Reprise du message précédent :

Je l'ai lu et j'ai bien aimé. Le pitch est en effet assez simple; pour moi le principal attrait du livre est la société mise en place qui est assez détaillée dans son fonctionnement. Ca donne une première partie un peu longue mais nécessaire pour comprendre la suite; les Femmocrates et la Science Transcendentale vont en effet exploiter les faiblesses de la société Pacificaine...
Mais le gouvernement Pacificain va faire de même avec eux et engager un bras de fer... en toute transparence démocratique.
 
En fait, le propos du livre est quasiment plus centré sur la puissance d'une démocratie complètement transparente et avec des citoyens heureux que sur l'égalité homme-femme De toutes façons, l'égalité homme-femme présentée dans le livre n'est pas celle qu'on nous présente actuellement, mais Pacifica est une société ou les deux genres sont heureux de leur position sociale globale.

Attention d'après les commentaires goodreads c'est une version condensée de Terremer Je déconseille fortement !
Earthsea c'est 6 romans et plusieurs nouvelles : https://www.goodreads.com/book/show [...] f-earthsea

 
Je ne la "recommande" pas spécialement vu que c'est un personnage de fiction du cycle des robots d'Asimov.
C'est juste pour dire qu'il sait aussi placer des femmes en perso principal (même si ce n'est effectivement pas la personne la plus aimable qui soit).

 
Je trouvais ça étrange.. L'appellation "complete series" pour une version condensée est particulièrement trompeuse !
Bon j'étais de toute façon pas forcément convaincue : c'est lu par un "full cast", ce qui de mon expérience inclut aussi des effets sonores qui au final gênent la compréhension

Ahh pardon. Je n'ai lu que le premier cycle de Fondation.
Après qu'un personnage soit aimable ou non n'est pas tellement le problème. C'est plutôt que toutes les femmes soient forcément des mégères ou des séductrices, avec toutes les remarques qui vont avec, qui a vite fait de coincer.
Par exemple Arcadia est une jeune fille franchement brillante, vive et droite dans ses bottes. Ce qui lui vaut au final un : il faudra avoir pitié de tout prétendant et l'abattre, parce qu'il n'y aura pas de pire enfer au monde que de la supporter quand elle aura 20 ans  

 je vais le mettre sur ma pal.

Attends un peu d'apprendre qu'Asimov avait la main baladeuse irl et qu'il adorait pincer le cul des filles  
Ca devrait te terminer.  

Ils vont nous la faire à l’abbé pierre, pour flinguer le père de la sf.

Alors qu'on sait tous que le père de la SF c'est Jules Verne

Oui je parle des trois 'peres' de la sf américaine. Clarke, Heinlein et Asimov.
Mais y a eu des écrivains avant bien sûr.

C'est ce qu'on appelle faire feu de tout bois, parce qu'affirmer que Shelley et son Frankenstein ont été ERASED, comment dire   ...?
 
Edit : enfin, vu l'auteure, rien d'étonnant. Typiquement le genre "d'intellectuelle" qui construit sa carrière sur ses privilèges et à l'aide de mot-clés (postcolonialisme, racisme, sexisme) et quelques thèmes très à la mode :

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/en-s [...] stcolonial
Bref, belle pêche  

Surtout que y'a dispute pour savoir ce qui est de la science-fiction. Mais il existe des exemples bien avant Mary Shelley.
En plus, l'article parle bien d'inventer le "genre" pas juste "le concept".
Mary Shelley a écrit d'autres récits qui pourraient être qualifié de science-fiction... mais le concept n'a pas été formulé avant la fin du 19e siècle.
Edit : ça aurait été du coup plus intéressant d'attirer l'attention sur les autres récits de Mary Shelley plutôt que de chouiner

