Reprise du message précédent :
On n'est pas en ventôse ? (c'est en tout cas ce que prétend le bot du calendrier républicain sur Twitter, on a les abonnements qu'on peut )

zut, je croyais que germinal, c'était aujourd'hui. J'avais noté le calendrier républicain sur mon calendar du taf, que j'ai à fortiori pas chez moi

Je crois qu'il y a plusieurs possibilités et que ce n'est pas du 1=1, donc tes calculs sont peut-être bons aussi

J'ai dévoré Anna Karenine de Tolstoï, c'était fabuleux.

Il m'a juste fallu trouver des surnoms aux personnages car les noms sont pénibles à lire. Ça cassait le rythme de lecture.

Je pense que je vais zieuter la biographie de ce monsieur.

Faut que t'enchaines tout de suite avec La Guerre et la Paix et tu peux mourrir tranquille (enfin le plus tard possible... )

La Guerre et la Paix, ça m'a tant plu et pourtant je suis si triste

Il n'y a rien d'incompatible là-dedans.
 
Anna Karénine, Guerre et Paix, deux chefs-d'œuvre qu'il FAUT avoir lus et relus !  

Anna Karénine ça me botte pas, ça a l'air méga déprimant. Mais oui, j'aime toujours autant les Misérables alors que je chiale comme un veau alcoolique à chaque fois que je lis la fin.

Je crois que le plus triste c'est Eponine    
 

Victor quand même  

Et les nouvelles Les 3 morts/La mort d'Ivan Ilitch/Maître et serviteur

Je vais le prendre demain en librairie le Guerre et Paix

EDIT : y'a 2000 pages pour Guerre et Paix ?  

J'ai adoré Anna Karénine et détesté Guerre et Paix, que je n'ai pas réussi à finir.
Je ne les mettrais pas sur le même niveau.

Je viens de finir "Nous rêvions juste de liberté" de Lœvenbruck. C'est.. Wouah. Je ne sais quoi dire d'autre que "wouah", ça prend juste aux tripes et quand on arrive au bout, on a ce petit flottement mélancolique qui fait qu'on a du mal à passer à autre chose.
 
Heureusement que je l'ai terminé ce soir, j'aurai eu du mal à enchainer sur un autre bouquin.

 
   
 
Tu ne m'aides pas à me retenir de le relire ! Mais je me suis donné des objectifs de finir des livres qui traînent là, je peux paaaaaas

 
Faudrait que j'essaie de l'emprunter quelque part quand même pour voir car il a l'air quand même de faire l'unanimité, mais le pitch "une bande de p'tit cons trace la route à moto pour découvrir la LIBERTÉ" ça m'a l'air de juste enfoncer tous les clichés sur les bandes de pote et les bande de motards...

  Anna Karenine est mon roman préféré après la recherche, c'est le livre que j'offre aux gens que j'aime bien

Je n'arrive pas à accrocher à Hugo, c'est terrible, je trouve son style pénible, fatiguant, je ne sais pas pourquoi. Même Dostoïevski a un style auquel je n'adhère pas, mais j'aime ses romans, alors qu'Hugo aborde souvent des sujets que j'aime bien, mais je le trouve trop poussif à lire. Même l'extrait que tu donnes (et je comprends très bien qu'on puisse aimer, c'est personnel), je n'y arrive : je me sens tout le temps arrêté dans ma lecture, comme quelques choses de pas fluide. Alors que les descriptions à rallonge ou les phrases dont le début n'est compréhensible qu'à leur fin de Proust me conviennent très bien.

Ma description de mon malaise à la lecture de Hugo est très maladroite, mais enfin, je sais que d'autres partagent ce problème.

Oui malheureusement. Il en aurait fallu 4000 pour bien faire.

Je me demande si ça a à voir avec des types de mécanismes qui s'activent à la lecture, comme on dit qu'il y a des gens qui ont plutôt une mémoire visuelle, plutôt une mémoire auditive, peut-être qu'on est des lecteurs qui réagissent différemment aux figures de style, et que pour certains ça fait pop et pour d'autres ça reste des mots que le lecteur trouve grandiloquents. J'appartiens à la première catégorie ; quand il parle d'Éponine qui se déplace « avec des mouvements d’oiseau que le jour effare, ou qui a l’aile cassée, » ça me parle tout de suite, je la vois dans ma tête et même je ne la vois pas, je la sens, c'est pas une histoire de film, c'est une histoire de perceptions (les murs sales, le toucher du pain dur qui lui « casse les dents » ou le son éraillé de sa voix) qui s'activent dans ma tête et ça marche bien mais je ne sais pas non plus l'expliquer. Sinon peut-être que j'ai lu ça tôt, à un moment où mon cerveau était réceptif et en cours de construction, et que ça l'a « formé » ? Je ne sais pas trop.

