J'ajouterai plusieurs éléments sur le fait de changer d'habitudes alimentaires :
- Tout d'abord prendre conscience du nombre de calories et de glucides+lipides que l'on mange chaque jour. Pour ce faire, pas d'autre moyen que de tout peser ou à tout le moins, de regarder les calories/glucides/lipides au 100g et de rapporter cela à la portion que l'on mange. En effet, négliger ce préalable est une erreur à mon sens, car l'on a besoin de se rendre compte de la quantité de lipides de certains aliments, mais aussi du surplus de calories que bien souvent l'on ingurgitait chaque jour.
- Une fois cette étape de passée ou en parallèle il peut être intéressant de commencer à se peser régulièrement voire de prendre ses mesures avant même le début d'un "régime"/changements d'hygiène de vie (etc.) afin de pouvoir, par la suite, constater l'évolution positive (ou non
).
- Ceci étant fait, il faudra faire table rase de tout ce que l'on mangeait auparavant, et regarder, par exemple quand l'on fait ses courses, des aliments peu caloriques, faibles en lipides susceptibles d'être mangé par nous, même si de prime abord l'aliment ne vous plaît pas, si vous êtes déterminés donnez-lui quand même une chance ! Et c'est là qu'intervient un autre élément très important - et c'est un peu le fil rouge de mon état d'esprit - c'est d'avoir la mainmise sur ce que l'on mange, notamment par le biais de la cuisine (tout autant qu'au moment de l'achat de la nourriture, que ce soit au restaurant, au supermarché, ou lors de repas chez des amis, il ne faut rien négliger, tant pis si l'on passe pour le lourdingue...). Ainsi il est préférable d'acheter des légumes (et fruits) frais, donc à épelucher, ou alors en conserves sans additifs/ajouts (ex : macédoines de légumes) mais l'on perd en qualité gustative surtout si de prime abord vous étiez réfractaire à ce genre d'alimentation.
Changer d'hygiène de vie alimentaire, c'est accepter aussi de passer du temps à consacrer à sa nutrition, à son corps. Car si après tout l'on veut changer de corps (c'est bien la finalité, non ?), ne pas accepter de passer plusieurs minutes (ou dizaines de minutes) à cuisiner, c'est s'enlever beaucoup de chances de son côté pour voir les changements arriver et se maintenir à long terme (le court terme ne servant à rien ; le moyen terme est risqué...).
- A partir de là je pense que l'on a les bases ; qu'ainsi rien ne vous empêche de faire un plat avec une base d'aliments faiblement caloriques (ex : haricots verts, petit pois, flageolets, etc.), pourquoi pas mélangés les genres pour ne pas manger qu'un seul type d'aliment dans un même repas, pourquoi pas varier les types de cuisson (poêlés, vapeur...) afin d'éviter tout phénomène de lassitude, le tout avec une viande ou un poisson dans des proportions raisonnables, cad non excessives (éviter la portion de viande de 250 gr...), une petite salade à côté pour accompagner, et pourquoi pas quelques grammes de ketchup si vous avez besoin de goût en plus, ou un zeste de moutarde mais vraiment dans des quantités très restreintes (il suffit de regarder l'apport en glucides ou en lipides pour comprendre) dans la mesure où il est compréhensible que certains n'arrivent pas à se passer de certains goûts voire de lutter contre leurs envies... Ou juste pour se faire un petit (c'est bien le mot) plaisir de temps à autres.
L'on fini sur un dessert à base de fruit (frais, compotes...), où l'on évite les pièges les plus flagrants tels que les glaces, gateaux et autres sucreries, dont il est nécessaire de se passer au vu de leurs apports excessifs du point de vue calorifique. Quant au petit déjeuner, j'étais pour ma part un fan des gros petits déjeuners bien copieux, mais après tout j'ai constaté que je pouvais largement limiter mes apports dès ce repas-là sans pour autant ne pas me faire plaisir... Toujours regarder les calories, même dès le matin, même quand l'on se fait plaisir - imaginons le dimanche - lors d'un repas exceptionnel (je pense aux restaurants) afin de toujours avoir conscience, d'avoir la mainmise sur son alimentation : pourquoi ne pas (re)découvrir certains plats/spécialités, par exemple aux saveurs japonaises (riz+poisson) qui ne sont pas si mauvaises quand on y regarde bien (et que l'on ne choisit pas n'importe quoi).
- Evidemment à côté de ça, prendre l'habitude de ne pas manger entre les repas, ou en cas d'absolue nécessité (qui doit rester exceptionnelle pour ne pas être accoutumé) manger une part de fruit peut-être une solution. A mon avis il faut aussi savoir jouer avec son appétit : par exemple au lieu de manger à midi, laisser la sensation de faim vous envahir totalement, et résistez : ne manger que quand vous le décidez (la mainmise sur votre repas, sur votre corps), et disons tiens à 15h car vous l'avez décidé. Ou pourquoi pas se laisser envahir par la sensation de faim et néanmoins se préparer un repas dans des proportions les plus justes possibles et savourer celui-ci, sans se précipiter (la mainmise sur ses envies). De même, si vous avez beaucoup mangé un midi, ne pas hésiter à compenser le soir par une soupe, mais aussi par le lendemain sans pour autant vous restreindre de façon excessive, ce qui n'est pas non plus une solution.
Message édité par Profil supprimé le 29-08-2009 à 15:53:33