Reprise du message précédent :
 

 
Yes, c'était mon cas du coup
 
C'est pour ça que je me pose pas mal de questions pour ma fille, vu que c'est en la voyant être en collectivité que ça a fait tilt sur ma propre enfance.
 
Et en même temps la faire tester sans "raison" et sans savoir quoi faire du diagnostic ça ne me parle pas trop, mais bon le doute est là et encore plus depuis mon diagnostic

Au moins, tu es sensibilisée à la question et si tu remarques quelque chose, ça te fait une piste facile à explorer

Ca veut dire quoi pour toi remarquer quelque chose Lahoma? Difficile d’être objectif en tant que parent...

L'important, ÀMHA, c'est surtout de remarquer un mal être ou des difficultés rencontrées par son enfant. Un décalage mal vécu avec les autres par exemple, un rejet, une souffrance… Encore faut-il que ce soit « visible ».  
Le plus simple serait d'avoir des enfants qui communiquent sur ce qu'ils ressentent. Ça passe en partie par l'éducation, en encourageant les enfants à exprimer leurs émotions (en leur apportant du vocabulaire précis et des exemples notamment), ce qui ne va pas et aussi ce qui va. Mais c'est aussi une question de caractère j'imagine.
En classe, j'essaie d'aider mes élèves à s'exprimer pour qu'ils se chamaillent moins qu'ils se sentent mieux
Pour ça, j'introduis l'utilisation des messages clairs et des accords toltèques expliqués aux enfants notamment. Ça peut aussi aider ceux qui ont du mal à interpréter les réactions des autres puisqu'ils vont les expliciter verbalement. Je me dis que ça peut permettre aussi de créer un répertoire de situations/réponses à tous.
Je me suis basée sur ce blog pour faire un travail global là-dessus dans ma classe et notamment ces deux articles :  http://emilie44.over-blog.com/2018 [...] lairs.html et http://emilie44.over-blog.com/2018 [...] calme.html
 
Certains pourront trouver ça un peu neuneu mais j'assume

Pour la coup ma fille réussit pas trop mal à exprimer ses difficultés, mais j'ai pas toujours de réponse évidente à lui apporter, cela dit je ne sais pas ce que ça pourrait apporter de savoir que ça vient de "ça", et en quoi ça m'aiderait pour l'aider à mieux gérer son hypersensibilité...

Pour la partie en gras, si c'était le cas, ça serait un peu trop facile    mais c'est mieux que de ne rien exprimer j'imagine.
Pour la partie en italique, ça peut permettre de savoir d'où ça vient (et de l'expliquer à l'enfant) et peut-être que les HPI peuvent présenter des spécificités ou qu'il existe des spécialistes qui peuvent les aider.

n°2 se faisait chier à l'école, ne voulait plus aller en classe et ça se passait pas très bien avec sa maîtresse et pourtant n°1 l'avait trouvé top (bon faut dire qu'ils sont bien différents )
 
La psy que je voyais à l'époque m'a dit que ça pourrait être bien de le faire tester pour comprendre, mais pas du tout pour en parler à l'école, selon elle, ça se passe pas forcément toujours bien.
 
On lui 'a donc fait passer le test et ça s'est confirmé. Ca nous a permis de comprendre aussi certains comportements, réflexions et autre.
Après on lui a dit que c'était des tests pour permettre de mieux comprendre comment il fonctionnait, il ne connait pas le résultat ni même qu'il est HPI même s'il n'a pas trop de doute sur ses capacités (physiques et intellectuelles), l'humilité c'est pas trop son truc
 

Alors nous on avait des "problèmes" à l'école  : la grande s'ennuyait fréquemment (elle était alors en CE2) et c'est surtout le petit frère (alors en MS) en maternelle avec qui ça coinçait beaucoup (souvent en conflit avec les autres et les maîtresse en maternelle, j'ai même dû le récupérer dès la PS chaque après-midi car il ne faisait plus de sieste, mais bon dès la crèche en fait ça avait commencer )

mais c'est la grande qui a tout déclenché en CE2, elle n'a pas accepté de refaire du CE1 en début d'année et elle s'est plaint à l'instit, qui l'a envoyée voir la psy scolaire (une chance qu'on en avait 1 basée sur l'école) et qui après les tests nous a expliqué l'HPI et les fréquentes différences fille/garçon, du coup le petit frère cochait quasiment toutes les cases et on a prévu un bilan (toujours avec la psy EN) pour lui l'année d'après en GS, test aussi concluant

amha, si pas de grave problème et si les équipes sont à l'écoute pour occuper et gérer au mieux, pas besoin d'aller tester, parce que tester tôt faut s'accrocher pour expliquer et réussir à ne pas accentuer leur décalage et leur mise à l'écart

après, une fois les tests faits, ok tu comprends mieux mais en fait ça ne résout rien directement dans le quotidien

EDIT : psy EN pour nous à chaque fois, ça a son importance pour les sauts de classe qui ont suivi, puisque demandés par une collègue du corps enseignant

Yo !

