°6664612
xantox
Posté le 30-09-2005 à 21:51:27  profilanswer
 

Oui, c'est d'une beauté fulgurante, mais il faut un peu de mathématique.


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6664723
clementdou​sset
Posté le 30-09-2005 à 22:04:34  profilanswer
 

xantox a écrit :

Oui, c'est d'une beauté fulgurante, mais il faut un peu de mathématique.


 
Alors on espère le plus de beauté et le moins de mathématique !

n°6670487
xantox
Posté le 02-10-2005 à 00:47:25  profilanswer
 

La beauté est précisement dans la description mathématique :-)
 
Dans la gravitation quantique à boucles l'expansion inflationnaire apparaît naturellement comme une conséquence de la quantisation de l'espace-temps.  
 
Quand le champs gravitationnel est très intense, à proximité du big-bang, la dynamique des champs de matière est influencée par la structure quantique du champs gravitationnel, ce qui amène deux différences importantes par rapport à la cosmologie relativiste, tout d'abord il n'y a plus de divérgence de la curvature, et ensuite, ce qui est surprenant, la densité d'énergie du champ de matière pour une échelle a proche de zéro varie selon a^12 (au lieu que a^-3 comme en cosmologie relativiste), ceci genère le pic inflationnaire, ensuite le comportement redevient classique.


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6671652
clementdou​sset
Posté le 02-10-2005 à 10:40:22  profilanswer
 

xantox a écrit :

La beauté est précisement dans la description mathématique :-)
 
Dans la gravitation quantique à boucles l'expansion inflationnaire apparaît naturellement comme une conséquence de la quantisation de l'espace-temps.  
 
Quand le champs gravitationnel est très intense, à proximité du big-bang, la dynamique des champs de matière est influencée par la structure quantique du champs gravitationnel, ce qui amène deux différences importantes par rapport à la cosmologie relativiste, tout d'abord il n'y a plus de divérgence de la curvature, et ensuite, ce qui est surprenant, la densité d'énergie du champ de matière pour une échelle a proche de zéro varie selon a^12 (au lieu que a^-3 comme en cosmologie relativiste), ceci genère le pic inflationnaire, ensuite le comportement redevient classique.


 
1) Ce que vous dites est fort intéressant mais ne m’aide guère à poursuivre ma pensée.
 
2) Son ambition rejoint celle de la pensée antique, de Parménide en particulier, pour qui il s’agissait de concilier la permanence et le changement.
 
3) La permanence c’est celle de la représentation d’une structure prédéfinie. Cette expression : « représentation d’une structure prédéfinie » suffit pour moi à définir l’univers.
 
4) Il se trouverait que cette représentation ne puisse se faire que dans un espace à trois dimensions et que cet espace ne puisse permettre une représentation à la fois fixe et juste de cette structure.
 
5) La solution de ce premier problème serait donnée par l’existence d’éléments minimum de représentation, de constituants élémentaires de la représentation qui se répartiraient en un nombre  assez petit d’espèces comprenant chacune un grand nombre d’exemplaires.
 
6) L’existence simultanée de toutes ces espèces en même grand nombre constituerait une solution acceptable mais non stable du problème de la représentation.
 
7) La solution convenable du problème serait donnée par la succession de représentations instantanées d’une durée fixe qui serait celle du chronon : 5,4 10-44 seconde et au cours desquelles chaque élément de représentation occuperait dans l’espace une position parfaitement aléatoire.
 
8) Cette solution impliquerait que, comme dans la théorie de la gravitation quantique à boucles, l’espace serait partitionné en volumes dont la dimension maximum mesurerait 10-33 cm (distance de Planck). Et elle impliquerait que, pour chaque chronon, ce volum minimum serait « occupé » par un élément de représentation.
 
9) Cet élément appartiendrait bien sûr à l’une des catégories existantes mais sans qu’on puisse dire laquelle.
 
10) Pour un même volume d’espace, si on connaissait l’élément existant au chronon t on ne pourrait pas connaître l’élément existant au chronon t+1.
 
11) Ce volume d’espace où la nature de l’élément contenu d’un chronon à l’autre est parfaitement aléatoire est pour moi un volume d’espace vide.
 
12) Pour moi, comme pour beaucoup de physiciens je pense, le vide pur n’existe pas. Le vide serait un espace où il y a quelque chose mais un quelque chose qui se situe à la frontière entre l’existence et la non existence. Il existe mais purement comme élément de représentation et pas plus que la durée d’un chronon.
 
13) Dans cette façon de voir les choses, le chronon est une tranche de l’existence de l’univers comme la carte d’un jeu de tarot. Prenez-en un, battez-en les cartes, vous aurez toujours un jeu de tarot. L’ordre dans lequel les cartes se présentent importe peu. Le chronon du big bang n’est pas plus spécifique que tel des milliards de milliards etc. de chronons que je viens de traverser à l’instant.
 
