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L'univers a-t-il oui ou non commencé un jour ? Ou bien a-t-il exister depuis toujours ?




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Auteur Sujet :

Théorie du Big Bang : Vérité ou Simple fantasme ?

n°6421763
clementdou​sset
Posté le 29-08-2005 à 15:49:56  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Friday Monday a écrit :

Bravo, tu viens de réinventer  
 

Citation :

Verset 1-1 : Au commencement était le Verbe


 
 [:amarant]


 
Merci, je prends ça tout à fait comme un compliment !

mood
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Posté le 29-08-2005 à 15:49:56  profilanswer
 

n°6421833
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 29-08-2005 à 15:57:16  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Et quand vous ressentez votre esprt qui se tend, plutot que de vous demander "pourquoi est-ce que mon esprit se tend", vous vous dites "S'il se tend, c'est qu'il y a quelque chose de grand et de vrai que mon esprit essaie d'atteindre".


C'est précisément le point que d'autres comme moi-même essayions de soulever depuis de nombreuses pages. Avant de présupposer que la pensée puisse accéder à quoi que ce soit de réel et transcendant, il faut prendre en compte la possibilité infiniment plus vraisemblable d'être face à un artéfact de cette pensée. Etape systématiquement saute-moutonnée par tout les tenants de discours mystico-métaphysique. Attention, je ne critique pas le fait de tenir ce genre de discours, c'est un exercice mental amusant bien qu'inutile, mais le fait de donner à ce disours une légitimité pour décrire le réel.


Message édité par Cardelitre le 29-08-2005 à 15:57:41
n°6421981
jeff500
Posté le 29-08-2005 à 16:11:10  profilanswer
 

Citation :


Un indice apparait en bas de votre écran chez vous :
 
"Categorie Science"


 
A ce qu'il me semble, à chaque fois que la science a été dissociée d'une réflexion métaphysique, ontologique et morale, ça a donné lieu à des déviances graves. Par exemple dans le cadre des totalitarismes du XXè siècle.
 
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme..."


Message édité par jeff500 le 29-08-2005 à 16:15:25
n°6422033
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 29-08-2005 à 16:15:41  profilanswer
 

jeff500 a écrit :

Citation :


Un indice apparait en bas de votre écran chez vous :
 
"Categorie Science"


 
A ce qu'il me semble, à chaque fois que la science a été dissociée d'une réflexion métaphysique, ontologique et morale, ça a donné lieu à des déviances graves. Par exemple dans le cadre des totalitarismes du XXè siècle.
 
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme..."
 
La science sans réflexion philosophique est dangereuse, car d'une part elle n'est pas encadrée par une réflexion morale, mais surtout elle exclut tout recours à une cause première universelle qui ne se soumet pas à l'expérimentation.


 
Tout dépend ce que tu appelles réflexion philosophique.
 
Un bon philosophe sait ce qu'est la science. Clément, par exemple, n'est pas un bon philosophe. Einstein en est un.
 
En outre, les sujets métaphysiques qui étaient incontournables dans le passé (la matière, l'Univers, le temps, la morale, la vie, etc.), ont progressivement perdu leur caractère métaphysique, ce qui fait qu'aujourd'hui, ceux qui se proclament philosophes en vertu de leur capacité à faire de la métaphysique sont des charlatans.

n°6422070
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 29-08-2005 à 16:19:06  profilanswer
 

jeff500 a écrit :


 
La science sans réflexion philosophique est dangereuse, car d'une part elle n'est pas encadrée par une réflexion morale, mais surtout elle exclut tout recours à une cause première universelle qui ne se soumet pas à l'expérimentation.


Je ne vois pas bien ce que des considérations d'ordre moral viennent foutre dans une réflexion sur un modèle cosmologique?... :??:

n°6422121
jeff500
Posté le 29-08-2005 à 16:24:31  profilanswer
 

Citation :

Je ne vois pas bien ce que des considérations d'ordre moral viennent foutre dans une réflexion sur un modèle cosmologique?... :??:


 
Ici ce n'est pas des réflexions d'ordre moral, mais d'ordre métaphysique.
Parce que l'existance d'une cause première universelle par exemple, puisqu'elle échappe au champ de l'expérimentation physique, est écartée d'office par la science.
Je pense justement que c'est dans ce genre de sujet, qui touche les limites de l'expérimentable, donc de la science, qu'il est nécessaire de compléter la science par une réflexion qui va au-delà.
 
La science par nature ne peut pas s'intéresser à ce qui n'est pas de l'ordre de l'expérience.
L'erreur, c'est de ne pas aller plus loin.
Si je ne peux pas expérimenter le phénomène x, est-ce pour autant que je peux affirmer qu'il n'existe pas ?


Message édité par jeff500 le 29-08-2005 à 16:32:07
n°6422224
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 29-08-2005 à 16:34:44  profilanswer
 

jeff500 a écrit :

La science par nature ne peut pas s'intéresser à ce qui n'est pas de l'ordre de l'expérience.
L'erreur, c'est de ne pas aller plus loin.
Si je ne peux pas expérimenter le phénomène x, est-ce pour autant que je peux affirmer qu'il n'existe pas ?


Ben non. D'où l'indécidabilité discutée en long et en large précedemment...

n°6422520
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 29-08-2005 à 17:04:31  profilanswer
 

jeff500 a écrit :

Citation :

Je ne vois pas bien ce que des considérations d'ordre moral viennent foutre dans une réflexion sur un modèle cosmologique?... :??:


 
Ici ce n'est pas des réflexions d'ordre moral, mais d'ordre métaphysique.
Parce que l'existance d'une cause première universelle par exemple, puisqu'elle échappe au champ de l'expérimentation physique, est écartée d'office par la science.
Je pense justement que c'est dans ce genre de sujet, qui touche les limites de l'expérimentable, donc de la science, qu'il est nécessaire de compléter la science par une réflexion qui va au-delà.
 
La science par nature ne peut pas s'intéresser à ce qui n'est pas de l'ordre de l'expérience.
L'erreur, c'est de ne pas aller plus loin.
Si je ne peux pas expérimenter le phénomène x, est-ce pour autant que je peux affirmer qu'il n'existe pas ?


 
Et si je ne peux pas affirmer qu'un phénomène x existe ou n'existe pas, est-ce qu'il est utile de faire la liste de toutes les variantes plus ou moins satisfaisantes de x qui pourraient exister ou ne pas exister.  
 
