Reprise du message précédent :
Le voleur de bicyclette (au singulier ) c'est un immense classique du cinéma. Je l'ai revu récemment avec ma fille, 11 ans, et ça lui a plu. Donc bon.

C'est intéressant en fait. En proportion (au blair hein on fait pas une étude ), vous lisez quel volume en dehors de votre zone de confort (je vous laisse définir vous-même le concept de zone de confort ) ? Moi je pense que je dois être à 10%, peut-être un peu plus, en majorité des livres pas trop longs (moins de 500p). Je dirais qu'un sur deux m'a plu. C'est vraiment une autre forme de lecture, ça demande un certain investissement... (Au bord de l'eau je te lirai ! )

J’avais vu l’auteur sur un plateau télé, et cela menaçait donné envie de lire le livre. Je vais sûrement le prendre pour ma femme en cadeau de noel et le lirai après elle
 
Merci du retour

Donc ?

Oui, c'est pourquoi la réponse (comme à beaucoup de questions) est « ça dépend »

Pour moi ça dépend de mon état mental, de mon état de fatigue, des soucis que je peux avoir par ailleurs, parce que comme tu dis ça demande un investissement, donc d'avoir l'esprit libre en quelque sorte. Ces dernières années, j'ai beaucoup lu de manuels donc ça fait exploser le compteur pour moi, mais c'est dû aux circonstances particulières de l'estudiance et c'est parfois difficile de tracer une ligne ferme entre ce qu'on lit pour le boulot et pour le plaisir. Idéalement, certains livres valent pour les deux, mais c'est pas toujours possible.

Ces derniers mois j'ai lu des rapports au ministère de la culture, il y a des moments où j'ai eu envie de tout jeter par la fenêtre, alors en retour de balancier là je cherche des trucs un chouia mieux écrits et qui donnent pas envie de se pendre

Bien sûr ça dépend, mais bon sur des années de lecture tu dois bien avoir une idée.
J'ai toujours un peu de tout sur mon étagère, des livres faciles et des moins faciles, je choisis en fonction de plein de paramètres plus ou moins subjectifs, comme tout le monde je suppose.
Les manuels dont tu parles c'est encore autre chose, moi je mettrais ça dans une catégorie genre livres techniques, là y a pas vraiment de notion de plaisir. (En tout cas en ce qui me concerne c'est l'enfer à lire, même si le sujet m'intéresse beaucoup. J'en lis peu, quasiment aucun en proportion. )

J'ai du mal à définir la notion de zone de confort.
Quand je commence un bouquin, je suis toujours en mode "on verra bien", même avec un auteur familier.
Alors après, effectivement je ne lis pratiquement que des romans donc j'imagine que si j'attaque un essai, ça sera en dehors de ma zone de confort.

 
C'est un film plus romantique que réaliste, aux valeurs universelles, ça me paraît vraiment difficile de ne pas aimer. Et la distance entre ce film et un Rohmer (dont le cinéma n'est pas non plus réaliste, mais passons), euh, comment dire Ça n'a vraiment rien à voir.

On m'appelle ?  

Ça ne me pose pas de souci. D'ailleurs, je l'ai vu, ce film de Dieterle... On ne peut pas le qualifier de catastrophe pour autant, même si Stromboli lui est supérieur.

/  

J'oubliais sinon, quand je bossais pour BoraBora (en librairie donc) j'ai beaucoup lu hors de ma zone de confort, mais c'est parce que mon principal critère de choix c'était de lire des trucs gratuits. J'ai vraiment lu n'importe quoi, et l'opportunisme ça a du bon des fois. J'ai aussi lu des trucs parce qu'il fallait un minimum pouvoir en parler, et des trucs que je conseillerais pas vraiment

Alors, j’ai fait une étude  
En définissant « zone de confort » par « facile à lire », je trouve 37% de livres de genre dans les livres lus ces 2 dernières années.
 
En laissant de côté le critère de la facilité, j’ai tendance à privilégier certaines zones géographiques (France, UK/US) et à ignorer la littérature contemporaine. De temps en temps je me dis que je devrais élargir mais il y a déjà tellement de choix dans ma « zone de confort » que je n’en ferai jamais le tour...sur les auteurs lus ces 2 dernières années, il y en a 64% que je n’avais jamais lu, donc j’ai quand même l’impression de faire des découvertes et de ne pas tourner en rond.

Pour ma part je suis grevée dans mes découvertes littéraires par le besoin de relire souvent certains livres. Donc il y a pas mal de mon temps consacré aux relectures. Je n'ai pas noté ce que j'ai lu cette année, mais en 2017 il y avait une dizaine de relectures pour un total de 45-50 livres, et dans le tas dix ou douze bouquins plutôt inhabituels pour moi.

