Reprise du message précédent :

On me paie pour, faut bien que je m'imprègne de ma clientèle quoi.

Les commentaires sont épiques, mais somme toute assez prévisibles.

L'accès est réservé si t'es pas abonné, d'où ma remarque  

Non je n'ai pas identifié ces gestes formellement comme des tics mais ça y ressemble beaucoup. Je vais voir comment cela évolue et consulter le doc si cela ne se dirige pas dans le bon sens.
Merci beaucoup pour vos réponses :-)
 
 

Petite question assurément dans le sujet ici, est ce qu'un de vos enfants a déjà sauté le CP ? La question est à l'ordre du jour depuis quelques mois pour mon plus grand, qui en plus d'être de début d'année n'est pas le couteau le moins aiguisé du tiroir... C'est déjà pas évident cette année, mais le format maternelle lui permet de s'en sortir, mais s'il s'ennuie comme ça en CP ça va être très compliqué pour la suite.
 
A côté de ça on a prévu de faire des tests pour toute la famille histoire que ce soit formalisé, mais bon le confinement n'aide pas trop.
 
On voulait des enfants moyens, je crois que c'est très mal barré

Oui.

Tu veux savoir quoi exactement ?

Si ça s'est bien passé, si ça s'est mal passé, pourquoi ? Les choses à faire, les erreurs à éviter... Parce que autant on nous pousse à le faire et on est plutôt d'accord avec ça, autant se débarrasser de l'école le plus vite possible, autant j'imagine que ça ne se passe pas forcément le plus simplement du monde.

Non. Ce n'est pas facile et ça ne resoud pas tous les problèmes, loin de là. Sans compter que ça en crée d'autres.

L'essentiel est d'envisager un saut de classe si ton enfant se sent en réelles difficultés dans sa classe actuelle (décalage, ennui, etc) et pas uniquement parce qu'il sait déjà lire ou qu'il a validé tous les acquis de CP en GS.

Concernant les démarches, un bilan psy est obligatoire (wisc) et évidemment une demande de l'enseignant et validation de l'inspection.

Concernant mes enfants, ça s'est plutôt bien passé sur le moment (une à sauté le CP, les deux autres la sixième). Mais c'est loin de pallier à toutes leurs difficultés (qui ne sont pas liés uniquement et loin de là à des histoires de précocité)

Ma scolarité a été tellement horrible que ça m'a convaincu de ne pas avoir d'enfant.
 
Le saut de classe peut être une partie de la solution, mais derrière ça colle une étiquette au gosse pour la suite, et si pas en avance sur la puberté ça rajoute aussi une potentielle stigmatisation. Et si dans 2 ans c'est la même chose, on saute encore une classe? Pour ma part en école élémentaire j'ai passé plus de temps à la bibliothèque qu'en salle de classe, jusqu’à ce que j'ai fini de lire tous les livres intéressants...
Si ennui terrible, trouvez autre chose de motivant que l'école à faire le reste du temps.J'ai passé mes journées en classe à attendre un lendemain aussi ennuyeux, et c'est devenu réellement supportable qu'à partir du Lycée. On peut toujours se dire que ça sera mieux l'année d'après, mais à 10ans quand on a déjà l'impression d'en avoir gâché 6 de sa vie avec comme activité principale de s'ennuyer, la notion du temps n'est pas la même qu'à 30 ou 40ans...  
Par contre je faisais beaucoup de sport dont sport collectif pour forcer à se sociabiliser avec des gens normaux ayant un objectif partagé, aéromodélisme, passé mon brevet de pilote planeur. C'est ces activités annexes qui me faisait tenir bon encore une semaine/mois/année en attendant que l'école devienne enfin intéressante ou se termine.

Ils sont un petit groupe de 3-4 à être en avance, donc il n'est pas tout seul, c'est déjà pas mal.
En fait ce qu'il se passe, c'est qu'il fait le cirque pendant que la maitresse donne des exercices, que ça fait bien rire les copains, et qu'il termine tout juste avant la fin, parce qu'il faut bien faire les exercices quand même...