En l'occurence, on pourrait en avoir pour un moment, et on sait dés le début, avant même d'avoir commencé le débat, qu'il ne nous mènera nulle par.
 
Mais, soit, faisons ceci, faisons de la métaphysique.
 
Alors pour l'instant, on a, précédant logiquement le big-bang :
 
- Un éléphant bleu sujet à des flatulences.
- La théorie de Clément Dousset.
- Un éléphant rose sujet à des flatulences.
- Un ornytorinque pondeur amateur de choucroute.
- Rien.
 
 
De ces diverse possibilités, celle qui me semble la plus élégante, et ce indépendamment de ma structure cérébrale, reste la dernière.
 
Clément nous dira que sa thèse est plus gratifiante pour l'esprit, refusant toujours d'envisager que son esprit ne le gratifie pas forcément pour la conception d'idées vraies.


Message édité par hephaestos le 30-08-2005 à 07:34:33
n°6422628
jeff500
Posté le 29-08-2005 à 17:16:43  profilanswer
 

A coté de la théorie de l'éléphant bleu, je préfère celle d'une cause première universelle, qui n'a rien à voir avec les dieux des religions, et qui ne serait subordonée ni au temps ni à l'espace, cause première à la source de la vie.
C'est l'idée d'un grand nombre de grands scientifiques de l'histoire, et d'énormément de gens qui ont passé leur vie à réfléchir à la cause de celle-ci.
Il n'y a aucune certitude là dedans, simplement le fait que la métaphysique peut conduire à des choses plus intéressantes et logiques qu'un éléphant rose.

n°6422670
jeff500
Posté le 29-08-2005 à 17:22:16  profilanswer
 

L'idée, c'est simplement de penser qu'il y a une énergie créatrice, une force, qui est à l'origine du Big-bang.
Et que cette énergie créatrice elle-même ne vient pas du néant, mais d'une autre force. En gros, que toute cause a elle-même sa cause, et donc qu'il existe une cause première, fondamentale. Bien sûr c'est facile parce que ça évite d'avoir à conceptualiser l'infini (une infinité de causes), mais les théories qui disent que tout a commencé avec le big-bang évitent elles aussi de conceptualiser l'infini... Donc les deux idées sont gratifiantes pour l'esprit..


Message édité par jeff500 le 29-08-2005 à 17:22:55
mood
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Posté le 29-08-2005 à 17:22:16  profilanswer
 

n°6422763
clementdou​sset
Posté le 29-08-2005 à 17:34:55  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Tout dépend ce que tu appelles réflexion philosophique.
 
Un bon philosophe sait ce qu'est la science. Clément, par exemple, n'est pas un bon philosophe. Einstein en est un.
 
En outre, les sujets métaphysiques qui étaient incontournables dans le passé (la matière, l'Univers, le temps, la morale, la vie, etc.), ont progressivement perdu leur caractère métaphysique, ce qui fait qu'aujourd'hui, ceux qui se proclament philosophes en vertu de leur capacité à faire de la métaphysique sont des charlatans.


 
La science propose-t-elle une explication satisfaisante et qu'on puisse considérer comme définitive de la douleur, du plaisir, de l'effort, de la volonté, etc. ?
 
je suis en train de lire l'Homme de Vérité de Jean-Pierre Changeux, un homme avec qui je suis loin d'être d'accord mais qui pense qu'il peut y avoir une certaine adéquation entre la réalité biologique et neurophysiologique de l'homme et notre façon d'appréhender le monde par la conscience. Cela fait du bien, en tout cas,  de lire des hommes de science quand on voit le sectarisme et l'esprit borné de ceux qui veulent s'accaparer la justesse de pensée et distribuer à tous vents des chapeaux de charlatan.
 
Ai-je dit que je récusais les explications scientifiques de l'évolution du réel au-delà du big-bang ?  
 
 En-deçà, il y a le choix entre admettre l'absence de causalité du big bang et ne pas l'admettre. Et si on ne l'admet pas, il faut bien proposer un discours causal, c'est ce que je fais.
 
Quant à vous ,hephaestos, vous soutenez sans sourciller des positions que je tiens pour tout simplement révoltantes et je vous ai expliqué pourquoi comme celle-ci sur un autre fil : "la douleur n'existe pas plus que Dieu". Maintenant vous dites qu'il est plus "élégant" de penser qu'avant le le big bang, il n'y avait rien. J'en conclus ou que vous êtes devenu athée pendant vos vacances, ou que la croyance en Dieu n'est pas élégante -ce avec quoi je suis bien d'accord. En tout cas vous pouvez bien laisser à d'autres sans les traiter de "charlatans" ou "d'illuminés" d'envisager des "élégances" différentes qui peuvent convenir à d'autres goûts !
 
edit: en plus quand vous dites qu'on aurait avant le big bang un "être nécessaire" en faisant allusion à ce que j'ai écrit, vous prouvez que vous ne m'avez pas compris du tout. Prenez donc le temps de lire les autres avant de juger de leur pensée et si vous ne comprenez pas, dites-le;


Message édité par clementdousset le 29-08-2005 à 17:39:25
n°6422767
Cardelitre
ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ
Posté le 29-08-2005 à 17:36:12  profilanswer
 

jeff500 a écrit :


Il n'y a aucune certitude là dedans, simplement le fait que la métaphysique peut conduire à des choses plus intéressantes et logiques qu'un éléphant rose.


Ca reste une "logique" circulaire qui s'autosuffit. De par l'indécidabilité, il n'y a que pour ton esprit que l'éléphant rose/bleu est moins "intéressant" ou "logique" qu'une autre explication. Personnellement moi je préfère l'ornithorynque pondeur choucroutomorphe (c'est normal il est de moi :whistle: ), c'est une raison en tout cas aussi élégante pour expliquer l'univers que ta vision de l'enchaînement de causes premières. Je mets au défi l'intégralité des gens de la planète, existant ou ayant existé, de me prouver le contraire.

n°6422813
xantox
Posté le 29-08-2005 à 17:44:31  profilanswer
 

hephaestos a écrit :


Alors pour l'instant, on a, précédant logiquement le big-bang :
 
- Un éléphant bleu sujet à des flatulences.
- Un être nécessaire de nature indéterminée étayée par un discours tout aussi compliqué et élaboré qu'inutile.
- Un éléphant rose sujet à des flatulences.
- Un ornytorinque pondeur amateur de choucroute.
- Rien.
De ces diverse possibilités, celle qui me semble la plus élégante, et ce indépendamment de ma structure cérébrale, reste la dernière.


