Reprise du message précédent :
Je veux des affirmations, pas des points d'interrogations

Alors les hauts de Hurlevent.

 
J'étais content de le commencer, et bien je suis encore plus content que ça soit fini... En effet l'aventure n'est pas vraiment là. Et Kmara2 a tout résumé.
 
Je me demande cependant si Moby Dick pourrait être publié de nos jours. Parce que mine de rien une baleine (celle que vous voulez), ça prend cher, ça souffre, ça saigne et çà se fait dépecer !    
 
J'ai été vérifier si Nantucket existait vraiment, et en effet c'est une île dépendant du Massachusetts au Sud-Est de Boston. J'aurai quand même appris cela.

 
Oui c'était vraiment une excellente surprise ce bouquin, c'est vraiment très bien mené de bout en bout, et moins bourrin que ça n'en a l'air. Il semble qu'il y ait eu une adaptation ciné il y a longtemps d'ailleurs. Je suppose que tu as déjà lu "Premier sang" de David Morell aussi ?

Non je l'ai pas encore trouvé pas trop cher d'occase.  
Mais je connais bien le film et on m'a bien spoilé la fin donc c'est pas urgent.

Pas Dispo en epub, malheureusement. Sinon, je serai en train de le lire

Il est tout de même très intéressant à lire, je le recommande aussi.

Les Hauts de Hurlevent ça correspond bien.

C'est un Gallmeister je finirai par le lire.

J'ai fait les cadeaux de Noel de ma mère chez Agullo cette fois.
Ayant l'habitude de les lire sur liseuse, je dois dire que je suis agréablement surpris par leur édition papier. Couverture jolie, format intermédiaire intéressant.

Je lui ai pris
Les ombres de Montelupo de VARESI
Et Bratislava 68, été brûlant.

Je me suis lancé, je suis surpris, ça se lit tout seul en fait !  
Les faux cliffhanger à la fin de chaque chapitre sont trop marrants.
Et puis cette façon récurrente de dire "laissons là ce sujet ennuyeux et revenons sur Zhang Wu" quand le mec a envie de passer à autre chose en plein milieu d'un chapitre.
 
Une petite question pour toi : est-ce que tu juges intéressant de faire un genre de mémo des personnages ? Hier j'ai mis 2 ou 3 minutes à retrouver qui était ce mec dont on avait entendu parler 100 pages plus tôt, je me dis que si ça doit se reproduire je vais pas trop rigoler.
 
Et double appeau à Gilou : est-ce que tu sais si l'histoire complète se retrouve dans les deux poches ou s'il manque une partie (je sais pas pourquoi, j'avais en tête que l'histoire tenait sur quatre livres et je ne vois que deux poches) ?

C'est pas le même point de départ:

• Version de Luo Guan-zhong adaptant et/ou complétant Shi Nai-an (trad. Jacques Dars, préf. Étiemble), Au bord de l'eau (Shui-hu-zhuan), Gallimard, coll. « La Pléiade », 1978 (ISBN 9782070109111)
• Version de Jin Shengtan adaptant et/ou complétant Shi Nai-an (trad. Jacques Dars), Au bord de l'eau (Shui-hu-zhuan), Gallimard, coll. « Folio », 1997 (1re éd. 1978) (ISBN 978-2-07-040220-5)

A+,

Ah mais c'est un vrai page-turner comme on dit chez les anglo-saxons.  
 

En Pléiade, dans mes souvenirs, il y a un récapitulatif. Après, je ne sais plus s'il y a des renvois aux chapitres en question. J'ai laissé la confusion s'installer dans ma tête ; à la fin, on se rappelle en fait assez bien qui est qui.  

La ou tu te paumes vraiment, dans les noms, c'est dans Le rêve dans le pavillon rouge avec sa quarantaine de personnages importants dont pas loin de la moitié doit s’appeler Jia...
A+,

Bon j'ai pas compris mais je lirai les deux poches et puis voilà.

OK je vais me laisser porter on verra bien.

En Pléiade : il manque des bouts dans la deuxième partie (les deux précédentes campagnes dans mes souvenirs, avant la campagne finale qui a fait mal à mon petit cœur sensible    ).  
 
En Folio : il y a les bouts manquants, la complétion étant due à Jin Shengtan.

Noter aussi que le roman est quelque pu censuré en Chine:

 
A+,

Ah très bien, merci pour les précisions !

Drap
 
Mes emplettes du week-end, ca faisait longtemps que je n'avais plus achete de bouquin.
Je commence par les carnets du sous-sol

Que du bon ou presque : un bémol cependant concernant Hesse.  

Le Ulysse  

Pourquoi ce bémol ?

J'ai vraiment trouvé a fin du Loup des steppes ridicule. Et parce que je n'ai jamais tellement apprécié Hesse (hormis le Jeu des perles de verre, le seul Hesse qui trouve grâce à mes yeux), à cause de ses côtés mystiques, spirituels lourdingues. J'ai essayé, tenté et retenté plein de fois Hesse : Demian, Narcisse et Goldmund, Siddartha, le Loup des steppes, Knulp... Je me demande même si je n'ai pas lu Peter Camenzind.  Tout cela en vain...  

Vous remarquerez à quel point j'ai pu insister.  

C'est très bien ! C'est la nouvelle traduction en plus. Enfin nouvelle... celle de début 2000... ça date !  