Le fait est que Asimov a reconnu son comportement et exprimé des regrets (bon à la fin de sa vie ) du coup entre l'âge des faits (on parle des années 60 aux années 80) et en prenant en compte qu'Asimov lui-même ait reconnu les faits, ça aura sans doute du mal à faire pareil (et puis de toutes façons tout le monde sait que la SF c'est pour les ados boutonneux donc OSEF)

Je viens de lire The Stars Are Legion de Kameron Hurley, le seul livre de l'auteur traduit en français, mais je l'ai lu en VO.
Je l'ai lu d'une traite ou presque, mais je serai bien incapable de dire ce que j'ai lu tellement c'est un OVNI  
C'est une auteur de littérature féministe, et c'est clair dans ce livre, puisque les hommes en sont absent, mais totalement : dans l'univers de ce livre, le concept d'homme n'existe pas. Bon, je ne suis pas sur non plus que les femmes y soient tout a fait des femmes aussi, vu qu'elles semblent être mises enceintes par le vaisseau ou elles se trouvent, pour accoucher de pièces organiques de rechange...
Il y a pas mal de concepts féminins abordés dans le livre, en particulier, la maternité, la sororité, mais pas que, ça parle de la mémoire, la personnalité, l'identité, l'amour, la trahison, et aussi beaucoup de la mort. On y meurt beaucoup dans le livre, ce qui permet de manger à sa faim, car le cannibalisme y est ordinaire.
Le décor est assez glauque et/ou gore, par moments. C'est un récit avec une forte composante psychologique.
On suit le parcours des deux principaux personnages, leur cheminement jusqu’à l'achèvement de leur projet, et à la fin, on n'est pas beaucoup plus avancé, mais on a lu un récit assez épique.
A+,

Ce serait quand même formidable qu'au nom du féminisme on vienne critiquer (souvent à raison) la représentation des femmes, mais que de l'autre côté on puisse se permettre, au nom de la même cause, carrément supprimer les hommes comme si ça, ce serait bien.

Ta phrase n'a aucun sens. En littérature "on" peut tout se permettre et "on" peut tout critiquer. "On" ce n'est personne en particulier. Et quand bien même ce serait la même personne qui critiquerait la représentation des femmes et écrirait un livre dont les hommes sont absents, outre que tu compares des pommes et des oranges (représentation vs suppression), qui a dit que "ce serait bien" ? Encore "on" ?
 
La victimisation imaginaire depuis une page entière, avec contextualisation par des pseudo-historiens à 2 balles qui t'expliquent quelles étaient les "valeurs" avant leur naissance.
 

J'échange tout Asimov et la moitié de Clarke et Heinlein contre Herbert. Qui d'ailleurs est né en 1920 comme Asimov et pourtant a des personnages féminins fantastiques. Il devait pas connaître les valeurs de son époque, ça doit être pour ça.

On te dira que le bene gesserit c’est encore soit des servantes, soit des putes...  

Des manipulatrices, toutes les mêmes.

C'est un roman dans un univers ou le concept d'homme, ou de dualité homme/femme n'existe pas. Il ne s'agit pas d'une suppression, mais d'une inexistence dans cet univers (qui n'en est pas moins complexe pour autant).
Le roman a des incohérences (parfois, c'est pas très clair ou l'auteur veut en venir, la fin est un poil bâclée), mais c'est l'univers qui y est présenté qui intéresse et déconcerte. Et ses personnages sont en nuances de gris (voire de noir), il n'y a a aucun moment de dichotomie bien/mal comme on trouve un peu trop souvent dans la littérature de SF.
A+,

Tu parles de quel roman ?

Ok je me disais bien qu'il ne s'agissait sûrement pas de Dune  

Je découvre sur le tard Kim Stanley Robinson, on m'a offert son dernier bouquin Le ministère du futur, qui est pas mal du tout même si parfois un peu trop didactique, et là j'ai enchaîné sur Aurora, c'est aussi vachement bien.
 
