Reprise du message précédent :
Il n'a pas pris les enfants pendant quasi 2 mois suite à notre séparation car il pensait que je l'avais quitté pour un autre. Rien ne pourrait m'étonner..

Oui oui, j'imagine que tu sais ce à quoi tu peux t'attendre.
 
C'est juste moi qui suis étonnée parce que c'est difficile pour moi de me projeter dans une autre situation que celle que je vis. Or jamais mon ex ne renoncerait à son droit de visite, justement parce que c'est son droit.
 
 Il passe son temps à dire "j'ai des droits, j'ai des droits, j'ai des droits"...et c'est quelqu'un de très procédurier.
 
En tout cas je te souhaite bon courage et prompt rétablissement, ce n'est pas facile du tout quand les enfants sont si  petits (maintenant quand je suis un peu malade ma fille est aux petits soins....le temps passe vite).

Courage Harriet.

Bah quand même loupie l'enfant n'apparaît pas comme une pochette surprise

Il n'apparaît pas non plus juste parce que 2 personnes s'aiment,  "le fruit de l'amour"   c'est juste une expression hein

C'est un peu compliqué ce genre de situation.

Pareil que toi.

Je veux dire dans ce genre de situations - je ne parle pas de la tienne en particulier - malgré la haine, la culpabilité, la tristesse ou les regrets, c'est dommage qu'il n'y ait aucun lien entre des enfants et une partie de leur famille.

Je pourrais mais non, rien de spécial. Je sors un peu plus et je mange moins bien

 
Mais les gens qui te disent de profiter n'emploient pas les termes "charge" et " soulagement" n'est ce pas?

Cool pour ta nièce.
Oui, peut-être, des fois il manque un petit quelque chose pour refaire le lien.

Dans mon cas, bien sûr, je sens un allègement quand même  

 
Allègement est bien différent de soulagement.

Du soulagement, du bien être, de la zenitude  

Mais ils partent jamais ou presque, j'ai personne pour les garder plus de qqs jours.
La a pâques je les laisse 4 jours pour aller à Rome en amoureux. Le petit chez ma mère, le grand reste à la maison.
C'est exceptionnel et je n'oserais jamais demander à ma mère qu'elle le garde +.

Ils partent 10 jours avec les scouts en juillet, je me réjouis d'avance  

Quand j'ai mes gamines, je ne sors pas. Deux semaines bouclé chez moi, et épuisé de courir de cours de danse en cours de roller. Donc le mot soulagement est encore trop faible pour décrire mon état quand je m'en sépare.

Moi je ne sors jamais ou presque quand ils sont là (à part une bouffe avec les copines tous les deux mois).

Clairement ça me manque...

Qu'appelez vous sortir ?

Je ne sors pas non plus quand j'ai mes enfants. C'est presque impossible de toute façon.
Alors quand ils partent j'ai un sentiment mélangé. Ca m'enlève une charge, je suis libre de mal manger, plus travailler, sortir, recevoir... Mais je ne pense pas que ce soit bon pour eux et je crains toujours un peu ce qui peut leur arriver avec leur père.

Clairement je ne sortirais pas plus s'ils partaient plus souvent.
Mais punaise, plus de disputes, plus qqn d'autre que moi à s'occuper, plus besoin de négocier, de dire trois fois la même chose...
C'est qd même super reposant.

On ne laisse pas deux enfants de 8 et 11 ans seuls. Donc je ne sors pas de chez moi le soir.

Aucune famille dans le coin.
Mes potes ont tous des gosses et 40 activités.
J'ai déménagé y a 8 mois, j'ai pas encore cherché de baby sitter dans la ville où je suis maintenant. Vu l'état de mes finances avec le divorce, de toute façon la soirée a 70 euros en comptant la baby sitter même au black ça va être rude pour un ciné ou une bière au bar.

Faire un truc pour moi.

Ils passent leur temps à se disputer quand ils sont dans la même pièce  

Ben tu sortiras plus  

Attends mais les grands tu les laissais seuls chez toi ? Et la petite tu comptes la laisser seule l'an prochain ?

Ils ont six ans d'écart, c'est trop pour être vraiment complices.

Ok je comprends.

Oui pas bête la jeune fille au pair. En plus tu auras de la place.

 
Ce n'est pas une question  d'écart d'âge amha.  
 
En ce qui concerne la gestion des absences de ma fille ça a évolué avec le temps. Forcément puisque je me suis séparée de son père peu de temps après sa naissance.  

