Reprise du message précédent :
On y peut rien si t'as mauvais goût

Les liaisons dangereuses ?

Refile !
Ou pas  

Il est déjà prêté.

Anna Karenine avec les réflexions philosophiques de Tolstoï qui s'est littéralement foutu dans son propre roman pour développer ses idées  ?

En classique, faut commencer gentiment, du Maupassant (nouvelles et contes) , du Flaubert (un cœur simple, Madame Bovary) ou chez les Russes pour briser la glace les nouvelles de Tolstoï ou du du Tourgueniev (ça se lit très bien )

Je ne le connais pas.

 
Les 2 semblent entrer dans ce que je recherche, je vais regarder ça

Je te l'envoie ensuite avec plaisir ! Cela dit je ne sais pas si c'est très intéressant pour toi : un envoi en relais coûte 4,40€, et mon livre est très moche (je l'ai acheté d'occasion... et la boutique me l'a remboursé lorsque j'ai expliqué qu'il était craqué à 2 endroits. Et la tranche est tâchée. )

Orgueil et Préjugé édition motifs.

Mr et Mrs Bennet sont énormes

Roses à crédit de Elsa Triolet.

La recluse de Wildfell Hall de A.Bronte.

Je le prendrai en format demat mais merci

Qu'est ce que c'est bien l'été quand même ! Je peux enfin réduire ma PAL !
 
Je viens de terminer Santa Mondega le tome 9 des aventures du Bourbon Kid, c'est toujours aussi n'importe quoi. C'est complètement barré, ça part dans tous les sens mais qu'est ce que c'est jouissif comme lecture. J'avais déjà bien aimé le tome précédent Que le diable l'emporte bien qu'il ne faisait pas l'unanimité auprès des fans, là on est un cran au dessus en terme de narration et de délire.  
Le style de roman est indescriptible mais c'est très drôle, ça se prête bien à la lecture sur la plage.
 

 
J'avais déjà les glandes en lisant Leurs enfants après eux qui décrivait peu ou prou ma vie, ça me conforte dans l'idée que je lirai Connemara plus tard Je crois qu'il décrit comme personne la dislocation sociale de la France périphérique. Il a vraiment ce talent de sociologue à la Houellebecq, d'ailleurs pour moi c'est le Houellebecq des prolos l'obsession pour le cul en moins .

   
Merci pour le CR, j'ai lu que 2 premiers tomes de cette saga mais j'adore ! Les autres sont également dans ma wishlist/PAL depuis un moment

 
J'ai beaucoup aimé le dernier Houellebecq dailleurs, Anéantir (assez fan de base mais moins sur les 2/3 derniers avant celui là justement), beaucoup moins porté sur le cul et de belles interrogations autour de la mort et de la maladie, de soi et des proches.
 
Dans le genre d'auteur sociologue mais américaine je suis archi fan de Lionel Shriver, 1 livre = 1 thème qu'elle dénude avec brio.
 
De mon coté j'avais beaucoup aimé "leurs enfants après eux", un peu moins Connemara que j'ai trouvé plus plat/moins original.

 
Qu'est ce qu'elle a de spécial cette édition?
 
Merci pour les reco je vais regarder  

Édition Litera

C'est vrai qu'il y a quelques passages a sauter  

La traduction est excellente  
 
C'est parti pour La ballade de l'impossible de Murakami    
 

En tout cas, qu'est-ce que c'est bien écrit. Je me faisais la réflexion hier soir avec Mansfield Park que beaucoup de choses sont montrées sans être dites, dans la description des personnages. J'aime beaucoup la tante Norris et le fait qu'elle est tout le temps en train de prétendre se démener, ne jamais regarder à la dépense, être dans l'altruisme le plus total, sauf qu'elle parle et c'est les autres qui bossent, et elle ne regarde surtout pas à la dépense de son beau-frère mais elle lâche jamais une thune, et c'est tout le monde sauf elle (et surtout Fanny) qui se tape tout le boulot

Je lis mon premier Maigret ("Maigret a peur" ), l'écriture est si simple et concise J'en voudrais plus, des auteurs comme ça.
 
J’ai trouvé un bouquin d’une maison d’édition appréciée du topic (toussaint louverture) dans une boîte à livres :
 

 
Bon, j’ai pas pris

Bonjour à tous,
 
Je viens à la pêche aux conseils :
 
Est-ce que vous auriez des conseils à me dispenser dans le genre du "campus novel" ?
 
Idéalement dans le genre fantastique ou horreur.
 