Je comprends pas trop ce que vous voulez dire... "zone de confort" ça pourrait être "je suis sûr que ça va me plaire". Mais en pratique on n'est jamais sûr, même avec ses auteurs préférés.
 
"facile à lire" je comprends pas non plus. Si ça me plaît c'est facile à lire, et inversement .

J'en pense un peu que pareil
Ou alors, sortir de sa zone de confort, c'est lire un livre qu'on est sûr de détester ?
Je tiens pas à lire du Zemmour

Je ne suis pas d'accord :

- Il y a des livres dont on peut se dire : « bon OK ça c'est pas pour moi » mais les lire quand même pour découvrir des choses, et le résultat peut être dérangeant, ou mettre mal à l'aise du fait de codes qu'on n'a pas forcément. Par exemple les trucs japonais bizarres que j'ai lu l'an dernier ça rentre bien dans cette catégorie. Jamais j'aurais lu ça si c'était pas gratuit et au final bah je sais pas, c'était bien pour ma culture.

- Il y a des livres intéressants mais difficiles à lire, certains essais, certains romans vont demander un vrai effort. Par exemple la Recherche c'est de la lecture où faut bosser. Certains essais, sur des sujets qui ne t'intéressent pas vraiment au départ, peuvent demander un effort d'intérêt et de concentration et être gratifiants à l'arrivée.

Bref je trouve que tu (edit : Kalymereau) résumes un peu vite.

Et sinon oui, il y a des genres/auteurs qu'on sait peu risqués, en particulier comme dit archerosmond la littérature dite de genre répond souvent à des codes particuliers qui sont rassurants pour le lecteur.

Ouais ben avec ces définitions là je sors JAMAIS de ma zone de confort    
 

 
Ouais, un thriller d'un auteur qu'on connaît, quand on doit prendre un Intercités ou pire, un TER. Mais je sais pas si c'est "zone de confort" dans le sens où c'est pas nécessairement "confortable".

Bon sinon en plein dans la littérature de genre, et en plein dans ma zone de confort, je suis en train de lire ça:

J'adore les récits historiques de la conquête de l'Amérique latine, en particulier quand ils sont anciens et écrits par ceux qui l'ont vécue.
 
Le début de celui-là est paradoxalement vraiment marrant: en gros il y a eu une méga expédition commandée par Philippe II d'Espagne pour coloniser le détroit de Magellan, rien que ça, avec deux chefs: Diego Flores, un peu au dessus de l'autre, Pedro Sarmiento, qui est celui qui a écrit le compte-rendu.
 
Alors selon Pedro, le Diego là c'était une grosse feignasse qui ne pensait qu'à saboter l'expédition, vendre le matériel, et rentrer en Espagne pépouze et les poches pleines, et tant pis pour le détroit  . Du coup à cause de cette crapule ils avaient même pas dépassé le Brésil qu'ils avaient déjà perdu la plupart de leurs bateaux et causé plusieurs centaines de morts . La suite s'annonce assez fun, sachant que Diego va déserter et Pedro fondera sa colonie, renommée plus tard en Port Famine

Oh ça a l'air bien ça !
(J'ai lu en diagonale pour pas me spoiler. )
 
Sinon je me doutais que ça tiquerait sur la définition de zone de confort (c'est pour ça que grand seigneur je vous ai laissé vous démerder avec ). Pour moi y a un tas de trucs qui entrent en compte, genre le nombre de pages, le sujet, les recommandations – ou leur absence, la langue aussi pourquoi pas (j'ai toujours pas lu le livre anglais que j'ai acheté "pour tester" parce que... ben c'est pas confortable justement) et bien sûr aussi le moment (parfois on est prêt à lire quelque chose, parfois non)... Parfois même la maquette du livre (si c'est écrit trop condensé pff ça me saoule et ça pas moyen de le savoir à l'avance...), bref en gros il y a des livres que je peux prendre en me disant "bon là c'est facile" et d'autres où je me dis "là il va falloir se donner un peu de mal". Tout ceci n'ayant pas forcément de lien direct avec le plaisir de lire ensuite.  
En gros on pourrait opposer zone de confort ≠ effort envisagé. (OK c'était surtout pour placer le ≠)

Il peut y avoir aussi de l'inconfort à la lecture. Par exemple je sais qu'il y a des films et des livres que j'évite pour les thèmes qu'ils abordent, parce que ce sont des thèmes qui me dépriment ou me mettent en colère. Ceux-là ils sont clairement hors de ma zone de confort, tellement qu'ils sont derrière trois rangs de barbelés rasoir et une boîte de surströmming ouverte, genre y a pas moy.