14) Se pose alors dans toute sa pureté le problème de l’existence même de notre univers qui, quoique constitué matériellement par la représentation qu’on vient d’évoquer s’en distingue de façon évidente. L’ordre des chronons, pour nous, ça importe. Ce n’est pas seulement l’évolution qui est liée à la continuité et à l’ordre du temps mais l’existence même des premiers objets, de la matière, de l’énergie. Si ce que j’ai dit à propos de l’univers comme représentation était absolument vrai, notre monde n’existerait pas. Mais si ce n’est pas absolument vrai, je ne puis pas concevoir la raison pour laquelle il existe. Tout le second problème est là.
 
15) Ma solution -qui, il me semble, trouve des points d’appui dans le cadre formel de la gravitation quantique à boucles- est de dire que ce qui existe au chronon t dans un volume d’espace donné peut –pour des raisons propres à la nature même de la structure prédéfinie et à la réalisation matérielle du phénomène de la représentation- influer de façon décisive sur ce qui existera au chronon t+1 dans le même volume d’espace et, par jeu d’inductions successives sur ce qui existera durablement dans ce volume-là. Bon, je laisse ici les physiciens parler mille fois mieux que moi des processus d’inductions envisageables. Ce qui m’intéresse aujourd’hui est de dire la chose suivante : si d’un chronon à l’autre ce qui existe dans chaque volume d’espace cesse pour partie d’être aléatoire, l’univers cesse d’être une représentation convenable de la structure prédéfinie. Et cela pour moi n’est pas pensable.
 
16) L’expansion de l’univers –j’y viens quand même !- est forcément paradoxale dans l’hypothèse d’un univers comme pure représentation. Comment l’existence d’une grandeur –celle du diamètre de l’univers- qui varie continûment et perpétuellement dans le même sens pourrait-elle être compatible avec l’hypothèse de la représentation permanente d’une structure fixe ? Je ne vois pas la solution mais je pense qu’il faut la chercher dans une concordance avec le paradoxe précédent, celle de la présence du déterminé dans une réalité qui devrait être purement aléatoire. Il faudrait que se créent des volumes de vide tels ceux que j’ai évoqués plus haut pour que la quantité d’aléatoire (ou d’entropie) reste la même…
 
Un dernier point que j’ajoute c’est que si les cardinaux des ensembles d’éléments de représentation varient de façon simultanée et identique il pourrait être admissible de dire que la représentation ne cesse pas d’être « convenable ». On peut toujours concevoir que notre univers existe dans l’espace de liberté que la représentation, « convenable » sans être « idéale », engendre nécessairement…

n°6673706
xantox
Posté le 02-10-2005 à 16:23:22  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 10) 11) 12) 13) 14) 15) 16)


 
Ta réponse est assez surprenante, comme si un conférencier en cosmologie au lieu de parler se mettait à sonner une corne, inexpliquablement. L'auditoire serait alors très interrogatif sur le sens de sa performance, qui sans doute existe. Tu essaies ici de rattacher ta propre vision intuitive à des théories physiques  d'une certaine complexité, dont tu reprend en simplifiant quelques concepts isolés. Je ne m'attends pas dans ce cas à que tu retrouves une correspondance parfaite sinon par un jeu d'interprétations qui pourrait rappeler l'astrologie : tu cherches à retrouver des signes qui indiquent une route que tu as déjà prise par ailleurs.  
 
Ne prends pas cela mal, tu as de bonnes intuitions, mais cette méthode est très discutable. Il faut apprendre une théorie avec confiance et sans présumer d'où elle nous amène. En faisant confiance a la relativité générale, par exemple, on est amenés à abandonner la conception newtonienne du temps et de l'espace. De plus, je repète mon impression que tu mets sur la table et d'un seul coup trop de problèmes différents. Si tu procédais par étape avec des objectifs moins ambitieux la possibilité d'un dialogue serait déjà meilleure, là je ne saurais d'où commencer pour te répondre.
 
La gravitation quantique à boucles va bien plus loin que de dire  "l'espace-temps est quantisé" : ceci, d'autres théories le proposent aussi. Lorsque tu parles de "volume d'espace donné" et de "contenu de ce volume", et quand tu parles d'"expansion paradoxale", tu sembles toujours raisonner en termes d'espace newtonien, alors que dans cette théorie, la géometrie que nous connaissons n'est qu'une approximation macroscopique, l'espace lui-même étant une superposition quantique d'états, et il existe même un état bien formé qui décrit un espace sans volume.

