Reprise du message précédent :
Ah oui, culpabiliser ... ça aussi j'aurais des choses à dire là-dessus. Mais je ne le ferais pas, ce serait trop long
Sauf que je culpabilise pour tout et pour rien ... et pas besoin d'en dire plus en fait

En vrai j'ai commencé à regarder ... ça fait 1h10 minutes, et oui ça y est je suis accroché ... mais là faudrait que je penses à aller dormir
Par contre le nombre de digression qu'il fait en effet

Et dans le t'as t'en as qui parlent même pas français en plus les cons.
Mais pour moi c'est plus facile que ce que fait la homa par exemple.

Ça c'est une question de caractère et d'affinités. Je ne sais pas si l'un des deux est plus facile que l'autre. C'est assez difficile à comparer.
Mais je préfère faire mon boulot  
Et les élèves, ça reste quasiment le plus facile à gérer. Le plus compliqué étant : les parents, l'administratif, jongler avec les injonctions (mais si on assume ce qu'on fait, ça passe), les collègues, le reste du personnel, les conditions de travail…

Du coup, t'as le décret officiel qui dit ça ? Ou tu diffuses juste la LU du coin, comme Gégé et son compteur Linky qui explose ?

Non je me fiais à ma belle soeur qui est instit mais visiblement elle même se plante
 
Je vais voir une source officielle.

Voilà, on est cadre A mais on a pas de primes/indemnités.  
Rend l'argent Jean-mi.

Le jour où tu vas échanger 30% de primes contre 35h de présence et 5 semaines de vacs/an, tu vas pas être jouasse

Genre le cadre A a 5 semaines par an. C'est minimum 9 dans les ministère que je connais, sans compter les RTT. Et je fais déjà officiellement 30h (plus en général) dans le bruit et les miasmes des élèves.

Non, c'est 9 semaines avec les rtt frer, en échange d'une semaine à 38h

C'est pas les retours que j'ai. Mais soit.  
Après je pourrais skier sur autre chose que des cailloux si je pouvais choisir mes congés.

Faut aller dans les alpes pour ça

Ça va être compliqué, l'argent est bien Blanquer.

Ps : pourquoi j'ai l'impression de l'avoir déjà faites ?  

"Bien mal acquis ne profite qu'après" (c) Coluche sur les politiques    

Il a repris beaucoup de blagues.

Je regarde. J'en suis qu'au début (un peu moins d'½h) et je pense que ça va être intéressant
 

 
Malheureusement non..  
J'oscille entre flémingite aigüe et grosse, grosse journée car j'ai du mal à mettre car arrêter et/ou etre satisfaite donc arrêter sont compliqués pour moi.  
 
Ah, un petit détail : laisser délibérément UNE imperfection :-)

J'ai regardé la conférence. Je vais ptet me mettre au parapente

Ouais ça a l'air cool le parapente,
 

mais je voulais ton avis
 

Bah, je suis d'accord avec lui sur pas mal de choses.
Surtout sur le fait qu'il est parfois très caricatural. Les profs qu'il décrit ressemblent à ceux que j'ai eu en tant qu'élève et pas vraiment à ceux avec qui je bosse. Ça a vachement changé quand même. Je reviens sur quelques points de la conférence.
 
Par exemple, il a un peu raison sur les évaluations, mais c'est très partiel. En tout cas dans le primaire (ce que je connais), on évalue sur ce qui a été dit en classe et ce qui est écrit dans la leçon en grande partie. Peut-être que le reste est de trop et sert à « trier » en fonction de la classe sociale, mais alors c'est grandement inconscient chez la plupart des enseignants.
Pour les cahiers de compétences, en maternelle, on a le livret de réussites où on ne colle que les réussites des élèves donc que du positif. En élémentaire, ce n'est plus le cas. Mais je pense que c'est plus simple de faire du multiniveaux pour tout ça.
Il parle rapidement de la Belgique en disant qu'ils n'ont pas de bac mais un autre système sans s'étaler sur le sujet. Mes neveux sont scolarisés en Belgique. D'après leurs parents, à chaque fin d'année (ou tous les 2 ans), ils passent un examen et s'ils le ratent, ils redoublent…
 
Personnellement, je suis pour un enseignement explicite. On m'a appris à faire du constructivisme et je trouvais ça bien. Mais comme il le dit, c'est pas gérable avec autant d'élèves et au final, je trouve que pour certaines notions, c'est aussi bien d'expliquer les notions directement.
 
Il parle aussi de la pédagogie Freinet (que j'avais citée), mais ça n'empêche pas d'imposer des horaires ou de devoir gérer un groupe (rapport à la liberté des gamins et au fait de leur apprendre à obéir).
 