Et il y a des trucs qu'il ne veut pas faire, parce qu'il sait déjà le faire et qu'il n'y trouve pas d'intérêt, et c'est plutôt ça qui m'inquiète pour la suite vu la façon dont on est évalué à l'école
Pour le moment il fini toujours par le faire, mais dans quelques années ça risque d'être tendu.

#1, qui est à l'équivalent du CE2 en ce moment, est au niveau "normal" pour son âge. Comme d'autres l'ont dit ici, les profs parlent chaque année du saut de classe ou autre chose, mais ne le font pas De fait, nous ne faisons aucune demande formelle pour le moment.

Il finit tout en 2 min et a une mémoire folle. Il a globalement d'excellentes notes, sans faire grand chose. Il lisait bien mieux que beaucoup d'adultes à l'équivalent du CP.
Ça pose pas mal de défi. Comme pour raph0ux Junior, puisqu'il a beaucoup de temps libre, il fait le clown, et donc se fait reprendre constamment. Et comme les devoirs sont expédiés en 30s (sa mère lui donne pas mal de leçons et exos "en plus" pour l'occuper -  et vous voyez aussi l'effet pervers que cela implique, de fait il a bien trop d'avance déjà).
Pour l'instant il est bien inséré socialement, ce qui est important je trouve : j'ai peur, s'il saute une classe, qu'il soit trop immature ou tout simplement au physique trop en décalage (en plus il est petit pour son âge) et n'ait plus d'amis, ce qui s'accentuera éventuellement au secondaire. Là c'est chaud, mais "ça va". Si ça foire on verra, j'espère que ça tiendra.

Pas pour le saut de classe non plus, je ne suis pas sûre que ça résolve grand chose en + du risque d'écart de maturité. En tout cas moi ça ne m'a pas spécialement réussi.
 
Le psy nous a conseillé de la nourrir sur des activités extrascolaires un peu pointues, en insistant sur le fait que oui a l'école on répète beaucoup pour que tout le monde puisse apprendre, c'est comme ça. Genre là elle s'est mise à duolingo en anglais et elle progresse bien, ça la motive  
 
Pour l'instant ça se passe pas mal, elle se plaint de s'ennuyer mais semble bien le vivre, et comme elle est perfectionniste elle se crée du challenge elle même  
 

Merci pour vos retours
 
Pareil, en classe il a de bons résultats (pour peu que ça ait un sens vu la grille de notation) et la maîtresse lui donne des exercices en plus pour l'occuper mais ça ne suffit pas toujours, et effectivement ça ne fait que creuser l'écart puisqu'au final il en fait plus que les autres On a justement pas trop envie de se lancer dans la course à la stimulation, parce que c'est très compliqué de faire respecter les horaires à la maison (et de toute façon pour s'inscrire à temps c'est mort d'avance aussi vu qu'on fait tout au dernier moment ) en revanche on essaie de lui trouver des challenges intéressants à la maison, mais il se lasse assez vite une fois qu'il a maîtrisé le truc
 
Puisqu'on aborde la maturité, le plus frustrant actuellement c'est l'écart entre l'intellect et la maturité justement... Enfin il fait des trucs de son âge bien évidemment, mais ce décalage est parfois troublant.
 
Après comme je le disais, il est de janvier, donc quand je vois qu'il avait des copines à la crèche qui avaient 2-3 semaines de plus que lui et qui ont donc 1 an de plus sur le plan scolaire alors qu'elles faisaient plus bébé que lui, je ne pense pas que ce soit un problème, surtout qu'il était visiblement souvent avec des élèves plus grands que lui du temps où les classes n'étaient pas séparées ( )
 
Après j'ai connu un peu de tout dans ma scolarité, entre ceux qui avaient 2 ans d'avance et 2 ans de retard... ça dépend vraiment sur la composition de la classe, c'est clairement la loterie pour l'enfant.

Et lui faire apprendre les bases de l'algo avec scratch ?