Aucune de ces possibilités ne peut avoir un sens, si on se situe dans une vision radicale du non-univers : celui-ci ne pourra être le sujet d'aucune proposition. On pourrait dans ce cas reprendre la phrase de Wittgenstein dans un sens finalement propre, "ce que l'on ne peut pas dire, il faut le taire".


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6422840
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 29-08-2005 à 17:48:03  profilanswer
 

jeff500 a écrit :

En gros, que toute cause a elle-même sa cause, et donc qu'il existe une cause première, fondamentale.


 
J'ai du rater une étape là, parce que je vois pas bien le sens de cette idée...

n°6422854
clementdou​sset
Posté le 29-08-2005 à 17:49:33  profilanswer
 

xantox a écrit :

Aucune de ces possibilités ne peut avoir un sens, si on se situe dans une vision radicale du non-univers : celui-ci ne pourra être le sujet d'aucune proposition. On pourrait dans ce cas reprendre la phrase de Wittgenstein dans un sens finalement propre, "ce que l'on ne peut pas dire, il faut le taire".


 
Tant qu'on essaie pas de dire, on ne sait pas ce qu'on ne peut pas dire.

n°6422878
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 29-08-2005 à 17:52:39  profilanswer
 

clementdousset a écrit :


 
Quant à vous ,hephaestos, vous soutenez sans sourciller des positions que je tiens pour tout simplement révoltantes et je vous ai expliqué pourquoi comme celle-ci sur un autre fil : "la douleur n'existe pas plus que Dieu". Maintenant vous dites qu'il est plus "élégant" de penser qu'avant le le big bang, il n'y avait rien. J'en conclus ou que vous êtes devenu athée pendant vos vacances, ou que la croyance en Dieu n'est pas élégante -ce avec quoi je suis bien d'accord. En tout cas vous pouvez bien laisser à d'autres sans les traiter de "charlatans" ou "d'illuminés" d'envisager des "élégances" différentes qui peuvent convenir à d'autres goûts !
 
edit: en plus quand vous dites qu'on aurait avant le big bang un "être nécessaire" en faisant allusion à ce que j'ai écrit, vous prouvez que vous ne m'avez pas compris du tout. Prenez donc le temps de lire les autres avant de juger de leur pensée et si vous ne comprenez pas, dites-le;


 
Je n'ai pas lu votre théorie sur l'avant big bang car, par essence, elle ne peut avoir aucun intérêt.
 
Quant à mes idées révoltantes, vous ne jugez que ce que vous croyez en comprendre, c'est à dire une partie suylement, à l'évidence. Je suis athée, et ça ne date pas de mes dernières vacances. Quand je crois en Dieu, je sais que ma croyance n'est fondée sur rien, donc je ne lui accorde aucun crédit.

n°6422995
xantox
Posté le 29-08-2005 à 18:05:25  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Tant qu'on essaie pas de dire, on ne sait pas ce qu'on ne peut pas dire.


Tout ce qui est dit ne nous avance pas dans le savoir de ce qui ne peut pas être dit, sinon dans la conscience de cet échec. Dès lors qu'on dit, cela s'applique à l'univers et pas au non-univers.


Message édité par xantox le 29-08-2005 à 18:06:25

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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6423295
clementdou​sset
Posté le 29-08-2005 à 18:50:16  profilanswer
 

xantox a écrit :

Tout ce qui est dit ne nous avance pas dans le savoir de ce qui ne peut pas être dit, sinon dans la conscience de cet échec. Dès lors qu'on dit, cela s'applique à l'univers et pas au non-univers.


 
Je n'ai jamais parlé du non univers. je considère l'univers comme un objet total au-delà duquel il n'y a rien. Parler d'une antériorité logique au big-bang c'est toujours pour moi parler de l'univers. Pour le reste ce que vous dites dans votre première phrase me paraît de l'ordre de l'affirmation générale et gratuite. Lorsque vous parlez d'échec par exemple, on peut dire qu'il n'y a jamais d'échecs semblables. Ainsi l'expérience des échecs est toujours enrichissante pour notre connaissance.  

n°6423560
silmarion
Posté le 29-08-2005 à 19:34:24  profilanswer
 

xantox a écrit :

Pas de trou noir car le big bang n'est pas statique. La contribution à la curvature de l'espace-temps due à l'expansion inflationnaire contrebalance celle de la matière-énergie.


 
Tu dis que le bigbang n'est pas statique, mais a-t-il un centre ?
Est-ce que de l'énergie continue a affluer?

n°6423788
xantox
Posté le 29-08-2005 à 20:12:15  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Je n'ai jamais parlé du non univers. je considère l'univers comme un objet total au-delà duquel il n'y a rien. Parler d'une antériorité logique au big-bang c'est toujours pour moi parler de l'univers. Pour le reste ce que vous dites dans votre première phrase me paraît de l'ordre de l'affirmation générale et gratuite. Lorsque vous parlez d'échec par exemple, on peut dire qu'il n'y a jamais d'échecs semblables. Ainsi l'expérience des échecs est toujours enrichissante pour notre connaissance.  


Quand tu parles de l'univers comme un objet "total" je suppose qu'il faut entendre le mot "total" pour toi comme étant "non limité par notre capacité de description".
 
Or l'univers est la description, fondée sur l'observation, que nous en faisons. La meilleure description de l'univers dont nous disposons, est celle élaborée par la science. On peut remarquer que certains aspects de cette description sont limités. Devant ces limites, on peut soit supposer que notre description présente est incomplète et qu'un jour la science fera mieux, soit supposer que cela reflète une limite fondamentale de notre possibilité de description. Toute tentative d'aller au délà de cette limite, serait alors une tentative de pénetrer "ailleurs" que dans l'univers qui peut être décrit par nous les êtres temporels à trois dimensions (d'où mon expression "non-univers" ), une tentative de dire ce qui ne peut pas être dit, et de penser ce qui ne peut pas être pensé.
 
