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Rishi Sunak est le nouveau PM britannique, combien de temps va-t'il tenir ?




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Auteur Sujet :

[UE/Europe] L'avenir par le renoncement moral, politique, stratégique

n°13182455
xanthe4975
Posté le 06-11-2007 à 15:12:56  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

mobil12 a écrit :


 
absolument! et d'une vraie economie europeenne .  
pas dune europe eurocratique qui favorise la concurrence intra europeene .


 :hello:  :jap: Copaing.
Je ne vois pas comment faire une économie européenne (un marché unique donc) sans concurrence entre les entreprises européennes, ceci dit.

mood
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Posté le 06-11-2007 à 15:12:56  profilanswer
 

n°13182489
alamanda
Posté le 06-11-2007 à 15:16:26  profilanswer
 

xanthe4975 a écrit :


Hum, en fait je me rends compte que je répondais tout autant à adama. J'ai du un peu mélanger vos deux pseudos.  [:amandine75011]  
Ceci dit, le débat portait alors largement sur l'identité et je n'ai parlé pour ma part que de cela, j'ai même remis un post pour dire que je ne parlais que de l'identité, pas du traité.  
Alors me rebalancer le traité encore et encore... Pourquoi si ce n'est pour introduire de la confusion.
Désolé pour "l'insulte" si elle t'a heurté, je pensais l'avoir tourné sous un angle vaguement drolatique qui en atténuait la portée. Me rebalancer le traité après que j'ai bien spécifié que ce n'était pas le sujet m'a paru être une forme d'agression, de pollution verbale, qui appelait une réponse tranchée. C'était peut être excessif.


oui mais adam me répondait au fait que mober parlait de l'indentité européenne  et j'avais dit a mober t mais ça ne se construit pas avec un bout de papier ces choses là. c'est tout
forcement si on parle de traité je te réponds au sujet du traité car mon post concernait ceci.
alors pour répondre à ta question je voudrais oui une politique commune pour l'étranger et une armée. je fais partie des gens qui pensent qu'avoir une armée ça permet de vivre en paix.  
 il aurait fallu régler ces problemes de constitution avant de passer à 27. ben ouais les nouveaux veulent améliorer leur niveau de vie tout betement alors que nous nous sommes passés au stade de l'affinage. ils ne  veulent pas etre les perdants.
voila j'espere que ceci  
il est plus facile de discuter a 15 qu'à 27.  

n°13182513
Profil sup​primé
Posté le 06-11-2007 à 15:18:14  answer
 

xanthe4975 a écrit :


 :hello:  :jap: Copaing.
Je ne vois pas comment faire une économie européenne (un marché unique donc) sans concurrence entre les entreprises européennes, ceci dit.


 
 
C'est là ou je suis plus d'accord avec toi, toi tu parles de concurrence alors que moi je parle de coopération. !

n°13182685
xanthe4975
Posté le 06-11-2007 à 15:33:18  profilanswer
 


Coopération pour définir les règles du jeu, mais concurrence entre entreprises.
Je vois mal pourquoi des sociétés dont l'objectif est de gagner de l'argent coopèreraient avec leurs concurrentes.  
A moins de réaliser une utopie, de type communiste par exemple. Mais je pense que ce voeu est ultra minoritaire en Europe. Ce n'est pas le mien en tout cas, l'économie de marché étant le moins pire des systèmes à mes yeux.

n°13182835
Profil sup​primé
Posté le 06-11-2007 à 15:46:48  answer
 

Concurrence à l'intérieur du marché commun, soit...
 
Du moment que celle ci est réglementée, limitée, de manière à contrebalancer les inégalités (de manière à éviter le dumping social des pays à niveau social plus bas par exemple), ok... Parcequ'une concurence entièrement libre justement ne ferait que provoquer des rivalités qui à mon sens sont totalement opposées à l'idéal d'une fraternité européenne
 
Marché libre à l'intérieur ok donc, mais pas à l'extérieur.. A mon sens l'un des objectifs de l'Europe doit justement être de défendre l'Europe contre le danger de la mondialisation, par une politique douanière commune, ainsi qu'une certaine dose de protectionnisme à l'échelle de l'UE, notamment contre les pays émergents.


Message édité par Profil supprimé le 06-11-2007 à 15:48:21
n°13182836
Profil sup​primé
Posté le 06-11-2007 à 15:46:49  answer
 

xanthe4975 a écrit :


Coopération pour définir les règles du jeu, mais concurrence entre entreprises.
Je vois mal pourquoi des sociétés dont l'objectif est de gagner de l'argent coopèreraient avec leurs concurrentes.
A moins de réaliser une utopie, de type communiste par exemple. Mais je pense que ce voeu est ultra minoritaire en Europe. Ce n'est pas le mien en tout cas, l'économie de marché étant le moins pire des systèmes à mes yeux.

 

Sauf que la concurrence d'aujourd'hui est faite sans règles. Ce qui fait que les gros bouffent les petits et sont de plus en plus gros. Certaine multinationales ont des assises financières tellement énormes qu'elles finissent par menacer les etats.

 

La concurrence entre entreprise est un prealable à tout commerce à condition qu'elle soit faite avec des règles claires est appliquées à tous, sinon on assise a un jeu de dupe ou les peuples sont les dindons de la farce.  [:beckaman007]

 


Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 06-11-2007 à 16:59:43
n°13184191
xanthe4975
Posté le 06-11-2007 à 17:47:59  profilanswer
 


Message édité par xanthe4975 le 06-11-2007 à 17:48:32
n°13184565
mober
Mécréant Notoire
Posté le 06-11-2007 à 18:23:58  profilanswer
 

mobil12 a écrit :

un autre exemple qui me vient la .  
simple et imparable  
critiquer sarko et ses methodes , ce n'est pas critiquer la france et vouloir sa perte
critiquer la maison blanche , ce n'est pas critiquer les americains .


 
Oui mais justement
 
Critiquer Barroso ou certains des commissaires européens (ce que je fais moi-meme comme peut en temoigner ce topic ou le topic sur le brevets logiciels) ce n'est pas la meme chose que combatte l'Union européenne comme tu le fais.
Un tel comportement c'est précisément comme vouloir la perte de la France sous prétexte que sarkozy en est président.


Message édité par mober le 06-11-2007 à 18:26:26
n°13184814
Profil sup​primé
Posté le 06-11-2007 à 18:51:30  answer
 


Citation :

Ne le prend pas mal, mais tu caricatures. Il y'a des règles, qu'il faut probablement faire évoluer et dans bien des cas renforcer.
 
