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Auteur Sujet :

[Topic Unique] Financement du système des retraites par répartition

n°24203655
patx3
Posté le 08-10-2010 à 17:37:48  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Si. Je suis pour une hausse massive des salaires (car ce n'est pas les pensions qui sont trop basses mais les salaires qui ne sont pas assez haut depuis 15 ans).
 


 
Quand les entreprises font 5 % de résultat net et que la masse salariale fait grosso modo 60 % du chiffre d'affaire, à moins de faire monter les prix, je ne vois pas comment faire pour augmenter massivement les salaires... :pfff:

mood
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Posté le 08-10-2010 à 17:37:48  profilanswer
 

n°24203746
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 08-10-2010 à 17:45:10  profilanswer
 

mixoumix a écrit :

Un "léger retard" qui s'accroit petit à petit depuis le début les années 80, c'est pourquoi j'aimerais voir les 3 dernières années si ça reste stable ou si ça s'accélère du fait de la crise.


 
On peut s'attendre à une remontée des salaires dans la VA. A vérifier dès que j'aurais le temps.

n°24203751
patx3
Posté le 08-10-2010 à 17:45:26  profilanswer
 

spartak01 a écrit :


effectivement, je suis pas pour creuser le déficit des ASSEDIC comme va le faire cette "reforme" des retraites...  

Citation :

Étant donné les taux d'activité et d'emploi des seniors observés jusqu'ici, le recul progressif de l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans d'ici à 2018 pourrait générer un surcoût lié à l'indemnisation plus longue de chômeurs. L'augmentation parallèle des cotisations des seniors conservant leur emploi serait alors insuffisante pour compenser le manque à gagner.
Pour parvenir à ces chiffres, l'Unédic a établi deux scénarios. Selon le premier, dans lequel le taux d'emploi à 60 ans et plus resterait identique de 2010 à 2018, l'impact négatif sur les comptes serait de 230 millions d'euros en 2015, 480 millions en 2016 et 530 millions ensuite.
http://www.lepoint.fr/economie/qua [...] 099_28.php




 

spartak01 a écrit :


Si t'appelles avantages sociaux le fric qu'on balance aux entreprises depuis des décennies sans la moindre contrepartie, je suis OK avec toi...  :jap:  

Citation :

France - 172 mds d'euros de niches pour les entreprises en 2010
Le montant des niches fiscales pour les entreprises s'élèvent à 35 milliards d'euros, les mesures dérogatoires et modalités particulières de calcul de l'impôt à 71,3 milliards et les niches sociales à 66 milliards, selon cette instance placée auprès de la Cour des comptes.
http://www.investir.fr/infos-conse [...] 287327.php




 
Le chomage, c'est comme les retraites : Ou bien on touchera aux cotisations, ou bien aux prestations, ou bien à la durée d'indemnisation. Par ailleurs, le dogme du partage du travail pour résoudre le chomage, ce fut un échec, donc il est difficile de pouvoir affirmer qu'allonger la durée du travail va accroitre le chomage.
 
Par ailleurs, s'il y avait eu autant d'allègements de côtisations pour les entreprises, ça se verrait nettement sur les graphes, notamment là :
 
http://insee.fr/fr/publications-et [...] age_VA.pdf
 
Page 45. :jap:
 
Or, on constate que nulle part, il y a un allègement de charges. Simplement, on a déplacé des côtisations d'un côté pour en remettre de l'autre, voire d'en rajouter une couche. Donc cette histoire d'allègement des charges au profit exclusif des entreprises est finalement une rumeur, rien d'autre ! :D
 
Ceci étant, je veux bien que l'on supprime l'intégralité des aides de toutes sortes, tant pour les entreprises que pour les particuliers, remettre tout le système à plat. ;)

n°24204298
chrissud
Posté le 08-10-2010 à 18:28:45  profilanswer
 

voici le tableau Eurostat représentant le taux de charges versés à la sécurité sociale,  
 
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/t [...] 4&plugin=1
 
on y remarquera qu'aujourd'hui le taux de versement est approximativement le même qu'en 2000
 
sur celui ci
le coût de la main d'oeuvre
 
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/t [...] 3&plugin=1
 
on y remarquera qu'aujourd'hui les charges sociales totales sont plus élevées qu'en 1997
 
en 1997 les charges sociales totales représentent 65,94 % du coût de la main d'oeuvre
en 2008 ...................................................... 67,35 %          ''                 ''


Message édité par chrissud le 08-10-2010 à 18:38:39
n°24204633
vapeur_coc​honne
Stig de Loisir
Posté le 08-10-2010 à 19:07:48  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
C'est l'histoire d'une entreprise qui ne comprend pas qu'elle doive déposer le bilan alors que son chiffre d'affaire progressait... :lol:
 


j'en connait une avec une entreprise qui s'endettait pour verser des dividendes ;)


---------------
marilou repose sous la neige
n°24204637
xilebo
noone
Posté le 08-10-2010 à 19:08:26  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Quand les entreprises font 5 % de résultat net et que la masse salariale fait grosso modo 60 % du chiffre d'affaire, à moins de faire monter les prix, je ne vois pas comment faire pour augmenter massivement les salaires... :pfff:


 
 
C'est plutot 30% non ?

n°24204644
vapeur_coc​honne
Stig de Loisir
Posté le 08-10-2010 à 19:09:23  profilanswer
 

tiandji a écrit :


 
  Bien entendu qu'il faut supprimer les exemptions de charges aux entreprises, et la clé du problème est là, les exonérations de charges, et jamais je ne pourrais croire que tu as des salariés uniquement parce que tu es exempté de charges pour eux, si tu les as c'est que tu les as besoin, un point c'est tout.