 
Ouais bon, je pense que je sors jamais de ma zone de confort. Ou seulement inconsciemment. Lire ≠ ( ) effort pour moi. Si je sens que je vais me faire ch*er je lis pas.
 
Par exemple ça fait plusieurs années que j'ai acheté Sur la route de Kerouac. Mais je l'ai jamais lu parce que ça me fait peur  . Si un jour je le lis c'est que j'aurai envie de le lire, et n'aurai probablement pas l'impression de sortir de ma zone de confort.

Pourquoi rajouter des barbelés ?
Ça par contre, ouais, il y a des thèmes je peux pas ou plus (genre la souffrance des enfants depuis que j'ai pondu).
Après, le fait de sortir de sa zone de confort dépend énormément du temps et de l'énergie qu'on a à consacrer à la lecture à un moment donné. Je sais que lire est compliqué pour moi en ce moment, pour des tas de raisons plus ou moins bonnes, donc je vise des livres dont j'espère vraiment qu'ils me plairont.

Je +1 sur cet exemple, parce que le thème a l'air dans ma zone de confort mais le livre carrément pas.
Je l'ai pas acheté, je le prendrai à la médiathèque je pense, personne dans mon entourage ne lira ça.

 
A ce point là ?    
 
Proust est le dernier grand auteur auteur français que je n'ai pas lu, j'ai décidé de m'y lancer cette année. Je m'attends à prendre du plaisir tout de même. J'ai fait ma commande au papa Nöel avec "Les Vies Parallèles" de Plutarque. Ca devrait bien m'occuper une partie de l'année    
 
Si la zone de confort dont tu parles c'est l'investissement, bosser ect. ceux qui m'ont donné le plus de boulot c'est la Divine Comédie (faut creuser la vie florentine) et Rabelais en vieux français comme cela de tête. Là j'ai vraiment du m'investir et m'arrêter toutes les lignes. Je m'attends pas à cela avec Proust.
 
Après si sortir de sa zone de confort c'est rentrer dans l'univers d'un auteur alors cela m'arrive souvent. Je suis très ouvert et je varie énormément. Je ne suis pas du genre à rester bloqué sur un auteur ou un genre. Exemple cette année où après avoir lu Molloy de Beckett je me suis fait un Agatha Christie pour du pur divertissement.
 

Je ne saurais pas définir ma zone de confort. Je lis très peu de littérature dite de genre ou d'œuvres contemporaines, alors est-ce qu'en lire, c'est sortir de ma zone de confort ? Je ne crois pas.  

Je n'ai pas trouvé un plaisir constant à la lecture de Proust, et l'entièreté de l'expérience se résume, pour ma part, à attendre une illumination qui ne vient pas. Tout du long, j'ai pensé à la soirée au Pré Catelan de Gervex :
 

 
C'est cool, c'est joli, ça brille, les gens ont l'air de bien s'amuser, mais toi t'es dehors.  
 
Dante je l'ai lu un peu à la coule, en regardant les notes de temps en temps, mais c'est vrai que ça fait un peu bottin florentin C'est marrant d'ailleurs, pour une œuvre qui est tant considérée comme universelle.

Il y a de ça, oui : minimiser les risques de lire un truc déplaisant. Mais c’est contre-balancé par l’envie de découvrir de nouvelles choses.
Peut-être que le concept ne te parle pas parce que tu lis des choses très variées ?
J’ai au contraire une tendance générale à la routine donc prendre du recul de temps en temps pour me demander si je ne suis pas tombée dans une ornière, c’est une bonne chose dans mon cas.
 

Je ne me reconnais pas du tout là-dedans, il y a des livres faciles à lire que je trouve ennuyeux, ou tellement mal écrits que ça en devient agaçant. Il y a des livres qui me demandent un effort de concentration, que je suis incapable de lire le soir après le boulot (Balzac, là, qui essaie de m’expliquer toutes les combines des libraires et journalistes de son époque, il n’y a que le weekend que j’arrive à le suivre) et que je prends plaisir à lire.

(J'aime beaucoup ce tableau. )

 
N'est-ce pas

 
Je connaissais pas le tableau
 
Du coup j’ai fait une recherche, et je tombe là-dessus :
 
http://expositions.bnf.fr/proust/grand/171.htm
 

 
Et ça me rappelle un post de k_raf lu en balayant les 300 pages que j’avais en retard, mais sans me souvenir du bouquin évidemment.  
 

