Reprise du message précédent :

Formation très longue au 18. 3semaines en isere
Et clairement nous on sera pas débordé. Actuellement j’ai 20 personnes en dispo dans ma caserne la journée en semaine habituellement nous 3 a 6...
Et niveau opérationnel ont est à -30% d’intervention. Forcément confinement = moins de déplacement etc ...
 
 
La formation côté 15 je l’ai faite en 2j mais on ne traitais que les appels grippe a apres le premier tri par un vrai opérateur

Je ne sais pas quoi penser, le milieu hospitalier me refuse, sauf en patient (et encore on me refuse certaines choses aussi)  
 
Et globalement  
L ARS hors de la boucle ? Ce ne serait pas plutôt à eux de l animer, solliciter ?
 
C’est un flou cet ARS

Non non, je me suis mal exprimé : participer à la visioconférence.
 
Ils organisent surement des trucs, mais alors y a un manque criant de coordination (notamment public/privé, des ressources humaines, etc...) et de retours pour les gens sur le terrain...

Les AINS vont sauter de l’automédication je pense après la crise covid...

Pour quel raison ?
 
On ne pourra plus acheter du dolipranne sans aller au docteur ?

Ok merci pour les infos je vais téléphoner directement  au 15, deuxième ligne en priorité.
17-18, ça s’annonce compliqué (on ne manque globalement pas de pompiers, mais ptet plus aux forces de l’ordre, surtout si on prend le critère , confinés pour gardes d’enfants).
 

Même la visioconférence ils devraient avoir quelqu un.
Pour les partenariats publics privés , ils devraient aussi être acteurs !
 
Et en plus on ne manque pas de boites de matériel médical dans le Sud Ouest, fabricants comme faiseurs de kits.
Y’a de quoi solliciter aussi !
 

Si ça saute temporairement .... pourquoi pas,
Le paracetamol suivait déjà ce chemin , donc pourquoi les AINS.
 
Mais à terme faudra se protéger des cons aussi : c’est pas à la société de payer parce que le gars ne lit pas la notice ...  

Bonjour,
Je partage ci-après l'expérience des collègues de Montpellier, à faire connaitre largement.
 
Très instructif sur la symptomatologie particulière du COVID 19 chez le sujet âgé!
 
Nous allons transmettre ces éléments aux médecins traitants qui interviennent chez nous.
 
Bien à vous,  
 
 
 
Cristiana MITRANESCU
 
Directrice
 
EHPAD Espace Latour du Pin
 
57 rue Hubert de l'Isle
 
33240 Saint-André-de-Cubzac
 
tél: 05 57 94 02 50/06 09 80 41 62
 
 
 
 
 
De : GUILLON Nathalie [mailto:n.guillon@chblaye.fr]
 
 
 
Chers amis,
 
Je vous fais passer l info. Diffusez largement !
 
Bon courage à tous
 
Dr N.Guillon  
 
Chères Amies, chers Amis,
 
J'ai eu au téléphone ce matin le médecin coordonnateur de l'EHPAD qui est l'un des clusters de l'épidémie de COVID sur Montpellier. Ils ont fait hospitaliser deux patients qui sont décédés récemment.
 
Leur travail est exemplaire et cet EHPAD permet un retour d'expérience important car ils ont 47 résidents sur 70 infectés (tous n'ont pas eu évidemment de tests) mais ils ont tous une symptomatologie de type COVID typique (cf ci-dessous) et tous les soignants symptomatiques ont été testés positifs. Le médecin coordonnateur est lui aussi malade mais continue à travailler, comme de nombreux soignants dans la même situation.
 
Voici, suite à la discussion que nous avons eue ce matin avec ce médecin coordonnateur tous les retours d'expériences potentiellement utiles pour nous:
 
- Le premier patient qui a été adressé au CHU de Montpellier le 6 mars et qui est décédé hier a été adressé non pas pour symptôme respiratoire mais pour diarrhée. Les symptômes respiratoires sont apparus 3 jours après et le diagnostic a été confirmé le 10 mars. Sur les 47 patients infectés dans cet EHPAD, près d'une dizaine ont commencé leur "maladie" par des symptômes digestifs avant de développer des symptômes typiques.
 
