Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
2334 connectés 

 

 

La probabilité que notre civilisation s'effondre d'ici environ 2100 (à quelques siècles près) me semble être de :




Attention si vous cliquez sur "voir les résultats" vous ne pourrez plus voter

 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  198  199  200  ..  622  623  624  625  626  627
Auteur Sujet :

La collapsologie : l'étude de l'effondrement de la civilisation

n°55541588
Profil sup​primé
Posté le 16-01-2019 à 20:06:26  answer
 

Reprise du message précédent :

Merome a écrit :


Je m'en fous du bio ou pas, moi, c'est pas mon sujet. Je te dis juste que les comparaisons de rendement Bio / Conventionnel sont biaisées


Oui, avec comme argument le fait qu'on n'a pas testé des semences inexistantes. J'ai bien compris ton argument, je dis juste qu'il n'a aucun sens. Les études n'ont rien de biaisées, elles sont juste difficiles à avaler pour les tenants du bio.  
 

Merome a écrit :

Dès lors, si ton soucis, c'est l'écologie et le rendement à l'ha, qu'est-ce que t'attends pour défendre les cultures associées ?


J'sais pas, tu peux ptêt lire mes posts et constater que je défends de prendre ce qui fonctionne au lieu de me dire que c'est pas ce que je fais ? Ca va sans doute pas te plaire mais je défends une lutte intégrée contres les pestes (désherbage mécanique ET chimique par exemple), les OGMs (parce que contrairement à la blague plus haut on a un gros volume de preuves scientifiques du fait que ça n'a rien de dangereux pour la santé), et si on arrive à de vrais résultats sur des parcelles de taille correcte pour les cultures associées, je les défendrai.
 
On appelle ça "ne pas être sectaire". L'attitude contraire de celle qui consiste à dire qu'on ne concédera une supériorité du conventionnel que lorsque des semences inexistantes auront été testées :sarcastic:

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 16-01-2019 à 20:17:13
mood
Publicité
Posté le 16-01-2019 à 20:06:26  profilanswer
 

n°55541897
simius_com​putus
oh Gary boy
Posté le 16-01-2019 à 20:42:18  profilanswer
 

et côté dépendance sur la pétrochimie ? (pour revenir un peu sur le collapse / pénurie)


---------------
IWH  ---  Le forum de toute une génération : http://losersiv.1fr1.net (losers, sans-ami, dépressifs, allez on va faire cette merde)
n°55542625
jpm1
cochon sauvage
Posté le 16-01-2019 à 21:54:08  profilanswer
 

ben c'est comme le reste. ça avancera à la vitesse d'un escargot. et le changement climatique est inéluctable. tu t'attends à quoi comme réponse  :o . moi j'ai déjà donné mon avis sur le sujet. orientation vers vie autarcique, et éolienne individuelle. l'Homme est créatif, et est capable de trouver des solutions, mais au nom de la sainte croissance il continuera dans les énergie fossiles parce-que c'est moi cher, et dans le nucléaire, parce-que c'est pas lui mais ses gosses qui auront à gérer le mer.. du démantelement. nan le rechauffement on va pas y couper. n'en déplaise à ceux qui trouvent que le topic est le topic dépression II  [:plop10:5]

Message cité 1 fois
Message édité par jpm1 le 16-01-2019 à 21:55:19
n°55542703
smaragdus
whores, drugs & J.S. Bach
Posté le 16-01-2019 à 22:01:14  profilanswer
 

Tout à fait :jap:
Mais je m'en fous, au mieux, je verrais ça depuis ma maison de retraite en attendant d'être recyclé en soylent green :o

n°55542769
woodblock
Posté le 16-01-2019 à 22:10:00  profilanswer
 

smaragdus a écrit :

Tout à fait :jap:
Mais je m'en fous, au mieux, je verrais ça depuis ma maison de retraite en attendant d'être recyclé en soylent green :o


 
As tu des enfants ?  


---------------
"Ne soyez pas un enfoiré" https://www.youtube.com/watch?v=5opz8kvVovs
n°55542815
smaragdus
whores, drugs & J.S. Bach
Posté le 16-01-2019 à 22:15:34  profilanswer
 

woodblock a écrit :


 
As tu des enfants ?  


Non, je ne suis pas un sadique

n°55543106
woodblock
Posté le 16-01-2019 à 22:49:47  profilanswer
 

smaragdus a écrit :


Non, je ne suis pas un sadique


 
C'est pour ça, donc !


---------------
"Ne soyez pas un enfoiré" https://www.youtube.com/watch?v=5opz8kvVovs
n°55543601
hyenal1
Posté le 17-01-2019 à 00:16:38  profilanswer
 

Haaa j'ai trouvé  [:jerome38:4]  des données fiables et globales concernant l'occupation des espaces au sol.
 
https://reho.st/medium/self/8dff26ac5c62d55e66a3b51149a238330d74c176.png
 
Donc parmi les terres habitables, 50% sont consacrées à l'agriculture, 1% sont des espaces artificiels. Une autre façon de visualiser les surfaces :
 
https://reho.st/medium/self/f668df5f8a2f22f7086ff044f5d48da83661201d.png
 
Décidément Our World In Data c'est vraiment le meilleur site de la vie  [:make install:1]  y a tout, c'est fantastique.


---------------
Bah il fera connaissance !
n°55543603
hyenal1
Posté le 17-01-2019 à 00:16:51  profilanswer
 

_tchip_ a écrit :

De toute façon tout réduire à un paramètre, de surface ou de rendement, c'est très faible pour analyser le problème de façon systémique.  


 

beaver42 a écrit :


L'occupation des sols est une composante importante pour la sauvegarde de la biodiversité, mais c'est loin d'être la seule.


 
Ha non mais je dis pas que c'est le seul paramètre hein  [:bibliophage:1]  c'est juste que c'est le principal et donc il devrait être pris en compte et même mis en priorité. A minima pris en compte. Mais ce critère n'est pas du tout pris en compte dans la démarche de l'agriculture biologique et c'est un énorme point mort.
 
Je sais pas vous mais moi quand j'ai des déchets chez moi, ma priorité c'est pas d'essayer d'avoir les déchets les plus propres et les moins malodorants possibles, pour pouvoir les étaler un peu partout dans l'appartement, en espérant que comme c'est des déchets pas trop sales, l'appartement reste à peu près propre. Non ce que j'essaie de faire c'est de les rassembler tous au même endroit, pour que le reste de l'appartement reste propre. Logique non ?  :o


---------------
Bah il fera connaissance !
n°55543626
hyenal1
Posté le 17-01-2019 à 00:23:29  profilanswer
 


 
:jap: la parcelle cultivée n'est pas le lieu pour la biodiversité, quasiment par définition. Le lieu pour la biodiversité c'est les espaces naturels, parce qu'on aura jamais la même biodiversité dans une parcelle que dans une forêt.
 
