Reprise du message précédent :

 
J'avais tenté le 1, j'en conclus que je n’ai pas le goût des lectrices de Elle

Le Grand prix des lectrices de Elle a majoritairement récompensé d'excellents livres. En littérature étrangère, puisqu'on parle d'une autrice italienne, des gens aussi différents que Laura Kasischke, Column McCann, Jesmyn Ward ou dans la cat' polar Gillian Flynn, Dennis Lehane, Mo Hayder etc. C'est un prix pour lequel j'ai plus d'estime que le Goncourt.
 
Bon, cela dit, j'ai trouvé l'Amie prodigieuse bancal, mal écrit, mal charpenté, mal dialogué, pas crédible, et ses deux personnages féminins assez antipathiques. Donc globalement chiant et j'ai pas tenté le tome 2. Madame a adoré comme toi mais ma meilleure amie en a pensé la même chose que moi. Comme quoi c'est pas une histoire de genre.

Bah c'est bon à savoir, ça. Il semble que j'aie eu des préjugés aussi bien sur Elena Ferrante que sur les lectrices de Elle.

J'en ai jamais eu sur les lecteurs de Lui.

 
L'un n'empêche pas l'autre. On a tous des goûts discutables, il y a des gens qui écoutent "sérieusement" du Patrick Sébastien et du Bézu. Et ils ont RAISON. Si ça leur plait, ou est le mal?
Pour la littérature, je me régale des romans SF de chez Fleuve Noir Anticipation, alors que la majorité sont médiocres (avant les années 70 surtout). Il n'y a pas de honte à se faire plaisir avec un livre médiocre et de ne pas apprécier un bon livre. Je voudrais vibrer avec les personnages des Raisins de la Colère, mais y'a pas, ils sont tous plats et médiocres et sans âme pour moi
 
Si en plus c'est en fait un bon livre que tu as lu, alors c'est encore mieux

Simetierre ou Ça de Stephen King en fantastique/horreur

Du polar par François Guérif, entretiens avec Philippe Blanchet.
 
Difficile de trouver quelqu'un qui ait plus contribué que Guérif au monde du polar en France. L'histoire de Guérif va de la fin des années 60 à 2012, date de ces entretiens mais le livre parcourt toute l'histoire éditoriale et critique du genre en remontant à Conan Doyle et en passant par le roman fondateur du noir, La moisson rouge d'Hammett dont on pourra célébrer dans 2 ans le centenaire du début de sa publication dans le pulp Black Mask. Permier libraire spécialisé polar au début des années 70 (j'y suis allé, mais bien plus tard quand il avait passé la main à Stéphane Bourgoin), auteur de nombreux livres sur le cinéma noir, traducteur, directeur de la revue Polar, auteur d'innombrables articles et appareils critiques et surtout, surtout, directeur de collection.
 
J'ai acheté au moins un ou deux livres de toutes les collections dirigées par Guérif, depuis la première, Red Label, en 1977 et il a été de loin le directeur de collection qui m'a le plus marqué par ses choix éditoriaux. Après Red Label, Fayard Noir, Engrenage International, et finalement, après ces trois réussites critiques et échecs commerciaux, Rivages/Noir en 1986 qui a maintenant dépassé les 1100 volumes dans sa version poche et a remplacé depuis longtemps la Série Noire en tant que pilier du polar. Il est le seul Français à avoir reçu le prix Ellery Queen du meilleur éditeur et c'était en 1997.
 
Les entretiens s'attardent sur ses auteurs fétiches : J.-P. Manchette, David Goodis, Jim Thompson, Conan Doyle, Robin Cook, avec une attention particulière à deux auteurs qu'il a révélés en France, le premier que j'adore et le deuxième qui me gonfle : James Lee Burke, qu'il considère comme 'lun des plus grands écrivains américains au XXe siècle et James Ellroy, qu'il met aussi sur un piédestal.
 