La spéculation nous permet certes de postuler des entités logiques et non observables, comme les dimensions de la théorie des cordes. ayant seulement certaines caractéristiques en commun avec l'univers observable, et de démontrer leur compatibilité logique avec la description de l'univers. Mais "dans une vision radicale du non-univers" comme j'avais exprimé plus haut, rien ne peut plus être dit ni pensé à son sujet, car celui-ci cesse d'être un sujet possible pour nous.  Faut-il qu'il cesse pour autant d'être part de ton "tout" défini comme non limité par notre capacité de description? Si non, il y a bien lieu de parler d'univers et de non univers, ce dernier n'étant pas accessible, ni physiquement, ni logiquement (ni à l'observation, ni à la description).
 
Quant à l'expérience de l'échec. Elle est non seulement utile pour notre connaissance de l'univers : elle est la condition même de la connaissance. Mais elle ne sert à rien pour notre connaissance du non-univers (celle dont je parlais), qui est simplement limitée par notre propre existence dans l'univers.


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-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6424227
clementdou​sset
Posté le 29-08-2005 à 21:02:39  profilanswer
 

xantox a écrit :


 
 La meilleure description de l'univers dont nous disposons, est celle élaborée par la science.  


 
C'est une conception -parfaitement respectable- d'un enthousiaste de la science mais c'est une conception tout à fait discutable.  Si l'univers est un objet total, on ne peut connaître sa forme véritable qu'en l'appréhendant totalement. Si vous connaissiez absolument une partie d'un objet -et la science ne permet pas une connaissance absolue même de simples parties- auriez-vous pour autant une connaissance juste de la structure d'ensemble ? Ce n'est pas absolument sûr !!!! Je pourrais même trouver des exemples où c'est tout à fait faux.  
pour ce qui nous occupe, si l'avant big bang fait partie de l'objet univers -comme vous pouvez toujours le supposer un quart de seconde- dire, comme c'est le cas pour certains ici et peut-être pour vous, qu'il n'y a pas de causalité entre l'avant big bang et l'après, ce serait forcément vous condamner à avoir une une vision totalement fausse de l'objet univers.  
 
Une description qui se trompe sur les véritables dimensions et sur le véritable contenu de l'objet à décrire me paraît fausse a priori. Il y a dans la métaphysique une prétention à décrire une totalité qui peut paraître insupportable mais qui pour moi -je suis désolé- me paraît un avantage dans la poursuite de la vérité. la métaphysique me paraît donner davantage la mesure du réel que la science. Comme je l'ai dit ailleurs, il faut mieux faire de la métaphysique en le sachant que, sans le savoir, comme beaucoup ici.  
 
Je pense que tout nouveau système métaphysique enrichit la connaissance du seul fait qu'il étend l'espace où elle peut se situer...


Message édité par clementdousset le 29-08-2005 à 21:07:15
n°6425024
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 29-08-2005 à 22:47:06  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Il y a dans la métaphysique une prétention à décrire une totalité qui peut paraître insupportable mais qui pour moi -je suis désolé- me paraît un avantage dans la poursuite de la vérité.


 
Il est là le problème est c'est là dessus que l'on aimerait que vous vous explicâtes !
 
Car, en effet, en quoi le fait qu'une approche semble être avantageuse à l'esprit humain est-il sensé donner une quelconque information sur l'intérêt de cette approche ?


Message édité par hephaestos le 29-08-2005 à 22:47:17
n°6425135
xantox
Posté le 29-08-2005 à 23:01:50  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Citation :

La meilleure description de l'univers dont nous disposons, est celle élaborée par la science.

C'est une conception -parfaitement respectable- d'un enthousiaste de la science mais c'est une conception tout à fait discutable.


Il y a un critère simple pour déterminer si une description est meilleure qu'une autre, c'est son pouvoir prédictif. Par exemple une carte de Paris ne marche pas bien pour s'orienter à Venise.
 

clementdousset a écrit :

Si l'univers est un objet total, on ne peut connaître sa forme véritable qu'en l'appréhendant totalement. Si vous connaissiez absolument une partie d'un objet -et la science ne permet pas une connaissance absolue même de simples parties- auriez-vous pour autant une connaissance juste de la structure d'ensemble ? Ce n'est pas absolument sûr !!!! Je pourrais même trouver des exemples où c'est tout à fait faux.


Mais où est la connaissance absolue, sans concept, sans abstraction. La connaissance intuitive, celle du sens commun, n'est pas en soi très différente de la connaissance scientifique, elle se base sur des faits d'expérience ou observations. Elle est juste moins précise.
 

clementdousset a écrit :

pour ce qui nous occupe, si l'avant big bang fait partie de l'objet univers -comme vous pouvez toujours le supposer un quart de seconde- dire, comme c'est le cas pour certains ici et peut-être pour vous, qu'il n'y a pas de causalité entre l'avant big bang et l'après, ce serait forcément vous condamner à avoir une une vision totalement fausse de l'objet univers.


Il est possible de tout supposer, faut encore que cela soit cohérent avec la vérité interne de la théorie. Il y a en gravité quantique des approches selon lesquelles le temps n'a pas commencé au big-bang, et l'espace-temps est un artefact quantique.
 

clementdousset a écrit :

Il y a dans la métaphysique une prétention à décrire une totalité qui peut paraître insupportable mais qui pour moi -je suis désolé- me paraît un avantage dans la poursuite de la vérité.


On n'a pas parlé de vérité, on a parlé de réalité physique. Pour revenir à l'exemple de la carte de Venise, comment imaginer la tracer de manière précise sans y aller, sans l'explorer?
 

clementdousset a écrit :

Je pense que tout nouveau système métaphysique enrichit la connaissance du seul fait qu'il étend l'espace où elle peut se situer...


La métaphysique présente un intérêt fondamental mais n'a pas la prétention de se substituer à la physique, son domaine est autre.


---------------
-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6425253
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 29-08-2005 à 23:11:41  profilanswer
 

Au fait Clément, concernant mes prises de position révoltantes, je t'invite à ce sujet à consultet mes interventions dans d'autres sujets, où la morale a son rôle à jouer, qu'ils soient philosophiques (Pourquoi y-a-t'il des gens plus humains que d'autres, ou Le bien et le mal, qu'est-ce ?), ou bien politiques (j'ai essentiellement sévi sur les deux sujets concernant la constitution européenne ou encore sur le sujet sur l'extrême gauche).
 
