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Auteur Sujet :

[LIVRES] Vos lectures du moment

n°64982405
parappa
taliblanc
Posté le 19-01-2022 à 17:53:07  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

biezdomny a écrit :

À un moment de crise identitaire, j'ai acheté un de ces petits bouquins genre « l'Étudiant - préparation des concours - culture générale QCM 3500 questions » et j'ai fait tous les QCM. Après j'ai pris une carte à la BNF et pour chaque domaine où j'étais inculte, j'ai lu des livres. Je suis toujours inculte dans un tas de domaines mais j'ai appris plein de trucs.


Je savais pas que ça existait ! Ça a l'air marrant, mais je crois que mon amour propre aurait du mal à accepter le résultat. :D


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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§
mood
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Posté le 19-01-2022 à 17:53:07  profilanswer
 

n°64990827
Homerde
Gonadoclaste apocryphe
Posté le 20-01-2022 à 18:15:43  profilanswer
 

Je viens de lire "Le matin des magiciens" de Pauwels et Berger et réalise maintenant ce que les gens de la génération de mes parents ont pu éprouver et vivre dans les années 60 & 70 :ouch: Cela offre une grille de lecture nouvelle pour moi pour éclairer les mouvements hippies et l'émergence de mouvements sectaires autour de la problématique du sur-humain, ou humain éveillé.
Cet élan vers la spiritualité et les croyances en un être "éveillé" vient tout à coup de me sembler plus clair. Je n'ai pas les connaissances scientifiques qu'il conviendrait pour en comprendre toute la portée, ni la tête assez bien "faite" sûrement mais c'est très intéressant et ça va me servir pour mes scénarii de JDR [:bierman]

Message cité 1 fois
Message édité par Homerde le 20-01-2022 à 18:21:12

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J'ai les bonbons qui collent au papier :/
n°64990867
Homerde
Gonadoclaste apocryphe
Posté le 20-01-2022 à 18:20:19  profilanswer
 

"Le dormeur doit se réveiller" du Dune de Herbert semble en ligne directe venir de ces thèmes ressassés à l'époque, par exemple.


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J'ai les bonbons qui collent au papier :/
n°64991380
BoraBora
Dilettante
Posté le 20-01-2022 à 19:20:36  profilanswer
 

Homerde a écrit :

Je viens de lire "Le matin des magiciens" de Pauwels et Berger et réalise maintenant ce que les gens de la génération de mes parents ont pu éprouver et vivre dans les années 60 & 70 :ouch: Cela offre une grille de lecture nouvelle pour moi pour éclairer les mouvements hippies et l'émergence de mouvements sectaires autour de la problématique du sur-humain, ou humain éveillé.
Cet élan vers la spiritualité et les croyances en un être "éveillé" vient tout à coup de me sembler plus clair. Je n'ai pas les connaissances scientifiques qu'il conviendrait pour en comprendre toute la portée, ni la tête assez bien "faite" sûrement mais c'est très intéressant et ça va me servir pour mes scénarii de JDR [:bierman]


Les liens entre Le matin des magiciens et le mouvement hippie sont assez lointains, c'est plutôt le livre (avec la revue Planète) qui en France a marqué le début de la popularité du SQFPisme.
 
Le mouvement hippie était avant tout un mouvement sociétal, bien plus que spiritualiste (et surtout motivé par le sexe et le refus de la société de consommation). Sa composante spirituelle syncrétique à la con fut surtout boostée par les drogues psychédéliques. Pauwels fut le Zemmour de l'époque (au contraire du facétieux Bergier) aussi éloigné qu'on peut l'être des mouvements de jeunes des années 60 et si Planète fut une revue capitale en France pour la découverte de la SF, le Matin des magiciens reste avant tout le coup d'envoi de l'ésotérisme complotiste.


Message édité par BoraBora le 20-01-2022 à 19:21:32

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Qui peut le moins peut le moins.
n°64991665
Homerde
Gonadoclaste apocryphe
Posté le 20-01-2022 à 19:48:23  profilanswer
 

J'entends bien, mais avec le recul, cela donne une assez bonne photographie des thèmes spiritualistes qui ont agité l'"époque". Il me semble [:copepresident:3]
Ça me fait penser aussi à "L'origine du mal" de Dantec quand il s'évade dans le domaine de l'intelligence artificielle et des courants de pensées en vogue dans le sud est asiatique.
Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'une sorte de manifeste à l'origine du "complotisme" tel qu'on l'entend aujourd'hui. Mais c'est aussi vrai qu'il y'a un peu de cela. C'est ambivalent il me semble. Bref, une lecture éclairante qui m'a fait voir la génération de mes parents sous un nouveau jour ;)
C'est un peu daté dirais-je avec un fond de nostalgie.