De mon côté, j'aurais pas dû sortir, je rentre chez moi avec sous le bras un Voyage du jeune Anacharsis (une édition crado de 1845) pas du tout prévu

Edit : à ma décharge, je faisais le tour de librairies d'occasion pour trouver un livre épuisé pour offrir à Nouillel, c'est pas ma faute.

 
J'avoue que je n'ai pas lu tout ça ! J'ai lu Demian  et le loup des steppes ... mais je ne me rappelle plus du tout
la fin. Faudrait que je le relise alors ? je me souviens d'un passage intéressant sur les personnalités multiples, par contre.

Tu confirmes que je n'ai pas besoin d'insister (pas que j'en avais l'intention, d'ailleurs, mais bon...   ).

Hu hu hu, Hesse, c'est tout à fait dispensable, anéfé. En revanche, Broch ou Musil, là oui, il FAUT les avoir lus.

Bonsoir,  
 
Un dépôt de bannière bleutée en ce milieu de soirée.  

 
Ach, z'est le romantisme allemand, z'est pas touchours éfident.
 
Non mais leur période contemplative où tu vois les mecs s'extasiaient devant une goutte qui tombe, wai. Je comprends qu'on ait pas forcément envie d'aller au bout systématiquement.

une goude de guoi ? che fous temande ?

Je n'ai aucun problème avec le romantisme allemand. Ce sont Hesse, ses considérations mystico-religieuses, ses côtés leçons de vie qui me posent un souci. Cela n'a rien à voir avec le romantisme, justement.  

Yes.
 
Kein Problem
 
Je saisis la nuance vu les autres auteurs cités.
 
Ici c'est Brecht qui me sort par les yeux, certainement par pure contradiction et rancoeur vis à vis de mon ancienne prof de littérature.

Tu n'es pas le seul a avoir cet avis.
J'ai du lire ceux que tu cites (sauf Peter Camenzind et Demian) sans jamais y trouver de l'intérêt.
A+,

Fini le dernier Tim Willocks, La mort selon Turner

Et j'ai pris une bonne gifle comme il faut

Une clodo est écrasée dans un township du Cap par un gosse de riche, qui se barre sans même s'en rendre compte. Il s'en suivra une (des?) chasse à l'homme impitoyable dans le quasi néant qu'est le cap nord, par les 40° à l'ombre de cette Afrique du sud contemporaine. Au delà du côté Zulu bien intégré, on a surtout un roman d'une noirceur incroyable, toujours tendu, sur le fil et qui ne relâchera la pression qu'à la toute dernière ligne.

Ce qui ressort du bouquin ce sont surtout les formidables personnages, qui contrairement aux habitants de ce pays toujours marqué par l'Apartheid, ne sont jamais ni noirs ni blancs. La nuance entre bien et mal (quand bien même l'utilisation de ces termes est basique) est constamment remise sur la balance et on passe notre temps à naviguer entre lumières et ombres. Et ce quel que soit le camps.

Et puis Willocks oblige, la violence est omniprésente. Psychologique, indéniablement, mais surtout physique. C'est bien moins envahissant que La religion, ou les douze enfants de Paris, mais n'aller par filer ce livre à des gosses de 14 ans, certains passages sont, comment dire... dérangeants

Bref', vraiment un gros kiff, très bien écrit, et qui fera parti des livres dont je me souviendrai

edit : ça donnerait un excellent film d'ailleurs, genre no country for old man ou un truc dans le style

Intéressant, je ne connaissais pas cet auteur.
 
Enfin, j'avais vu certaines chroniques mais le contexte Afrikaner ne me tente pas de trop. D'autres livres de cet auteur sont à conseiller ? Notamment, La Religion ?

La Religion c'est pas mal si tu aimes l'action, mais au bout d'un moment ça se roule un peu trop dans les tripes étalées, les têtes qui volent et les soldats embrochés M'enfin ça a au moins le mérite de parler d'un épisode historique pas forcément très connu.

Bof, je passe mon tour alors

Dans L'Enigme des Blancs-Manteaux, JF Parot, la première aventure de Nicolas le Floch.
 
Mouais bof, on sent bien que l'auteur est plus historien que scénariste. L'ambiance de l'époque est sympa à se représenter, mais alors les coïncidences toutes les 10 pages, c'est un peu too much...

Son lectorat est surtout composé de vieux messieurs et vieilles dames qui aiment les récits cousus de fil blanc. Il a commencé à écrire à plus de 50 ans après une carrière de diplomate, faut pas s'attendre à du roman noir.

Je suis d’accord, les Parot sont « mouais bof ».

Fini La guerre est une ruse de Frédéric Paulin, sur la guerre civile algérienne des années 90.
 
Premier tome d'une trilogie à venir, encore aux éditions Agullo, avec l'histoire d'un officier de la DGSE dans l'histoire troublée de la période : montée des islamistes, contrecarrée par les militaires et instrumentalisation par ces derniers de la montée du FIS pour justifier une politique sécuritaire. Cela amène, selon l'auteur, à la montée du GIA et ses débordements en France.
 
Belle écriture, personnages intéressants, une belle lecture.
Dommage, cependant, que la théorie de l'auteur ne soit pas remise en cause et que cela soit présentée comme la seule possible (avec des implications politiques importantes).
 
J'ai commencé Le Fils de Phlip Meyer, roman sur le Texas à trois époques différentes. Superbe roman pour les 100 premières pages. Un mélange de Larry Mc Murtry et Cormac Mc Carthy, sans la violence crue de ce dernier (même si le roman décrit des scènes parfois très dures) et sans le coté "Oui Oui chez les Comanches" du premier.