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Auteur	Sujet : [LIVRES] Vos lectures du moment

BoraBora

Dilettante

Reprise du message précédent :
J'ai fini City Primeval (1980) d'Elmore Leonard et me suis régalé. Un bijou stylistique, une leçon pour les dialoguistes, un rythme narratif qui ne faiblit à aucun moment, sans recourir à des cliffhangers gros sabots, des personnages intrigants. C'est concis, dégraissé et percutant et à aucun moment ne sous-estime l'intelligence du lecteur.

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Qui peut le moins peut le moins.

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chienBlanc

biezdomny a écrit :

J'ai (fallait bien que j'y vienne un jour) enfin commencé à écouter la série de podcast de France Culture sur Victor Hugo, l'homme qui vit. Le premier épisode parle des maisons et en particulier de Hauteville House, sa baraque à Guernesey qu'il a décorée du sol au plafond en faisant un peu n'imp (les extraits de la correspondance de sa femme à l'époque sont assez rigolos [:ddr555] ).

Une partie du docu est consacrée aux lieux de l'enfance de Hugo : un genre de truc miséroïde (*) porte de Clichy, un palais espagnol (son père est colonel puis général napoléonien en charge de mater des provinces espagnoles conquises) et les Feuillantines (ex-couvent dans le 5e à Paris). J'ai trouvé assez marrante la façon dont le passage espagnol est décrit : c'est le moment des contrastes. Le petit Totor passe de la France grise et pauvre à l'Espagne des palais. En Espagne tout est violent, visuellement (couleurs, lumières) et en vrai (cadavres, exécutions). Je pense que c'est probablement un sacré choc pour un petit gamin de neuf ou dix ans, mais je trouve aussi que c'est marrant comme on raconte la vie de Hugo comme lui-même la raconte. C'est son business durant toute sa carrière littéraire, le contraste entre la vie et la mort, entre le beau et le terrible, entre le noir et la lumière, et je trouve marrant qu'on utilise ces procédés littéraires aussi quand on raconte sa vie à lui.

Quelle part, là-dedans, entre ce qui est réellement à l'origine de tout un processus dans sa tête, et ce qui est une reconstruction à partir de la personne qu'il était plus tard et qui reconstitue sa propre légende ?

J'ai pas encore écouté le reste, j'espère que je vais apprendre des trucs.

Épisode 1 : Habiter
Épisode 2 : Aimer
Épisode 3 : Dire
Épisode 4 : Voir
Épisode 5 : Écrire (no shit Sherlock)

(*) Valjean t'es un homme mort !

Si ça t'intéresse, la visite de la maison de Victor Hugo place des Vosges est pas mal.
Niveau déco (chargée !), c'est lui qui l'a fait aussi, et il y a de nombreux meubles, tableaux et objets lui ayant appartenus. :jap:

Voici les photos ici :
https://www.maisonsvictorhugo.paris.fr/paris

Et pour Zola, sa maison à Médan se visite aussi :
https://www.maisonzola-museedreyfus [...] affaire-2/

Avec son bureau où il écrivait 4 pages par jour de 9h à 13h pendant 24 ans ! [:lapattefolle] "Pas un jour sans une ligne" est gravé sur la cheminée.

Message cité 2 fois

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J'ai un million à deux : version RAP / version Rock

biezdomny

MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!

chienBlanc a écrit :

Je connais un peu

Message cité 4 fois

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Expos et musées — Égyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo

chienBlanc

biezdomny a écrit :

Je connais un peu

Les autres peut être pas. :jap:

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J'ai un million à deux : version RAP / version Rock

Tillow

J'aime les tierces picardes.

biezdomny a écrit :

Je connais un peu

Ah bon ?

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Stabatmaterophile - Witches, Bitches and Britches.

BoraBora

Dilettante

biezdomny a écrit :

Je connais un peu

[:neokill@h]

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Qui peut le moins peut le moins.

gilou

Modérateur
Modosaurus Rex

chienBlanc a écrit :

"Pas un jour sans une ligne" est gravé sur la cheminée.