Message cité 1 fois
Message édité par Homerde le 20-01-2022 à 19:51:47

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J'ai les bonbons qui collent au papier :/
n°64993195
BoraBora
Dilettante
Posté le 21-01-2022 à 00:09:21  profilanswer
 

Homerde a écrit :

J'entends bien, mais avec le recul, cela donne une assez bonne photographie des thèmes spiritualistes qui ont agité l'"époque". Il me semble [:copepresident:3]


Je dois avoir peu ou prou l'âge de tes parents et il ne me semble pas du tout. ;) Les thèmes ésotériques du Matin n'ont pas grand rapport avec les thèmes spiritualistes de l'époque qui étaient plutôt liés à un orientalisme de pacotille, bien plus tardifs et à l'imitation de quelques pop stars et leurs gourous indiens/tibétains. Ils n'ont d'ailleurs ni les uns ni les autres "agité" l'époque, il faut prendre de la distance avec les médias sans cesse en quête de nouveauté qui grossissent démesurément des phénomènes très marginaux transformés 30, 40 ou 50 ans plus tard en images d'Epinal censées "refléter" une époque (cf Woodstock, le Summer of Love, mai 68 etc.).
 
Que ce soit à la sortie du Matin, en 1960, quand aucun boomer n'était même capable de le lire, ou après 68, une fois Planète stoppée et Pauwels bientôt chantre de la droite ultra-réac et détesté de la plupart des jeunes, les thèmes spiritualistes n'ont pénétré à peu près nulle part. Je vivais en communauté en banlieue parisienne avec tout l'attirail idéologique, vestimentaire et hallucinogène de l'époque et je peux t'assurer que les dizaines de jeunes de mon âge que j'ai pu croiser se battaient tous les breloques de la spiritualité. ;)
 
Je l'ai par contre vue venir 20 ans plus tard, dans le sillage du développement personnel qui a commencé à devenir grand public dans les 80's et a battu son plein dans les 90's sans plus s'arrêter jusqu'à nos jours. Aujourd'hui, les "éveillés" de plateau vendent des livres par containers (Frédéric Lenoir, Eckhart Tolle, Matthieu Ricard, Christophe André etc.), le Dalaï-Lama est vénéré partout juste parce que les chinois l'ont empêché d'être une saloperie de théocrate et aucune librairie ne peut se passer d'avoir en rayon Les 4 accords toltèques de mes 2. C'est d'ailleurs pour l'essentiel ta génération qui a fait le succès de ces débiteurs d'eau tiède et je doute néanmoins que tu te reconnaisses dans cette génération précisément.  ;)  
 

Citation :

Ça me fait penser aussi à "L'origine du mal" de Dantec quand il s'évade dans le domaine de l'intelligence artificielle et des courants de pensées en vogue dans le sud est asiatique.
Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'une sorte de manifeste à l'origine du "complotisme" tel qu'on l'entend aujourd'hui. Mais c'est aussi vrai qu'il y'a un peu de cela. C'est ambivalent il me semble. Bref, une lecture éclairante qui m'a fait voir la génération de mes parents sous un nouveau jour ;)


Si si, c'est bien le phénomène du complotisme que le Matin a rendu grand public. De nombreux thèmes qui vont pour le coup "agiter", sinon la société, du moins la liste des best-sellers, y sont présents, rassemblés pour la première fois : la terre creuse, les sociétés secrètes façon illuminati, l'ésotérisme du nazisme, l'alchimie, l'Atlantide, les ETs et surtout la démolition de la science et du rationalisme.
 
Dans la foulée, des collections et de nombreux auteurs apparaîtront, parfois recyclés de la SF (le complotisme est plus vendeur), d'Erich von Däniken à Lobsang Rampa en passant par Jimmy Guieu, tout ça chez de grands éditeurs comme Laffont ou Flammarion. Je vois d'ailleurs que wiki fait une relation directe et logique entre la collection de poche L'aventure mystérieuse, devenue mythique de par son volume de ventes dans les années 70 et le Matin : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27A [...] 3%A9rieuse . Elle existe toujours, rebaptisée Aventure secrète et elle est maintenant plus orientée spiritualité pour coller aux thèmes vendeurs de notre époque : https://www.jailu.com/Catalogue/aventure-secrete
 

Citation :

C'est un peu daté dirais-je avec un fond de nostalgie.


Moi pas mais c'est sans doute parce que j'ai connu cette époque.  ;)


Message édité par BoraBora le 21-01-2022 à 00:14:17

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Qui peut le moins peut le moins.
n°64993403
Homerde
Gonadoclaste apocryphe
Posté le 21-01-2022 à 06:43:41  profilanswer
 

Merci pour cet éclairage supplémentaire :jap:  
Je me faisais effectivement une idée de cette période via le filtre des médias oui ;)  


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J'ai les bonbons qui collent au papier :/
n°64994369
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 21-01-2022 à 09:45:17  profilanswer
 

Je plussoie globalement ce qu'a dit Bora^2

Citation :

Je l'ai par contre vue venir 20 ans plus tard, dans le sillage du développement personnel qui a commencé à devenir grand public dans les 80's et a battu son plein dans les 90's sans plus s'arrêter jusqu'à nos jours.

Même au début des années 80, on se battait complètement les couilles des thèmes spiritualistes (par contre, les thèmes politiques y avaient fortement cours, contrairement à maintenant). C'est arrivé vers la fin des années 80, et ça a explosé dans les années 90, en particulier parce que les médias y faisaient un grand relais.
A+,


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There's more than what can be linked! --  Le capitaine qui ne veut pas obéir à la carte finira par obéir aux récifs. -- Il ne faut plus dire Sarkozy, mais Sarkozon -- (╯°□°)╯︵ ┻━┻
n°64994723
BoraBora
Dilettante
Posté le 21-01-2022 à 10:26:09  profilanswer
 

gilou a écrit :

Je plussoie globalement ce qu'a dit Bora^2

Citation :

Je l'ai par contre vue venir 20 ans plus tard, dans le sillage du développement personnel qui a commencé à devenir grand public dans les 80's et a battu son plein dans les 90's sans plus s'arrêter jusqu'à nos jours.