A travers ses souvenirs, on parcourt aussi tout el milieu édiotrial, pas toujours joli-joli. La Série Noire en prend pour son grade avec ses traductions tronquées et assaisonnées d'argot. On voit aussi la popularité fluctuante du genre et les évolutions de son image publique. Bref, un livre passionnant pour l'amoureux du genre.
 
A la fin, la liste de ses 100 polars préférés. Pour ceux qui vont aller direct à la liste sans lire la présentation puis s'indigner qu'il n'y ait pas Ellroy, Lehane ou je ne sais qui, la liste ne comporte AUCUN LIVRE QU'IL A LUI-MEME EDITE. Capiche ?    
 



 
Edit : coupure de connexion fibre chez Free, du coup rehost est en berne. Pour la liste, faudra attendre que ça revienne.

Alors comment dire    
Et surtout comment s'adresser à un fan absolu sans le froisser ni passer pour un inculte
Franchement c'était bien. MAIS, j'ai un peu le même sentiment (moindre tout de même) que l'an passé avec Cent Ans de Solitude. Je m'en suis probablement encore fait toute une montagne car c'est un ultra classique must read toussa
J'ai passé un bon moment mais je n'ai pas suffisamment de culture historique pour faire le parallèle avec le régime Stalinien. J'ai bien aimé l'aspect fantastique du livre mais c'était surtout un peu wtf à la Murikami.
Bref j'ai bien aimé mais c'est pas mon coup de cœur de l'année non plus (en ai-je eu cette année je ne sais pas). Encore une fois je ne suis pas un gros lecteur (mon 14è roman cette année) et ça ne fait que quelques années que je lis sérieusement donc j'ai peu de culture littéraire et beaucoup de retard à rattraper
 
Maintenant je suis curieux de voir la dernière adaptation ciné qui a été faite l'an dernier de mémoire ?

Je n'avais aucune envie de le lire, tu me donnes envie.    
 

J'avoue que dès que j'achète un livre avec le bandeau du grand prix de lectrices de Elle, j'ai un peu honte mais j'apprécie la lecture bien la plupart du temps.  
Je n'ai jamais lu Column McCann et Jesmyn Ward, je vais regarder ça de plus près.
 
J'ai débuté "Panorama" de Lilia Hassaine, l'idée du livre est pour le moins originale, à voir ce que ça donne.  
Il a eu le prix Renaudot des lycéens, car, oui, outre le prix des lectrices de ELLE, j'achète aussi les bouquins qui ont reçu ce prix.  
 

De McCann je te recommande tout spécialement Les saisons de la nuit de 1998.

 
Y a pas de risque il y a des gens pour qui c'est une expérience magique et d'autres qui n'accrochent pas du tout. Tu es peut-être simplement dans cette catégorie, et ça ne nécessite pas de remettre en question nos qualités respectives en tant que lecteurs. Personnellement, il y a des tas de classiques-montagnes dans lesquels je n'arrive pas du tout à entrer !

Houla, tous les prix de lycéens, c'est un énorme "red flag" pour moi. Non pas que ce soit fondamentalement de mauvais livres, mais c'est archi-orienté politiquement. Il y avait un article très récemment, dans le Figaro je crois, qui parlait de ça. Énormément de lauréats qui sont des romans sur les luttes féministes, le viol, les féminicides, les violence faites aux femmes, etc. (ça parle spécifiquement du Goncourt, je ne sais pas si c'est différent pour le Renaudot en revanche)
 
Ah bah tiens, je viens de le retrouver :
 

 
C'est peut-etre très bien, mais trop c'est trop

 
Les images sont revenues.  

Effectivement, j'avais jamais trop fait attention mais maintenant que tu le dis....
Après recherche, j'ai lu plus de livres qui ont reçu le prix Gongourt des lycéens. J'avais beaucoup aimé "Du domaine des murmures" de Carole Martinez ou "Petit Pays" de Gaël Faye par exemple.
 