 
 
:jap: voilà c'est ça le principal. C'est comme si des médecins décidaient d'inventer la "médecine bio" et qu'ils décidaient de ne soigner qu'avec des trucs "naturels" pas des médicaments "de synthèse". Tout le monde trouverait ça "WTF ?  [:sud_conscient:3] "


---------------
Bah il fera connaissance !
mood
Publicité
Posté le 17-01-2019 à 00:23:29  profilanswer
 

n°55543725
jpm1
cochon sauvage
Posté le 17-01-2019 à 01:32:21  profilanswer
 

hyenal1 a écrit :


:jap: voilà c'est ça le principal. C'est comme si des médecins décidaient d'inventer la "médecine bio" et qu'ils décidaient de ne soigner qu'avec des trucs "naturels" pas des médicaments "de synthèse". Tout le monde trouverait ça "WTF ?  [:sud_conscient:3] "


 
c'est très discutable. la médecine 'providentielle' incite a traiter la maladie avec mépris, et dédain. du coup quand on est malade on se bourre de chimie, et on augmente le trou de la sécu. alors que la première médecine devrait être en amont, la prévention.  
 
faire du sport, manger bio (et oui) réduit considérablement les risques de contracter une maladie.
on va même parfois jusqu'à se soigner en préventif, et prendre des médicaments aux premiers symptômes, alors que c'est l'inverse qu'il faut faire, laisser le corps affronter la maladie, et créer ses propres mécanismes d'auto défense. et surtout trouver la cause de la maladie. prendre un médoc alors que l'on ne connait pas l'origine de la maladie pour moi c'est de l'illogisme pur
 
la prise de médocs selon moi, devrait être réservé aux cas extrêmes ou la douleur est insupportable. on s'en fout la sécu est là pour nous fournir en chimique. Je ne suis évidemment pas contre la pharmacologie chimique, mais je pense qu'elle occupe une place bien trop importante dans notre société Française.
 
Je ne peut m'empêcher de citer un exemple me vient en tête. Hiro Onoda. le Japonais qu'on a retrouvé dans la jungle 30 ans après la fin de la guerre. exercice quotidien, lavage des dents à l'écorce de coco (si je me souviens bien. j'ai lu le livre il y a longtemps). il est rentré au Japon, après avoir passé 30 ans dans une des jungles les plus hostiles du monde. au Japon à l’hôpital au checkup, ils lui ont dit vous avez une santé bien supérieure à la plupart de de vos concitoyens Nippons
 
et encore, je passe outre, le chapitre de la bombe à retardement que sont les bactéries qui deviennent de plus en résistantes, et dures à combattre

Message cité 1 fois
Message édité par jpm1 le 17-01-2019 à 01:38:21
n°55543751
smaragdus
whores, drugs & J.S. Bach
Posté le 17-01-2019 à 01:52:44  profilanswer
 

hyenal1 a écrit :

Haaa j'ai trouvé  [:jerome38:4]  des données fiables et globales concernant l'occupation des espaces au sol.

 

https://reho.st/medium/self/8dff26a [...] 74c176.png

 

Donc parmi les terres habitables, 50% sont consacrées à l'agriculture, 1% sont des espaces artificiels. Une autre façon de visualiser les surfaces :

 

https://reho.st/medium/self/f668df5 [...] 61201d.png

 

Décidément Our World In Data c'est vraiment le meilleur site de la vie  [:make install:1]  y a tout, c'est fantastique.


Ah ouais  :ouch:
Ah ouais  :ouch:
Ah ouais  :ouch:
Putain je suis scotché, il n'y a pas d'autre mot.
Je savais que c'était n'importe quoi pour la place réservée au bétail mais visualisé sur la carte, ça dépasse l'entendement.

 

edit : et j'ai oublié de dire merci :jap:

Message cité 1 fois
Message édité par smaragdus le 17-01-2019 à 07:46:15
n°55543757
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 17-01-2019 à 01:58:33  profilanswer
 

simius_computus a écrit :

 

Encore un coup il faudrait établir la corrélation bio/grandes monocultures VS. conventionnel/grandes monocultures.
Il me semble que la démarche d'être "bio" pour un agriculteur implique une volonté de pas trop bousiller l'environnement, si on oublie les aberrations type bio industriel made in Espagne.

 

Ce qui s'appelle un argument du véritable Écossais. Le Bio c'est bien, sauf quand c'est pas bien. A ce moment là ce n'est pas du vrai Bio.

 

Seulement le "faux Bio" c'est simplement ce qui arrive quand une démarche se massifie. Si le Bio ce n'est bien qu'à condition d'être l'oeuvre de pionniers convaincus c'est destiné à rester minoritaire. Et donc à garder son rôle de niche marketing à destination de CSP+. Quand Carrefour/Auchan s'y mettent ils doivent avoir devant eux des producteurs qui garantissent des volumes. C'est pas juste une question de profit. Un seul hyper va vendre 500 à 1000 t de tomates par an. Si tu fais affaire avec une chaîne, il faut pouvoir s'aligner derrière. Donc se regrouper pour peser un peu et pouvoir discuter d'un point de vue commercial et logistique, mettre en place des chaîne d'emballages et des plate formes logistique, employer des gens, et finir ainsi, horreur et damnation, par s'industrialiser. Et attendre résigné la visite d'Elise Lucet qui va venir dénoncer ce "faux Bio" qui a perdu son âme et sa sincérité.

 

J'appelle ça une névrose sociétale : appeler à cors et à cris quelque chose, et se tordre les mains de désespoir quand il se réalise en vrai.

 

L'origine de cette névrose c'est ce hiatus :

 

100% des gens mangent, et ce qu'on mange occupe beaucoup les esprits.

 

Mais seuls 1% des gens produisent, ce qui fait que les souhaits des 99% qui ne produisent pas sont nourris essentiellement de fantasme. Quand la réalité ne rejoint pas le fantasme, c'est perçu comme un scandale. Et les 1% qui produisent n'ont pas vraiment d'autre alternative que d'abonder dans ce sens au moins dans les formes. "Comme je vous comprend, et comme vous avez raison, voyez vous, nous, aux Vergers du Poitou, nous avons toujours défendu farouchement une production locale enracinée respectueuse de l'environnement et fidèle aux modes de production traditionnels qui font la typicité de nos produits".

 

Mais si ça marche, les Vergers du Poitou, ça ressemblera à ça à l'extérieur :
https://reho.st/self/234de7258b7a1ac358058073b02c8a11b70b2572.jpg

 

et à ça à l'intérieur :
https://reho.st/self/f926c7b125bfd2ee91e7cd72ef555b6f7a0770be.jpg

 


Et v'la Elise Lucet qui s'en vient...

 


Citation :


En plus de ça, il y a l'impact de la chimie utilisée. Bref, conclure qu'à alimentation égale le conventionnel est mieux que le bio parce qu'il est + productif à l'hectare et donc bouffe potentiellement moins d'espaces naturels, ça me paraît bien foireux.

 

C'est ça qu'il faut vérifier. Vaut il mieux intensifier des surfaces avec des ammonitrates et des pesticides ou consommer plus de surface. L'idée est que la consommation de surface produit un effet au premier ordre. Tu passe localement de cent espèces végétale à l'hectare à une seul (plus epsilon : les adventices). L'effet des engrais sur l'environnement (lessivage -> nappe phréatique ou cours d'eau) peut être rendu proche de zéro si l'apport est réalisé au bon stade de développement de la culture. L'effet des pesticide peut également être rendu proche de zéro par une démarche raisonnée (ne traiter que si nécessaire) et par une surveillance des agences de santé avec arbitrage des coût/bénéfices.

 

Donc d'n côté tu as une démarche qui dès lors qu'elle est sous-productive a un impact pire et certain, et de l'autre côté une démarche productiviste qui a un effet qui peut s'améliorer en continu.

 

Bien sûr, si sans employer d'engrais chimique ni de pesticide on produisait autant, ça serait mieux. Simplement ce qu'on appelle "Bio" serait de l'agriculture conventionnelle et il n'y aurait aucun débat.