Je ne connaissais de nom que sa trilogie martienne (Mars la rouge, Mars la verte et Mars la bleue) mais je ne l'avais jamais lu.
C'est un auteur de hard SF assez singulier qui centre chacun ses bouquins sur une thématique scientifique très spécifique, on est à la limite de la vulgarisation, et surtout qui inclue aussi beaucoup de sciences humaines dans le développement de son narratif (socio, éco, politique, anthropologie, linguistique...), ce qui est plutôt rare pour le genre.
Les vrais héros de la plupart de ses bouquins sont la recherche scientifique et les gens qui la mènent.
Il est aussi très axé sur les problèmes écologiques et environnementaux, depuis bien longtemps.
 
https://en.wikipedia.org/wiki/Kim_Stanley_Robinson

Sa trilogie Mars ça avait été une claque pour moi. Un grand auteur si on aime la science.

J'ai commencé par des bouquins en stand alone, mais je viendrai forcément à sa trilogie martienne

C'est tellement cool de découvrir un auteur intéressant et de se dire qu'on a une vingtaine de bouquins qui nous attend

Dans les stand alone, Antartica est vraiment bien (et si tu n'aimes pas, alors ne tentes pas sa trilogie martienne).
A+,

Merci, j'enchaînerai avec ça
 
Aurora, c'est bien mortel : une arche spatiale qui emporte quelques milliers d'humains vers une planète peut-être habitable dans le système de Tau Céti.
Ca développe les thèmes du voyage interstellaire au long cours (plusieurs générations), du fonctionnement d'un biotope artificiel en cycle fermé, de l'adaptation à un nouveau monde, de l'évolution de l'espèce humaine et de l'intelligence artificielle (celle du vaisseau)...
C'est super riche.

Ça me fait ça avec tchaikovski. Mais le mec écrit à une vitesse... je rattraperai jamais mon retard.

Toi, tu as du commencer Shadows of the Apt...
A+,

J’ai lu ses Children of..., la série Shards of the earth, les deux dogs of war, et là j’en suis à la moitié de shadows of the apt. J’hésite à faire les bouquins qui se passent après, y en a trois je crois.

Il vient de sortir en poche Le ministère du futur d'ailleurs.

Pas du tout une nouveauté (paru en 1990) mais je viens de relire (le bouquin était dans la boite à livre à coté de chez moi) "Le temps du twist" de Joel Houssin, et je le trouve toujours aussi original que lors de la 1ere lecture.
Bon je suis aussi une fan de Led Zeppelin, ca peut aider En tout cas j'aime autant sa vision de l'apocalypse zombie, que son approche du voyage dans le temps à la Retour vers le futur.  je recommande.  (il avait eu le  Grand Prix de l’Imaginaire en 1992 donc je dois pas être la seule à avoir aimé)

Ca doit être tout récent, car on me l'a offert en grand format il y a quelques semaines.

C'est vraiment pas mal et extrêmement pointu sur la question environnementale, la géoingénierie, l'écoterrorisme, les dynamiques politico-économiques d'une transition écologique, la résilience des systèmes humains face aux nombreux effondrements liés au changement climatique...
Il y a un niveau de documentation assez hallucinant
J'ai hésité à en parler sur les topics concernés, car ça a beau rester de la hard SF d'anticipation (quelques dizaines d'années dans le futur, seulement), c'est traité sur un mode 100% scientifique et c'est très pragmatique

Le seul truc un peu gonflant, c'est que ça ressasse beaucoup les mêmes informations, ça se répète pas mal (sans doute par souci pédagogique).

Je suis sûr que ça intéresserait Rakame, c'est pile sur les sujets qu'il aborde souvent

Asimov mange Herbert au petit déjeuner tous les matins.    
Avec son jus d'orange et ses corn flakes.  
Et sans préparation, rien. Direct au saut du lit. Hop !  

Je l'ai jamais relu mais il m'avait laissé une très bonne impression (en.... fin des années 90 ? houla...).

