Reprise du message précédent :
Desolee jai dû éditer.

C'est d'un niveau de manipulation...  

C'est compliqué oui.
Il n'assume rien. Mais je ne vais pas prendre cette responsabilité. IL va décider et je ferai part de SA décision à notre enfant.

Mais toi tu veux la garder ou pas ?

Moi j'  ai construit notre vie autour d'un jugement. S'il veut changer les règles qu'  il le dise. Mais je n'accepterais pas une situation bâtarde où plus rien n'est fixé d'avance.

 
Ca fait combien de temps que vous êtes séparés? C’est récent non? Parce que j’imagine pas à quel point il est immature si ça fait des années et que tu le rembarres gentiment mais fermement à chaque fois. Genre “Non non pas besoin, on reste sur ce qui était convenu”.

Il est immature en effet.

Bah c'est simple, si tu veux la garder :
"Ok, pas de soucis, je m'en occupe, ça me fait plaisir d'être avec elle."

Si tu ne veux pas :
"Ça me ferait plaisir mais ça n'est pas ce qui était prevu, viens la chercher vendredi soir comme convenu, merci."

Moi ça me ferait plaisir que mon ex me la laisse plus que prévu  

 
Faudrait déjà qu’elle te la laisse autant que ce qui était prévu

Ne remue pas le couteau dans la plaie

Désolée, c’est vrai que j’ai manqué de tact sur ce coup
 
 

 
Ca pourrait être simple....s'il n'était pas lui.
 
RIEN n'est simple avec lui. Blaq je crois que tu ne vois pas quel genre de personne c'est. Il n'a pas le même raisonnement qu'une personne "normale".

T'inquiète, ça m'a fait sourire

Oui c'est vrai, je l'imagine comme quelqu'un de simple à partir du message, je ne vois pas la manipulation derrière. Bon dis-lui clairement et calmement ce que tu veux et qu'il s'y plie, c'est comme ça !

 
Cest bien ce que je dis,  il faut avoir croisé ce genre de personnes pour y croire. Sinon on pense que ce nest qu'exagération. Mais je sais que certain(e)s ici voient de quoi je parle.

Je vois totalement

Je sais. Cest un profil plutôt masculin mais je pense que gueuse a affaire à un joli cas aussi.

Oh moi elle donne pas tant que ça dans la manipulation. C'est juste une salope, une menteuse et une voleuse.  
C'est bien assez  

Tain

 
Hum... Tu imagines même pas la capacité de nuisance de l'être humain (et c'est asexué). Si y'en a un qui a décidé de faire chier, ça peut durer... toujours !
La justice n'aide pas tellement, d'une part en raison des lenteurs (jugement + appel  = 3 ans environ) et d'autre part en raison de la doctrine o combien brillante de "je fais un jugement volontairement flou, comme ça les parents doivent discuter pour trouver une solution".
 
"Je préfère te faire chier jusqu'à la moelle que de voir mes enfants", je te promets je l'ai entendu plus d'une fois, ça en dit long sur les possibilités d'entente et le bien être des enfants derrière !
 

 
J'ai pas vu le message d'origine (*), mais si on est à nouveau dans le refus de respecter les DVH, et je pense que tu es dans un cas standard de "droit" de visite (pas de contrainte, de lieu médiatisé ou autre ?), alors c'est un "DROIT" pas une obligation. Donc si le père se pointe pas, il se pointe pas... Et normalement, tu as un délai défini dans le jugement (souvent 2h sur les W.E. et 1/2 journée pour les vacances). Sans délai, 24h sont tolérées...
La seule réponse est donc "tu as le prochain week-end, tu viens vendredi soir, si tu viens pas, c'est que tu renonces à ton droit de visite". Faudrait pas toi te mettre en tort...
 
(*) histoire de me sentir vraiment en vacances à la maison, j'ai pas ouvert le PC !

Je ne vais pas me mettre en tort. Et effectivement c'est un droit pas un devoir,  de nombreuses personnes ne savent pas ça.
 
Par contre s'il ne veut pas exercer son droit il faut quil l'assume. Et dire à la petite que c'est SA décision.

 
C’est bien ce que je voulais dire. Qu’il dise pas “Ta mère voulait bien te garder ce week-end donc je ne pourrai pas te voir” mais bien “Je préfère que ta mère te garde ce week-end”.

 
T'inquiète j'avais bien compris Et je crois que le message s'adressait plus à blaq.
 
On sait bien qu'il n'en sera rien et quil va pleurer que je l'empêche de voir sa progéniture. Mais je vais faire un écrit puisque les écrits restent.  

C'était un message générique à caractère d'information publique    
 
Mais oui, écrit, et renvoie-le sur la règle et le fait que toi, tu t'y conformes. D'où une réponse aussi neutre que possible : tu as le droit de venir vendredi, tu viens tu prends ta fille, si tu ne viens pas, c'est ton affaire.
 