Je t'invite à me faire part de tes éventuelles critiques sur les sujets en question, ou encore en mp, étant donné que, décidément, la question morale ne me semble pas appropriée dans une conversation sur le big bang.

n°6426863
clementdou​sset
Posté le 30-08-2005 à 07:23:44  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Au fait Clément, concernant mes prises de position révoltantes, je t'invite à ce sujet à consultet mes interventions dans d'autres sujets, où la morale a son rôle à jouer, qu'ils soient philosophiques (Pourquoi y-a-t'il des gens plus humains que d'autres, ou Le bien et le mal, qu'est-ce ?), ou bien politiques (j'ai essentiellement sévi sur les deux sujets concernant la constitution européenne ou encore sur le sujet sur l'extrême gauche).
 
Je t'invite à me faire part de tes éventuelles critiques sur les sujets en question, ou encore en mp, étant donné que, décidément, la question morale ne me semble pas appropriée dans une conversation sur le big bang.


 
 
J'ai lu tous les messages de ce fil.
J'ai lu tous les messages du fil "champ de conscience inscrit dans le temps" que j'ai lancé.
J'ai lu sur "aller plus loin que le big bang" au moins tous les messages qui ont suivi mes interventions du 30/7.
Ces interventions   ajoutées à celle d'hier 29/8 à 15H31 peuvent tenir lieu d'exposé de ce que vous appelez vous-même ma "théorie de l'avant big bang".
 
Vous écrivez hier:
"Alors, pour l'instant, on a, précédant "logiquement" le big bang :
-un éléphant bleu sujet à des flatulences
-un être nécessaire de nature indéterminée étayé par un discours aussi compliqué qu'inutile.
-un éléphant rose etc.
-un ornithorinque etc...."
Je crois comprendre qu'entre les éléphants  et l'ornithorinque "l'être nécessaire" est censé rendre compte de ma théorie de l'avant big bang. Je vous signale, un peu vivement c'est vrai, que vous m'avez mal lu parce que dire que je suppose l'existence, avant le big bang, d'un être nécessaire constitue un contresens majeur dans la compréhension de ma pensée. Vous me répondez :
"Je n'ai pas lu votre téorie sur l'avant big bang car, par essence, elle ne peut avoir aucun intérêt."
On pourrait vous reprocher de ne pas lire (ce qui n'est pas mon cas) toutes les interventions des fils à partir du moment où vous y participez, même si vous les jugez sans intérêt a priori.
On doit vous reprocher de parler de mes interventions en faisant des contresens si vous dites vous-même que vous ne les avez pas lues.
 
P.S. Je voudrais dire à ceux qui me lisent sans a priori que je ne cherche pas la complication pour le plaisir mais que je préfère plutôt la complication que le manque de rigueur, sachant que seule la rigueur peut donner de la pertinence à mon discours. Si on ne me comprend pas, on peut dire sur quel point et j'essaierai de m'expliquer mieux.
 
je supplie seulement que ceux qui jugent ma pensée l'aient lue et aient au moins essayé de la comprendre.


Message édité par clementdousset le 30-08-2005 à 07:32:01
n°6426925
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 30-08-2005 à 07:45:46  profilanswer
 

clementdousset a écrit :


 
P.S. Je voudrais dire à ceux qui me lisent sans a priori que je ne cherche pas la complication pour le plaisir mais que je préfère plutôt la complication que le manque de rigueur, sachant que seule la rigueur peut donner de la pertinence à mon discours. Si on ne me comprend pas, on peut dire sur quel point et j'essaierai de m'expliquer mieux.
 
je supplie seulement que ceux qui jugent ma pensée l'aient lue et aient au moins essayé de la comprendre.


 
J'ai corrigé mon message pour ne pas y interpréter de manière erronée votre parole.
 
Concernant votre post scriptum, j'ai une autre théorie à ce propos :
A mon avis, l'utilisation d'u langage aussi compliqué vous sert de deux manières, et vous le préférez, plus oun mois consciemment, pour deux raisons :
 
- D'abord, la langage alambiqué que vous utilisez est trés facilment sujet à une grande ambiguité. Il est à l'opposé du langage le plus performant que l'homme ait conçu jusqu'à présent, et qui est aussi d'une trés grande simplicité, à savoir le langage mathématique. Ainsi, utiliser un langage compliqué permet de soutenir à peu prés n'importe quel thèse sans rigueur intellectuelle particulière, la performance rhétorique étant suffisante.
 
- Ke deuxième intérêt essentiel de votre manière de communiquer est la flâterie. En effet, il y a deux types de lecteurs à vos textes : Ceux qui n'ont pas le bagage nécessaire, ou ne veulent pas faire l'effort pour vous comprendre (à coté de vous, Kant est un auteur de l'édition Arlequin). Ceux là seront de toutes façon impressioné, et n'oserons souvent pas répondre de peur du ridicule ; restent ceux qui font cet effort et ont le bagage intellectuel. Ceux-là, dont je fais (souvent) partie, sont alors gratifiés de faire partie de l'élite qui 'a compris le message de Clément Dousset'. La gratification qui en résulte est une forme de flâterie, et la flâterie est un argument trés fort pour convaincre un auditoire. Dans les deux cas, vous êtes gagnants. Bravo, votre talent de rhétoricien (vous voyez qu'on sait dire autre chose que 'charlatan') est toujours aussi solide.

n°6426979
clementdou​sset
Posté le 30-08-2005 à 08:27:53  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

J'ai corrigé mon message pour ne pas y interpréter de manière erronée votre parole.
 
Concernant votre post scriptum, j'ai une autre théorie à ce propos :
A mon avis, l'utilisation d'u langage aussi compliqué vous sert de deux manières, et vous le préférez, plus oun mois consciemment, pour deux raisons :
 
- D'abord, la langage alambiqué que vous utilisez est trés facilment sujet à une grande ambiguité. Il est à l'opposé du langage le plus performant que l'homme ait conçu jusqu'à présent, et qui est aussi d'une trés grande simplicité, à savoir le langage mathématique. Ainsi, utiliser un langage compliqué permet de soutenir à peu prés n'importe quel thèse sans rigueur intellectuelle particulière, la performance rhétorique étant suffisante.
 
- Ke deuxième intérêt essentiel de votre manière de communiquer est la flâterie. En effet, il y a deux types de lecteurs à vos textes : Ceux qui n'ont pas le bagage nécessaire, ou ne veulent pas faire l'effort pour vous comprendre (à coté de vous, Kant est un auteur de l'édition Arlequin). Ceux là seront de toutes façon impressioné, et n'oserons souvent pas répondre de peur du ridicule ; restent ceux qui font cet effort et ont le bagage intellectuel. Ceux-là, dont je fais (souvent) partie, sont alors gratifiés de faire partie de l'élite qui 'a compris le message de Clément Dousset'. La gratification qui en résulte est une forme de flâterie, et la flâterie est un argument trés fort pour convaincre un auditoire. Dans les deux cas, vous êtes gagnants. Bravo, votre talent de rhétoricien (vous voyez qu'on sait dire autre chose que 'charlatan') est toujours aussi solide.


