Premier décès en France d'un patient sans affection associée ?
 
Un homme de 26 ans atteint par la grippe A (H1N1) est mort, dimanche 13 septembre, au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Etienne. Il ne souffrait apparemment pas d'une autre maladie. Ce serait la première victime du virus, en France métropolitaine, d'une personne ne présentant pas d'"affection associée", selon Gilles May-Carles, directeur de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) de la Loire.
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« Il y aura d’autres décès comme celui-là en France »
BRUNO LINA, directeur du Centre national de référence sur la grippe
 
Chef de service du laboratoire de virologie du CHU de Lyon (Rhône) et directeur du Centre national de référence sur la grippe pour la zone sud, Bruno Lina martèle que la vaccination est le pilier de la lutte contre la grippe A/H1N1.  
 
Le décès d’un patient a priori en bonne santé signifie-t-il que le virus H1N1 est plus virulent qu’on ne le pensait ?  
Bruno Lina. Depuis son apparition il y a quelques mois, le virus n’a, semble-t-il, ni changé ni muté.  
 
Et le fait que des personnes en bonne santé puissent mourir de cette grippe n’est pas une surprise. Des cas similaires ont déjà été observés aux Etats-Unis et dans l’hémisphère Sud. Même si la plupart des gens aujourd’hui infectés par le virus ont toutes les chances d’en guérir parce que les cas graves et les morts sont rares, il ne faut pas se voiler la face : cette grippe A tue et il y aura évidemment d’autres décès en France, comme celui-là, touchant des jeunes sans pathologie particulière.  
 
Ce n’est donc pas, comme le suggérait cet été le professeur Debré, une « grippette »…
Ce terme est malheureux. Car, en traitant par-dessus la jambe ce virus, on sape tout le travail préventif et les messages de précaution distillés à la population pour la préparer à l’épidémie et tenter de réduire le nombre de contaminations. On remet en cause également le fait d’avoir commandé en masse des vaccins alors que la vaccination est, avec les antiviraux, l’une des principales solutions, pour juguler l’épidémie et limiter le nombre de décès.  
 
Mais la vaccination suscite aujourd’hui des inquiétudes...
Pour moi, en période de pandémie et d’un point de vue collectif, il n’y a pas de doute à avoir : le bénéfice de la vaccination est considérable. Rendez-vous compte que si l’on vaccinait la moitié des Français, cela stopperait l’épidémie en France. Et si l’on ferme aujourd’hui des classes, c’est précisément pour éviter que le virus, qui contamine en masse les enfants, ne circule davantage. Le H1N1 touchant essentiellement les jeunes adultes et les moins de 15 ans, l’urgence est de bloquer le virus dès son apparition. Or, si on ne fermait pas une classe alors que des cas commencent à apparaître, c’est toute la classe et toute l’école qui risqueraient rapidement d’être infectés. L’objectif est donc de gagner du temps avant que l’on puisse vacciner la population.
 
En quoi le H1N1 diffère-t-il du virus de la grippe saisonnière ?
Contrairement à la grippe saisonnière qui ne touche que 5 % des Français et seulement une certaine catégorie de personnes, le terrain de jeu de ce nouveau virus est beaucoup plus large et touche l’ensemble de la population. D’ici trois ans, tout le monde en France n’aura peut-être pas eu de symptômes apparents mais chacun d’entre nous aura été affecté d’une manière ou d’une autre par le H1N1 car ce virus est très contagieux. C’est inéluctable.

A warning that the new swine flu jab is linked to a deadly nerve disease has been sent by the Government to senior neurologists in a confidential letter.
The letter from the Health Protection Agency, the official body that oversees public health, has been leaked to The Mail on Sunday, leading to demands to know why the information has not been given to the public before the vaccination of millions of people, including children, begins.
 
It tells the neurologists that they must be alert for an increase in a brain disorder called Guillain-Barre Syndrome (GBS), which could be triggered by the vaccine.
GBS attacks the lining of the nerves, causing paralysis and inability to breathe, and can be fatal.
 
The letter, sent to about 600 neurologists on July 29, is the first sign that there is concern at the highest levels that the vaccine itself could cause serious complications.
 
 
Read more: http://www.dailymail.co.uk/news/ar [...] z0RMUkH4PO

Une chose est sûre, il ne s'agit pas d'une "grippette". Cette grippe est unique, elle suit un schéma particulier jamais vu jusqu'à présent. Je rentre tout juste d'un congrès international sur la grippe aux Etats-Unis. Les travaux présentés ont mis en évidence que deux Américains décédés de la grippe A étaient porteurs d'une mutation. Cette mutation n'explique peut-être pas tous les morts sans antécédents médicaux, mais il faut prendre cette éventualité en compte.