Message cité 2 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 17-01-2019 à 02:09:42

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°55543775
bendx
Posté le 17-01-2019 à 02:25:09  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


Vaut il mieux intensifier des surfaces avec des ammonitrates et des pesticides ou consommer plus de surface (...)


Mais c'est pas du tout ça...
 
Les meilleurs exemples permaculturels actuels, ou historiques tel que les maraichers parisiens du 19e montrent que c'est tout le contraire: il faut intensifier les surfaces, consommer moins de surface tout en limitant drastiquement les apports précités.
 
Ca demande du savoir faire (c'est à dire utiliser les principes du vivant pour faire pousser un truc, et non du pétrole) et de la main d'oeuvre (ça tombe bien, y a en plein de dispo).

n°55543898
LardonCru
Mâle Lambda
Posté le 17-01-2019 à 06:39:58  profilanswer
 

Ca demande surtout un consommateur capable d'entendre "on n'a plus de [insérer-truc-ici]" et de s'en contenter, sans chercher à aller voir le fournisseur d'en face.

n°55544046
thun_on_th​e_r
Employé de l'année en 1979
Posté le 17-01-2019 à 07:47:05  profilanswer
 

jpm1 a écrit :

ben c'est comme le reste. ça avancera à la vitesse d'un escargot. et le changement climatique est inéluctable. tu t'attends à quoi comme réponse  :o . moi j'ai déjà donné mon avis sur le sujet. orientation vers vie autarcique, et éolienne individuelle. l'Homme est créatif, et est capable de trouver des solutions, mais au nom de la sainte croissance il continuera dans les énergie fossiles parce-que c'est moi cher, et dans le nucléaire, parce-que c'est pas lui mais ses gosses qui auront à gérer le mer.. du démantelement. nan le rechauffement on va pas y couper. n'en déplaise à ceux qui trouvent que le topic est le topic dépression II  [:plop10:5]


 
On est sur de la ressource fossile et nuke pour faire tourner le monde, parce qu'actuellement on n'a que ça qui soit a la hauteur des besoins. Tu crois qu'on pourrait sans problème tout remplacer demain par des panneaux solaires et des éoliennes, mais que ça ne se fait pas a cause des méchants lobbies, sérieusement ?


---------------
The government solution to a problem is usually as bad as the problem.
n°55544075
Profil sup​primé
Posté le 17-01-2019 à 07:52:42  answer
 

bendx a écrit :


Mais c'est pas du tout ça...
 
Les meilleurs exemples permaculturels actuels, ou historiques tel que les maraichers parisiens du 19e montrent que c'est tout le contraire: il faut intensifier les surfaces, consommer moins de surface tout en limitant drastiquement les apports précités.
 
Ca demande du savoir faire (c'est à dire utiliser les principes du vivant pour faire pousser un truc, et non du pétrole) et de la main d'oeuvre (ça tombe bien, y a en plein de dispo).


Oui, en retournant tous aux champs promis le nouveau truc idéologique du moment fera mieux que l'agriculture scientifique. Comme le bio fera mieux quand on aura inventé des meilleures graines.

n°55544255
beaver42
Posté le 17-01-2019 à 08:31:16  profilanswer
 

La permaculture et les techniques des maraichers parisiens du 19e siècle ça marche très bien pour le maraichage, mais ce n'est malheureusement pas transposable si facilement aux grandes cultures :/  
 
Il y a encore beaucoup de choses à inventer de ce côté là. Mais si on se dit "non on abandonne complètement le bio parce que les rendements sont moins bons", les techniques nouvelles innovantes on risque pas de les trouver.

n°55544317
thun_on_th​e_r
Employé de l'année en 1979
Posté le 17-01-2019 à 08:39:38  profilanswer
 


 
avec beaucoup de main d’œuvre dont le cout est un des plus elevés d'europe , ça va bien se passer :D


---------------
The government solution to a problem is usually as bad as the problem.
n°55544375
beaver42
Posté le 17-01-2019 à 08:46:29  profilanswer
 

Si on considère l'avenir collapsé, avec pénuries de pétrole, etc. Je trouve pas ça déconnant que les gens retournent bosser aux champs, je vois pas vraiment ce qu'ils feraient d'autre à vrai dire.
 
Sinon il y a aussi des fermes en maraichage permaculturel qui emploient des salariés, comme la ferme de Jean Martin Fortier. C'est au Canada donc un peu différent car les légumes se vendent bien plus cher qu'en France, je ne sais pas si la main d’œuvre est moins chère aussi.

n°55544507
cairn-ivor​e
Posté le 17-01-2019 à 09:07:45  profilanswer
 


jpm1 a écrit :


 
c'est très discutable. la médecine 'providentielle' incite a traiter la maladie avec mépris, et dédain. du coup quand on est malade on se bourre de chimie, et on augmente le trou de la sécu. alors que la première médecine devrait être en amont, la prévention.  
 
faire du sport, manger bio (et oui) réduit considérablement les risques de contracter une maladie.
on va même parfois jusqu'à se soigner en préventif, et prendre des médicaments aux premiers symptômes, alors que c'est l'inverse qu'il faut faire, laisser le corps affronter la maladie, et créer ses propres mécanismes d'auto défense. et surtout trouver la cause de la maladie. prendre un médoc alors que l'on ne connait pas l'origine de la maladie pour moi c'est de l'illogisme pur
 
la prise de médocs selon moi, devrait être réservé aux cas extrêmes ou la douleur est insupportable. on s'en fout la sécu est là pour nous fournir en chimique. Je ne suis évidemment pas contre la pharmacologie chimique, mais je pense qu'elle occupe une place bien trop importante dans notre société Française.
 
Je ne peut m'empêcher de citer un exemple me vient en tête. Hiro Onoda. le Japonais qu'on a retrouvé dans la jungle 30 ans après la fin de la guerre. exercice quotidien, lavage des dents à l'écorce de coco (si je me souviens bien. j'ai lu le livre il y a longtemps). il est rentré au Japon, après avoir passé 30 ans dans une des jungles les plus hostiles du monde. au Japon à l’hôpital au checkup, ils lui ont dit vous avez une santé bien supérieure à la plupart de de vos concitoyens Nippons
 
et encore, je passe outre, le chapitre de la bombe à retardement que sont les bactéries qui deviennent de plus en résistantes, et dures à combattre


 
Non, mais sérieusement STOP.
STOOOOOOOOOOOOOOOP.
 
Arrête de déblatérer tes poncifs, tes belles histoires non sourcées sur le soldat Japonais, en enchainant ensuite en disant que tes voyages en avions sont indispensables.

n°55544890
Merome
Chef des blorks
Posté le 17-01-2019 à 09:45:57  profilanswer
 


 
Je propose que tu abandonnes ton ton condescendant et un poil méprisant pour qu'on reprenne le débat sur de bonnes bases. J'essaie de me fonder une opinion sur ces questions sur des bases scientifiques (et systémiques), donc si tu pouvais arrêter de croire que je défends la biodynamie, l'homéopathie et le jardinage avec la lune, on avancerait un peu plus vite et ce serait plus utile aux lurkers du topic.  :jap:  
 
Donc le débat part de là :
 
 
 
J'ai plusieurs arguments à opposer à cette affirmation :
 
Argument n°1 : La biodiversité n'est qu'un des problèmes qui nous occupent sur ce topic. La raréfaction des énergies fossiles, la minéralisation des sols et quelques autres effets de bord de l'agriculture ne doivent pas être glissés sous le tapis. L'AB, avec tous ses défauts que je ne nie pas (bonjour la bouillie bordelaise "bio" ) a quelques arguments de ce côté là.
 