:jap: et si t'es pas viable avec des charges, t'es pas viable point


---------------
marilou repose sous la neige
n°24204838
tiandji
Posté le 08-10-2010 à 19:35:21  profilanswer
 


  Prétendre que l'allongement de la durée de cotisation est la solution au déficit des caisses de retraite est un mensonge puisque notre système est déjà incapable de fournir du travail aux actifs d'aujourd'hui, comment pourrait il en fournir à d'autres en plus demain ???

n°24204846
xilebo
noone
Posté le 08-10-2010 à 19:36:28  profilanswer
 

tiandji a écrit :


  Prétendre que l'allongement de la durée de cotisation est la solution au déficit des caisses de retraite est un mensonge puisque notre système est déjà incapable de fournir du travail aux actifs d'aujourd'hui, comment pourrait il en fournir à d'autres en plus demain ???


 
 
La seule solution est la baisse des pensions  :jap:

n°24204900
chrissud
Posté le 08-10-2010 à 19:44:54  profilanswer
 

tiandji a écrit :


  Prétendre que l'allongement de la durée de cotisation est la solution au déficit des caisses de retraite est un mensonge puisque notre système est déjà incapable de fournir du travail aux actifs d'aujourd'hui, comment pourrait il en fournir à d'autres en plus demain ???


 
 
Apparemment tu viens de découvrir le sujet sur les retraites.
 
Il y a 10 ans a été le COR.
le COR est composé de femmes et d'homme politique de gauche comme de droit, de syndicat etc..
 
Le COR a établi 3 scénarios  
Le scénario qui a été retenu c'est avec un chômage nul !
 
 
Donc ton argument ne peut pas être retenu, recalé
 
 

mood
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Posté le 08-10-2010 à 19:44:54  profilanswer
 

n°24204934
tiandji
Posté le 08-10-2010 à 19:50:40  profilanswer
 

xilebo a écrit :


 
 
La seule solution est la baisse des pensions  :jap:


 
  Et c'est la solution qu'a choisit notre gouvernement car le résultat de l'allongement de la durée de cotisation se traduira par une baisse des pensions effectivement, mais ça n'est pas la bonne solution pour autant.

n°24204971
xilebo
noone
Posté le 08-10-2010 à 19:55:42  profilanswer
 

tiandji a écrit :


 
  Et c'est la solution qu'a choisit notre gouvernement car le résultat de l'allongement de la durée de cotisation se traduira par une baisse des pensions effectivement, mais ça n'est pas la bonne solution pour autant.


 
 
Non, ça provoquera une baisse pour les cotisants actuels, donc les futurs retraités. Or, c'est les retraites actuelles qu'il aurait fallu baisser -> Effet immédiat.

n°24204974
chrissud
Posté le 08-10-2010 à 19:56:02  profilanswer
 

tiandji a écrit :


 
  Et c'est la solution qu'a choisit notre gouvernement car le résultat de l'allongement de la durée de cotisation se traduira par une baisse des pensions effectivement, mais ça n'est pas la bonne solution pour autant.


 
 
Cela s'appelle tout simplement  
 
 
   R E P A R T I T I O N
 
 
 

n°24205028
tiandji
Posté le 08-10-2010 à 20:04:40  profilanswer
 

chrissud a écrit :


 
 
Cela s'appelle tout simplement  
 
 
   R E P A R T I T I O N
 
 
 


 
   La répartition pour moi c'est prendre à ceux qui en ont trop pour donner à ceux qui n'ont pas assez.

n°24205043
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 08-10-2010 à 20:05:58  profilanswer
 

tiandji a écrit :

La répartition pour moi c'est prendre à ceux qui en ont trop pour donner à ceux qui n'ont pas assez.


 
Non, ça c'est la réduction des inégalites par une redistribution de la richesse via l'impôt.


---------------
Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°24205081
Wunderlich
Posté le 08-10-2010 à 20:10:30  profilanswer
 

tiandji a écrit :


Prétendre que l'allongement de la durée de cotisation est la solution au déficit des caisses de retraite est un mensonge puisque notre système est déjà incapable de fournir du travail aux actifs d'aujourd'hui, comment pourrait il en fournir à d'autres en plus demain ???


 
de quel système tu parles, là?  
 


---------------
The bell will ring tomorrow and everything will be fine.
n°24205181
chrissud
Posté le 08-10-2010 à 20:20:12  profilanswer
 

tiandji a écrit :


 
   La répartition pour moi c'est prendre à ceux qui en ont trop pour donner à ceux qui n'ont pas assez.


 

W0r1dIndu5tri35 a écrit :


 
Non, ça c'est la réduction des inégalites par une redistribution de la richesse via l'impôt.


 
 
On voit comme quoi les adultes, les actifs, ceux qui sont concernés directement
Ignore totalement le sujet.
 
Le système de retraite datant de 1910 pour certaine branche à été élargi en 1945  et s'appuie sur un système par répartition.
 