J'avais formulé une demande semblable en 2021 et suite à vos suggestions, j'ai lu notamment "La règle de 4" et "une bouffée de mort".
 
Je suis même prêt à me risquer sur de la bitlit ou apparentée. C'est vraiment pour faire une "expérience littéraire".

J'ai complètement oublié l'histoire mais dans mon souvenir, Le maître des illusions de Donna Tartt était sympa et rentre dans la catégorie.

Fan du genre Bizarro, je lis actuellement Larry d'Adam Millard
 
Entre 1975 et 1978, Larry "Pigface" Travers a terrorisé le camp Diamond Creek, tuant plus d'une centaine d'adolescents excités et défoncés, les massacrant avec sa hache (la machette avait déjà été prise par un hockeyeur du New Jersey), et se faisant généralement remarquer. La vie n'aurait pas pu être meilleure pour un slasher psychopathe.
 
Mais en 1978, après avoir été déjoué par la "dernière fille" de l'année, Pigface s'est retrouvé piégé (et un peu en feu). Présumé mort, Larry Travers a disparu, mais sa légende a perduré.
 
Nous sommes en 2014. Vivant désormais dans les bois avec sa mère autoritaire - et légèrement antique -, Larry est assez âgé pour jouer au bingo et faire des puzzles sans se sentir coupable. Mais l'envie de tuer est revenue, et Larry pense qu'il a encore ce qu'il faut pour être un fou meurtrier.
 
Pigface est de retour. Le problème, c'est qu'il n'est plus aussi jeune qu'avant...
 
C'est en anglais, je pige une phrase sur 3 mais c'est pas grave car ça reste compréhensible et j'aime bien.

+ 1 pour le Maître des illusions suggéré par Tillow, surtout au vu de ton pseudo.
 
Hangsaman de Shirley Jackson a pour personnage principal une jeune femme qui entre dans une université pour filles, même si une partie du bouquin se concentre sur ce qui se passe avant son départ. Je sais pas si on peut parler de genre fantastique, le roman me semble inclassable, mais il y a un registre fantastique dominant qui peut laisser perplexes certains lecteurs.

Les meilleurs "campus novels" c'est Harry Potter. Carrie, aussi.

Techniquement Carrie se passe au lycée  

Et Harry potter du CP à la 3e ( ), néanmoins ça reste des histoires de campus  
 
Alors je sais, HFR va soutenir mordicus que le campus novel se déroule strictement dans la tranche d'âge de je sais pas quoi à je sais pas quoi avec liens wikipedia trouvés ad hoc à l'appui, il n'empêche que je maintiens, si vous voulez lire de bonnes histoires en milieu scolaire, lisez HP (3, 4, 5) et Carrie

Il a déjà lu Carrie et on lui a déjà conseillé Le maître des illusions.
 

Il y a longtemps que ce n'est plus une "expérience" pour toi. T'as honte d'admettre que tu aimes ça ?

 
Oui... Ce type d'"expérience littéraire", c'est un peu comme les kinks tu sais... Si on en a pas un peu honte, ce ne sont plus des kinks...        
 
 
Non mais trêve de plaisanterie : je ne me suis jamais lancé dans la bitlit parce que je me demande ce qui est tout simplement lisible. Et en plus, je cherche de la bitlit sur un campus, ce qui n'est pas forcément gagné.

Avec 15 jours de retard sur le topic, je peux te répondre que mon libraire a trouvé excellente la nouvelle traduction. J'ai hésité à le relire mais finalement j'ai pris autre chose.

2 bouquins lus ce mois-ci, qui peuvent vous faire l'été.

Le dernier Luis Llach, auteur catalan qui a eu pas mal de succès avec ses livres précédents dont "Les Femmes de la Principal"

"Echec au Destin", ce nouveau roman de 300 pages change totalement de terrain. Un thriller médieval dans un royaume inventé (mais totalement ancré dans le réel, à la façon du Costaguana de Conrad dans Nostromo) que l'on situe en Occitanie au début du XIème siècle.
Pouvoir de l'épée contre celui de la Croix, on assiste à une enquête où l'on se sert des confessions pour débusquer un meutrtrier. On sent que l'auteur s'éclate, l'écriture est dynamique avec des dialogues qui percutent. En 300 pages, l'auteur arrive même à donner une complexité à ses personnages. Un vrai petit plaisir de lecture d'été.

