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Auteur Sujet :

Ecriture d'un roman d'heroic fantasy

n°2617409
mystica3
Posté le 03-05-2004 à 17:33:21  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Orkin Marus a écrit :

Mystica, quand tu dis 681 pages, c'est au format manuscrit ?


 
et bien en lisant les derniers mails posés sur ce forum, je me suis interrogée... j'ai alors pris ma fiction (tapée à l'ordi, arial 12, double interligne, 25 lignes par page, 60 caractères par ligne) et je l'ai convertie au même format que le livre "danse macabre" de Stephen King (arial 11, interligne simple,...) aux éditions "j'ai lu" et j'arrive à un total de 480 pages (format de poche donc).
 
Voila, comme ça je suis fixée lol  :ange:

mood
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Posté le 03-05-2004 à 17:33:21  profilanswer
 

n°2617418
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 03-05-2004 à 17:35:19  profilanswer
 


  C'est parfait, les livres assez gros, mais pas si imposants que ça, le nombre de page que j'aime bien lire avant de me lasser un peu...


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2617616
olivierZ
Posté le 03-05-2004 à 18:09:02  profilanswer
 

quand l'histoire est bien, plus y en a meilleur c'est... :D


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page de news Roller HFR/roues rollx, kinenveut kinapayé
n°2619099
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 03-05-2004 à 20:57:11  profilanswer
 


  Grenouille, donnes nous une date aproximative pour le tome 2 !!!


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2624462
mystica3
Posté le 04-05-2004 à 14:08:09  profilanswer
 

olivierZ a écrit :

quand l'histoire est bien, plus y en a meilleur c'est... :D


 
Le prob avec moi, c que le tome 1 fait 480 pages format de poche mais que le second fait plus de 900 pages format de poche  :(  
Quant au troisième... je sais pas encore mais il risque d'être encore plus long...
 
Del

n°2624483
izz
NON aux Brevets Logiciels
Posté le 04-05-2004 à 14:10:10  profilanswer
 


j'ai pas suivi le topic mais si ça a pas été déjà cité voici un excelentissime exemple : http://mapage.noos.fr/aspexpl/kalonbrw.htm
 
bonne lecture  [:izz]

n°2625339
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 15:41:57  profilanswer
 


  Il faudra alors que tu divises les deux derniers tomes en plusieurs tomes à peu près aussi long pour ne pas imposer un trop long pavé !


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2627471
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 04-05-2004 à 19:43:24  profilanswer
 


  Au fait Mystica, t'as des réponses des maisons d'éditions pour ton manuscrit ?


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2630683
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 05-05-2004 à 11:18:13  profilanswer
 

Je suis en train de bosser sur le synopsis de l'histoire, que je posterai probablement ce soir (ce qui veut dire que dès vendredi, normalement, je devrais pouvoir commencer à corriger le tome 2 - mais ne vous réjouissez pas trop vite, je ne tiens jamais mes échéances...
 
Par contre, j'ai une mauvaise nouvelle... j'avais eu un super contact avec une certaine "Chaussette" qui était la lectrice de Bragelonne, et que j'avais croisé au salon du Livre. Bref, je me disais que j'allais déposer le manuscrit demain en mains propres comme elle me l'avait proposé, et discuter un peu avec elle, ce qui permettrait avec un peu de chance de ne pas en faire un simple manuscrit anonyme.
 
J'appelle aujourd'hui pour dire que je passe demain et paf, elle ne fait plus partie de la maison...
 
Donc me revoilà sans contact, désespéré, seul et à la rue  :cry:  
 
La vie est dure  :sol:


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°2630698
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 05-05-2004 à 11:21:13  profilanswer
 


  Vraiment pas de chance, mais tente quand même le coup ! :p  :ouch:


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écrire, y'a que ça de vrai !
mood
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Posté le 05-05-2004 à 11:21:13  profilanswer
 

n°2630761
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 05-05-2004 à 11:28:29  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Je suis en train de bosser sur le synopsis de l'histoire, que je posterai probablement ce soir (ce qui veut dire que dès vendredi, normalement, je devrais pouvoir commencer à corriger le tome 2 - mais ne vous réjouissez pas trop vite, je ne tiens jamais mes échéances...
 