 
=>
 

 
voilà, ni vraiment un soulagement, ni vraiment du déchirement
 
disons que c'est plus "reposant", moins de ménage, moins de linge, moins de bouffe, moisn de mouvements pour gérer les activités, pas à gérer les conflits etc ...
 
mais à la fois ... dès qu'ils partent ils manquent et on se demande si tout va bien se passer pour eux (alors qu'il n'y a pas de soucis avec leur mère hin)
 
mais bon là je les ai pas pendant quasi 12 jours, je vais pouvoir récupérer du retard au boulot, trainer le soir si j'ai envie de trainer etc ... et je serai content de les retrouver
 
en général ça me met malgré tout dans un état "entre deux" genre content de pouvoir faire ce que je veux, mais envie de rien faire
 

 
ici à 19 mois d'écart et à 11 et 12 ans, c'est toujours un peu compliqué, parfois complices, parfois ils ne se supportent pas ...

 
Tu confirmes donc ce que je dis. Peu importe la différence d'âge    
 
 
 

 
Et pouvoir ne rien faire c'est un luxe    

 
oui oui tout à fait
 

 
oui oui, que j'apprécie grandement
 
mais c'est parfois frustrant de se dire que quand ils sont là on se trouve un peu "bloqué" et que finalement quand ils sont pas là, on a même pas envie d'en profiter

Comment vous gérez les progrès qui demandent des efforts chez les deux parents ?
Je m'explique : à 6 ans depuis quelques jours, mon fils prend toujours un biberon le matin et ne s'essuie pas les fesses seul. Je compte lui imposer plus fermement que jusqu'alors. Gros problème : je sais que la maman ne suivra pas (exemple : je me suis battu pour la tétine, mais je sais que chez elle c'est open bar, du coup chez moi ça redevient difficile). Elle manque d'autorité et il l'a bien compris, même si c'est un vrai gentil.
Du coup, je risque de passer pour le parent méchant (ça, à la limite, je passe outre vu que c'est dans son intérêt), mais surtout je dois fournir deux fois plus d'efforts si elle ne fait pas sa part, et sans assurance de résultat puisqu'il ne comprend pas pourquoi il devrait le faire chez moi si ce n'est pas le cas chez elle.
 
Je lui en ai déjà parlé (à la mère), elle est toujours d'accord pour dire qu'on doit le faire grandir, mais elle en est incapable.

Mon dernier a 5 ans, il demande encore parfois à ce que je vienne lui essuyer les fesses parce que son père le fait. Chez moi c'est non, j'ai imposé ça, il était assez grand. Et même si c'est plus difficile à mettre en place quand l'autre parent ne fait pas de même, ça se faisait. (chaque enfant est différent, bien sûr)
 
Pour le biberon, tu peux peut-être remplacer par quelque chose de plus motivant, jouer sur le fait qu'il est un grand s'il utilise un bol, ou trouver un autre petit-déjeuner qui lui plaît plus ?  
 
Le point équivalent sur lequel je bloque le plus, c'est pour empêcher le doudou. Mon grand met toujours ses doigts à la bouche, mais je ne peux pas le priver unilatéralement du doudou sinon il reprend l'habitude chez son père et je suis la méchante tous les 15 jours.

Pour le biberon, j'ai plusieurs fois imposé autre chose à la place (céréales, lait dans un bol, biscottes, chocolat en brique, n'importe quoi qui pourrait plaire...). Mais dans ce cas là, il préfère ne rien prendre. Je vais imposer une date limite au delà de laquelle le bib partira à la poubelle. Il n'aura pas le choix. Ça me saoule juste d'être le seul à gérer ça.
Le doudou, je ne me vois pas l'en priver, je n'y vois rien de nocif...

Vous vous prenez la tête pour pas grand chose.

C'est à dire ?

Et la même chose que dans le biberon mais avec une paille? Nous on avait remplacé le biberon par ça : https://www.tchibo.de/6-becher-p400 [...] 4c21b851fa

Testé aussi Sans succès

Le problème du doudou est avec mon grand, les doigts dans la bouche à 10 ans c'est problématique. Le dentiste annonce déjà de la chirurgie orthodontique plus tard.  

 
Directement la chirurgie?
 
Pas de possibiltié d'appareillage?
 
Sinon pour répondre à la question de départ, c'est drôle mais je ne me suis jamais posé la question (peut être aussi parce que ma fille n'est pas en garde alternée). L'arrêt du biberon, de la tétine, le passage à la propreté, c'est moi qui ai tout initié.

