Reprise du message précédent :
Qui a lu le dernier Houellebecq et est ce que je vais m'ennuyer avec 700 pages?
 
Ca me soule assez sévèrement de lire en français en général, mais j'avais fait l'effort pour Sérotonine et j'avais moyennement aimé. J'aimais mieux avant.

J'ai fini le Hanslick sur l'esthétique musicale.
Je prends des pincettes parce que :
1. je ne suis pas sûre d'avoir tout compris ou a minima, d'y avoir accordé l'attention nécessaire
2. je suis une grosse plouque en termes de musique donc je n'ai pas la culture probablement nécessaire à piger toutes les références.

Alors déjà, c'est très très snob ce qui rend la lecture difficile . Le but du livre est de donner sa vision de ce qu'est la beauté en musique. Après avoir débiné pendant 170 pages (sur 200) les musiciens / philosophes / penseurs antérieurs qui associent la beauté musicale à l'expression des sentiments ou à la capacité à susciter des émotions, il finit par cracher sa valda en affirmant que la musique ne s'apprécie que pour ce qu'elle est et non pour son usage (exit la danse ou le chant ou toute forme d'utilitarisme), et qu'elle doit s'apprécier détachée de tout sentiment (ce truc de sauvages / femmes / italiens - cochez votre cliché de l'époque préféré). C'est donc une beauté intellectuelle pure, une création parfaite puisque la musique n'imite pas la nature (sauf pour rigoler - ah quelle horreur). Par ailleurs, pas d'explication technique ce qui est assez décevant. J'aurais aimé savoir pourquoi un accord de sixte ça fait des guillis là et pourquoi j'aime tant les tierces picardes.

Alors mes dix balles de plouc à moi, je suis d'accord mais en fait pas.
Oui il y a un plaisir indéniable à l'écoute instruite d'un morceau intelligemment composé, mais les gens qui ne regardent que cet aspect doivent avoir une vie bien triste. Je suis ultra cliente, et j'assume, des gros effets faciles, du sentimentalisme dégoulinant (le mien, celui du compositeur, osef), de la musique ayant une fonction (m'isoler de mon connard de voisin de RER ou me distraire de mon point de côté grandissant au 5ème km de footing) et de la musique de faible qualité qui me rappelle des choses (l'Eurodance, cette madeleine de mon adolescence). Donc bref, j'ai appris quelques trucs, j'ai longuement désapprouvé (par moment un peu plus bruyamment, particulièrement sur les passages bien miso @XIXe) mais au final, je n'ai absolument pas changé d'avis

Le youtubeur "Le Précepteur" m'a donné envie de relire quelque passage du le pouvoir du moment présent de Tollé    
 
P. 206
 

Que c'est beau ces platitudes religieuses répétées depuis 2500 ans qui permettent de monter une fortune de 85 millions $ en vendant des livres, cartes postales, calendriers, DVD, séminaires à 1000 € la journée (logement et repas non compris) etc.  

Et parlons plutôt du renard pleinement dans ses pompes qui mate les deux autres cons pédaler dans la flotte comme des bienheureux.

Les gens ne lisent pas.

Il a vendu 8 millions d'exemplaires de ses deux premiers livres, donc faut croire que si.

(J'ai bientôt fini La Plus secrète mémoire des hommes.)

Bon débarras.
   
 
(On est bien vendredi ? )

 
Fini le mois dernier.
Hâte d'avoir un autre retour, j'ai trouvé que c'était d'un assez bon niveau (par rapport à ce que j'ai lu de livres actuels ou goncourt précédent), mais pas absolument fou car empesé sous une vision de la littérature noble mais écrasante, et l'écrivain a du mal à s'en détacher.
Exemples : le passage en flux de conscience qui sonne comme un passage obligé, limite m'as-tu vu; ou un scénario à rebondissement (je spoile pas) pour accrocher le lecteur mais qui divague pas mal sur la fin.
Et qu'est-ce que ça fait penser aux Detectives sauvages de Bolano nom de nom, c'est trop proche de ce livre.
 