Par contre, je pense si je me souviens bien de ce que tu as dit (faudrait que je fasse des fiches !), tu n'as pas trop à t'inquiéter de la compréhension de la situation par ta fille ? Au moins, elle est consciente que son père n'est pas irréprochable dans son rôle ?
 

Je savais bien que ça allait être compliqué.  
Enfin ça promet des rebondissements à venir raconter ici. Malheureusement.

Salut,  
bordel tout le monde est là, gsnalf, divorces, ... logique quoi
 
je requote le message posté sur le topic parents :
 

 
Le quote est légèrement modifié pour être plus précis
 
Ma situation n'est pas forcément la plus représentée ici...puisque je viens poster en tant que "vision opposée/extérieure" (même si j'ai deux enfants de leur âge, mais que je ne vois plus qu'en symétrie de la garde classique, donc peu).
 
Des témoignages/questions/idées ? Merci  

Que veux-tu qu'on te dise ?

D'un côté j'ai envie de dire qu'un an c'est parfois encore tôt pour prendre ses marques après une rupture, d'un autre ça n'a pas l'air de prendre un bon chemin.
Ce qui me semble compliqué, c'est que ce n'est pas ton rôle de conseiller ta compagne en tant que parent. Par contre tu ne peux pas adhérer et agir comme elle, mais pas non plus imposer une autorité qui risque d'être mal vécue par les enfants.

C'est complexe, je vais y réfléchir un peu plus.

 
Salut,
 
et oui tout le monde est là!
 
A première vue la situation semble bien compliquée...
 
Mais qu'es-tu venu chercher en fait ici?
 
Parce que tu dis que la maman est en souffrance mais est-ce qu'elle le vit comme ça? Ou  c'est ton ressenti?
 
Et puis ça ne fait que deux mois que vous êtes ensemble....ça te concerne parce que vous envisagez de passer des moments tous ensemble? Ou c'est déjà fait?  

Toi non plus t'as pas compris la question ou je suis le seul ?  

Il aimerait savoir s'il peut être autoritaire et râler un peu mais la situation semble compliquée et n'est pas de son fait.

 
Non non, vous avez tout compris, je cherchais simplement des témoignages, donc des gens dont la situation s'en rapproche et qui me demandent "c'est quoi ton  problème?"    
 

 
J'en suis conscient, et j'ai malheureusement mis les pieds 10 fois dans le plat depuis...mais comme je l'ai dit, elle en souffre et semble sensible à mes remarques.
Et effectivement, "imposer une autorité", ça va être compliqué, mais je pense que c'est indispensable si on veut avoir une vie de couple. Je n'accepterai pas d'avoir un enfant qui vienne taper/hurler pour occuper le lit de sa mère trois fois par semaine. Qui le peut? Je n'accepterai pas des enfants qu'ils mènent leur mère par le bout du nez en inclinant la tête sur le côté avec des moues éprouvées 1000 fois...donc déjà, c'est tôt, mais je me protège un peu, je lui explique qu'il va falloir qu'on soit deux à tenir la barre peut-être un jour, pour changer les choses.  
Elle est d'accord
 

 
Oui, elle en est à son deuxième arrête de travail de l'année pour burnout, elle n'en peut plus des 2/3 soirées-nuits chroniques en pleine semaine à lutter pour qu'il dorme dans son lit. J'ai lu pas mal de trucs là-dessus, elle a déjà essayé pleins de choses, la redéco des chambres, le dodo à proximité du lit dans sa chambre à lui, etc...mais il y a un moment où ça craque.  
Je m'inquiète de ça parce que l'on s'est déjà tous vus, deux ou trois fois, et que de mon point de vue de parent, elle a 0 autorité. Je le lui ai dit aujourd'hui. Quitte ou double. Ca l'a marquée, mais elle le sait. A côté de ça, c'est une super mama, et ses gamins sont adorables 90% du temps, hein. Mais elle n'a aucun moment de la journée à elle, ils sont omniprésents, sa chambre est un hall de gare, et son lit presque idem...
Après quelques situations familiales entre elle et eux, je lui explique ma vision de la chose, et elle me répond" mais tu analyses tout". Non, je ne lui fais savoir que ce qui me "gêne". Je sais qu'il n'y a pas deux familles identiques, et qu'il faut s'adapter, et que mes gamins sont peut-être "exemplaires" pour elle au niveau de l'obéissance sur pas mal de points("tu as de la chance", m'a-t-elle fait remarquer plusieurs fois)...dans le sens où il ne faut pas répéter 5 fois pour qu'ils descendent manger, etc...
Par exemple aujourd'hui, on devait manger tous ensemble des crêpes ce midi...on s'est retrouvés à table 5 minutes, chacun venant manger sa crêpe et repartant en attendant que la suivante soit prête, pour aller jouer sur sa console. A 18h, ils ont zappé leur goûter, elle les fait descendre pour les couper de leur écran, et ils lui demandent un goûter : ils ont eu gain de cause, chocolats, etc, après certes quelques transactions orales...sachant qu'ils mangeaient une heureplus tard. bref, ils ont toujours plus ou moins gain de cause, ils ne connaissent pas la frustration.
Ce qui m'inquiète, c'est qu'elle en souffre, mais qu'elle n'a pas la vision globale du tableau comme moi je l'ai, à savoir que pour revenir en arrière ça va être un combat de tous les jours, dans un bourbier jusqu'aux cuisses, et qu'elle craque trop facilement, même quand elle est à bout. Alors je la brusque, je lui dis que le jour où on emménagera, je ne sais pas comment, mais il faudra que les choses changent, pour elle, puis pour nous, mais j'ai peur que le choc soit trop grand et que je me retrouve à 3 contre 1 si un jour un de ses gamins lui fait le moindre chantage à l'amour...