Excellente cuisinière ?
C'est vraiment salaud de l'avoir tuée...

Une totale absence d’esprit pratique…

La bonne en astronomie, par contre, on peut y aller

Faudrait mettre en place des quotas. Recentrer le sujet sur les hommes pour être moins politique.

Je suis en train de me prendre une petite claque littéraire avec Le Tchékiste de Vladimir Zazoubrine    
 

 
C'est dur à lire (psychologiquement) mais alors qu'est-ce c'est bien écrit.

Terminé On m'appelle Demon Copperhead de Barbara Kingsolver. C'est le Pulitzer 2024, j'ai déjà lu et aimé un livre de l'autrice, il a été recommandé ici et par un ami, bref pas trop de risque.

Pas trop de risque, mais... peut-être un peu trop d'attentes. J'ai apprécié l'histoire, mais peut-être qu'on me l'a un peu trop vendu (j'ai lu des Pulitzer qui m'ont fait plus d'effet, disons). C'est un gros livre qui raconte l'histoire d'un gosse qui ne va pas avoir la vie facile, en gros. Ça se passe aux États-Unis, dans une région de redneck (c'est un thème majeur du livre), et chose qui m'a plu, l'histoire se déroule autour des années 2000 (il est probablement né la même année que moi). L'autrice évoque David Copperfield dans les remerciements à la fin du livre, et j'imagine (je n'ai pas lu David Copperfield) que son livre est une sorte de DC contemporain.

Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce livre, mais pour faire simple, ça parle des failles de la société américaine. Ça parle beaucoup de jeunes bien sûr (on suit le héros depuis le ventre de sa mère jusqu'à ses 25 30 ans je dirais), mais surtout de jeunes en situations difficiles : divorces, drogue, violences conjugales, drogue, meurtres, drogue, pauvreté alcool et j'en passe (et de drogue). Le héros raconte son histoire à la première personne, dans son style un peu parlé, bon je reconnais qu'au début j'ai un peu soufflé, genre "encore un enfant qui raconte sa vie à la première personne" (je viens de lire Solito, c'est exactement ça) et "encore une histoire de pauvreté aux US" (je viens de lire Yaak Valley, Montana, c'est exactement ça). Et puis bon, j'ai un peu persévéré et j'ai passé un bon moment.

Un petit bémol quand même, (petit spoil sans importance, mais bon je préviens à tout hasard) on échappe pas au coup un-peu-trop-vu-et-revu de l' *art* qui va sauver le héros en galère. Mais bon, allez, ça n'est pas non plus une success story donc disons que ça passe.

Une lecture agréable.
(Il ne devait pas y avoir de livres trop fous en face pour le Pulitzer. Ou alors ils voulaient récompenser l'autrice pour l'ensemble de son œuvre et c'est tombé sur celui-ci, comme on voit parfois aux Oscar. Je sais pas.)

 
Hé mais ça a l'air bien !

Je me suis dit pareil mais je sais pas si je suis prêt à relire ce genre d'horreurs.

Je suis dans les nazis en ce moment, est-ce que je suis à ça près

Faudrait que je lise un truc feel good à un moment donné mais j'ai pas d'idée.

Personnellement, j'aime beaucoup lire par ci par là de la littérature feel good japonaise. Il y a une alchimie je trouve    
 
J'ai ces 2 romans dans ma PAL si ça peut intéresser la communauté HFR :  
 
La bibliothèque des rêves secrets - Michiko Aoyama
Dernier train pour Kamakura - Takeshi Murase

En plein visionnage de la série Small Axe, je me demande si certains d'entre vous ont lu Les jacobins noirs ?
A priori ça n'existe pas en numérique

Merci pour le retour, j'hésitais à l'acheter.  

 
Ça a l'air bien + récit d'époque + moins de 200 pages = ça va vite trouver le chemin de la PàL 2026

Merci pour la reco  

L'Assommoir ou Germinal  

Terminé. C'était grandiose. De la bonne littérature russe comme on aime.

