Discussion d'un nouveau type avec belle maman ce soir, on ne pouvait pas partir sans une petite discussion/dispute immobilière bien sur
 
Donc belle maman, parlant du "pied à l'étrier" et qu'il FAUT se lançer, m'a racontait la success story du mari d'une cousine, médecin etranger à l'hôpital (donc gagnant au bas mot 2000€/mois), qui est arrivé il y a 15 ans sans rien et qui s'est progressivement fait un patrimoine immobilier si bien qu'il aurait aujourd'hui plus de 50 (oui, cinquante) appartements, qu'il serait très riche, même qu'il aurait une MERCEDES, et que DONC il faut acheter au plus vite, puis revendre etc pour arrêter d'être un loosecataire    
Bien évidemment, quand je demande qu'on m'explique clairement comment c'est possible, c'est les arguments à la con genre "il sait faire des affaires etc"...
Pathetique, on s'en battrait les roubignoles sauf que mon beauf, en admiration devant cette succes-mytho-story, a décidé l'an dernier de se lancer dans l'investissement locatif pour devenir lui aussi riche propriétaire terrien    
Et sur les bon conseils de son warren buffet de pacotille, j'ai ainsi appris qu'il avait acheter mi 2008 un T2 de 35m à Ajaccio pour 145000€    
 
Bon j'ai rapidement laché l'affaire sur la connerie du truc (la réalité étant que ce mec avait probablement une forte fortune en arrivant en France mais qu'il se plait à raconter qu'il s'est fait tout seul, pour des raisons d'égo ou purement fiscale), et j'en ai pas rajouté sur la magnifique opération financière qu'il a réalisé et qui le ménera sans nul doute vers des sommets, mais quand même...Tout cela m'a rendu un peu triste de voir sur ce qui faisait réver les gens...Bien sur, je suis passé pour le looser qui ne veut pas se lancer, qui n'a pas le sens des affaires, mais c'est pas pire que de passer pour le connard qui bride les reves de propriété de ses amis  

Paris j'ai essayé, j'ai maintenant compris pourquoi ses habitants sont ... différents ......
 
Habite-t-on a Paris pour autre chose que l'appât d'argent (Boulot ou autre) ?
 
Allez-y Trollez c'est pas moi qu'à commencé ...

 
D'un autre côté...y a pas le feu ! Bon, il se trouve que ma copine a quand même 65 k€ (dont 50 probablement en futur apport) en banque (donation toussa), la question est différente...un montage financier n'est pas aisé (1/3 2/3...mais quid des modalités par la suite ?), et moi je n'avais rien de chez rien. Je considère qu'avoir une certaine somme avant de se lancer me rendrait plus serein, face à la vie, en général. C'est chose qui devient réalité au fil du quotidien (même si les banques...on sait jamais )
Donc oui : c'est dérisoire. Mais par rapport à la baisse des prix que je vois dans certains quartiers à Toulouse (pas forcément les quartiers qui craignent !), en 2005/2009. Je ne sais pas, j'ai plutôt l'impression de bien gérer la "baraque". En 2006, on n'avait rien dans nos prix, et je n'avais rien. Là j'ai une petite somme, et des biens à nos prix, il y en a. Ai-je bien fait d'attendre ? Oui, sans aucun conteste. C'est le cas toulousain. Après, je ne surveille pas Metz

 
Perso on gagne 4000€/mois et même avec ça le petit pavillon correct de 120m² avec 6-7 ares en paysannerie (sarreguemines et alentours) c'est impossible... Ils demandent mini 250.000€ hors FN... Région sinistrée, mais les prix ça peut pas baisser...  
 
Faudrait que les gens qui vendent se rendent compte que pour un primo, 200K€ pour un tas de brique, (ou 80.000€ pour un bout de terre) c'est cher  en paysannerie  

 
Je ne suis pas d'accord mais je doit bosser encore un peu, je développerai demain si j'ai un peu de temps

 
Bah sincèrement, je dirais 99%.
 