Par contre, j'ai une mauvaise nouvelle... j'avais eu un super contact avec une certaine "Chaussette" qui était la lectrice de Bragelonne, et que j'avais croisé au salon du Livre. Bref, je me disais que j'allais déposer le manuscrit demain en mains propres comme elle me l'avait proposé, et discuter un peu avec elle, ce qui permettrait avec un peu de chance de ne pas en faire un simple manuscrit anonyme.
 
J'appelle aujourd'hui pour dire que je passe demain et paf, elle ne fait plus partie de la maison...
 
Donc me revoilà sans contact, désespéré, seul et à la rue  :cry:  
 
La vie est dure  :sol:


 
 :( :sweat:  pas glop ça...  
 
En tous cas ça fait plaisir d'entendre des nouvelles fraiches du tomdeu, même s'il faut attendre encore un peu.
 
 :hello:

n°2631980
Tentac
¤¤ In tartiflette we trust ¤¤
Posté le 05-05-2004 à 13:50:45  profilanswer
 

bah demande lui si elle connait pas quelqu'un


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"Ramon Balthazard ! Lachez cette arme !"
n°2632999
mystica3
Posté le 05-05-2004 à 15:15:18  profilanswer
 

Orkin Marus a écrit :

Il faudra alors que tu divises les deux derniers tomes en plusieurs tomes à peu près aussi long pour ne pas imposer un trop long pavé !


 
Oui je sais, je crois que c'est ce que je vais faire!

n°2633007
mystica3
Posté le 05-05-2004 à 15:16:04  profilanswer
 

Orkin Marus a écrit :

Au fait Mystica, t'as des réponses des maisons d'éditions pour ton manuscrit ?


 
J'ai 8 maisons d'éditions qui semblent très intéressées et qui demandent à lire lemanuscrit (en me demandant de les envoyer à la directrice d'éditions à chaque fois).
 
Del

n°2633193
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 05-05-2004 à 15:34:04  profilanswer
 

mystica3 a écrit :

J'ai 8 maisons d'éditions qui semblent très intéressées et qui demandent à lire lemanuscrit (en me demandant de les envoyer à la directrice d'éditions à chaque fois).
 
Del


 
8 maisons ?  :heink:  
Quelles maisons publient de l'heroic fantasy française en dehors de Mnemos, Bragelonne, Atalante, Nestiveqnen et Fleuve Noir ?


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°2633666
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 05-05-2004 à 16:31:36  profilanswer
 

Ca y est, le voici, le voilà, il est tout beau, il est tout chaud !
Le synopsis ! (ben quoi, vous ne croyez pas que c'était le tome 2 quand même :D).
 
Par contre, j'aurai vraiment sincèrement besoin de votre avis là-dessus, parce que c'est probablement une des seules choses qu'ils vont lire - et je ne suis pas sûr que ce soit suffisamment sexy. Donc ne ménagez pas ma susceptibilité, hésitez pas à critiquer à mort, parce que je veux leur donner un truc parfait !
 
PS: Ceux qui n'ont pas encore lu l'histoire ne devraient pas lire le synopsis, ça leur gâcherait tout...
 