Ben oui, le temps des Etats nations tout puissants est révolu. Il n'y a pas que les multinationales qui sont susceptibles de disputer certains pouvoirs, de concurrencer, voire parfois de menacer les Etats. Dans certains cas cela parait néfaste, dans d'autres bénéfique. Autant l'accepter et s'y adapter pour réguler le système (et ce n'est pas la France toute seule qui pourra le faire.  :whistle:
 
 
Je dirais plutôt en l'occurence les consommateurs que les peuples. Les généralisations risquent de nous empêcher de raisonner. ;)

 

Dis plutôt qu'il y avait des règles quand les états étaient forts, l'union européen sous les coups boutoirs des lobbies a fait voler en éclats les règles les plus élémentaires. Aujourd'hui le jeu de la concurrence est faussée au profit des multinationales.

 

Je comprend pas que l'on puisse  accepter que des multinationales soit plus puissantes que des états alors que cela potentiellement très dangereux. Que des individus élus par personne puissent dicter la marche du monde avec comme seul but leurs propres profits est effrayant mais ce qui me sidère encore plus, c'est que certain puisque accepter cela.

 

Quant aux consommateurs ce sont avant tout des individus formant des peuples. Les multinationales eux aimeraient ne voir que des consommateurs juste bon à gaver.

Message cité 2 fois
Message édité par Profil supprimé le 06-11-2007 à 18:52:55
n°13185092
mober
Mécréant Notoire
Posté le 06-11-2007 à 19:20:28  profilanswer
 


 
Je ne suis pas sur que l'UE soit plus sensible aux pressions des lobby que ne le sont les politiques francais.
 
Microsoft c'est quand meme pris de belles amendes, ils ont été obligés de revoir une de leur version de windows a la demande de la commission, ils sont obligés de livrer le détail d'un certains nombres d'API (si je ne me trompe).
Les opérateurs téléphoniques ont été obligés de baisser leurs tarifs européens.
Les contructeurs automobiles sont obligés de faire des voitures moins polluantes.
Les compagnies aériennes ont été obligées de mieux indemniser les voyageurs en cas de retard ou d'annulation.
etc ...
 
Je ne crois pas que cela soit des exemples de pouvoir a la botte des multinationales ... au contraire l'UE est un Etat qui résiste plutot bien a ce genre de lobbies.

Message cité 1 fois
Message édité par mober le 06-11-2007 à 19:43:02
mood
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Posté le 06-11-2007 à 19:20:28  profilanswer
 

n°13185157
mober
Mécréant Notoire
Posté le 06-11-2007 à 19:26:23  profilanswer
 

cf http://www.lalibre.be/article.phtm [...] _id=378635
 

Citation :

La Commission fait plier Microsoft
Olivier le Bussy
 
Mis en ligne le 23/10/2007
- - - - - - - - - - -  
 
Le géant informatique américain partagera ses informations techniques sur son système Windows.
L'exécutif européen sort vainqueur d'un bras de fer juridique de trois ans et demi.
Mais continue à surveiller Microsoft du coin de l'oeil.
 
 
 
L'édito audio de Michel Konen sur Ciel
 
 
AP  
 
Jeu, set et match pour la Commission européenne. Au terme d'un bras de fer juridique de trois ans et demi, l'exécutif européen est finalement parvenu à faire plier le géant informatique américain Microsoft.
 
En 2004, l'exécutif européen avait condamné la firme de Redmond à payer une amende record de 497 millions d'euros pour abus de position dominante. Un abus caractérisé, selon la Commission par le refus de Microsoft de développer l'interopérabilité de son système d'exploitation Windows - qui équipe quelque 90 pc des ordinateurs personnels à travers le monde - avec les produits de ses concurrents. Mais aussi par la stratégie du géant américain qui liait de facto la vente de son lecteur audiovisuel Media Player à celle de Windows. Avec pour conséquence l'étouffement de la concurrence dans le domaine des lecteurs multimédias.
 
Microsoft s'est longtemps refusé à respecter les injonctions de la Commission. L'entreprise s'était pourvue en appel devant la justice européenne, mais la Cour de justice de Luxembourg avait confirmé la condamnation prononcée par Bruxelles, le 17 septembre dernier.
 
L'Américain a finalement jeté l'éponge, lundi, après un entretien téléphonique matinal entre son directeur général Steve Ballmer et la commissaire à la Concurrence, Neelie Kroes. Evoquant "un jour de victoire pour les consommateurs de par le monde", la commissaire néerlandaise s'est félicitée en conférence de presse que "Microsoft (ait) finalement pris des mesures concrètes pour appliquer complètement la décision de 2004. Il est regrettable que Microsoft les ait seulement appliquées après un délai considérable, deux décisions de justice et l'imposition d'astreintes journalières".
 
Chaque jour qui passait salait l'addition du géant informatique : en juillet 2006, forcée de constater le manque de coopération de la société fondée par Bill Gates, la Commission l'avait soumise à de faramineuses astreintes journalières, dont le montant cumulé atteignait déjà 280 millions d'euros à cette époque. "Nous n'avons plus de raison d'appliquer d'autres astreintes journalières à Microsoft à partir d'aujourd'hui", a fait savoir Neelie Kroes. Elle n'a, en revanche, pas précisé les montants dont Microsoft devrait s'acquitter, promettant de prendre une décision "le plus vite possible". Pas plus qu'elle n'a indiqué si ces montants pouvaient faire l'objet de négociations.  
 
Microsoft, qui refusait de livrer ses formules secrètes à ses concurrents, devra désormais leur fournir des informations leur permettant de développer des produits compatibles avec Windows. En sus, Microsoft a promis d'actualiser ces informations au fur et à mesure qu'elle innove. Le groupe américain a par ailleurs réduit ses prétentions en terme de royalties à payer pour avoir accès à ces informations : Microsoft comptait les monnayer à 2,98 pc des recettes provenant des logiciels créés; elle se contentera d'un paiement unique de 10 000 euros.
 
Les droits pour l'utilisation des brevets au niveau mondial ont quant à eux chuté à 0,4 pc du montant total des ventes contre 5,95 pc réclamés préalablement par Microsoft.
 