Qu'est ce le système de répartition ?
Ce sont les actifs qui travaillent et alimentent les caisses de retraite pour reverser au fur et à mesure les pensions de retraite.
 
 
Ton travaille effectués en 2009,  
 
D'une part tu as reçu ton salaire en 2009
D'autre part un retraité a reçu la moitié de sa pension grâce à ton travail.
 
Sinon il y a une solution, celui qui travaille accepte de toucher moins de son travail, afin que le retraité ait plus de pension.
 
 
Si il y a une possibilité de récolter des sommes très importante par une augmentation de l'impôt  
cela sera bien évidement affecté à bien autre chose de plus important que les retraites.
 
en 1er à rembourser la dette  
en 2ème à miser sur les jeunes plutôt que sur les vieux


Message édité par chrissud le 08-10-2010 à 20:43:17
n°24206736
patx3
Posté le 08-10-2010 à 22:01:49  profilanswer
 

xilebo a écrit :


 
C'est plutot 30% non ?


 
Tout dépend effectivement du secteur d'activité, exigeant plus ou moins de main d'oeuvre. ;)

n°24208617
lonely
Posté le 09-10-2010 à 00:59:11  profilanswer
 

patx3 a écrit :


 
Par ailleurs, s'il y avait eu autant d'allègements de côtisations pour les entreprises, ça se verrait nettement sur les graphes, notamment là :
 
http://insee.fr/fr/publications-et [...] age_VA.pdf
 
Page 45. :jap:
 
Or, on constate que nulle part, il y a un allègement de charges. Simplement, on a déplacé des côtisations d'un côté pour en remettre de l'autre, voire d'en rajouter une couche. Donc cette histoire d'allègement des charges au profit exclusif des entreprises est finalement une rumeur, rien d'autre ! :D


 
Le rapport Cotis (commandité par l'Elysée) a été décrié sur ses choix méthodologiques et ainsi que sur ses conclusions par de nombreuses personnes y compris au sein même de l'INSEE.
http://www.marianne2.fr/Le-rapport [...] 79854.html
http://www.google.com/hostednews/a [...] qXv4gshrTg
 
Voir aussi cette intéressante contre-étude du rapport Cotis menée par des statisticiens de l'INSEE (dont M. Cotis est le directeur) qui montre les conséquences de certains choix dans les calculs afin de légitimer la baisse des salaires dans la valeur ajoutée et qui montre bien l'impact de la baisse des cotisations employeurs dans la valeur ajoutée passant de 18.5% en 1993 à moins de 16% de la valeur ajoutée en 2008 (voir page 15) même si l'évolution des salaires (en particulier pour les hauts revenus) a contrebalancé cette baisse au final.
http://www.oecd.org/dataoecd/32/17/45913469.pdf
 
Le rapport Cotis élude la question (page 46) :
"Depuis le milieu de la décennie 90 (figure 2.3), on observe, enfin, une légère inflexion des cotisations employeurs découlant de la mise en place des allègements de cotisations sociales. On peut s’interroger sur l’effet qu’a eu cette politique à la fois sur le partage de la valeur ajoutée et la dynamique des salaires. Un examen complet des effets de cette politique sortirait du cadre du présent rapport."

Message cité 1 fois
Message édité par lonely le 09-10-2010 à 01:00:12
n°24210110
spartak01
Posté le 09-10-2010 à 11:09:02  profilanswer
 

lonely a écrit :


 
Le rapport Cotis (commandité par l'Elysée) a été décrié sur ses choix méthodologiques et ainsi que sur ses conclusions par de nombreuses personnes y compris au sein même de l'INSEE.
http://www.marianne2.fr/Le-rapport [...] 79854.html
http://www.google.com/hostednews/a [...] qXv4gshrTg
 
Voir aussi cette intéressante contre-étude du rapport Cotis menée par des statisticiens de l'INSEE (dont M. Cotis est le directeur) qui montre les conséquences de certains choix dans les calculs afin de légitimer la baisse des salaires dans la valeur ajoutée et qui montre bien l'impact de la baisse des cotisations employeurs dans la valeur ajoutée passant de 18.5% en 1993 à moins de 16% de la valeur ajoutée en 2008 (voir page 15) même si l'évolution des salaires (en particulier pour les hauts revenus) a contrebalancé cette baisse au final.
http://www.oecd.org/dataoecd/32/17/45913469.pdf
 
Le rapport Cotis élude la question (page 46) :
"Depuis le milieu de la décennie 90 (figure 2.3), on observe, enfin, une légère inflexion des cotisations employeurs découlant de la mise en place des allègements de cotisations sociales. On peut s’interroger sur l’effet qu’a eu cette politique à la fois sur le partage de la valeur ajoutée et la dynamique des salaires. Un examen complet des effets de cette politique sortirait du cadre du présent rapport."


 
Les rapports sur commande (dites-moi ce que vous voulez prouver et je m'en charge...) sont un des hobby favoris des libéraux... :sarcastic:

n°24210158
markesz
Destination danger
Posté le 09-10-2010 à 11:18:25  profilanswer
 

Les rapports sont publiques, s'il y a des faussetés ils peuvent être critiqués.
Or les économistes de gauche l'ont-ils critiqués ?  
Non!
 
