Reprise du message précédent :

 
Ca se lit forcément dans l'ordre? Ta description d'Alex me fait de l’œil, sans que je sache si je veux lire encore les autres...

J'ai lu Alex en premier, il se suffit très largement à lui même !

J'ai terminé les Misérables. On aurait pu me prévenir avant que c'était en 5 tomes    Et je pensais que c'était du Jean Valjean, Cosette et Gavroche à fond, en fait non il y a vraiment beaucoup de digression, parfois intéressante parfois moins. Surtout ça hache le récit. C'était très bien mais quand même long et il se disperse trop Victor.

Idem.
 
J'ai lu les autres ensuite, ça ne m'a pas posé de problème.
Et le roman travail soigné (serial killer qui s'inspire de romans pour réaliser ses crimes) m'a donner envie de lire les thrillers mentionnés.

C'est un peu sa caractéristique à Totor
"L'intrigue ? Ohhhh, ça va y a pas le feu, bouge pas, je vais te décrire par le menu toute la bataille de Waterloo, tu verras, ça sera fun"

Encore Waterloo ça allait, puis c'était au début, le Couvent aussi par exemple c'était intéressant, après quand il se lance dans la politique là moins.

Zola est encore pire, il peut s'extasier 3 pages sur un étal de légumes

Ah non c'est pas pire du tout, 3 pages c'est rien à coté de chapitre entier.

Totor ça peut être des dizaines de pages, genre Waterloo dans les Misérables ça doit taper les 150 pages

J'adore toute sa digression sur la politique avec Bien coupé, mal cousu (ce titre de chapitre ) mais Waterloo faut reconnaître qu'il y a des passages épiques (Ney par exemple, wolala).

L'impression qu'on peut avoir que c'est du Jean Valjean + Cosette c'est surtout parce que toutes les adaptations et les version abrégées qu'on fait lire aux gosses sabrent sévère et pensent que c'est l'histoire qui est importante dans tout ça. Que le lecteur nous permette de loler

Je me souviens qu'en troisième, la prof de français nous avait fait lire la version abrégée.
J'avais snobé et lu le bouquin entier  

Le pouvoir, de Naomi Alderman  
 
Adoubé par Margaret Atwood (handmaid's tale), dystopie dans laquelle les femmes sont soudainement affublées d'un pouvoir électrique.. avec tout ce que ça peut changer sur la société, la place des femmes dans celle-ci, l'évolution des rapports homme-femme, du couple, de la sexualité etc.. J'ai vraiment trouvé ça brillant et ça donne clairement à réfléchir. La fin est réussie en plus (avec tout de même un petit ventre mou légèrement décevant).
Tout au long de la lecture je me suis pris à rêver à une adaptation en série TV.. et ça va effectivement se faire, la boite derrière Broadchurch a acquis les droits pour une série à multiples saisons.. si la prod suit, ça peut être clairement être une série évènement.

Ces dernières pages. Le tacle sur Hugo en point d'orgue.  
 
Nid de gentilhomme et Premier amour.
Ou Concentré de fragilité.
C'est de la pure romance du XIXè, où le gentilhomme cultivé et tourmenté va connaître le sommet de sa relation amoureuse avec sa cible en lui effleurant le bout d'un doigt ou en lui ramassant le gant qu'elle a négligemment fait tomber. Ou en échangeant un regard (voire même en regardant ses cheveux flotter) alors qu'elle s'en va dans son carrosse qui tangue sur la route caillouteuse.
Des âneries pleines de sentiments très élevés, du drame humain à tire-larigot (un meu tout much, Ivan, quand même ), l'élévation de la personne par la sacralisation des valeurs morales et de l'amour platonique. Si vous voulez du fion c'est à côté, quoi.
 