Sous surveillance
 
Les pratiques de Microsoft n'en restent pas moins étroitement surveillées par la Commission. Neelie Kroes a averti qu'elle se laissait la possibilité d'enquêter - notamment sur le système d'exploitation Vista, nom de la nouvelle mouture de Windows, présentée en 2007 - et d'infliger de nouvelles amendes en cas d'infraction.
 
Le numéro un mondial de microprocesseurs Intel, le fabricant américain de puces pour la téléphonie mobile Qualcomm et le moteur de recherche Google, également dans le collimateur de la Commission, savent désormais à quoi s'en tenir. "Quelle que soit la taille, la nationalité, le secteur ou la part de marché" d'une entreprise, la Néerlandaise ne permettra pas qu'on badine avec la concurrence.
 

n°13185958
Profil sup​primé
Posté le 06-11-2007 à 20:37:43  answer
 

mober a écrit :


 
Je ne suis pas sur que l'UE soit plus sensible aux pressions des lobby que ne le sont les politiques francais.
 
Microsoft c'est quand meme pris de belles amendes, ils ont été obligés de revoir une de leur version de windows a la demande de la commission, ils sont obligés de livrer le détail d'un certains nombres d'API (si je ne me trompe).
Les opérateurs téléphoniques ont été obligés de baisser leurs tarifs européens.
Les contructeurs automobiles sont obligés de faire des voitures moins polluantes.
Les compagnies aériennes ont été obligées de mieux indemniser les voyageurs en cas de retard ou d'annulation.
etc ...
 
Je ne crois pas que cela soit des exemples de pouvoir a la botte des multinationales ... au contraire l'UE est un Etat qui résiste plutot bien a ce genre de lobbies.


 
a mediter  :o  
 

Citation :

Une critique acerbe du lobbying dans la capitale de l'Europe
 
......Le texte qui suit est écrit, en juin 2005, avec un ton très marqué à gauche. Nous sommes d'accord, nous partageons la même sensibilité que l'auteur de ce texte dont nous vous présentons quelques extraits significatifs, certaines phrases ayant été allégées et un choix ayant été fait dans les nombreux exemples cités. [les intertitres sont de notre composition]. La totalité du texte est visible sur le site du "grand soir info" à la page legrandsoir.info
 
Une demande de transparence
Slim Kallas, le commissaire européen chargé des affaires administratives, d’audit et de la lutte antifraude, a annoncé en mars [2005 ?] qu’il préparait une initiative européenne de transparence. Ceci nécessiterait entre autres que les lobbyistes professionnels révèlent les intérêts qu’ils représentent et leurs sources de financement.
Rien de sensationnel à cela, direz-vous. Après tout, la presse regorge d’appels à la transparence et à la responsabilité à l’adresse du secteur public «bureaucratique» et «inefficace».
Dans un discours prononcé devant une école de management, Kallas fit savoir qu’il existait quelque 15 000 professionnels du lobbying à Bruxelles et environ 2 600 groupes d’intérêt qui y disposent de bureaux permanents. Il estima que les activités de lobbying généraient entre 60 et 90 millions d’euros de revenus annuels pour les lobbyistes. Comme il n’existe ni directive ni tenue de registre obligatoire, personne ne le sait vraiment.
Il en est de même pour les organisations non gouvernementales (ONG) dont beaucoup dépendent de fonds publics et qui fournissent peu d’information sur les intérêts qu’elles représentent. Kallas admit que la Commission européenne transférait «pour la bonne cause» plus de 2 milliards d’euros aux soi-disant pays en voie de développement par le biais des ONG dont elle ne sait pas grand-chose. Comme le remarquait Kallas, l’on peut lire sur les sites web de certaines ONG bénéficiant de fonds communautaires que leur tâche principale réside dans le «travail de lobby dans les couloirs de la Commission». «Ou autrement dit, la commission finance des lobbies pour que des lobbyistes professionnels exercent des pressions sur elle.»
 
L'analyse de l'Observatoire européen des entreprises (CEO)
L’Observatoire européen des entreprises (CEO), un groupe de recherche et de campagne sis à Amsterdam, a rédigé un guide fascinant sur le monde du lobby industriel du Quartier Léopold, les quatre kilomètres carré représentant le quartier de l’UE à Bruxelles, appelé Le quartier européen de Bruxelles. C’est un monde qui reste littéralement inconnu du grand public.
Avec plus d’un millier de groupes de pression auxquels s’ajoutent des centaines de services des relations publiques et de services financiers, des cabinets d’avocats d’affaires offrant leurs services de lobby, des dizaines de «think tanks» (groupe de réflexion) financés par les entreprises ainsi que des centaines de bureaux «d’affaires communautaires», Bruxelles fait concurrence à Washington pour le titre de capitale mondiale du lobbying.
Selon le CEO, soixante-dix pour cent des 15 000 lobbyistes professionnels représentent la grande industrie. Chaque industrie ou secteur imaginable bénéficie d’un groupe de pression. Vingt pour cent représentent des ONG, ce qui comprend aussi les syndicaux, les groupes d’organisation de santé publique, d’environnement, etc. Dix pour cent représentent les intérêts des régions, des villes et des institutions internationales.
L’un des plus grands groupes, Hill & Knowlton, emploie peut-être à lui seul plus de personnes que tous les groupes sociaux et environnementaux réunis qui sont présents sur Bruxelles. Ils font fonction de lobbyistes pour tous ceux qui peuvent se les offrir, associations commerciales et grandes entreprises.
Leur objectif principal est la Commission européenne car elle seule est habilitée à proposer et à élaborer une nouvelle législation pour le Parlement européen.
Les lobbyistes ont aussi pour cible le Conseil des ministres qui est un autre décideur communautaire ayant le dernier mot ­ à huis clos - sur les propositions soumises par la Commission à raison de quatre-vingt-dix pour cent des décisions prises par le Comité des représentants permanents que constituent les ambassadeurs des Etats membres de l’UE et avant même une réunion ministérielle.
Tout dernièrement, avec l’extension des pouvoirs du Parlement européen, il est lui aussi devenu la cible des lobbyistes. A tel point même, qu’en mars 2004, la Société des professionnels en affaires européennes (SEAP) a adressé une lettre au président du Parlement européen pour se plaindre qu’il n’y avait pas assez de sièges et de casques-écouteurs traducteurs pour les lobbyistes. L’on compte près de 5 000 lobbyistes accrédités possédant des laissez-passer leur donnant un accès permanent à tous les immeubles occupés par le Parlement. Alors que le siège officiel est Strasbourg, le Parlement européen compte aussi d’immenses immeubles à Bruxelles.
L’ensemble du processus parlementaire est devenu tributaire des lobbyistes pour la rédaction des résolutions et des amendements au point que Chris Davies, un libéral-démocrate britannique député au Parlement européen, a expliqué lors d’un séminaire de formation de lobbyistes, «J’ai besoin de lobbyistes. Je compte sur les lobbyistes». L’on peut se faire une idée de la perversion de l’ensemble de la culture politique en se référant au rapport rédigé par le CEO et qui reprend les paroles de Davies : «En raison de l’intensité du travail et de la complexité des sujets qui sont à l’ordre du jour au Parlement européen, Davies expliquait qu’il était avide de recevoir des entreprises des amendements spécifiques concernant les propositions de loi. Davies soumet ces amendements au vote du Parlement européen et nombre d’entre elles deviennent loi européenne ».
La « tourniquet des carrières » est un phénomène ordinaire, vu que les membres du Parlement européen ainsi que les eurocrates ne cessent de prendre des fonctions lucratives dans les affaires de lobbying à Bruxelles. L’exemple le plus notoire est certainement au Royaume-Uni celui de Sir Leon Brittan, ancien commissaire européen au commerce extérieur. Il finit par devenir conseiller aux affaires relatives à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au sein de la firme d’avocats Herbert Smith, vice-président de la banque d’affaires internationale UBS Warburg, membre du conseil d’administration d’Unilever et président du comité LOTIS de l’International financial services London (IFSL), un groupe de pression représentant les services financiers au Royaume-Uni.
 