Alors, OK, next! [:zoukoufxxx:5]

Message cité 2 fois
Message édité par markesz le 09-10-2010 à 11:18:56
n°24210182
W0r1dIndu5​tri35
Posté le 09-10-2010 à 11:23:14  profilanswer
 

markesz a écrit :

Or les économistes de gauche l'ont-ils critiqués ?


 
Pas besoin d'être de gauche pour le critiquer, cela étant dit...


---------------
Les libéraux ne cherchent pas à sortir de la crise ; juste à en profiter
n°24210195
spartak01
Posté le 09-10-2010 à 11:25:22  profilanswer
 

markesz a écrit :

Les rapports sont publiques, s'il y a des faussetés ils peuvent être critiqués.
Or les économistes de gauche l'ont-ils critiqués ?  
Non!
 
Alors, OK, next! [:zoukoufxxx:5]


 
Tu devrais éviter de passer à la phase suivante sans lire ce que l'on t'écrit... :sarcastic:  
Si t'avais lu les liens de Lonely, tu aurais pu lire  

Citation :

Pas vraiment, selon l'économiste Liêm Hoang Ngoc qui décrypte le même graphique dans son dernier ouvrage à paraître aux édition La dispute : «Sous la crise, la répartition des revenus». Trois points de baisse ramenés au PIB français représenteraient la bagatelle de 55 à 60 milliards d'euros en moins pour les salaires. Et, à prendre la VA brute, le chiffre le plus complet, les 5 points de baisse montent la perte pour les salariés à 80 à 90 milliards d'euros ! Un joli plan de relance...
Or, sans le dire, presque inconsciemment, Cotis prend d'emblée le chiffre le moins gênant (la valeur ajoutée au coût des facteurs de production) et conclut, avec élégance, que la baisse «n'atteindrait que deux à trois points de valeur ajoutée» sur la période étudiée. De ce simple raccourci, tout le rapport Cotis peut être contesté...


Citation :


Sa première conclusion, reprise en chœur par tous les médias et surtout par le Medef, est que, depuis vingt ans, la part des salaires dans la valeur ajoutée est restée stable en France. Dans une discussion qui avait opposé il y a quelques semaines Denis Clerc et Michel Husson, on avait montré combien le choix du point de comparaison était important (voir ci-dessous « La bosse et le creux »). Selon que l’on prenait le point le plus haut atteint par la part salariale (autour de 1982, avant que la politique de désindexation du salaire par rapport à la productivité du travail n’entre en application) ou le point le plus bas (fin des années 1980, après que celle-ci eut produit ses ravages), on arrive à un résultat diamétralement opposé.
Dans le premier cas, une baisse de 10 points de pour cent de la part salariale, dans le second, une stabilité, voire une légère hausse. La conclusion était que le bon point de comparaison était celui qui précédait l’éclatement de la crise du capitalisme à la fin des années 1960 aux États-Unis et au début des années 1970 en Europe : alors, on constate que la baisse de la part salariale a été en France d’environ 4 points et demi sur le champ des sociétés non financières et de 6 points sur l’ensemble de l’économie.
Pour éviter un tel choix, le rapport Cotis se livre à un tour de passe-passe magistral : son point de comparaison est la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Dans un magnifique graphique (p. 10) démarrant en 1950, on voit que la part salariale était à 65% de la valeur ajoutée des sociétés non financières et qu’elle l’est toujours en 2007 ! Bravo l’artiste statisticien ! Ce point de repère permet de laisser dans l’ombre le franchissement de deux paliers successifs au cours d’une période s’étalant sur soixante ans (excusez du peu !). Sous l’effet du développement économique pendant les « Trente glorieuses » et des luttes sociales vigoureuses, la part salariale avait atteint 69,5% en 1973, c’est-à-dire avant que ne soit sensible en France la chute de la rentabilité du capital et donc la crise structurelle du capitalisme qui s’en était suivie. Ensuite, la crise capitaliste avait provoqué la hausse de la part salariale jusqu’à 75%, mais cette phase n’avait duré que très peu de temps, puisque le tournant de la rigueur salariale avait rapidement restauré les profits, ramenant la part salariale au niveau très bas qu’elle n’a plus quitté, et que Medef, gouvernement et Cotis considèrent comme naturel.


Next, qu'il dit le monsieur... [:tirkyth]

n°24210437
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 09-10-2010 à 12:03:55  profilanswer
 

spartak01 a écrit :


 
Tu devrais éviter de passer à la phase suivante sans lire ce que l'on t'écrit... :sarcastic:  
Si t'avais lu les liens de Lonely, tu aurais pu lire  

Citation :

Pas vraiment, selon l'économiste Liêm Hoang Ngoc qui décrypte le même graphique dans son dernier ouvrage à paraître aux édition La dispute : «Sous la crise, la répartition des revenus». Trois points de baisse ramenés au PIB français représenteraient la bagatelle de 55 à 60 milliards d'euros en moins pour les salaires. Et, à prendre la VA brute, le chiffre le plus complet, les 5 points de baisse montent la perte pour les salariés à 80 à 90 milliards d'euros ! Un joli plan de relance...
Or, sans le dire, presque inconsciemment, Cotis prend d'emblée le chiffre le moins gênant (la valeur ajoutée au coût des facteurs de production) et conclut, avec élégance, que la baisse «n'atteindrait que deux à trois points de valeur ajoutée» sur la période étudiée. De ce simple raccourci, tout le rapport Cotis peut être contesté...