Mais niveau style de beaux trucs (mais en dent de scie quand même, on a des tunnels où c'est moins folichon).
 
Voilà pour mon avis quelque peu désordonné.  

 
 
On est bien Dredÿ !
 
J'ai commencé Sombre comme la tombe où repose mon ami (encore un titre qui respire la gaîté, n'est-ce pas ?  ), de Malcolm Lowry. Ça commence très bien !    Une sorte de suite du chef-d'œuvre qu'est  Au-dessous du volcan.  

Sombre…tombe… ah oui, tu continues sur ta lancée    
Je lis les Goncourt, pour ma part - les vrais - je veux dire - Jules et Edmond - et c’est curieux

 
Une des rares fois où je devie de tes goûts litteraires.
 
En ce moment, je lis "La cloche d'Islande" de Laxness. Ca me depayse bien entre l'époque et le lieu. Pour le moment c'est un peu Candide en Islande (qui est sous le joug du Danemark) au début du XVIIème avec un soupçon de tragique. Beaucoup d'ironie, des scénes très droles et du rythme. Une très bonne lecture pour le moment.
 
J'aurai aimé faire un bilan de mon année 2021, je me suis aventuré vers de nouveaux auteurs en ce qui me concerne, dont des très récents. Je suis sorti un peu de ma zone de confort. Mais j'ai pas le temps et la flemme    

J'ai très envie de relire Au-dessous du volcan en lisant Sombre comme la tombe. J'ai aussi découvert il n'y a pas si longtemps l'adaptation de Huston qui n'a pas la force du texte de Lowry. Mais est-ce possible ?
 

Magnifique, la Cloche d'Islande, en effet !    
 

Ça sonne mieux en VO : Íslandsklukkan.
A+,

Ah c'est marrant ça, on dirait un de ces mots-onomatopées Je connais pas l'islandais, mais y en a plein en égyptien.

 
En citant France culture : "Encabanée, son premier roman (et premier volet d’un triptyque), est né de cette expérience extrême qui l’a marquée et profondément transformée." Il est donc sensé y en avoir 2 "suites".
 
==> ça tiendrait sur un billet de blog (de blog oui, je suis vieux.) : j'avais eu le même sentiment en lisant "Love me tender" de Constance Debré.
 

Je viens de le finir. Honnêtement, je ne sais pas trop quoi en penser.

Une structure narrative très déroutante; j'ai vraiment du mal à savoir où l'auteur a voulu en venir (ni même s'il ne s'est pas tout simplement foutu de notre gueule...). Cependant, j'ai été totalement absorbé par cette lecture et je n'ai pas pu lâcher le livre avant de l'avoir fini.

Très déprimant, par ailleurs (surtout la dernière partie).

Je le mets en dessous les trois autres romans de Houellebecq que j'ai lu néanmoins (Extension du Domaine de la Lutte, Les Particules Élémentaires et La Carte et le Territoire).

Intéressé s'il y a d'autres avis.  

j'en suis à plus de 220 pages pour le moment, c'est très long. Moi ça m'emmerde ces moments où il raconte les rêves de Paul, je comprends pas du tout l'intérêt. C'est inintéressant. Pareil les 100 premières pages. C'est sans intérêt.

Après je dois faire une fixette mais le nombre de phrases avec des ; pour rallonger, je trouve qu'il y en a beaucoup.

Bon je lis plus de trop ces derniers temps, j'y trouve de moins en moins de plaisirs en général. C'est trop de remplissage de pages blanches, je trouve que les écrivains confondent mise en place des personnages et de la situation avec descriptions abusives de tout et n'importe quoi. Sérieux sur les 50 premières pages, j'en éliminerais bien 30... On fait 10 pages sur quelque chose qui pourrait en contenir 2.