Même au début des années 80, on se battait complètement les couilles des thèmes spiritualistes (par contre, les thèmes politiques y avaient fortement cours, contrairement à maintenant). C'est arrivé vers la fin des années 80, et ça a explosé dans les années 90, en particulier parce que les médias y faisaient un grand relais.
A+,


Je ne parlais pas spécifiquement de spiritualité mais du développement personnel qui a tout de même commencé dans les années 80, centré sur le corps avec l'aérobic, la revue Vital (ma copine de l'époque la lisait chaque mois), le jogging, Véronique et Davina etc. La méditation, le yoga, et le reste ont suivi dans la foulée, c'était le même esprit : l'important c'est le MOI.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°64995197
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 21-01-2022 à 11:07:26  profilanswer
 

Donc tu considérerais le Disco comme un des prémices à ce mouvement d'auto-recentrement ?
A+,


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Posté le 21-01-2022 à 11:07:26  profilanswer
 

n°64995647
BoraBora
Dilettante
Posté le 21-01-2022 à 11:47:05  profilanswer
 

gilou a écrit :

Donc tu considérerais le Disco comme un des prémices à ce mouvement d'auto-recentrement ?
A+,


En France, pas vraiment, non. Par contre, je pense qu'on peut l'associer avec la perte d'intérêt pour l'engagement politique et sociétal post-83 quand Mitterrand achève de liquider la gauche et que l'on rentre dans l'ère du néo-libéralisme béat avec le mot "libre" servi à toutes les sauces. C'est aussi dans les années 80 que l'on commence à parler de la "productivité" individuelle qui en entreprise est l'autre face du développement personnel (se dépasser, exploiter son potentiel, s'épanouir blablabla...). Autre facteur : le fléau sociétal des années 80 fut le SIDA, contre lequel on ne pouvait se rebeller collectivement mais seulement se protéger.
 
Disons que l'hédonisme des années 80, les années yuppies, ont été le moteur de l'auto-recentrement et que le mens sana allait forcément suivre le corpore sano. M'enfin ça nous emmène loin de la littérature, là. ;)


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Qui peut le moins peut le moins.
n°64995730
kmara2
Posté le 21-01-2022 à 11:57:49  profilanswer
 

Les hauts de hurlevent à lire pour le mois prochain


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Dr. Van Helsing: The superstition of yesterday can become the scientific reality of today
n°64995733
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 21-01-2022 à 11:58:14  profilanswer
 

Hou alors ça comme ramassis de drama queens (tout en étant un roman incandescent), on fait pas mieux :D


Message édité par biezdomny le 21-01-2022 à 11:58:42

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°64995745
kmara2
Posté le 21-01-2022 à 11:59:47  profilanswer
 

Parcouru quelques pages, la lande, le yorkshire ça me rappel le chien de Baskerville  [:jpttdi]


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Dr. Van Helsing: The superstition of yesterday can become the scientific reality of today
n°64995834
Kalymereau
This is not a method
Posté le 21-01-2022 à 12:12:15  profilanswer
 

kmara2 a écrit :

Parcouru quelques pages, la lande, le yorkshire ça me rappel le chien de Baskerville  [:jpttdi]


 
 
Ce passage là m'a terrifié quand j'étais gosse
 

Citation :


— Cette affaire ne ressemble pas, en effet, à toutes les autres…. Elle en diffère par plusieurs points…. Ce changement dans les empreintes de pas, par exemple…. Comment l’expliquez-vous ?
 
— Mortimer dit que sir Charles Baskerville a parcouru une partie de l’allée sur la pointe des pieds.
 
— Il n’a fait que répéter la déclaration de quelque imbécile au cours de l’enquête. Pourquoi se promènerait-on dans une allée sur la pointe des pieds ?
 
— Alors ?
 
— Il courait, Watson !… Sir Charles courait désespérément !… Il courait pour se sauver, jusqu’au moment où la rupture d’un anévrisme l’a jeté la face contre terre.
 
— Pourquoi fuyait-il ?
 
— Là gît le problème. Des indices me portent à croire qu’il était déjà terrassé par la peur, avant même de commencer à courir.
 


 
On était dans une maison de vacances près d'une forêt, j'étais persuadé que quelque chose pouvait en sortir et entrer par la fenêtre de ma chambre  :D


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rm -rf internet/
n°64999664
BGentle
Posté le 21-01-2022 à 19:44:53  profilanswer
 

A propos, il y aurait une édition conseillée plus qu’une autre pour Sherlock? J’ai lu il y a longtemps le chien des Baskerville uniquement. Omnibus ?  

n°65000129
Larry_Gola​de
Posté le 21-01-2022 à 20:53:22  profilanswer
 

Perso j'ai choppé des traduction anciennes qui sont libres de droit, c'est formidable pour une liseuse électronique.
Je conseille aussi, si les Sherlock Holmes te plaisent, d'ajouter les récits du Professeur Challenger, c'est une sorte de proto-Holmes, mais au lieu d'un homme discret, dans son monde et subtil, c'est une grande gueule, un colosse formidable (imagine un mélange de Jean-Marie Bigard pour la gouaille, Sébastien Chabal pour le physique, le tout avec l'intelligence de Sherlock Holmes et on est assez proche :o ).
 