Sinon duolingo c'est une bonne idée, j'y avais pas songé.

Ils lisent vos enfants ?

 
Avant ça c'était le scrabble sur appli sa passion, du coup la dernière fois j'ai joué contre sa grand mère et elle regardait avec moi, elle trouvait des mots mieux que moi    
 
Elle dévore les bouquins oui, vive la bibliothèque    

Oui ça lit pas mal ici.
En vacances, c'est 1 bouquin par jour en principe.
Moins hors vacances, ils ont moins le temps
 
Duolingo, j'en ai un qui fait pas mal d'anglais, ça l'occupe, ça l'amuse, ça le fait progresser (6ème)

Ma mini-moi avait fait un glissement CP->CE1 à l'Ascension, oui ça se fait, et c'est même mieux qu'un saut de classe pendant l'été en fait, c'est plus en douceur ; l'instit de CE1 l'avait mise à côté de la meilleure élève de la classe qui devait la tutorer un peu sur la grammaire qui n'avait pas été vue en CP, mais au bout de deux jours c'était déjà ma fille qui aidait l'autre...  

J'ai fait un saut de classe en primaire, ça m aoccupee 2 semaines et je me suis réennuyée...  
 
Je pense qu il faut etre créatif, pas juste faire sauter une classe.

Ma nièce a fait ça aussi il y a 2 ans : en GS passage au CP après les vacances de printemps, manière de mettre un pied dans l'élémentaire et voir les quelques notions qui pouvaient lui manquer, puis rentrée en CE1 en septembre.
 
Pour le coup de l'étiquette, je crois que ça dépend pas mal du contexte : j'ai souvent eu dans mes classes des enfants qui avaient 1 an d'avance, personne ne s'en est jamais soucié  
Une de mes meilleures amies on avait notre anniversaire à 1 semaine d'écart mais elle fêtait un an de moins, ça ne m'a jamais questionné plus que ça, on s'en fichait bien  
Pour ma nièce, je ne pense pas que ça questionne beaucoup autour d'elle : c'est quand même la plus grande de sa classe Je crois que c'est d'ailleurs un peu comme ça qu'ils lui ont vendu son passage accéléré : tu sais déjà lire et compter et tu es aussi grande que ceux de la classe au dessus, donc c'est plus logique que tu ailles avec eux

Si j avais un enfant je miserais donc sur une scolarité alternative : en sautant 1 classe sur 2, a la carte, a la maison...

J'ai une amie qui fait ça avec sa fille, c'est pas mal, en 2 mois elle plie le programme de l'année et elle est tranquille le reste du temps.

Et le jour où tu veux aller à l'école, il y a un test d'entrée? Ou bien dans ce cas tu mises sur le bac en candidat libre? Du coup, si on prend cette 2nde option, comment gérer le dossier pour la prépa?

Amha si on en est là, pas certain qu’on inculque au mioche que la prépa soit là voie idéale pour s’épanouir.  
 
On n’évite pas la souffrance "gratos" du système scolaire au bambin pour l’orienter vers le summum du masochisme.
 
Pour moi l’idée c’est "d’en faire" des autodidactes/divergents thinkers. Mais je peux me tromper.

Sur le papier, j'ai tout. J'ai coché toutes les cases des attentes parentales au niveau scolaire et pro, ce qui a failli me mener au suicide
 
Idem avec le discours du "ça ira mieux l'année prochaine" puis "ça ira mieux quand... tu auras tel diplôme, poste, etc." L'échance est venue mais le mieux, non
 
Si jamais j'ai un gosse, c'est pas pour en faire un zombie productif, mais avec  un doctorat et une rolex donc ça passe...  

Doctorat et Rolex en France c'est pas compatible, à moins que ta thèse ça soit de formuler une technique de production de contrefaçons parfaites

Docteur en médecine, pharmacie

Certes mais bon, dans ce cas, tu peux ne pas lui faire sauter de classe et lui faire faire autre chose. Lectures, arts, des sciences... C'est sur que c'est jamais mieux après.

