Reprise du message précédent :

Ouais
https://img3.super-h.fr/images/snap [...] 60dc5b.jpg

dans mon ex boite, ils avaient la newsletter du jour où ils balançaient les pires saloperies sur certaines tetes de turcs, sauf qu'une fois ils l'ont envoyé à l'intéressée. c'était pas joli, joli.
La manager a été courant, aucun blame...

l'ambiance dans la cogip pour en arriver là  

Ah moi je me gène pas
J'ai la même chose en version masculine dans le service, il y a eu une fois où je proposais à une collègue de prendre un café, il me dit "attend, je viens avec toi", j'ai répondu que j'avais pas prévu de prendre un café avec lui mais avec ma collègue.
Au bout d'un moment faut assumer de dire aux gens qu'ils te gonflent, on n'est pas supposés être ami avec tout le monde. Quand tu as suffisamment sous-entendu que la compagnie de la personne ne t'intéresse pas, bah faut le dire clairement  

Tu aurais du surtout faire remonter ceci à ton N+1 ou au RH/DG....

Pas facile, ça dépend beaucoup du caractère des gens.

Perso je pars du principe que :
- c'est un cadre pro, l'affect doit être mis de côté.
- c'est compliqué d'engager (et d'assumer) une relation tumultueuse avec des gens qui partagent mon quotidien 10h/24 et 5j/7

Alors oui je suis un faux cul mais par pur égoïsme, pour preserver la quiétude de mon quotidien, la paix des ménages en milieu pro est une prio pour moi.

Je travaille en étroite collaboration depuis 6 ans avec un mec que je peux pas blairer. Il n'en a aucune idée, je pense même qu'il considère que nous sommes professionnellement "proches" et ça me va très bien comme ça.

C'est très à la mode ça, justice twitter rézosociaux ça s'importe depuis peu en France/francophonie, comme toutes les saloperies US

Chez nous c'est cet état d'esprit là chez tout le monde.
On est collègues, on s'entend bien, on a des relations cordiales mais pas intimes. On connaît la surface de la vie de famille des autres, sans chercher à creuser. Et on ne surveille pas les heures d'arrivée/ de départ, c'est un équilibre de la terreur: tu dis rien et je dis rien  

Ah mais je te rejoins. Pour moi le collègue en question c'est quelqu'un avec qui je ne travaille pas et avec qui je ne travaillerai jamais. Juste qu'on a des collègues en commun et qu'il s'incruste, bitche, va colporter des ragots etc.
Donc je maintiens une bonne distance.
Après j'essaie d'avoir de bonnes relations de travail avec mes collègues, en général je suis très appréciée mais il y a quelques rares personnes avec qui ça ne passe pas du tout et là, y a rien à faire. J'ai aussi la réputation d'être franche et très directe, ça m'est arrivé de heurter des gens un peu sensibles et je m'en suis excusée.
Je t'admire de bosser en bonne entente avec quelqu'un que tu ne peux pas blairer, moi j'en serais incapable

Il manque encore 10h dans votre semaine, M. Error

2 mois. Bon ils m'ont viré le 15 avril je crois, en me disant "la fin avril on prend tes vacances et ton préavis c'est mai/juin". J'avais pris du sympatox avant de venir donc j'ai dit oui pour que ça reste poli (ma plus grande peur était de m'énerver: j'ai un gabari supérieur à la moyenne et quand je m'énerve je fais peur aux gens, et en même temps j'avais envie de les cogner donc je m'étais dit que rester calme, poli et courtois était peut-être une bonne idée). En vrai c'est eux qui ne voulaient pas que je retourne bosser, j'aurais pu leur dire "rien à foutre, payez moi mes congés" mais le monde merveilleux du travail en suisse fait que tu peux être blacklisté pour rien, donc j'ai été gentil.
(j'ai été viré par un chef parce qu'il croyait que je l'avais vu se taper une subordonnée de 20 piges et que j'allais le répéter. Je n'ai rien vu, je n'allais rien répéter mais le mec m'a niqué en plus de la jeunette, ça fait 6 ans que je ne peux plus bosser dans mon secteur d'activité.)
 

Je connais ça, c'est une carence en porc: file au supermarché le plus proche acheter du saucisson ça ira tout de suite mieux.
 