Nid de gentilhomme c'est l'histoire d'un homme tourmenté et nationalement connu comme étant un cocu qui rentre au bercail et s'acoquine avec qui il faudrait pas. Évidemment, carabistouille, un personnage de son passé va faire irruption au milieu de tout ça. Saurez vous le retrouver. Je spoile pas, mais bon, voilà.  
 
Premier amour, bah, le nom s'explique tout seul. Un vieil homme raconte son premier amour de quand il était moins vieux. Et comment ça s'est goupillé. Spoiler, c'est un drame.  
 
C'est coule. Ça a un effet très cathartique, quand je lis ces saucisses, j'ai plus du tout envie d'être un fragile romantique, tout le pus romanesque de mon âme s'échappe et j'me sens à nouveau d'être un enculé. Et ça, c'est coule.
 
Edit : j'oubliais la note.
/ 10

je lirais pas (les livres), mais bien torché ce last post. Ce gift sympathique, tout de même, on sait pas trop, des feuilles, de la merde ou bien ?

 
Belle prose pour flinguer un roman en règles

Ah mais j'ai bien aimé. Ce sont des âneries naises mais des âneries niaises que j'aime bien et qui me parlent.  
Je conseillerais plutôt Pères et fils du même auteur, ceci étant.

Oui, tes CR sont souvent excellents et celui de Pères et fils donne bien envie de lire le bouquin

Je vous conseille Mobby Dick  

Ron <3

Je lis DOA "Pukhtu : Primo", beaucoup de termes à retenir (armes, agences de renseignements, groupes terroristes) et beaucoup de noms aussi avec lesquels je me mélange les pinceaux puisque ça se passe en Afghanistan et en Pakistan.
Je n'avance pas des masses. Ce n'est pas inintéressant mais je ne vais pas me caler tranquillement avec mon chat sur les genoux et un mug de café pour lire pendant 2/3 heures d'affilée.

En plus, je fais maintenant des rêves où je suis dans une zone de guerre et qu'à tout moment une bombe peut sauter (faut dire je regarde aussi une saison de Homeland en parallèle )  

RIP Fabrice Pichon
 
Chers amis,
Aujourd'hui Marianne Bracq est orpheline.
 
C’est avec une très grande tristesse que nous vous annonçons que la plume de Fabrice s’en est allée.
Alors que pendant ces deux dernières années il continuait à nous faire voyager dans son univers à travers ses oeuvres, il menait en parallèle une lutte acharnée contre la maladie qui l’a emporté hier, vendredi 18 mai 2018.
 
Nous souhaitons sincèrement remercier toutes les personnes, amis, auteurs, libraires et lecteurs qui ont croisé sa route et l’ont soutenu. Vous tous qui lui avez permis de vivre sa passion, qui l’avez suivi dans ses aventures littéraires, lui avez donné l’occasion d’être pleinement habité par ses mots.
 
Nous espérons que ses oeuvres continueront à vivre à travers vous.
 
PS: Nous continuerons à administrer et laisser vivre cette page afin que chacun puisse y trouver un lieu pour échanger autour de ses romans

 
 
 
Je viens de finir Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, acheté un peu par hasard comme un noob, la couverture avec un joli perroquet me faisant de l'oeil    

 
On suit le surprenant destin des membres de la famille Buendia, sur plusieurs générations dans un petit village sud Américain, sur cent et quelques années.  
Conte fantastique, complexe, merveilleux, attachant, dérangeant et peut être terriblement humain, avec en filigrane une lecture de l'histoire de pays d’Amérique du Sud(Colombie) entre le 19e et 20e Siècle.  
J'ai adoré, gros coup de coeur   . C'est assurément une référence littéraire, bien que peut être, par moments, difficile à lire et à appréhender.
 
Prochaine lecture: American Gods de Neil Gaiman.
 
 

Du même auteur, je te conseille "L'amour aux temps du choléra".

 
American Gods de Neil Gaiman.
 