SYNOPSIS
 
 
Les personnages
 
Deria FroidVal:    Nouvelle élève de l'Académie de Musheim
Malek de Camerlan:  Jeune noble d'une maison mineure, amoureux de Deria
Shareen Lurachol:  Servante de Deria
Laath:    Enfant des rues, voleur émérite, amant de Deria
Rekk Aestheal, dit le Boucher:   Ancien guerrier de sinistre réputation, donné pour mort, et père de Deria
 
Marcus Ier de Leonart:   Empereur de Messen
Théorocle de Leonart:  Fils de Marcus, Prince de Messen
Mandonius de Leonart:  Cousin de Marcus, Gouverneur de l'Empire
Gundron Mantis, dit Un-Œil:  Capitaine de la Garde de Musheim
Maître Semos de Septime: Maître de l'Académie de Musheim
G'kaa Couteau-Pointu: Ambassadeur de l'empire Koushite
Dame Dani:   Contrebandière et entremetteuse
Comeral:   Un Chasseur de Primes
Eleon:   Un autre Chasseur de Primes
 
 
 
 
 
L'Académie de Musheim a pour rôle de préparer les nobles au rôle qu'ils auront à jouer dans leur domaine et à la cour. Cette honorable institution leur apprend les bases de l'étiquette, de l'équitation, du combat, de la tactique, de l'histoire et de nombreuses autres matières essentielles pour tenir leur rang dans une société très féodale.
 
En cours d'année, et au mépris de toutes les règles établies, une nouvelle jeune fille est admise au sein de l'Académie sous le nom de Deria FroidVal, afin de suivre les leçons avec les autres. Elle est aussi belle que réservée, et son habileté à l'épée n'est contrebalancée que par sa méconnaissance totale de tous les autres domaines. Malek de Camerlan, jeune noble d'une maison mineure, tombe sous le charme malgré l'intérêt mitigé qu'elle lui porte.  A vrai dire, Deria ne porte d'intérêt à personne et ne discute réellement qu'avec la servante que l'académie lui a affecté – Shareen. Elle lui révèle ainsi l'admiration sans bornes qu'elle porte à son père qui est selon elle un épéiste de génie et un homme brillant et chaleureux.
 
L'histoire commence alors que la nouvelle se répand dans toute l'Académie: on a retrouvé le corps de Deria, tuée l'épée en main alors qu'elle se promenait en pleine nuit dans les quartiers difficiles de Musheim. Malek est fou de douleur – et se rend compte rapidement qu'on lui cache beaucoup de choses. Aucune enquête n'est lancée pour retrouver le meurtrier, comme cela aurait dû être le cas pour l'assassinat d'une noble. Aucun message n'est envoyé à la famille. Aucune messe n'est célébrée. Malek exige des explications mais n'en obtient aucune. Il se sent humilié, comme si la mémoire de celle qu'il aimait était bafouée.
 
Après avoir fait part de ses doutes à Shareen et l'avoir questionné sur Deria, il décide finalement de faire lui-même les démarches qu'il considère essentielles, et en premier lieu de prévenir ce père auquel la jeune fille vouait tant d'admiration.  Celui-ci est le seigneur de Bertholdton, un château perdu à l'extrême nord de l'Empire, dans des terres qui ont à peine été colonisées –ce qui amène Malek à se demander comment un si petit nobliau peut avoir assez d'influence pour faire admettre sa fille à l'Académie.
 
Il se met donc en chemin, désertant l'Académie et emmenant Shareen avec lui pour ne pas qu'elle révèle sa destination. Pendant ce temps, le responsable de l'Académie, Maître Semos, noie ses inquiétudes dans l'alcool. Depuis l'assassinat de Deria, il ne dort plus, inquiet des réactions qu'aura son père en apprenant la nouvelle. Il reçoit la visite de Gundron Un-Œil, Capitaine de la Garde de Musheim et arriviste notoire, qui s'amuse de la situation délicate dans laquelle il est. Le nom du père n'est pas prononcé, mais sa réputation flotte dans la pièce.
 
Après plus d'un mois de voyage, Malek et Shareen arrivent finalement dans les terres gelées qui constituent l'extrême nord de l'Empire. Ce n'est que maintenant, dans le froid et la neige, qu'ils réalisent pleinement ce qu'ils sont en train de faire. Le découragement s'empare d'eux alors qu'une petite troupe de cavaliers sinistres et brutaux surgit de nulle part pour les entourer. Le nom de Deria FroidVal détend légèrement l'atmosphère, et les guerriers si inquiétants se dévoilent comme des soldats de son père. Ils escortent les deux jeunes gens vers Château Bertholdton dans une ambiance tendue.
 