Citation :


Sa première conclusion, reprise en chœur par tous les médias et surtout par le Medef, est que, depuis vingt ans, la part des salaires dans la valeur ajoutée est restée stable en France. Dans une discussion qui avait opposé il y a quelques semaines Denis Clerc et Michel Husson, on avait montré combien le choix du point de comparaison était important (voir ci-dessous « La bosse et le creux »). Selon que l’on prenait le point le plus haut atteint par la part salariale (autour de 1982, avant que la politique de désindexation du salaire par rapport à la productivité du travail n’entre en application) ou le point le plus bas (fin des années 1980, après que celle-ci eut produit ses ravages), on arrive à un résultat diamétralement opposé.
Dans le premier cas, une baisse de 10 points de pour cent de la part salariale, dans le second, une stabilité, voire une légère hausse. La conclusion était que le bon point de comparaison était celui qui précédait l’éclatement de la crise du capitalisme à la fin des années 1960 aux États-Unis et au début des années 1970 en Europe : alors, on constate que la baisse de la part salariale a été en France d’environ 4 points et demi sur le champ des sociétés non financières et de 6 points sur l’ensemble de l’économie.
Pour éviter un tel choix, le rapport Cotis se livre à un tour de passe-passe magistral : son point de comparaison est la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Dans un magnifique graphique (p. 10) démarrant en 1950, on voit que la part salariale était à 65% de la valeur ajoutée des sociétés non financières et qu’elle l’est toujours en 2007 ! Bravo l’artiste statisticien ! Ce point de repère permet de laisser dans l’ombre le franchissement de deux paliers successifs au cours d’une période s’étalant sur soixante ans (excusez du peu !). Sous l’effet du développement économique pendant les « Trente glorieuses » et des luttes sociales vigoureuses, la part salariale avait atteint 69,5% en 1973, c’est-à-dire avant que ne soit sensible en France la chute de la rentabilité du capital et donc la crise structurelle du capitalisme qui s’en était suivie. Ensuite, la crise capitaliste avait provoqué la hausse de la part salariale jusqu’à 75%, mais cette phase n’avait duré que très peu de temps, puisque le tournant de la rigueur salariale avait rapidement restauré les profits, ramenant la part salariale au niveau très bas qu’elle n’a plus quitté, et que Medef, gouvernement et Cotis considèrent comme naturel.


Next, qu'il dit le monsieur... [:tirkyth]


 
C'est l'envolée de la part des salaires dans la VA à partir de 1968 qui provoque le ralentissement des années 70 et l'apparition du chômage de masse. La montée progressive de la part des salaires de 68 à 82 n'était pas tenable : il fallait bien qu'elle s'arrête un jour. Pire : elle ne pouvait pas non plus rester à son niveau le plus élevé de 1982, car les profits devenaient alors trop faibles pour rémunérer l'accumulation du capital, qui dès lors était stoppée. Il faut voir les comptes d'exploitation des entreprises à la charnière des années 70 et 80 : beaucoup de pertes, beaucoup de faillites retentissantes d'entreprises.
 
Les Trente Glorieuses ont en fait bien fonctionné tant que le partage salaires-profits était stable, proche de sa valeur de longue période. Avec 68, l'augmentation du salaire minimum de 25%, le changements des règles d'indexation du Smic, etc, on s'éloigne de cette tendance de long terme, avec les conséquences néfastes qui s'ensuivent. La stagflation des années 70 doit beaucoup à cette déformation du partage de la VA, même si ce n'est pas la seule cause (la montée des prélèvements obligatoires : 7 points sous Giscard) et les désordres monétaires (fin de l'ancrage sur l'étalon or) n'ayant pas arrangé les choses.
 
Cette enflure excessive des salaires a donc été corrigée au cours des années 80 : et depuis 1990, malgré la mondialisation, malgré l'euro, malgré l'entrée de la Chine dans le commerce mondiale et les délocalisations, le partage salaires-profits est stable. La croissance ne repart cependant pas comme dans les années 50-60, bien que la partage salaires-profits soit le même, car entre-temps, le poids de l'Etat a encore augmenté (8 points de Pib de dépenses publiques en plus) et le Smic net depuis 1968 a augmenté en valeur réelle de 130% quand les salaires nets moyens n'augmentaient que de 70%. D'où le chômage massif des "non qualifiés".
 
On voit que partir de la référence de 1982 et parler d'une perte de 10 points n'a pas de sens. Car on ne pouvait pas rester à ce niveau élevé sans asphyxier les entreprises, qui ont besoin d'épargne (donc de profit) pour investir et accumuler du capital. Reste la perte de 3 points entre le niveau atteint depuis 1990 et le niveau des Trente Glorieuses. Mais ces 3 points sont largement dus à des problèmes de mesure et de méthodes de calcul. Par exemple, la France des années 50 comprenait beaucoup de commerçants, artisans qui sont à la fois le facteur travail et le facteur capital : difficile dès lors de ventiler leur rémunération entre salaires et profits. Or, cette catégorie d'emplois a fondu en 50 ans, ce qui affecte le mode de calcul.
 