Comme chez Beigbeider :whistle:
A+,

Message cité 1 fois

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There's more than what can be linked! -- Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻

Tillow

J'aime les tierces picardes.

[:maestro]

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Stabatmaterophile - Witches, Bitches and Britches.

talbazar

morte la bête, mort le venin

gilou a écrit :

Comme chez Beigbeider :whistle:
A+,

[:johndoe1321:6]

jamere20

En ce moment, j'enchaîne des lectures de roman young adult et je dois dire que je comprends pourquoi ça fonctionne. C'est prenant, tu ne t'ennuies pas, tu passes un bon moment de lecture et tu as envie de tourner les pages. Et je trouve que ça aborde des thèmes hyper intéressants (là j'ai lu Loveless d'Alice Oseman)

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gingeroots

FUCK TRAE YOUNG

biezdomny a écrit :

Je connais un peu

J'ai pas la réf

talbazar

morte la bête, mort le venin

Pour Biez, Hugo c'est le boss.

duckjerry

parappa a écrit :

Terminé Impossible d'Erri de Luca. Je ne connaissais pas l'auteur (italien), il a beaucoup publié apparemment, et obtenu quelques prix. La 4e de couv résume bien le livre :

Citation :

On part en montagne pour éprouver la solitude, pour se sentir minuscule face à l'immensité de la nature. Nombreux sont les imprévus qui peuvent se présenter, d'une rencontre avec un cerf au franchissement d'une forêt déracinée par le vent. Sur un sentier escarpé des Dolomites, un homme chute dans le vide. Derrière lui, un autre homme donne l'alerte. Or, ce ne sont pas des inconnus. Compagnons du même groupe révolutionnaire quarante ans plus tôt, le premier avait livré le second et tous ses anciens camarades à la police. Rencontre improbable, impossible coïncidence surtout, pour le magistrat chargé de l'affaire, qui tente de faire avouer au suspect un meurtre prémédité. Dans un roman d'une grande tension, Erri De Luca reconstitue l'échange entre un jeune juge et un accusé, vieil homme "de la génération la plus poursuivie en justice de l'histoire d'Italie" . Mais l'interrogatoire se mue lentement en un dialogue et se dessine alors une riche réflexion sur l'engagement, la justice, l'amitié et la trahison.

Bon, je l'avais pris à cause de la montagne sur la couverture, j'ai été un peu déçu de ce point de vue là.
C'est un tout petit livre, dans lequel on alterne les comptes-rendus d'audience (dialogue entre le héro et le magistrat) et les lettres du héro à son amoureuse. C'est bien écrit, presque trop bien, ça a un côté un peu surréaliste : leur conversation est beaucoup trop classe, on dirait un film, j'ai beaucoup de mal à imaginer des échanges de si haut vol en réalité, d'autant qu'on s'éloigne quand même beaucoup de l'enquête, qui ne devient qu'un prétexte à exposer les réflexions du héro. Le coup du magistrat qui cherche à coincer, peut-être à faire mentir le héro en particulier à la fin du livre est un peu pénible. Mais c'est vite lu alors pourquoi pas ?

Je viens de le lire, j'ai justement beaucoup aimé le côté "poétique" des échanges et globalement les réflexions philosophiques du narrateur. Je pensais également que le côté montagne allait être un peu plus présent mais ça donne quand même un cadre plaisant selon moi.

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Mon Flickr - "Oh, people can come up with statistics to prove anything, Kent. 40% of people know that." (Homer J. Simpson)

Dora Doralina

Dôra Doralina de Rachel De Queiroz. Roman brésilien publié en 1975 d'une grande écrivaine brésilienne, la première femme à avoir intégrée l'académie brésilienne, et la première écrivaine à avoir obtenu le prestigieux prix Camoes en 1993.

Roman construit autour de 3 thèmes principaux : l'amour, la trahison et la solitude.

