Tu abuses

Faut en profiter pour prendre un verre sur le cours Mirabeau !
D’ailleurs, la librairie Goulard ne fait pas de livraison, on commande/réserve sur le site et il faut aller les récupérer sur place.
Mais c’est clairement pas le plus désagréable...

Tu peux demander sur musées/expos aussi, il y a des pros du contemporain qui seront sûrement de bons conseil.

https://www.leslibraires.fr
https://www.placedeslibraires.fr
https://www.librairiesindependantes.com (redirige vers les autres si j'ai bien compris)
https://www.lalibrairie.com
 
(Si vous avez d'autres adresses je vous écoute. )

Place des libraires est éclaté en sites indépendants par région. Pour paris : parislibrairies.fr

A noter que lalibrairie.com est un site de vente en ligne qui pratique le dépôt chez des libraires. Mais ceux-ci ne touchent que quelques centimes en tant que point retrait. Alors que sur Place des libraires (et ses déclinaisons par région), la commande est passée directement au libraire chez qui on va retirer le livre. Bref c'est lui qui fait la vente.

Merci pour la précision. Du coup quand lalibrairie se vante en bien gros sur le site de "défendre les libraires indépendants", euh...

Tu peux demander sur musées/expos aussi, il y a des pros du contemporain qui seront sûrement de bons conseil.

Place des libraires est éclaté en sites indépendants par région. Pour paris : parislibrairies.fr
 
A noter que lalibrairie.com est un site de vente en ligne qui pratique le dépôt chez des libraires. Mais ceux-ci ne touchent que quelques centimes en tant que point retrait. Alors que sur Place des libraires (et ses déclinaisons par région), la commande est passée directement au libraire chez qui on va retirer le livre. Bref c'est lui qui fait la vente.

Oui, voilà. lalibrairie est surtout utile pour des livres en langue étrangère qu'un libraire de quartier ne va pas forcément pouvoir se procurer. Ou en remplacement d'Amazon pour se faire livrer chez soi. C'est déjà pas mal, mais le système commande lalibrairie--> retrait chez le libraire près de chez soi est complètement absurde. Une commande directe au libraire ira plus vite puisque ça zappe un intermédiaire et l'on aura en plus tous les avantages inhérents à un commerce de proximité.
 
Place des libraires et ses déclinaisons régionales permet surtout de :
 
- Savoir où aller chercher un livre dont on a besoin tout de suite ou le lendemain (cas d'un client sur trois, je dirais. En période de fêtes, 8 sur 10 ).
- Commander ou réserver à n'importe quelle heure à distance.
- Acheter des e-books en choisissant la librairie à laquelle sera reversée une partie de la marge.
 
Après, il y a la partie pro : sur Paris, c'est 130 libraires indépendants donc des actions diverses qui vont de la mutualisation de la fabrication de sacs à l'organisation d'évènements en passant par l'utilisation d'un service de "libraires volants" pour des dépannages et remplacements (comme des intérimaires mais ils sont en CDI). Et bien sûr du lobbying. Ma collègue est rentrée au conseil d'administration l'année dernière.

OK merci pour les précisions. Je savais pas qu'on reversait une partie du prix d'un e-book à un libraire.

Vargas, pour l'ambiance et l'humour

Effectivement, c'est une femme
J'avais commencé (au hasard) Vargas par Pars vite et reviens tard, mais je ne sais pas si c'est idéal, car si on aime vraiment bien, il y a une sorte d'ordre tout de même. Pas que ce soit crucial, mais certains personnages reviennent dans les livres et c'est mieux quand on voit la rencontre avant les autres rencontres.
Sous les vents de Neptune était bien aussi.
Y en avait un que j'ai préféré, c'est celui où il y a l'immeuble de 3 étages avec les 3 historiens : au RDC, le spécialiste des hommes préhistoriques, au premier, le médiéviste (médiavaliste ?), au 2ème, celui sur la 1ère guerre mondiale
Sylvain (qui est une femme aussi ) , c'est un peu pareil pour l'ordre.
Passage du désir fait partie de la "série" Lola & Ingrid (à la télé avec Josiane Balasko au passage).
Grangé, je commencerais par les tout premiers (Le vol de la cigogne, les rivières pourpres) quand c'est moins glauque.

Bah tu reverses toujours une partie du prix au vendeur, que ce soit Amazon, FNAC ou autre. Avec Place des libraires, cette même somme est partagée entre le site et un libraire de quartier.

