Reprise du message précédent :

A une époque j'avais fait l'erreur fatale de manger sans faim, en me forcant à prendre un p'tit dej, parce que soit disant c'est le repas le plus important de la journée toussa resultat +2kg en 15 jours environ  

Pas de petit dej' ? Vers 8h je chouine que j'ai faim jusqu'à ce que je mange. Éventuellement je pourrais manger une compote pendant ma pause m'enfin ça fait quand même 3 bonnes heures avec le ventre qui crie famine. En fait, c'est juste que j'ai faim mais pas à la bonne heure !
 
Je n'aime pas trop manger dans la rue m'enfin je vais tenter de manger juste avant de bosser.

Son problème c'est que si elle ne prends pas un petit dej, elle a faim lorsqu'elle est au boulot et elle est trop occupée pour pouvoir manger. Donc elle reste 3h avec cette faim.

Astravia, tu ne peux vraiment pas manger une barre de céréale et boire une petite brique de jus d'orange ?
C'est vrai que parfois,ce n'est pas évident de se restaurer en écoutant son corps. Même si en théorie on le doit, dans la pratique galère

Un morceau de fromage genre comté ou cantal, disons, un peu "sec", simple à manger sans en mettre partout, avec deux Wasa, par exemple ?
 
Je me rends vraiment compte que nous ne sommes vraiment pas logés à la même enseigne au boulot, tous

Je suis contente vu qu'au boulot, on peut faire ce qu'on veut. Mais ouais, c'est pas le cas de tout le monde ...

Oui ?

 
 
j'ai édité  
ma vache me déconcentre

Pareil pour moi.
Et puis c'est facile de prendre une pose quand je bosse "au journal", il y a une terrasse enfin je trouve toujours un endroit cool si je veux.
Et chez moi, évidemment, ça roule.
 

Ta vache m'a obligée à lire ton nom

La solution si tu crèves la dalle serait effectivement de te prendre un truc à manger avant de commencer à travailler.

Et je plussoie à mort le comté ou cantal, ce que je préfère le matin.

Entre 8h et 10h, non donc soit je mange avant 8h, soit je mange vers 10h30/11h (pause et pause dej' à midi). Je pense que je vais essayer de fractionner. Manger un peu en arrivant si j'ai faim et prendre un encas si besoin vers 11h.
 
Edit : Aok les x réponses entre temps ! J'répondais donc à Miss One. J'en profite pour préciser qu'en plus on n'a pas le droit de manger sur mon lieu de travail (des fois qu'une miette tombe sur le clavier, comprenez)

Bon eh bah c'pas top efficace, j'ai faim, j'ai faim et j'ai faim !
 
Petit encas juste avant de bosser trop petit, m'faudrait un vrai p'tit déj' !

En fait le problème n'est pas de ne pas manger avec les collègues, ni de se préparer quelquechose.
En règle générale, au travail, tout le monde mange entre 11h et 14h on va dire. Si je veux suivre mon rythme, je mangerai plutôt entre 14h et 15h. Et en fait, selon où tu bosses, ça peut être dérangeant de te retrouver à manger quand tout le monde a déjà terminé. Exceptionnellement, ce n'est pas un problème, mais tous les jours, ça peut poser problème. Enfin j'imagine bien la scène ou un collège vient te voir pour parler d'un dossier, et te trouve, tous les jours en plein milieu de ton repas...  
 
Pour moi par exemple, déjà, j'impose le fait que quand j'arrive à 9h, je prend mon petit dèj avant de faire quoique ce soit. Parce que je n'ai pas le temps de manger avant, et surtout aussi, je n'ai pas faim avant, pour un lever à 6h45. Ca choque, je m'en fout un peu, les gens s'habituent et passent me souhaiter bon appétit. Alors si en plus j'ajoute le fait de manger à 15h, je pense que ça va moins bien passer, forcément... Et je ne parle pas d'un en-cas, mais d'un vrai repas de midi.

Ça marche aussi sur les mecs ? Drap !

Le fait de manger "quand on a faim, n'importe quand", ie de façon un peu erratique en termes d'horaires, est là surtout dans un premier temps. L'objectif est tout d'abord de manger quand on a faim, en respectant ses envie. Et par la suite, dans un second temps, il devient progressivement possible de caler ses horaires de repas sur les horaires socialement acceptés.