Le père de Deria est une surprise de taille. Glacial, cruel et sombre, il accueille brutalement ses visiteurs impromptus. La nouvelle de la mort de sa fille lui fait perdre l'esprit, et il manque tuer les deux jeunes gens sur place. Dans un accès de rage, il révèle sa vraie nature aux enfants. Il est Rekk, le Boucher, le Faiseur de Veuves, le Démon Cornu, dont la légende est connue dans l'Empire entier. C'est son nom qu'on utilise pour que les enfants mangent leur soupe, et des dizaines de chansons sont dédiées à ses exactions. Tout le monde le croit mort, alors qu'il n'a été que banni aux confins de l'Empire. Mais maintenant, il entend bien revenir et venger sa fille dans le sang.
 
Pendant ce temps, dans le palais de Musheim, le gouverneur Mandonius, ancien supérieur de Rekk et bras droit de l'Empereur Marcus, a d'autres soucis. Il ne supporte plus le caractère insupportable du prince Theorocle, en crise d'adolescence tardive, et il sait que la seconde personne la plus influente de la ville après lui, Gundron Un-Œil, veut sa place et manœuvre contre lui. Une convocation de l'Empereur les oblige pourtant à collaborer ensemble alors que le monarque a entendu parler de la mort de la jeune fille et s'émeut des réactions de son père. Cette fille était un moyen de pression sur Rekk; sans elle, l'homme risque d'abandonner la tâche ingrate qui l'occupait depuis plus de vingt ans: défendre les frontières nord du royaume avec les quelques criminels qu'on jugeait bon de lui envoyer en guise de troupes. Marcus souhaite donc savoir qui a commis ce meurtre malencontreux et ordonne aux deux rivaux d'enquêter main dans la main sur cette affaire.
 
Le lendemain, l'Empereur est par ailleurs victime d'une agression alors qu'il se prépare à inaugurer une nouvelle bibliothèque pour sa ville paisible. Il n'arrive pas à comprendre pourquoi quelqu'un pourrait lui en vouloir alors qu'il pense régner sagement et de manière éclairée, pour le bien de son peuple. Gundron parvient à sauver la vie du monarque, mais les agresseurs parviennent à s'enfuir.
 
Maître Semos, hanté par la peur de la mort qu'il a toujours ressentie et qui vient d'apprendre que Rekk se dirigeait vers Musheim pour enquêter, décide de prendre des mesures radicales. Gundron a réussi à le convaincre que le Boucher chercherait d'abord à exercer sa vengeance sur ceux qui n'ont pas réussi à protéger sa fille – au premier rang duquel le maître de l'académie se trouverait. Pour empêcher ça, Maître Semos met secrètement une récompense sur la tête de Malek et de Shareen, ainsi que du "protecteur" qui voyagerait éventuellement avec eux. Une multitude de miséreux répond à l'appel de l'or, ainsi que deux chasseurs de primes que nous reverrons plus tard: Eleon et Comeral.
 
A Bertholdton, Malek et Shareen commencent enfin à réaliser qu'ils ont en face d'eux l'épouvantail de leur enfance, un croque-mitaine qu'ils croyaient morts depuis longtemps. Ils se trouvent cependant condamnés à accompagner Rekk sur le chemin du retour vers Musheim alors que l'homme souhaite entendre parler de sa fille et des circonstances de sa mort. Plus rien ne compte pour le vieux démon que sa vengeance, et les enfants sont pour lui un moyen de parvenir à comprendre ce qu'il s'est passé. Au fur et à mesure du trajet, sa soif de vengeance finit par se transmettre à Malek, qui était amoureux de Deria et qui n'a toujours pas digéré sa mort.  
 
