Reprise du message précédent :
nous on essaye de se faire un repas de temps en temps ... ou une activité genre un bowling ou un escape game, mais j'ai mis des bémols au début aussi car mon ex voulait qu'on parte en vacances ensemble et qu'on fasse des activités tout le temps, j'avais dit non par peur que les garçons ne comprennent pas

maintenant ça fait quasi 2 ans, et elle a retrouvé quelqu'un, donc y'a plus de quiproquo, donc ça me gène moins, après je ne veux pas passer mon temps avec, on ne s'est pas séparés pour rien

edit : et évidemment on ne fait pas de remarques sur l'autre devant les enfants

Un truc qui me gave vraiment avec la monoparentalité, c'est que au moindre soucis de comportement des enfants on le lie à ça.

Ma grande (bientôt 3 ans) est assez relou ces derniers temps. Crises fréquentes, refus de dormir, parfois agressivité.

Ça me semble normal pour son âge, et en dehors de ça elle se développe normalement niveau apprentissages etc.

Mais voilà, forcément, à chaque fois, parfois ma famille et plus fréquemment la nounou, me dit que c'est car son père lui manque.

Et vraiment ça me gave. C'est peut-être un facteur, mais de là à dire que c'est la raison principale, je ne suis vraiment pas d'accord.
Non seulement c'est culpabilisant alors que je n'y peut rien (elles le voient un week-end sur deux), mais c'est surtout super biaisé.

Des tas d'enfants de son âge ayant leurs deux parents constamment sont comme ça aussi.
Ça me semble trop facile comme explication.

Il faut bien que les gens trouvent un truc à dire et évidement ils ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez.

Si tt les enfants de parents divorcés étaient difficiles ça se saurait.

Et puis 3 ans c'est un âge difficile de toute façon.

Et bien certaines personnes tombent dans la facilité c'est tout.
 
Quand ma fille était toute petite (avant la maternelle) je m'inquiétais un peu à ce sujet et TOUS les professionnels à qui je posais la question (pédiatre/directrice de crèche entre autres) m'ont dit qu'elle était équilibrée et qu'il ne fallait pas s'inquiéter sans motif. Et que le simple fait d'être mère célibataire n'était pas un facteur déterminant.
 
Et heureusement pour moi ma famille ne m'a jamais fait ce genre de réflexion, j'ai toujours été soutenue.

Jamais eu non plus ce genre de réflexions. Même si parfois ça me désole qu'il n'ait pas papa/maman ensemble, je suis persuadé que notre séparation est une bonne chose pour lui. Je n'aurais pas aimé qu'il grandisse dans les engueulades permanentes...

Moi même je n'ai jamais eu ce genre de reflexion alors qu'il n'ont plus de papa du tout.

 
c'est vraiment pas terrible en effet de "culpabiliser" les gens comme ça ...
 
j'ai eu ça aussi juste après la séparation, le grand avait des problèmes avec une animatrice de l'école (limite harcèlement) et il y a eu un incident ou elle les a insulté à l'école etc ...
 
quand j'ai eu rdv à la mairie, on m'a de suite qu'il était moins bien en ce moment, "vous savez bien pourquoi"
 
pffff bande de naze ...

Et oui les clichés ... Alors qu'à 3 ans , c'est une période où les enfants testent l'autorité parentale .

oui, et puis il faut bien se dire qu'une relation de couple tendue, peut à mon avis avoir beaucoup plus d'impact négatif sur l'enfant qu'une séparation

Tout à fait d'accord.

Ca doit être pour ça qu'on ne m'a jamais dit que c'était dur pour eux, ou la cause d'un de leurs comportements. Au contraire on me dit régulièrement qu'ils vont bien/mieux.  

 
et souvent idem pour les parents
 
on m'a dit plein de fois qu'on ne me connaissait pas comme ça (plus agréable, plus avenant, plus souriant sans faire d'efforts particulier)

Pareil, ma mère m'a dit que j'étais bien plus épanouie  
Et elle a raison.

Ouais, et généralement ça continue par une allusion au fait que maintenant on va pouvoir se remettre avec quelqu'un.  

oh oui

j'ai eu droit à ça sur 2 ou 3 soirées, ça m'a insupporté, j'étais vraiment mal à l'aise

le pote qui te regarde, avec un espèce de mélange de compassion (parce que ouai tu es malheureux tu es seul ) et de jalousie (bah ouai tu peux choper autant que tu veux toi), et qui te dit qu'il va falloir remettre le pied à l'étrier

mais bordel je t'ai pas attendu, mais je vais rien te raconter gars, rêve pas

 
+1
 

 
Ça par contre non. Et tant mieux!