Je suis assez associale et j'ai une tendance à me détacher facilement que je surveille un peu.
Quand je vois partir mes enfants avec leur père j'ai de la peine qu'ils s'en aillent.
Pendant qu'ils sont avec lui je ne me fais aucun souci pour eux. Même si on ne fait pas les choses de la même manière ou qu'on a pas les mêmes idées sur tout, je sais qu'avec leur père ils ont quand même ce qu'il faut et qu'ils sont choyés. Quand j'ai plusieurs jours seule chez moi sans eux je pense un peu à eux (pas tout au long de la journée, mais un peu à plein de moments), je trouve reposant le silence, le fait que les objets ne changent pas de place, que les toilettes restent propres, de ne pas avoir à surveiller l'heure en permanence.
Ca me fait plaisir de préparer leur retour, qu'ils trouvent leur serviette de toilette fraîchement lavée et leur pyjama tout propre sur leur lit, de faire les courses en pensant à ce que je vais leur cuisiner.
Quand je les récupère je suis très heureuse de les retrouver, et puis systématiquement immédiatement c'est reparti la tête dans le guidon...      
 
 

Après notre séparation/déménagement, et alors que je suis quelqu'un, apparemment comme toi je crois si j'ai bien compris, qui non seulement gérait déjà en grande partie l'intendance mais était aussi plutôt organisée naturellement, j'ai mis je pense environ un an pour réellement reprendre mes marques dans ce nouveau contexte.
Ne désespère pas, les choses vont se simplifier un peu plus au fil du temps...
Et, ça n'est qu'un avis bien sur, si ça n'est pas le cas dans quelques mois, peut être qu'il faudra essayer de prendre un peu de recul, en essayant d'être objectif, pour modifier peut être un peu ton organisation. Vivre avec tes filles ne devrait pas être un calvaire d'épuisement et de sacrifice, ça n'est bon ni pour toi ni pour elles ni pour vous, et ça n'est pas une fatalité.
La fatigue, oui, ça on y peu pas grand chose. Certains compromis aussi. Mais globalement peut être qu'il faudra trouver votre propre rythme qui vous conviendra mieux, quitte à modifier un peu certaines manières de gérer les choses du quotidien.
 
 

Il peut y avoir des différences chez un parent et chez l'autre, les enfants s'adaptent généralement plutôt bien.
Ma plus petite (6 ans) demande à ce que je l'habille chez moi, alors que je sais que chez son père elle se débrouille toute seule, car il ne veut pas.
 
Il faut surtout que tu regardes ce qui te pose problème ou pas (ou ce qui relève de la santé, genre pour les dents).
 
J'avoue que chez moi biberon ou tétine à 6 ans ça serait un niet absolu... (mais ça n'a rien d'objectif, mes enfants n'en ont jamais eu alors dès que ça n'est pas pour un nourrisson ça me parait vraiment étrange).
 
Tu peux toujours essayer de remplacer le biberon par un bol et le bib reste chez sa maman.
De toute façon vous êtes séparés, et tu ne peux pas imposer tes idées dans la maison de la maman ni sur son temps de garde. Il y aura bien d'autres points de désaccords, et tu n'auras pas le choix que d'accepter que parfois elle accordera ou laissera faire des choses qui ne te conviennent pas (et inversement).
 
D'autre part à mon avis ce problème précis (biberon, tétine) peut être abordé dans l'autre sens. Ca n'est pas faire lâcher sa tétine et son biberon à ton enfant qui va le faire grandir, mais c'est l'aider à se sentir grand et à développer son autonomie qui va l'aider à les abandonner.
Si "grandir" c'est perçu comme une punition ("lâche ton biberon pour enfin grandir !" ) ça n'aide pas non plus.
 
A 6 ans ça n'est plus un bébé, il faut vraiment le valoriser dans tout son rôle de "grand", et lui laisser faire des choses de grand.
Est-ce que vous arrivez à le laisser suffisamment faire de lui même ? Manger, choisir ses habits, au moins en partie, s'habiller, se laver... Si il a l'habitude de ne pas se sentir compétent dans ses actes parce qu'on a tendance (pensant bien faire, par facilité, pour gagner du temps, ou parce qu'on stresse qu'il renverse ou salisse) à faire à sa place, il ne "sait" tout simplement pas faire.
 
On a tendance à sous-estimer les capacités des tous petits. Avant 2 ans un enfant peut manger seul (sans aide) avec des couverts, boire seul avec un verre etc. si on l'a laissé développer ses compétences. A deux ans et demi/trois ans il a la capacité (à ce stade de développement) de s'habiller / se déshabiller seul. A quatre ans il peut par exemple aider à des tâches simples comme éplucher et découper des légumes, avec supervisation.
C'est bien plus tôt que ce qu'on imagine généralement !

Bon j'avais pas tilté mais ma grande est en vacances chez ses grands-parents paternels cette semaine... A Nantes !
Vlà t'y pas qu'elle va nous ramener du virus plein ses poches.
 
Si Angoulême tombe ça sera à cause de moi, vous l'aurez lu ici.
 
 
Plus sérieusement dans le cas où d'ici une quinzaine de jours les écoles fermaient leur porte, comme au Japon par exemple, vous avez des solutions de replis ?
Je serais bien embêtée pour ma part...