C'est vrai qu'il y a des trucs qui passent pouif pouf, mais j'ai été si triste dans la deuxième partie, je sais pas si j'aurais survécu à deux mille pages de déprime de plus

Voyage au bout de la nuit. 120 pages j'ai laissé tomber. C'est bourratif comme style. J'avais écouté des émissions sur FC sur sa vie son oeuvre. Je me suis dit qu'il fallait au moins en lire un, eh ben ,j'ai été déçu.
Concernant Hugo c'est vrai que c'est long un un peu lourd ( au même titre que Zola ).
En revanche Maupassant avec les contes de la Bécasse c'est une friandise littéraire      

 

J'aime aussi le kouign-amann, peut-être que c'est un signe

Le test c'est plutôt Ann Rice ou Léa Silhol

Le Kouign Amann c'est la vie.

Je viens de finir "La Mort de Virgile" de Broch.
Je ne sais pas trop quoi en penser. Enfin si. Au final, je suis déçu. J'étais persuadé que j'allais adorer (L'Eneide, les Géorgiques que j'adore mais aussi Virgile dans la Divine Comédie). C'est vraiment un livre atypique comme "Ulysse" par exemple. L'atypique me dérange pas mais là je ne suis jamais rentré véritablement dedans. Une grande partie du livre est un long délire entre la vie et la mort, rempli d'anaphores (trop ?), où tout existe et n'existe pas, où on ressent tout et on ne ressent rien en même temps (c'est très présent dans le livre où les sensations sont définies par deux adjectifs opposés). C'est un livre où faut se laisser faire par le flux poétique, se perdre. Sauf qu'il m'est arrivé quelque chose d'étrange. En lisant ces longues phrases (il y a clairement concours avec Proust), mon esprit décrochait totalement et je pensais à autre chose tout en lisant. Puis d'un coup je me disais "merde je viens de lire 3 pages et j'ai rien capté, j'étais totalement sur autre chose", puis je relisais le passage et même avec des efforts je captais pas mieux pour autant   Il est vrai que j'ai la tête bien prise en ce moment (je vais être papa pour la première fois) mais je n'ai pas eu cet effet sur les livres précédents.
Dans la troisième partie du livre où l'on sort un peu de ce rêve, on assite à une une discussion poltico-philo entre Auguste et Virgile. Là l'effet s'estompait.
Au final, j'ai l'impression de n'avoir rien retenu du livre. J'ai l'impression d'avoir lu bêtement, même si j'ai apprécié certains passages d'une grande beauté. Au passage, félicitations au traducteur, je l'imagine en sueur.

Le "merde, de quoi ça parlait déjà" alors que tes yeux ont avancé tout seuls et que tu as décroché trois pages plus tôt, ça ne ment pas en général

Y'a une part de ca en effet, et l'ecriture est moyenne. Apres l'histoire est un peu plus large que ca et reste prenant, mais je suis reste sur ma fin en finissant le livre. C'est une lecture estivale agreable, mais pour moi pas plus. Tu trouves des bouquins autobiographiques sur la liberte et l'aventure de la vie bien plus captivant chez Muir, Frison-Roche ou encore la Beat generation.

Bon ca m'arrive pas souvent d'abandonner des livres, mais ce Antic Hay du jeune Huxley me captive vraiment pas a mi-parcours. Belle ecriture et belle utilisation de la langue Anglaise, mais sans histoire, juste une epoque... et des pantalons gonflables

Hier, ma tante qui arrive avec un gros carton sous le bras.
"J'ai vu ça en ville, un voisin qui se débarrasse de quelques livres, je me suis dit que ça pourrais t'intéresser..."
Ah ben pourquoi pas, j'espère que c'est pas une pile de romans de gare tout pourris (physiquement, s'entends   ) mais je fais confiance à ma tante pour avoir un minimum de bon goût
Je regarde...
 

Que du Totor  
Je ne sais pas s'il y a tout, mais ça fait déjà un beau paquet de lecture en vue... Ca tombe bien, je crois, à ma grande honte que je j'ai jamais lu un Victor Hugo en entier avant... Là, je n'ai plus aucune excuse.

(Je ne sais pas si tous les titres sont bien lisibles, mais entre le flash et certaines tranches qui ont perdu leur dorure c'est pas évident )

Existe-t-il un site qui récence les éditions et leurs différences avec feuilletage des premières pages et pourquoi pas notation des lecteurs ?
 
Je veux m'acheter certains classiques mais entre les versions abrégées, illustrées, préfacées, commentées, réécrites en français moderne, traduites par, etc., j'aimerais bien pouvoir faire mon choix en toute connaissance de cause.
 
Sur lalibrairie.com, là où je les commande, c'est à peine s'il y a le nombre de pages et la quatrième de couverture.  

Je vous quote pas tous mais merci pour vos avis sur les suites des fourmis.:jap:
 
 
J'ai terminé Chroniques d'un médecin légiste de Michel Sapanet. Je ne vous fais pas l'affront de vous expliquer de quoi ça parle.
C'est bien écrit, ça se lit très bien. C'est organisé sous forme d'anecdotes de taille variables (de 2 à 25 pages à vue de nez). C'est à la fois sérieux et drôle (bien obligé d'avoir de l'humour avec un boulot pareil). Je ne vous cache pas que 2-3 anecdotes sont difficiles et qu'il ne prend pas de gants pour expliquer certaines techniques d'autopsie ou pour décrire les scènes de crime.
J'ai déjà prévu d'acheter les 2 autres tomes.