Pour ma part j'ai attaqué l'Epée de Shannarah, de Terry Brooks.
Livre qui a fait parler de lui car premier livre à succès à "reprendre les codes" établis par Tolkien pour une histoire fantasy-médiévale.
Et quand je dis attaqué, c'est que j'ai lâché le bouquin. Je le finirais... peut-être.
Il y a des idées intéressantes dans l'histoire, mais il y a aussi une écriture que je trouve... médiocre.
Certains critiques ont applaudi l'écriture. Bon, mettons certains problèmes sur le dos d'une traduction en Français faite avec les pieds.
 
(un exemple : les deux héros qu'on suit sont pourchassés par une créature volante. Ils s'en aperçoivent très tard et se figent comme des lapins devant une voiture.  [:pti vampire]  Un deus ex machina se pointe pépère pour éloigner le monstre. Et l'auteur écrit "Encore une fois, la mort les avaient frôlé de ses ailes, et encore une fois, ils l'avaient évitée". Heu, non? Ils n'ont rien évité du tout, ils sont restés figés comme des cons?)
 
 
Mais même la traduction n'explique pas tout : les deux ex machina a quasiment chaque passage épique, ou alors les "fondus au noir" quand le héros s'évanouit ou perds la notion du temps et de l'espace pendant la bataille (je ne sais pas comment mieux le dire :D ).
 
On est dans l'action, et hop, paragraphe/chapitre suivant, tout va bien.
Et d'une manière générale, le rythme de l'histoire est hyper mal dosé; le problème principal étant que les scènes d'action/danger sont pour la plupart très courtes, donc forcément dès que l'auteur écrit des descriptions ou un peu d'histoire, ça prends autant de pages que l'action.
 
Et puis il y a le comportement des héros.
Au tout début de l'histoire, les deux personnages principaux, qui sont deux fils d'aubergiste (Sheah et Flick), dont un qui est l'élu (Sheah) :o vont recruter un de leur amis qui comparazar est le fils d'un roi (le livre ne mentionne jamais le mot prince), Menion, le cliché du petit con branleur qui veut pas reprendre l'entreprise à papa, mais qui pour compenser, est un excellent archer et un épéiste compétant. Là ou les deux frères savent écorcher un lapin mais pas plus [:nplusdeux]
 
 
Juste après une bataille contre un monstre ou le prince sauve la peau des deux frères qui n'ont que des bâtons et des couteaux pour se défendre, ils se perdent dans des bois hantés infestés de loups toussa :o
Déjà, hop, il fait nuit et on est dans les bois; ellipse parce que Sheah est fatigué, il marche au radar, pif pouf changement de chapitre, ils sont en dehors des bois il fait jour :o
 
Alors certes, décrire comment ils sont sortis et se sont écroulés dans la plaine pour dormir n'était pas forcément le moyen le plus excitant de finir un chapitre, mais dans le chapitre suivant, l'auteur nous dit que les deux frères ne savent pas comment ils sont arrivés là.  [:cabri74]  
 

Spoiler :

Donc après s'être réveillés et préparés, ils s'aperçoivent que leur ami, qui est riche, qui possède les deux seules armes valables du groupe (un arc et une épée) et qui est un fils de roi, donc pas un pégu qu'on va enfermer dans un cul de basse-fosse en cas de capture, a disparu. Il n'est pas là, y'a pas une seule de ses affaires, donc ne n'est pas lui qui les a amenés là. Alors, que faire? Bah, rien, il s'en sortira hein, allez, on se casse.
 
Et non, c'est pas une exagération : c'est écrit noir sur black que Flick hausse les épaule et dit à Sheah "il s'en sortira et il arrivera quand on aura besoin de lui"; parce qu'en plus de faire passer ses deux héros pour des connards ingrats et débiles, autant annoncer directement un deus ex machina en plus, hein?
 
En en plus, l'auteur gâche complètement l'effet dramatique potentielle en reprenant le point de vue de Menion plus tard, qui... est juste sorti des bois plus loin. S'ils avaient décidés de s'attendre, ils se seraient retrouvés directement. [:lilyz]


 
Et pour le rapport avec Tolkien? Y'a des elfes, des nains, de la magie, un magicien druide qui les aide, qui tombe dans un gouffre pendant une bataille

Spoiler :

mais il survit :o vous l'aviez pas vu venir hein? Bon pour le coup, dans le livre, il survit d'une manière plus réaliste :D


 
Après... il y a des idées intéressantes dans le livre, qui donnent quand même envie de continuer à lire. Un peu. Notamment le fait que l'histoire se passe dans le FUTUR, 2000 ans après que l'humanité se soit presque anéantie dans une guerre totale (le livre date des années 70, ça se sent :D ) et donc les différentes races humanoides présentes (humains, nains, elfes, et les gnomes aussi il me semble) sont tous des descendants d'humains (et du coup ça explique que les croisements entre les différentes "espèces" soient possible).