Tout à l'heure je suis tombée sur ce mini documentaire très joyeux tourné en 72 sur des enfants mis en pensionnat : https://youtu.be/4sQ-cCeub6c

Bon, mettons de côté la souffrance visible des pauvres enfants qui étaient dans cette semi prison, mais c'est une solution à laquelle vous avez songé ?

Bah le pensionnat ça peut permettre de décharger le parent en galère. Si t'as des horaires variables par exemple, que t'es dépassé.
C'est peut-être une meilleure solution que de faire quotidiennement de l'abandon parental.
Et les enfants reviennent les week-end et vacances hein, ça n'empêche pas d'avoir un rôle de parent.

Jamais non je trouve ça pire que tout.
Si c'est à la demande de l'enfant, ok mais sinon non.

En 2019 les pensionnats ont bien évolué je pense. Et quand y a une ambiance bien hardcore en famille c'est pas plus mal de les envoyer. Je sais que mon père par exemple était assez content d'y avoir fait toute sa jeunesse car à la maison il était battu et traité comme de la merde. Et niveau période ça doit coïncider entre les années 60 et début 70 justement.

Quand j'étais au bahut y en avait en pensionnat ils avaient l'air de bien se marrer en tout cas.

 
Pas regardé le doc mais si pour moi ce n'est pas une solution ça peut être une possibilité. Dans certains cas.
 
Je n'y pense pas pour mon cas perso mais je pense que ça peut être bénéfique pour certains enfants, peut être plus en pré-adolescence/adolescence quand le besoin de cadre peut se faire sentir.

Je.ne pense pas au pensionnat mais j'ai hâte que mes enfants aient l'âge de pouvoir aller en colo

Impensable pour moi également. Malgré le handicap de ma fille, malgré ma dépression, mon alcoolisme et mon isolement social.

Pourquoi impensable ?

3 et bientôt 6, ça ne commence pas avant 6 ans a priori, bientôt du coup!

J'aurais honte. Autant je suis une épave lorsque je n'ai pas m'a fille et je me bat au quotidien pour ne pas trop sombrer. Mais dès que j'ai ma fille, je laisse l'alcool de côté et je me consacre à elle. De toute façon, c'est tout ce qu'il me reste, j'ai déjà dit à sa mère que si elle m'enlevais notre fille, je me met dans un arbre.

Ah ouais ça commence tôt, les trucs que j'ai vus avec semaine complète c'est uniquement à partir de 6 ans, je testerai cet été je pense.

ca date de quand ta séparation ?
 
Je suis passé par cet état durant un certain temps, je pensais pas m'en sortir

Avec la mère de ma fille, un peu plus de quatre ans.  
 
Mais je sombre littéralement depuis Mars, depuis la rupture avec mon ex, qui est ma voisine.
 
Tu as eu un élément déclencheur pour en arriver à ce point ? Et un élément déclencheur pour t'en sortir ?

Ah oui on en avait parlé par mp je m'en souviens.

L'élément déclencheur difficile à dire. Un raz le bol général qui a éclaté quand je me suis retrouvé seul après 11 ans. J'ai toujours été un type torturé et écorché faut dire.

Pour la sortie, j'ai rien géré c'est venu d'un coup quand je m'y attendais pas. En quelques jours j'ai compris que j'avais cicatrisé. Comme ça, sans raison.

je ne me suis pas vraiment posé cette question, je n'aime pas trop les pensionnats, j'ai fais 2 mois en pension à 14 ans et j'ai détesté au point de trouver une solution avec mes parents pour revenir à la maison ( trajet en bus / train de 2h le mat et le soir)

donc je ne souhaite pas que ma fille aille en pension.

Cependant durant un bad periode (burn out) , j'ai songé à envoyer ma fille chez ses grands parents maternel pour qu'ils prennent le relais car la petite période d'antidépresseur m'a rendu vide de vie …. et je ne me voyais pas me sortir . Je me disais qu'il était préférable qu'elle grandisse sans moi. Mais l'amour pour ma fille, ma motivé pour me sentir de cette état , j'ai finalement arrêté les anti dépresseurs (j'en ai pris seulement 2 mois) , méditer , avec la motivation d'être là pour ma fille.