Ah mais c'est sûr. Place des libraires n'est pas un site de vente en ligne (sauf pour les ebooks, évidemment) et regroupe des libraires qui ne pratiquent pas la VPC. Il n'a pas vocation à remplacer Amazon. Mais tant qu'à commander en ligne et se faire livrer chez soi, autant aller sur lalibrairie.com qui ne vole pas les citoyens français et n'emploie pas des esclaves.

Illusions perdues, Balzac, 1837-1843 : brillant. Un régal.
Il vaut mieux lire Le Père Goriot avant, pour pouvoir faire le parallèle entre Rastignac et Rubempré et pour bien comprendre la fin des Illusions. D’ailleurs, j’ai relu plusieurs histoires d’ambitieux cherchant la fortune à Paris cette année et c’est amusant de les comparer : d’Artagnan, Bel-Ami, Rastignac, Rubempré et Julien Sorel.
Dans les Illusions perdues, Balzac démonte tous les mécanismes des libraires-éditeurs, des journaux, des théâtres, des imprimeries, des papeteries et aussi des opérations bancaires d’escompte, pendant qu’il y est. Ça m’aurait paru tellement chiant tout ça il y a 20 ans et maintenant ça me fascine surtout qu’il parvient à ne jamais être scolaire, les descriptions sont toujours parsemées de ses commentaires, qui leur donnent vie. On sait bien qu’il maîtrise le sujet en plus, ayant été lui-même auteur débutant, journaliste, imprimeur, endetté...
C’est complètement jouissif de voir ses personnages ourdir ou se débattre dans des combines machiavéliques. J’ai lu la fin en 4h d’affilée, comme un bon polar, j’arrivais pas à le lâcher avant de savoir ce qu’il allait advenir de tout son petit monde. Et on a la satisfaction d’une fin logique, imparable, ni angélique, ni cynique.
Du grand art

Illusions perdues, Balzac, 1837-1843 : brillant. Un régal.
Il vaut mieux lire Le Père Goriot avant, pour pouvoir faire le parallèle entre Rastignac et Rubempré et pour bien comprendre la fin des Illusions. D’ailleurs, j’ai relu plusieurs histoires d’ambitieux cherchant la fortune à Paris cette année et c’est amusant de les comparer : d’Artagnan, Bel-Ami, Rastignac, Rubempré et Julien Sorel.
Dans les Illusions perdues, Balzac démonte tous les mécanismes des libraires-éditeurs, des journaux, des théâtres, des imprimeries, des papeteries et aussi des opérations bancaires d’escompte, pendant qu’il y est. Ça m’aurait paru tellement chiant tout ça il y a 20 ans et maintenant ça me fascine surtout qu’il parvient à ne jamais être scolaire, les descriptions sont toujours parsemées de ses commentaires, qui leur donnent vie. On sait bien qu’il maîtrise le sujet en plus, ayant été lui-même auteur débutant, journaliste, imprimeur, endetté...
C’est complètement jouissif de voir ses personnages ourdir ou se débattre dans des combines machiavéliques. J’ai lu la fin en 4h d’affilée, comme un bon polar, j’arrivais pas à le lâcher avant de savoir ce qu’il allait advenir de tout son petit monde. Et on a la satisfaction d’une fin logique, imparable, ni angélique, ni cynique.
Du grand art

 
Oui c'est sûr mais du coup ça marche aussi avec Decitre ou Chapitre ou Gibert etc.

Illusions perdues, Balzac, 1837-1843 : brillant. Un régal.
Il vaut mieux lire Le Père Goriot avant, pour pouvoir faire le parallèle entre Rastignac et Rubempré et pour bien comprendre la fin des Illusions. D’ailleurs, j’ai relu plusieurs histoires d’ambitieux cherchant la fortune à Paris cette année et c’est amusant de les comparer : d’Artagnan, Bel-Ami, Rastignac, Rubempré et Julien Sorel.
Dans les Illusions perdues, Balzac démonte tous les mécanismes des libraires-éditeurs, des journaux, des théâtres, des imprimeries, des papeteries et aussi des opérations bancaires d’escompte, pendant qu’il y est. Ça m’aurait paru tellement chiant tout ça il y a 20 ans et maintenant ça me fascine surtout qu’il parvient à ne jamais être scolaire, les descriptions sont toujours parsemées de ses commentaires, qui leur donnent vie. On sait bien qu’il maîtrise le sujet en plus, ayant été lui-même auteur débutant, journaliste, imprimeur, endetté...
C’est complètement jouissif de voir ses personnages ourdir ou se débattre dans des combines machiavéliques. J’ai lu la fin en 4h d’affilée, comme un bon polar, j’arrivais pas à le lâcher avant de savoir ce qu’il allait advenir de tout son petit monde. Et on a la satisfaction d’une fin logique, imparable, ni angélique, ni cynique.
Du grand art