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Si on attend la dernière minute pour faire quelque chose, au moins ça ne prendra qu'une minute à faire.
n°65002163
Palpapille
Mais qu'est-ce tu dis ?
Posté le 22-01-2022 à 10:45:18  profilanswer
 

Cette année (du moins ce mois-ci) je vais essayer de faire un peu plus de de CR. J'avais envie de lire des romans contemporains bien écrits aussi j'ai donc acheté quelques livres d'écrivains considérés comme des stylistes : Pierre Bergounioux, Pascal Quignard, Christian Bobin... Je vais probablement m'acheter aussi Les Onze de Pierre Michon. Si vous avez en tête d'autres écrivains dont le style est vraiment très travaillé, je suis preneur !
 
Le Très-Bas de Christian Bobin : Il s'agit d'un court roman dont le personnage principal est François d'Assise (le saint à l'origine de l'ordre des Franciscains au début du treizième siècle avant de s'en détacher car ses membres négociaient un peu trop, notamment quant à la pauvreté voulue par François d'Assise. On connait tous un peu l'ordre grâce à Sean Connery et Umberto Eco, Guillaume de Baskerville dans Le nom de la Rose). Il ne s'agit pas d'une biographie à proprement parlé mais plutôt d'une variation sur le thème de la vie du saint, un peu comme les Variations Enigma d'Edward Elgar (dont je vous invite à écouter ne serait-ce que le premier thème (Andante) parce qu'il risque de vous rappeler le début d'un morceau d'un film culte (et revenu sur le devant de la scène il y'a peu). Les morceaux choisis de l'existence de François d'Assise sont intéressants car ils permettent de donner une fine réalité au saint mais guère plus. Il semble assez clair que Christian Bobin lui confère une existence éthérée, éthérée par ses voeux de pauvreté bien entendu, mais plus largement car elle s'exerce à l'ombre d'une autre existence, celle de Dieu, ombre qu'il tente pourtant d'éclaircir, de dissiper. Car la vision d'Assise n'est pas celle du Très-Haut, sévère et rude, mais bien celle de la clémence, du don de soi, du sacrifice de ses propres richesses pour autrui, bref du Très-Bas. C'est avec cet humble que les pages se tournent.
 
Cependant, là n'est pas le véritable coeur du livre, du moins pas celui que j'étais venu chercher. J'ai choisi ce livre pour le style, pour lire un homme qui sait écrire, qui sait dénaturer les phrases, les décomposer, les reconstruire, bref donner du rythme et surtout de la diversité dans sa procession. Eh bien Bobin écrit bien. Chacune des phrases est travaillée. Je vois souvent revenir ce marronier en littérature. Là, c'est véritablement le cas. Le phrase possède bien entendu sa fonction narrative de base : livrer son information et régler le temps de la narration. Mais elle possède aussi ici la fonction stylistique : user et abuser de figures de styles, de ruptures, refourguer les auxiliaires aux antipodes pré-chrétiennes. Le ton est plutôt poétique, léger, roulant, mystiques aux encolures naturellement. La voix, d'une certaine manière, est éblouie, attend de ne plus l'être pour respirer sauf que ce répit ne vient pas. Le livre entier est régulier.  
 
Enfin, pour ceux qui pourraient avoir peur, il ne s'agit pas d'un sermon. Si Bobin voulait en partie nous séduire alors il l'a fait avec subtilité et délicatesse... si bien que la séduction est artistique plus que purement intellectuelle ou émotionnelle.  
 
"Dieu. Cette vieillerie de Dieu, cette vieille bougie de Dieu brûlant au noir des siècles, ce feu follet rouge sang, cette misère d'une chandelle mouchée par tous les vents, nous, gens du vingtième siècle, nous ne savons qu'en faire. Nous sommes des gens de raison. Nous sommes des adultes. Nous ne nous éclairons plus à la bougie. Nous avons un temps espéré que les Eglises nous délivreraient de Dieu. Elles étaient faites pour ça."
 
Reste un de ces jours à se pencher sur Le Très-Haut de Maurice Blanchot.

n°65003170
ChatonMyst​ere
Meeeeeow
Posté le 22-01-2022 à 13:39:28  profilanswer
 

guizmotito a écrit :

 

En musique ca peut se faire (j'envisage du classique, de l'orgue ou du sitar) car tu peux decider de switcher au bout de quelques minutes voire secondes. Par contre, un livre qui ne te plait pas, c'est toujours couteux, au moins 1 a 5 heures de ta vie selon le temps que tu lui laisses pour te plaire. Plus complique je trouve


Sinon, tu choisis des classiques dans des genres que tu connais mal.
A priori, on prends moins de risque de "perdre son temps" (je ne suis pas sûre qu'on perdre réellement son temps de toute façon) avec des livres lus et appréciés par des millions de personnes.

n°65003463
Dora Doral​ina
Posté le 22-01-2022 à 14:19:58  profilanswer
 

Bordel, le livre de l'intranquilité de Pessoa, faut pas être dans la joie et dans la bonne humeur pour lire ses aphorismes  [:tibo2002]

n°65003567
gilou
Modérateur
Modosaurus Rex
Posté le 22-01-2022 à 14:35:27  profilanswer
 