 
De mon point de vue c'est une situation type "Ken le survivant": tu ne le sais pas encore, mais tu es déjà mort(e). C'est bon, maintenant qu'ils ont inventé un truc (youhou c'est quelqu'un de colérique), ils vont te pousser à bout pour que tu te mettes en colère. Comme ça a déjà été signalé, ça relance la machine et tu te fais dégager parce que Jean-Michel facho et Françis nazi sont potes/lèche-fion avec quelqu'un de mieux placé que toi (RH, responsable...).
Si tu bosses en France et que tu veux leur donner un karma équilibré, renseigne-toi sur les trucs genre prudhomme, lois sur le harcèlement.
 
Si tu es d'humeur taquine, tu peux leur dire "allah akbar" avec un petit sourire en les regardant droit dans les yeux dès que tu les croises.
 

 
Oui t'inquiète, je ne m'en fais pas plus que tant. J'essaie simplement de les ignorer.
 

 
Oui l'humeur se dégrade, mais justement je fais tout pour pas que cela se voit, tout le monde m'a d'ailleurs dit que c'est dingue que je n'agisse pas différemment de d'habitude. Alors que seuls deux collègues voient des différences...
 

 
Mais c'est tellement ça... Purée je viens juste pour pas devoir manger de l'eau tous les mois, le reste, basta. Pourtant, je m'entends super bien avec tous mes collègues, mais avec les deux ou trois là, ça coince. Et ils sont capables de tenter de me démolir pour rien.
 

 
Franchement, j'ai pas de temps à perdre avec ça. Je déteste aller faire du rapportage.. Mais je vois que ça me retombe sur le coin de la gueule.
 

 
Je vois que tu es aussi en Suisse, quel coin ? Moi, le valais.
 
Oui j'ai aussi une carrure bien supérieure à la moyenne. Mais c'est vrai que je sens qu'ils essaient de me pousser à bout...

My 2 cents, vu que je suis passé dans des entreprises avec des comportements proches du harcèlement et que je suis ailleurs maintenant, l'exemplarité du top management se ressent vraiment dans toute la structure, y'a un effet miroir descendant assez prononcé de mon expérience. Dans le cab où le boss était le dernier des sales cons, toute la chaine hiérarchique suivait le mouvement, par peur, pas instinct ou par plaisir.
 
Là, je suis dans une boite où le PDG a perdu sa femme assez jeune et gère donc ses deux gamins en parallèle de la direction de la boite. On est sur un gros gros niveau, le type nous fait un all-site tous les 15 jours pour nous rappeler que c'est notre famille l'essentiel, et que la boite a de bons fondamentaux et que si on perd un peu de fric en ce moment, ben, on y survivra. Et la dernière fois on s'est fait engueulé parce qu'il avait contrôlé les jours de congé et il avait constaté qu'on en prenait pas alors que la période nécessite qu'on se repose plus que jamais. Du coup il a pris la décision de fermer tous les sites un vendredi et a prévenu qu'il demanderait à l'IT communication des emails échangés ce jour là pour vérifier leur degré d'urgence . Et comme ca a marché, il nous file un demi-vendredi sur deux jusqu'à fin aout .
 
Et ca se ressent clairement dans la structure, je parle assez régulièrement à des types du COMEX, je n'irais pas jusqu'à dire que c'est bienveillant, mais c'est une discussion professionnelle, cordiale et il est admis que tu dises que t'es pas d'accord, le type en face t'écoute. Des fois il passe outre, mais il fait attention à ce que tu dis, et globalement dans tous les échanges, tu sens une volonté d'être constructif, pas de pourrir l'autre pour montrer que tu es supérieur. Ca va tellement loin qu'un type est pas passé loin d'être viré cette semaine. Un autre type lui a refusé un rendez vous alors que son agenda était libre. Il a répondu "mais tu me casses les couilles à demander à me voir et à refuser mes demandes de rendez vous". C'est remonté jusqu'au PDG (on est 500 quand même, y'a un peu de chemin ) et le type a eu le nez creux de s'excuser avant d'avoir le  PDG au téléphone, il a juste senti le vent du boulet, parce qu'on ne dit pas à un collègue "tu me casses les couilles"
 
Bref, tout ça pour dire que je suis pas spécialement grégaire en général, je crois plutôt à l'individualisme mais in fine, y'a quand même une "ambiance" d'entreprise qui est diffusée depuis le sommet.