Message cité 1 fois
Message édité par xantox le 02-10-2005 à 17:18:56

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6674099
clementdou​sset
Posté le 02-10-2005 à 17:41:07  profilanswer
 

xantox a écrit :

Ta réponse est assez surprenante, comme si un conférencier en cosmologie au lieu de parler se mettait à sonner une corne, inexpliquablement. L'auditoire serait alors très interrogatif sur le sens de sa performance, qui sans doute existe. Tu essaies ici de rattacher ta propre vision intuitive à des théories physiques  d'une certaine complexité, dont tu reprend en simplifiant quelques concepts isolés. Je ne m'attends pas dans ce cas à que tu retrouves une correspondance parfaite sinon par un jeu d'interprétations qui pourrait rappeler l'astrologie : tu cherches à retrouver des signes qui indiquent une route que tu as déjà prise par ailleurs.  
 
Ne prends pas cela mal, tu as de bonnes intuitions, mais cette méthode est très discutable. Il faut apprendre une théorie avec confiance et sans présumer d'où elle nous amène. En faisant confiance a la relativité générale, par exemple, on est amenés à abandonner la conception newtonienne du temps et de l'espace. De plus, je repète mon impression que tu mets sur la table et d'un seul coup trop de problèmes différents. Si tu procédais par étape avec des objectifs moins ambitieux la possibilité d'un dialogue serait déjà meilleure, là je ne saurais d'où commencer pour te répondre.
 
La gravitation quantique à boucles va bien plus loin que de dire  "l'espace-temps est quantisé" : ceci, d'autres théories le proposent aussi. Lorsque tu parles de "volume d'espace donné" et de "contenu de ce volume", et quand tu parles d'"expansion paradoxale", tu sembles toujours raisonner en termes d'espace newtonien, alors que dans cette théorie, la géometrie que nous connaissons n'est qu'une approximation macroscopique, l'espace lui-même étant une superposition quantique d'états, et il existe même un état bien formé qui décrit un espace sans volume.


 
 
Il se trouve que je me pose le problème de l'expansion de l'univers dans le cadre des conceptions métaphysiques que j'ai. J'essaie de trouver ou de quémander des solutions dans ce cadre. Je dis ce que j'ai pensé. J'appelle à des propositions. Si elles viennent : tant mieux. Si elles ne viennent pas : tant pis!  
Pour le reste il faut peut-être accepter que la démarche métaphysique nécessairement globale ne soit pas la m^me que la démarche physique....

n°6674512
xantox
Posté le 02-10-2005 à 18:43:16  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Il se trouve que je me pose le problème de l'expansion de l'univers dans le cadre des conceptions métaphysiques que j'ai.


Le problème de l'expansion est expliqué par la relativité générale, qui montre comment le champ gravitationnel intéragit avec les champs de matière.


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6675189
clementdou​sset
Posté le 02-10-2005 à 20:16:33  profilanswer
 

xantox a écrit :

Le problème de l'expansion est expliqué par la relativité générale, qui montre comment le champ gravitationnel intéragit avec les champs de matière.


 
D'accord mais vous vous êtes peut-être aperçu, Xantox, que dans le message que j'ai rédigé ce matin et où j'essayais très simplement de faire le point sur ma conception du  pourquoi de l'existence de l'univers, je n'ai parlé ni de gravitation, ni de matière. Ces deux notions ne sont pas pour moi des notions premières....Je sais que le dialogue entre nous n'est pas facile. je pense que j'ai eu tort de parler de gravitation quantique à boucle alors que, comme vous le dites bien, je n'en connais et n'en retiens que sa façon de partitionner l'espace. Ce qui m'intéresse c'est la façon et la raison dont une induction peut s'exercer d'un instant vers l'autre. Cette induction pourrait prendre selon ses modalités le nom de force gravitationnelle, électromagnértique, nucléaire forte, faible. Mais quel est le pourquoi de cette induction ?Sii l'univers est pure représentation comme je le pense, ne pourrait-on concevoir ce pourquoi comme contenu dans la structure fixe qui est représentée? Ne pourrait-on penser qu'une certaine combinaison locale des figures de représentation puisse  exercer un quantum d'induction ? Même si ces combinaisons locales avaient une chance très réduite d'apparaître et qu'ils n'en survenaient que très peu par chronon, si ce quantum d'induction une fois apparu se répète automatiquement d'un chronon à l'autre, il y a tant de chronons par seconde qu'on arriverait  à une sorte de blocage si l'espace n'était pas en expansion. Voilà une autre façon que j'ai de considérer la raison de l'expansion. mais bon tout cela est à reprendre quand j'en aurais le loisir et selon la façon dont je me serais instruit entre temps...

n°6676236
xantox
Posté le 02-10-2005 à 22:41:15  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Ce qui m'intéresse c'est la façon et la raison dont une induction peut s'exercer d'un instant vers l'autre.