Les lobbyistes (quelques cas pratiques)
Le CEO énumère un nombre de stratégies de lobbying que la firme Kimmons & Kimmons expose dans l’un de ses stages de formation. C’est une lecture intéressante.
« The Kofi Annan », (« The Kofi Annan ») également connu sous le nom de « Cheval de Troie » ou engagement constructif, signifiant soumettre aux gouvernements un compromis mutuellement acceptable.
« Le bon flic mauvais flic » (« The good cop-bad cop ») où une entreprise ou un groupe adopte une ligne dure et un autre présente une solution de « compromis constructif ».
« Le dentiste » (« The dentist ») par lequel une entreprise ou un groupe qui n’apprécie pas une réglementation essaiera « d’extraire la plus mauvaise dent » d’abord pour revenir au reste plus tard.
« The third party » (le parti tiers) signifie travailler avec les ONG et les syndicats dans le but de trouver un compromis pour régler un conflit.
« Le baudet » (« The donkey ») est la technique des stratégies de la carotte et du bâton en vue de gagner des décideurs clé. Etant donné que la firme prétend que de telles stratégies n’entrent pas « normalement » dans le domaine de la séduction et de la corruption, l’on peut dire à coup sûr qu’elles ont souvent été appliquées.
« L’avion de combat » (« The gunship ») comporte du lobbying agressif incluant des menaces de délocalisation au cas où les projets officiels n’étaient pas abandonnés, et ne devant être employé que si les autres tactiques restaient vaines.
 
L’une des principales associations industrielles est l’Union des industries des pays de la communauté européenne (UNICE), la confédération patronale européenne. Il n’est donc pas étonnant qu’elle préconise un marché du travail « souple » au sein d’un marché intérieur débarrassé autant que possible de toute « distorsion » physique, technique, fiscale et sociale.
UNICE livre des analyses détaillées et des commentaires sur presque toute politique émanant de Bruxelles. Elle ne se limite pas au lobbying à Bruxelles mais, par le biais des fédérations nationales de ses adhérents, elle pratique également le lobbying des 25 gouvernements nationaux européens. Elle a exigé un moratoire sur toute nouvelle initiative sociale jusqu’à ce que l’UE soit devenue l’économie la plus « concurrentielle » du monde.
L’UNICE et la Table ronde européenne des industriels lancèrent la campagne pour faire de la «compétitivité» l’objectif premier de l’UE ; ce but fut atteint en mars 2000 avec l’Agenda de Lisbonne dont l’objectif est de faire de la compétitivité un élément central de l’UE auquel tous les autres secteurs politiques doivent être subordonnés. A cette fin, l’UNICE exigea et fini par obtenir que l’UE effectue au printemps 2004 des évaluations de l’impact commercial relatif à toute politique communautaire existante et nouvelle. Ceci signifie, suivant l’exemple du Royaume-Uni, qu’il sera impossible d’introduire une loi ou d’adopter une politique qui imposerait aux entreprises des coûts dépassant les bénéfices.Jose Manuel Barroso a annoncé faire de l’Agenda de Lisbonne sa priorité absolue durant sa présidence à la Commission européenne.
 
Le CEO a également examiné les activités d’une firme de lobbying, Burson-Marsteller. L’une des firmes de relations publiques les plus controversée au monde et qui comptait parmi ses clients récents le Congrès national iraquien d’Ahmed Chalabi, la dictature birmane et la famille royale saoudienne. Burson-Marsteller emploie 45 personnes dont certaines dirigent des «front groups» (groupes de façades) pour le compte d’entreprises. L’un de ces «front groups» est le Forum scientifique et environnemental du brome (BSEF), créé par Burson-Marsteller pour les quatre plus gros producteurs de brome au monde ­ USA, Israël et les entreprises chimiques du Japon ­ qui s’opposent à une interdiction du brome, un additif anti-feu dont les effets secondaires sur l’environnement et la santé sont sérieux. Ils recoururent aux services de Burson-Marsteller quand plusieurs pays européens se mirent à réglementer l’emploi des retardateurs de flamme au brome (BFR) et envisagèrent une interdiction frappant certains de leurs produits. La recherche financée par le «front group» BSEF indique que le brome est bon pour l’environnement car il réduit le feu et donc la pollution. En mai 2003, leurs avocats écrivirent à la presse en les avertissant que « [nos clients] n’hésiteront pas à employer tous les moyens à leur disposition au cas où il y aurait le moindre rapport incorrect ou inexact relatif aux BFRs et qui porteraient préjudice aux affaires de leurs client. » L’année dernière, l’UE annulait l’interdiction d’une espèce de brome.
 