Alors qu'ils rentrent dans une taverne sur leur chemin, les trois voyageurs tombent nez à nez avec des brigands attirés par la prime sur leur tête. Le combat est bref et brutal: Rekk les écrase sans même sembler faire d'effort, montrant pour la première fois aux jeunes gens que sa légende n'est pas usurpée. Malek, jusque là convaincu d'être une excellente lame, commence à changer d'opinion sur Rekk et voit son horreur se teinter de fascination.
 
En fouillant les brigands, Rekk trouve la grossière image des deux jeunes gens sur laquelle les chasseurs de primes se sont basés. Maintenant, les choses ont changé: c'est la vie de Malek et Shareen qui est en jeu. Un instant tenté de les abandonner, Rekk finit par décider de rester avec eux. Ils sont le seul lien qui le raccroche à sa fille.
 
A Musheim, les gardes à la solde de Gundron découvrent un témoin du meurtre, qui n'est autre que… le petit ami "secret" de la morte, un jeune cambrioleur nommé Laath qu'elle fréquentait pour combler son goût de l'interdit. Le gouverneur Mandonius, prévenu par ses espions, assiste lui aussi à l'interrogatoire. Et c'est donc ensemble que les deux hommes découvrent la vérité: la jeune fille s'est faite tuer par un groupe de dandys ivres – parmi lesquels, le Prince Héritier. Conscients de la portée de la nouvelle, les deux hommes – qui se haïssent – décident de conclure un pacte pour garder cette information secrète. Ils essaient de tuer Laath pour faire disparaître toute preuve, mais celui-ci parvient à s'enfuir. Une récompense officielle est aussitôt mise sur sa tête.
 
Rekk et les deux jeunes gens arrivent finalement au terme de leur voyage et rentrent dans Musheim. Cela fait plus de vingt ans que le tueur n'y a pas mis les pieds, mais il gardait une correspondance active avec une de ses anciennes amies, dame patronesse et contrebandière truculente répondant au nom de Dani. Rekk décide donc de commencer par trouver un abri chez elle afin de commencer son enquête. Mais il est suivi à son insu par les deux chasseurs de primes, Eleon et Comeral.
 
Alors que Comeral, confiant dans ses capacités, défie le Boucher en duel pour détourner son attention, Eleon se faufile dans la maison discrètement et prend Shareen en otage sous les yeux de Malek. Rekk gagne son duel mais Malek se fait humilier, et c'est le Boucher qui doit une fois de plus lui sauver la mise en les sauvant in-extremis. Eleon parvient à s'enfuir. Le combat ayant fait beaucoup de bruit, ils n'ont pas le temps de savourer un moment de répit qu'une patrouille de gardes s'introduit dans la maison. Rekk et les enfants se constituent prisonniers. Le Boucher demande à parler au gouverneur.
 
Gundron, premier alerté, vient prévenir Mandonius de l'arrestation de Rekk. Ils hésitent un instant à le faire exécuter puis y renoncent. Les deux sont secrètement persuadés de pouvoir manipuler avec facilité un pion aussi habile pour tisser leurs propres intrigues. Mandonius va donc rendre visite à Rekk et le fait libérer puis rencontrer l'Empereur.
 
Marcus a encore échappé de justesse à un assassinat, et il n'a qu'une confiance modérée en son gouverneur et son Capitaine de la Garde. Il envisage donc lui aussi d'utiliser Rekk à ses propres fins, et ignore toujours que son fils est impliqué dans le meurtre de Deria. Il propose donc de fermer les yeux sur toute éventuelle "vengeance" non orthodoxe du Boucher, en échange de l'aide de celui-ci pour démanteler le réseau de rebelles qui semble en vouloir à son trône. Rekk accepte – et demande en échange la tête de Semos. Au même moment, celui-ci, apeuré et traqué, accepte l'aide exorbitante d'Eleon pour se débarasser du Boucher.
 