Il est donc absolument chimérique d'attendre une amélioration du sort des salariés d'un déplacement du curseur salaires/profits. Car ce curseur est à peu près à son bon niveau, celui de sa valeur de long terme. Pour améliorer le sort des salariés, il ne faut donc pas s'intéresser au partage du gâteau (qui est à peu près le bon) mais à l'augmentation de la taille du gâteau. Celui-ci n'augmente que s'il y a des gains de productivité. Or, ceux-ci ont fondu : 5% par an dans les années 60, 1,5% aujourd'hui. Les gains de productivité viennent essentiellement de l'accumulation du capital, qui elle-même découle de l'épargne. Pour améliorer le sort des salariés, et connaître à nouveau des augmentations fortes et régulières des salaires, il faut donc relancer l'épargne productive (et non la consommation). Mais ce n'est pas le chemin pris depuis 30 ans... (voir la stérilisation de l'épargne des ménages dans des dépenses courantes de l'Etat, au lieu de financer l'accumulation de capital, public ou privé).
 
 
 
 
 
 
 
 

n°24210599
Camelot2
Posté le 09-10-2010 à 12:31:04  profilanswer
 

Et c'est reparti pour le partage de la VA...Ce topic entre en résonance avec le topic Crise.  :D

n°24210674
chrissud
Posté le 09-10-2010 à 12:42:16  profilanswer
 

De toute façon Si il existe une possibilité de collecter de l'argent
 
- cela doit aller à rembourser la dette, plutôt qu'à donner encore une fois à ceux qui ont créer la dette c'est à dire les vieux schnock
- à servir à miser sur les jeunes et complètement idiot que ce soit sur les vieux schnock
 

Message cité 1 fois
Message édité par chrissud le 09-10-2010 à 12:44:11
n°24210687
Quesque
Posté le 09-10-2010 à 12:44:04  profilanswer
 

tu te reposes jamais toi ?

n°24210694
chrissud
Posté le 09-10-2010 à 12:44:49  profilanswer
 


 
Je sais je sais !
 
Je dérange,  si je dérange c'est qu'il y a une raison  
 

n°24210739
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 09-10-2010 à 12:52:03  profilanswer
 

Camelot2 a écrit :

Et c'est reparti pour le partage de la VA...Ce topic entre en résonance avec le topic Crise.  :D


 
C'est pas moi qui ai mis la question sur le tapis. Mais elle occupe une telle place à gauche parmi ceux qui pensent que le problème des retraites est un problème de salaires insuffisants lié à un mauvais partage, qu'il faut déconstruire cette idée, qui est une idée fausse.
 
Je crois cependant que celui qui il y a  20 ans a soulevé la première fois ce lièvre sur la prétendue baisse des salaires de 10 points devrait avoir le Grand prix de la Com. Car sa formule a fait florès. Chapeau bas, Monsieur.

n°24211135
Quesque
Posté le 09-10-2010 à 13:51:49  profilanswer
 

chrissud a écrit :

De toute façon Si il existe une possibilité de collecter de l'argent
 
- cela doit aller à rembourser la dette, plutôt qu'à donner encore une fois à ceux qui ont créer la dette c'est à dire les vieux schnock
- à servir à miser sur les jeunes et complètement idiot que ce soit sur les vieux schnock
 


Ton grand père n'est pas retraité ?

n°24211175
chrissud
Posté le 09-10-2010 à 14:00:26  profilanswer
 

Quesque a écrit :


Ton grand père n'est pas retraité ?


 
 
Mon grand père a dû travailler 50 ans comme tous ceux de sa génération.
 

n°24211354
Quesque
Posté le 09-10-2010 à 14:26:57  profilanswer
 

quel âge il a ?

n°24211625
Camelot2
Posté le 09-10-2010 à 15:08:26  profilanswer
 

limonaire a écrit :


 
C'est pas moi qui ai mis la question sur le tapis. Mais elle occupe une telle place à gauche parmi ceux qui pensent que le problème des retraites est un problème de salaires insuffisants lié à un mauvais partage, qu'il faut déconstruire cette idée, qui est une idée fausse.
 
Je crois cependant que celui qui il y a  20 ans a soulevé la première fois ce lièvre sur la prétendue baisse des salaires de 10 points devrait avoir le Grand prix de la Com. Car sa formule a fait florès. Chapeau bas, Monsieur.


 
1982, what else?  :)  
 
Je reste par contre convaincu qu'il y a une déformation de 2-3 points au niveau de la VA dû à l'accroissement de l'asymétrie (au niveau de la rapidité de mouvement, au niveau de l'information,...) entre travail et capital en raison de la sophistication des outils financiers.
 
Et que, à l'intérieur de l'EBE, on a assisté depuis 10 ans à un transfert nette de l'investissement vers la rémunération du capital. Aspect qui doit aussi être fortement lié à certains impératifs financiers/managérials consistant en une vision court-termiste de l'entreprise.
 
Mais c'est clair que la problématique des retraites dépasse de loin ces deux constats possibles. Sur ce point, on est d'accord.

n°24211858
Black_Jack
Bo_Jack
Posté le 09-10-2010 à 15:59:42  profilanswer
 

Camelot2 a écrit :

Et c'est reparti pour le partage de la VA...Ce topic entre en résonance avec le topic Crise.  :D


 
Le débat sur les intérêts de la dette de l'Etat à venir dans quelques secondes...tic tac tic tac tic tac...