Un autre puissant groupe est celui du lobby de Biotech, comprenant l’Association européenne des Semences (ESA) et l’Association européenne des Bio-Industries (EuropaBio), un groupe-parapluie de l’ensemble du secteur de la bio-industrie. Quatre des plus importantes entreprises d’agribusiness et de biotech du monde ­ Monsanto, Syngenta, Pioneer (DuPont) et Bayer ­ sont membres de ces deux groupes disposant également de leurs propres bureaux. ESA souhaite voir l’application d’une version atténuée de la directive européenne concernant les semences et qui détermine les seuils pour l’étiquetage des semences génétiquement modifiées (MG). A l’origine, l’industrie biotech avait remporté bien des succès en bénéficiant des politiques qu’elle préconisait, elle se voit à présent confrontée à un retour de manivelle de la part des consommateurs et les gouvernements nationaux ont bloqué tous nouveaux produits. Après des campagnes agressives et coûteuses menées contre des groupes environnementaux, l’industrie a à présent développé plusieurs propositions communautaires importantes sur la «coexistence» entre l’agriculture GM et l’agriculture traditionnelle et organique, et la Directive des Semences qui fixera le seuil au-dessus duquel l’étiquetage sera nécessaire pour les semences GM.
 
                Think tanks d'entreprises
Il existe des think tanks d’entreprises au même titre que des associations commerciales. L’un des think tanks les plus en vue qui se soit installé à Bruxelles c’est le Centre de politique européenne. Il est financé par l’industrie et met à la disposition des médias l’«expert instantané» prêt à commenter les derniers développements de l’UE.
Le Centre for the New Europe (CNE) est un autre think tank très bien financé et qui est conçu selon les modèles américains ultra-droitiers et très agressifs, le Heritage Foundation et le Competitive Enterprise Institute. Il attaque la politique environnementale de l’UE qu’il déclare être basée sur une « science pourrie »
TechCentralStation, un think tank droitier qui dispose d’un site web (www.techcentrastation.be) financé par Microsoft, Exxon et McDonalds publie des articles écrits par des ultra-droitiers américains et européens qui dénoncent toute législation progressiste encore en dicussion.
Alors qu’autrefois de telles organisations étaient considérées comme marginales, elles font à présent partie du courant général. TechCentralStation par exemple, organise des conférences en collaboration avec le groupe parlementaire chrétien-démocrate du Parlement européen.
D’autres think tanks industriels comprennent Friends of Europe (Les Amis de l’Europe), le Forum Europe et le New Defence Agenda (NDA). Le NDA fait partie du complexe croissant de l’industrie militaire de Bruxelles. Il fut établi en 2003 et est financé par les fabricants d’armes Lockheed Martin et BAE Systems dans le but de promouvoir les dépenses militaires européennes. D’autres groupes de lobbying de l’industrie de l’armement comprennent l’Association européenne des constructeurs de matériel aérospatial (AECMA) et le Groupe européen des industries de défense (EDIG). L’industrie de l’armement met également en avant l’Agenda de Lisbonne et la compétitivité pour plaider sa cause et faire passer les dépenses actuelles de l’UE, qui sont de 3 pour cent, à celles des Etats-Unis qui sont de 6 pour cent du produit national brut (PNB).


 
 

n°13187709
mober
Mécréant Notoire
Posté le 06-11-2007 à 22:26:58  profilanswer
 


 
Ah oui ben c'est vite vue ! Ce que décrit ce texte c'est une capitale vivante.
Moi je trouve cela tres bien qu'il y ait de plus en plus de monde a Bruxelles pour s'intéresser et travailler a l'avenir de l'Europe et des européens.
 
Des entreprises, des syndicalistes, des ONG a Bruxelles pour suivre et faire vivre la politique européenne ... mais quel scandale !!  :lol:  :lol:  :lol:

Message cité 1 fois
Message édité par mober le 06-11-2007 à 22:27:24
n°13189108
pasvu_pasp​ris
Diplômay d'un Master en coneri
Posté le 06-11-2007 à 23:36:10  profilanswer
 

salut,
 
j'ai voté non lors du referendum tce, comme la majorité d'entre nous.
 
le gouvernement, et maintenant l'opposition, ont validé le mini traité.
 
comment je peux faire valoir mon droit de vote contre le tce, reconnu
comme décision majoritaire à l'occasion du referendum, aujourd'hui ?

n°13190180
mobil12
Posté le 07-11-2007 à 03:21:01  profilanswer
 

xanthe4975 a écrit :


Je crains que tu n'imputes à l'UE nos propres défaillances franco françaises, la meilleure preuve en est que d'autres pays de l'UE réussissent très bien et que la France est le mouton noir de l'Europe en termes de croissance. :(  
Et comme par hasard, nous sommes le pays où les extrêmes sont les plus nombreux, notamment dans leur dimension anti mondialiste. Comment veux tu qu'un pays qui abhorre la mondialisation en profite à plein ? :sweat:  
Enfin bref, je m'écarte du sujet.


 
oui mais la t'es mal tombé je suis bruxellois et je bosse au parlement au wiertz a bruxelles :p
alors tes defaillances franco francaises, ca te concerne toi . pas moi .
 
 
 

n°13191081
doutrisor
Posté le 07-11-2007 à 10:08:04  profilanswer
 

Et l'Europe guérit même des écrouelles il parait !  :D  Un peu de sérieux : qu'un pays se porte bien économiquement n'a rien à voir avec son engagement européen, l'économie est qq chose de trop complexe pour de telles simplismes.
 
 
Sinon, répétons tous à Mober :
être contre Sarkozy ne signifie PAS vouloir la perte de la France
être contre Barosso ne signifie PAS vouloir la perte de l'Europe
 
L'Ancien Régime c fini, hein ! Le crime de lèse-majesté aussi. Un individu n'est pas l'incarnation d'un pays, l'idée de l'Europe devrait être plus haute, plus grande, qu'une structure bureaucratique.  
                                       
 

n°13193966
Profil sup​primé
Posté le 07-11-2007 à 14:56:45  answer
 

mober a écrit :


 
Ah oui ben c'est vite vue ! Ce que décrit ce texte c'est une capitale vivante.
Moi je trouve cela tres bien qu'il y ait de plus en plus de monde a Bruxelles pour s'intéresser et travailler a l'avenir de l'Europe et des européens.
 