 
 
Ce que vous dites est bête à pleurer. Je suis désolé de vous le dire mais c'est comme ça. Jamais sauf dans le cas de messages visiblement agressifs je ne me suis permis de juger les gens sur leur style ou sur leurs intentions supposées. Je ne les juge que sur la teneur de leurs propos. Je suis quelqu'un qui essaie d'exprimer simplement sa pensée. Quand c'est simple je le dis simplement. Quand c'est moins simple, je le dis moins simplement.
 
Qu'est-ce qui vous fait dire que je cherche à flatter les gens ? c'est vraiment n'importe quoi ! Et dire que je vous faisais crédit d'être un esprit un peu scientifique et rigoureux !

n°6427148
clementdou​sset
Posté le 30-08-2005 à 09:33:05  profilanswer
 

jeff500 a écrit :

L'idée, c'est simplement de penser qu'il y a une énergie créatrice, une force, qui est à l'origine du Big-bang.
Et que cette énergie créatrice elle-même ne vient pas du néant, mais d'une autre force. En gros, que toute cause a elle-même sa cause, et donc qu'il existe une cause première, fondamentale. Bien sûr c'est facile parce que ça évite d'avoir à conceptualiser l'infini (une infinité de causes), mais les théories qui disent que tout a commencé avec le big-bang évitent elles aussi de conceptualiser l'infini... Donc les deux idées sont gratifiantes pour l'esprit..


 
Je suis d'accord avec vous sur l'idée qu'il y a une cause première.
 
Je m'écarte de vous sur l'idée que cette cause serait une force qui proviendrait d'une autre force et ainsi de suite.
 
D'abord cette conception n'est pas du tout satisfaisante pour la pensée qui supporte mal les cascades à l'infini.
 
Ensuite une force simple ne peut pas ordonner la complexité première. Dès le big bang, dès l'origine physique du monde, la matière présente en effet un ordre complexe.
 
Cet ordre complexe est, à mon sens, la résultante de plusieurs contraintes qui s'articulent, d'une façon dont mon discours sur l'origine pourrait rendre compte...

n°6429748
xantox
Posté le 30-08-2005 à 14:39:30  profilanswer
 

silmarion a écrit :

Tu dis que le bigbang n'est pas statique, mais a-t-il un centre ?
Est-ce que de l'énergie continue a affluer?


Selon le modèle courant, au moment t0 tout l'espace a une dimension nulle (singularité). Juste ensuite, il n'y a pas de centre du big bang car l'inflation a lieu "partout", et une quantité hallucinante de matière-énergie est créée à partir du vide.


---------------
-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6434351
silmarion
Posté le 30-08-2005 à 22:52:08  profilanswer
 

xantoox, t'as amené dans ma tete plus de questions que de réponses, mais merci quand même.
 
On m'a dit une fois qu'un systeme ne pouvait comprendre que des systemes moins compliqués que lui-meme.
Vu la taille de l'univers (ce qu'on en voit), et sachant qu'en l'état actuel, il est impossible d'aller plus vite que la lumiere dans le vide, il semble que le temps rende impossible a l'homme toute compréhension totale de l'univers.
Mais, avec un peu de progrès, on peut toujours espérer lol.

n°6436829
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 31-08-2005 à 10:19:47  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

Ce que vous dites est bête à pleurer. Je suis désolé de vous le dire mais c'est comme ça. Jamais sauf dans le cas de messages visiblement agressifs je ne me suis permis de juger les gens sur leur style ou sur leurs intentions supposées. Je ne les juge que sur la teneur de leurs propos. Je suis quelqu'un qui essaie d'exprimer simplement sa pensée. Quand c'est simple je le dis simplement. Quand c'est moins simple, je le dis moins simplement.
 
Qu'est-ce qui vous fait dire que je cherche à flatter les gens ? c'est vraiment n'importe quoi ! Et dire que je vous faisais crédit d'être un esprit un peu scientifique et rigoureux !


 
C'est un tord, la forme d'un message compte elle aussi, elle est porteuse de sens. Elle est même en science porteuse de bien plus de sens que le fond.
 
/edit : et vous échouez constamment dans votre tentative à expliquer votre pensée simplement, ce qui me fait douter de la sincérité de votre volonté.


Message édité par hephaestos le 31-08-2005 à 10:22:09
n°6437438
clementdou​sset
Posté le 31-08-2005 à 11:49:53  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

C'est un tord, la forme d'un message compte elle aussi, elle est porteuse de sens. Elle est même en science porteuse de bien plus de sens que le fond.
 
/edit : et vous échouez constamment dans votre tentative à expliquer votre pensée simplement, ce qui me fait douter de la sincérité de votre volonté.


 
J'avais déjà remarqué votre manie des affirmations pédantes proférées avec un sérieux de pape. Evidemment que la forme est porteuse de sens. Tout le monde le sait ici.  
Pour le reste, quand je lis un message , j'essaie d'abord de le comprendre. Si je le comprends et que je suis d'accord avec le propos, je le dis. Si je ne suis pas d'accord je le dis aussi et je donne mes raisons. Si je ne comprends pas le propos, je le dis enfin en essayant de préciser exactement ce qui m'échappe. Lisez le dialogue que j'ai entretenu avec Xantox sur le fil du "champ de conscience". Vous y verrez la variété de mes humeurs mais la continuité de l'attitude que je viens d'évoquer, attitude qui conjugue le respect des règles d'une discussion et le respect des autres tout simplement.
Bien sûr, à titre personnel, on peut toujours se constituer un sottisier plus ou moins révélateur du type d'interlocuteur que l'on a en face de soi (par exemple "flâterie" pour flatterie, "bien que je vous soupçonnât" au lieu de "bien que je vous soupçonne" pour parler de façon simple et correcte quand le verbe de la principale est au présent ou "bien que je vous soupçonnasse" si on veut faire pédant en employant le subjonctif imparfait à la première personne du singulier.  
Encore là ne parlé-je que de langue mais, si j'évoquais les affirmations péremptoires, il y aurait matière à de nouveaux étonnements. Il faudrait,selon vous, parler le langage mathématique , le plus simple et le plus clair. Je suppose que c'est celui que vous parlez quotidiennement. Faites-nous donc des messages en langage mathématique, je suis curieux de voir ça. Et ainsi vous éviterez les solécismes...