Après faut voir ce qu'on appelle spéculation.....
 
1 Je vais acheter pour revendre plus cher et mettre l'argent ailleurs après
 
Ou
 
2 J'achète maintenant car ça va monter et qu'après ça va être encore plus cher, je vais être gagnant par rapport à la location.
 
 
Les seuls proprios non spéculateurs pour l'instant qui me viennent en tête c'est Sad et VC.
 
Sylvainleleu c'est un spéculateur aussi, il a revendu et est reparti en loc.
 
Moi je suis un spéculateur, j'ai les moyens d'acheter, si je veux, mais j'attends que la baisse réduise la longueur de mon crédit.
 
Tout le monde spécule

Ben vois avec le notaire si tu peux faire avancer la date butoir ou alors faire signer à l'acheteuse un accord qui la priverait de fait de toute capacité à se dédire

 
 
Mais comment tu fais? et ne me parle pas de mettre 150€/moi de côté.... c'est peau de zobe...

a...foutue touche tab

 
 
Oui, le métro pue. Oui, on est serrés les uns sur les autres. Oui, on a souvent pas mal de trajet boulot/maison. Oui, les embouteillages sont quotidiens. Oui, l'air est parfois irrespirable. Oui, le coût des loyers ou de la pierre est prohibitif. Oui, prendre un verre ou aller au restau coûte cher. Oui, la mer est loin et les montagnes n'en parlons pas. Oui, il y a des quartiers glauques. Oui, le Bois de Boulogne et le Parc Monceau deviennent des espaces de respiration.
 
Dit comme ça, c'est pas super engageant. C'est même à se demander comment on peut encore trouver des gens assez cons pour vendre le rein de leur petite fille à une société de transplantation bovine transgénique pour réussir à se payer 10m² sous les toits dans un quartier pourri avec le flap-flap des pales du ventilateur pour seul horizon.
 
Mais putain, Paris...
 
Paris, c'est aussi des centaines de bars et de restaurants, tous différents, avec des cocktails différents, des cartes différentes, des vues différentes et des serveurs différents.
 
C'est des soirées qui se suivent et ne se ressemblent pas, où les thématiques se mélangent à grands coups de vodka sunrise ou de kir amande.
 
C'est la possibilité de faire n'importe quoi n'importe quand, comme de monter sur les planches sur un coup de tête ou bien de rencontrer une maison d'édition pour présenter ses oeuvres.
 
C'est des cinémas à la pelle qui jouent encore des reliques du passé, comme le Rocky Horror Picture Show ou le dernier John Wayne, sur grand écran, avec la musique qui va bien.
 
C'est des salles de spectacle qui permettent d'aller voir Mika parce qu'on love today, love today, love today.
 
C'est des magasins ouverts jusqu'à minuit et des restaurants 24h/24 qui permettent de recharger les batteries quand on sort complètement déchiré ou fatigué.
 
Mais ça, on s'en fout.
 
Pourquoi est-ce qu'on aime Paris ? Parce qu'il y a du MONDE et que le monde, c'est la VIE. Que ça grouille dans tous les sens, partout, tout le temps, toujours, à toute heure, ça vibrillonne, ça tortille, ça contracte, et on se retrouve en soirée avec des homos, des hétéros, des lesbiennes, des transsexuels, des puceaux, des queutards, des alcoolos, des végétariens, des gens qui font le ramadan pendant que d'autres boivent, des athées et des cathos, des polonaises et des bulgares, des pouffes et des fées, des gens de 17 ans ou de 40... et ça a presque l'air cohérent.
 
Pourquoi est-ce qu'on aime Paris ? Parce que si on s'entend statistiquement bien avec 1% des gens, plus l'échantillon est grand, plus les soirées sont énormes.