Ce roman suit la vie - en 3 parties - de Marie des douleurs, ou Dôra, que sa maman choisie pour éviter de mourir lors de l'accouchement. Elle parle de son enfance rude, avec une maman oppressante, La Senhora, veuve, qui entretient sa fazenda dans le Ceará. Cette dernière a l'autorité sur tout le monde, à tel point qu'elle en est - de mon avis personnel - un personnage très charismatique. Elle a des répliques qui restent dans la tête, l'écrivaine a vraiment réussi à construire son personnage.
Dôra fait la connaissance d'un certain Delmiro, un solitaire qui nous raconte son passé et qui vit coupé du monde. Elle fait la connaissance de son futur mari, Laurindo, qui aura des rapports intimes avec la Senhora. La première personnage à l'appeler Doralina (douceur) est très marquante.

La seconde partie nous montre une Dôra plus mature, désireuse de quitter la fazenda. Elle traverse des villes (Recife, Rio de Janeiro etc) avec une troupe de théâtre, elle se cherche, jusqu'à rencontrer l'amour avec un bon gars. Les émotions jouent une partie intégrante de cette 2 eme partie.

La troisième partie est centrée sur l'héritage du décès de la Senhora, la deception amoureuse, divers morts et la solitude. Je ne peux pas en dira trop de cette 3 eme partie, si ce n'est que Dorinha ressemble de plus en plus à la vie de la Senhora elle-même.

C'est un chef d'oeuvre d'une grande écrivaine, injustement méconnue chez nous. Le style d'écriture est magistral, il fourmille de phrases, de mots saisissantes.

Citation :

Seu Bradini ne comprenait pas que, parmi les étrangers, je me trouvais enterrée, noyée, ensevelie, sans rien autour de moi, seule au milieu des autres, toute seule du lever au coucher du soleil, seule dans ma chambre et dans la rue, dans l'obscurité de la nuit et au milieu de la foule... Il ne comprenait pas ça.
A la fazenda, j'étais seule aussi, mais dans une sorte de solitude peuplée, une solitude que je connaissais, une solitude ancienne que je portais dans mon sang.

Je recommande évidemment.

Le chemin des Estives de Charles Wright.

Charles Wright, un jésuite part 1 mois parcourir le massif central, de Agoulême jusqu'à notre-dames-des-neiges avec un autre gars, Benoit Parsac, sans argent, sans téléphone ni rien. Il n'hésite pas à lire Rimbaud et Foucauld, 2 personnages qui l'inspirent.

Ils font donc la connaissance de beaucoup de vieux, des incroyants. Ils prennent souvent la porte aussi, ils sont très mal vus par les boulangeries, les gens qui achètent leur pain. Ils font pitié.

Mais ils découvrent des bonnes personnes, et Charles se rend souvent compte de la bonté de l'homme, qui aime offrir de bon coeur.

Ils découvrent la nature, les beaux paysages, les vaches, le calme plat, la transition entre le calme et le bruit des véhicules sur l'autoroutes, les poteaux électriques moches, les Kiabi/Flunch.

J'ai beaucoup aimé ce témoignage, sans prises de tête !

Dora Doralina

J'ai terminé les 5 premières nouvelles de Comme une valse de Dorothy Parker, donc Les heures blèmes jusqu'à La valse. Elle caricature le mode de vie des new-yorkais de son époque. Les personnages sont attachants et c'est bourré d'humour

Dans la nouvelle Encore un tout petit...

Citation :

Ben, on en apprend tous les jours. Édith s’habille bien ! Édith a du goût ! Oui, ça, elle s’y connaît en cravates. Je sais bien que je ne devrais pas dire ça d’une de tes bonnes amies, Fred, mais pour choisir les cravates, elle s’y prend on ne peut plus mal. Je n’ai jamais rien vu de comparable à ce que tu as autour du cou. D’accord, admettons que j’aie dit que je l’aimais. C’était seulement parce que tu me faisais pitié. Quiconque aurait porté ça m’aurait fait pitié. Je voulais seulement essayer de te mettre à l’aise, parce que je pensais que tu étais mon ami. Mon ami ! Je n’ai pas un seul ami au monde. Tu le sais, Fred ? Pas un seul ami sur cette terre.