Et parfois cette image est vraie

Ça nous fait pas plaisir. Moi je suis en maternelle et j'ai des gamins qui se mordent, tapent, griffent, voire se jettent par terre et certains parents nous tiennent responsables pour ça. On n'a pas « que » les réactions des élèves à gérer… Et il faut bien apprendre aux enfants à respecter les autres.  

C'est un groupe d'enfants quoi
 
Et d'ailleurs, quand on est dans des pédagogies un peu alternatives, certains parents sont ravis (ceux qui n'ont pas pu mettre leurs enfants dans des écoles avec ce genre de pédagogies notamment ) et d'autres pensent que c'est de la merde et qu'il faut donner des devoirs, punir les gamins (voire t'« autorises » à les taper ).
 
Sinon pour le message fil conducteur, l'école crée des inégalités, c'est sûr et il y a des choses à améliorer mais, encore une fois je suis d'accord avec lui, ça sera pire si l'enseignement est privatisé
L'inégalité, elle est institutionnalisée. Et ça va bien plus loin que la scolarité.  
D'ailleurs, il le dit, quand les mômes arrivent à l'école, il y a déjà une différence significative au niveau du langage notamment. Et c'est là-dessus qu'il faut réfléchir. Mais j'ai du mal à voir comment l'école peut colmater le fossé socio-culturel. Comme il le dit, quand les pauvres se cultivent, les riches ne les attendent pas.
Et, les enseignants savent que ceux qui réussissent le mieux à l'école, ce sont les enfants d'enseignants et les enfants de CSP+ parce qu'ils ont les codes, la culture… Et il y a un travail qui est fait sur les passages de consigne par exemple. Mais j'ai aussi lu récemment que la différenciation était aussi à repenser https://etreprof.fr/ressources/3600 [...] AgCxSeSdrY
Quoiqu'on fasse, on nous dit que ça pénalise les gamins en difficulté  
 
Sinon, personnellement, j'achète du matériel pour bosser dans les conditions qui me conviennent et, pour le moment, je peux avoir les niveaux de classe que j'estime être les plus équilibrés avec un nombre d'élèves où on limite les dégâts. Je bosse égoïstement pour MES élèves dans MA classe et je fais ce que je pense être le mieux.
J'ai un avantage non négligeable sur ce sujet. Je suis issue d'une famille CSP-- et j'ai bien vu que l'ascenseur social ne fonctionnait pas.
Comme dans tous les boulots, ya des profs qui s'en foutent, mais c'est loin d'être la majorité.
 
Si t'as des questions précises, je peux tenter d'y répondre.

Merci d'avoir pris le temps Lahoma, vraiment

J'aime bien ton avis car il permet d'eclaircir/repreciser/bien faire comprendre un point : il ne dit effectivement pas que "l'école" créée un système de classe mais que "l'école" reproduit/entretient un système de classe contrairement à ce qu'elle prétend faire.
C'est l'antagonisme du discours politique vs réalité qui est mis en avant.

Que penses tu de ce qu'il décrit comme étant les attentes des profs en primaire, secondaire et supérieur ? Ça te paraît en phase avec ce que tu constates autour de toi/ce qu'on t'a appris lors de ton cursus ?

Edit : blaska, ton avis m'intéresserai aussi si tu as vu cette conf    

C'est les conférences gesticulées de Frank Lepage c'est ça ?

Exactement

Ben je suis plutôt en accord avec lui et avec Lahoma.  
Le seul éclairage que je peux avoir sur le secondaire c'est sur le contenu des programmes et des moyens alloués aux différents établissements.  
Mais on va rentrer dans du technique et c'est chiant.  
Rapidement :  
-Au niveau des programmes, il faut pas croire qu'ils sont dénués d'idéologie, on construit les futurs citoyens et les politiques le savent bien. En histoire on a un axe plus patrimonial qu'autre chose avec la nouvelle réforme. Mais il faut quand même se rendre compte, qu'on a pas le temps de tout faire, et qu'on essaye quand même un maximum de développer l'esprit critique des gamins aka on fait pas toujours exactement ce qui est demandé par le ministère .  
-Au niveau des financements, bah on manque de tout chez moi, mais dans d'autres bahuts ils débordent de subventions et autres trucs du genre, c'est comme ça, ça dépend de comment le pognon est géré au niveau régional/départemental (pour collège lycée) et comment le chef se bats pour ses équipes et manage le tout bien en cherchant le fric pour eux. Bref comme une entreprise quoi. Et vu que ce sont souvent des postes très politiques bah tu en déduiras ce que tu veux.  
 