Terminé Beignets de tomates vertes de Fannie Flagg, dans lequel une personne âgée raconte l'histoire de sa famille (sud des États-Unis, années 30) à une jeune femme mal dans sa peau. On alterne trois points de vue principaux : la personne âgée raconte (en 1985), l'histoire proprement dite (en 1930 et suivantes), et puis la "gazette de Dot Weems", un genre de billet d'une habitante de leur bled. Les chapitres sont très très courts (entre une et cinq pages), ça se lit à toute vitesse.
 
On y parle racisme, ségrégation, Klan, dépression de 29, 2e guerre mondiale... pourtant le ton reste très (très) léger : c'est une gentille petite vieille qui raconte. Des thèmes connus, des clichés un peu partout, un début de féminisme, il y a un peu de tout dans ce livre. Le style va du sans intérêt au mièvre un peu pénible, mais dans l'ensemble c'est simple.  
 
Pour moi c'est l'exemple parfait du "il ne faut parfois pas trop tarder à lire les livres qu'on achète". Quand j'ai acheté ce livre, il y a probablement 6 ou 7 ans, je pense que je recherchais un truc "feelgood" (désolé, je trouve pas de trad vraiment adaptée ). Je pense que ça remplit bien le contrat, mais depuis j'ai lu tellement d'autres choses que mes goûts ont évolués, et je n'y trouve plus tout à fait mon compte. Ce n'était pas une lecture désagréable, mais c'était sans grand intérêt.

Histoire vraie ou fiction ?

Fiction. Il existe aussi une adaptation ciné avec Mary-Louise Parker

(mais ni lu ni vu )

Ça ne m’étonne pas (l'adaptation au cinéma).

La Plus secrète mémoire des hommes, donc.

Je n'ai jamais lu Bolaño, donc je ne peux pas comparer. Apparemment l'auteur revendique cette influence, donc ça doit être vrai.

Je partage ton avis sur le fait que le livre est en dents de scie, et j'ai également trouvé un peu irritante cette composition en rebondissements, ou plus exactement, en changements de point de vue et d'environnement. C'est ce qui sort un peu le lecteur du truc, je trouve.

Pour résumer un peu (pour ceux qui l'ont pas lu et sans spoilers) c'est l'histoire d'un jeune auteur sénégalais, Diégane Faye, qui a publié un roman en France et a rencontré un certain succès (d'estime, il en a très peu vendu). Il est en train de travailler sur le suivant et manque d'inspiration. Dans sa quête, il tombe sur un roman publié en 1938 par un auteur sénégalais qui a rencontré un énorme succès critique… avant de disparaître soudainement. Il cherche à savoir qui est le fameux T.C. Elimane, pourquoi on ne trouve plus Le Labyrinthe de l'inhumain et pourquoi tout le monde a disparu.

Cette enquête passe par des lectures d'archives, des discussions avec la communauté d'auteurs africains parisiens avec lesquels Faye est ami, et petit à petit des rencontres et des récits qui se rapprochent d'Elimane (des gens qui l'ont lu, qui l'ont cherché, et des gens qui l'ont connu directement).

J'ai beaucoup aimé toute la première partie qui se passe à Paris, avec ce groupe de personnages dont on imagine qu'ils ont des modèles réels, et avec les vieux critiques des années trente. C'est très réussi, à la fois l'ambiance dans ce cercle, et les débats dans le monde germanopratin de 1938-39 tel qu'on le lit dans les articles que Faye dépouille, pour chercher ce qui s'est passé à la publication du livre. Toute la partie d'enquête littéraire est très réussie, je trouve.