Je vais prendre mon cas pour illustrer, puisque je n'en ai pas d'autre sous la main : le fait de réussir progressivement à éliminer les compulsions le soir a un impact sur mon appétit du lendemain matin. Quand je mange au delà de ma faim le soir, ce qui arrive encore très souvent, je n'ai que peu faim le lendemain (alors oui bon, parfois je mange quand même, mais je sais que je n'ai pas faim ).

A long terme, l'idéal pour quelqu'un ayant ton profil, ce serait de continuer à manger en arrivant au boulot le matin, puisque ça semble correspondre à un moment où tu as faim, mais tout simplement en mangeant moins.
Il n'est pas choquant, en mangeant à 9h, que tu n'aies pas faim 3h plus tard, car le délai est très court. A terme, tu pourras probablement manger très peu le matin. Juste assez pour calmer ta faim et attendre des horaires "conventionnels" le midi. En fait, tu arriveras à un niveau de connaissance de ton corps qui te permettra d'anticiper sur le repas suivant.

Et ça peut servir dans pas mal de cas. Par exemple : tu rentres chez toi le soir à 17h30 et tu as faim. Tu pourrais manger tout de suite, mais tu sais qu'il y a le repas du soir, prévu à 20h, avec ton conjoint ou ta conjointe. Et bien avec un peu "d'expérience" en plus, tu arriveras à trouver un aliment qui fera en sorte de calmer ta faim immédiatement, mais qui te permettra de la faire revenir 2h plus tard. Ainsi, tu auras de nouveau faim avant le repas.

Mais tout ça prend du temps.

Ce que je veux dire, c'est que si le "décalage social" te pose problème, il faut que tu saches que tu pourras le résoudre à terme. Le fait de manger en total décalage avec les autres personnes est temporaire, mais je ne m'avancerai pas sur une durée pour autant, car pour moi, c'est selon les blocages et les difficultés de la personne, l'importance de ses éventuels troubles alimentaires, etc.
N'imagine pas que tu devras déjeuner pendant toute ta vie à 15h  

 
Il est gentil mais moi au réveil justement j'ai faim, et si j'ai pas mon petit déj' je mords
 
Bon, je crois que je vais avoir un problème avec cette étape aussi
En fait je sais déjà reconnaître la faim, je n'ai pas de problème avec ça
Et j'ai tout le temps faim bien avant les heures de repas, donc je sais ce que c'est d'attendre et je connais tous les niveaux
Genre là, présentement, j'ai la dalle

Wildmary, c'est pas méchant, mais j'ai l'impression que t'as un peu un problème avec toutes les étapes. T'es sûre d'être prête/ que c'est adapté à toi?

Wildmary, idem que toi. Cet exercice, je ne peux pas le faire. Je crève tout le temps la dalle le matin. Des que mon réveil sonne c'est "manger, manger, manger". Un pain au lait, un café et un petit verre de jus d'orange me suffisent généralement. Mais si je pars au boulot sans manger, c'est la mort pour mon estomac

Et il faut le faire pendant combien de temps cet exercice ?

 
Moi je n'ai pas beaucoup aimé cette étape, non plus.
J'étais perturbée.
Mais contrairement à ce que je pensais ("je reconnaissais bien les signaux de faim" ), et malgré ce désagrément, j'ai mieux su, ensuite, ce que c'était vraiment, l'appétit, la bonne faim, comment l'identifier "mieux". Enfin j'ai quand même trouvé ça positif.
Mais déplaisant, un peu, oui.
En même temps nous ne pouvons pas mourir de faim
 
Et puis :
 

Peut-être que c'est plus confortable de commencer un vendredi ? Avec derrière un WE sans trop de contrainte ?

Je me pose la question, justement

Déjà en lisant son bouquin je trouvais que la plupart des choses recoupaient ce que j'avais déjà appris, et du coup, là, j'ai l'impression de déjà savoir où déjà faire comme ça.
Mon problème, je pense, ce n'est pas tant de savoir ou découvrir tout ça que de le mettre en oeuvre... yapluka, quoi
Dans ce cas précis c'est même justement mon problème principal : j'attends d'avoir faim pour me préparer à manger et donc il me faut qqe chose de rapide tout d'un coup parce que je ne tiens plus et je mange trop car trop vite. Mon problème serait donc plutôt l'inverse : anticiper la faim.
Je vais réfléchir à un moyen d'aménager l'exercice pour tout de même suivre la démarche, peut-être en sautant un autre repas ou d'une autre façon. Ou en m'obligeant à être prête pour pouvoir manger quand j'ai faim, puisque le but final c'est de manger quand on a faim.