De mon expérience ( mon ex compagne à deux enfants ( garçons ) , un cruelle manque d'autorité sur eux , leurs passer tout , et finissais par râler ..pour faire court . ) si tu n'es pas dans la même vision qu'elle et que tu prends le lead sur l'autorité , cela va être compliqué pour vous .

 
C'était tes enfants ou tu as été de passage?
 
Le truc c'est qu'elle souhaite que ça change au niveau du chantage le soir, elle n'en peut plus.  
Sauf que de mon point de vue ça ne se résume pas à ça, mais un changement global de sa relation avec eux est nécessaire. Et quand je lui dépeins le tableau global, je me rends compte que pour elle, il n'y a que le moment du soir qui pose problème.  
Pour moi, ce moment du soir où son lit est le leur, c'est sûrement en partie parce que maman nous aime tellement et nous accorde tout ce qu'on veut que si je dors mieux auprès d'elle que dans mon lit, elle ne pourra pas me dire de retourner dans ma chambre. C'est pas normal. Elle m'aime pas sinon, vu que je suis mieux dans son lit. Et les gamins sont perdus. Et plus ça va, moins ça va, leur lit n'est plus vraiment leur lit, ils y sont mal, cercle vicieux etc...

Après je ne suis pas fou. D'ici quelques temps, on va sans doute passer une semaine tous ensemble, et si je vois que les promesses de la maman pour changer les choses sont ... des promesses, je n'irai pas plus loin. J'ai bien posé les bases au départ: une mère qui aime ses enfants ok, une maman-gaga avec moi dans un coin qui fais le spectateur sans aucune vie de couple, nada. J'ai subi une rupture de 20 ans de vie de couple, il me reste assez de couilles pour ne pas faire le chien-chien pour le reste de ma vie

Pfff...franchement si j'étais à ta place je ne sais pas si je me lancerais dans une histoire qui a l'air si compliquée. Ce ne sont pas des enfants en bas âge ca va être plus difficile que si c'était le cas.
 
Mais bon j'avoue que maintenant je n'ai plus envie de me prendre la tête.  Bravo à ceux qui le font.
 

 
C'est pour ça qu'assez rapidement, au pire cet été, je vais trouver une semaine de vie commune entre nous, et on verra comment ça se passe. Parce que pour l'instant, je ne vois que la vitrine, hormis l'absence d'autorité je n'ai pas grand chose à dire, la journée semble fluide, et j'accepte de me trouver dans un environnement différent de celui que j'avais créé avec mon ex, mais passé 21h, on se croirait dans le film gremlins quand on échange sur mesenger, la moitié des soirées au moment du coucher devient un enfer...du coup je remets en perspective ce que j'ai vu en journée et je réalise que ce moment du coucher cristallise, met à son paroxysme "l'interdit" (de rester devant la tv, devant la console, etc...) , et qu'à ce moment-là de la journée et bien...ça crée plus de dégâts que si elle disait non pour du chocolat ou autre à 16h...(chose qui n'a déjà pas lieu, tout est sujet à transaction dès qu'ils veulent qqch, et ils gagnent 90% du temps).

Si je peux me permettre, faudra qu’elle fasse changer ça. Et avant que vous vous installiez ensemble. Et le changement doit être durable. Pas juste quand toi tu es là parce que sinon vous allez droit dans le mur. Ça sera de TA faute tous ces changements (même elle l’établis seule) et te relation avec les enfants en pâtira.  
 