Argument n°2 : Tu réduis l'impact sur la biodiversité à la minimisation de l'usage de terres. Ca demande un peu de sources et de preuves. Si pour produire 60 quintaux de blé en conventionnel, il faut flinguer 80% des espèces sur un ha, c'est peut-être pire que de flinguer 20% des espèces sur 2 ha en bio. Si tu veux prouver que la surface occupée seule suffit à déterminer ce qui est bon ou pas pour la biodiversité, je veux bien des données.
Moi j'ai trouvé ça : http://orgprints.org/20246/1/1547-biodiversite.pdf (massivement sourcé) où l'on peut lire ceci :  

Citation :


Selon l’altitude à laquelle elles se trouvent, les exploitations biologiques comptent entre 46 et 72 pour cent de surfaces proches de l’état naturel en plus, abritent 30 pour cent d’espèces en plus et 50 pour cent  d’individus en plus que les exploitations non-biologiques


Ce qui me laisse penser que le simple calcul : plus de surface occupée = moins de biodiversité est un peu rapide.
 
Argument n°3 : Le match ne se joue pas qu'entre AB et AC. Si l'on veut effectivement maximiser le rendement à l'ha, les cultures associées et la permaculture sont des pistes à étudier. Les études montrent d'ores et déjà que les rendements sont systématiquement meilleurs avec les cultures associées : http://inra-dam-front-resources-cd [...] ciees.html  
Si l'on s'intéressait vraiment au développement durable et si l'on tenait absolument à minimiser la surface agricole, il faudrait mettre le paquet sur ces pistes, mais on lit dans ce même article de l'INRA :  

Citation :


Mais en conventionnel, l’avantage économique des cultures associées est plus difficile à démontrer. La PAC engendre une politique de soutien pénalisante pour les cultures associées car les aides ne sont réservées que pour les cultures pures.


Ce qui me laisse penser que l'agri conventionnelle (et la PAC) se fout bien de la biodiversité et de la surface agricole utilisée, et que ce sont des raisonnements purement économiques qui guident les subventions, voire la recherche agronomique.
 
Argument n°4 : Je maintiens que comparer les rendements de l'AB et l'AC n'est pas scientifiquement très rigoureux. Ca parait simple et imparable parce qu'on a que deux chiffres à comparer et c'est à la portée d'un élève de CM2, mais ça n'a pas vraiment de sens. Déjà il faut nuancer les résultats obtenus en milieux tempérés qui sont un peu contredits par les résultats sur le reste de la planète, ensuite, ça ne tient pas compte du contexte (économique) outrageusement favorable au conventionnel, cf la remarque de l'INRA sur la PAC juste au-dessus.
 
Pour résumer, je trouve que ce débat est en plein dans la collapsologie car il montre la difficulté de raisonner "systémique". Si on cherche le moyen le plus efficace de se déplacer en voiture, on pourra aboutir par exemple à la solution voiture électrique, mais ce faisant, on occulte d'autres pans de la réflexion (Doit-on vraiment prendre la voiture plutôt que le vélo ou le train ? Est-ce qu'on pourrait éviter de se déplacer ? ...)
Il me semble que la collapsologie s'attache à développer cette vision systémique en battant brèche l'approche scientifique réductionniste.


---------------
Ceci n'est pas une démocratie
n°55544932
thun_on_th​e_r
Employé de l'année en 1979
Posté le 17-01-2019 à 09:50:23  profilanswer
 

beaver42 a écrit :

Si on considère l'avenir collapsé, avec pénuries de pétrole, etc. Je trouve pas ça déconnant que les gens retournent bosser aux champs, je vois pas vraiment ce qu'ils feraient d'autre à vrai dire.
 
Sinon il y a aussi des fermes en maraichage permaculturel qui emploient des salariés, comme la ferme de Jean Martin Fortier. C'est au Canada donc un peu différent car les légumes se vendent bien plus cher qu'en France, je ne sais pas si la main d’œuvre est moins chère aussi.


 
quand il n'y aura plus le choix, sans doute :jap:
 
a l'heure actuelle, imaginer une agriculture avec un taux de main d’œuvre identique aux années d'avant guerre est très utopiste.


---------------
The government solution to a problem is usually as bad as the problem.
n°55544945
Profil sup​primé
Posté le 17-01-2019 à 09:51:02  answer
 

beaver42 a écrit :

Il y a encore beaucoup de choses à inventer de ce côté là. Mais si on se dit "non on abandonne complètement le bio parce que les rendements sont moins bons", les techniques nouvelles innovantes on risque pas de les trouver.


C'est assez amusant comme remarque vu que le bio n'a jamais innové, la plupart du temps c'est au contraire vendu comme l'emploi de techniques "historiques" (à raison, c'est de l'agri avec des techniques de milieu du XXème).

 

La recherche en agronomie n'a pas attendu le label bio pour se faire, ça a même donné le conventionnel et les OGMs (l'avenir). Seulement les lobbies obscurantistes font un sacré boulot pour lutter contre les innovations parce que "c'est pas naturel [:striker eureka:4]"


Message édité par Profil supprimé le 17-01-2019 à 09:53:15
n°55546505
Sangel
Posté le 17-01-2019 à 11:39:25  profilanswer
 

bendx a écrit :


Mais c'est pas du tout ça...

 

Les meilleurs exemples permaculturels actuels, ou historiques tel que les maraichers parisiens du 19e montrent que c'est tout le contraire: il faut intensifier les surfaces, consommer moins de surface tout en limitant drastiquement les apports précités.

 

Ca demande du savoir faire (c'est à dire utiliser les principes du vivant pour faire pousser un truc, et non du pétrole) et de la main d'oeuvre (ça tombe bien, y a en plein de dispo).

 

Les maraîchers parisiens du 19e avaient des apports énormes : tout le purin des chevaux de la capitale.

 
thun_on_the_r a écrit :

 

On est sur de la ressource fossile et nuke pour faire tourner le monde, parce qu'actuellement on n'a que ça qui soit a la hauteur des besoins. Tu crois qu'on pourrait sans problème tout remplacer demain par des panneaux solaires et des éoliennes, mais que ça ne se fait pas a cause des méchants lobbies, sérieusement ?

 

Non, mais tu réponds à Jpm1  [:manulelutin:5]
Il est déconnecté de la réalité :/

n°55546582
beaver42
Posté le 17-01-2019 à 11:45:36  profilanswer
 

Merome a écrit :


Argument n°2 : Tu réduis l'impact sur la biodiversité à la minimisation de l'usage de terres. Ca demande un peu de sources et de preuves. Si pour produire 60 quintaux de blé en conventionnel, il faut flinguer 80% des espèces sur un ha, c'est peut-être pire que de flinguer 20% des espèces sur 2 ha en bio. Si tu veux prouver que la surface occupée seule suffit à déterminer ce qui est bon ou pas pour la biodiversité, je veux bien des données.
Moi j'ai trouvé ça : http://orgprints.org/20246/1/1547-biodiversite.pdf (massivement sourcé) où l'on peut lire ceci :  

Citation :


Selon l’altitude à laquelle elles se trouvent, les exploitations biologiques comptent entre 46 et 72 pour cent de surfaces proches de l’état naturel en plus, abritent 30 pour cent d’espèces en plus et 50 pour cent  d’individus en plus que les exploitations non-biologiques


Ce qui me laisse penser que le simple calcul : plus de surface occupée = moins de biodiversité est un peu rapide.