Puis une aventure yiddish

"Etoiles Vagabondes" de Sholem Aleykhem.
Roman écrit en yiddish au début du XXème et publié sous forme de feuilleton dans un journal polonais. Traduit en français (prix de la révélation de traduction par la SGDL)  pour la première fois en 2020 je crois.
On suit une jeune fille et un jeune garçon (amour !) embarqués dans une troupe de théatre Yiddish itinérante. On va assister alors à des aventures dans divers coins du monde avec des personnages secondaires hauts en couleur et des relations qui vont évoluer dans la troupe.
On peut penser à Mark Twain ou Dumas mais aussi Voltaire pour l'aspect conte philosophique.
Dépaysement garanti par cette culture yiddish et ces dialogues en forme de punchline et surtout beaucoup d'humour. Cela m'a fait beaucoup penser à Gogol dans l'écriture (l'auteur est ukrainien) dans la connivence avec le lecteur par exemple. Plusieurs thèmes en profondeur sont présents comme le passage de l'enfance au monde adulte, l'idealisme, la perte d'identité dans les succès et les voyages etc.
Les seuls défauts sont ceux des romans en feuilleton : quelques répétitions et longueurs. Je me suis bien éclaté au final.

D'un côté tu craches sur la bitlit en drama queen décliniste Finky-style, de l'autre tu reviens à la charge tous les ans en disant que tu veux en lire. Faudrait savoir.
 
Puis non seulement la probabilité que quelqu'un sur ce topic en lise est proche de zéro mais tu voudrais que quelqu'un te conseille un livre dans ce sous-genre donc avoue lire ce que tu considères comme tellement ignoble qu'il y a de quoi devenir facho (sans en avoir lu, donc).  
 
Tu me fais penser à un type qui était rentré un soir dans la librairie Actualités et qui, voyant un mur entier de rayonnages de SF, avait fini par me demander avec un petit sourire je-me-la-pète : "vous auriez un livre de SF à me recommander qui ne soit pas complètement débile... si ça existe". Je lui avais répondu que oui, j'en avais des tas mais qu'il désirait certainement plutôt une polémique qu'un livre (et j'avais accédé à son désir non-dit en lui en servant une sur un plateau, qui avait beaucoup amusé les clients présents ).

Ah tiens je profite du passage de Borabora qui est me semble-t-il fan de Chalumeau (mais sans doute pas que lui ici) pour rereconseiller le formidable podcast d'Arte Radio "Bookmakers".

Le dernier épisode invite Laurent Chalumeau. Je ne l'ai pas encore écouté mais il n'a pas de raison d'être moins passionnant que les autres.

Grand merci, je l'aurais à coup sûr raté sans ton post. M'étonne pas qu'il se soit prêté à l'exercice : de tous les auteurs et autrices que j'ai reçus en librairie (une centaine au moins), c'est le seul qui ait parlé d'écriture et de style. Et c'était à chaque fois passionnant.
 

J'ai d'autant plus hâte de m'y coller.

 
 
Ah je suis désolé que tu le prennes ainsi, mais tu as mal cerné ma démarche : il y a certains genres littéraires qui sont le genre de quelqu'un, mais pas le mien - et ça j'arrive sans soucis à l'admettre et à me ranger sereinement à l'idée que je ne pourrais pas les apprécier.
 
Mais pour la bit-lit, il y a pour moi un mystère : la production littéraire est gigantesque et les étagères des librairies en sont noircies, preuve en est que ça marche et que le genre attire beaucoup de lecteurs.
 
Bien sûr, cette production littéraire, comme toute production littéraire, est nécessairement de qualité inégale. Mais il doit sans doute y avoir dans cette masse des perles qui méritent d'être connues.
 
Et je l'écris et le pense sincèrement. Je l'écris et le pense d'autant plus sincèrement que sur le papier, le genre pourrait me plaire : du fantastique dans un univers contemporain, spontanément, j'ai dessus un biais positif. Si ça se passe sur un campus encore plus, je suis curieux de voir le résultat.
 
Mais à chaque fois, à chaque fois que je lis la quatrième de couverture d'un de ces ouvrages, le charme est rompu, tout comme la tentation d'aller plus loin : je n'ai tout simplement pas envie de lire des romances pour ados à base de triangles, carrés, pentagones amoureux...
 
Parce que cela semble être le ressort essentiel et presque unique du genre et que ça, définitivement, ce n'est pas pour moi.
 
Par contre, si tu as un roman du genre à me conseiller et qui éviterait ce poncif (la romance et les intriques amoureuses dont je me contrefout...), je suis sincèrement preneur.
 
 
 
 
 
 
 
 

 
Merci pour vos retours.    
 