Je reprends ma casquette d'avocat 2 secondes: tu as été convoqué, donc il y a une trace quelque part, et de ce que tu racontes, plutôt à charge. Ne pas contester cette trace maintenant, c'est aller courir avec un boulet. Ca ne veut pas dire se lancer dans des échanges interminables mais il est indispensable que dès à présent, tu donnes ta version factuelle des faits et de la réunion, histoire que si tu finis au tribunal un jour, tu te retrouves avec cette pièce dans le dossier de l'entreprise. Parce que contester à ce moment là, c'est se raccrocher aux branches, et ca convainc assez peu le juge, si tu es en désaccord avec quelque chose, ca se dit tout de suite (et factuellement, j'insiste, comme mes camarades ci-dessus).

Surtout que contester factuellement les choses, quelque part ça fait un peu baisser la pression qu'on ressent soi-même et si ça peut éviter de se faire virer pour avoir collé une patate de ras-le-bol dans la gueule d'un con, c'est toujours ça de pris.
D'expérience, les écrits ça calme bien les cons, d'ailleurs.
Rien de mieux qu'un mail dans lequel il est écrit que : "tel jour à telle heure, je me suis vu reprocher de ne pas manger en raison de mes croyances religieuses (j'observais le jeûne du ramadan). Ces reproches m'ont été adressés par machin, truc et bidule et ont été réitérés à telle date, telle date et telle date". Copie la terre entière ça va vite se chier dessus.

 
Donc ça existe vraiment ce genre de boite  
 
M'en faut une

 
Qu'est-ce que j'aimerais avoir un boss comme ça...
 

 
Pas vu ça sous cet angle, pas con...
 

 
Ouais, je crois que je vais me taper ce mail ce week-end, rien que pour me couvrir le derrière au cas ou !
 
Merci à tous !

j'ai une collègue qui est comme moi en inter-contrat.
elle ça fait depuis avril 2019 et elle se met en arrêt pour clairement ne rien branler, puis elle revient 1 jour, va voir la médecine du travail et se remet en arrêt. Elle est forcément en froid avec la boite.
 
j'ai pu la cotoyer quelques semaines et elle me "captait" a minima (on avait le meme bureau), mais elle a pris mon téléphone pour avoir des infos sur la boite, en faisant semblant de prendre de mes nouvelles.
 
Tout à l'heure j'ai eu un sms, et elle va surement me demander si ça va et après elle va surement demander si on doit revenir sur site ou continuer à faire du TT pour qu'elle sache de quelle façon elle va se la jouer pour renouveler son arrêt. Clairement, je n'ai pas envie de lui donner des infos, elle a qu'à demander au manager.
 Y a vraiment des pourritures.
 

Dis lui.  

 
La mienne est très proche de celle là en terme de bienveillance également.

Tu m'embauches?  

 
j'ai bloqué son number...comme ça tranquille.

C'est pas toi qui disait que tu refuserais un congé posé à la dernière minute parce qu'un chien est souffrant ?

ha mais tu es en Suisse,ça doit etre normal pour eux ça.

 
 
J'étais tellement bien en confinement    
 
Ca ne se passe pas mal au travail, mais ça n'a aucun sens    
 
Les chefs qui m'envoient des mails pour faire des trucs qu'ils prendraient moins de temps à faire eux-mêmes qu'à rédiger ledit mail    
 
Mais j'ose pas leur dire parce que sinon j'ai rien à faire    
 
Les gens qui m'appellent toujours moi pour tout et pour rien, majoritairement pour des choses qui ne sont pas de mon ressort. Ok c'est flatteur d'un côté parce que les salariés ont compris que j'étais fiable et disponible mais finalement je passe plus de temps à leur dire d'appeler les bonnes personnes qu'à faire mon taf   Et les demandes deviennent de plus en plus stupides   Bientôt ils vont me demander quoi faire parce qu'ils sont constipés    
 
J'ai l'impression de servir à rien, et pourtant quand je suis pas là la baraque semble s'écrouler    
 
Je suis une énorme feignasse et plus ça va et moins j'en fous, et pourtant les gens ont l'air de trouver que je bosse dur, c'est incompréhensible    
 
J'aimais venir au travail pour passer aussi des moments enrichissants avec mes collègues mais là on est tous éloignés les uns des autres dans des bureaux séparés et on se parle plus vraiment, le lien social "me manque" un peu    
 