Du coup on peut faire un test gratos chez Mensa ? Ou c'est juste le truc de 40 question ? J'ai fait 33 pts je crois, en tout cas ça me disait que j'avais des chances de "réussir" le test réel.

Comme un post précédent, j'hésite entre, "je suis parfaitement médiocre" ou "je suis peut-etre bien un poil zébré"...
Autiste je pense pas mais en même temps je sais même pas comment ça se diagnostique.

En tout cas, beaucoup de chose collent dans tout ce que j'ai pu lire au sujet des zébres. Terme qui m'est plus facile d'accepter que surdoué/hpi ou que sais-je.
Je crois avoir besoin de savoir, histoire de passer à d'autres pistes sur ce qui cloche chez moi si jamais c'est pas de la zebritude...
En tout cas, j'ai pas l'impression d'exceller dans les tests de QI "classiques" qu'on peut trouver sur la toile.
C'est le gros point qui me fait douter.

Non pas le truc en ligne. C’est payant sur place mais symbolique par rapport au bilan détaillé complet chez le psy. Ça m’a permis d’être « sûre » et de pouvoir m’inscrire à Mensa (avec mon conjoint) pendant 1 ou 2 ans et voir que ça servait à rien

Merci de ta réponse.
 
De ce que j'ai pu lire sur Mensa, c'est que c'était un peu élitiste dans le sens où, 130, c'est pas bon, mais 131, c'est ok !
J'ai peur que ce soit pas ça et je me demande de quoi pourraient venir toutes ces similitudes que j'ai avec les zèbres.

 
Ben en même temps c'est le principe de la décision en binaire tu l'es ou tu l'es pas, mais c'est sûr qu'avec un bilan complet tu peux avoir plus d'explications/mieux comprendre ton fonctionnement indépendamment du chiffre.
 
D’ailleurs il me semble que Mensa c'est >= 131 de tête, 130 c'est pas bon

Clairement, je pense que le test Mensa risque plus de m'embrouiller qu'autre chose. J'ai clairement besoin de détails !
 
Concernant les valeurs de QI, on dit la même chose.
 
Ce que je voulais souligner, c'est qu'avec 130 pts, on n'est pas fondamentalement différent qu'avec 131 pts...
Après oui, faut bien fixé une limite, toussa, mais bon, de toute façon Mensa ne m'intéresse pas en soi.

Bonjour.
Je suis un homme de 41 ans,

Je découvre ce fil, suite à une période d'éveil a ce que je pense être intrinsèquement.
Ce que je découvre depuis peu.
Ce qui change ma perception de beaucoup de choses qui ont jalonné ma vie.

J'ai eu un parcours de vie on ne peut plus sinueux :
Né de parents sourd-muet, fils unique, mon père est décédé quand j'avais 8 ans.
J'ai du devenir l'homme du foyer, soutien de famille pour ma mère qui en plus d'être sourde et muette était également mal voyante (syndrome de Usher).
Le décès de mon père a représenté un choc traumatique, qui m'a isolé progressivement des autres enfants.
Je me suis enfermé dans une bulle pour probablement tenter de canaliser ma souffrance...
J'ai peu de souvenir de cette période équivalent à l'école primaire.

Au moment de l'entrée au collège, j'ai été dans l'incapacité de m'intégrer dans ce nouvel environnement, et mes grands parents m'ont pris sous leur aile.
Une scolarité tout juste dans la moyenne, plus aucun contact avec les autres élèves pendant les 4 années de collège, pas d'amis, le mutisme et l'isolement dans les moments hors des cours.
Un petit garçon qui jouait constamment seul.

J'ai été considéré comme un cas social, fléché vers une filière professionnelle, un choix par défaut.
Ce passage en lycée pro m'a malgré tout permis de renouer avec les autres, d'avoir peu à peu une vie sociale normale.
Service militaire, un an pour m'endurcir encore un peu plus.
Je suis resté malgré tout quelqu'un de très réservé, timide.