Des entreprises, des syndicalistes, des ONG a Bruxelles pour suivre et faire vivre la politique européenne ... mais quel scandale !!  :lol:  :lol:  :lol:


Citation :


 
L’un des plus grands groupes, Hill & Knowlton, emploie peut-être à lui seul plus de personnes que tous les groupes sociaux et environnementaux réunis qui sont présents sur Bruxelles. Ils font fonction de lobbyistes pour tous ceux qui peuvent se les offrir, associations commerciales et grandes entreprises.
Leur objectif principal est la Commission européenne car elle seule est habilitée à proposer et à élaborer une nouvelle législation pour le Parlement européen.
Les lobbyistes ont aussi pour cible le Conseil des ministres qui est un autre décideur communautaire ayant le dernier mot ­ à huis clos - sur les propositions soumises par la Commission à raison de quatre-vingt-dix pour cent des décisions prises par le Comité des représentants permanents que constituent les ambassadeurs des Etats membres de l’UE et avant même une réunion ministérielle.
Tout dernièrement, avec l’extension des pouvoirs du Parlement européen, il est lui aussi devenu la cible des lobbyistes. A tel point même, qu’en mars 2004, la Société des professionnels en affaires européennes (SEAP) a adressé une lettre au président du Parlement européen pour se plaindre qu’il n’y avait pas assez de sièges et de casques-écouteurs traducteurs pour les lobbyistes. L’on compte près de 5 000 lobbyistes accrédités possédant des laissez-passer leur donnant un accès permanent à tous les immeubles occupés par le Parlement. Alors que le siège officiel est Strasbourg, le Parlement européen compte aussi d’immenses immeubles à Bruxelles.

L’ensemble du processus parlementaire est devenu tributaire des lobbyistes pour la rédaction des résolutions et des amendements au point que Chris Davies, un libéral-démocrate britannique député au Parlement européen, a expliqué lors d’un séminaire de formation de lobbyistes, «J’ai besoin de lobbyistes. Je compte sur les lobbyistes». L’on peut se faire une idée de la perversion de l’ensemble de la culture politique en se référant au rapport rédigé par le CEO et qui reprend les paroles de Davies : «En raison de l’intensité du travail et de la complexité des sujets qui sont à l’ordre du jour au Parlement européen, Davies expliquait qu’il était avide de recevoir des entreprises des amendements spécifiques concernant les propositions de loi. Davies soumet ces amendements au vote du Parlement européen et nombre d’entre elles deviennent loi européenne ».
La « tourniquet des carrières » est un phénomène ordinaire, vu que les membres du Parlement européen ainsi que les eurocrates ne cessent de prendre des fonctions lucratives dans les affaires de lobbying à Bruxelles. L’exemple le plus notoire est certainement au Royaume-Uni celui de Sir Leon Brittan, ancien commissaire européen au commerce extérieur. Il finit par devenir conseiller aux affaires relatives à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au sein de la firme d’avocats Herbert Smith, vice-président de la banque d’affaires internationale UBS Warburg, membre du conseil d’administration d’Unilever et président du comité LOTIS de l’International financial services London (IFSL), un groupe de pression représentant les services financiers au Royaume-Uni.


 
Comment peut tu dire que ça c'est démocratique, on assiste là  à toutes les derives d'une institution dite démocratique.  :pfff:  
 
 
Code de conduite des Commissaires
 

Citation :


Le traité, dans ses articles concernant la Commission, fait une référence particulière à la pleine indépendance des Membres de la Commission, qui sont tenus d'exercer leurs fonctions dans l'intérêt général de la Communauté. Dans l'accomplissement de leurs devoirs, ils ne sollicitent ni n'acceptent d'instructions d'aucun gouvernement ni d'aucun organisme.


 
 
Continu comme ça, dans quelque années je suis certain que tu applaudiras des deux mains des mafias installées  [:debeman]


Message édité par Profil supprimé le 07-11-2007 à 16:01:42
n°13194382
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 07-11-2007 à 15:46:39  profilanswer
 

pasvu_paspris a écrit :

salut,
 
j'ai voté non lors du referendum tce, comme la majorité d'entre nous.
 
le gouvernement, et maintenant l'opposition, ont validé le mini traité.
 
comment je peux faire valoir mon droit de vote contre le tce, reconnu
comme décision majoritaire à l'occasion du referendum, aujourd'hui ?


http://images.amazon.com/images/P/B00005C0XO.01._PE04_.Vaseline-Petroleum-Jelly-Baby-Fresh-Scent-Tub-13oz._SCLZZZZZZZ_.jpg
 
[:spamafote]

n°13194437
toum_toum
Vivons masqués
Posté le 07-11-2007 à 15:51:39  profilanswer
 

Ai voté.
(1, 3 et 4)


---------------
2025 : Stupid is now Norm
n°13196879
pasvu_pasp​ris
Diplômay d'un Master en coneri
Posté le 07-11-2007 à 19:09:32  profilanswer
 

La vaseline est une belle image, pour ma part ça doit rester une image.
 
Il me semble curieux que rien d'officiel et de médiatique ne conteste  
la légitimité de ce mini traité.
 
Si on a voté contre c'est peut-etre pour éviter que l'europe ne devienne
une entité financière incontrôlable des celles et ceux qui la financent, nous!
 
 
 
 
 

n°13197474
vicenzo
parisien néo-lyonnais
Posté le 07-11-2007 à 19:55:57  profilanswer
 

ah ben ce n'est pas un non à ce tce light qui va changer ça :D
 
ta vaseline à ce niveau, tu l'as depuis le traité de Nice hein :o

n°13198907
pasvu_pasp​ris
Diplômay d'un Master en coneri
Posté le 07-11-2007 à 21:42:14  profilanswer
 

je n'ai pas besoin de dire non à ce tce light puisque nous avons dit non au tce.  
 
j'admets m'être laissé berner par le traité de maastricht, mais je n'ai
rien à voir avec le traité de nice, il n'est en rien de légitime à mes yeux de citoyen
contributeur.
 
je veux bien sortir de tout ce cirque si mon avis n'est pas retenu, mais alors je  
ne souhaite plus payer quoi que ce soit de ces projets.
 

n°13200896
mober
Mécréant Notoire
Posté le 08-11-2007 à 00:38:13  profilanswer
 

doutrisor a écrit :

Sinon, répétons tous à Mober :
être contre Sarkozy ne signifie PAS vouloir la perte de la France
être contre Barosso ne signifie PAS vouloir la perte de l'Europe


 
C'est bien ce que je dis  :jap:
 
Le probleme étant que certains veulent la perte de l'Union européenne sous pretexte d'opposition a Barosso ou aux "libéraux".