Je lui ai offert Pars vite et reviens tard et elle a bien aimé (elle vient de le terminer). Merci du conseil.
 

Un de mes Balzac préférés en effet, pour les mêmes raisons.  
 

Enchaîne avec Splendeurs et misères des courtisanes, t'auras la suite et fin. Les Illusions perdues sont mon Balzac préféré aussi.

J'ai commencé "Central park", qui est une sorte de "Premier sang" (Rambo, quoi), à New York. Un ancien du vietnam qui a peté un cable qui décide de faire la guerilla dans Central Park. Ca commence pas mal du tout.

Bien content
De toutes façons, Vargas c'est bien (bon, peut-être que dans les 4 derniers, ça baisse). Les tout premiers sont très jouissifs j'ai trouvé, et les personnages sont très attachants (Ah Danglard !)

Quels sont tes préférés

Au débotté, sachant que je les ai lus il y a un certain temps (il faut que les relise, d'ailleurs), dans le désordre : le Père Goriot, Illusions perdues, Splendeur et Misères des courtisanes, Eugénie Grandet, Le Lys dans la vallée... C'est un peu banal comme réponses, car ce sont les grands classiques de la Comédie humaine. Toutefois, parmi ces grands classiques souvent cités, je suis moins enthousiaste quant à la Peau de chagrin ou les Chouans.

Il y a plein de petits bijoux dans la Comédie humaine, mais alors, pour me rappeler les titres exacts...

Je sais qu'il y en a un sur la condition féminine que j'avais beaucoup apprécié, mais lequel était-ce ?

Il y a évidemment aussi des choses plus anecdotiques. Et je me rappelle aussi avoir lu quelques purges, parmi elles : Physiologie du mariage. Je crois qu'un truc comme Lucien Lambert m'était passé au-dessus de la tête.

Il me reste encore trois titres à lire dans la Comédie humaine... Il serait temps que je le fasse pour ensuite m'y remettre ! D'ailleurs en parlant de relecture, j'ai vraiment grande envie de relire tous les romans de Dostoïevsky. Pareil pour les gros volumes de Balzac. Curieusement, je me sens moins pressé de relire Zola. Je ne sais pas pourquoi... J'avais pourtant eu des velléités récentes, mais en me demandant ces derniers temps ce que j'avais envie de relire avant tout, ce n'est pas son nom qui ressortait en premier. En tout cas, il serait derrière des auteurs comme Balzac, Stendhal, Dostoïevsky, Flaubert, re-re-Proust ou encore Faulkner...

Au débotté, sachant que je les ai lus il y a un certain temps (il faut que les relise, d'ailleurs), dans le désordre : le Père Goriot, Illusions perdues, Splendeur et Misères des courtisanes, Eugénie Grandet, Le Lys dans la vallée... C'est un peu banal comme réponses, car ce sont les grands classiques de la Comédie humaine. Toutefois, parmi ces grands classiques souvent cités, je suis moins enthousiaste quant à la Peau de chagrin ou les Chouans.
 
Il y a plein de petits bijoux dans la Comédie humaine, mais alors, pour me rappeler les titres exacts...    
 
Je sais qu'il y en a un sur la condition féminine que j'avais beaucoup apprécié, mais lequel était-ce ?
 
Il y a évidemment aussi des choses plus anecdotiques. Et je me rappelle aussi avoir lu quelques purges, parmi elles : Physiologie du mariage. Je crois qu'un truc comme Lucien Lambert m'était passé au-dessus de la tête.