 
 
Oui, le métro pue. Oui, on est serrés les uns sur les autres. Oui, on a souvent pas mal de trajet boulot/maison. Oui, les embouteillages sont quotidiens. Oui, l'air est parfois irrespirable. Oui, le coût des loyers ou de la pierre est prohibitif. Oui, prendre un verre ou aller au restau coûte cher. Oui, la mer est loin et les montagnes n'en parlons pas. Oui, il y a des quartiers glauques. Oui, le Bois de Boulogne et le Parc Monceau deviennent des espaces de respiration.
 
Dit comme ça, c'est pas super engageant. C'est même à se demander comment on peut encore trouver des gens assez cons pour vendre le rein de leur petite fille à une société de transplantation bovine transgénique pour réussir à se payer 10m² sous les toits dans un quartier pourri avec le flap-flap des pales du ventilateur pour seul horizon.
 
Mais putain, Paris...
 
Paris, c'est aussi des centaines de bars et de restaurants, tous différents, avec des cocktails différents, des cartes différentes, des vues différentes et des serveurs différents.
 
C'est des soirées qui se suivent et ne se ressemblent pas, où les thématiques se mélangent à grands coups de vodka sunrise ou de kir amande.
 
C'est la possibilité de faire n'importe quoi n'importe quand, comme de monter sur les planches sur un coup de tête ou bien de rencontrer une maison d'édition pour présenter ses oeuvres.
 
C'est des cinémas à la pelle qui jouent encore des reliques du passé, comme le Rocky Horror Picture Show ou le dernier John Wayne, sur grand écran, avec la musique qui va bien.
 
C'est des salles de spectacle qui permettent d'aller voir Mika parce qu'on love today, love today, love today.
 
C'est des magasins ouverts jusqu'à minuit et des restaurants 24h/24 qui permettent de recharger les batteries quand on sort complètement déchiré ou fatigué.
 
Mais ça, on s'en fout.
 
Pourquoi est-ce qu'on aime Paris ? Parce qu'il y a du MONDE et que le monde, c'est la VIE. Que ça grouille dans tous les sens, partout, tout le temps, toujours, à toute heure, ça vibrillonne, ça tortille, ça contracte, et on se retrouve en soirée avec des homos, des hétéros, des lesbiennes, des transsexuels, des puceaux, des queutards, des alcoolos, des végétariens, des gens qui font le ramadan pendant que d'autres boivent, des athées et des cathos, des polonaises et des bulgares, des pouffes et des fées, des gens de 17 ans ou de 40... et ça a presque l'air cohérent.
 
Pourquoi est-ce qu'on aime Paris ? Parce que si on s'entend statistiquement bien avec 1% des gens, plus l'échantillon est grand, plus les soirées sont énormes.

moi je viens d'acheter et je ne suis pas un spéculateur, c'est juste pour me loger....

Donc oui : c'est dérisoire. Mais par rapport à la baisse des prix que je vois dans certains quartiers à Toulouse (pas forcément les quartiers qui craignent !), en 2005/2009. Je ne sais pas, j'ai plutôt l'impression de bien gérer la "baraque". En 2006, on n'avait rien dans nos prix, et je n'avais rien. Là j'ai une petite somme, et des biens à nos prix, il y en a. Ai-je bien fait d'attendre ? Oui, sans aucun conteste. C'est le cas toulousain. Après, je ne surveille pas Metz

Et sur les bon conseils de son warren buffet de pacotille, j'ai ainsi appris qu'il avait acheter mi 2008 un T2 de 35m à Ajaccio pour 145000€    
 
Bon j'ai rapidement laché l'affaire sur la connerie du truc (la réalité étant que ce mec avait probablement une forte fortune en arrivant en France mais qu'il se plait à raconter qu'il s'est fait tout seul, pour des raisons d'égo ou purement fiscale), et j'en ai pas rajouté sur la magnifique opération financière qu'il a réalisé et qui le ménera sans nul doute vers des sommets, mais quand même...Tout cela m'a rendu un peu triste de voir sur ce qui faisait réver les gens...Bien sur, je suis passé pour le looser qui ne veut pas se lancer, qui n'a pas le sens des affaires, mais c'est pas pire que de passer pour le connard qui bride les reves de propriété de ses amis  

 
Yes i am !!!
 