Et ensuite, de petit boulot en petit boulot, j'ai fini par me poser dans un job dans le secteur de la logistique, de la gestion de stocks.
J'ai rapidement appris les rouages du métier, améliorer les process, rendu le fonctionnement de l'activité plus efficace, assez naturellement.
Ce métier, dans lequel je me suis rapidement ennuyé, je l'ai pratiqué 10 ans...
Pour tromper l'ennui au travail, j'avale des podcasts d'économie, de potitique, de sciences...
Les 2-3 dernières années avaient été un calvaire, je me sentais capable de prendre plus de responsabilités, j'en avais régulièrement fait la demande auprès de ma hiérarchie.
J'avais même demandé à un moment donné de rejoindre le service commercial.
Vous imaginez le retour cinglant que j'ai eu sur cette demande : je n'avais pas les qualités humaines, relationnelles, ni les facultés à leurs yeux pour ne serait-ce qu'imaginer faire ce job.

Toutes ces années, j'avais fui mes responsabilités de soutien vis-à-vis de ma mère, ma grand mère assurait le coup, me permettant d'essayer de vivre pour moi.

Elles sont décédés toutes deux à un an d'intervalle en 2009, j'ai 31 ans.
Je vais me marier.
Il se passe à ce moment là un déclic en moi.

Je démissionne de mon boulot après avoir trouvé un job de commercial dans une autre boîte.
Après deux-trois mois de travail intensif, d'adaptation totale à ce nouvel environnement, de travail sur moi pour oser aller à la rencontre de gens que je ne connais pas, je deviens très rapidement performant.
Je gagne en assurance, en confiance en mes capacité, je me libére littéralement...
Je me mets à faire du sport, prend 10kgs de muscle, me façonne à l'extérieur comme j'ai le sentiment de le faire à l'intérieur.
Je prend naturellement la place de mon n+1 et devient manager commercial 2 ans plus tard. Puis directeur d'agence.
Je change de boîte, explore le secteur du digital.
Même facilité.
Même parcours : commercial, manager, responsable commercial grands comptes.
Je me sens à l'aise face à des décideurs de hauts niveaux, je lis en eux comme je sais le faire avec tout le monde, comme dans un livre ouvert.
Stratège, lucide, j'anticipe constamment le flux de leurs pensées, de leur raisonnement et les emmène sur mon terrain.

Mes qualités d'apprentissage et d'adaptation rapide me permettent de rentrer très vite dans un nouveau contexte, je suis curieux de tout, je suis boulimique de données, j'ai besoin en permanence d'être dans un environnement riche et stimulant intellectuellement, le flots de mes pensées est continue et intense.
Emotionnellement, je suis blindée.
Même si je ne supporte pas l'injustice et le fait d'être source de souffrance pour les autres, je n'éprouve que peu d'empathie.
Je vois ma relation aux autres de manière trop pragmatique : soit je juge qu'une personne peut m'apporter quelque chose, d'un point de vue intellectuel ou relationnel, et je lui accorderai de l'attention, sinon, rien, je joue l'ignorance.
Je suis a présent à l'aise en groupe, même si je suis toujours en retrait et en phase d'observation au début, je sais participer, au prix d'effort, mais sur la longueur, je ressens le besoin de m'isoler...
Les conversations sur la pluie et le beau temps m'insupportent...
J'adore les débats d'idées, je sais être pédagogue et convaincant, mais le fait d'imposer mes idées, ou mes raisonnements épuisent mes détracteurs.
Mais factuellement, j'ai très souvent raison.
J'aime aussi délirer, faire le con, mais globalement, je suis trop sérieux , j'ai du mal à me lâcher vraiment.

J'ai maintenant deux enfants.

Je suis dans une phase actuelle de changement d'emploi, je reste dans la trajectoire que je me suis fixé, mais je vise plus haut, avec le sentiment que je n'ai aucune limite.
Je passe des entretiens de recrutement, et je les réussi tous.

J'apparais aux yeux de mes interlocuteurs à présent comme brillant et charismatique.

Incroyable quand je me remémore le petit garçon fragile que j'ai été, mutique, malheureux, prisonnier de ses émotions et de ses doutes.