 
K_raf semblait le citer comme si c’était de l’inédit, une figure de style de Lemaitre. En fait, pas du tout, ce n’est qu’un imposteur !!  
 
(Je ne connaissais pas cette expression pour ma part).

 
Alors attention. la version de la pléiade dans sa nouvelle version de 7.000 pages contient un gros morceau d'appendice, notes, variantes.  
 
Pour comparer, on peut prendre la version du Tome I de Céline en pléiade (1962) qui n'a aucune note, aucun appareil critique, soit environ 1090 pages, la nouvelle version (1982) on passe déjà a 1700 pages.  
 
Le Tome IV de Céline toujours dans la pléiade, qui comprend les "féeries" c'est un livre de 1500 pages, le texte en lui même c'est 500 pages et 1.000 pages de variantes, notes, de lexique..
 
Le Tome de Laclos, c'est 1100 page de texte et 600 pages de notes et variantes .
 
Avec Proust, c'est encore pire, les variantes sont innombrables.

Salut,
 
Si quelqu’un à une librairie ouverte demain matin à 8 ou 9h dans le sud de paris (Sous la seine en gros) je suis preneur.
 
J'ai l'impression qu'elles ont plus tendances à ouvrir à 10h-10h30 hors librairie de gare.
 
Merci d'avance

Ce n'est pas qu'une impression.  

Comme la majorité des boutiques hors alimentaire non ?

Je viens de faire quelques commandes pour noël, j'ai fait l'expérience "trouver une bonne alternative à Amazon", ça a été (comme l'année dernière je crois) une véritable purge. Je vais ajouter les adresses dans le premier post, pour les gens qui voudraient bien faire, mais faut vraiment s'accrocher, les sites sont vraiment super mal fichus et la disponibilité est aléatoire (en période de noël évidemment c'est un problème, le reste du temps ça compte moins évidemment.)
 
https://www.leslibraires.fr
https://www.placedeslibraires.fr
https://www.librairiesindependantes.com (redirige vers les autres si j'ai bien compris)
https://www.lalibrairie.com
 
(Si vous avez d'autres adresses je vous écoute. )
(Je me demande si j'en avais pas déjà parlé, mais je crois que c'était sur un autre topic.)

Mais tu cherches des choses particulières ? C'est pas plus simple d'aller en librairie passer une commande ?

Limité à certaines librairies parisiennes, mais assez clair au niveau des disponibilités, perso je passe par là pour commander et récupérer chez mon libraire habituel (qui regroupe le tout que ce soit en stock chez un collègue ou à la centrale d'achats) : https://www.librest.com/
 
Ce sont à priori les mêmes qui gèrent https://www.lalibrairie.com

Si tu es citadin, oui.
Sinon...

J'habite dans le Pays d'Aix en provence, je travaille dans la grande zone d'activité mais aller à la principale librairie de la ville est l'expédition pour moi

Pas spécialement, ce sont juste des livres pour enfant. (Il y a un livre anglais mais je l'ai pris ailleurs.)
Je ne peux pas aller à la librairie, c'est pour faire livrer chez mes parents (= loin de chez moi).

Idem ici.

 
Les libraires ne sortent pas de leur zone de confort    
 
Bon j'ai commencé "Brève histoire de 7 meurtres", pensant sortir de ma zone de confort parce que c'est un pavé de 900 pages avec des dizaines de personnages et de narrateurs, mais jusque là ça se passe très bien. Le roman commence dans les années 70 en Jamaïque , ça parle de Bob Marley, de la pauvreté, de la violence, de la CIA et des élections. Jusque là c'est très bon.

Tu abuses
 
Faut en profiter pour prendre un verre sur le cours Mirabeau !
D’ailleurs, la librairie Goulard ne fait pas de livraison, on commande/réserve sur le site et il faut aller les récupérer sur place.  
Mais c’est clairement pas le plus désagréable...
 

 
Et donc ça n'est pas une brève histoire    
 
Est-ce qu'il y a bien 7 meurtres au moins ?

Ce n'est pas la librairie le problème. J'y flâne avec plaisir quand j'y vais.
Mais l'accès des magasins en centre ville est rhédibitoire pour moi, je préfère passer mon temps ailleurs (sur les sentiers en VTT par exemple )

Enfin, je dis ça, mais maintenant que j'ai une liseuse, ça ne se pose même pas.

Edit : Et je n'aime pas payer 4 euros un perrier donc le verre sur le Cours...