---------------
Horse_man
n°24211913
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 09-10-2010 à 16:15:14  profilanswer
 

Je reçois sur ma boîte mail des argumentaires syndicaux hstiles à la réforme des retraites. Les arguments portent sur des simulations. On y apprend qu'un enseignant entré à 25 ans dans l'Educ Nat et partant à 62 ans toucherait avce le projet de loi actuel 12% de moins par rapport à la réforme Fillon de 2003, et 33% de moins que la situation qui prévalait avant 2003.
 
Ca m'amène deux remarques :
 
- le système de répartition n'est peut-être pas plus stable que le système de capitalisation : il conduit ainsi à des baisses de pension très significative, alors que l'effort de cotisation a lui augmenté pendant la période. Si d'ailleurs on tient compte de la hausse des cotisations, la baisse du rendement de la répartition est bien supérieure à 33%, peut-être 40 ou 50%. On accuse la capitalisation d'être soumise à la volatilité de la Bourse. Mais la répartition ne tient pas non plus ses promesses.  
 
- les pensions baissent car les gains de productivité (1,5% par an au lieu de 5% dans les années 60) ne suffisent plus à couvrir l'effondrement du ratio actifs /inactifs (lié à la faible natalité des années post-baby boom et à l'allongement de l'espérance de vie). Compte tenu de l'allongement de l'espérance de vie (un trimestre par an), on verse en 2010 des retraites sur 5 années de plus que celles qu'on versait en 1990 (20/4). Si par exemple la retraite moyenne durait 15 ans en 1990 (de l'âge de départ à la mort), elle dure donc aujourd'hui 20 ans en moyenne, soit 33% de retraites supplémentaires à verser. Dans le même temps, le nombre d'actifs a stagné ou presque. Et pendant ces 20 ans, le revenu des actifs a cru de 1,5% par an, soit en cumul de 35% seulement. On voit qu'on ne peut pas compter sur les gains de productivité pour financer des retraites aussi généreuses, étant donné que la productivité ne progresse plus beaucoup. D'ici 20 ans, si on ne fait rien, et si l'espérance de vie augmente autant (un trimestre par an), c'est désormais 25 ans de retraite en moyenne qu'il faudrait verser, et non plus 20 ans comme aujourd'hui. Soit un effort supplémentaire de 25%, rien qu'en comptant l'allongement de la durée des retraites, sans compter le fait que les retraités sont aussi plus nombreux : ils sont plus nombreux et on les paie plus longtemps.  
 
Si les gains de productivité étaient élevés, l'augmentation des revenus des actifs permettrait, avec des actifs moins nombreux mais plus riches, de financer des retraites plus nombreuses. Mais, on l'a vu, c'est moins le cas aujourd'hui, étant donné le niveau anémique des gains de productivité. Les solutions sont donc simples : augmentation de la durée de cotisation, baisse des pensions, ou recul de l'âge de départ. Il y a forcément un effort à faire dans un de ces domaines. Par exemple, si on joue que sur le curseur âge de départ, il faudrait le reculer de 8 ans. Si on ne le recule que de 2 ans, il faut bien agir sur d'autres variables.
 
Bref, ce que je trouve un peu étonnant dans ces argumentaires syndicaux, c'est qu'on joue sur la baisse des niveaux de pension pour mobiliser contre le projet, comme si d'autres solutions réalistes existaient... Et ne parlez pas de taxation de capital : ce serait le meilleur moyen de ralentir encore la progression des gains de productivité.

n°24211972
titides
┼ DΣA┼H ┼
Posté le 09-10-2010 à 16:30:09  profilanswer
 

limonaire a écrit :

On accuse la capitalisation d'être soumise à la volatilité de la Bourse.  
Mais la répartition ne tient pas non plus ses promesses.


Et si on avait été en système par capitalisation avant la crise ?
Penses tu que nos retraités (ou futurs retraités) auraient perdu 10% de leur retraite après la crise ?
Perso, je ne comprends même pas comment on peut être contre ce système.
A moins d'être "blindé" de thunes et de ne plus savoir qu'en faire, et encore ...

n°24211985
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 09-10-2010 à 16:35:00  profilanswer
 

titides a écrit :


Et si on avait été en système par capitalisation avant la crise ?
Penses tu que nos retraités (ou futurs retraités) auraient perdu 10% de leur retraite après la crise ?
Perso, je ne comprends même pas comment on peut être contre ce système.
A moins d'être "blindé" de thunes et de ne plus savoir qu'en faire, et encore ...


 
C'est sans doute ça, ton problème : tu ne comprends pas...

n°24211986
Betcour
Building better worlds
Posté le 09-10-2010 à 16:35:05  profilanswer
 

titides a écrit :

Penses tu que nos retraités (ou futurs retraités) auraient perdu 10% de leur retraite après la crise ?