Donc la nature du changement, vaste programme..
 

clementdousset a écrit :

Mais quel est le pourquoi de cette induction ?Sii l'univers est pure représentation comme je le pense, ne pourrait-on concevoir ce pourquoi comme contenu dans la structure fixe qui est représentée?


En termes purement métaphysiques, dériver le changement à partir d'une structure, soit-elle fixe, me paraît déjà insatisfaisant, car une structure implique une multiplicité, qui implique déjà une dynamique formelle. En un sens, changement et forme vont ensemble.
 
Ton idée de "représentation insuffisante" avec l'explosion combinatoire qui s'ensuit me semble plutôt liée à la notion de complexité qu'à la notion de changement. Un parallèle mathématique que tu pourrais explorer se trouve dans la géometrie fractale (où l'on impose à la dimension topologique d'un ensemble la contrainte d'une dimension fractale supérieure).
 

clementdousset a écrit :

Même si ces combinaisons locales avaient une chance très réduite d'apparaître et qu'ils n'en survenaient que très peu par chronon, si ce quantum d'induction une fois apparu se répète automatiquement d'un chronon à l'autre, il y a tant de chronons par seconde qu'on arriverait  à une sorte de blocage si l'espace n'était pas en expansion.


Pourquoi y aurait-il un blocage?

Message cité 1 fois
Message édité par xantox le 02-10-2005 à 22:41:46

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6679262
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 03-10-2005 à 13:46:51  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Il se trouve que je me pose le problème de l'expansion de l'univers dans le cadre des conceptions métaphysiques que j'ai. J'essaie de trouver ou de quémander des solutions dans ce cadre. Je dis ce que j'ai pensé. J'appelle à des propositions. Si elles viennent : tant mieux. Si elles ne viennent pas : tant pis!  
Pour le reste il faut peut-être accepter que la démarche métaphysique nécessairement globale ne soit pas la m^me que la démarche physique....


 
Là où on pressent que ça va coincer, c'est que les conceptions métaphysiques reposent sur une intuition elle même nourrit de physique classique, voire pré-cablées dans nos cerveaux. Or l'Univers, par bien des aspect, notamment dans les niveau les plus profond de la réalité physique (nature quantique des particules, forme de l'espace...) échappe assez radicalement à l'intuition.  
 
a+

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 03-10-2005 à 13:48:53
n°6680613
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 03-10-2005 à 16:23:41  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Là où on pressent que ça va coincer, c'est que les conceptions métaphysiques reposent sur une intuition elle même nourrit de physique classique, voire pré-cablées dans nos cerveaux. Or l'Univers, par bien des aspect, notamment dans les niveau les plus profond de la réalité physique (nature quantique des particules, forme de l'espace...) échappe assez radicalement à l'intuition.  
 
a+


 
Tu te fatigues pour rien... :/


Message édité par hephaestos le 03-10-2005 à 16:23:50
n°6685147
clementdou​sset
Posté le 04-10-2005 à 07:42:07  profilanswer
 

xantox a écrit :


 
 
En termes purement métaphysiques, dériver le changement à partir d'une structure, soit-elle fixe, me paraît déjà insatisfaisant, car une structure implique une multiplicité, qui implique déjà une dynamique formelle. En un sens, changement et forme vont ensemble.
 
 
 
 


 
Evidemment, si la notion de structure fixe implique pour vous l'idée de mouvement et de changement, je crains que vous ne soyez bien difficile à satisfaire. L'expression de "structure fixe" vous gêne ? Prenez celle de "structure définie" que j'emploie concuremment. Dans les paragraphes 6-7 de mon message du 30 juillet, j'envisage pour ce que j'appelle le "cristal des limbes" et qui serait la réalité originelle une première forme possible, celle d'un ensemble fermé de n éléments ayant une relation identique définie par une grandeur a. Cette réalité originelle je la place ainsi dans un domaine mathémathique où la notion de mouvement n'est pas plus pertinente que la notion de fixité. Ce qui compte pour moi c'est qu'à partir de cette conception de cette structure pure et à partir des propriétés de l'espace relativement au nombre de ses dimensions je puisse envisager l'aléatoire (ou le désordre) comme la conséquence logique d'une opération que j'appelle la représentation. Opération dont vous conviendrez qu'elle n'est pas  a priori plus mystérieuse que celle que font tous les jours les profs de math quand ils dessinent une figure au tableau.
 
