Reprise du message précédent :
Si tu passes officiellement à 80% et que tu acceptes une réduction de salaire en proportion, pourquoi tu te pencherais en avant pour ramasser la savonnette ? Je ne comprends pas le projet

Je pense qu'il parle dans les faits (= ta boite qui ne joue pas le jeu et ne baisse pas ta charge de travail en conséquence)

J'aurais pas deviné  
 
En pratique, les boîtes sont rarement perdantes, elles te paient moins et tu t'organises mieux. Si on te paie un 80% et que tu viens cinq jours par semaine, tu cherches un peu la merde mais c'est plutôt un sujet pour le topic souffrance au travail à ce stade.

Yep.
 
D'office tu prends tous tes lundis ou tes vendredis et c'est fixé.
 
Si j'avais les moyens, je le ferais immédiatement.

Idem, par contre c'est le mercredi que je prendrais

J'ai pas de gosse donc forcément je prendrais pas cette journée là

Mon taf me bouffe aussi perso, j'ai fait un burnout il y a déjà bientôt 10 ans, je connais

Je dois être à 70-80% (indep) depuis quelques années, mais je ne fais presque rien de ce temps supplémentaire, perso, à part me casser à la pèche en fin d'aprem à la bonne saison.

Et j'ai plus l'impression de sécher, et donc plutôt à culpabiliser qu'autre chose. D'autant que lorsque que tu n'as que ça, tu te raccroches à ce qu'il te reste, sinon le risque c'est le déclassement et la spirale infernale (un de mes frangins à tenté le coup > il a fini SDF pendant 8 mois, alors attention).

Chez moi il faudrait clairement un switch total pour que ça ait un quelconque impact réel sur ma vie.

Salut les reconvertis !

Je profite du up du topic pour dire bonjour.
De mon côté ma reconversion s'est pas trop mal déroulée puisque je viens juste de passer ma période d'essai et que tout le monde semble content de mon travail.
Je fais pas 100% du temps des tâches qui m'éclatent mais 80% et c'est 10 fois plus que mon précédent boulot

Félicitations

Bon par contre comme je suis jamais satisfait et toujours à me stresser pour l'avenir je suis déjà en train de me demander quand et où aller au lieu de profiter un peu de mon nouveau job
Je crois qu'on ne se refait pas.

Si tu as passé ta dém, tu es déjà dans l'action.
 

cool    

 
Mon boulot me déplait pas et je gagne très bien ma vie, mais mon cadre de vie (aka la région parisienne) me sort de plus en plus par les yeux.
Je cherche le grall du boulot chouette, avec un salaire raisonnable ET une maison avec des temps de transports pas débile... je ne sais pas si c'est envisageable avec mon boulot actuel.

C'est quoi ton domaine/poste ?

 
Dis nous en plus veux-tu  

Drap. Juste pour me tenir au courant des actualités

Yo, tiens bon mec  
 
Quand tu parles de switch total, tu veux dire job + lieu de vie + autre ? Et pas juste job, c'est ça ? Et si indép à 70/80% ne te satisfait pas ou plus, rien n'empêche de changer à nouveau, n'est ce pas ?

Switch au moins du job, totalement par contre, pas à faire de la semi astreinte à bosser un peu par ci par là hors heures ouvrées et certains week-ends. Je n'ai jamais changé de job, mes revenus sont réguliers sur le long terme jusque là (tendance au tassement quand même avec la cloudification des infras IT), à faire la même chose depuis plus de 15 ans. On ne change pas une équipe qui "gagne", surtout que le top du rendement arrive usuellement quand on est bien établi et que ça tourne en "roule libre", c'est à dire maintenant justement. Economiquement j'aurais presque tout à y perdre ça c'est à peu près sûr. Mais bon, dans ce type de démarche, l'argent est le plus souvent secondaire, et dans mon cas vu que ça me bouffe la santé, c'est un moins.

Forcement le saut dans le vide est d'autant plus compliqué à envisager, surtout quand on est du genre à se dévaloriser et à avoir un fort besoin de sécurité sur sa situation, aussi bien niveau financier que le reste (sous entendu : je n'aime pas beaucoup bouger). Comme dit, je pense que je stresserai encore plus à lâcher le peu qui me sépare du déclassement total (même si d'un autre coté n'avoir aucune charge financière et aucuns frais familiaux contraints est un plus pour switcher). Et qu'on ne sait même pas trop quoi faire d'autre (j'ai aucune passion ou loisir dévorant à coté de ça, je suis un touche à tout, ou à peu, au choix).