 
 [:moonblood9]

n°55546815
brown pape​r bag
Concours de pyjama mental
Posté le 17-01-2019 à 12:07:38  profilanswer
 

hyenal1 a écrit :

...
Décidément Our World In Data c'est vraiment le meilleur site de la vie  [:make install:1]  y a tout, c'est fantastique.


Je découvre ce site génial grâce à ton post, c'est [:pakass:2]  
 
Comment ai-je pu passer à côté si longtemps ? :D
Des données sur TOUT à TOUTES les échelles de temps :ouch:


---------------
Eponyme
n°55546960
Sangel
Posté le 17-01-2019 à 12:25:06  profilanswer
 

brown paper bag a écrit :


Je découvre ce site génial grâce à ton post, c'est [:pakass:2]

 

Comment ai-je pu passer à côté si longtemps ? :D
Des données sur TOUT à TOUTES les échelles de temps :ouch:

 

Très bon site :jap:

 

J'aime aussi beucoup le site de la banque mondial très complet également même si un plus austère : https://donnees.banquemondiale.org/ et surtout (même si ça ne concerne que l'économie) l'atlas de complexité économique d'Harvard : http://atlas.cid.harvard.edu/explo [...] &year=2016


Message édité par Sangel le 17-01-2019 à 12:33:32
n°55546979
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 17-01-2019 à 12:27:06  profilanswer
 

bendx a écrit :


Mais c'est pas du tout ça...

 

Les meilleurs exemples permaculturels actuels, ou historiques tel que les maraichers parisiens du 19e montrent que c'est tout le contraire: il faut intensifier les surfaces, consommer moins de surface tout en limitant drastiquement les apports précités.

 

Ca demande du savoir faire (c'est à dire utiliser les principes du vivant pour faire pousser un truc, et non du pétrole) et de la main d'oeuvre (ça tombe bien, y a en plein de dispo).

 

Les maraîchers parisiens du XIXe siècle disposaient du crottin produit par environ 80 000 chevaux (source) circulant dans la capitale, chaque cheval produisant environ 18 kg d'azote par an sous forme de crottin (source)

 

soit de quoi produire (si production unique, en considérant uniquement les besoins en azote, et en comptant 25% de pertes azotées sous forme de dégagement atmosphérique) :
(source)


Production     (rendement, besoins azotés) : production totale (**si unique production**)
Ail                  (9 t/ha, 100 uN/ha)   :  97 200 t
Céleri branche       (81 t/ha, 186 uN/ha)  : 470 323 t
Chicorée scarole     (71 t/ha, 89 uN/ha)   : 861 573 t
Choux pommé          (71 t/ha, 188 uN/ha)  : 407 872 t
Epinard              (36 t/ha, 105 uN/ha)  : 370 286 t
Laitue pommée        (58 t/ha, 113 uN/ha)  : 554 336 t
Melon                (24 t/ha, 122 uN/ha)  : 212 459 t
Pomme de terre       (30 t/ha, 96 uN/ha)   : 337 500 t
Tomate plein champ   (60 t/ha, 136 uN/ha)  : 476 471 t
Tomate d’abri        (110 t/ha, 285 uN/ha) : 416 842 t

 

edit: en considérant des parisiens qui se nourriraient uniquement de patates (apport calorique : 85 cal/100 g, besoin adulte : 2000 cal/j), le maraîchage assuré par l'apport du crottin permettait de couvrir les besoins de 390 000 personnes adultes.

 


Et aujourd'hui encore, bien entendu que tous les effluents d'élevage sont valorisés. Ça ne demande pas un énorme savoir faire, c'est assez basique. C'est juste moins précis que les ammonitrates, car la minéralisation de l'azote organique (qui dépend des sommes de températures sur la parcelle) ne se fait pas forcément au moment où la culture exprime ses plus gros besoins. Si l'apport est excédentaire, il y a risque de lessivage dans les nappe (d'où les problème de pollution des nappes en Bretagne par exemple), et s'il est insuffisant, la culture n'exprime pas tout son potentiel.  

 

Bon, mais un effluent d'élevage, c'est juste de l'azote issu du champs et qui y retourne, moins les pertes. Si les ammonitrate obtenus par la fixation de l'azote atmosphérique à l'aide de gaz naturel ont révolutionné la donne, c'est bien parce que l'azote est un facteur limitant.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 17-01-2019 à 13:07:26

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°55547050
Sangel
Posté le 17-01-2019 à 12:35:43  profilanswer
 

On produit seulement trente tonnes de patates par hectare contre 60 de tomates ?  
 
C'est marrant, je pensais que les patates c'était une des cultures avec le rendement le plus élevé.

n°55547074
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 17-01-2019 à 12:38:12  profilanswer
 

Sangel a écrit :

On produit seulement trente tonnes de patates par hectare contre 60 de tomates ?  
 
C'est marrant, je pensais que les patates c'était une des cultures avec le rendement le plus élevé.


 
J'ai pris les rendement de maraîchage biologique (j'ai rajouté la source).
 
En conventionnel, en 2016 la production française de pommes de terre de conservation s’élève à 5 106 500 tonnes, soit une légère baisse de 2,3 % en un an. Parallèlement, les surfaces ont pourtant augmenté de 5,3 % et couvraient 125 250 hectares. Le rendement brut moyen s’établit donc à moins de 41 t/ha ce qui représente une baisse de plus de 7 % en un an (soit plus de 3 t/ha). (source)


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 17-01-2019 à 12:46:33

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°55547116
hyenal1
Posté le 17-01-2019 à 12:42:41  profilanswer
 

Merome a écrit :


 
Argument n°2 : Tu réduis l'impact sur la biodiversité à la minimisation de l'usage de terres. Ca demande un peu de sources et de preuves. Si pour produire 60 quintaux de blé en conventionnel, il faut flinguer 80% des espèces sur un ha, c'est peut-être pire que de flinguer 20% des espèces sur 2 ha en bio. Si tu veux prouver que la surface occupée seule suffit à déterminer ce qui est bon ou pas pour la biodiversité, je veux bien des données.
Moi j'ai trouvé ça : http://orgprints.org/20246/1/1547-biodiversite.pdf (massivement sourcé) où l'on peut lire ceci :  

Citation :


Selon l’altitude à laquelle elles se trouvent, les exploitations biologiques comptent entre 46 et 72 pour cent de surfaces proches de l’état naturel en plus, abritent 30 pour cent d’espèces en plus et 50 pour cent  d’individus en plus que les exploitations non-biologiques


Ce qui me laisse penser que le simple calcul : plus de surface occupée = moins de biodiversité est un peu rapide.


 
Tu interprètes mal tes chiffres, camarade Mérome. Tu te contentes de pas grand chose pour satisfaire ton raisonnement, car tu te penches ici sur des micro détails qui au final ne changent pas grand chose. Ton lien nous dit que "les exploitations bio exploitent en moyenne 22% de leur surface agricole utile en surfaces proches de l'état naturel [donc des haies, prairies, jachères] et les exploitations non-biologiques 13%." Donc on voit qu'il suffit que le conventionnel ait des rendements de 10% supérieurs au bio pour que cet effet soit compensé. Donc ça modère un tout petit peu l'avantage du conventionnel mais ça change fondamentalement rien.
 
