Reprise du message précédent :

Parce qu'il n'est pas question de régime chez Apfel / Zerma .

J'ai pris 10 kilos. Ou plutôt je n'ai pris que 10 kilos, et je suis enceinte de huit mois
Et vu mon historique alimentaire, c'était loin d'être gagné, mais sans me restreindre d'aucune façon, uniquement en étant à l'écoute de mon corps, j'ai beaucoup moins de fringales et de moments où je me jette sur de la nourriture pour compenser quelque chose.
C'est peut-être directement lié à la grossesse, mais je sens clairement que j'ai envie besoin de manger davantage de fruits/légumes, et moins de protéines.  
En tout cas, il est sûr que cette méthode n'est pas un régime, mais un mode de vie qui à titre personnel me convient parfaitement, et est le plus sain et pérenne que j'ai trouvé concernant la nourriture à ce jour

Le verbe COURIR au présent de l'indicatif
je cours
tu cours
il court
nous courons
vous courez
ils courent
ça peut servir
 
Et bravo Colonelle !

J'ai perdu 8kg sans m'en rendre compte    
Sans être exigeante avec moi même, même si bon, c'était un peu dur de se "forcer" à ne pas manger quand j'avais pas faim alors que mes collègues/camarades allaient au self. Et en ce moment, soutenir le regard des collègues et les remarques du genre "Tu ne finis pas ? Mais tu gâches !"
J'ai arrêté le suivi par le site car je n'arrive pas à m'y tenir, mais la méthode en elle même, oui, m'a permis de perdre du poids. Mais aussi à me sentir moins ballonnée après les repas alors qu'avant, ça m'arrivait systématiquement.

Je lis le livre de Zermati enfin, je l'ai juste commencé.  
 
faut que je me serve moins... parce que j'ai toujours envie d'en laisser, même quand je vais chez des gens. Et j'ai le droit à des leçons de morale comme quoi c'est malpoli de laisser dans son assiette... blabla.
 
j'essaie de manger quand j'ai faim, mais je n'arrive pas à savoir quand j'ai faim...  
 

Ca a l'air tout bête, mais c'est très difficile de savoir quand on a faim ou pas, surtout au tout début. Pour tout dire, il existe un exercice (je crois qu'il est dans un des bouquins au moins) permettant d'identifier la petite faim, la moyenne faim et la grande faim. Ben Zermati me l'a fait refaire, parce que je n'y arrivais pas vraiment    
 
Je me contentais de regarder l'heure en me disant "Ca fait X heures que je n'ai pas mangé, c'est donc telle faim". Ce qui n'est pas du tout ce qu'on attend de nous en fait
 
 
Pour les repas chez les gens, tout dépend de si c'est fréquent ou pas. Si c'est assez rare, ça peut être utile, car ça pourra être une sorte de "témoin" pour toi. Tu constateras peut-être au bout de quelques mois que tu arrives à mieux doser et que tu as moins de soucis.
 
Si c'est chez des gens proches, personnellement je dis ce que je pense, donc ce serait du genre "Je suis désolée, je ne vais pas finir mon assiette car je n'ai plus faim, mais c'était très bon." Si les gens ralent pour le coté "impoli", je me contenterais alors d'un "Je te présente mes excuses car j'ai effectivement mal dosé mon assiette, mais si je continue j'aurai mal au ventre, ou je ne pourrai pas manger le dessert, ce serait dommage." Je pense que ça passe. Mais effectivement, surtout au début on n'ose pas forcément dire de telles choses, parce qu'on n'est pas forcément sur de soi ou de ses sensations alimentaires.

ah mais je les dis ces choses là
ça ne suffit pas malheureusement...

Pète leur la gueule

+1
 
Perso je n'hésiterais pas à les envoyer chier vertement, pourtant je suis quelqu'un de très gentil en temps normal
Mais je comprends que ce ne soit pas forcément facile pour tout le monde.