:love: :love: :love:

Si je continue à bien aimer, je prendrais un jour La vie à deux

Kede

Hemingway, Paradis perdu suivi de La cinquième colonne (une piège de théâtre que je ne le lirai pas)

Un recueil de 30 nouvelles que j'ai trouvé inégal.
Je n'ai lu de lui que Le vieil homme et la mer et je découvre à nouveau son style minimaliste et ultra réaliste.

On ne sait jamais ce que pensent les personnages, on assiste parfois à des scènes sans comprendre tout de suite (ou jamais [:mac87:5] ) de quoi il retourne... A la fin, j'en avais marre de ces sphinx et de ces dialogues sentencieux.

Et pourtant, certaines nouvelles sont vraiment très belles (la grande rivière au cœur double qui narre une partie de pêche en solo de Nick Adams, l'alter ego de Hemingway) et la plupart parviennent à construire un univers vraiment très dense en quelques pages.
Mais sur la durée, ça finit par devenir agaçant ces petites histoires parfois sans queue ni tête ou cryptiques [:moonblood210:4]

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On est tous en cellule mon petit pote, toi, moi, tout le monde. La vie est une prison. Et la plus terrible de toutes parce que pour s'en évader faut passer l'arme à gauche. Plaisante jamais avec ces choses là. Je vais t'enculer.

quetz

Hey, hey, un nouveau Jaume Cabre sort en Octobre : Consumés par le feu
Que peut on écrire après deux chefs d'œuvre comme Les voix du Pamano et Confiteor ? Curieux de découvrir ce nouveau livre !

En ce moment, je suis plongé dans Les racines du ciel de Romain Gary.
Livre publié en 1956 et prix Goncourt de cette même année, il y a donc 67 ans … et pourtant, c'est dingue comment il est toujours d'actualité et la transposition en 2023 est très facile ! Les discours et arguments des conservateurs n'ont pas beaucoup évolué, malheureusement

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Message édité par quetz le 25-08-2023 à 10:06:29

parappa

taliblanc

quetz a écrit :

Je suis allé voir le résumé par curiosité (je ne fais jamais ça, je déteste me spoiler, mais je me suis dit qu'avec cet auteur ce ne serait pas un souci), je ne suis pas emballé.
https://www.actes-sud.fr/catalogue/consumes-par-le-feu

Spoiler :

Deux rencontres bouleversent durablement la vie d'Ismaël : Leo, son amour de jeunesse, retrouvée par hasard dans une mercerie, et le concierge du collège où il a enseigné, qui l’embarque dans un road trip déjanté durant lequel Ismaël se voit soigné dans un hôpital fantôme par le Dr Jivago, séduit par Marlene Dietrich et analysé par Emma Bovary.
Un tourbillon quasi psychédélique pour un écrivain qui brandit ici, après le patrimonial "Confiteor", une liberté créatrice absolue et salutaire.

"road trip" et "quasi psychédélique"... J'attendrai les retours d'hfr, là je n'y vais pas.

J'ai terminé Winter de Rick Bass ; la 4e de couv est très bien alors je ne vais pas me casser la tête :

Citation :

Winter est le récit de l'installation de Rick Bass et de sa femme dans un coin reculé du Montana en plein hiver.
Pas d'électricité, pas de téléphone, juste un saloon à une demi-heure de route. Mais une vallée comme au début du monde, une nature splendide et cruelle. Par moins trente-neuf degrés, le rêve se fait parfois souffrance. Dans une prose lumineuse, le défenseur de l'environnement Rick Bass redécouvre, au terme d'un progressif dépouillement, l'essentiel.

Ça faisait longtemps que je voulais lire un livre de cet auteur, plutôt populaire en nature writing j'ai l'impression ; je suis tombé dessus par hasard, j'ai tenté. C'est court, joliment raconté, mais je pense que c'est très dispensable. Rick Bass coupe du bois, Rick Bass écrit dans sa cabane, Rick Bass va à la grande ville... Il faut vraiment être passionné de ce genre de récits pour y trouver de l'intérêt. C'est d'autant plus léger que tout semble "passer" sans problème : il rencontre un tas de soucis mais jamais il n'insistera dessus, jamais il ne racontera la dureté de cet hiver qu'il décrit. C'est une façon de faire qui plaira à certain·es bien sûr, personnellement je préfère qu'on me raconte les galères en détail.
À ne recommander qu'aux fans du genre.