C'est à dire qu'en gros si le rapport AB/AC = 0.9 c'est neutre, au dessus c'est avantage au bio et en dessous c'est avantage au conventionnel. Or on l'a vu, le rapport est généralement très très inférieur à 0.9.
 

Merome a écrit :


 
Argument n°4 : Je maintiens que comparer les rendements de l'AB et l'AC n'est pas scientifiquement très rigoureux. Ca parait simple et imparable parce qu'on a que deux chiffres à comparer et c'est à la portée d'un élève de CM2, mais ça n'a pas vraiment de sens. Déjà il faut nuancer les résultats obtenus en milieux tempérés qui sont un peu contredits par les résultats sur le reste de la planète, ensuite, ça ne tient pas compte du contexte (économique) outrageusement favorable au conventionnel, cf la remarque de l'INRA sur la PAC juste au-dessus.


 
Non non tes arguments ne tiennent pas la route. Concernant le volet économique, la remarque de l'INRA sur la PAC concerne culture associée vs monospécifique, pas AB vs AC, et d'une manière générale les faibles rendements en bio ne viennent pas d'un manque de moyens mais des techniques employées.
 
Ensuite pour ce qui est des résultats en milieu tempéré vs reste de la planète là encore c'est un argument souvent utilisé par le bio mais qui est d'une grande mauvaise foi, je t'invite à ne pas te laisser avoir par ce genre de discours. Il faut comparer ce qui est comparable, donc agriculture bio moderne vs agriculture conventionnelle moderne. Or quand tu compares bio vs conventionnel sur la planète entière, tu inclus dans conventionnel toute l'agriculture vivrière et de manière générale toute l'agriculture des pays pauvres peu modernisée et peu efficiente. Donc ce sont les résultats au niveau global qui n'ont pas de sens, et les résultats agriculture AB vs AC au sein de pays de niveau de développement homogène qui a du sens.
 

Merome a écrit :


 
Pour résumer, je trouve que ce débat est en plein dans la collapsologie car il montre la difficulté de raisonner "systémique". Si on cherche le moyen le plus efficace de se déplacer en voiture, on pourra aboutir par exemple à la solution voiture électrique, mais ce faisant, on occulte d'autres pans de la réflexion (Doit-on vraiment prendre la voiture plutôt que le vélo ou le train ? Est-ce qu'on pourrait éviter de se déplacer ? ...)
Il me semble que la collapsologie s'attache à développer cette vision systémique en battant brèche l'approche scientifique réductionniste.


 
Tout à fait d'accord. Et précisément, la démarche qui consiste dire "osef des rendements, c'est un truc de capitaliste, ce qui est important c'est de mettre des intrants "naturels"  [:cyril67fr:6]"  échoue totalement à s'inscrire dans cette vision systémique que tu promeus.


---------------
Bah il fera connaissance !
n°55547131
hyenal1
Posté le 17-01-2019 à 12:44:43  profilanswer
 

cairn-ivore a écrit :


 
Non, mais sérieusement STOP.
STOOOOOOOOOOOOOOOP.
 
Arrête de déblatérer tes poncifs, tes belles histoires non sourcées sur le soldat Japonais, en enchainant ensuite en disant que tes voyages en avions sont indispensables.


 
Ha, tu découvres jpm1... [:dileste2:1]


---------------
Bah il fera connaissance !
n°55547206
hyenal1
Posté le 17-01-2019 à 12:53:11  profilanswer
 

smaragdus a écrit :


Ah ouais  :ouch:  
Ah ouais  :ouch:  
Ah ouais  :ouch:  
Putain je suis scotché, il n'y a pas d'autre mot.
Je savais que c'était n'importe quoi pour la place réservée au bétail mais visualisé sur la carte, ça dépasse l'entendement.
 
edit : et j'ai oublié de dire merci :jap:


 
Attends j'ai encore mieux  :o
 
Les humains représentent 38% de la masse des mammifères vivant sur Terre, le bétail 60% et les mammifères sauvages 4%   [:perco_35:2]  
 
https://livekindlyproduction-8u6efaq1lwo6x9a.stackpathdns.com/wp-content/uploads/2018/05/the-guardian-animals-e1527231231280.jpg
 
Attention je précise, ce sont des pourcentages de la masse totale des mammifères, pas en nombre d'individus. Les articles de la presse généraliste qui relaient ce résultat font souvent la confusion, mais c'est bien en masse. C'est à dire qu'il faut des milliers de campagnols pour faire un charolais. La masse totale ds mammifères représentant elle-même une faible part de la biomasse totale. Le papier original est là :
https://www.pnas.org/content/115/25/6506
 
Pour ceux qui préfèrent les histogrammes :
https://www.researchgate.net/profile/Mauro_Galetti/publication/275657970/figure/fig7/AS:294484794462214@1447222054698/Global-change-in-the-collective-mass-for-wild-mammals-humans-cattle-and-all-livestock.png
source
 
 
J'adore l'humanité, mais c'est vrai qu'on est flippants des fois   [:enerico1]

Message cité 1 fois
Message édité par hyenal1 le 17-01-2019 à 13:19:02

---------------
Bah il fera connaissance !
n°55547278
Merome
Chef des blorks
Posté le 17-01-2019 à 13:01:47  profilanswer
 

hyenal1 a écrit :


Tu interprètes mal tes chiffres, camarade Mérome. Tu te contentes de pas grand chose pour satisfaire ton raisonnement, car tu te penches ici sur des micro détails qui au final ne changent pas grand chose. Ton lien nous dit que "les exploitations bio exploitent en moyenne 22% de leur surface agricole utile en surfaces proches de l'état naturel [donc des haies, prairies, jachères] et les exploitations non-biologiques 13%." Donc on voit qu'il suffit que le conventionnel ait des rendements de 10% supérieurs au bio pour que cet effet soit compensé. Donc ça modère un tout petit peu l'avantage du conventionnel mais ça change fondamentalement rien.
 
C'est à dire qu'en gros si le rapport AB/AC = 0.9 c'est neutre, au dessus c'est avantage au bio et en dessous c'est avantage au conventionnel. Or on l'a vu, le rapport est généralement très très inférieur à 0.9.


 
Il me semble que c'est toi qui ne voit pas la chose dans sa globalité, tu t'arrêtes aux surfaces proches de l'état naturel, mais tu négliges le fait qu'en bio, la biodiversité dans la parcelle est supérieure à celle observée en conventionnelle.
Mais je ne prétends même pas que le bio a un impact meilleur, moi, je dis juste que s'arrêter à comparer le rendement est insuffisant. Tu est d'accord avec ça ?
 

hyenal1 a écrit :


Ensuite pour ce qui est des résultats en milieu tempéré vs reste de la planète là encore c'est un argument souvent utilisé par le bio mais qui est d'une grande mauvaise foi, je t'invite à ne pas te laisser avoir par ce genre de discours. Il faut comparer ce qui est comparable, donc agriculture bio moderne vs agriculture conventionnelle moderne. Or quand tu compares bio vs conventionnel sur la planète entière, tu inclus dans conventionnel toute l'agriculture vivrière et de manière générale toute l'agriculture des pays pauvres peu modernisée et peu efficiente. Donc ce sont les résultats au niveau global qui n'ont pas de sens, et les résultats agriculture AB vs AC au sein de pays de niveau de développement homogène qui a du sens.