- Le second patient qui est décédé a été adressé au CHU suite à une chute avec fracture du poignet début mars, les chutes étant non habituelles chez ce patient. Les symptômes respiratoires sont apparus quelques jours après avec diagnostic porté 4 jours après l'entrée au CHU. Depuis lors, plusieurs patients de cet EHPAD ont présenté des chutes inhabituelles ou ont eu des signes hypoactifs de confusion avant de développer des symptômes respiratoires et une fièvre. C'est ce délai au diagnostic lié au caractère non respiratoire ni fébrile du début de la symptomatologie qui est probablement responsable du fait que l'EHPAD a été très vite débordé avec maintenant des cas très nombreux.
 
- Les autres patients avaient une lymphopénie inexpliquée sur le bilan biologique avec un syndrome inflammatoire léger (CRP < 30) et un fébricule léger (jamais beaucoup de fièvre au début). Les symptômes respiratoires sont apparus ensuite, de même que des variations de température et hémodynamiques extrêmes (avec hypothermie à certains moments).
 
- En effet, quand les patients sont atteints, ce médecin est marqué par le caractère très labile de la symptomatologie avec tantôt un très grand niveau de fièvre tantôt une hypothermie, tantôt des troubles hémodynamiques majeurs avec marbrures et hypotension sévère (nécessitant une hydratation , compliquée à mettre en place en EHPAD : seulement sous-cutanées possibles dans cet EHPAD), au point de faire suspecter le décès imminent puis retour à un état normal avant de nouveau de récidiver. Cela explique que certains patients adressés par cet EHPAD au CHU dans un état de choc avec cyanose n'ont pas été acceptés car à l'arrivée du MIT, la situation n'était pas jugée suffisamment grave mais la situation s'est ensuite re-dégradée.
 
De ces éléments, ce médecin s'est adapté en faisant une zone de l'EHPAD avec des patients indemnes de tous ces symptômes et tous les patients qui développent diarrhée, ou changement brutal du comportement (confusion, chute, comportement inhabituel), bénéficient des mêmes règles d'isolement que les patients infectés. Dans presque tous les cas, pour ces derniers patients apparaissent dans les 4 à 5 jours des symptômes respiratoires ou de la fièvre. Cela a permis à l'EHPAD de ralentir considérablement la progression du nombre de cas en anticipant les mesures de protection et de faire que un tiers des résidents restent indemnes malgré tout.
 
A mon sens, il faut informer nos EHPAD mais aussi nos services recevant des sujets âgés que le COVID peut commencer chez le sujet âgé fragile par
 
- une diarrhée ou des vomissements
 
- une lymphopénie
 
- un changement brutal de l'état de santé par rapport à l'état habituel (avec confusion ou chutes par exemple)
 
- un fébricule avec variations de température d'un moment à l'autre avec oscillations entre hyper et hypothermie, nécessitant de prendre plusieurs fois la température dans la journée pour évoquer le diagnostic
 
- une instabilité hémodynamique
 
indépendamment des signes plus typiques chez des patients (signes respiratoires, haut niveau de fièvre) qu'il ne faut pas attendre pour évoquer le diagnostic.
 
Ces symptômes étant très fréquents chez nos patients, peut-être faut-il informer les médecins gériatres et plus généralement les médecins voyant des patients âgés fragiles qu'en présence de ces symptômes, il faut suspecter une forme débutante de COVID19 et prendre les précautions contact et gouttelettes avec ces patients pendant quelques jours (1 semaine ?) et évoquer le diagnostic dès que les symptômes respiratoires commencent, permettant de gagner du temps sur la propagation de l'épidémie en EHPAD et de confirmer le plus tôt le diagnostic des premiers cas.
 
Il semble que ces spécificités de présentation clinique chez les sujets âgés fragiles soient observées dans d'autres endroits.
 
A Paris, Mulhouse, et plus généralement dans le Grand-est, puisque nous avons un peu "d'avance" sur les autres villes, avez-vous des observations identiques de manière à ce que nous puissions communiquer en ce sens vers nos EHPAD voire remonter l'information sur la plan national ?
 
Bien amicalement à vous,
 
Hubert
 
Pr Hubert BLAIN
 
Chef du Pôle de Gérontologie du CHU de Montpellier
 
Coordonnateur du DES de Gériatrie pour la Région Occitanie
 
Centre Antonin Balmes

Commentaire d'un gériatre "en EHPAD j'ai 80% des patients qui répondent à ces descriptions en temps normal, ça n'aide pas beaucoup....."

Quel scoop que chez les septua/octo-génaires une infection puisse donner qu'une fébricule ou une confusion.
 

Buna ziua,
 
Tout le monde ressent le besoin d'écrire et communiquer, appeler à l'aide, transmettre ses hypothèses, les faire challenger.
 