Message cité 1 fois
Message édité par mober le 08-11-2007 à 00:41:57
n°13202165
Quesque
Posté le 08-11-2007 à 09:38:20  profilanswer
 

Je n'aurais jamais pensé que c'était si compliqué pour toi de comprendre les motivations du NON ?! :D

n°13211122
mobil12
Posté le 08-11-2007 à 23:15:02  profilanswer
 

mober a écrit :


 
C'est bien ce que je dis  :jap:
 
Le probleme étant que certains veulent la perte de l'Union européenne sous pretexte d'opposition a Barosso ou aux "libéraux".


 
ne cautionnent pas les decisions de barroso et s'opposent a leur applications. en aucun cas vouloir la perte de l'europe , faut changer de disque la . t'as eu ton heure de gloire comme la chanteuse de la star ac mais aujourdhui t'es juste bon a presenter la foire  a la saucisse a carrouf. faut te renouveller parce que la, c'est bon on t'as deja ecouté et on t'as deja expliqué . si tu es incapacité mental on n'est pas responsable . :sleep:

n°13218468
p47alto1
Posté le 09-11-2007 à 18:21:44  profilanswer
 

Ah, les sur-simplifications chères aux eurolâtres :D Comme si refuser les diktats et les dénis de démocratie était la marque des torpilleurs de l'UE…


---------------
"S'imbrutta la memoria in certe bocche techje." Ghjuvan-Paulu Poletti • Basta à u pumataghjisimu !
n°13223387
mober
Mécréant Notoire
Posté le 10-11-2007 à 09:05:25  profilanswer
 

mobil12 a écrit :


 
ne cautionnent pas les decisions de barroso et s'opposent a leur applications. en aucun cas vouloir la perte de l'europe , faut changer de disque la . t'as eu ton heure de gloire comme la chanteuse de la star ac mais aujourdhui t'es juste bon a presenter la foire  a la saucisse a carrouf. faut te renouveller parce que la, c'est bon on t'as deja ecouté et on t'as deja expliqué . si tu es incapacité mental on n'est pas responsable . :sleep:


 
Et c'est toi qui prétend que je zone sur caramail et que je suis en  4eme ...  nan mais tu as vu ce que tu écris  :??:

Message cité 1 fois
Message édité par mober le 10-11-2007 à 09:06:10
n°13224093
mobil12
Posté le 10-11-2007 à 12:11:35  profilanswer
 

mober a écrit :


 
Et c'est toi qui prétend que je zone sur caramail et que je suis en  4eme ...  nan mais tu as vu ce que tu écris  :??:


 
en tout cas je ne fais pas de deni de democratie moi  
je ne pretends pas que des peuples sont plus stupides que des autres moi  
je ne m'arrete pas a l'idée tres caramail que ne pas vouloir du traité et encore moins de se le voir imposer c'est etre contre l'europe .
 
alors je te traite a ta juste valeur .

n°13227460
xanthe4975
Posté le 10-11-2007 à 20:42:14  profilanswer
 

mobil12 a écrit :


 
oui mais la t'es mal tombé je suis bruxellois et je bosse au parlement au wiertz a bruxelles :p
alors tes defaillances franco francaises, ca te concerne toi . pas moi .
 
 
 


Oui, enfin tu peux aussi parler de la France. Et coté défaillance, la Belgique en ce moment... Ahem. :whistle:  
Tu m'en vois désolé, d'ailleurs, d'autant plus que les anti européens vont à tous les coups se ruer sur le sujet pour attaquer l'UE. Et que comme d'habitude personne ne la défendra.

n°13227616
Profil sup​primé
Posté le 10-11-2007 à 21:04:05  answer
 

Citation :

Les aides aux pêcheurs français dans le collimateur de Bruxelles

....Le commissaire européen à la Pêche et aux Affaires maritimes, Joe Borg, s'était montré sceptique, estimant qu'il aurait été préférable d'aider financièrement les pêcheurs à se restructurer pour s'adapter au nouveau contexte économique.

 

Sa porte-parole, Mireille Thom, s'est montrée plus précise.

 

"D'après les premiers éléments, ce serait une aide au fonctionnement", a-t-elle déclaré lors d'une point de presse.

 

"Un compensation qui irait à toutes les entreprises et qui représenterait une aide au fonctionnement ne serait pas compatible avec les règles sur les aides d'Etat", a-t-elle dit.....

 
Citation :

Pêcheurs: L'Elysée comprend Bruxelles :pfff:

 

un pas en avant pour eteindre le feu est deux pas en arrière pour l'ideologie  :o

 

Comment ne pas etre contre cette europe de merde, (il n'y pas d'autre mot)  quant on voit comment elle traite les peuples  [:debeman]

 

Le marché, le marché, le marché, le marché, le marché et rien que le marché. Les peuples peuvent creuver, il n'existe que le marché.  :pfff:  :pfff:  :pfff:  :pfff:

Message cité 3 fois
Message édité par Profil supprimé le 10-11-2007 à 21:05:29
n°13227665
xanthe4975
Posté le 10-11-2007 à 21:09:53  profilanswer
 


n°13227696
Ciler
Posté le 10-11-2007 à 21:13:53  profilanswer
 


Oui mais non. On peux pas taper sur Bruxelle la, parce-que c'est effectivement Sarko qui gruge :/


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°13227702
xanthe4975
Posté le 10-11-2007 à 21:15:16  profilanswer
 


Hein, je serais pêcheur du peuple espagnol ou anglais je serais assez furieux de voir un Etat subventionner mes concurrents. Les fausses solutions débiles et démagogiques de Sarkozy au problème de la pêche, prises dans l'urgence, j'espère bien qu'elles seront retoquées.

n°13227706
Profil sup​primé
Posté le 10-11-2007 à 21:16:27  answer
 

Citation :

Dis plutôt qu'il y avait des règles quand les états étaient forts, l'union européen sous les coups boutoirs des lobbies a fait voler en éclats les règles les plus élémentaires. Aujourd'hui le jeu de la concurrence est faussée au profit des multinationales.
 
Il y a toujours des règles et c'est par le passé bien souvent les Etats forts comme tu dis qui les ont enfreintes, comme le scandaleux accord franco allemand pour s'exonérer des conséquences de leur irrespect des critères de Maastricht. Le TCE prévoyait précisément d'affirmer fortement une concurrence libre et non faussée pour pouvoir attaquer les multinationales en cas de besoin. J'en conclue que tu étais en faveur de cet aspect du traité. :D  
 
Je comprend pas que l'on puisse  accepter que des multinationales soit plus puissantes que des états alors que cela potentiellement très dangereux.  
 