Pour autant, cette vaccination ne sera en aucun cas obligatoire.
Je rappellerai simplement que, au-delà de la protection individuelle qu’elle procure, la vaccination est aussi un acte altruiste, en ce sens qu’elle contribue à protéger son entourage, ses proches, ses collègues.

Compte tenu de l'évolution imprévisible de la pandémie de grippe A, l'association de prévention AXA Santé ne souhaite pas réunir le grand public et les secouristes de la Protection Civile à l'heure où les rassemblements  
de personnes comportent potentiellement un risque de contamination.  
C'est pourquoi les 26 soirées d'initiations organisées partout en France sont suspendues.

Grippe A : un médecin sur deux refuse de se faire vacciner
LEMONDE.FR | 21.09.09 | 19h27  •  Mis à jour le 22.09.09 | 16h44  
 
Un remède pire que le mal ? Selon un sondage IFOP publié lundi 21 septembre par le Quotidien du médecin, seuls 52 % des médecins libéraux seraient prêts à être vaccinés contre le virus H1N1. Une adhésion faible pour une catégorie professionnelle désignée comme prioritaire par le ministère de la santé. Même son de cloche du côté des infirmiers. Selon les résultats d'une consultation menée par le Syndicat national des professionnels infirmiers, 26 % seulement des infirmières seraient disposées à recevoir le vaccin.
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Autorisés en France et dans de nombreux autres pays, les adjuvants sont en revanche interdits aux Etats-Unis, un argument très largement repris par les adversaires de la vaccination. Le ministère de la santé américain a récemment accepté d'accorder une immunité juridique aux laboratoires pharmaceutiques produisant le vaccin contre le virus H1N1. Une décision aussitôt  interprétée par les lobbies anti-vaccination comme une preuve de la dangerosité du produit.

Grippe A : Vaccination de 39.000 Chinois à Pékin
Publié le 23 septembre 2009
 
Le campagne de vaccination lancée en Chine connait un grand succès. Quelques 39 000 habitants de Beijing ont déjà été vaccinés contre la grippe A (H1N1). Seuls 14 cas de réaction défavorable ont été recensés mardi, a déclaré mercredi matin à Beijing un expert chargé du contrôle de la pandémie grippale.
 
Le directeur du centre d’immunisation relevant du Centre de contrôle et de prévention des maladies de Chine, Liang Xiaofeng, a déclaré que le programme de vaccinations se déroule normalement en Chine. Sur les 14 cas de réaction défavorable recensés, quatre seulement « pourraient être » relatives au vaccin anti-grippe A, a-t-il précisé.
 
« Nous enquêtons toujours sur les raisons de ces réactions », affirme Liang Xiaofeng selon les propos rapportés par l’agence officielle Xihnua.

Grippe A : 2 Français sur 3 ne veulent pas se faire vacciner
Deux Français sur trois ne souhaitent pas se faire vacciner contre la grippe A. C'est le résultat d'un sondage TNS Sofres publié le 24 septembre et réalisé pour Europe 1, auprès d'un échantillon représentatif de 957 personnes. Un nouveau sondage qui rend pour le moment hypothétique la couverture vaccinale de l'ensemble de la population.

La campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1) débute mardi dans les hôpitaux français. Dès cet été, les professionnels de santé avaient été placés en tête de liste des priorités. Depuis, l'ordre de passage a été affiné. Le vaccin sera proposé en tout premier lieu aux soignants des services de réanimation, néonatologie, maternité et pédiatrie. Viennent ensuite les professionnels de santé hospitaliers exposés à des patients grippés ou en contact avec des malades porteurs de facteurs de risque. En dehors de l'hôpital, les vaccinations seront réalisées, après les vacances de la Toussaint qui se terminent le 5 novembre, dans les 1 080 centres définis par le gouvernement, selon l'ordre de priorité établi par le haut conseil de la santé publique.

Celle-ci devant être lancée à la fin octobre, le jour J approche. Les premières livraisons ont commencé. Comme l'a assuré la ministre de la santé Roselyne Bachelot, "tous les Français sont sur la liste". Les médecins, infirmières et aides-soignant(e)s passeront en premier, les "plus de 18 ans sans facteur de risque" en dernier.

Un seul membre du personnel soignant du CHU de Brest s'est présenté, hier, à la première séance de vaccination organisée pour les professionnels de santé. Certes l'information sur cette séance proposée de 14h à 16h n'était diffusée que depuis le matin sur l'intranet du CHU, mais ce résultat est révélateur d'une certaine défiance des médecins et soignants à l'égard de ce vaccin, exprimée lors de différents sondages.