Et depuis quelques semaines, suite à un échange avec un zèbre qui m'a reconnu comme tel, je m'informe.
Et comme toujours, avec boulimie.
Et je suis juste effaré en lisant le livre de Jeanne Siaud Facchin de constater à quel point je coche toutes les cases du mode de fonctionnement du surdoué.

Et cela me donne le vertige...
Me fait réaliser que ma douance n'est pas dû comme je le croyais à une forme de revanche sur mon enfance chaotique, une forme de sur adaptation darwinienne, s'adapter ou mourir, qu'elle n'est pas le fruit de ma douleur, mais que cela faisait parti de moi.
Depuis toujours.
Et que mon parcours a au contraire étouffé mon intelligence jusqu'à ce que que plus rien ne puisse l'enchainer, qu'elle puisse reprendre le dessus, et me permettre de connaître la progression fulgurante de ces 10 dernières années.

Aujourd'hui, j'ai trouvé mon équilibre, je suis en accord avec moi même, en confiance sur mes qualités et mes possibilités, globalement heureux.
Tout roule.

Desolé pour le pavé, cela me fait du bien d'exprimer cela ici, et d'échanger avec des personnes qui me ressemblent.

Pkoi Sé 1 loup ton image ?

Faire croire à un gosse qu'il doit porter ses parents est l'une des pires arnaques à mes yeux. Et très dommageable.

 
  à tous,
 
le message de Lahoma me fait réagir car je me pose moi aussi des questions sur ma fille, 8 ans aujourd'hui.
 
L'enseignante qu'elle a eu pendant ses 2 premières années de primaire a aussi utilisé les accords toltèques expliqués aux enfant. Cela a beaucoup aidé ma fille qui sentait occasionnellement "agressée" par les réactions de ses camarades ou bien dans l'incompréhension. L'enseignante m'avait avertie de son hypersensibilité en me disant qu'il fallait bien être consciente de cet état de fait car cela pouvait parasiter sa réussite scolaire. J'ai remarqué cette sensibilité, avec une tendance à l'auto dépréciation.
 
Or ce sont des caractéristiques qui étaient aussi les miennes pendant l'enfance. Par contre elle est très sociable, un peu trop à la recherche du contact peut être. En ce qui me concerne j'étais très solitaire, très peu en contact avec mes pairs (préférant la compagnie des adultes que je trouvais "plus logiques" ). Je n'ai jamais subi de tests quels qu'ils soient mais j'ai un an d'avance et on m'a souvent décrite pendant mon enfance comme "intellectuellement précoce mais émotionnellement immature).
  J'en ai parlé à mon père qui m'a dit qu'à l'époque il s'était un peu renseigné et que j'avais quelques caractéristiques laissant penser à une légère forme d'autisme (aucune idée de ce que l'on savait à ce sujet il y a plus de 30 ans).
 
Cette année scolaire a été difficile pour elle, compte tenu des rapports compliqués avec les enseignantes. Ma fille n'est pas seule en cause, de nombreux enfants ayant connu des problèmes plus ou moins similaires.
 
 Je me pose la question d'une consultation ou pas....j'ai peur qu'il soit de plus en plus difficile pour elle de réussir au niveau scolaire car elle a l'esprit occupé par trop d'autres choses. Je me suis dit que j'attendrais le début d'année prochaine mais je ne sais pas vers qui il faudrait m'orienter.
 
 

Ptain je dois être sacrément tête de pioche moi, jamais je me suis sentie légitime avant d'avoir fait le test quand bien même je "cochait plein de cases"
 
J'avais même lu un bouquin sur le sujet mais avec tellement de distance que je suis entrain de le relire parceque je me suis rendue compte que j'ai rien retenu. Et je suis contente, c'est marqué noir sur blanc que c'est pas ma faute si je fait systematiquement le tour de mes tafs et me fait chier au bout de 1 à 2 ans

 
L'esprit occupé par quoi?
Ma fille est pareille, hypersensible, très touchée par le regard des autres et s'autocritique beaucoup, on sait pas d'où ça vient mais on surveille et c'est noté aussi par les enseignants, qui nous ont conseillé de consulter si ça n'évolue pas l'année prochaine.
 
J'imagine qu'il faut simplement voir un pedo psy non?

 
Qu’est ce que tu entends par « légitime » ?

 
Dire que je suis "insérez le terme, surdoué, HQ, HP, whatever", m'identifier en tant que tel et donc me sentir directement concernée quand je lisais/entendais des trucs sur le sujet etc.
 