Et après tu passes à Cioran ?  [:ddr555]  
A+,


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n°65012050
Profil sup​primé
Posté le 23-01-2022 à 20:41:34  answer
 

J'ai commencé Le rapport sexuel n'existe plus de Ph de Jonckheere.
Quel ennui. C'est mal écrit, pénible à lire, inintéressant, décousu.
Je m'attendais à un Houllebecq un peu au rabais mais potentiellement intéressant, mais c'est largement pire que ça.
J'en suis à un peu moins du cinquième, je pense arrêter bientôt, même si je n'aime pas arrêter un livre en cours de lecture.
 [:ixam:2]

n°65013245
k_raf
Totally nuts!
Posté le 23-01-2022 à 23:11:15  profilanswer
 

Je viens de finir Alex, ben ça renforce mon admiration pour Lemaître. Je trouve ses polars peut-être un poil moins bien écrits (entendre "style moins littéraire" ) que Au revoir là-haut, mais alors, quel sens de la description (surtout de ce qui est horrible) et surtout quel sens du suspens :love:  
 
Par contre je reviens sur les vieux échanges ci-dessous :  
 

k_raf a écrit :


 
Ca se lit forcément dans l'ordre? Ta description d'Alex me fait de l’œil, sans que je sache si je veux lire encore les autres...


 

Astravia a écrit :

J'ai lu Alex en premier, il se suffit très largement à lui même !


 

vave a écrit :


Idem.
 
J'ai lu les autres ensuite, ça ne m'a pas posé de problème.
Et le roman travail soigné (serial killer qui s'inspire de romans pour réaliser ses crimes) m'a donner envie de lire les thrillers mentionnés.


 
 
Je suis OK pour dire qu'Alex peut se lire indépendamment des autres, mais je ne trouve pas qu'il puisse se lire avant Travail soigné puisqu'il en dévoile la fin et une bonne partie de l'intrigue.

n°65024018
Palpapille
Mais qu'est-ce tu dis ?
Posté le 25-01-2022 à 10:40:33  profilanswer
 

Terrasse à Rome de Pascal Quignard : deuxième récit que je lis consacré à l'observation des styles contemporains français. Il s'agit là de l'histoire de Meaume, un eau-fortier du dix-septième siècle qui grave les thèmes traditionnels mais invente aussi une méthode noire dans lequel il exprime plus de licence. Amoureux, il est un jour défiguré par ses propres produits et, rejeté par son amante, prend la fuite en Europe et, à défaut de pouvoir aimer, parfait son art.  
 
A propos de ce qui m'intéresse, le style, il est plus commun que celui de Bobin. L'écriture est efficace, plutôt rapide, rythmée, sans aucune volonté d'allonger l'action ou de l'entrecouper de respirations (souvent artificielles) cependant, il n'atteint pas l'originalité ou tout simplement la maitrise du mot que Bobin parvenait à avoir dans le Très-Bas. Moins d'inventivité, de facto moins de figures de styles pour nourrir ce travail formel qui prétend à des thématiques néanmoins plus larges que dans ma première lecture. Malgré tout, la lecture se fait sans déplaisir.
 
Beaucoup d'ellipses, de prolepses et d'analepses pour s'amuser avec le mouvement de la narration qui va de paire avec le mouvement de Meaume à travers l'Europe. Peu de leviers sont en revanche utilisé pour nourrir la gourmandise émotionnel. Je ne crois pas que Quignard essaye de broder autour de cette histoire d'amour et de défiguration. Le siècle avance d'une certaine manière sans se retourner, comme le graveur lui aussi sans miroir. J'apprécie ce rapport au personnage. L'auteur ne surligne rien, il ne fait qu'ajouter en taille indirect (comme l'eau-fortier) et à nous de nous débrouiller avant le passage final de l'acide (qui est une ultime péripétie du roman car elles se succèdent sans trêve). Bref, intéressant pour découvrir l'auteur !
 
"Il y'a un âge où on ne rencontre plus la vie mais le temps. On cesse de voir la vie vivre. On voit le temps qui est en train de dévorer la vie toute crue. Alors le coeur se serre. On se tient à des morceaux de bois pour voir encore un peu le spectacle qui saigne d'un bout à l'autre du monde et pour ne pas y tomber"
 
C'est la quatrième de couverture de l'édition folio et c'est aussi le passage que j'ai le plus apprécié du récit. Ce qui m'a fait directement penser à Art Spiegelman et Mon père saigne l'histoire mais en stylistique seulement.


Message édité par Palpapille le 25-01-2022 à 10:41:24

---------------
Parce que y’a les chefs, y’a encore, y’a toujours des chefs. Tu crois que c’est de la vieille histoire mais non, faut qu’il reste de la vermine de caleçon pour se croire l’éjaculat du ciel.
n°65028280
kavut
Posté le 25-01-2022 à 17:05:11  profilanswer
 

Palpapille a écrit :

Si vous avez en tête d'autres écrivains dont le style est vraiment très travaillé, je suis preneur !


 
Y'a Gracq, mais tu connais sûrement et je ne sais pas si c'est ce que tu entends par contemporain ?
 