Je débarque quelques semaines après, mais : c'est pas parce que t'es au SMIC que tu pourras pas faire rencontres, hein.

EDIT : multi grillé.

 
avec le smic, il risque de se taper Ginette....  

On est sur un topic où les gens se reconvertissent dans le domaine qu'ils souhaitent et on évite de juger leurs choix, alors si on pouvait éviter les commentaires de beaufs classistes ça pourrait être plus sympa

 
 
Ça fait quelques temps que ça me trotte en tête, je suis un peu paumé.    
 
J'ai fait une école d'ingé en alternance, je bosse depuis bientôt trois ans comme "devops" dans les télécoms et ça me gonfle.
Je crois que l'informatique ne m'intéresse plus.
 
Ça fait bien un ans que je me dis qu'il faut que je change mais je n'ai aucune idée de quoi faire ni même d'un domaine.
 
C'est un peu pesant comme situation, je ne pense pas être le seul dans cette situation, si certains on réussi à trouver des pistes je suis intéressé (bilan de compétences ? ça me semble un peu bullshit, tout lâcher pour tester autre chose au pif je ne suis pas sur d'avoir les couilles)

 
J'étais dans les télécom aussi. J'ai fait un bilan de compétences au bout de cinq ans, sur le coup ça n'a pas donné lieu à des démarches mais j'ai apprécié de faire une pause pour réfléchir. Quelques années plus tard, j'ai demandé un 4/5, et j'ai consacré cette journée de la semaine à faire un break, lire, me cultiver, me renseigner, travailler sur des sujets perso. Puis j'ai démissionné, après dix ans de carrière au total, et j'ai refait cinq ans d'études dans complètement autre chose.  
 
J'ai merdé sur mon orientation la dernière année, je m'en mords les doigts mais les quatre premières n'ont été que du plaisir.  
 
J'ai repêché ça, je m'en souviens comme si c'était hier  
 

Pourquoi merdé d'orientation dans ta dernière année ? Tu fais quoi maintenant ?

Maintenant rien, je traîne chez moi en rédigeant mon mémoire de M2 et en regardant les offres d'emploi

À la fin du M1 j'ai rendu un premier mémoire et j'ai eu un coup de mou. Je me suis dit il est tout pourri, je ferai jamais rien de ma vie, je vais crever, faisons un choix raisonnable <-- c'est là que ça merde, des choix raisonnables c'est déjà ce qui avait niqué mon premier cursus.

J'ai donc choisi un M2 professionnalisant « parce qu'il faut trouver un job », dans un domaine qui a priori m'intéressait sans plus. Après coup j'ai eu 19 à mon mémoire de M1 donc j'étais un peu vénère. J'ai eu une année de cours, certains intéressants, certains bien chiants, alors que j'avais passé quatre ans à faire des trucs passionnant avant ça, et maintenant il faut que je bosse et que je renonce à aller plus loin (en théorie). Et j'ai laissé de côté mes matières favorites en archéo et ça me manque, c'était ça qui était bien dans ma (nouvelle) vie. Ce que j'avais vraiment envie de faire c'est de la recherche. Et vu que je vais crever la dalle, j'aurais dû le faire en beauté, faire un M2 recherche pour gratter le plus de temps possible à faire des trucs qui m'intéressent et m'inscrire en thèse après. J'essaierai l'année prochaine, je commence à avoir un réseau raisonnable et je pourrai avoir de bons conseils.

(Je passe toujours un concours cet été mais avec 1-2% de gens qui sont pris je compte pas dessus.)

Edit : j'aurai pas trente-six occasions de faire n'importe quoi de ma vie alors ça m'agace d'en avoir loupé une pour une question de calculs de petit commis d'épicerie.

Tu as la possibilité de prendre un temps partiel ? C'est ma solution magique à toutes les questions existentielles parce que (pour un 4/5) ça « fabrique » une journée qui n'est pas du WE mais pas de la semaine de travail, et qu'il est facile d'utiliser cet entre-deux pour travailler sur soi.  
 