Maintenant, qu'il existe des façons infiniment plus rigoureuses, plus élégantes et plus convaincantes que mes tâtonnements de géomètre amateur pour faire découler l'existence de l'indéterminisme ou du désordre d'un ordre primitif et de son rapport à l'espace, Xantox, je vous prie de me croire, j'en suis intimement persuadé. Que les théories cosmologiques comme la "gravitation quantique à boucles" ou d'autres incluent ce qui est pour moi un préliminaire essentiel, alors je me hâterai -autant que mon esprit le peut- d'en pénétrer les arcanes. Dans le cas contraire, j'hésiterai, je l'avoue, à me donner de la peine pour rien, sinon pour apercevoir des "beautés fulgurantes" comme vous dites mais que m'offrent déjà à foison les choses tangibles.
 
Je le dis tranquillement mais nettement un discours cosmologique qu'il soit physico-mathématique ou, comme le mien, un discours de bon sens exprimé en langage ordinaire, un discours cosmologique donc qui n'expliquerait pas l'existence du hasard et n'en ferait pas découler l'origine de la transformation logique d'un ordre premier absolument déterminé serait un discours de moindre intérêt que les mythes des primitifs (ceux-là au moins dépourvus de fatuité) pour expliquer l'origine du monde. J'ai dit quelque part et je le répète qu'il n'y a pour moi qu'un univers. Les théories qui ont un univers de secours pour faire passer leur indigence ne m'intéressent pas. Si le hasard est conçu comme une donnée première, ça revient exactement au même.

Message cité 1 fois
Message édité par clementdousset le 04-10-2005 à 07:46:02
n°6691725
xantox
Posté le 05-10-2005 à 00:12:03  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Que les théories cosmologiques comme la "gravitation quantique à boucles" ou d'autres incluent ce qui est pour moi un préliminaire essentiel, alors je me hâterai -autant que mon esprit le peut- d'en pénétrer les arcanes.


La gravitation quantique à boucles n'est pas une théorie cosmologique, c'est une théorie de l'interaction gravitationnelle, qui fournit un cadre à la cosmologie. Elle n'a pas l'ambition de répondre à toutes les questions possibles, par exemple les autres interactions ne sont pas traitées. Par ailleurs tu parles d'indéterminisme, puis de désordre, qui sont des concepts totalement différents, je ne comprends donc plus quel est ton objectif premier.


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n°6692152
clementdou​sset
Posté le 05-10-2005 à 03:26:50  profilanswer
 

xantox a écrit :

tu parles d'indéterminisme, puis de désordre, qui sont des concepts totalement différents, je ne comprends donc plus quel est ton objectif premier.


 
Je me souviens d'un de vos messages où vous m"aviez reproché d'employer le terme de hasard qui ne représentait pas pour vous une notion pertinente et de parler plutôt de désordre. Donc j'ai essayé d'éviter le terme de hasard dans mon message. Ca m'a conduit à des approximations...
 
Je lis dans le Robert une définition de hasard en matière de philosophie : "caractère de ce qui arrive en dehors des normes objectives ou subjectives" . Cette définition me paraît faire le lien entre l'indéterminisme et le désordre ("en  dehors des normes" )
 
Pour moi ce qui importe c'est que la réalité existante inclut conjointement le désordre et le hasard ne permettant aux lois qui en règlent le devenir de ne s'exercer que de façon statistique. La cause unique de cela serait pour moi qu'à chaque chronon la  réalité minimum qui existe dans un emplacement repérable  minimum de l'espace  serait un exemplaire d'un nombre déterminé de réalités possibles mais ne serait pas a priori déterminable...
 
EDIT: donc indéterminable dans la mesure où bien entendu aucune induction ne s'exerce sur elle, donc déterminable uniquement dans le cadre d'une mécanique "statistique"

Message cité 1 fois
Message édité par clementdousset le 05-10-2005 à 03:41:05
n°6698713
Profil sup​primé
Posté le 05-10-2005 à 23:00:34  answer
 

he bé!! on a l'impression d'assister à un congres de scientifiques en mal de prix nobel qui défendent leur théorie !!!! il y a des principes admis parceque observé expérimentalement et il y les nombreux modeles théoriques actuellement non encore observés expérimentalement...c'est bien ces derniers les + interressants parceque l'on peut tout imaginer..le big bang est sur le point d'être banalisé par les nouvelles théories notamment de la théorie des cordes et des supercordes (il pourrait y avoir toujours eu des big band même si rien cela n'est pas prouvé)...  
 