Voilà, pardon c'est un peu indécent de se plaindre alors que finalement rien de mal n'arrive, mais j'avoue que je n'ai jamais aimé travailler, j'ai toujours eu du mal à trouver du sens dans la majorité des emplois dans le tertiaire ; le confinement n'a pas aidé et m'a beaucoup conforté dans l'idée que je brasse du vent et que j'ai mieux à foutre (d'autant que ma vie personnelle se passe super bien et que j'ai plein de projets cools), et la situation bizarre du moment redistribue les cartes, les dialogues se rompent (dur d'être cohérents entre chefs quand ils se voient jamais) et le taf est un peu nul  
 
C'est sans doute temporaire, la situation est exceptionnelle et ça ira sûrement mieux quand ça reprendra "comme avant", mais je n'ai jamais eu autant envie de me lancer dans la fabrication de compotes maison, le rembourrage de chaises et l'élevage d'escargots de Bourgogne. J'en viens presque à souhaiter qu'on nous reconfine.
 
C'était l'instant déprime du jour
 
Bon courage à ceux qui souffrent pour de vrai.

Beaucoup te diraient que tu ne devrais pas te plaindre d'être payé à rien foutre mais c'est effectivement très dur moralement d'avoir constamment ce sentiment de ne servir à rien.

Moi je ne trouve pas que ça soit pas valable.
C'est horrible d'aller pointer pour ne rien faire de satisfaisant.
Alors oui, on crève pas de faim, mais on a juste l'impression de perdre 10 h par jour, c'est beaucoup quand même.

 
Sans compter la sensation d'imposture, de pas être à la hauteur, de pas aider d'autres collègues quand tu peux les voir sous l'eau etc...
 

 
Avec les tensions qui vont apparaître sur le marché de l'emploi, changer de structure risque d'être d'autant plus compliqué, donc ceux dans le même cas vont devoir repousser leur désir de bouger le temps que la vague ne passe.
Fin février, j'avais une lettre de démission dans le sac à dos et par je ne sais trop quel instinct je me suis ravisé (alors que je n'ai d'habitude aucun problème à me barrer). La suite on la connait, j'ai eu le nez creux
En attendant je ronge mon frein, 8h sur la chaise + 1h de pause, et espère que la crise se terminera au plus tôt.

"On te licencie pour faute grave comme ça tu pourras toucher le chômage"
https://www.francetvinfo.fr/economi [...] 00535.html
 
On vit dans un monde formidable

 
+1
 
Passer ses journées à rien foutre est épuisant moralement. Une fois de temps en temps ça passe mais quand ça dure c'est usant. On se demande pourquoi on se lève, pourquoi on va bosser... On a l'impression de ne servir à rien...
 
Bon courage Stigbambi

Il faut se trouver une occupation. Apprendre une langue, l'histoire de la philosophie,...se lancer dans un projet quelconque.

J'ai souvent une pensée émue pour le fonctionnaire espagnol qui a passé 6 ans à lire Spinoza, seul dans un bureau, parce que sa hiérarchie l'avait oublié  

La mission où tu as 15 minutes de travail effectif par jour, j'ai déjà donné et je n'ai plus envie de lire Wikisource au bureau en faisant semblant de travailler quand quelqu'un rentre, c'est vraiment trop l'enfer.

 
Voilà le problème c'est que tout le monde n'en a pas rien à foutre de faire ouvertement autre chose au boulot, donc bon tu te lance rarement dans de grands projets.
J'ai déjà eu une expérience de bore-out, j'ai fait 10h-16h pendant 3 mois, j'avais du boulot mais qui correspondait pas du tout à mon métier ni mon niveau d'étude. T'as pas envie de te lever le matin pour aller faire un truc chiant, quand t'es au boulot faut bosser un minimum donc tu peux pas faire ce que tu veux non plus pour t'occuper, et puis au bout d'un moment t'as plus de motivation, t'es complètement abruti par la situation que c'est difficile de se mettre un pied au cul pour bouger et changer. Donc dans cette période de crise, je comprends que démissionner c'est pas forcément facile à faire.

Bonsoir,
Voilà le topic souffrance au boulot.
 
Alors moi j'ai donné.
J'ai travaillé dans un sav physique j'en ai pris plein la gueule.
Après j'ai fait de la hotline j'en ai pris plein la gueule.
Et j'ai subi une délocalisation de la hot line, mais pas de plan social, hors de question, juste du harcèlement pour qu'on démissionne.
J'ai passé 4 ans aux prud'hommes en restant en poste et j'ai gagné.
 