Sans te poser la question de ce à quoi tu es bon, est-ce qu'il y a un domaine qui t'intéresse ? Pour moi c'était « la culture », donc j'avais acheté un petit livre d'orientation « les métiers de la culture » et ma réflexion est partie de là.

Retour intéressant, merci
 
 
 
Bienvenu au club

 
Tout pareil, en particulier pour la partie en gras.    

Ouais, bon, en fait, nous en sommes tous là (il suffit d'écouter ses propres collègues à longueur de journée).
 
Sauf que : on ne peut pas tous faire chercheur-artiste car il faut bien des gens pour produire un peu dans ce pays pour rapporter des sous pour pouvoir payer lesdits chercheurs en culture, les chômeurs cherchant à chercher en culture et les RSA rêvant devenir chercheur en culture.
 
Bref, je caricature comme un beauf, mais c'est pourtant la triste réalité du monde matériel.
Et pour ceux qui ne comprennent pas ce qu'est l'argent : pensez simplement à ceux qui produisent la nourriture, ou à ceux qui mettent en place les infrastructures que vous utilisez quotidiennement (eau, électricité, ...).
 
Et donc, vous serez 1% à réussir à devenir chercheur en culture... payés par les 99% autres qui seront toujours dans un taf de larbins parce qu'il faut bien gagner sa croûte et payer ses factures et produire un PIB décent pour ne pas que le pays fasse une révolution ou vive dans des bidonvilles.
 

J'aime beaucoup cette vision christique du bullshitjobeux en entreprise qui s'imagine qu'en poussant trois fichiers Excel il sacrifie sa vie à la productivité de son pays  
 
Et donc :  
1. Parce que « tout le monde ne peut pas » il faut surtout que personne n'essaie ?  
2. J'aime beaucoup cette vision du chercheur qui est payé grassement et surtout ne travaille pas. Quand dans la pratique il enchaîne boulot précaire sur boulot précaire et fait sa recherche tosgra à côté ou sur ses assedic quand il en touche. Dédé, remets-moi un p'tit blanc s'teupl.

Oué c'est pour le moins réducteur comme façon de voir.

Bah discours caricatural de beauf comme tu dis, au moins t'en es conscient.
 
Vivement que je monte ma start-up de winner bouffeur de subventions sociales pour que je puisse faire pareil.

Il y a plein de boulots de bureau dans lesquels tu n'apportes quasiment aucune valeur ajoutée. Aller 1h effective par jour.

Plein de personnes productives sont satisfaites dans leur boulot et ne se posent pas autant de questions. Et tu as des personnes qui apprécient de travailler en mode no brain sans se prendre la tête et d'avoir des activités intéressantes à côté.

Sinon beaucoup d'artisans sont passionnés, même si le travail est difficile.

Refais un M2, tu n'es plus à 1 année près.

J'ai plus trop de thune là

Moi depuis un moment mon taf se résume à faire entre 3 et 5 mails par jour (+1 coup de fil les jours de rush ) pour déléguer tout ce que je faisais à des presta externes.
Le reste du temps, je traine à mort sur le net (et HFR ), c'est vraiment la lose    
 
Le pire étant que je m'étais super impliqué pendant des années sur le SI de la boite, et que j'ai récupéré comme seule "promotion" d'être un chef de projet (alors que j'ai un profil technique), sans projet ou presque      
 
Super non ?

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C'est sûr, mais bon tu te fais vite chier, et en plus tu perds tes compétences

Tiens ben c'est ce qui m'est arrivé ça ! J'ai passé des années à faire des trucs techniques vraiment les mains dans le cambouis et parfois dans une certaine souffrance (on était vraiment mal traités ) mais ce qui m'a coupé les pattes c'est le virage vers la partie de la boîte où tout était externalisé, plus personne ne savait rien, les tickets passaient par 725 personnes et services et au final on faisait patcher n'importe comment et on remplissait des fichiers Excel. Le boulot à la fois plein de glande, mais très stressant, et où t'as l'impression de faire de la merde tout le temps et d'avoir la possibilité d'agir sur rien.

Instant bons sentiments  
 

Bill Watterson