Avec le rivage des syrtes bien sûr mais aussi Carnets du grand chemin (ce n'est pas un roman mais ça date de 1992  :D ), la nouvelle "la Presqu'île" où le style est ubuesquement à tomber, et plus récemment les textes inédits "Noeuds de vie" un peu en-dessous mais qui datent de 2021 (sortis après coup) :o

n°65029561
kriloner
cold-hearted bastard
Posté le 25-01-2022 à 19:34:54  profilanswer
 

igo2001 a écrit :


Je viens de le finir. Honnêtement, je ne sais pas trop quoi en penser. :/
 
Une structure narrative très déroutante; j'ai vraiment du mal à savoir où l'auteur a voulu en venir (ni même s'il ne s'est pas tout simplement foutu de notre gueule...). Cependant, j'ai été totalement absorbé par cette lecture et je n'ai pas pu lâcher le livre avant de l'avoir fini.  
 
Très déprimant, par ailleurs (surtout la dernière partie).  
 
Je le mets en dessous les trois autres romans de Houellebecq que j'ai lu néanmoins (Extension du Domaine de la Lutte, Les Particules Élémentaires et La Carte et le Territoire).  
 
Intéressé s'il y a d'autres avis.  :hello:


 
Il est effectivement très déprimant, mais assez juste et tendre je trouve.
 
En dessous de son top 3 (les mêmes que toi : extension, particules, la carte) mais ca reste très cool. J'ai trouvé heureux qu'il y ait peu de passage de cul. Et par contre j'ai vraiment bcp rigolé sur certaines descriptions de perso / certains dialogues. Je pense qu'il s’adoucit et qu'il ne pourra donc plus sortir du lourd mais ça reste cool à lire. Si on est pas déjà dans une phase un peu sombre cependant.
 
J'avais cru lire quelque part que cette histoire serait en deux volumes mais je ne retrouve pas.
 
A noter que le bouquin est beau, avec couverture rigide et quelques illustrations.


---------------
antithéiste
n°65030035
Palpapille
Mais qu'est-ce tu dis ?
Posté le 25-01-2022 à 20:24:21  profilanswer
 

kavut a écrit :


 
Y'a Gracq, mais tu connais sûrement et je ne sais pas si c'est ce que tu entends par contemporain ?
 
Avec le rivage des syrtes bien sûr mais aussi Carnets du grand chemin (ce n'est pas un roman mais ça date de 1992  :D ), la nouvelle "la Presqu'île" où le style est ubuesquement à tomber, et plus récemment les textes inédits "Noeuds de vie" un peu en-dessous mais qui datent de 2021 (sortis après coup) :o


Ouaip, je l’ai déjà étudié il y’a pas mal d’années ! Merci malgré tout.  
 
En contemporain, j’entendais né dans la seconde moitié du vingtième siècle (avec ceux que j’ai cité on est vraiment à la limite d’ailleurs).


---------------
Parce que y’a les chefs, y’a encore, y’a toujours des chefs. Tu crois que c’est de la vieille histoire mais non, faut qu’il reste de la vermine de caleçon pour se croire l’éjaculat du ciel.
n°65031203
kavut
Posté le 25-01-2022 à 23:12:42  profilanswer
 

Palpapille a écrit :


Ouaip, je l’ai déjà étudié il y’a pas mal d’années ! Merci malgré tout.  


 
 :jap:

n°65032402
parappa
taliblanc
Posté le 26-01-2022 à 09:21:55  profilanswer
 

Un livre à recommander sur l'histoire du Bounty ? Je ne la connais pas (pas de spoil hein :o) et je suis sûr que ça me plairait. :)
 
Autre question, quelqu'un a lu Ceux qui restent de Benoît Coquard ?


---------------
DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§
n°65032465
RandallBog​gs
Posté le 26-01-2022 à 09:30:15  profilanswer
 

parappa a écrit :

Un livre à recommander sur l'histoire du Bounty ? Je ne la connais pas (pas de spoil hein :o) et je suis sûr que ça me plairait. :)


L'île de Robert Merle.  

n°65032563
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 26-01-2022 à 09:42:13  profilanswer
 

Si tu veux revenir aux grands classiques frÂnçais, il y a toujours Les Révoltés de la Bounty de Jules Verne :D  
 
Ça fait trente ans que je ne l'ai pas lu, mais enfant il m'avait beaucoup plu.


---------------
Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°65032707
Maiar
Posté le 26-01-2022 à 09:56:11  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

Si tu veux revenir aux grands classiques frÂnçais, il y a toujours Les Révoltés de la Bounty de Jules Verne :D

 

Ça fait trente ans que je ne l'ai pas lu, mais enfant il m'avait beaucoup plu.


Oh la la, faut que je lise :D
J'ai adoré le film avec Gable quand j'étais ado :love:

n°65033291
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-01-2022 à 10:50:39  profilanswer
 


Oui Vernes c'est très cool, mais il existe une source de première bourre parue en 1790, dans un style forcément laconique, c'est le propre journal de bord du commandant William Bligh ! ( c'est édité chez La découvrance - 2007).