C'est l'un des rares bouquins que j'ai lus de lui et que j'ai trouvé vraiment bon. Grâce à son personnage principal profond. Il a été adapté en série et je n'ai pas vu ce que ça pouvait donner.

 
J'ai beaucoup aimé le livre, lu deux fois et un très bon souvenir. C'est un peu tout ou rien, parmi mes connaissances soit on adore soit on déteste. J'ai vu le début de la série, que j'ai trouvé très froid esthétiquement et très chiant, donc je n'ai pas été plus loin.

Je viens de commencer Nord et Sud d'Elizabeth Gaskell, une contemporaine des sœurs Brontë.
J'aime beaucoup le style, c'est très Austénien
Il est question de Mrs Shaw, veuve de fraîche date d'un général :

Je ne compte pas vraiment De bons présages vu que c'est une coécriture.
 
Esthétiquement très froid, ça colle au perso principal pourtant. Après c'est sur que si c'est la même mise en scène qu'un film français, je comprends ta remarque

J'aime beaucoup celui-là et j'ai apprécié de le lire (et de le relire) en édition commentée (malgré les vieux spoilers en bas de page). Il y a plein de trucs que je n'aurais pas vus sinon, par exemple des scènes qui se font écho dans les épisodes de la vie du personnage principal. Je me rappelle que la scène où elle essaie les châles en cachemire devant les gens venus admirer le trousseau de sa cousine au tout début est placée par le commentateur en parallèle d'une scène, bien plus tard dans le roman, où elle se comporte d'une manière jugée choquante, deux fois où elle est « en public » et que ce n'est pas du tout la place d'une femme bien élevée. Et je me rappelle aussi les commentaires sur les descriptions qui sont faites d'elle et de son père, où les attributs traditionnels sont inversés et il est sensible et presque « féminin » tandis qu'elle est le personnage fort.

Ça me donne envie de relire Shirley de Brontë tiens, qui est aussi sur un fond industriel et a un personnage féminin marquant, mais qui m'avait laissé une impression mitigée. Je vais voir si je le retrouve, ma bibliothèque est un champ de bataille en ce moment. Mais si je tombe sur North and South à la place j'en ferai pas une maladie

De Bons présages j'ai vraiment ri en le lisant, comme une andouille et dans le car qui me ramenait de Londres, je me rappelle

Pour American Gods, j'avais une impression en noir et blanc après avoir lu le livre, j'avais des images en tête comme des gravures, et la série a une esthétique très CGI métallique, propre et artificiel, on n'a jamais l'impression que quoi que ce soit est « vrai » et tangible, on a l'impression d'être dans un studio avec un éclairage un peu dur… je sais pas, ça m'a pas plu, j'avais l'impression de voir la vache chromée qu'on fait quand on teste Open Scene Graph ou en truc comme ça.

De bon présages c'est la quintessence de Gaiman et de Pratchett réunie.
 
Rampa et Aziraphale qui sont magiques à tout moment, "L'inquisition espagnole" et j'en passe.
 
Il y a dans ce bouquin ce qu'il manque habituellement à un livre du Disque-Monde pour que je le finisse : juste ce qu'il faut de cohérence et une gestion du scénario au poil.

Déjà acheté, il est sur ma liste de lecture. Ton retour vient de lui faire gagner quelques places pour ma prochaine lecture.

Puisque Confiteor n'est jamais disponible j'ai pris L'ombre de l'eunuque de Jaume Cabré à la médiathèque. Je l'ai feuilleté, ça avait l'air facile à lire, et puis finalement j'ai abandonné au bout d'une centaine de pages (disons je l'ai mis de côté pour le moment). Le livre n'est pas en cause (enfin pas totalement), c'est juste que j'ai pas le temps pour me plonger dans une lecture de ce genre, ça demande un certain investissement ; ce n'est pas le genre de bouquin dont on peut lire 4 ou 5 pages chaque soir.
Je remercie les lecteurs de Confiteor d'ailleurs de m'avoir prévenu pour le je-qui-se-change-en-il sans arrêt parce que ça fait bizarre quand même ; cerise sur le gâteau non seulement le je se transforme en il, mais en plus le narrateur a le même prénom que son frère, parce que pourquoi faire simple hein ?
Enfin le résumé me fait toujours envie, je reprendrai peut-être plus tard.
 