J’ai même pas terminé le 1er volet.
30 pages de descriptions des dunes martiennes et des différentes nuances de rouge entrecoupées de disputes ambiance telenovela « elle veut piquer mon mec » à un moment faut aller se faire foutre, et c’est pas l’enjeu de savoir si c’est philosophiquement acceptable d’essaimer des bactéries sur mars qui va me tenir en haleine.

Bon j’exagère mais a peine

Oui faut aimer la science et les questions qu’elle pose, c’est ce que je dis.

 
J’aime la science pas de problème, mais de ce que je me souviens c’est vraiment tout le reste qui m’a gonflé.  
Les embrouilles entres les 2 meufs là  
 

Je l'ai lu, mais j'ai eu beaucoup de mal a finir. Je confirme ce que tu dit sur le coté très didactique, mais c'est aussi son défaut. J'avais déjà eu du mal sur sa trilogie martienne a cause de ça. Après, c'est aussi une question de gout personnel, mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à m'intéresser aux personnages. Ils ont pourtant du potentiel, mais c'est comme si ils restaient à l'état de potentiel. Idem pour le scénario. On sent vraiment ce qui préoccupe l'auteur, c'est l'aspect scientifique de son ouvrage, qui lui, par contre, est très bien exploité.

Bon, je le savais en y mettant les pied, donc je n'ai pas été spécialement déçu, et je le conseille pour tout ceux que le sujet intéresse (oui parce que si les questions écologiques et en particulier celle du réchauffement climatique ennuie, c'est pas la peine de se lancer là-dedans, amha).

Sur le même thème, il a aussi Choc Terminal (Termination Shock) de Neal Stephenson. Là aussi, il est bon de savoir où on met les pieds, surtout avec Neal Stephenson, c'est pas le genre d'auteur qui plait à tout le monde. C'est une littérature de nerds, pour les nerds avec un humour de nerds. Si on est bon en anglais, il est généralement plutôt conseillé de le lire en VO, mais il faut s'accrocher du fait de son style et de son vocabulaire (beaucoup d'expression tordue, perso, j'ai renoncer à le lire en VO, vu que je passais mon temps dans les dico)

Pour en revenir à Choc Terminal, ça raconte l'histoire d'un ranger texan a moitié comanche obsédé par la chasse du cochon sauvage qui a bouffé sa fille, de la reine des Pays-Bas qui veut sauver son pays de la montée des eaux, d'un milliardaire texan qui veux refroidir la planète en construisant des flingues géant pour envoyer des cartouches de dioxyde de souffre dans la stratosphère, d'un genre de ninja Sikh, etc ... Tout ça au milieu d'un Texas inondé ... comme toujours avec lui, y a des moments jubilatoire, mais aussi des longueurs, et des lourdeurs, mais il est très bien documenté sur le plan scientifique. (même si ça passe un peu plus au second plan que chez KSR).

 
 
Pareil, très agréable à lire.
 
Tu pourrais peut-être jeter un œil sur Rêve de gloire de Roland C Wagner (Folio-SF), qui parle aussi de rock dans un contexte différent.  
Là aussi Prix de l'imaginaire 2012, Rosny ainé 2011, Européen Utopiale 2011, ActuSf de l'uchronie 2011...
 
et Alternative Rock (5 nouvelles de Stephen Baxter, Michael Moorcock, Ian R. MacLeod, Gardner Dozois...) qui parle de Hendrix, Lennon, Buddy Holly, Elvis, Beatles...
 

 
J'ai résisté, dans la douleur, jusqu'à la moitié du 2ème tome, mais le voir décrire le régolite marsien pendant 3 pages, comment dire...  
 
Et moi aussi j'aime la science.
 
 

Comme quoi on se concentre sur différentes choses, je me rappelle bien de la dispute entre Saxifrage Russell et Ann Clayborne, mais pas spécifiquement qu'il y ait dispute entre deux femmes en première partie.
Après oui y'a une forte composante "humaine" dans les livres mais c'est pas ce que j'ai retenu...