Chose étonnante et unique dans le monde des théories de la physique depuis Newton , la découverte du concept des cordes s'est faite par hasard et non à partir de l'énoncé d'un principe fondamental comme cela a toujours été le cas jusqu'à présent. Nous avons donc une théorie dont nous ne connaissons pas les bases. Cette théorie des cordes est un peu comme si on plaçait un ordinateur moderne entre les mains d'une personne du 18ieme siècle, Elle pourrait arriver à lui faire exécuter quelques calculs. Mais, pour ce qui est de comprendre comment l'ordinateur y parvient, elle serait complètement dépassée par la technologie des processeurs. Elle serait incapable de la transférer vers d'autres applications. Tout comme l'astronome et physicien allemand KEPLER au 17 siècle qui au travers de ses 3 lois qu’il a découvert, arrivait a décrire la trajectoire des planètes autour du soleil et a prédire leur position sans pouvoir comprendre l’origine de ce phénomène qui sera révélé et étendu 1 siècle plus tard par le physicien anglais Newton par la théorie de la gravitation.  
je pense que la théorie du big band ne peut etre résolu que si elle fait appel à une nouvelle mathématique, à de nouveau concept.(la théorie du big band a partir d'une singularité date tout de même de 1930 avec la mise en évidence du décalage du redshift par hubble)..La théorie des cordes permet de trouver des solutions élégantes dans le domaine de la physique connue, mais on ne sait pas comment l'utiliser pour expliquer ce qui reste inconnu tout comme KEPLER au 17 Siècle. Ainsi, partout dans le monde, on assiste à une recherche frénétique pour trouver la clé de cette théorie qui dépasse nos capacités actuelles. Il y a de nombreuses routes à explorer. Chacune fait intervenir des mathématiques très puissantes et sophistiquées que les physiciens connaissent mal... Mais la solution repose probablement sur des concepts encore méconnus.
 
il est je pense imminament plus interressant de parler des concepts nouveaux que de celui de la singularité de l'univers qui butte inévitablement à 10E-30s avec le modele classique....

n°6698934
Mikhail
Posté le 05-10-2005 à 23:23:06  profilanswer
 


Théorie du Big Bang c'est une grosse connerie!

n°6699002
Profil sup​primé
Posté le 05-10-2005 à 23:30:41  answer
 

Mikhail a écrit :

Théorie du Big Bang c'est une grosse connerie!


ben elle explique rien avant effectivement....le temps s'arrete avec le modele classique...http://forum-images.hardware.fr/icones/ohwell.gif ..
cela ressemble (en plus complexe tout de meme ) à la découverte de pluton en 1930 qui apparaissait comme une singularité dans les + puissants téléscope de l'époque et ou ils ne distinguaient rien de sa surface...d'ailleurs ils ne savent toujours pas si il s'agit d'une planète ou d'un corps de la ceinture de kuiper....certains parlent même de lui retirer son titre de planète c'est tout dire..http://forum-images.hardware.fr/icones/ohwell.gif  
http://jmm45.free.fr/planetes/kuiper/kuiper.jpg


Message édité par Profil supprimé le 05-10-2005 à 23:33:12
n°6699081
xantox
Posté le 06-10-2005 à 00:08:30  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Je me souviens d'un de vos messages où vous m"aviez reproché d'employer le terme de hasard qui ne représentait pas pour vous une notion pertinente et de parler plutôt de désordre.

 
D'accord, c'était parce que tu parlais d'ordre en opposition au hasard, alors que le contraire de l'ordre c'est le désordre. Une structure désordonnée restera désordonnée, qu'elle soit connue et déterminée ou inconnue et indéterminée.
 

clementdousset a écrit :

Je lis dans le Robert une définition de hasard en matière de philosophie : "caractère de ce qui arrive en dehors des normes objectives ou subjectives" . Cette définition me paraît faire le lien entre l'indéterminisme et le désordre ("en  dehors des normes" )


Disons que l'ignorance des normes peut simuler le hasard : si j'écris un chiffre de 1 à 10 sans le révéler, ce chiffre sera pour toi un chiffre au hasard avec une probabilité de 1/10 alors que pour moi c'est une certitude. Si j'écris d'autres chiffres pour former une séquence, par exemple 3 1 4 1 5 9 2 6, tu pourra formuler l'hypothèse d'une norme et tant qu'elle fonctionne pour prévoir la suite de ma séquence, l'hasard disparaît (mais cette séquence reste désordonnée). Il y a aussi des séquences désordonnées qui ne peuvent avoir de norme. Un hasard intrinsèque et fondamental serait donc indépendant de la connaissance du système (a-causalité). Le hasard de la mécanique quantique est une voie de milieu : les observables apparaîssent intrinsèquement probabilistes, mais la distribution et l'évolution de leurs probabilités obéissent à une loi strictement déterministe.
 

clementdousset a écrit :