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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§

MaxS

Bientôt vingt ans d'HFR

Michael Farris Smith Le pays des oubliés
Je pense que ceux qui ont mis un bon commentaire ne l'ont pas lu.

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true-wiwi

Au dessous du volcan, Malcolm Lowry

J'ai réussi à aller au bout mais je me demande encore comment. C'est cryptique clairement et c'est raide à lire dans la mesure où la réalité est parfois difficile à cerner tellement le personnage principal a déjà sombré.

Si quelqu'un le veut, je le refile moyennement les frais de port, je ne le lirai plus jamais

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It's a simple mistake to make, to create love and to fall.

m'enfin meuuuunnoon

Boaaaaafffffh

Tiens moi pourquoi pas. Tu es toujours sur Brest ?

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Dora Doralina

parappa a écrit :

Terminé Lorsque le dernier arbre, premier roman du canadien Michael Christie. C'est une saga familiale qui s'étend sur une centaine d'années (de 1930 à 2040 environ) et quatre générations, des personnages dont la vie va surtout tourner autour de la nature et plus précisément du bois (canadien), avec plus ou moins de succès. La construction donne envie de relire le livre une fois terminé : on commence en 2038, on remonte par étapes jusqu'en 1930, et on termine en reprenant l'ordre chronologique jusqu'en 2038.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. C'est une histoire familiale qui se mêle à la "grande" Histoire et à l'actualité, un petit pavé (700p) découpés en petits chapitres très facile à lire. Sur la couverture un bandeau évoque Steinbeck : alors c'est un peu exagéré je pense, mais j'ai fini par voir le rapprochement qu'a fait le journaliste, une espèce de fatalité qui pèse sur à peu près tous les membres de la famille. Je recommande fort !

Ça me tente bien [:huit]

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RaKaCHa

Avez-vous des sites qui détaillent les sorties de livres en non-fiction ?
Géopolitique, économie, sciences, histoire, etc,en français ou anglais.

Par exemple la section livres du Grand Continent a de bonnes références mais c'est très à gauche et rien en sciences "dures" ou histoire.

Message cité 2 fois
Message édité par RaKaCHa le 27-08-2023 à 21:06:11

BoraBora

Dilettante

RaKaCHa a écrit :

Avez-vous des sites qui détaillent les sorties de livres en non-fiction ?
Géopolitique, économie, sciences, histoire, etc,en français ou anglais.

Par exemple la section livres du Grand Continent a de bonnes références mais c'est très à gauche et rien en sciences "dures" ou histoire.

Il doit sortir dans les 250 essais/documents chaque semaine donc un site qui détaillerait tout ça, même payant, j'imagine mal. Et sans couleur politique, même pas en rêve.

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Qui peut le moins peut le moins.

RaKaCHa

J'ai pas besoin de tout pardon, mais une sélection, mon message n'était pas clair.
"Sans couleur politique" ça n'existe pas, je cherche plutôt de la variété.

Deux-trois sites qui sélectionnent 6-7 livres par mois ou trimestre.

Message cité 1 fois
Message édité par RaKaCHa le 27-08-2023 à 22:59:09

BoraBora

Dilettante

RaKaCHa a écrit :

"Sans couleur politique" ça n'existe pas, je cherche plutôt de la variété.

La variété en ligne éditoriale politique, c'est la même chose que sans couleur politique, ça n'existe pas. Ou alors c'est un site amateur, alimenté par les internautes.

Citation :

Deux-trois sites qui sélectionnent 6-7 livres par mois ou trimestre.

On passe à l'extrême inverse. :pt1cable: Déjà, un site qui serait capable de couvrir avec sérieux tous les domaines de la pensée, il lui faut du personnel et il ne va pas se contenter de parler d'un ou deux livres par semaine. Sur ce créneau je vois que les classiques de la presse quotidienne ou hebdomadaire, que tu connais aussi bien que moi. Mais t'as aussi les sites de France-Cul et France-Inter où l'on parle chaque semaine de sorties de livres. En fait, je vois pas bien ce que tu cherches, en dehors de ce que tout le monde connaît (je vais pas t'apprendre l'existence du Monde ou du Fig' Mag [:spamafoote] ).

