Reprise du message précédent :
C'est sous-entendu que si tu restes,tu feras le minimum, sera chiant...

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
 
Fig 1. Le beurre, l'argent du beurre et la crémière

C'est un peu ce que je retiens également de la mode de la RC

Ce n'est pas une mode, c'est de la négo.
D'autre part licencier quelqu'un pour une faute grave ou lourde, faut vraiment avoir des arguments solides. Faute simple, ça ouvre les même droits que la RC.

Baisse de motivation, d'implication ne sont pas des causes réelles et sérieuses mais peuvent avoir un impact sur la structure.

Si le nombre de RC est en hausse, et c'est purement une réflexion personnelle, c'est parce que ça permet de gérer le litige en huit clos sans exposer la structure sur la place publique comme un employeur qui vire à tout bout de champ. Comme les indemnités sont bornées, ça donne la direction aux deux parties. Même si c'est l'employé qui demande à partir, les enjeux peuvent être bien différents de ce qu'on aperçoit aux premiers abords.

Reprenons :
- Il se fait chier mais la boîte est content de son taff
- Il souhaite une RC pour réfléchir à une réorientation
- Mais comme le monde est petit, il voudrait pas flinguer sa réputation, on sait jamais si sa réflexion ne mène à rien il pourrait demander à revenir.
 
Désolé mais non, j'appelle pas ça de la négo. Il rentre parfaitement dans le cadre de la démission.
D'un côté ça critique l'abus de RC pour éviter les PSE et de l'autre les salariés qui abusent de la RC on n'en parle pas ?
 
Il a une réflexion à mener sur son orientation ? Bah y a les congés payés, RTT ou encore d'autres dispositifs (année sabbatique) qui lui permettent de prendre du temps pour réfléchir.
Si c'est pas suffisant, bah il démissionne et vis sur ses propres deniers pendant sa réflexion.    
 
Il voudrait monter sa boite, ok, pourquoi pas. Pour avoir envisager moi-même de le faire, en étant au chômage tu as pas mal d'aides pour monter une boite, donc ça peut se comprendre.
Là non, il n'y a aucun projet, pour moi c'est juste se faire payer des vacances aux frais d'autres salariés. A un moment faut assumer.    

 
En gros, la loi a été votée et promulguée début septembre, par contre par encore de décret d'application pour le moment. Mais ça démarre en janvier.
 
https://www.juritravail.com/Actuali [...] age/Id/192
 

 
Et dans l'idée, tu ne pourras démissionner et toucher le chômage que tu si tu as un projet réel et sérieux derrière de reconversion / création / reprise d'entreprise, avec passage par la case CEP (service gratuit mais qui demande du temps et surtout de préparer le terrain pour un vrai truc derrière).
 
Autant dire que ceux qui souhaitent démissionner pour toucher le chômage pour buller entre 2 contrats risquent d'être déçus

Reste aussi à mettre dans le bon sens le financement de la formation continue mais ça peut être une solution très intéressante.

 
J'avais donc le job parfait apparemment

Perso je bloque à "trouvez en un" combiné à "qui gagne au moins isosalaire"

Conseil pour les démissionnaires : autant que possible négocier de raccourcir son préavis.
Il me reste un mois à tirer, je n'ai plus la force de me battre au quotidien comme avant. Mes remplaçants ne sont pas trouvés (oui parce que j'occupais plusieurs postes ) et on n'arrête pas de me solliciter.
 
On me demande même de donner mon avis sur des sujets d'organisation pour quand je serais parti. WTF

Mon dernier mois on m'a foutu en lead sur un recovery plan ( ) pour un client stratégique.
J'ai cartonné.

On m'a regretté encore plus

Et le Program Manager sur ce sujet est la référence qui m'a sans doute fait avoir mon nouveau taf

 
Fausse bonne idée. Ca se fait souvent à grand renforts de solde de RTT et autres congés. Mieux vaut taffer jusqu'au bout et garder ses congés/rtt pour gérer la transition de taff (ie prendre un mois off) ou la carence d'indemnité chômage...

 
Bah non justement parce que les CP payés sont rajoutés à la période de carence.

Mon mauvais.
 
Dans mon cas, j'avais prévu un petit mois pour souffler entre les deux jobs. Du coup, j'ai eu plus de souffle, mais moins de brouzouf ^^'

Non c'est plus une façon de régler des situations gênantes pour les deux parties.
 