Pour moi ce qui importe c'est que la réalité existante inclut conjointement le désordre et le hasard ne permettant aux lois qui en règlent le devenir de ne s'exercer que de façon statistique. La cause unique de cela serait pour moi qu'à chaque chronon la  réalité minimum qui existe dans un emplacement repérable  minimum de l'espace  serait un exemplaire d'un nombre déterminé de réalités possibles mais ne serait pas a priori déterminable... EDIT: donc indéterminable dans la mesure où bien entendu aucune induction ne s'exerce sur elle, donc déterminable uniquement dans le cadre d'une mécanique "statistique"


Es-tu sûr que la détermination d'un "emplacement répérable d'espace" soit possible au niveau fondamental de la réalité, ou même qu'une telle chose existe? Ceci était la vision newtonienne de l'espace, où l'on pouvait caractériser un point de l'espace par ses coordonnées (je suis tout à fait d'accord avec la remarque précédente de Gilgamesh d'Uruk). Déjà en relativité générale, l'idée de pouvoir identifier fondamentalement un point particulier de l'espace n'a plus de sens. Et en gravitation quantique cela peut être bien pire, car l'espace lui-même (pas son "contenu" ) devient une entité probabiliste.


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6699474
clementdou​sset
Posté le 06-10-2005 à 08:01:47  profilanswer
 

Je ne sais pas a priori ce qui est déterminable au " niveau fondamental de la réalité". J'ai une pensée métaphysique (disons cosmogoniste) dont la prétention est d'expliquer tout. Au lieu, comme certains le font, de douter a priori de la pertinence de cette pensée, qu'ils en construisent des analogues qui, seules, peuvent se confronter à la mienne. Plus il y en aura , mieux ça ira. Et ce n'est qu'après -ayant constaté et leur incompatibilité une à une avec la réalité physique et la stérilité de leur confrontation mutuelle- qu'on pourra juger de leur vanité. Voilà pour répondre à Gilgamesh d'Uruk et à Xantox.
 
Quant à Xantox plus particulièrement, il écrit :"en gravitation quantique l'espace lui-même (non son contenu) devient une entité probabiliste." Qu'est-ce que je puis en conclure ? Que l'espace est conçu comme une réalité première contenant le probabilisme comme une propriété. Qu'avais-je dit plus haut?-"les théories qui ont un univers de secours...ne m'intéressent pas. Si le hasard est conçu comme une donnée première, ça revient au même." j'ai déjà répondu par anticipation à son propos.
 
Que puis-je dire rapidement? Il y a ce qu'un mathématicien dont j'ai perdu le nom (il a donné un interview dans un récent numéro de la Recherche consacré aux maths) appelle  "mathématique archaïque". Il entend par là une réalité mathématique qui aurait une objectivité a priori, qui ne serait pas une pure construction de l'esprit. C'est dans ce domaine purement mathématique mais aussi purement objectif que serait définie la structure préexistante. Il y aurait aussi pour moi un domaine purement géométrique qui serait celui des espaces, des espaces qui ne seraient pas "probabilistes" ou "non probabilistes", des espaces qui seraient définis seulement comme doivent l'être de façon nécessaire et suffisante tous les espaces par leur nombre de dimensions. Ce que j'appelle la "représentation" c'est une application d'une donnée définie dans le domaine mathématique dans le domaine géométrique (celui des espaces). Et quand je dis cela, je ne parle pas de temps, je ne parle pas de mouvement, je ne parle pas de changement, je ne parle pas d'énergie, je ne parle pas de matière, je ne parle pas de probabilité (de hasard, de désordre etc.). De tout cela, on parlera APRES. Bon, je n'ai pas du tout le niveau mathématique pour penser cela de façon technique, rigoureuse mais je pense qu'il y a des gens qui peuvent le penser bien et que ce n'est pas très complexe.
 
Pou répondre à Phobos enfin, je ne crois pas que réel soit très complexe a priori, et donc pas la métaphysique...

Message cité 2 fois
Message édité par clementdousset le 06-10-2005 à 08:27:59
n°6699739
Profil sup​primé
Posté le 06-10-2005 à 09:48:42  answer
 

clementdousset a écrit :


Pou répondre à Phobos enfin, je ne crois pas que réel soit très complexe a priori, et donc pas la métaphysique...


penses-tu réellement que la théorie des cordes fait partie de la métaphysique ?

n°6700721
xantox
Posté le 06-10-2005 à 12:12:39  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Ce que j'appelle la "représentation" c'est une application d'une donnée définie dans le domaine mathématique dans le domaine géométrique (celui des espaces). Et quand je dis cela, je ne parle pas de temps, je ne parle pas de mouvement, je ne parle pas de changement, je ne parle pas d'énergie, je ne parle pas de matière, je ne parle pas de probabilité (de hasard, de désordre etc.). De tout cela, on parlera APRES. Bon, je n'ai pas du tout le niveau mathématique pour penser cela de façon technique, rigoureuse mais je pense qu'il y a des gens qui peuvent le penser bien et que ce n'est pas très complexe.