J'ai lu "à la gueule"    
Me suis dit que quand même, c'est pas très poli

Et tout le monde n'a pas le don de le faire sur commande  

Si les gens trouvent ça impoli tu leur explique calmement "excuse moi mais ton tarama aux fruits de mer était excellent mais il me fait des gaz et je me sens ballonné. Je ne profiterai pas pleinement du dessert si je ne me soulage pas". Si les gens comprennent pas ...

Les gens ne comprennent pas parce qu'ils sont eux même dans ces schémas là.. Ne pas finir son assiette c'est malpoli, faut pas gaspiller et il est midi alors faut faire un repas complet. Et puis quelque part, ça doit les renvoyer à leurs faiblesses aussi.. Bref, faut s'accrocher et tenir ses positions. Si on n'a pas faim/pas envie, on ne mange pas, on n'est pas une poubelle de table donc on ne s'oblige pas à finir absolument son assiette, on ne mange pas parce que c'est l'heure de manger mais parce qu'on a faim.
 
Au pire, peut-être tenter de négocier un tupperware (tu ne finis pas mais tu emportes)

Dans l'absolu, ils n'ont pas tort. Ne pas finir son assiette, c'est pas terrible. Le vrai problème, c'est de trop se servir.

Non mais même, je vois bien dans ma famille, surtout certaines personnes âgées, qui ont tendance à vouloir resservir, et quand tu refuses (très poliment) d'en reprendre, tu te bouffe un "Et ben reste alors !" sur le même ton que si tu venais de les insulter.

S'excuser d'avoir mal dosé est suffisant (tout du moins si on s'est servi soi même). Dire qu'on sent qu'on va avoir mal au ventre est censé être un signal pour dire à son hôte qu'il serait malvenu d'insister.* Ensuite, si la personne est casse couille, soit j'aurais tendance à lui dire franchement, soit je n'irais pas la voir, point barre.

(* et j'aurais tendance à mettre à exécution la menace "Je ne pourrai pas manger le dessert sinon" en boycottant le dessert le cas échéant. Ca fera culpabiliser la personne qui invite et qui réalisera que la personne en face disait vrai. Ce qui peut pourrir un repas, mais devrait régler le problème pour les fois suivantes.)

D'ailleurs, je pensais au topic taleur, j'étais sur la route et je repensais à l'époque où j'étais jeune permis. Quand quelqu'un klaxonnait pour une raison ou une autre, je culpabilisais grave, je me disais que j'avais fait une grosse connerie, j'avais honte.
Aujourd'hui, quand quelqu'un klaxonne, j'ai assez de recul et d'expérience pour savoir pourquoi il klaxonne : impatient que je démarre au feu, klaxon de sécurité parce qu'il ne sait pas si je l'ai vu, gros con koloku hystérique.

Je pense que ce parallèle fonctionne : je sais très bien qu'au début, Zermati c'était un truc pour chez moi, j'ai mis plus de temps à pouvoir "l'appliquer" lors des invitations. J'ai commencé par gérer chez moi, puis au resto d'entreprise avec les collègues, puis au resto (grande étape pour moi, le fait d'être capable de ne plus finir une assiette au resto), puis enfin en famille.

Au final, tant que la situation n'est pas trop fréquente, ce n'est pas grave. Et comme je disais, ça peut donner un bon point de comparaison, quand on se rend compte qu'on vit mieux ces invitations au fil des mois, qu'on arrive à dire non aux gens, et qu'on arrive à mieux doser ce qu'on consomme lors des invitations.

Lorsque j'ai eu ma gastrite en juillet, je ne finissais pas mes plats au resto. Je me suis rendue compte qu'un bourreau ne m'attendait pas a la sortie du resto et que les petits somaliens ne squattaient pas mes cauchemars, du coup maintenant je laisse beaucoup plus facilement quand je n'ai plus faim.