Historiquement, les Etats ont quand même fait infiniment plus de morts que les multinationales "voyouses". A Bhopal il y a certes eu des morts, mais en nombre limité au regard d'un seul jour de guerre de la WWII par exemple... Par nature le but d'une multinationale est de gagner de l'argent et si elle agit de manière criminelle, elle s'attire de sérieux problèmes, réactions des autorités judiciaires, éventuellement des services secrets des pays concernés, perte d'image qui influe sur ses ventes, baisse de son cours etc... Les problèmes surgissent surtout quand une entreprise, voire une multinationale est liée fortement à un Etat, que sa notoriété est faible ou qu'elle n'est guère dépendante de l'opinion publique (cf Carlyle avec le gvt américain par exemple). Cela me semble plutôt bénéfique qu'une société ne soit pas seulement nationale, et de toute façon, à un moment de sa croissance cela devient inéluctable. La mixité est à mon sens bénéfique dans ce cas.
 
Que des individus élus par personne puissent dicter la marche du monde avec comme seul but leurs propres profits est effrayant mais ce qui me sidère encore plus, c'est que certain puisque accepter cela.  
 
Mais ils ne dictent rien, ils cherchent à influer comme un tas d'autres acteurs. Après certains acteurs sont très puissants, comme les USA, et hélas pas comme l'UE. Evitons les hasardeuses théories du complot, de grâce.
 
Quant aux consommateurs ce sont avant tout des individus formant des peuples. Les multinationales eux aimeraient ne voir que des consommateurs juste bon à gaver.  
 
Je crois vraiment que les multinationales s'en foutent.


 
c'est du grand n'importe quoi  :pfff:  
 
Du en a vu beaucoup des multinationales diriger des etats et des armées   :o

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 10-11-2007 à 21:16:50
n°13227724
xanthe4975
Posté le 10-11-2007 à 21:18:45  profilanswer
 


Non, jamais justement, c'est ce que je te disais. :)

n°13227734
Comet
Posté le 10-11-2007 à 21:20:01  profilanswer
 


La solution juste, c'est à la limite de subventionner tous les pecheurs europeens, pas ce "truc" qu'a fait Sarkozy en urgence...


---------------
*** ***
n°13227773
Profil sup​primé
Posté le 10-11-2007 à 21:28:56  answer
 

xanthe4975 a écrit :


Non, jamais justement, c'est ce que je te disais. :)


 
ben comment tu peux comparer les deux  :??:  
 
Maintenant imagine une mutinationale a la tete d'un etat, qui a comme seul but le profit, son profit et celui de ses actionnaires (par definition)[:gvidal]
 
 

n°13227823
xanthe4975
Posté le 10-11-2007 à 21:38:33  profilanswer
 

Comet a écrit :


La solution juste, c'est à la limite de subventionner tous les pecheurs europeens, pas ce "truc" qu'a fait Sarkozy en urgence...


Moui, enfin le problème est plus grave, la ressource diminue, alors même que grâce aux progrès techniques, les moyens de pêche augmentent. Il faudra donc limiter les prises avant l'extinction d'autres espèces. En bannissant probablement les techniques destructrices des fonds etc... La ressource est limitée, ce n'est pas un secteur de production industrielle à croissance presque infinie.
La solution serait plutôt à mon sens à rechercher du coté de la marge des intermédiaires. Quand on voit le prix payé aux pêcheurs dans les criées et le prix payé par le consommateur chez le poissonnier, ça donne le vertige. Pour cela il faudrait que les pêcheurs se syndiquent  sérieusement au niveau européen et négocient les prix. Or ils en sont encore à se faire la guéguerre entre différentes nationalités ou à essayer de faire chanter les autorités, comme ça, de temps en temps. Une stratégie vouée à l'échec.  
Bref pour eux la solution passe par une logique européenne, et ils sont loins de l'avoir compris et accepté.

n°13227856
Comet
Posté le 10-11-2007 à 21:44:09  profilanswer
 

xanthe4975 a écrit :


La solution serait plutôt à mon sens à rechercher du coté de la marge des intermédiaires. Quand on voit le prix payé aux pêcheurs dans les criées et le prix payé par le consommateur chez le poissonnier, ça donne le vertige. Pour cela il faudrait que les pêcheurs se syndiquent  sérieusement au niveau européen et négocient les prix. Or ils en sont encore à se faire la guéguerre entre différentes nationalités ou à essayer de faire chanter les autorités, comme ça, de temps en temps. Une stratégie vouée à l'échec.  
Bref pour eux la solution passe par une logique européenne, et ils sont loins de l'avoir compris et accepté.


J'ai dit "à la limite", dans le sens où cela aurait eu un veritable interet pour tout le monde/à + ou - long terme...
Sinon, il m'a semblé entendre, je ne sais plus où, que certains pecheurs envisageaient de se regrouper au niveau europeen, pour avoir du poids à Bruxelles.

Message cité 1 fois
Message édité par Comet le 10-11-2007 à 21:44:28

---------------
*** ***
n°13227883
xanthe4975
Posté le 10-11-2007 à 21:48:12  profilanswer
 


Ah je croyais que tu voulais les comparer
"Je comprend pas que l'on puisse  accepter que des multinationales soit plus puissantes que des états alors que cela potentiellement très dangereux."
J'ai donc mal interprété ton propos, bref, passons à autre chose.
 
J'imagine parfaitement la multinationale que tu décris, qui est très dépendante de l'opinion publique, qui risque un boycott de ses produits par exemple. regarde le cas de l'infect chantage et de la scandaleuse extorsion perpétrée par Greenpeace contre Shell, avec l'appel au boycott qui a fait plier Shell.  

n°13227890
xanthe4975
Posté le 10-11-2007 à 21:49:12  profilanswer
 

Comet a écrit :


J'ai dit "à la limite", dans le sens où cela aurait eu un veritable interet pour tout le monde/à + ou - long terme...
Sinon, il m'a semblé entendre, je ne sais plus où, que certains pecheurs envisageaient de se regrouper au niveau europeen, pour avoir du poids à Bruxelles.


Clair que tant qu'ils ne seront pas constitués en lobby...

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