Perso, je ne suis pas du domaine mais ne comprends pas tout, et en tire une conclusion : tout changement sur quelques jours est suspect.
Les plus critiques me diront que beaucoup de ces symptomes, leur dynamiques sont courantes.
 
Soyons tolérants, tout le monde est à cran.
 
Questions : ya des EHPAD/Gériatries qui recueillent des données sur les proches de patients ? en déduire des influences génétiques, ou "culturelles" (alimentation, pratiques hygiéniques) ?

ains = advil dans le cas du covid ça a aggravé énormément l’état de santé de personne non à risque...
De toute manière on tend de plus en plus vers le pharmacien traitant qui peux délivrer certains médicaments donc il y a moins de raisons de laisser la place à l’automédication

 
Ben p'têt pas :
https://www.sciencealert.com/who-re [...] 9-symptoms
 
Updated: WHO Now Doesn't Recommend Avoiding Ibuprofen For COVID-19 Symptoms

 
Cela ne me surprend pas.
Le nombre de patients qui ne respecte pas la posologie.
La dernière était une jeune femme de 25ans pour abcès dentaire. Et comme elle était pas soulagé par la prise de paracétamol (dont la prise entre 2 prises doit être de 4h minimum), elle s'en est enfilé 1 par heure. Et au final on a eu 8g en 8h pour 45kg... ça a fini aux urgences...  

 
 
Faut faire vraiment gaffe en sortant des trucs comme ça, il n'y a aucune preuve.
 
La seule chose qu'on ait comme info, c'est que les gens arrivés en réa avaient quasi tous pris des AINS. Ca ne nous dit pas grand chose.
 
Mes collègues en réa m'ont dit qu'une constante des patients admis était également une très forte fièvre (>39/40°). Du coup ca peut être un énorme biais.

Donc on peux rajouter un échelon dans la Réponse médicale. Même si je suis fan de l’infirmier on tend vers le pharmacien

Il pense que tu pourras aller chez le pharmacien pour les choses pas trop graves nécessitant tout de même une prescription. Dans les faits on ne tend pas vraiment vers ça puisque c'est uniquement pour les cystites simples et TROD angine (et ça a été repoussé il me semble).

Principe de précaution, attente de retours sur l'évaluation du risque in situ, puis avis plus éclairé.

L'automédication c'est le mal, on sait bien... Mais franchement en ce moment c'est aller chez son médecin pour quémander une ordonnance pour un antipyrétique/antalgique palier 1 qui serait le vrai mal.

Mais j'ai vu passer le mot pharmacien prescripteur sur le topic et je trouve ça pertinent.

Moi, en tant que patient, je n'arrive pas à comprendre la logique du fonctionnement de la prise en charge des patients.

La séparation des pouvoirs entre celui qui examine et celui qui soigne est logique, de mon expérience personnelle y'a quand-même des putain de failles...

- le médecin est la personne qui doit suivre le patient, diagnostiquer, et décider de la conduite à tenir, y compris instaurer un traitement... Sauf qu'ils ne sont pas pharmaciens, et franchement même face à des pointures je suis effaré de voir des lacunes à ce niveau.

- le pharmacien est celui qui (en principe) connait le mieux le médicament, mais il n'a pratiquement aucun pouvoir de suggestion, de suivi ou simplement de communication avec le médecin. Il exécute une ordonnance rédigée par quelqu'un de moins compétent que lui (quoi que franchement je sais pas ce qu'il leur reste après tant d'années à ne servir à rien d'autre que scanner des boîtes).

Sur le fait que ça l’embête de prendre rdv avec un docteur pour un simple mal de crane.
Suffit d’ajouter un échelon intermédiaire
En France on pars sur le pharmacien traitant. Mais personnellement je suis plus fan de l’infirmier

Visiblement ça irai au delà de la cystite et trod mais clairement pour avoir une boîte de doliprane pour un mal de crâne C’est chiant d’aller chez le docteur surtout en ce moment !!

Petite question : on parle beaucoup de tests pour identifier les malades et de leur trop faible nombre, mais dans l'optique d'une sortie "intelligente" de confinement, est-il possible de tester les gens afin de savoir s'il ont eu le virus? L'idée serait d'identifier les immunisés qui pourraient alors faire tourner la boutique en limitant les risques?
 
(je pense spécifiquement à vous, le personnel soignant, dans un premier temps)

Si le paracetamol et l'ibuprofène passe en precription obligatoire, j'vous dis pas la gueule des salles de consult MG à l'hiver prochain....A chaque virose, rhinite...