n°6437647
vonstaubit​z
Posté le 31-08-2005 à 12:19:04  profilanswer
 

jeff500 a écrit :

L'idée, c'est simplement de penser qu'il y a une énergie créatrice, une force, qui est à l'origine du Big-bang.
Et que cette énergie créatrice elle-même ne vient pas du néant, mais d'une autre force. En gros, que toute cause a elle-même sa cause, et donc qu'il existe une cause première, fondamentale. Bien sûr c'est facile parce que ça évite d'avoir à conceptualiser l'infini (une infinité de causes), mais les théories qui disent que tout a commencé avec le big-bang évitent elles aussi de conceptualiser l'infini... Donc les deux idées sont gratifiantes pour l'esprit..


Obiwan voudrait savoir comment une énergie ou une force peut être créatrice. Ceci dans la mesure où l'on considère que derrière création, il y a intention.
 
Edit: parler d'une force créatrice, n'est-pas sortir de la science?


Message édité par vonstaubitz le 31-08-2005 à 12:19:56
n°6437693
Lak
disciplus simplex
Posté le 31-08-2005 à 12:24:39  profilanswer
 

jeff500 a écrit :

Et que cette énergie créatrice elle-même ne vient pas du néant, mais d'une autre force. En gros, que toute cause a elle-même sa cause, et donc qu'il existe une cause première, fondamentale. Bien sûr c'est facile parce que ça évite d'avoir à conceptualiser l'infini (une infinité de causes), mais les théories qui disent que tout a commencé avec le big-bang évitent elles aussi de conceptualiser l'infini... Donc les deux idées sont gratifiantes pour l'esprit..


 
excuse-moi mais je ne comprends pascomment ce "donc" arrive là.
Tu dis que toute cause a elle-même sa cause... Ca impliquerait plutôt qu'il n'y ait pas de cause première justement, non ? Si chaque cause a sa cause, on remonte jusqu'à l'infini sans jamais trouver de "début" à ton enchainement de causes.
Je ne comprends vraiment pas comment tu arrives à postuler l'existence d'une "cause première" par ce raisonnement ?

n°6438680
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 31-08-2005 à 14:26:48  profilanswer
 

clementdousset a écrit :

J'avais déjà remarqué votre manie des affirmations pédantes proférées avec un sérieux de pape. Evidemment que la forme est porteuse de sens. Tout le monde le sait ici.  
Pour le reste, quand je lis un message , j'essaie d'abord de le comprendre. Si je le comprends et que je suis d'accord avec le propos, je le dis. Si je ne suis pas d'accord je le dis aussi et je donne mes raisons. Si je ne comprends pas le propos, je le dis enfin en essayant de préciser exactement ce qui m'échappe. Lisez le dialogue que j'ai entretenu avec Xantox sur le fil du "champ de conscience". Vous y verrez la variété de mes humeurs mais la continuité de l'attitude que je viens d'évoquer, attitude qui conjugue le respect des règles d'une discussion et le respect des autres tout simplement.
Bien sûr, à titre personnel, on peut toujours se constituer un sottisier plus ou moins révélateur du type d'interlocuteur que l'on a en face de soi (par exemple "flâterie" pour flatterie, "bien que je vous soupçonnât" au lieu de "bien que je vous soupçonne" pour parler de façon simple et correcte quand le verbe de la principale est au présent ou "bien que je vous soupçonnasse" si on veut faire pédant en employant le subjonctif imparfait à la première personne du singulier.  
Encore là ne parlé-je que de langue mais, si j'évoquais les affirmations péremptoires, il y aurait matière à de nouveaux étonnements. Il faudrait,selon vous, parler le langage mathématique , le plus simple et le plus clair. Je suppose que c'est celui que vous parlez quotidiennement. Faites-nous donc des messages en langage mathématique, je suis curieux de voir ça. Et ainsi vous éviterez les solécismes...


 
Ah, j'avais mentionné le fait que je ne maitrisais pas encore assez bien l'imparfait du subjonctif, j'ai été démasqué visiblement. Il m'arrive même de faire des fautes d'ortographe. De là à appeler un recueil de trois fautes d'orthographe 'sottisier', vous auriez plus vite fait de rassembler l'ensemble de vos messages explicatifs de vos théories.
 
Je n'ai jamais dit qu'il fallait employer le langage mathématique, celui-ci n'est utiilsable que dans certains cas et aprés avoir défini rigoureusement les objets mathématique dont il est question. On en est loin. C'est simplement que, s'il fallait faire un échelle de clarté du langage, le langage mathématique viendrait en premier, et le votre viendrait en bout de pelloton.
 
Notez en revanche que je ne crois pas que votre manière d'écrire soit consciemment un moyen de flatterie, ainsi qu'un moyen de cacher le vide de vos théorie sous une ambiguité des mots omniprésente ; non, je crois que cette manière de communiquer vous sied car c'est globalement celle qui a fonctionné le mieux pour vous jusqu'à aujourd'hui. J'essaie de vous montrer en quoi elle pourrait ne pas être toujours positive pour vous, vous me traitez de sot. Soit.

n°6439441
clementdou​sset
Posté le 31-08-2005 à 16:15:35  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

Ah, j'avais mentionné le fait que je ne maitrisais pas encore assez bien l'imparfait du subjonctif, j'ai été démasqué visiblement. Il m'arrive même de faire des fautes d'ortographe. De là à appeler un recueil de trois fautes d'orthographe 'sottisier', vous auriez plus vite fait de rassembler l'ensemble de vos messages explicatifs de vos théories.
 
Je n'ai jamais dit qu'il fallait employer le langage mathématique, celui-ci n'est utiilsable que dans certains cas et aprés avoir défini rigoureusement les objets mathématique dont il est question. On en est loin. C'est simplement que, s'il fallait faire un échelle de clarté du langage, le langage mathématique viendrait en premier, et le votre viendrait en bout de pelloton.
 