J'ai trouvé plus décevante la façon dont se déroule l'enquête ensuite, parce qu'elle repose sur des récits et parfois des récits dans les récits, donc on a un compte rendu par untel qui a connu untel qui a connu Elimane. Je trouve que c'est très intéressant pour la construction que ça fait du personnage, dont des facettes différentes sont dépeintes par des gens qui l'ont connu à des moments distincts de sa vie. Mais je trouve aussi que ça tombe un peu court, on voudrait avoir plus d'éléments matériels, de choses qui se corroborent, beaucoup des facettes sont vues de manière superficielle, alors qu'au milieu on a aussi des passages auxquels Faye lui-même n'a pas accès, et qui donnent donc un accès direct aux personnages sur lesquels il est en train de se documenter. Cela donne l'impression d'un déséquilibre, sûrement volontaire pour que le personnage reste secret, mais frustrant à la lecture. J'ai aussi trouvé la fin décevante, il y a une volonté de renouer tous les fils et de terminer toutes les histoires de tous les personnages, ce qui ajoute à ce déséquilibre (pourquoi préciser et terminer d'un côté des choses pas indispensables, et laisser traîner des trucs ouverts sur des sujets graves de l'autre).

Le style m'a assez plu, même le passage dont tu parles, j'ai trouvé assez rigolo parce que je lisais ça en pleine nuit et je n'ai pas percuté tout de suite que j'avais une phrase qui durait trois pages. J'ai trouvé que ça s'équilibrait plutôt bien entre des passages très littéraires, très écrits, et des expressions beaucoup plus familières. On a l'impression de voir différents aspects du narrateur et je me reconnais assez là-dedans, j'ai des moments où ma « voix intérieure » pastiche Victor Hugo de manière grandiloquente et dit des grossièretés cinq minutes après

Là-dessus : j'ai aussi eu l'impression, en lisant deux ou trois passages, que quelqu'un me voyait, au sens où on pose le livre et on se demande : comment est-ce qu'il sait ??? et j'ai trouvé ça assez surprenant, ça m'arrive peu souvent d'avoir l'impression qu'on a regardé au fond de moi et qu'on sait ce que je ressens.

Au final, une lecture plaisante et quelques passages qui font tilt, mais j'ai préféré la première moitié à la deuxième, et le livre laisse un peu sur sa faim.

J'ai lu Comme nous existons, de Koutar Harchi.
 
Je suis assez mitigé  
 
Le livre a des qualités littéraires indéniables et se parcourt agréablement, quoique le ton soit assez froid - l'auteur ayant, selon son récit, formé son style lors de ses études de sociologie, le vocabulaire utilisé est réminiscent des manuels de sciences humaines.
 
Bref sur la forme ça m'a plu, mais c'est sur le fond que je m'interroge. Pour le contexte, j'ai un an de plus que l'auteur, et j'ai grandit en banlieue parisienne (pas Saint Denis, pas Neuilly, quelque part entre les deux). Et à partir de là, il y a quelque chose qui me gêne : elle est fascinée par la beauté des blanches (l'auteur utilise le mot de "race" et oppose les blancs et les noirs/arabes) dans un bus et s'en laisse montrer par ces mêmes blanches qui, sans aucune gêne, lui tripotent les cheveux en la croisant et la font se sentir comme une primitive ? Dans les années 90 ??? Mon expérience à moi dans le même temps c'est sur le chemin de la maison un arabe qui me demande si je peux le dépanner de x francs et qui me tâte sans ambages les poches afin de vérifier que je n'ai pas de portefeuille Idem, dans le livre, les jeunes arabes qui trainent en bas des cités sont nécessairement des jeunes gens normaux et plein d'avenir, mais qui se font martyriser par la police. C'est... pas tout à fait mon expérience de l'époque Elle aurait été enfant dans les années 60 ou 70 j'y aurais cru, mais dans les années 90... j'ai un peu l'impression d'une tentative de s'approprier la situation difficile de ses parents, qu'il me semble douteux qu'elle ait elle-même vécue.
 