Ensuite, le problème vient d’elle. C’est pas ses enfants qui la mènent par le bout du nez. C’est elle qui n’a jamais mis les limites où “il faudrait”. Je me trompe peut-être mais ça ressemble à une mère qui a culpabilisé de la séparation avec de jeunes enfants (ils avaient quel âge lors de la séparation?). Donc cododo etc. Les garçons ayant toujours connu ça, c’est NORMAL et toute autre configuration ne l’est pas. Donc s’ils ne peuvent plus dormir avec leur mère, ça sera encore de ta faute. Parce que quand t’es pas là, la normalité revient et ils peuvent retourner dans le lit de leur mère.  
 
Bref. Ça sent le roussi ton histoire. J’espère que je vois le côté noir et qu’elle y arrivera et que tu y trouveras ton compte.  
 
Bon courage.

C'est compliqué les enfants "des autres". C'est pas les tiens, quoi qu'il arrive tu n'as pas la même autorité, ni la même relation.
Donc si t'es pas raccord avec le parent sur les principes d'éducation, ça part mal.
 
Nous on est dans une situation particulière, car on n'a pas d'enfants ensemble mais on est un couple "reformé" (on était ensemble, on a fait des enfants chacun de son côté, on s'est marié ensuite   ). Mais on a exactement les mêmes concepts d'éducation (pas que). Et pourtant, c'est compliqué avec les enfants, le rapport de chacun avec ceux de l'autre c'est toujours différent des siens. Et même si c'est un cliché, monsieur fait l'autorité, madame fait les câlins, bah les siens sont moins respectueux (de moi) et les miens sont moins affectueux (avec elle).
 
A mon avis (mais on ne sait qu'avec ce que tu en dis en 3 lignes), si elle en est là avec des pré-ado, d'une part c'est pas récent et elle a toujours géré comme ça, et d'autre part, c'est pas parti pour s'arranger. Recadrer, c'est des mois, des années de crises.
De quoi souffrira-t-elle le plus : subir cette relation avec ses enfants ou subir des crises ? Ceci indépendamment de votre relation. Probable qu'en plus, l'arrivée d'un tiers pour les enfants soit un sujet supplémentaire de tentative de rapprochement ou de craintes.

C'est une de mes principales interrogations. Où est ma place dans ce changement. Et plus ça va plus je sens que ce changement ne pourra pas se faire de sa propre initiative à elle uniquement. Donc si on part du principe que je dois rester en spectateur,  c'est foutu. Ça date de moins d'un an cette situation. Je pense que l'on peut faire avancer les choses à deux, mais que ça demandera beaucoup de pincettes, de progressivité, des discussions entre 8 yeux, et une volonté ferme et inflexible de sa part. C'est ce dernier point qui m'inquiète.

Disons que là ce n'est plus vraiment une histoire de principe d'éducation, mais comme tu le dis plus loin, la maman affectueuse se retrouve seule alors que l'autorité venait sans doute à 95% du père, et dans une situation de rupture difficile où les enfants ont vu leur mère souffrir et inversement à cause du père, ils ont survécu en tissant des liens forts au quotidien, et chacun a sans doute perdu sa place dans la hiérarchie familiale.  
 

Aucun problème avec ça, j'en suis parfaitement conscient. Je cherche une femme avec qui partager et construire quelque chose. Je ne cherche pas des doubles de mes enfants. Sauf qu'elle souffre de la situation qui s'est installée parce qu'elle est tout pour eux et la sollicitent toute la journée. Et que je ne veux pas être un spectateur qui attend son tour. On est un peu dans une période charnière je pense, parce que je lui ai déjà dit tout ça en face. Sans chantage ou ultimatum, j'ai bien fait comprendre que j'étais de son côté. Et a priori elle y voit plus une chance de retrouver un équilibre qu'une agression de ma part. C'est déjà pas mal, parce que c'est pas simple à encaisser d'entendre tout cela de quelqu'un que l'on ne connait pas depuis longtemps...ma chance c'est qu'elle entend un écho à toutes ses propres réflexions, elle n'est pas dans un mode lionne qui protège sa portée coûte que coûte.
 

Pour l'instant le plus jeune me kiffe, j'ai même fait un peu ses devoirs aujourd'hui. Ça va être plus compliqué avec le plus âgé, il a déjà émis 2-3 réflexions à sa mère qui n'avait pas en soi de fondement sur moi, mais qui ont sans doute servi à lui montrer que je n'étais pas en terrain conquis...après c'est normal qu'il réagisse comme  ça, faut juste pas que ça dure trop, que ça prenne d'autres proportions, et que son comportement dicte à sa mère sa relation avec moi.  
Par exemple quand elle lui a posé la question l'autre jour, il a dit qu'il trouvait trop tôt pour que je reste dormir. C'était la deuxième fois que je les voyais. Ok. Sa mère a respecté ça, moi aussi, et le moment important ça va être quand elle va lui dire la prochaine fois "demain il va dormir ici", plutôt que de lui poser la question. Ça va être un sacré test, révélateur de comment il vit interieurement sa relation avec sa mère.