 
Ce qui a du sens, ce sont les chiffres qui te donnent raison ? Et il faut donc passer sous silence les chiffres qui modèrent tes propos ?
Encore une fois, il ne s'agit pas ici de défendre le bio à tout crin comme la meilleure pratique. Il s'agit de relativiser l'importance du rendement brut qui a été utilisé jusqu'ici pour évacuer la question de la biodiversité en conventionnel.
 

hyenal1 a écrit :


Tout à fait d'accord. Et précisément, la démarche qui consiste dire "osef des rendements, c'est un truc de capitaliste, ce qui est important c'est de mettre des intrants "naturels"  [:cyril67fr:6]"  échoue totalement à s'inscrire dans cette vision systémique que tu promeus.


 
Mais carrément. L'appel au naturel ou bien l'argument du "vieux pot", je m'en contre-cogne. Tout comme l'argument de la modernité ou du "tout le monde le fait", au demeurant. C'est pour ça qu'il faut étudier la chose de façon systémique au lieu de s'arrêter à des comparaisons merdiques.
A la limite, je trouve plus dangereux de comparer bêtement les rendements AB /AC parce qu'on essaie d'y coller une caution scientifique. Les mecs qui plantent les salades en fonction de la lune parce que leur grand mère le faisait, ils sont assez inoffensifs.


---------------
Ceci n'est pas une démocratie
n°55547358
jpm1
cochon sauvage
Posté le 17-01-2019 à 13:09:43  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


L'effet des engrais sur l'environnement (lessivage -> nappe phréatique ou cours d'eau) peut être rendu proche de zéro si l'apport est réalisé au bon stade de développement de la culture. L'effet des pesticide peut également être rendu proche de zéro par une démarche raisonnée (ne traiter que si nécessaire) et par une surveillance des agences de santé avec arbitrage des coût/bénéfices.


 
le problème c'est que c'est l'argument n°1 utilisé pour te vendre une technologie 'hasardeuse' par là j'entends non naturelle depuis les débuts de l'ère industrielle. et le résultat, on ne le connait que trop bien. 'c'est sur, ça été testé par des éminences grises', et au final ça finit en bon gros caca. donc non perso, je ne cautionnerai jamais ce genre de méthode. le bio, c'est le rythme de la nature, c'est du sur. garantie sur facture par mère nature  [:cerveau neuf] . le problème n'est pas chez mère nature, le problème est chez l'Homme qui est trop nombreux
 

bendx a écrit :


Mais c'est pas du tout ça...
 
Les meilleurs exemples permaculturels actuels, ou historiques tel que les maraichers parisiens du 19e montrent que c'est tout le contraire: il faut intensifier les surfaces, consommer moins de surface tout en limitant drastiquement les apports précités.
 
Ca demande du savoir faire (c'est à dire utiliser les principes du vivant pour faire pousser un truc, et non du pétrole) et de la main d'oeuvre (ça tombe bien, y a en plein de dispo).


 
en gros tu nous dis que pour faire bien faut tendre vers le bio  :o  
 

thun_on_the_r a écrit :


 
On est sur de la ressource fossile et nuke pour faire tourner le monde, parce qu'actuellement on n'a que ça qui soit a la hauteur des besoins. Tu crois qu'on pourrait sans problème tout remplacer demain par des panneaux solaires et des éoliennes, mais que ça ne se fait pas a cause des méchants lobbies, sérieusement ?


 
je dis que notre surpopulation devrait nous faire basculer drastiquement vers un monde de vie plus autarcique. mais que ça n'arrivera pas car l'Homme depuis qu'il est Homme vit dans la défiance du clan voisin, et doit dominer son voisin coute que coute. c'est inscrit dans ses gènes. à une époque ça se faisait avec des hallebardes, et des lances, maintenant ça se fait avec la croissance. c'est inscrit dans nos gènes, pour l'Homme revenir à un mode de vie moins productif, et plus en harmonie avec la nature c'est inconcevable.
 
la Terre brule, mais on continue comme si de rien n'était. enfin faut être aveugle pour par voir que les énergie fossiles sont en grande partie responsables du réchauffement climatique, et que les centrales nucléaires vont couter des milliards à démanteler. on continue avec nos EPR, et je ne sais quel réacteur dernière gen capable de fonctionner à l'infini. sérieux vous y croyez à ces trucs. non seulement ça coute un bras, mais c'est encore des machins Dieu seul sait ou ça va nous faire atterrir. alors que la solution, on l'a. on est trop nombreux, donc il faut décroitre démographiquement, et accepter les changements que cela impose
et pas continuer à faire croire à l'Homme qu'il pourra toujours consommer plus. décroitre démographiquement, ça veut pas dire je précise  :o , revenir à l"époque des hommes des cavernes, ou vivre comme des hippies à Woodstock. ça veut dire décroitre démographiquement, et accepter les quelques changements que cela impose. par exemple passer un peu moins de temps devant son PC, et un plus dans le potager (entre autres)

Message cité 2 fois
Message édité par jpm1 le 17-01-2019 à 13:20:27
n°55547502
beaver42
Posté le 17-01-2019 à 13:25:08  profilanswer
 

hyenal1 a écrit :

Tu interprètes mal tes chiffres, camarade Mérome. Tu te contentes de pas grand chose pour satisfaire ton raisonnement, car tu te penches ici sur des micro détails qui au final ne changent pas grand chose. Ton lien nous dit que "les exploitations bio exploitent en moyenne 22% de leur surface agricole utile en surfaces proches de l'état naturel [donc des haies, prairies, jachères] et les exploitations non-biologiques 13%." Donc on voit qu'il suffit que le conventionnel ait des rendements de 10% supérieurs au bio pour que cet effet soit compensé. Donc ça modère un tout petit peu l'avantage du conventionnel mais ça change fondamentalement rien.
 
C'est à dire qu'en gros si le rapport AB/AC = 0.9 c'est neutre, au dessus c'est avantage au bio et en dessous c'est avantage au conventionnel. Or on l'a vu, le rapport est généralement très très inférieur à 0.9.


 
Je comprends pas bien ton calcul. En bio on a 22% de haies / jachères/ whatever. En Conventionnel 13%, soit quasiment moitié moins à la grosse louche. Si le conventionnel a des rendements de 10% supérieurs, rien n'indique que l'espace gagné va automatiquement se transformer en "surface proche de l'état naturel", il va juste produire 10% de blé/mais/mes couilles en plus.
 
D'ailleurs ces chiffres confirment bien l'impression que j'avais sans savoir chiffrer qu'en bio on a tendance à plus sauvegarder les haies et espaces naturels qu'en conventionnel, ce que certains ici avaient du mal à croire.

n°55547648
thun_on_th​e_r
Employé de l'année en 1979
Posté le 17-01-2019 à 13:37:57  profilanswer
 

Citation :

la Terre brule, mais on continue comme si de rien n'était. enfin faut être aveugle pour par voir que les énergie fossiles sont en grande partie responsables du réchauffement climatique


 
la terre brule, avec une tempé moyenne de 15 degrés  [:arantheus]  
 
 [:perlouze de mistral]  


---------------
The government solution to a problem is usually as bad as the problem.
n°55547815
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 17-01-2019 à 13:50:07  profilanswer
 

jpm1 a écrit :

 

le problème c'est que c'est l'argument n°1 utilisé pour te vendre une technologie 'hasardeuse' par là j'entends non naturelle depuis les débuts de l'ère industrielle. et le résultat, on ne le connait que trop bien. 'c'est sur, ça été testé par des éminences grises', et au final ça finit en bon gros caca. donc non perso, je ne cautionnerai jamais ce genre de méthode. le bio, c'est le rythme de la nature, c'est du sur. garantie sur facture par mère nature  [:cerveau neuf] . le problème n'est pas chez mère nature, le problème est chez l'Homme qui est trop nombreux

 


 

Il n'y a pas de méthode naturelle de culture. Ce qui est naturel, c'est la chasse et la cueillette. L'homme a toujours utilisé au taquet tous les moyens disponibles pour maximiser sa production agricole, à commencer par les surface de terre arables. Mais jusqu'à la révolution agraire du fin XIXe - début XXe siècle, c'était relativement hasardeux car on ne connaissaient pas la fondement de la physiologie des plantes et de la génétique.