Mais au moins j'en ai conscience et je le fait en connaissance de cause .

pour beaucoup de gens c'est surtout qu'en dehors de la RP, question taf, point de salut. Sinon je serais loin depuis longtemps, tres longtemps.
 
Region de merde...

j'suis deja proprio ;D
 

 
moi, j'attends 2011. Le temps de faire passer le ravallement sur l'appart actuel pour le vendre dans de bonne conditions, et que la tempete se calme un peu.

bon après avoir fait diverses simulations, retourner les formules dans tous les sens..
 
y'a pas à dire, seul, je ne peux acheter qu'un bien à 200k, et pourtant je suis dans le dernier décile.
 
la seule solution envisageable pour augmenter mon capital c'est :
 
de me trouver une nana ^^
 
 
sauf que certes, ce calcul augmente bien ma capacité d'emprunt, mais va faire exploser mon budget dépense

 
Je confirme.
 
Prends une escort girl deux fois par mois, ça revient moins cher au final, t'es mieux servi et t'es pas emmerdé le reste du temps

Bon, j'ai fait une propal à -10% pour un chouette T4 que j'ai visité la semaine dernière... en location

Oui, le métro pue. Oui, on est serrés les uns sur les autres. Oui, on a souvent pas mal de trajet boulot/maison. Oui, les embouteillages sont quotidiens. Oui, l'air est parfois irrespirable. Oui, le coût des loyers ou de la pierre est prohibitif. Oui, prendre un verre ou aller au restau coûte cher. Oui, la mer est loin et les montagnes n'en parlons pas. Oui, il y a des quartiers glauques. Oui, le Bois de Boulogne et le Parc Monceau deviennent des espaces de respiration.
 
Dit comme ça, c'est pas super engageant. C'est même à se demander comment on peut encore trouver des gens assez cons pour vendre le rein de leur petite fille à une société de transplantation bovine transgénique pour réussir à se payer 10m² sous les toits dans un quartier pourri avec le flap-flap des pales du ventilateur pour seul horizon.

Mais putain, Paris...
 
Paris, c'est aussi des centaines de bars et de restaurants, tous différents, avec des cocktails différents, des cartes différentes, des vues différentes et des serveurs différents.
 
C'est des soirées qui se suivent et ne se ressemblent pas, où les thématiques se mélangent à grands coups de vodka sunrise ou de kir amande.

C'est la possibilité de faire n'importe quoi n'importe quand, comme de monter sur les planches sur un coup de tête ou bien de rencontrer une maison d'édition pour présenter ses oeuvres.

C'est des cinémas à la pelle qui jouent encore des reliques du passé, comme le Rocky Horror Picture Show ou le dernier John Wayne, sur grand écran, avec la musique qui va bien.

C'est des salles de spectacle qui permettent d'aller voir Mika parce qu'on love today, love today, love today.

C'est des magasins ouverts jusqu'à minuit et des restaurants 24h/24 qui permettent de recharger les batteries quand on sort complètement déchiré ou fatigué.
 
Mais ça, on s'en fout.

Pourquoi est-ce qu'on aime Paris ? Parce qu'il y a du MONDE et que le monde, c'est la VIE. Que ça grouille dans tous les sens, partout, tout le temps, toujours, à toute heure, ça vibrillonne, ça tortille, ça contracte, et on se retrouve en soirée avec des homos, des hétéros, des lesbiennes, des transsexuels, des puceaux, des queutards, des alcoolos, des végétariens, des gens qui font le ramadan pendant que d'autres boivent, des athées et des cathos, des polonaises et des bulgares, des pouffes et des fées, des gens de 17 ans ou de 40... et ça a presque l'air cohérent.
 
Pourquoi est-ce qu'on aime Paris ? Parce que si on s'entend statistiquement bien avec 1% des gens, plus l'échantillon est grand, plus les soirées sont énormes.

Arrêtez le troll Paris - province régions, pitié

Arrêtez le troll Paris - province, pitié