Maintenant je suis dans une boite du cac 40 et je trouve que c'est la belle vie.
J'ai des avantages, j'ai l'impression que tout le monde est bienveillant avec moi.
Globalement je fais du bon boulot, je ne suis pas récompensé spontanément mais si je réclame avec de bons arguments j'arrive à obtenir des trucs.
 
Donc voilà j'ai trouvé une sorte de paix intérieure.
 
Et à coté de ça j'ai des collègues qui se plaignent et sont pas contents.
Défois je me dit que ces gens là, ils ont pas assez souffert avant de décrocher leur job. Il savent pas la chance qu'ils ont en fait.
Vous pensez que j'ai un problème ? je suis trop dur ? ou c'est eux ?

 
Ca se faisait déjà il y a 15 - 20 ans ...    
Et à la lecture de l'article, rien n'a changé ...

Oui, je comprends. Quand on a vraiment rien à faire, c'est l'enfer.  
 
Mon ancien poste était un peu comme ça, en moins violent cependant : j'avais de quoi m'occuper environ 2h ou 3h par jour. Le reste du temps soit j'essayais d'être là le moins possible en arrivant tard, en partant tôt et/ou en prenant 2h de pause le midi, soit je faisais autre chose. Mais c'est vrai que ça bouffe la motivation. Et pire que ça, j'ai eu du mal à en partir parce qu'en même temps, je me disais que c'était un peu "royal" comme situation, d'être payée à rien faire et de pouvoir ne faire que 5h de présence réelle certains jours.  
Mais par ailleurs, j'avais l'impression de me ramollir intellectuellement. C'est justement pour ça que je m'étais lancée dans l'apprentissage des bases de la héraldique et dans la conception de blasons, pour faire quelque chose d'amusant (et de chronophage) qui ne me donne pas l'impression d'être une grosse loque qui attend que le temps passe.
 
C'est incroyable, j'ai l'impression que le monde du travail est réparti entre ceux qui n'ont rien à faire et qui en souffrent et ceux qui ont trop à faire, et qui en souffrent aussi.  

Maintenant que j'ai goûté au TT, il y a un truc qui me rend dingue aussi, c'est le temps perdu par jour dans les transports.
En me levant à la même heure qu'avant, je peux aller courir 10 km avant de commencer ma journée à la même heure

De le proposer ?

Le cerveau qui ramollit, mais ouais, clairement ! Toutes mes années d'expérience en tant qu'hôtesse d'accueil c'était ça. J'avais l'impression de devenir complètement amorphe et larvaire. Comme si au même titre que les muscles, le cerveau fondait et s'atrophiait quand tu t'en servais pas...

A une époque où j'avais beaucoup de temps de transport (plus d'une heure, deux fois par jour), je lisais ou j'écoutais de la musique. Beaucoup. C'était pas tellement du temps perdu, ça me dérangeait pas et à la maison j'aimais pas lire et ne vivant pas seule, je n'avais pas forcément le loisir d'écouter ce que je voulais. Aujourd'hui j'ai 30mn de trajet, pas assez pour lire, limite ça me frustre Mais j'en fais une partie à vélo de temps en temps, ça fait mon sport
Mais j'ai eu quelques trajets franchement pénibles. J'ai refusé de prolonger des missions à cause de ça. 1h30 à changer 4 fois de moyen de transport, autant en bagnole, c'était niet de chez niet.

Ça dépend beaucoup de ton mode de transport, oui.
1h en train assis c'est bien plus cool que 45 min en métro avec 3 changements.
Perso j'y travaille mes partitions mais je lis moins qu'avant et ça devient rare que je tricote. Ce que je constate surtout ces dernières années c'est que dans l'ensemble je suis trop fatiguée pour faire autre chose que glander sur mon téléphone quand j'ai du temps mort et que ça représente 2h par jour, c'est énorme... Sachant que j'ai une deuxième journée qui m'attend en rentrant (aller chercher le nain, le ramener, éventuellement passer faire des courses, faire à manger, etc.) je réalise que je n'ai tout simplement plus le courage de mettre le temps de transport à profit...
Là en TT, je peux faire du sport, on a arrêté de se prendre la tête sur la question du ménage puisqu'on a le temps et l'énergie de le faire, bref, j'aimerais bien que ça continue après l'épidémie parce que clairement tout le monde y gagne (et je bosse autant voire plus qu'avant...).