 
Bref j'ai pris le T2 des rois maudits à la place, c'est exactement ce qu'il me fallait.

j'ai acheté Au revoir là-haut en suivant les coms sur mamazon, ben franchement j'ai pas du tout accroché, je comprends pas le succès de ce bouquin  

Ok je note    
 

J'ai fait un bon choix alors    
 

J'espère que tu auras autant de plaisir que j'ai eu, à le lire  

Cet aprèm', lurkant et lisant ceci, je me suis dit que si même toi tu t'y étais mis, il fallait peut-être que je surmonte mon aversion profonde pour ce sinistre connard. Après tout c'est un travail de nègres, peut-être y a-t-il peu de morceaux de Druon dedans. Et puisque Martin dit s'en être inspiré pour GoT...
 
Il dégringolait des seaux dehors, pas un client dans la boutique, j'ai attrapé le tome 1 et lu les deux premières pages devant le rayon, comme ça, pour voir si je le ramenais ce soir et l'ajoutais à mes deux piles de 2,40m de "livres à lire dans la semaine" (je pourrais faire une seule pile de 4,80m, je suis très fort en piles, quelqu'un sur ce topic peut en témoigner, mais le plafond n'est pas assez haut). Je m'attendais à un style académique poussiéreux et "orné", un genre de croisement entre d'Ormesson et Alain Decaux. Mais c'est finalement bien pire. On dirait l'un de ces débuts de trilogies de fantasy postés de temps à autres sur HFR par des ados un peu mythos, mais qui seraient révisés par Pivot, le dictionnaire à la main (celui de l'Académie, bien sûr). C'est pire que poussiéreux, c'est rance. Et si académique que c'est pompier. Je peux pas. Vraiment.
 
Finalement, je me demande si ses romans ne sont pas ce qu'il a fait de pire dans sa vie, avant même sa haine prosélyte des femmes, sa carrière politique de merde ou son soutien à cette pourriture de Papon, entre autres joyeusetés. Mais puisque je ne compte pas continuer la lecture de sa saga de mes deux, je vais en rester à ce que je sais déjà, lui accorder le bénéfice du doute et attribuer la médiocrité de ses oeuvres à son "atelier". J'ai suffisamment de raisons de l'exécrer sans en rajouter.

Bora

Ben moi j'ai adoré

Moi aussi j'ai trouvé ça très sympa
Mais j'adore les critiques pleines de tact et de consensus de Bora

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Moi j'ai adoré, mais je comprends qu'on puisse ne pas accrocher : l'histoire est très spéciale. Techniquement c'est un roman historique sur la Première Guerre Mondiale, mais l'ambiance est assez surréaliste, même si elle est très documentée. J'avais lu "L'homme qui rit" de Victor Hugo peu de temps avant, ça m'y a fait penser. C'est assez le genre de romans qu'on adore ou qu'on déteste.
 
J'ai le film de Dupontel dans ma "VAV" (= Vidéos A Visionner   ), et je traîne à le regarder : j'ai peur d'être un peu déçue par rapport au roman.

 
Faut pas balancer ça sans prévenir, y a des gens sensibles du cœur.

J'ai vu le film qui m'a donné envie de lire le livre (ce que je n'ai pas encore pris le temps de faire).
C'est le genre de film (excellant au demeurant) où tu sens que le réalisateur à été obligé de faire des coupes franches dans le déroulement, où ça fait un peu précipité par moment, parce que c'est pas toujours très possible de faire tenir un roman dans le temps d'un film.
Mais il reste vraiment très bien, et superbe esthétiquement.