En plus d'être bien écrit, c'est bien raconté.

C'est drôle mais j'ai eu exactement le même plaisir de lecture que pour Roman avec cocaïne de Aguéev, que j'ai relu 2 fois, et pourtant ces 2 romans n'ont strictement rien à voir, si ce n'est qu'ils ont été tous les deux très bien écrits amha, que ça se situe dans la même époque, et qu'ils sont dégoutants à bien des égards. Et c'est aussi remarquable.

C'est aussi très violent,  le premier tiers avec "l'abattoir". C'est l'horreur absolue.

J'ajouterais que la préface de Valerian Pradoukhine éclaircie les choses et avait été ajoutée astucieusement dérrière la postface, après les 152 pages du récit. C'est ce que j'aimerais voir plus souvent dans mes romans  

Si vous aimez Dostoïevski, ou Kafka, ou Orwell, ou les 3 à la fois, que vous aimez l'histoire de la révolution russe et que vous n'êtes pas déprimés, jetez-vous dessus! Le roman coûte seulement 8 euros.

Quelques passages marquants (no spoilers, mais d'une certaine violence)

 
Finito, beaucoup apprécié cette relecture.
 
C'est quoi Lord Jim ? c'est une histoire de marin, d'un jeune marin plein de rêves d'aventure et d'héroïsme, seulement il se fait un peu rattraper par la réalité et une de ses expériences en mer se finit plutôt mal, il se retrouve en procès et pour échapper à sa triste renommée il essaye de s'exiler toujours plus loin, se fait régulièrement rattraper par son passé (des rencontres ou des souvenirs).
Comme parfois chez Conrad une narration assez déroutante avec des bonds dans le temps en avant ou en arrière, un fil de l'histoire qui m'avait un peu perturbé à la première lecture (on doit attendre le chap 7 pour enfin avoir le récit de l'affaire principale), changements de narrateurs, ... Ça a un côté assez cinématographique (pour un roman sorti en 1900).
La deuxième partie du récit devient typiquement conradienne (qui a été marin pendant 20 ans) avec son aventure exotique dans un pays fictif du côté de la Malaisie où Jim devient une sorte de petit chef local oublié du monde mais toujours hanté par ses souvenirs et toujours une certaine envie de vie romanesque, une femme qui comprend qu'il cache quelque chose et qui craint à tout moment de le voir repartir vers le monde des Blancs, une bande de pirates crevant de faim venant perturber ce petit cadre exotique... L'expérience réelle de Conrad donne toujours beaucoup de réalisme à ces histoires en contrées lointaines (comme dans La Folie Almayer ou Un paria des îles).
 
Une histoire assez étonnante, son style me plaît toujours autant même s'il est pas toujours facile à suivre (il est meilleur dans les récits plus courts) et qu'il n'est pas un styliste virtuose mais j'adore ses petites réflexions sur la nature humaine, toujours assez fin, lyrique par moment tout en restant assez sobre (l'écrivain lui-même me fait l'effet d'un type à la fois sobre et très sensible). Ses personnages ne sont jamais caricaturaux, même le chef pirate est assez fin psychologue.  
Il joue souvent, je sais pas à quel point c'est conscient ou volontaire, avec les codes du roman d'aventure mais sans en être vraiment, comme s'il avait trop vécu l'exotisme et la réalité humaine pour pouvoir vraiment enjoliver le réel : plusieurs de ses histoires ont tous les ingrédients pour l'aventure mais ... ça rate. Des personnages ayant l'apparence, la volonté de l'héroïsme mais un peu de lâcheté au mauvais moment, un vieux souvenir plombant, etc et ça finit mal, ils passent à côté de leur destin...
C'est très particulier, je n'ai jamais lu ça ailleurs.
 