Si dans tes posts précédents l'espace n'est pas l'espace physique, mais un espace purement mathématique, et que le contenu de cet espace n'est pas un observable physique, mais un contenu purement mathématique, et que la structure n'est pas une structure physique, mais une structure purement mathématique, alors oui, "tout est possible" pour ainsi dire, mais il faut donner un sens à tout cela en montrant où est le pont qui permet de retrouver une formulation classique des lois physiques.


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6701152
confusito
8° dan de Jokari-sutra
Posté le 06-10-2005 à 13:27:37  profilanswer
 

Citation :

théorie du big band


 
Mise au point a la New-Orleans....(Un peu en stand-by ces derniers temps..)
 
Bientot la theorie du big bazard ?  :)


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"Le cheval,seul animal a ma connaissance dans lequel on peut planter des clous" J.Renard
n°6701895
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 06-10-2005 à 15:09:26  profilanswer
 


Tu veux parler de ça?
 
http://www.garanian.ru/pics/garanian-in-big-band.big.jpg

n°6704969
Profil sup​primé
Posté le 06-10-2005 à 22:19:42  answer
 

:D

n°6715373
clementdou​sset
Posté le 08-10-2005 à 13:29:40  profilanswer
 

xantox a écrit :

Si dans tes posts précédents l'espace n'est pas l'espace physique, mais un espace purement mathématique, et que le contenu de cet espace n'est pas un observable physique, mais un contenu purement mathématique, et que la structure n'est pas une structure physique, mais une structure purement mathématique, alors oui, "tout est possible" pour ainsi dire, mais il faut donner un sens à tout cela en montrant où est le pont qui permet de retrouver une formulation classique des lois physiques.


 
Trouver le pont entre une réalité métaphysique abstraite et une réalité disons existentielle et observable c’est effectivement le problème. Dire que je conçois de façon sûre et claire comment se fait le passage serait évidemment faux.
Ce que j’avance :
1- En déduisant de ses observations l’existence de paramètres constants, la physique nous renvoie à l’existence d’une réalité immuable et parfaitement définie, telle que le serait une « structure purement mathématique ».
2- L’assertion selon laquelle le réel observable serait la représentation de cette structure dans un espace particulier n’est pas contredite à l’heure actuelle par la physique.
3- Cette assertion impliquerait l’existence d’éléments minimum de représentation de nature distincte répartis en quelques ensembles. Le cardinal de chacun de ces ensembles serait semblable.
4- Le réel observable semble constitué en dernière analyse d’éléments premiers (bosons et fermions ou cordes) de nature distincte répartis  en quelques ensembles…
5- Lorsque l’observation n’a plus pour but de repérer les espèces d’éléments premiers mais la réalité existante dans un volume d’espace-temps, elle bute sur un volume limite dont les dimensions spatiales sont de 10-33 mètre et la dimension temporelle de 5,4 10-44 seconde (mesure du chronon). La réalité qui s’inscrit dans ce volume limite présente d’un chronon à l’autre une discontinuité irréductible. Si l’on suppose que la réalité existant dans ce volume est un élément de représentation et qu’il est nécessaire pour que la représentation soit constante que l’élément de représentation change à un rythme régulier et de façon purement aléatoire, alors on peut considérer que ce volume et son contenu établissent le pont dont vous parlez.
6- On peut considérer que l’univers observable est fait de vide et de matière. On peut considérer que le vide et la matière existent semblablement au minimum dans les unités minimum d’espace temps dont on vient de parler. Je dis que la réalité qui existe dans ce volume est un élément minimum de représentation. Je dis que si cet élément n’est pas déterminé a priori, il s’agit d’un volume de vide, que, s’il l’est, il s’agit d’un volume de matière.
7- Le déterminé ou l’indéterminé ne nous renvoient plus dans ce cas à des conditions d’observation mais à une machinerie objective, propre à ce que j’appelle la représentation.
8- Pour moi le nœud du problème métaphysique de l’existence est justement dans cette machinerie-là. La représentation ferait le pont entre l’abstrait et l’existentiel.  
9- Ce qui me permet de penser le caractère effectivement productif de cette opération, c’est le fait qu’elle est défectueuse par nature, qu’il y a discordance entre la détermination de cette structure et la détermination du nombre de dimensions de l’espace de représentation. L’existentiel est pour moi la solution de rattrapage de cette discordance. L’univers existerait dans ou par un défaut du non-être…
 

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