C'est marrant parceque ça fait des années que j'y pense par moment donc c'etait bien bien ancré ce syndrome de l'imposteur

 
 
Je ne sais pas qui consulter...pour l'instant je n'ai pas décidé. Je me dis que le passage dans un nouveau cycle de primaire me permettra de voir si c'est nécessaire ou pas.
 
Je pense qu'elle attache trop d'importance aux histoires d'amitié/d'amour/de brouille entre enfants ou à ses relations avec les autres, à ce qu'on va penser d'elle et pas assez à son travail/à l'apprentissage.

C'est bien.

 
Ah
C’est pour ça que j’aime bien le terme de HP moi. Parce qu’avoir un potentiel ça implique pas nécessairement de l’exploiter

Et moi j'aimerai bien me sentir légitime un jour :-(  
Super biais de négativité.

 
Ben c’est pour ça que je demandais.
La légitimité à « se qualifier » de surdoué / HP / etc c’est juste une mesure factuelle.  
 
La légitimité au boulot par exemple, c’est autre chose. Et l’un ne va pas nécessairement avec l’autre selon moi.

Pour surdoué, j'ai pas eu de test (choix maternel)  mais j'ai sauté une classe, raté quasi un an de cours (sans rater l'année) et c'était évident pour mes profs/mentors/responsables.

Pour la réussite pro, j'ai fais les études que je voulais, j'ai un doctorat, j'ai tout le temps peur de me faire virer et je ne me sens pas légitime alors que, objectivement, bah ya pas de raison. -_-
Souvenir de l'être pris la tête pendant 2 jours sur une fonction que je n'allais pas réussir à faire parceque j'avais déjà essayé et que... bah en faite elle était faite, toute belle et toute fonctionnelle. Par moi. Juste que je me souvenais des problèmes avec et pas de la fin. Et je crois que ce genre de chose m'arrive souvent....

En gros j'interprète mes échecs comme des échecs et mes réussites comme des accidents. Je crois

 
Comme dit plus haut par Filob, syndrome de l’imposteur
Que je ne crois pas être réservé aux HQI cependant  

Oui, je suppose.
Et pour autant, bien que le fait qu'être HP me paraît être une évidence, je ressens pour autant le besoin de faite un test auprès d'une psy pour le confirmer.

Je ne comprends pas quel en serait l'objectif, mais c'est ainsi.

Merci pour ce témoignage.

Je découvre en vous lisant le syndrome de l'imposteur. Je suis sur le cul ....
Révélation. Tellement que ça me fait limite paniquer.

Qui fait croire ça au enfants ?

 
Wai ça m'arrive constamment. Faire mon mémoire cette année m'a permis de me rendre compte que j'avais fait pas mal de choses au final dans ma boite. Et que ça marchait. Et que j'étais pas si mauvais.
 
J'ai fait des tests d'embauche classiques (formes/calcul/psychotechnique/raisonnement verbal), je pensais avoir foiré, j'ai fait 90%+
 
Je minimise systématique tout ce que je fais.
 
C'est chiant

 
C’est quoi être légitime? Moi j’ai jamais été HP. Jusqu’au jour où j’ai fait le test et je me suis inscrite à Mensa. Depuis ce jour là, je le suis.  
 

 
+1. Échecs = de ma faute. Succès = sacré coup de bol.  
 
 

 
Pris conscience en lisant un bouquin que je me suis autorisée a lire quand j'ai été diagnostiquée, ça m'a scotchée tellement ça me parlait
Ça me sert déjà, je suis entrain de manœuvrer au taf avec ça en toile de fond pour me pousser au cul.
 
Donc encore une fois tellement contente d'avoir franchi le cap du diagnostique (et lutté contre mon syndrome de l'imposteur), pour lutter contre mon syndrome de l'imposteur

 
Vue la manière dont tu t’exprimes, ça parait difficile à croire

 
Ce n'est pas spécifique par rapport à HP ou pas.  
C'est beaucoup plus général que ça, ça n'a à la limite rien à voir avec un point de vue objectif et extérieur.

Il semble que la trop grande lucidité des HP entraîne une forte auto-critique.
Des remises en questions récurrente et donc une difficulté a se sentir légitime.
 

ma fille m'a demandé si elle était bête cette semaine

 
A ok. Parce que moi je suis jamais légitime pour rien. Sauf si justement quelqu’un de l’extérieur me le dit (et encore, je trouverais la raison qui fait que ça l’arrange, à l’autre de me dire ça, ce qu’il en retire).