C'est le seul retour un peu intelligent que je peux faire après avoir bu des coups hier et en bossant sur trois trucs à la fois.

Merci  
C'est cool d'avoir pris le temps  

As tu un avis sur ce qu'il dit concernant les attentes des profs/de l'instituion pour le primaire, secondaire et supérieur ?

Je ne me souviens pas bien.  
Mais il me semble qu'il trouve que les attentes sont trop hautes c'est ça ? Et en gros qu'on demande trop aux élèves de coller au modèle normatif de la société qu'on construit ou un truc du genre ?

J'ai plus les détails en tête mais il explique dans les grandes lignes ce que sont les attentes des profs pour chaque cycle. Il faudrait que je le re-regarde pour synthétiser ce que j'en ai compris ici.

Tu me diras quels sont les problèmes, mais en général on reproche à ce genre d'attentes d'être trop normatives, de pas prendre en compte les différences des élèves (de culture, de langage, d'envie etc).  
Alors oui je peux entendre cette critique. Mais si on a des attentes comme ça c'est pas pour les faire chier en fait, on est content qu'ils soient tous différents. Le problème étant qu'on vit dans un monde normé avec des attentes de ce côté là, notamment au niveau du langage que je connais mieux. On demande une compréhension et une adaptation de son langage selon différentes postures et situations. Et si on les force à se défaire de leur différence pour entrer dans une moule c'est aps pour qu'ils se débarassent de leurs différences, mais bien qu'ils aient une corde en plus pour tirer le meilleur du monde (de merde) dans lequel ils évoluent.  
 
Je sais pas si je suis clair.

Je te comprends (je pense) et je suis assez d'accord avec toi.
De mémoire, les attentes dont il parle sont plus du genre : en primaire, il ne faut surtout pas aller plus loin que ce qu'attend le prof.
Etc

Faut que je regarde à nouveau.

Un de mes fils s'était bien fait rembarrer en primaire quand il avait donné un résultat négatif à une soustraction. La maîtresse s'était trompée dans l'énoncé. La maîtresse lui avait dit que c'était "impossible"  
 
On n'a pas été dans le sens de la maîtresse le soir quand il est venu nous en parler. En lui disant que ça existait bien sûr mais que ça n'était pas à son age qu'on apprenait ce genre de choses à l'école.
 
J'ai trouvé pas adapté la réaction de la prof, certains vont dire que c'est aussi pas malin de ne pas aller dans le sens de la prof, car l'enfant n'est pas bête et les nombres négatifs il a compris que ça existait (avec les températures négatives), car tu risques de briser un peu la confiance de l'élève envers le prof qui n'est plus "idéalisé" comme le sachant.
 
Après on m'a dit que les profs ne peuvent pas faire de l'enseignement à la carte, que ça prenait trop de temps. Soit mais autant dire la vérité et indiquer que ça sera traité plus tardivement, ça n'aurais pas pris plus de temps et n'aurais pas "casser" quelque chose dans la relation entre l'enfant et l'enseignant.

J'allais te demander la même chose que Blaska sur ce qu'il décrit comme étant les attentes des profs (alors que j'ai vu la conf hier ). Mais j'ai pas l'habitude de regarder des trucs si longs et denses
Et il faut que je réserve un stage de parapente.
 
Donc, en primaire de ne pas dépasser ce qu'attend le prof, en secondaire, c'est d'aimer la matière (ou de montrer qu'on aime ça) et ne pas être « scolaire » en fin de secondaire (et donc d'avoir les codes et dépasser ce qu'on t'apprend à l'école cette fois) et dans le supérieur, c'était pas clair pour moi vu qu'il était dans une école prestigieuse
Peut-être que c'était de rester dans ce qu'on attend de toi par rapport à ta classe sociale d'origine ou de se fondre tant que faire ce peut à la masse de ton école    
 
Pour le primaire, il l'explique un peu (mais je pense qu'il reste sur des anciennes conceptions aussi sur le fait que les profs ne VEULENT pas que les gamins les dépassent), les profs ne sont pas des spécialistes de toutes les disciplines qu'ils enseignent et ils ne peuvent pas aller trop loin dans le cours au risque de perdre encore plus d'élèves (et leur cours est souvent déjà prêt).  
Cependant, rien (à part la peur de ne pas tenir son timing, parce que la plupart des enseignants ont un emploi du temps minuté : récré, échanges de service, faire les autres disciplines, aller en EPS…) n'empêche de laisser un élève prendre la parole pour compléter ce qu'on dit, voire expliquer lui-même (ça fait toujours ça de boulot en moins ) et de préciser qu'on ne sait pas tout et qu'on vérifiera ensuite la partie ajoutée.
D'ailleurs, le tutorat est très répandu, le fait de laisser les élèves faire des exposés sur des sujets (libres ou pas) où ils en diront sûrement plus que ce que le prof aurait dit…
 