Je me suis noté "Le Maître des Illusions" sur ma liste ainsi que "Harry Potter" (j'avais commencé harry potter, mais jamais terminé).
 
 
J'ai aussi commencé "Les lois de l'attraction" de Bret Easton Ellis, parce que je suis plus qu'intrigué par le style d'écriture.
 
Surtout pas le style d'écriture et l'atmosphère générale qui s'en dégage, faite de décadence, de déréliction et de perte de repères.
 
Je ne suis pas très avancé dans ma lecture et j'ai déjà un mal fou à déterminer qui est qui, mais je pense que cette forme de "saturation informationnelle" est recherchée par l'auteur, parce qu'elle participe à créer un sentiment de "mouvement pour le mouvement" et l'on apprécie d'autant plus de voir ces "gosses de riches" esclaves de leurs inclinations et courir dans le tourbillon des événements comme un hamster dans sa roue.
 
Je ne sais pas quel sera mon sentiment final sur l'oeuvre, mais je pense qu'elle s'illustrera au moins par sa singularité.
 
 

La ballade de l'impossible de Murakami.

Un trentenaire Watanabe, entend une chanson des Beatles et repense à Naoko, la copine de son ami Kizuki dont il était tombé amoureux au début de l'âge adulte.

Il raconte donc ses aventures durant sa vie étudiante, sa colocation avec un facho, ses beuveries avec un coureur de jupon et surtout ses relations sentimentales avec Naoko, une jeune fille dépressive et Midori une extravertie débrouillarde insouciante qui a la malchance vis à vis de la situation de ses parents.

J'ai été déçu. Je ne suis pas rentré dans les personnages. J'aurais aimé en connaître d'avantage sur la psychologie des personnages, et pas les multiples beuveries, rapports sexuels et dégustation de concombre.

En vérité je n'ai pas reussi à lui trouver son identité, un espèce de Salinger version asiatique (il en parle beaucoup de cet auteur, d'ailleurs), je n'ai pas cru à cette histoire, je n'ai pas cru à ses personnages, je n'ai pas compris où il voulait en venir. Une aventure assez artificielle. Je me suis à moitié cru dans The Truman Show, ou le temps desarticule de Dick.

Spoiler

J'ai trouvé ça très culcul la praline.

Il rend hommage plusieurs fois à la Montagne magique de Mann, à Osamu Dazai. Enfin, je pense que tout le monde a conscience que Murakami a une bonne culture littéraire.

Mais j'ai tout lu, car ça se laisse lire. Malheureusement je n'ai pas été emporté.

De tous ceux que j'ai lus c'est celui que j'ai le moins aimé, même si je ne peux pas dire que j'ai détesté. Il a un style qui se lit tout seul mais c'est vrai qu'habituellement ses personnages ont plus de relief.

Tu as une imagination débordante, je comprends que tu sois aussi fan de fantastique et d'horreur. La production n'est pas gigantesque et les étagères des libraires sont à peu près vides de bit-lit.
 

Un biais positif. Ces trois dernières années :

 
Après avoir écrit ça, tu t'imagines qu'une amatrice de bit-lit va venir ici te donner des conseils ?  
 

Pourquoi "semble" ? Tu sais pertinemment que c'est de la romance pour ados, tu l'as écrit toi-même.

Je n'en ai évidemment pas puisque c'est ce poncif qui est la base de ce sous-sous-genre. A peu près comme si tu demandais des campus novels qui se passent du poncif des ados sur un campus.
 
A titre personnel, je n'en ai jamais lu, je ne suis pas plus la cible que toi. J'aurais pu avoir lu les romans de Charlaine Harris puisque j'ai adoré la série True Blood mais j'ai craint que les romans comportent beaucoup moins de second degré que l'adaptation. Dans tous les cas, il y a évidemment de la romance au coeur de l'histoire, donc c'est pas pour toi.
 
En tant que libraire, je n'ai presque aucune référence puisque la bit-lit se vend très peu en dehors de quelques rarissimes best-sellers comme Twilight il y a 15 ans. C'est d'ailleurs Milady, un imprint de Bragelonne, qui a créé l'appellation bit-lit, inconnue hors de nos frontières. On avait quelques titres, que j'ai oubliés, mais l'essentiel du rayon ado était de toute façon composé de fantasy, de SF dystopique et de littérature jeunesse plus classique. C'est ce que lisaient et lisent encore principalement les ados (plus évidemment des mangas).

Pour ma culture, c'est quoi bit-lit?
Apparemment de la littérature pour ado mais j'arrive pas à trouver ce qui se cache derrière le bit