Il est où le tome III des Misérables

J'ai fini l'autre jour, et c'était très bizarre.

Dans l'autre roman de cet auteur que j'ai lu, L'Âge d'or, il y a une sorte de contexte global qui est la description d'une île étrangère, et il y a une sorte, non pas de fil conducteur, mais de refrain qui revient avec des variations. Une scène dont on parle à un moment donné réapparaît plus loin sous une autre forme, par exemple, celle d'une statue en train d'être réalisée pour la commémorer, et encore plus loin on entend parler d'un labyrinthe inspiré de cette statue, ou d'une statue de la statue, etc. Ici, c'est un peu plus décousu mais il y a aussi une sorte de refrain, qui permet d'avoir une relative cohérence, pour autant qu'on puisse parler de ça ici. L'idée est qu'il y a une ville parallèle à Prague, tout près, dans les coins des chambres, dans les bouts des rayonnages de bibliothèques, dans les socles des statues, qu'on peut trouver après y avoir été sensibilisé par un contact (par exemple) avec l'alphabet de cette ville. Elle est plus ou moins gouvernée par un culte au dieu Dargouz, dont l'image revient sous différentes formes dans le récit.

Il y a quelque chose de lovecraftien, aussi, dans les réflexions du personnage principal. Il se demande souvent si la ville à laquelle il appartient n'est que le reflet de l'autre, si ses mouvements sont la dérivée de l'existence de quelqu'un d'autre, de la danse de dieux obscurs, etc.

C'est surréaliste au sens « absurde ». On a par moments des discours entiers qui procèdent d'une sorte d'écriture automatique où se collisionnent les concepts, alternés avec des moments où les éléments absurdes collent à la réalité et font glisser le personnage dans une dimension parallèle. Ce sont ces derniers les plus réussis à mon sens, parce que c'est « facile » de juxtaposer des idées farfelues, et je trouve qu'une construction de scènes poétiques ou visuellement fortes à partir de ces idées a plus de valeur qu'un dialogue qui part dans tous les sens. Par exemple, au tout début, quand le personnage décrit des statues de verre remplies d'eau, illuminées par des poissons à l'intérieur, et le sang qui se répand et diffuse dans la statue quand l'un d'eux est dévoré, ou cette bibliothèque qui se transforme en jungle, avec des livres qui servent de terreau aux arbres, et des salamandres dont la tactique de survie est de ressembler à des feuilles de papier tachetées, sur certaines desquelles on peut même reconnaître des mots avant qu'elles s'enfuient. Il y a des scènes qui sont très belles et qui donnent envie de savoir peindre.

Pour vous donner une idée des passages absurdes :

Je retiendrai une phrase d'un des personnages secondaires :

Ça me va très bien

J'ai lu les 3, très intéressant

Effectivement j'ai souvenir de quelques anecdotes bien salées sur le T1  

L'humour est parfois un peu lourd/beauf, faut le savoir

Wow, merci pour le retour (j'adore) et l'extrait. Clairement je peux pas me lancer là-dedans, ça a l'air vraiment trop abstrait !

Humour carabin, non ? Ca me gene pas.  
 
Spoiler T1

Pour les lecteurs qui aiment les chiffres sur les lecteurs : https://theconversation.com/les-fra [...] ins-157272
Un article assez difficile à lire toutefois.

A défaut de parler cinéma puisque ce n'est pas le topic, un petit hommage à Bertrand Tavernier pour son travail éditorial chez Actes Sud et cette magnifique collection : L'Ouest, le vrai.  

Han !  

C'était du bon travail, ce que j'ai lu dans cette collection est de qualitaÿ

J'avais beaucoup aimé son adaptation du roman de James Lee Burke.

J'ai lu le loooooong soliloque dans Le Naufragé de Thomas Bernhard. C'était déroutant mais très bon dans l'ensemble. J'ai bien aimé le thème musical.

Un jour, je n'hésiterai pas à lire extinction du même auteur.

Je lis un Simenon "Maigret s'amuse" (dans une maintenant vieille édition du Monde)
j'avais gardé un excellent souvenir de "La fuite de Monsieur Monde" et ça se confirme : c'est tellement reposant, agréable et divertissant    
Ces descriptions d'un Paris d'un autre temps : éduqué et civilisé. On a tendance à oublier à quoi ressemblait la capitale il y a encore quelques décennies  

 
Et où on assassine des gens à tour de bras, ça paraît un peu antinomique

  Non mais sérieux...

Je veux lancer aucun débat, vraiment, c'est juste mon ressenti  

Gardez vos lolz pour vous.

 
Oui je n’y connais rien en cinéma mais la collection « L’Ouest, le vrai » est hautement recommandable.