Notez en revanche que je ne crois pas que votre manière d'écrire soit consciemment un moyen de flatterie, ainsi qu'un moyen de cacher le vide de vos théorie sous une ambiguité des mots omniprésente ; non, je crois que cette manière de communiquer vous sied car c'est globalement celle qui a fonctionné le mieux pour vous jusqu'à aujourd'hui. J'essaie de vous montrer en quoi elle pourrait ne pas être toujours positive pour vous, vous me traitez de sot. Soit.


 
Bon, allez, discutons simplement de nos idées et faisons mutuellement confiance à nos intelligences pour les comprendre. Pour le reste gardons pour nous nos jugements et nos conseils sur nos façons d'écrire. Et tout sera très bien !

n°6443440
confusito
8° dan de Jokari-sutra
Posté le 01-09-2005 à 10:12:32  profilanswer
 

Citation :

Eh bien –pourquoi pas ?- de la forme donnée par la structure pure dont je cherche à concevoir l’origine logique. Cette structure pure serait l’inscription de cette phrase –rien de plus et rien de moins que l’inscription de cette phrase : « pour qu’il y ait un être, il faut qu’il y ait une multiplicité d’êtres en relations d’un certain type »…


 
J'ai tout compris sur la creation de l'univers!!!  :D  
 
C'est le"GANG-BANG" cosmique!  :love:   :lol:


---------------
"Le cheval,seul animal a ma connaissance dans lequel on peut planter des clous" J.Renard
n°6443698
RobinWoodY
Posté le 01-09-2005 à 11:08:52  profilanswer
 

xantox a écrit :

Citation :

RobinWoodY a écrit :
 
 Certains physiciens ont imaginé qu'après la phase actuelle de croissance de l'univers, il puisse ensuite se contracter.
 
Certains imaginent que, dans ce cas, l'univers puisse être cyclique.
Il pourrait donc déjà y avoir eu une infinité de Big-Bang antérieur au nôtre.
 
Et qu'en est-il du temps dans ce cas-là?  :ouch:


 
J'ai écrit un post exactement à ce sujet dans mon blog (lien ci-après).


 
Si le temps n'existe pas à l'instant initial, ni à fortiori "précédemment", de la même façon, il n'est plus non plus défini, en cas de big crunch, à l'instant final.  
Il me semble donc que dans ce cas-là parler d'univers cyclique est une pure vue de l'esprit et que la physique ne peut postuler cela.
 
Comment d'ailleurs peut-on mesurer le temps à des instants proches de la naissance de l'univers. Quelle horloge peut-être portée à des milliards de degrés, dans un univers où les particules se déplacent à une vitesse proche de la vitesse de la lumière et donc où les effets relativistes sont omniprésents?
Je me demande si le temps n'est pas comme une courbe type logarithme. Projetée sur l'axe x, elle a une longueur finie (entre 0 et 1, par exemple). Ce serait l'âge estimé de l'univers. Projeté sur l'axe y, la longueur est infinie. Notre estimation de l'âge fini de l'univers ne serait donc due qu'à un effet de "perspective".
 
S. Weinberg, dans son livre de vulgarisation, "les trois premières minutes de l'univers" (1977) commence d'ailleurs prudemment sa description du big-bang à l'instant 1/100e de secondes.  
Tout comme il évite de traiter des trous noirs dans son traité de cosmologie.
 
Pour le blog  :jap:

n°6444668
RobinWoodY
Posté le 01-09-2005 à 13:34:33  profilanswer
 

xantox a écrit :

Selon le modèle courant, au moment t0 tout l'espace a une dimension nulle (singularité). Juste ensuite, il n'y a pas de centre du big bang car l'inflation a lieu "partout", et une quantité hallucinante de matière-énergie est créée à partir du vide.


 
Je suppose qu'on peut affirmer cela dans le cadre d'un modèle où le temps est une variable continue. Par contre, si on fait intervenir le temps de Planck, tu as une durée où les conditions sont indéterminées. Tu ne peux alors rien dire sur cet instant mais "simplement" suivre l'évolution de l'univers après ce temps de Planck.
 
 
A l'instant t0, l'univers a une dimension, puis le big-bang a lieu en tout point de l'univers. De la matière ne circule pas à cet instant d'un point à l'autre, mais ce déclenchement simultané en tout point de l'univers ne constitue-t-il pas une information? Elle se serait alors propagée à une vitesse infinie, que l'univers soit infini ou non.

n°6445098
xantox
Posté le 01-09-2005 à 14:29:54  profilanswer
 

RobinWoodY a écrit :

Si le temps n'existe pas à l'instant initial, ni à fortiori "précédemment", de la même façon, il n'est plus non plus défini, en cas de big crunch, à l'instant final.  Il me semble donc que dans ce cas-là parler d'univers cyclique est une pure vue de l'esprit et que la physique ne peut postuler cela.


Cela dépend des théories. Dans certains modèles quantiques, l'univers cyclique a un sens bien défini, car le temps physique n'est dans ce modèles qu'un artefact quantique, et il est possible d'envisager des phases cycliques de l'univers selon une dynamique non temporelle. Par ailleurs l'opérateur quantique de curvature peut avoir une limite supérieure même en cas d'échelle zéro, ce qui éliminerait la singularité. En synthèse: tant que la relativité générale et la mécanique quantique resteront deux théories déconnectées, cela restera un domaine spéculatif, bien que tout autant fascinant.
 

RobinWoodY a écrit :

Pour le blog  :jap:


Merci. Je n'y ai pas écrit grand chose mais je vais peut être recommencer à y poster si cela peut avoir un intérêt.
 
 


---------------
-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
n°6445281
xantox
Posté le 01-09-2005 à 14:48:40  profilanswer
 

RobinWoodY a écrit :

Je suppose qu'on peut affirmer cela dans le cadre d'un modèle où le temps est une variable continue.


Le modèle est la relativité générale. Bien évidemment la singularité signifie que la théorie cesse de fonctionner.
 

RobinWoodY a écrit :

[..] le big-bang a lieu en tout point de l'univers. De la matière ne circule pas à cet instant d'un point à l'autre, mais ce déclenchement simultané en tout point de l'univers ne constitue-t-il pas une information? Elle se serait alors propagée à une vitesse infinie, que l'univers soit infini ou non.


C'est du "nouvel espace" qui se créé et cela augmente les distances entre les particules - qui semblent alors se déplacer plus vite que la lumière, alors qu'elles ne se déplacent pas localement plus vite que la lumière.


---------------
-- Parcours Etranges : Physique, Calcul, Philosophie
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