D'ailleurs j'ai déjà expérimenté ça pendant les vacances en devant donner le bib' au lieu de prendre mon petit déj et à midi en ayant faim dès 11h mais rdv pour déjeuner à 13h30
Et quasiment chaque soir depuis 10mois avec le bain et la tétée/biberon à l'heure de feu mon repas

Vous me faites un peu cogiter là...

Je ne sais quelles conclusions en tirer, parce que l'exercice de ne pas prendre mon premier repas me semble très simple. Trop simple en fait. J'ai peur d'être toute déréglée.
A vrai dire, il y a des journées où quand j'ai trop de trucs à faire, je ne mange tout simplement pas avant d'être partie du taf.
 

Je me réveille vers 7h, je me force à prendre mon café. Je ne déjeune pas parce que je n'ai pas trop le temps, mais aussi parce que je n'ai pas du tout faim.
Je ressens en général un petit creux vers 16-17h, mais qui est facilement comblé par un autre café.

Et je ne prends un vrai truc à manger que vers 19-20h. Et je ne suis pas à l'agonie, je ne prends même pas forcément un grand repas quand je me pose enfin et je ne me sens pas frustrée de ne pas avoir eu plusieurs repas.

Et ce n'est pas qu'une fois par an que ça m'arrive, c'est plusieurs fois par mois.

Après, je pense qu'on est tous très très trèèèès différents là-dessus : ça dépend des habitudes qu'on avait plus jeunes, de sa morphologie, tout ça tout ça...
Mais je recommande chaudement l'exercice, parce que c'est intéressant au début de découvrir ces sensations. Et quand on se rend compte qu'on en crève pas, c'est plutôt cool.
 

Je sais que je ne ressens la faim qu'après de longues périodes, et si je m'écoutais complètement, je pense que je ne prendrais que deux repas par jour.

Si je petit déjeune avant 8h, j'aurais tendance à déjeuner à 14h, à prendre un petit en-cas vers 19h et à ne pas dîner.
Et pour prendre un vrai dîner avec plaisir, il faudrait que je ne prenne qu'un  gros petit déj vers 8h, ou un déjeuner léger vers 11h.

Mais avant d'en arriver à ce que je décris dans le post au-dessus, je me faisais quand même de gros repas bien sales le soir en rentrant si je n'avais pas mangé de la journée, à m'en écoeurer.

 
J'ai aussi tendance à ne faire que deux repas (voire un petit déj le matin qui équivaudrait à un demi repas, un vrai repas, et un en-cas le soir qui équivaudrait à un autre demi-repas )
Quand je bosse par exemple (oui, ça arrive), je prends un café / jus d'orange le matin, puis un repas normal le midi et un en-cas le soir.
Il m'arrive aussi de m'enfiler un paquet de gâteaux à 16h et de me prendre des remarques de mes collègues, alors que j'ai beau essayer de me justifier en leur disant que j'ai très peu mangé le midi ou que je ne dînerai pas le soir
(Et puis zut, je fais ce que je veux §)

Tu n'as pas à te justifier t'façon, tu fais bien ce que tu veux !

Mais ouais !

 
Je suis bien d'accord, mais c'est quand même un peu relou
Bon au bout d'un moment, ça devenait une blague entre nous

Drap'

Seulement 17 pages de retard... Je devrais pouvoir les rattraper !

temp$ c'est vraiment un plaisir de te lire, merci de participer si activement.
De mon côté je ne monte pas sur la balance en ce moment, j'ai du mal "zermater", je me rends compte que des habitudes ont changé, mais pas suffisamment.
Je suis presque à la fin du parcours sur le site mais je ressens comme un manque, je crois que je vais demander à la coach si ils peuvent me remettre au début pour refaire les choses calmement, je me demande si je ne suis pas allée trop vite et du coup là je stagne, je n'arrive plus à avancer dans les étapes (je dois faire des pauses respiratoires avant chaque changement d'activité)(bon la rentrée m'aidera p'tet).