Je viens de m'inscrire sur linecoaching pour 6 mois. J'ai hésité car 112 euros ce n'est pas rien, mais au final je me dis que ça peut être une motivation (ne pas avoir payé pour rien).
J'ai lu le livre de Zermati jusqu'à l'endroit où on est censé analyser les notes, que je vais commencer à prendre dès aujourd'hui. Je me suis tout à fait reconnu dans les descriptions : je me rends compte que mes envies ont depuis longtemps supplanté mes sensations, et que les régimes successifs n'ont été que des contraintes que je n'ai cessé de contourner...

C'est bon les croque-monsieurs ! Les hamburgers aussi !

J'ai envie d'crêver, cette semaine 2 personnes m'ont bien fait remarqué que j'étais énorme. Je ne contrôle plus rien, je suis à 150 kg maintenant.
 
Cela 10 ans que je n'ai pas touché un autre corps que le mien. Cela fait 10 ans que je suis seul et que je rebute toutes les femmes de la terre. Je n'ai rien à donner ni à apporter. Il n'y a que la bouffe qui me calme un tant soi peu.

Un mec m'a même fait tapoter le ventre en me disant c'est pour quand. Si il n'y avait pas eu du monde, j'aurais pu le tuer sur place.

Pas d'opération, je pourrais pas attendre, j'en ai juste marre.

Mais quel salopard...
 
Bresse, je suis tellement désolée.  
C'est difficile et douloureux, tout ça.
 
Moi j'ai du mal à m'y remettre, l'angoisse me (re)fait boulotter comme une crétine.

Que j'ai envie d'en finir.

T'as pas des gens avec qui en parler en vrai ? C'est normal d'avoir de gros coups de blues.

Bressou, squoi ce craquage  

Elles ne peuvent pas y faire grand chose, ce n'est pas elles qui me goinfrent à la moindre contrariété. La nuit dernière et pour la première fois, je me suis fait vomir.

Bressou, y des complexes contre lesquels on ne peut rien faire : une tronche en biais, une verticalité contrariée , un pied bot, un bras atrophié...

Le poids ça peut être un enfer, mais ce n'est pas irréversible. Il ne faut pas que tu lâches.

Hang on ma couille  

Comme pop, tu sais que c'est pas irréversible ? Je parle de l'envie de se goinfrer.
Genre si tu arrête de boire ton thé/café avec du sucre, tu vas trouver ça dégueu les premiers jours/semaines et te dire que tu peux pas t'en passer. Pis finalement tu vas t'habituer. Et enfin tu vas te demander comment tu pouvais faire pour foutre du sucre la dedans. Et ce en assez peu de temps finalement.
 
Pareil pour la bouffe. Y'a un cap à passer. Comme une désintox mais mais on fini pas frustré de la bouffe à vie. T'as une vraie maladie psychologique et ça se soigne.

J'en parlais avec Remigio il y a peu ( ), j'ai du mal à me réguler aussi en ce moment. On dirait un boulimique, je peux manger un paquet de cookie comme un animal caché dans la cuisine. J'ai toujours eu un rapport au sucré bizarre.

Je patiente, ça va passer. Je tente des trucs par petites touches.

Je vous remercie, vraiment. Les remarques sur mon ventre cette semaine dont une aujourd'hui m'ont vraiment blessées et puis le désert sentimentale couplé à cette chaleur comment à épuiser mes nerfs.
 
Je ne dors plus, je ne me repose plus, j'ai des migraines quasi quotidiennes, je suis exténué.
 
Une amie vint de m'appeler, ça va mieux.
 
Je vous remercie sincèrement.

Courage Bresse.

Bresse  

Ben dis toi juste que c'est pas normal. T'as pas à "subir" ça. N'hésite pas à consulter. Et il n'y a pas de fatalité, tout peut changer.

C'est facile de dire "n'écoute pas les abrutis", mais en vrai ça blesse tellement, ces remarques.
 
Tu peux voir ton médecin très vite pour essayer de régler ce problème de migraine et de sommeil ? Et peut-être faire un bilan sanguin, aussi ?
 
Des bisous de nous trois, ici. Tu sais qu'on t'aime très fort.