Le problème quand on parle de capitalisation c'est que :
- le gros des pensions ne sont pas investies en bourse, donc ça sert à rien de paniquer sur la baisse de la bourse
- c'est pas parce que un fond de pension à perdu x% que les retraités ont perdus x% de leur pension : ils vont pas tous prendre leur retraite en même temps en liquidant leur pension d'un seul coup. La bourse a déjà pas mal remontée et sur les décennies où une pension est investie, il s'en passera encore des choses positives et négatives


---------------
"They will fluctuate" (J.P. Morgan) - "Whenever you find yourself on the side of the majority, it is time to pause and reflect." (Mark Twain)
n°24212052
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2010 à 16:50:59  answer
 

limonaire a écrit :

Je reçois sur ma boîte mail des argumentaires syndicaux hstiles à la réforme des retraites. Les arguments portent sur des simulations. On y apprend qu'un enseignant entré à 25 ans dans l'Educ Nat et partant à 62 ans toucherait avce le projet de loi actuel 12% de moins par rapport à la réforme Fillon de 2003, et 33% de moins que la situation qui prévalait avant 2003.

 

Ca m'amène deux remarques :

 


Si les gains de productivité étaient élevés, l'augmentation des revenus des actifs permettrait, avec des actifs moins nombreux mais plus riches, de financer des retraites plus nombreuses. Mais, on l'a vu, c'est moins le cas aujourd'hui, étant donné le niveau anémique des gains de productivité. Les solutions sont donc simples : augmentation de la durée de cotisation, baisse des pensions, ou recul de l'âge de départ. Il y a forcément un effort à faire dans un de ces domaines. Par exemple, si on joue que sur le curseur âge de départ, il faudrait le reculer de 8 ans. Si on ne le recule que de 2 ans, il faut bien agir sur d'autres variables.

 

Ton raisonnement est faux

 


Produit intérieur brut, France
http://www.google.fr/chart?cht=lxy&chd=s:ABCDFGHIKLMNPQRTUVWYZabdefhijkmnoprstvwxy01235679,BBBBBCCCCCCDEFFHHIKMOMLLKLPSUUZZbabffcddbbdkpru06&chds=0.0,1.0&chs=160x101&chco=287bf5ff&chls=2.0,1.0,0.0&chxt=x,r,x,r&chxs=0,333333,0,0,tl,333333|1,333333,0,-1,tl,333333|2,000000,11.5,-1,tl,333333|3,000000,11.5,-1,tl,333333&chxtc=0,2|1,2|2,0|3,0&chm=h,cccccc,0,1,1,1|h,cccccc,0,0.5,1,-1&chxp=2,0,82|3,5,50,95&chxl=0:|1960|2008|1:|0|1,5T|3T|2:|1960|2008|3:|0|1,5T|3T&hl=fr
2,86 Trillion  dollars américains à prix courants - 2008
Source: Banque mondiale, indicateurs de développement dans le monde

 

Le problème est conjoncturel et non structurel. Les gains de productivité on est multiplier par x , sauf que le part revenant au cotisations sociales sont partis dans les dividendes. Sans cela, le régime par répartition serait largement bénéficiaire. La crise est la baisse de productivité ne sont que des prétextes foireux pour remettre en cause le système par répartition.

 

On sait tous que le projet du gouvernement et de la droite en générale et casser le régime par répartition pour aller vers la capitalisation. C'est pas plus compliqué. Le privé veut l'argent des retraites, point !!

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 09-10-2010 à 16:58:10
n°24212080
limonaire
Savoir renoncer avec grâce
Posté le 09-10-2010 à 16:58:04  profilanswer
 


 
Le Pib n'augmente que de 1,5% par an depuis 20 ans, les retraites de 3 ou 6% par an. Dès lors, je ne vois pas en quoi mon raisonnement est faux : les gains de productivité sont insuffisants à eux seuls pour couvrir l'augmentation des retraites versées. La baisse des gains de productivité n'est donc pas un argument foireux : la preuve, l'argumentaire du Parti de gauche repose sur le fait que d'ici 2040 la productivité aura tellement augmenté qu'on pourrait payer les retraites sans rien changer. La productivité est donc la clé du problème. Sans elle, on doit se contenter d'une logique comptable usant de trois leviers : cotisation, pension, âge de départ.
 
Quant au fait que la part devant aller aux cotisations est allée aux dividendes, c'est à toi de le prouver, puisqu'encore une fois la partage salaires/EBE est stable depuis 20 ans.

n°24212196
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2010 à 17:18:42  answer
 

limonaire a écrit :


 
Le Pib n'augmente que de 1,5% par an depuis 20 ans, les retraites de 3 ou 6% par an. Dès lors, je ne vois pas en quoi mon raisonnement est faux : les gains de productivité sont insuffisants à eux seuls pour couvrir l'augmentation des retraites versées. La baisse des gains de productivité n'est donc pas un argument foireux : la preuve, l'argumentaire du Parti de gauche repose sur le fait que d'ici 2040 la productivité aura tellement augmenté qu'on pourrait payer les retraites sans rien changer. La productivité est donc la clé du problème. Sans elle, on doit se contenter d'une logique comptable usant de trois leviers : cotisation, pension, âge de départ.
 
Quant au fait que la part devant aller aux cotisations est allée aux dividendes, c'est à toi de le prouver, puisqu'encore une fois la partage salaires/EBE est stable depuis 20 ans.


 
Tu es entrain de mélanger des choux et des bananes  
 
http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/combien/images/pibcourantconstant.gif
 
 
Quelle est la proportion des retraites dans le PIB ?  
 
C'est la répartition du PIB entre le travail et capital qui c'est détériorée. Le Travail a perdu en 7 a 10 points suivant les économistes  Rétabli l'équilibre et la retraite par répartition sera largement bénéficiaire.

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