C'est pas un écrivain qui est beaucoup lu de nos jours j'ai l'impression et je vois très bien ce qui peut déplaire, en tout cas moi il me parle. C'était le dernier récit du tome 1 de la Pléiade, c'est toujours un de mes écrivains préférés (dans le top5), je vais passer au t2  
 
 
 

Je me rappelle que dans le temps (on parle d'un temps très lointain), pour procrastiner au boulot j'avais un abonnement à un service qui envoyait un mail texte par jour avec le contenu de quelques pages d'un livre. C'était cool, tu pouvais te poser avec ton caoua et lire des classiques par petits bouts comme ça. À l'époque, j'avais essayé de lire Nostromo comme ça, mais j'avais vraiment pas accroché, je sais pas trop pourquoi.

Je comprends, ses nouvelles me semblent plus accessibles que ses "vrais" romans. J'avais commencé par Au coeur des ténèbres par ex.

Lu La Maison vide de Laurent Mauvignier (le dernier Goncourt pour ceux qui n'ont pas suivi).

En fouillant parmi des vieilleries dans sa maison familiale quasi-abandonnée, l'auteur reconstitue - par les éléments factuels qu'il a pu retrouver, par les histoires entendues étant enfant et transmises de générations en générations, et en imaginant le reste - l'histoire de sa famille, essentiellement ses arrière-arriere-grands-parents, ses arrière-grands-parents et ses grands-parents, soit une histoire qui s'étale sur la première moitié du 20e siècle.

Une histoire assez classique sur le fond, semblable à ce que des milliers de familles rurales françaises ont pu connaitre à cette époque-là, marquée par deux guerres mondiales.

Tout l'intérêt réside dans les portraits psychologiques de tous ces personnages, dont les vies, les espoirs, les fêlures et les drames sont décrits avec une grande sensibilité et sans manichéisme. Surtout, l'écriture est vraiment magnifique et très fluide. Sans aller jusqu'à invoquer Proust (j'ai lu que certains articles y faisaient référence), le style (phrase longues, cynisme parfois grinçant, très grand soin porté aux aspects psychologiques) peut effectivement y faire penser.

En tout cas j'ai vraiment adoré et je n'ai pas pu lâcher ce bouquin ces derniers jours. Vraiment je recommande.

Je n'ai lu que des critiques dithyrambiques sur ce bouquin, il sera dans ma liste de début 2026  

 
Merci pour ce retour    

Dans la foule est un grand livre aussi (même si l'on n'a rien à foutre du foot ).

Tiens, c'est un sujet de réflexion ça : les livres qu'on trouve bien alors qu'on n'en a rien à cogner du sujet. Là comme ça je sais pas si je serais capable d'en citer un, alors que je trouve que c'est une question intéressante

'Veiller sur elle' m'a fait un peu cet effet là, pour rester sur les Goncourt. Je n'avais aucun intérêt pour le sujet de fond, mais j'ai trouvé le bouquin très bien, je l'ai lu à toute vitesse.

Disons que dans cet exemple le foot en lui-même n'a aucune importance, c'est ce qu'il est capable de susciter qui est important. C'est un roman autour de personnes qui se rendent en 85 au stade du Heysel où les hooligans vont causer la mort de 39 spectateurs et plus de 400 blessés.
 

 
A la limite, ça peut être un livre à éviter pour des gens qui adorent le foot. Par contre, j'ai détesté Carton jaune de Nick Hornby, qui est un supporter de foot bien ravagé du bulbe et qui incidemment euphémisait dans son bouquin ce fameux drame du Heysel. Heureusement que j'avais commencé à lire Hornby par Haute-fidélité que j'ai adoré puis 2 ou 3 autres romans sympas sinon j'aurais fait une croix sur l'auteur.
 
Sinon, j'ai un exemple récent avec ma mère à qui j'ai filé un roman où l'on parcourt l'histoire du bleu, le fromage. Elle déteste les bleus, roquefort & co mais elle a beaucoup aimé le roman.

Ca donne envie. J'aime bien les histoires familiales en plus.