 

Les rendement étaient :

 

1/ faibles

Citation :

Du 15ème au 18ème siècle les rendements agricoles moyens sont de 5 pour 1.
On sème 1 à 2 hl de blé/ha.
On récolte 7,5 hl de blé par ha (soit 6 quintaux/ha).


(source)

 

2/ non sécurisés

 
Citation :

Seize famines identifiées au xviiie siècle. L'historien Emmanuel Le Roy Ladurie évalue l’effet de ces famines à environ 1,3 million de décès sur une population estimée à 20 millions, pour les deux seules années 1693-1694, et à 600 000 décès pour la famine de 1709 soit 3 % de la population de la France de l'époque.

 

Ces terribles événements étaient loin d’être exceptionnels. Selon les historiens de l’époque, la France a connu treize famines générales au xvie siècle, onze au xviie siècle et seize au xviiie siècle.

 

« Supposez que ce relevé soit complet et fiable (ce dont je doute), il laisse de côté les famines locales, et celles-ci, très fréquentes, surviennent presque chaque année, ici ou là », a souligné l'historien Fernand Braudel (1902-1985), qui note qu’avec « l’effroyable disette » de 1812, la famine de 1816-1817 et la succession de mauvaises récoltes survenues entre 1820 et 1830, en 1837 et en 1846-1848, même le xixe siècle n’a pas été épargné.


 (source wiki)

 

Le rendement moyen en blé 2018 est de 70,2 quintaux/ha. Et il est sécurisé.

 

Concernant les externalité, le fait d'avoir une agronomie basée sur des fondements solides permet d'optimiser les apports et c'est de plus en plus pratiqué.

 

Si tu ne cautionne pas, deviens agriculteur et fait à ta guise. Mais tu ne peux pas moralement te permettre de médire des gens dont tu ignores à ce point le métier et qui bossent dur pour te nourrir à satiété, en te fournissant des produits qui n'ont jamais été aussi abondants, diversifiés et sains pour un prix qui n'a jamais été aussi bas par rapport au budget des ménages.


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 17-01-2019 à 17:56:13

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°55548031
smaragdus
whores, drugs & J.S. Bach
Posté le 17-01-2019 à 14:06:26  profilanswer
 

hyenal1 a écrit :


 
Attends j'ai encore mieux  :o
 
Les humains représentent 38% de la masse des mammifères vivant sur Terre, le bétail 60% et les mammifères sauvages 4%   [:perco_35:2]  
 
https://livekindlyproduction-8u6efa [...] 231280.jpg


Voilà c'est ce genre de chiffres que je connaissais mais comme ça jongle avec des milliards de personnes et qu'on est au sommet de la chaine alimentaire, ça m'avait pas autant frappé que ça.  
 
Le problème des vaches, c'est que tu ne peux pas les faire vivre dans des 12 m² dans des tours de 80 étages :D
 
 

jpm1 a écrit :

le problème c'est que c'est l'argument n°1 utilisé pour te vendre une technologie 'hasardeuse' par là j'entends non naturelle depuis les débuts de l'ère industrielle. et le résultat, on ne le connait que trop bien. 'c'est sur, ça été testé par des éminences grises', et au final ça finit en bon gros caca. donc non perso, je ne cautionnerai jamais ce genre de méthode. le bio, c'est le rythme de la nature, c'est du sur. garantie sur facture par mère nature  [:cerveau neuf] . le problème n'est pas chez mère nature, le problème est chez l'Homme qui est trop nombreux


Quadruple-combo sophisme de l'appel à la nature.
Le blé, c'est pas naturel
Une vache c'est pas naturel
Une pomme, c'est pas naturel
Donc faut arrêter de dire de la merde
 

jpm1 a écrit :


je dis que notre surpopulation devrait nous faire basculer drastiquement vers un monde de vie plus autarcique. mais que ça n'arrivera pas car l'Homme depuis qu'il est Homme vit dans la défiance du clan voisin, et doit dominer son voisin coute que coute. c'est inscrit dans ses gènes.


Essentialisme contredit par 10000 ans d'histoire et de préhistoire. Si c'était le cas, l'humain n'aurait jamais créé des clans, des villes, des pays et l'ISS
 

jpm1 a écrit :

à une époque ça se faisait avec des hallebardes, et des lances, maintenant ça se fait avec la croissance. c'est inscrit dans nos gènes, pour l'Homme revenir à un mode de vie moins productif, et plus en harmonie avec la nature c'est inconcevable.


Et encore un sophisme de l'appel à la nature
 

Citation :

et accepter les quelques changements que cela impose. par exemple passer un peu moins de temps devant son PC, et un plus dans le potager (entre autres)


Parce que c'est bien connu : les paysans se branlent les couilles toutes la jours s'ils ont seulement leur familles à nourrir :o

n°55548132
Sangel
Posté le 17-01-2019 à 14:14:19  profilanswer
 

beaver42 a écrit :


 
Je comprends pas bien ton calcul. En bio on a 22% de haies / jachères/ whatever. En Conventionnel 13%, soit quasiment moitié moins à la grosse louche. Si le conventionnel a des rendements de 10% supérieurs, rien n'indique que l'espace gagné va automatiquement se transformer en "surface proche de l'état naturel", il va juste produire 10% de blé/mais/mes couilles en plus.
 
D'ailleurs ces chiffres confirment bien l'impression que j'avais sans savoir chiffrer qu'en bio on a tendance à plus sauvegarder les haies et espaces naturels qu'en conventionnel, ce que certains ici avaient du mal à croire.


 
Ce qu'il explique c'est que si tu as 200ha de dispo et besoin de 3000 tonnes de patates pour nourrir ta population :  
- En conventionnel tu utiliseras 50ha (rendement de 60t/ha) et laissera 150ha à l'habitat naturel. Dans tes 50ha tu aura ~10% qui sont des habitats naturels, donc au total 155ha d'habitat naturel.  
- En bio tu utiliseras 100ha (rendement de 30t/ha) et laissera 100ha pour l'habitat naturel. Avec 20% de tes surfaces cultivées qui sont en fait des habitats naturels tu as au total 120ha d'habitat naturel.  
 
Donc tu as un impact sur la nature beaucoup plus grand en bio qu'en conventionnel.  
 
Pour avoir le même impact il faudrait produire 56t de patate par hectare, soit un rendement de 90% de celui du conventionnel.  
 

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  198  199  200  ..  622  623  624  625  626  627

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
Etude Informatique/cybersécuritéCorrélation entre niveau d'étude et "bonheur"
Etude sur la cigarette électroniqueEtude Trailers-Traileuses
plan sur le theme : etude du controleur de feux tricolores TC16Patisserie et robot patissier : étude
Plus de sujets relatifs à : La collapsologie : l'étude de l'effondrement de la civilisation


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR