Reprise du message précédent :
pareil on m'a demandé les clefs j'ai dit non mais que une semaine avant de partir ils peuvent appeller avant et passer entre 18 et 19h (je suis quand meme un mec sympa ^^ )

cette honte théâtrale m'en rappelle une de mon époque collège :
 
je suis en 4eme et recalé de la pièce vu mes piètres talents d'acteur, je finis suppléant pour le cas où l'un d'eux serait malade, je me suis taper d'apprendre le texte par coeur pour rien car tous sont finalement en bonne santé pour la représentation.  
j'ai déjà bien les boules car la gloire et la célébrité auprès des minettes m'échappe mais le pire m'attend comme si le tout puissant voulait me punir de ma vanité.  
 
du coup je me retrouve derrière le décor en accessoiriste à fournir au acteurs le matos ou le coup de main dont ils ont besoin tapis dans l'ombre maudite de l'anonymat.
la pièce se déroule plutot bien, il s'agit d'une histoire médiévale quelconque et la tour coté cour est en fait constituée d'un échafaudage enturbanné d'un grand drap noir du haut de laquelle les "princes et rois" dispensent leur texte au public attentif.
 
c'est là que quittant la scene, un des acteurs se prends les pieds dans le drap noir enroulé autour de la tour et fonce en coulisses.
  je suis le seul à remarquer sa connerie et dans un élan héroïque je tente en vain de retenir la tour (heureusement vide à cet instant) qui est sur le point de tomber de la scene. je précise que cet échafaudage n'est autre qu'une armature de métal montée sur roulettes.
Tout se déroule en quelques secondes.
personne ne se doute encore de l'accident qui se prépare et les acteurs au centre de la scène continuent leur speach. alors faisant désespérément des signes de la tête j'appelle à l'aide le connard responsable de cette monumentale boulette qui fuit comme un lâche se réfugier dans l'ombre car c'est là que le drame se produit : le drap noir se décroche de la tour me laissant apparaitre au public, totalement en galère à essayer de retenir l'armature de plusieurs centaines de kilos qui penche un peu plus chaque seconde.
 
le public composé de la moitié du bahut explose de rire en pleine phrase d'un acteur qui s'interrompt sur le champ, deux personnes du publics réalisant la gravité de la situation viendront m'aider à remettre la tour droite à la limite de s'effondrer. je lis dans le regard du prof organisateur de la pièce, la pire noirceur  du style jorétapo
 
un entracte s'improvise le temps de remettre le décor sur pied et ce bouffon qui s'est pris les pied dans le drap et m'a lâchement abandonné se fout de moi pendant que le prof me passe un savon monstre devant le public encore mort de rire.
j'ai beau vouloir m'expliquer, je serais pour lui le bouc émissaire de cette sombre affaire et encaisse deux heures de colle devant tout le monde.
 
plus tard, je me battrai bec et ongle refusant de faire la colle qui m'a été injustement donné, j'aurai gain de cause en expliquant en détail les tenants et aboutissants que vous connaissez mais le mal était fait et la honte m'a poursuivis quelques bonnes semaines avant la fin de l'année scolaire.

   
 
Le genre de bonne action ou tu regrette de pas avoir laissé tomber la tour et dénoncer comme une merde l'acteur (que tu aurais bien évidemment remplacé pour la prochaine pièce )
 
ça doit bien foutre les boules quand même .

Vinz, tu ne m'a pas fait rire mais énerve, j'ai envie de t'aider à te venger

 
A Marseille, on roule à l'ombre
Et étant marseillais, plus sérieusement, ça aide d'avoir appris là bas.
Aujourd'hui je suis sur Angers, et la conduite est toute cool à coté
 
Encore une raison pour être fier d'être marseillais

y'avait qu'une seule représentation mais j'avais en effet des envies de meurtre

ouais y'a prescription là quand meme, c'etait y'a 19 ans

hihi Vinzo c'est rigolo ton histoire !

c'est là qu'on prend la mesure de ce que c'est de se battre contre la rumeur comme adjani.

le fumier a passé la fin de l'année scolaire à me railler à chaque fois que je passais devant lui pour mieux me discréditer, j'ai eu beau essayé deux trois fois de me justifier, je passais systématiquement pour quelqu'un qui essayait en vain de se rattraper aux branches, c'est presque pire pour la réputation alors j'ai laissé courir et l'année d'après c'était oublié.

je crois, de sources incertaines, que le prof concerné a remis à sa place le jeune coq en début d'année suivante au sujet de son exploit mais je n'étais plus dans sa classe pour le confirmer. j'ai pas voulu creuser d'avantage pour savoir vu que ca avait suffisamment terni ma réputation, ceci dit j'en ai plus entendu parler donc je pense que c'est vrai.

J'en passe ou on en finira jamais

Et de ton coté ?

   
 
 
C'est pas encore vendredi...

Et quand bien même, vous avez pas l'air d'avoir réussi à en truquer une vous
J'attends tes sources, ou ta mauvaise foi

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

Sinon ptite honte perso (pour sortir du HS)

Hier, je reçois un appel au boulot. une cliente qui demande d'annuler un rendez vous pris avec un technicien car cela tombe l'anniversaire du jour de la mort de son mari. J'annule le rendez vous.
Celle ci m'explique que le problème venait de ses piles qui avaient fondu, et qu'en les remplaçant, tout refonctionnait. Et là connement, je sors : "Pas de soucis y a pas mort d'homme... ...    ...   "

   
 
lapin de platine, là.

Je pense que quand il aura modifié la phrase : l'anniversaire du jour de son mari.
par
l'anniversaire du jour de la mort de son mari.

ça sera plus compréhensible...

Sans oublier le rajout du téléphone qui se coupe pendant la conversation téléphonique + rappel plus tard ^^

haaaaaan. En effet, ca prend tout son sens, là.

 
Wahou ca a beau etre drole une histoire aussi incomprehensible,
J espere pour toi que dans la vrai vie tu sais a peu pres construire une phrase, ne serait ce que sujet-verbe-complement

Mes confuses.
J'ai une rhinite allergique qui décidément pourrie ma journée plus que je ne le pensais.
Message édité, et va te faire foutre Proxounet
On en reparlera quand tu mettras des apostrophes à "J espere", des accents, et que tes phrases seront bien formulées, elles.

heuresement que je parle couramment le marseillais

  J'aime

Du tout voyons  

Allez va, je m'excuse
J'étais énervé de cette saloperie d'allergie.

Disons que c'était la goutte de merde qui a fait débordé les chiottes

</classe>

Ce topic fait ressurgir des tréfonds de ma mémoire une honte assez honteuse qui m'est arrivée il y a de ça une bonne décennie, et qui ma foi est plutot fun en y repensant.
 
Le contexte: j'avais 16 ans, et depuis quelques années je participais tous les étés à un stage intensif de musique à vannes, 10 jours à raison de sept heures par jour, ambiance très sympa pour autant que je me souvienne, je me sentais toujours à l'aise là bas. A l'époque j'étais, un peu paradoxalement, assez sur de moi d'une manière générale, toujours à l'aise dans les groupes, jamais réticent quand il s'agissait de se mettre en avant, un peu grande gueule sur les bords. Je le signale car ce trait de caractère aura son importance par la suite, comme vous le verrez.
 
Donc, après une semaine de stage, nous donnions un concert sur la grande place du centre ville. Je m'étais inscrit à un atelier de jazz, ou nous étions trois violonistes (oui le violon jazz est souvent moqué mais je ne jurais que par ça à l'époque, ça donne une sonorité plus ''européenne'', plus mélancolique, par rapport aux standards des solos de cuivre à l'américaine, pour peu que ça soit bien sonorisé ça peut sonner divinement mais bon on s'en fout ce n'est pas le propos). Arrive donc notre tour, nous montons donc sur le chapiteau avec un léger trac mais en se disant qu'on va quand meme assurer, il y avait intéret de toutes façons puisque le public devait bien atteindre les 500 personnes, dont une quantité non négligeable de bretons du terroir bien du genre à balancer des tomates si ils ne sont pas contents   .
 
Je devais pour ma part assurer le troisième solo. C'est alors que le premier drame intervient, au moment ou le deuxième solo passait je crois: je parviens à péter une des cordes de mon violon en réalisant un pizzicato particulièrement bourrin . Ce sont des choses qui arrivent mais c'est quand meme assez rare et c'est surtout vraiment pas de bol que ça arrive à un moment pareil. Le mode panique s'enclenche vu que mon solo passait juste après, je me demande si je ne vais pas tenter de m'exfiltrer de ce piège à rats, arguant par exemple que ma grand mère vient de mourir ou que mes actions en bourse viennent brutalement de s'écrouler. Mais je croise alors le regard réjoui de mon voisin trompettiste, avec qui il se trouve que j'entretenais une certaine animosité. Je voyais bien qu'il éprouvait une délectation sans bornes en me voyant m'approcher inexorablement de l'abattoir, et pris d'un accès de fierté idiot je décide d'enclencher le mode ''survivor'' et je m'avance pour faire mon solo avec un quart des cordes en moins, seulement armé de ma virtuosité   .  
 