Message édité par BoraBora le 27-08-2023 à 23:33:33

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Qui peut le moins peut le moins.

RaKaCHa

Je propose qu'on s'arrête là, je ne suis pas venu pour m'engueuler

Message cité 1 fois

BoraBora

Dilettante

RaKaCHa a écrit :

Je propose qu'on s'arrête là, je ne suis pas venu pour m'engueuler

On s'engueule pas. :??:

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Qui peut le moins peut le moins.

Chou Andy

Would you know my nem

true-wiwi a écrit :

Au dessous du volcan, Malcolm Lowry

J'ai réussi à aller au bout mais je me demande encore comment. C'est cryptique clairement et c'est raide à lire dans la mesure où la réalité est parfois difficile à cerner tellement le personnage principal a déjà sombré.

Si quelqu'un le veut, je le refile moyennement les frais de port, je ne le lirai plus jamais

Apparemment il y a des références bibliques à tire-larigot

J'avais bien aimé quand même, quelle intensité [:implosion du tibia]

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J'aurais voulu être un businessman

Groomy

Oisif

Voilà un non-fiction : Allemagne : Mémoires d'une nation de Neil MacGregor.

Livre d'histoire donc, mais pas une suite d'événements bêtement chronologique, chaque chapitre aborde un thème particulier : un homme, un monument, un objet, la saucisse. L'auteur, un historien de l'art donc beaucoup de contenu en rapport avec l'art, évoque l'héritage de l'histoire de l'Allemagne pour les Allemands d'aujourd'hui en parlant d'événement passé.

L'édition est de qualité déjà, avec 420 illustrations en couleurs. Puis chaque chapitre est intéressant, bien écrit, ce n'est pas "universitaire" du tout, très accessible même si on n'y connaît rien en Goethe ou en Kant. Les sujets sont variés, j'ai lu ça comme un bon roman. Vraiment excellent.

Message cité 2 fois
Message édité par Groomy le 28-08-2023 à 08:50:41

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Le matin, j'émerge de mes rêves, le plus heureux des anges. Je me couche le soir, un vrai salaud. Qu'ai-je donc fait entre-temps ? J'ai fréquenté les hommes et fouillé dans leur merde.

demars

Groomy a écrit :

Voilà un non-fiction : Allemagne : Mémoires d'une nation de Neil MacGregor.

Livre d'histoire donc, mais pas une suite d'événements bêtement chronologique, chaque chapitre aborde un thème particulier : un homme, un monument, un objet, la saucisse. L'auteur, un historien de l'art donc beaucoup de contenu en rapport avec l'art, évoque l'héritage de l'histoire de l'Allemagne pour les Allemands d'aujourd'hui en parlant d'événement passé.

L'édition est de qualité déjà, avec 420 illustrations en couleurs. Puis chaque chapitre est intéressant, bien écrit, ce n'est pas "universitaire" du tout, très accessible même si on n'y connaît rien en Goethe ou en Kant. Les sujets sont variés, j'ai lu ça comme un bon roman. Vraiment excellent.

Je note :jap:

Dora Doralina

Groomy a écrit :

Thanks :jap:

ChatonMystere

Meeeeeow

RaKaCHa a écrit :

Avez-vous des sites qui détaillent les sorties de livres en non-fiction ?
Géopolitique, économie, sciences, histoire, etc,en français ou anglais.

Par exemple la section livres du Grand Continent a de bonnes références mais c'est très à gauche et rien en sciences "dures" ou histoire.

Livres Hebdo

Message cité 1 fois

BoraBora

Dilettante

ChatonMystere a écrit :

Livres Hebdo

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Qui peut le moins peut le moins.

parappa

taliblanc

MaxS a écrit :

Michael Farris Smith Le pays des oubliés
Je pense que ceux qui ont mis un bon commentaire ne l'ont pas lu.