Tiens pourquoi ?  
 
Je ne comorends pas ton raisonnement.

Mettre un enfant surdoué en prépa ? Pour le tuer psychologiquement ?

Je pose des questions en fait. Ce qui m'étonne c'est de vouloir faire aller plus vite (pourquoi en fait?) vers un objectif scolaire où rien n'est bien calibré et d'un autre côté dénoncer la rat race. Pourquoi pas, il y a sans doute un objectif mais là comme ça, ça m'échappe. Avoir plus vite le bac pour faire plus vite des études ou en sortir? Etre ingénieur ou médecin et se faire chier à 3 ans plus tôt? Vouloir choisir une autre voie? Dans ce cas, pourquoi ne pas se lancer directement dans cette autre voie en ayant, par exemple plus d'activité artistiques ou manuelles.    
 

Pourquoi plus un surdoué qu'un enfant qui pédalerait dans la semoule? C'est très bien la prépa, t'es occupé au moins.  

Je vois ça comme un truc pour les laborieux la prépa, bosser pour bosser sans épanouissement intellectuel.

Donc ni pour ceux qui galèrent, ni pour ceux qui survolent.

Ça marche à condition d'être habitué à faire des efforts.

Je me serai tellement viandé en prépa  

Ma soeur ça lui a très bien réussi, elle était bosseuse et avait son objectif en tête, elle est allée au bout de tout ce qu'elle voulait côté études/job mais aussi le reste, je ne pense pas que 20 ans après elle regrette une seule seconde tout ce boulot.
Moi, à côté, même pas en rêve, c'est tout juste si je bossais le minimum du minimum en IUT

 
Surtout que faire en sorte que son enfant soit en avance, c'est pas compliqué, suffit de le suivre à la culotte et de le faire bosser.
Pour moi il y a 2 types d'enfants en avance. Ceux dont les parents vont les pousser un max mais sans capacité particulière et qui vont faire la fierté de leur gamin, le "fameux" gamin qui sait lire en arrivant au CP car il a passé ses vacances à bosser, mais à quel prix pour ces derniers ?
Et puis ceux qui ont des capacité au dessus de la moyenne et donc seraient capables d'apprendre les notions bien plus rapidement et donc potentiellement sauter des classes.
Mais dans quel intérêt ?
Je préfère que l'école leur permettait d'élargir un peu leurs compétences et leur apprendre à raisonner, prendre de la hauteur, apprendre à apprendre, choses qui leurs seront plus utiles que passer le Bac avec un an d'avance.

Au contraire, j'étais occupé et je lisais des journaux, des livres et des cours d'autres classes en +. J'ai kiffé l'ambiance studieuse. En école j'ai pas aimé.

 
Pour le coup, quand je dis qu'il faut se débarrasser de l'école au plus vite, c'est clairement pas dans le sens où il faut faire mieux/plus vite que les autres. C'est uniquement par rapport à l'enfant, pour ne pas gâcher ce qu'il est (je ne parle pas en terme de potentiel ou de performances, juste de sa personne).
Après quitte à de toute façon risquer de se faire chier dans le monde pro, autant commencer le plus tôt comme ça, ça laisse plus d'opportunités de changer et de trouver ce qui lui plaira.

 
J'y ai pas foutu grand chose

Là je crois que l'exemple c'était des cours à distance. Si les cours sont à distance, libre à l'enfant d'y passer qq minutes puis de faire autre chose. Je pense que la question du calibrage de l'éducation se pose. Si le but c'est l'autonomie financière rapide, oui go for it.  

Ah oui ok, y'a effectivement probablement de possibilité de sauter des classes dans ces cas là. Mais bon après c'est un peu extrême l'école à distance, c'est vraiment en cas de phobie scolaire que ça serait à prescrire.

Si seulement l'école offrait ça… (ça peut arriver de tomber dans une bonne classe pas trop chargée avec un enseignant motivé en ce sens, mais c'est pas une généralité)

+1...

 
Je crois que je peux confirmer