Je parviens à faire illusion pendant une minute en multipliant les contorsions improbables sur les cordes qui restent, et là l'impensable survient: je pète une deuxième corde . Bon là je me dis que c'est mort, et que putain c'est pas vrai c'est la première fois que je pète deux cordes d'affilée et il faut que ça arrive en plein concert devant des centaines de personnes   . Je sens derrière moi le regard de pitié de tous les copains du stage et des profs, et devant moi celui, mi-consterné mi-amusé, de la masse du public. N'importe quel individu normal serait retourné se rasseoir aussitot en essayant de se dissimuler le plus possible, mais pas moi: je fais signe au chef de groupe que ça baigne, j'empoigne le micro telle une rockstar et je m'avance sur le devant de la scène (), pensant détendre l'atmosphère avec une réplique bien sentie que je venais de concocter, doué que j'étais pour les aphorismes et les jeux de mots foireux.
 
C'est alors que je lance bien fort au micro, pour la postérité (je m'en rappelle mot pour mot): ''Ah eh bien d'habitude j'ai plus d'une corde à mon arc, mais là malheureusement il m'en manque quelques unes sur mon violon. Enfin ce sont des choses qui arrivent, je connais la musique'' .
 
S'ensuit alors le blanc le plus intersidéral de toute l'histoire des blagues ratées, on aurait pu entendre une mouche péter à dix kilomètres, au début je ne comprenais pas, pensant que j'avais affaire à des bouseux ayant autant d'esprit qu'une huitre attardée, avant de réaliser que ma vanne était bien sur abyssalement lamentable et surtout totalement déplacée, hors de propos, ridicule. Totalement désemparé je reste une bonne dizaine de secondes (si si,dix!) tout seul sur le devant de la scène, dans un silence de mort, face à un demi-millier de personnes consternées (quelques gloussements s'élevaient toutefois afin que je comprenne bien que j'étais ridicule au dernier degré) et devant tous les élèves du stage (incluant donc les potes ainsi que la charmante demoiselle avec qui je flirtais) et les profs.
 
Je me suis finalement barré piteusement, le visage repeint en rouge écarlate, ne reprenant meme pas ma place dans le groupe et fuyant au plus vite tout contact avec un etre vivant. Inutile de dire que la fin du stage fut à bien des égards un chemin de croix, certains m'admiraient pour mon culot et mon aplomb invraisemblables, mais la grande majorité se foutait joyeusement de ma gueule.  
 
NB: je tiens à préciser que bien évidemment ceci n'est pas un fake. Je ne vois d'ailleurs vraiment pas pourquoi j'irais raconter des mythos à des gens que je ne rencontrerai probablement jamais  

Je comprends pas, elle est drôle ta blague pourtant. Pris au 2nd degré, j'aurais été dans la salle, j'aurais applaudi

La vraie honte c'est de jouer du violon, m'enfin c'est pas mal pour draguer les vieilles (André Rieu staïle)
 
Et je trouve aussi que la blague était pas mal  

Enorme  

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

 
"Pardonnez lui par ce qu'il ne sait pas ce qu'il dit"
 
Tu mérite un facepalm de platine là  

 
 
Non mais le problème en l'occurence ce n'était pas la blague elle-meme, mais plus le contexte: ce n'était absolument pas prévu, donc les gens n'étaient pas conditionnés à rire et sont pris au dépourvu. Dans ces cas là pour que ça marche il faut une vanne vraiment claire et percutante, voire grasse ou un peu beauf. Et à partir du moment ou au bout d'une seconde personne n'a ri, de toutes façons meme ceux qui trouvent ça pas mal ne vont pas oser se marrer.  
 
Je n'aime pas trop faire le snob mais je crois que là, c'était un poil trop subtil pour le contexte .
 
Et pour darkgloom, sans commentaire   . Et puis prendre comme exemple andré rieu, le symbole de la soupe marketing merdique par excellence, que conchie l'immense majorité des violonistes

 
Franchement pareil pour ta blague, je l'aurais bien pris aussi. (fan du 2nd degré )

 
Rassure-moi, si tu prends la mouche ce n'est quand meme pas parceque tu parles comme ca dans la vrai vie aussi ?    
 
Pour les accents, clavier americain; pour l'apostrophe, pas encore pris l'habitude de la touche, c'est vrai.

 
 
Merci les copains !  
 
Je sais qu'on est sur le sujet honte, mais quand on se la fait foutre pour des raisons qu'on n'aurait jamais imaginées...  
 
Ainsi je devrais avoir honte :
- d'être ingénieur et fonctionnaire
- de jouer du violon
 
Et ça, c'est vrai. Par ailleurs (et ça c'est faux) on a fait croire que j'aurais eu des relations homosexuelles avec mon frangin.
 
Chacun est-il libre de ressentir la honte comme il l'entend ?

miam !!
la honte par rumeur colportée c'est du gratin aussi
ma femme s'est vu coller une étiquette de croqueuse de prof en BTS, sympa aussi

Boah le coup du violon c'est du second degré je pense, pas la peine de s'enflammer
 

Sympa la honte violon, même si la réplique n'était pas si ridicule que ça

 
+1  
 
Moi j'aurais rigolé, ou alors applaudi...Zont vraiment un balai DLC ces gens qui écoutent des concerts de violon