Les "immunisé" ce serait intéressant à connaitre effectivement. Je paierait cher (et le gouvernement aussi) pour avoir les chiffres de Wuhan: 1%,5%, 10%,50% de la population au contact du virus?
Cela permettrait ENFIN de calculer CE PUTAIN DE TAUX DE MORTALITÉ (2%,1%, 0.5%,0.1%, moins?)
Je ne sais pas si le test immunologique existe ceci dit...

 
Y a des tests serologiques dans les pipelines, qui permettront de détecter que tu as développé une immunité spécifique contre le virus.  

 
 
Tout cela parce qu'il y a une poignée d'idiots qui gobent des medocs sans discernements.

De toute façon on refait comme ça pour tout. Comme la naomie on refait pour un appel mal traité sur des millions.
On invente un cursus de formation qui existait déjà .
Idem pour la dosette de doliprane enfant ou la vitamine d.
Bref faut réagir systématiquement

Bonjour,
J'ai lu des consignes pour les vêtements que l'on porte à l'extérieur mais rien "d'officiel". Ça disait lavage à 60° ( ), à chaque sortie ? et quid des chaussures ?
Merci  

 
Tu peux juste les laver et ne pas remettre les mêmes vêtement tous les jours, ça devrait aller. On ne sait pas exactement combien de temps le virus survit sur surface inerte et surtout combien de temps il peut contaminer mais je pense qu'au bout de 4 ou 5 jours, tu ne cours aucun risque. Ca ne m'étonnerait pas qu'au bout de quelques heures seulement, ça suffise. Pense à mettre le canapé en machine à 60 aussi Les pompes, tu t'en fiches, tu vas pas les lécher et tu te laves les mains en rentrant chez toi après les avoir enlevées.

https://www.dailymotion.com/video/x269dk

Pis à ce compte là, faut sortir faire ses courses avec une charlotte et se laver les cheveux à 60 en rentrant, on s'en sort plus. Je pense que l'action du savon et d'une lessive suffisent largement.

Bonjour tout le monde   ,
Y aurait-il un kiné par ici ?
Vu le contexte actuel, il m'est impossible de trouver un kiné à domicile pour une personne âgée qui a été immobilisée complètement durant plusieurs semaines (coma) et qui, maintenant réveillée, présente une grosse faiblesse musculaire générale (ne peut pas marcher, ni tenir une cuillère), elle est alitée toute la journée.
Quels exercices je peux lui faire pratiquer, pour qu'elle puisse remarcher toute seule ?

Je quote parce que j'ai vu passer, c'est peut-être pas forcément possible d'aider directement les soignants, mais s'il y a des gens qui veulent faire du bénévolat, il y a plein d'associations comme les restos du cœur qui ont besoin d'aide en ce moment.

Ça marche  

Tu fais fausse route. Il n'a jamais été question de lister le paracetamol. La délivrance est limitée à 1 boite par personne actuellement, 2 en cas de fièvre/douleur.  
 
J'avais de vieux souvenir comme quoi c'était déjà limité à 1 boite en automédication, car comme elles contiennent 8 grammes on est à la dose toxique adulte.
Que cela soit généralisé ne me choquerait pas.  
 
Actuellement en Suisse c'est pénurie généralisée de paracetamol. Les officines reçoivent une boite par commande max, les patients dans tous les cas ne peuvent en avoir qu'une boite.
 

Ha oui ...
 
Mais vu le manque de médecin, on va gérer cela comment ?

Conférence de microbio au collège de France par le Pr Sansonetti, 1 heure, c'est bien instructif et agréable à suivre. Il faut de bonnes bases de médecine ou de biologie. Ca date d'il y a 6 jours, dans notre univers confiné, ça correspond à 6 ans mais en dehors des chiffres d'incidence/mortalité, ça reste actuel
 
https://www.college-de-france.fr/si [...] noncee.htm

 
Je pense que la délivrance de paracétamol et ibuprofène doivent être faites par le pharmacien. Qu'il explique la posologie déjà.
Pour les antibio je ne suis pas fan, j'ai du rattraper des pyélonéphrites car le pharmacien avait vendu sous le manteau du monuril sur une pyelo... quand on dit que la clinique compte c'est pas pour les chiens.
On connait aussi THE pharmacien qui file de l'amoxicilline pour une pharyngite aussi... mais bon tant que leur conseil de l'Ordre laissera faire...
 
J'attends déjà de voir les sanctions contre le pharmacien qui vendait des masques de soignants pour son propre profit.  

 
Comme les gens ne lissent jamais la notice c'est vrai que se serait mieux.