J'ai accepté une RC dans mon taff précédent car ma direction était en tort et ne pouvait pas me licencier.
 
J'ai refusé de venir travailler un jour de congés.
 
J'étais certain de gagner au prud'hommes pour ça mais j'en pouvais plus de l'ambiance (burn out) de merde.
 
Au final tout le monde était "gagnant".
 
Si t'as une RC avec un autre taff juste derrière par contre c'est jackpot.

Oui mais non, t'es jamais sûr que tu seras effectivement licencié. Donc si tu sais que tu peux trouver un autre emploi sans trop de problème, autant prendre l'argent qu'on te donne et partir

C'est pas contradictoire avec ce que j'ai dit  
 
Poser des RTT ou congés est un moyen de raccourcir ton préavis (enfin ton temps de présence dans l'entreprise).  
En revanche pour les congés, il faut négocier avec ton employeur.

Les CP décalent d'autant la date de départ si tu les poses durant le préavis.

 
Ca se négocie ça

Pour la dixième fois : non, c'est l'inverse.

La règle est la suivante :
Si tu as posé des congés avant de poser ta démission, ton préavis est décalé.
Si tu poses tes congés pendant ton préavis, l'employeur est libre de refuser. S'il accepte, le préavis n'est pas prolongé.

 
My bad

Ce running "gag"

juste pour rappel,ça se fait dans les 2 sens,mon patron en use aussi allègrement,ça évite de lacher un saladier de pognon aux prud'hommes.
mais cette loi est pour moi assez injuste car a la tete du client.

il faut caser son préavis pendant les congés annuels de l'entreprise,ça décale pas.  

Tu n'es pas forcément obligé de quitter ta boîte pour démarrer :
- pour réfléchir à ton projet professionnel, tu as droit à 24 heures de bilan de compétences
-pour te former, tu as le CPF pour les formations courtes et à partir de 2019 le CPF de transition professionnelle pour les formations longues

Non, ce n'est pas un cas de démission légitime.

En quoi le licenciement est plus avantageux que la RC ?

 
Il paye mieux car tu touches des indemnités de licenciement qui sont supérieures à ce que tu peux toucher en RC + le chômage.  
Le problème (pour l'employeur) est que le licenciement peut être contesté aux prud'hommes. Si le salarié a envie de jouer, ça peut finir en jackpot
La RC est généralement accompagnée d'une clause empêchant toute action au CPH.
 
Pour revenir sur les nouveaux droits au chômage pour les démissionnaires :  
https://www.franceinter.fr/emission [...] tobre-2018 (à partir de 43'50)

La rupture conventionnelle permet aussi l'ouverture de droits à l'assurance chômage.

Sur l'indemnité de licenciement, avec certains motifs il n'y en a tout simplement pas, alors qu'avec la RC c'est obligatoire. Donc ce n'est pas forcément plus avantageux.

Pour les prud'hommes, c'est fini le jackpot avec le plafonnement des dommages et intérêts depuis les ordonnances Macron.

Les ordonnances macron ne plafonnent pas tout  

Oui il existe un baréme, mais les juges ne sont pas obligés de s'y tenir.

Je ne pense pas qu'il y ait de limite sur la durée.
 
Par contre, il peut tout à fait te garder ad vitam eternam en te versant 0€.  
En sachant que du coup tu n'as pas le droit de travailler ailleurs ; sinon tu ouvres grand la porte à un procès (pour non respect de la fidélité à l'entreprise ou quelque chose dans le genre).
 
Après, je dirais que côté employeur, le fait d'avoir un mec sous contrat mais jamais là est problématique : faut-il embaucher quelqu'un pour le remplacer ?

 
Ya eu des cas de jurisprudence où l'employé à réussi à faire requalifier son abandon de poste en licenciement alors que le patron ne voulait pas le licencier. Je ne connais plus les conditions exactes.
 
Mais si le patron est bien procédurier et envoi tous les mois un joli courrier réexpliquant que l'employé peut reprendre son poste quand il le souhaite (en mode faux cul compréhensif). Oui normalement, il peut garder cet employé ad vitam avec des fiches de paies à 0€.
 
Bah pour l'employeur, oui c'est un peu pète couille. Mais s'il en fait une question de principe ("si l'employé est pas content de son job, il peut tout à fait démissionner" ), bah tu es parti pour des mois et des mois avec des rem à 0€ et il faudra les prud'homme pour démêler la situation si l'employé veut pas démissionner.