Peut-être que tu peux faire ça, oui, Margarine
 
Et pareil pour temp$
 
Noyeb

Bilan :  
Je crois que j'arrive à suivre les préceptes. J'écoute ma faim, je suis moins obsédée. Je ne me pèse plus tous les jours, je mange même plus sucrée qu'avant (en tout cas, je ne me dis pas le soir "oh la la, je veux ça mais tut tut, faut que j'évite le sucre après 21h )
Du coup, non je ne me goinfre pas mais je profite (sans grossir).  
J'ai un peu raconté ça à une amie, elle me connait bien et elle m'a fait rire quand elle m'a dit "Quoi ? Toi? Tu bois parfois du chocolat chaud ? Avec du sucre et tout ? C'est vrai ?"

C'est chouette, ça

A quelle "fréquence" vous pensez nourriture ?
 
J'ai l'impression de ne penser qu'à ça ou presque. Du genre, je sors du boulot, je pense à ce que je vais manger pour le diner et ça a tendance à revenir jusqu'à ce que je mange réellement.

Plutôt positif ça Miss-One
 
Astravia ça dépend si j'ai envie de quelque chose en fait, sinon pas plus que ne le nécessite mon organisation désorganisée
 
J'ai remis mon compte LC à zéro, je vais essayer de reprendre les choses calmement, je verrai bien.

Concernant les pertes de poids,ça donne quoi? et sur la durée?

J'ai hâte de voir les principes de zermati/apfel lors de la prochaine kibouffe .

j'ai perdu 1.5kg en 15 jours environ pour ma part, malgré certaines fois ou je mangeais encore plus qu'à ma faim.

Salut,

Pour ma part, si j'ai fini par aller vers cette méthode, c'est parce que la nourriture m'obsédait au quotidien. En permanence, mais vraiment. J'avais bien conscience que tout cela n'était pas très "normal".

Aujourd'hui, j'ai l'impression que j'ai une qualité de vie bien supérieure à celle que j'avais avant, c'est incomparable. Et c'est justement parce que je n'y pense plus en permanence.

Après, il faut voir comment tu ressens le fait de penser à la nourriture.
Exemple : un collègue ramène une montagne de viennoiseries au boulot.

- Avant  : Je les vois et les sens toute la journée. C'est insupportable. Je les dégomme, mais j'en ai honte, je les prends discrètement, en secret, je dégomme deux pains au chocolat en les écrasant l'un sur l'autre et en laissant dans le papier, façon "je n'en mange qu'un seul en fait". J'en pique pour aller les manger dans les toilettes. Bilan de la fin de journée : 8 maxi pains au chocolat + 5 croissants + le petit déj + le déjeuner (bien oui, difficile à assumer, le fait d'avoir tellement mangé de viennoiseries qu'on n'a plus faim) + les compulsions du soir.

- Maintenant : Je prends un croissant, un pain au chocolat, s'ils me font vraiment envie. Parfois je n'ai pourtant pas faim car j'ai mangé le matin. Ce n'est pas grave : je les mange pour me faire plaisir, et je ne déjeune pas le midi. J'essaye de les déguster. Et ce qui est super agréable, c'est que je n'ai en aucun cas besoin de "volonté" pour ne pas en manger plus. A la limite, j'en reprends un à quatre heures pour tenir jusqu'au repas, et je le vis très bien.
Je continue à penser à la nourriture quand je la vois, mais cette fois c'est plus de l'ordre "Ah il en reste. Je n'ai pas faim." et mon cerveau passe à autre chose.

- Un jour dans le futur : je n'aurai peut-être envie d'en manger que si j'ai réellement faim. Ce qui serait pour moi l'idéal, car je pense que si j'en mange sans avoir faim, c'est qu'au fond je continue à considérer plus ou moins que les viennoiseries sont "rares" et qu'il faut en "profiter".

Pour revenir plus exactement sur ta question, je pense encore souvent à la nourriture, mais en fait... en fait non. Je dirais plus que je pense beaucoup plus à ma faim. Avant, je ne pensais qu'à la nourriture. Aujourd'hui, je regarde si j'ai faim ou non, et ça suffit pour que mon cerveau passe à autre chose rapidement.

Plutôt que ta "fréquence de pensée à la nourriture", je pense qu'il faut regarder quelles sont ces pensées.
Est-ce que tu penses à un aliment particulier ?
Est-ce que dès que tu as fini un repas, tu penses directement au suivant ? (si oui, c'est parce que tu as peur d'avoir faim en fait, c'était mon cas)

Merci, $temp, comme chaque fois