 

et puis aussi les mémoires d'un marin écrites en prison :
James Morrison, « Journal de James Morrison, second maître à bord de la Bounty »,  aux Editions Ouest-France (Bibliothèque de la mer E.M.O.M.), 2002, mais si tu peux, procure toi plutôt celui qui l'a inspiré et qui ne le reprend que de façon partielle : James Morrison, « Journal de James Morrison, second maître à bord de la Bounty », Paris : Société des Océanistes, 1966

 

Il y a des titres modernes qui relatent cette histoire, bien entendu, ici je parle de témoignages directs (trouvables sur le web), manière de s'abreuver aux sources, pour moi il n'y a rien de mieux pour vraiment ressentir les choses.

Message cité 1 fois
Message édité par talbazar le 26-01-2022 à 11:00:21
n°65033376
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 26-01-2022 à 10:56:51  profilanswer
 

Je ne savais pas qu'on avait édité les témoignages directs, ça doit être très très intéressant à lire !


---------------
Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°65033496
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-01-2022 à 11:06:16  profilanswer
 

C'est génial, je t'assure, j'ai lu les deux.

n°65034030
parappa
taliblanc
Posté le 26-01-2022 à 11:50:27  profilanswer
 

RandallBoggs a écrit :


L'île de Robert Merle.  


Déjà lu j'adore ! :love:
 

biezdomny a écrit :

Si tu veux revenir aux grands classiques frÂnçais, il y a toujours Les Révoltés de la Bounty de Jules Verne :D  
 
Ça fait trente ans que je ne l'ai pas lu, mais enfant il m'avait beaucoup plu.


Jules Verne j'ai jamais accroché, je trouve ça trop daté. :/
J'en ai pas lu jeune, ça aide pas. :o
 

talbazar a écrit :


Oui Vernes c'est très cool, mais il existe une source de première bourre parue en 1790, dans un style forcément laconique, c'est le propre journal de bord du commandant William Bligh ! ( c'est édité chez La découvrance - 2007).  
 
et puis aussi les mémoires d'un marin écrites en prison :  
James Morrison, « Journal de James Morrison, second maître à bord de la Bounty »,  aux Editions Ouest-France (Bibliothèque de la mer E.M.O.M.), 2002, mais si tu peux, procure toi plutôt celui qui l'a inspiré et qui ne le reprend que de façon partielle : James Morrison, « Journal de James Morrison, second maître à bord de la Bounty », Paris : Société des Océanistes, 1966
 
Il y a des titres modernes qui relatent cette histoire, bien entendu, ici je parle de témoignages directs (trouvables sur le web), manière de s'abreuver aux sources, pour moi il n'y a rien de mieux pour vraiment ressentir les choses.


Merci je vais regarder ça. [:implosion du tibia]


---------------
DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§
n°65034167
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 26-01-2022 à 12:02:28  profilanswer
 

parappa a écrit :

Jules Verne j'ai jamais accroché, je trouve ça trop daté. :/


 
C'est ce que j'adore moi :D Je trouve qu'il y a un côté feuilletonnant, des aspects manichéens des personnages qui font une lecture tout en contrastes vifs, et plein de gens qui sont à fond, plus qu'intelligents, plus qu'héroïques, plus que malfaisants. C'est comme de regarder un film de 1956 avec des décors en carton et du Technicolor qui fait poum.


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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°65034248
parappa
taliblanc
Posté le 26-01-2022 à 12:11:45  profilanswer
 

Je crois que c'est vraiment plus le style qui me gêne, parce que le Bossu par exemple j'ai adoré. Dans le Bossu aussi ils sont tous trop forts trop intelligents trop méchants etc., mais ça je suis comme toi je trouve ça chouette dans ce contexte, c'est presque cartoon. Par contre à la lecture je peine.  


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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§
n°65034324
demars
Posté le 26-01-2022 à 12:19:40  profilanswer
 

parappa a écrit :

Je crois que c'est vraiment plus le style qui me gêne, parce que le Bossu par exemple j'ai adoré. Dans le Bossu aussi ils sont tous trop forts trop intelligents trop méchants etc., mais ça je suis comme toi je trouve ça chouette dans ce contexte, c'est presque cartoon. Par contre à la lecture je peine.  


C'est sûr que dans 20 000 lieues sous les mers, faut supporter les chapitres sur les minéraux/animaux/végétaux du fond de l'océan sur 20 pages. Faut savoir sauter les pages chapitres dans ces cas-là :)
Parce que le reste, c'est quand même de la grande aventure avec des inventions géniales (et inégalées ! (le sous-marin du Capitaine Némo)) des rebondissements, etc... (et surtout des mecs, on est d'accord...)

n°65034923
parappa
taliblanc
Posté le 26-01-2022 à 13:16:44  profilanswer
 

J'en ai lu deux et ça n'a pas pris. Je me suis fait une raison, il y a tant d'autres choses à lire. :D


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DU LINO DE BATARD IMITATION CARREAUX DE CIMENTS ILLEGITIMES§§§
n°65035417
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-01-2022 à 13:49:27  profilanswer
 

Quand j'avais dix ou onze ans, j'avais eu un magnétophone à cassette pour Noël. Avec mes copains, on s'enregistrait en lisant entre nous des passages de Jules, le but étant d'inventer en fond les bruitages, genre touiller l'eau d'un lavabo. Merci pour ces heures inventives, bidonnantes et culturelles, monsieur Vernes. [:babouin inarretable:2]

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