Mais aussi , ma fille passe toutes les vacances chez ses grands parents maternelle donc 10 jours tout les 6 semaines + 1 mois au grande vacances, cela me fait du bien (avec mon côté aso)

Et déménager t'y as songé ?
Voir le nouveau mec passer chez elle, si t'es encore attaché, ça doit te retourner le cerveau.

Depuis le mois de mars tu n'as pas réussi à remonté la pente ? C'est sur que si c'est ta voisine cela n'aide pas, tu as un traitement quelque chose ? Le déménagement est peut être une des solutions ? ou au moins un des paramètres à prendre en compte pour aller mieux ?

 
C'était du coup les conséquences d'une rupture sentimental ou la perte de proches/amis ? (Le fait de se retrouver seul après 11 ans)
Lorsque tu comprends que tu cicatrises, ça doit être une renaissance... Tu as dû trouver une part de soulagement, malgré tes autres problèmes.
 

 
Au printemps et en été c'était compliqué...Surtout que c'est une impasse. Même sans regarder la rue, tu entends les voitures arriver...Mais là-dessus, je suis guéri.
 
 
C'est compliqué a répondre. J'ai déjà dû l'exposer sur aso ou ruptures, mais dès que je perds une femme, je perds tout. Je suis seul, pas d'emploi, pas d'amis proche, quasiment pas de famille proche non plus. J'ai essayé lexomil et seresta (juste des anxio), efficace un petit peu, mais cela ne résous pas les soucis. J'ai fais quelques rencontres ces derniers mois, donc, forcément, ça allait beaucoup mieux moralement.  
 
Je m'entends bien avec le voisinage (dur pour un aso), le déménagement j'y avais songé en Mars, mais je suis proprio de la maison, et comme le dit Séra, j'ai un enfant où touts changements est une épreuve.
 

 
   
 
 
 
 
Mais stop HS  

 
Je comprends que cela ne doit pas être facile, l'air de rien avoir un emploi permet de voir d'autres personnes, se changer les idées et ne pas toujours rester dans son cercle fermé. La famille aussi cela aide bien enfin cela dépend ma famille paternelle j'ai l'impression que sans le vouloir elle me fait plus de mal qu'autre chose .... Quoi qu'il en soit bon courage

 
On me conseille également de trouver un boulot, mais en tant qu'aso... Le téléphone est une épreuve pour moi, alors un entretien d'embauche...  
 
Lorsque je suis en couple, je suis carrément une autre personne. Sur de moi, vivant, à l'aise en public, souriant. Mais dès que je suis célibataire, c'est la cata. Merci

Si ce n'est pas indiscret comment tu fais pour te passer de travailler ?
C'est étonnant ce changement de comportement / caractère dépendant du fait que tu sois en couple ou pas, tu as besoin de te sentir dans la norme en étant en couple et cela te rassure donne du "courage" ?

J'ai du capital en réserve, avec la maison quasiment payée, sans compter 1000 euros du pole emploi.  
 
Je ne peux même pas te répondre, probablement le manque de confiance en soi. Sans compter le sentiment de ne compter pour quasiment personne, de savoir qu'il y a personne qui s'inquiète pour toi. Sans compter l'égo qui prend un coup et le sentiment de ne plus être un Homme, "seulement" un père.

Tu dis que tu as eu des médicaments...anxio entre autres. Qui te les a prescrits?  Cette personne t'a-t-elle conseillé de consulter quelqu'un avec qui parler?
 

C'est déjà pas mal d etre un bon père non ?
Perso j ai toujours mis ca au-dessus de tout, un peu trop peut-être ce qui probablement en partie causé l echec de mon couple...

 
C'était mon médecin traitant "de famille". Il m'a effectivement conseillé de sortir, voir du monde, prendre des vacances, déménager également. C'était surtout dans le but d'arriver à dormir un petit peu et de pouvoir manger (estomac noué, nauséeux)
J'ai perdu énormément confiance en moi, mais le fait de parler (l'action de parler) est devenu compliqué
 
 
 
Oui, je suis d’accord. Être un père présent et aimant est la base. Il faut, comme tout, trouver le juste milieu. Et je suis aussi dans ce cas, ça a brisé mon couple (avec la mère de ma fille). Toujours trop protecteur envers la petite.