Mais, il y a sûrement des profs qui font ce boulot pour être l'autorité suprême et avoir le dernier mot. C'est assez difficile avec la nouvelle génération quand même
 
Cette vidéo me permettra quand même de réfléchir à des trucs.
À l'IUFM, on avait eu un cours de socio sur les différences de réussite en les gamins issus des classes socio-culturelles favorisées et ceux issus des classes socio-culturelles populaires, donc c'est largement connu que l'école reproduit, voire amplifie les inégalités. Le prof nous avait d'ailleurs dit que la répartition des profs dépendait aussi de leur milieu socio-culturel. En gros, les profs dont le/la conjoint(e) était cadre ou assimilé bossaient plutôt dans les écoles de milieu favorisé et ceux dont le/la conjoint(e) était ouvrier(e), prof… bossaient plutôt en zone défavorisée.
 
Pour le secondaire et le supérieur, les seules expériences que j'en ai, ce sont mes propres études et des retours de potes profs. Je crois qu'ils m'ont dit qu'ils avaient déjà dû se plaindre contre l'administration qui voulait orienté des gamins en dépit du bon sens pour avoir des classes avec assez d'élèves.
Bien sûr, ce sont des gamins dont les parents ne viendront pas râler, soit parce qu'ils ne suivent pas la scolarité de leurs mômes, soit parce qu'ils ont confiance en l'institution. Ma mère s'est faite avoir sur ce dernier point.

Bah c'est con, ouais. Sauf si c'était vraiment impossible. Genre, j'ai 5 pommes et j'en mange 9
Le résultat de l'opération est possible quand même et elle pouvait lui dire comme tu dis.

Merci, c'est riche comme retour et également rassurant dans un sens.
Et in fine, j'ai l'impression que tout dépend de l'humain qu'on a en face comme dans beaucoup de cas.

il en mange 9 et en doit 4, qui deviendront 5 la semaine suivante, jusqu'à devoir un pommier...

Ça dépend souvent des individus oui
Perso, j'ai une pédagogie très dans l'autonomie et la liberté et un père d'élève a demandé l'an dernier à ce que sa fille ne soit pas dans ma classe

Après, sur HFR, vos gamins sont du bon côté de la barrière
pas comme ceux de mes cousins

Certains parents ont tellement peur de l'école ou gardent un tel souvenir de l'école qu'ils sont complètement braqués aussi et refusent toute aide pour leur enfant.
Et on a aussi affaire à des parents qui sont cons (peur ou pas de l'école, on ne sait pas) et auxquels il est difficile de parler, indépendamment de leur CSP d'ailleurs

Une solution est de s'occuper davantage des enfants qui en ont besoin pour les aider à progresser. Certains parents d'enfants qui « roulent » ne l'acceptent pas facilement.

C'est un sujet qui me concerne doublement de toute façon donc faut pas trop me lancer

Il peut pas en manger 9, il les a pas

Postule en commission de désendettement  

Manger 9 pommes, ça fait mal au bide tfaçon !
 
On veut la vraie soustraction

Kayou :

On peut prendre les gens pour des "c**s" (=pas logiques et très largement portés par leur instincts contre productif), mais échanger avec eux et prendre en considération leur parole sans se dire qu'ils vont automatiquement dire des choses fausses ou sans intérêt. Et même se comporter de manière courtoise.
 
QNTAL :

Cela dépend de l'importance que l'on donne à certaines facultés. Si on juge que celles liées à l'intelligence sont vraiment plus importantes que les autres, cela fait sens de se sentir globalement supérieur à la majorité des gens dès lors que l'on aurait une intelligence plus élevée.

On parlait de méditation et de détente ces dernières page. Dans le thème, je viens de découvrir ce jeu. Ça me détend un peu.

https://play.google.com/store/apps/ [...] athRiddles

C'est pas extrêmement difficile (pour le moment) du coup je suis pas trop frustré.

Et y a pas de chrono pour mettre la pression.

C'est mal ce que tu fsis

Tu sais combien il y a de niveau ?

J'ai testé, est assez vite supprimé.
J'en étais au niveau 22 et j'ai les mêmes pattern d'énigmes plusieurs fois. Vite répétitif