Dora Doralina a écrit :

Ça me tente bien [:huit]

Un proche a beaucoup aimé aussi. Et on a pas les mêmes goûts. Je continue de le recommander.

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Sinon je viens de voir que Fabcaro a sorti un nouveau livre, "journal d'un scénario". Je sens que je vais encore être déçu.

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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§

true-wiwi

m'enfin meuuuunnoon a écrit :

Tiens moi pourquoi pas. Tu es toujours sur Brest ?

Yep mais de là à me déplacer à Brest juste pour un bouquin, spa sur

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It's a simple mistake to make, to create love and to fall.

Zack etron

J'ai fini Circé.

Bon c'est pas mauvais, mauvais mais c'est pas génial non plus.

Le bon : le début, j'ai vraiment eu l'impression d'entendre la voix d'une déesse dans les premières pages, style narratrice du Seigneur des Anneaux :love: Et la fin, assez poignante, qui m'a évoqué la petite sirène (d'Andersen, pas de Disney).

Le mauvais : ça aurait pu s'appeler "vie fantasmée d'une femme blanche riche du XXIe siècle"

Détails en spoiler pour éviter les débâts (mais sachez que je n'approuve pas les spoilers, on devrait pouvoir parler en liberté [:itm] )

Spoiler :

Circé est une FAM, et elle est née dans un monde d'HOMMES, et donc elle est mise à l'écart parce que c'est une FAM [:bakk13]

Mais Circé est une FAM si spéciale que les HOMMES la rejettent de leur monde Elle est mise au ban sur une île, et là elle découvre la vie de FAM, c'est à dire qu'elle a des aventurettes amoureuses avec les rares marins de passage.

Arrive le premier HOMME qui va compter [:bakk3] mais les amoureux sont séparés par la vie [:bakk21]

Alors Circé continue ses amourettes éphémères, et là il lui arrive la pire chose qui puisse arriver à une FAM : elle est violée [:bakk13]

Elle perd toute confiance en les HOMMES et commence à les transformer en cochons, même si elle continue à coucher avec certains d'entre eux [:cosmoschtroumpf]

Alors arrive l'HOMME, le vrai, celui qui fait qu'elle ne croit plus que les HOMMES sont des porcs [:face_love] Mais là encore, ils sont séparés par la vie [:bakk21]

Et après le départ de l'HOMME, le BON, il arrive la plus belle chose qu'il puisse arriver à toute FEMME : Circé devient MERE [:flagadadim] Bon il est explicitement dit que c'est parce qu'elle a arrêté la pillule à l'insu de l'HOMME

Je dirais, ne perdez pas trop de temps avec ce livre.

Message édité par Zack etron le 01-09-2023 à 11:46:52

parappa

taliblanc

Je ne lis rien pour l’instant.

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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§

parappa

taliblanc

Un podcast Arte avec Laurent Chalumeau pour ~~BoraBora~~ les amateurs : https://www.arteradio.com/son/61678 [...] lumeau_2_3

Message cité 1 fois

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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§

BoraBora

Dilettante

parappa a écrit :

Un podcast Arte avec Laurent Chalumeau pour ~~BoraBora~~ les amateurs : https://www.arteradio.com/son/61678 [...] lumeau_2_3

K_raf t'a grillé fin juillet. Et de fait, ce podcast est formidable.

k_raf a écrit :

Ah tiens je profite du passage de Borabora qui est me semble-t-il fan de Chalumeau (mais sans doute pas que lui ici) pour rereconseiller le formidable podcast d'Arte Radio "Bookmakers".

Le dernier épisode invite Laurent Chalumeau. Je ne l'ai pas encore écouté mais il n'a pas de raison d'être moins passionnant que les autres.

Entretemps, j'ai reçu un SMS et un coup de fil pour me signaler ce podcast. Je suis entouré de gens qui me connaissent bien.

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Qui peut le moins peut le moins.

parappa

taliblanc

Ah zut.
Il est bien ce podcast au moins ?

Message cité 1 fois

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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§

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