Je pluzune à fond pour les titres de Balzac.
Le Père Goriot mais  

Il me reste encore trois titres à lire dans la Comédie humaine... Il serait temps que je le fasse pour ensuite m'y remettre !    D'ailleurs en parlant de relecture, j'ai vraiment grande envie de relire tous les romans de Dostoïevsky. Pareil pour les gros volumes de Balzac. Curieusement, je me sens moins pressé de relire Zola. Je ne sais pas pourquoi... J'avais pourtant eu des velléités récentes, mais en me demandant ces derniers temps ce que j'avais envie de relire avant tout, ce n'est pas son nom qui ressortait en premier. En tout cas, il serait derrière des auteurs comme Balzac, Stendhal, Dostoïevsky, Flaubert, re-re-Proust ou encore Faulkner...

Dosto, non. Je ne le comprends pas.
Zola. Il écrit bien, le bougre, je trouve son style très beau. Mais alors, je ne supporte plus ses descriptions, c’est bizarre parce que 1. quand Balzac fait 3 pages sur un atelier d’imprimerie, je le suis volontiers 2. les descriptions sont justifiées, donner l’impression d’une accumulation étouffante de marchandises quand on décrit un grand magasin, c’est pertinent, c’est pas du tirage à la ligne, mais je sais pas, mes yeux deviennent vitreux, je lis en diagonale, ça m’ennuie. J’ai un problème aussi avec sa volonté de créer des personnages selon les théories scientifiques de l’époque (hérédité, psychiatrie), c’est très artificiel et je ne trouve pas ça convaincant. Je n’aime pas ce côté détaché, entomologiste.
Proust, je ne me sens pas prête
J’ai des souvenirs mitigés de Faulkner. J’ai beaucoup aimé Light in August et As I Lay Dying mais le dernier que j’ai lu je l’ai trouvé d’un ennui mortel - est-ce que c’était Sanctuary ou Absalom! Absalom! je ne sais plus, j’ai refoulé le titre tellement ça m’a traumatisée.

L’année prochaine, j’espère relire L’Education sentimentale, Une Vie, La Chartreuse de Parme, Middlemarch et Vanity Fair

J’ai des souvenirs mitigés de Faulkner. J’ai beaucoup aimé Light in August et As I Lay Dying

mais le dernier que j’ai lu je l’ai trouvé d’un ennui mortel - est-ce que c’était Sanctuary ou Absalom! Absalom! je ne sais plus, j’ai refoulé le titre tellement ça m’a traumatisée.

L’année prochaine, j’espère relire L’Education sentimentale, Une Vie, La Chartreuse de Parme, Middlemarch et Vanity Fair

Pour rentrer dans Faulkner, je conseille souvent de lire Lumière d'août. Tu confirmes ça.  
 

Ce ne peut pas être Sanctuary, vu la violence du thème du livre : il est impossible d'utiliser « ennui » pour le caractériser.
 
Absalom! Absalom! fait partie selon moi des plus grands Faulkner ; c'est absolument sublime, ça fait partie des sommets de son œuvre. Après, ce n'est certainement pas un bon point d'entrée pour apprécier l'auteur.
 
En revenant sur les histoires de relecture, en rediscutant de Faulkner, je vois à quel point je le place nettement plus haut que Steinbeck. Hormis disons les deux premiers romans de Faulkner Monnaie de singe et Moustiques (et pour ce dernier, ça se discute), j'ai envie de tout relire. De Steinbeck, j'ai envie de relire Des souris et des hommes parce que lu quand j'étais au lycée, Tortilla Flat pour me bidonner. En revanche, je ne me sens nullement pressé de relire les Raisins de la colère et certainement pas À l'est d'Éden qui m'est passé au-dessus de la tête, avec son côté boursoufflé et un peu branlant. Je retenterai sans doute Steinbeck avec Cannery Row ou En un combat douteux.  
 

Excellent programme !  
 
Ah tiens, Middlemarch... il fait partie de ces livres à lire que j'ai depuis longtemps en tête. Allez, je le programme pour 2019 (avec Portrait of a Lady). Mais 2019 sera, pour moi, je pense, une année de relecture. J'ai envie d'une année comme ça.

Moustiques...allons, c’est une oeuvre de jeunesse qui ne tient pas debout. L’amour t’aveugle

Relire ses classiques sous un angle différent. C’est le seul avantage que je vois à vieillir

Il y a des moments que j'ai aimés dans cette œuvre. Le passage dans les marais par exemple. J'ai bien précisé qu'a priori ce n'était pas un titre que je relirais volontiers. Et Monnaie de singe, là, c'est non, y aura pas moyen, c'est catégorique

The Turn of The Screw ?
Rebecca ?