Je passe sur quelques détails qui m'ont fait sourire, comme le fait que soit soulignée "la grâce des garçons" après la description de la mode du jogging dans les chaussettes blanches (la grâce, la vraie ), ou bien l'auteur qui est vraiment très très fière d'être rentrée... en fac de socio  
 
Le livre comporte beaucoup d'amertume envers la France (pas envers les français cela dit ) et est un peu inquiétant car en réponse à cette amertume on assiste à un repli vers ces camarades dont la grâce s'exprime dans le port du voile ou dans la jambière du jogging glissée dans la chaussette de sport.
 
Bref, pas fan de ce Comme nous existons, mais je vais donner une autre chance à son auteur et lire L'ampleur du saccage.

J'ai acheté La Guerre et la Paix et Eugène Oneguine, Russie me voilà

Ca y est j'arrive sur mes 40 ans et ma TODO list lecture est vide depuis un an, j'ai tout epuise.    
Quasi pareil en musique et en series TV/films...  + l'arret du sport de compete qui se profile...
Je fais quoi? Je me suicide?

Avec les milliers de bouquins qui sortent par an tu dois pouvoir remplir ta liste  

 
Je ne comprends pas cette phrase

Tu vas à la médiathèque et tu changes de rayon pour chacun des domaines
( ça marche ! j'en fais l'expérience en musique depuis 1 an environ )

La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres

À un moment de crise identitaire, j'ai acheté un de ces petits bouquins genre « l'Étudiant - préparation des concours - culture générale QCM 3500 questions » et j'ai fait tous les QCM. Après j'ai pris une carte à la BNF et pour chaque domaine où j'étais inculte, j'ai lu des livres. Je suis toujours inculte dans un tas de domaines mais j'ai appris plein de trucs.

Il faut augmenter son inconnu connu

 
C'est une jolie façon de le dire et puis, comme on augmente souvent son inconnu connu en augmentant son connu connu, autant en prendre son parti et faire comme si c'était fait exprès

J'aime bien ta méthode  

C'est pas de moi c'est de Donald Rumsfeld sur la guerre en Irak

 
En musique ca peut se faire (j'envisage du classique, de l'orgue ou du sitar) car tu peux decider de switcher au bout de quelques minutes voire secondes. Par contre, un livre qui ne te plait pas, c'est toujours couteux, au moins 1 a 5 heures de ta vie selon le temps que tu lui laisses pour te plaire. Plus complique je trouve

 
Ayant fait l'exposition Répine le WE dernier ça m'a donné assez envie de le découvrir.
 
Sinon après une lecture "utilitaire" que j'ai trouvé assez nulle (Le guide du futur super papa de Benjamin Perrier) j'ai enchainé avec Le baron perché, d'Italo Calvino, le livre favori de madame.  
J'avais déjà essayé il y quelques années et j'avais pas poursuivis, la faute (je pense) à des chapitres qui sont finalement une succession d'histoires assez indépendantes les unes des autres. Bien sûr on suit tout du long les aventures de ce fils de baron parti vivre à 12 ans dans les arbres,  mais ce découpage très marqué m'a un petit peu dérangé. C'est le seul reproche que j'ai à faire, sinon c'est une très belle histoire, qui malgré son unité géographique, se fait l'echo des bouleversements de l'Europe de l'ouest vers la fin du XVIIIème siècle (Les lumières, la révolution française, Napoléon...).  
De par sa structure il y a des chapitres plus passionnants que d'autres. Je ne me suis jamais ennuyé mais il y en a en revanche qui sortent du lot par leur poésie et par la capacité de Calvino à nous retranscrire ce qu'il raconte (comme ces hussards français qui se végétalisent).  
 
Maintenant j'attaque Nuages Flottants de Fumiko Hayashi (en prévision de la découverte du film de Naruse).

Intéressant, je le mets dans ma liste  

Je savais pas que ça existait ! Ça a l'air marrant, mais je crois que mon amour propre aurait du mal à accepter le résultat.