Pendant ce temps, Laath vit une existence misérable de paria. Sa tête est mise à prix, et le quartier pauvre dont il est issu s'est changé en traquenard alors que tout le monde veut la récompense. Il doit fuir sans cesse et dort à peine. C'est alors qu'il finit par tomber sur un certain Sjwoural qui lui propose son assistance. Sijwoural est lui aussi un hors-la-loi, puisqu'il fait partie de la rébellion contre l'Empereur. C'est un ancien soldat qui rêve de campagnes et de grandeur, et que la passivité de Marcus insupporte totalement. Il veut que l'Empire retrouve sa grandeur et sa gloire de l'époque des conquêtes. Laath ne partage pas du tout cette opinion mais n'a pas le choix et finit par s'intégrer dans la rébellion. On lui suggère d'aller trouver un autre contact: une certaine contrebandière nommée Dani…
 
Au palais, Shareen, Malek et Rekk sont enfin libérés et se sont vus attribuer des chambres d'hôtes afin qu'on puisse garder un œil sur eux. Ils participent donc le soir à un banquet, durant lequel Malek retrouve son père et se dispute violemment avec lui suite à sa défection de l'Académie. De son côté, Shareen danse avec un beau jeune homme qui se révèle être le prince – et qui se montre plus entreprenant qu'elle ne l'aurait souhaité. Malgré son sens de l'étiquette, Malek se montre jaloux et voit rouge. Les choses dégénèrent, jusqu'à ce que l'Empereur rappelle vertement son fils à l'ordre. Humilié, celui-ci fuit la salle. Il tombe dans les bras de Gundron, qui lui apprend qu'il sait la vérité sur le meurtre, et qui joue sur le sentiment d'abandon que le jeune garçon a pour son père Empereur. Finalement, il lui donne une fiole de poison à administrer à Rekk.
 
Le lendemain, alors que la cour part à la chasse, Rekk se rend à une différente sorte de chasse: il va rencontrer Semos au sein même de l'Académie puis le provoque en duel. Semos fait face à ses peurs, mais le combat est sans appel: malgré les armes de bambou, Rekk tue le maître de l'académie – et se fait complaisamment arrêter par les gardes pour cette offense. En prison, il échappe de justesse à une tentative de meurtre d'Eleon, qui parvient encore une fois à s'enfuir.
 
La partie de chasse se déroule bien, quant à elle, jusqu'à ce que le Prince, de nouveau humilié et ridiculisé, ne commette la folie de mettre le poison dans la propre outre de l'Empereur, qui en boit sans sourciller. La chasse est écourtée alors qu'il commence à se sentir mal.
 
A peine rentré, Mandonius découvre l'incarcération de Rekk et le sort de nouveau de là. Lorsqu'ils reviennent au palais, l'Empereur est au plus mal et aucun guérisseur ne parvient à le soulager. Rekk profite de la confusion pour s'éclipser de nouveau et rejoindre les jeunes gens chez Dani. Il y trouve un troisième larron – Laath, qui vient d'arriver.
 
Le jeune voleur révèle ce qu'il sait et tous réagissent différemment. Malek est fou de jalousie, Shareen de tristesse, et Rekk de colère. Le Boucher retourne vers le palais, décidé à occire le prince mais également Mandonius et Gundron qui lui ont caché la vérité  
 
Mandonius, pris sur le fait, révèle alors à Rekk tout ce qu'il sait de l'assassinat de sa fille en espérant profiter de la confusion qui s'ensuira certainement. Si le père et le fils s'avéraient mourir, sa maison serait la plus apte à prendre le pouvoir. Malheureusement, Gundron prévoit cette traîtrise et fait encercler le palais par ses propres gardes. Plus personne ne peut rentrer ni sortir. Dans les manipulations générales, l'Empereur rend son dernier soupir.
 
Aussitôt auto-proclamé Empereur avec le soutien de Gundron, le Prince Théorocle révèle la véritable identité de Rekk et ordonne sa mise à mort. Le chaos explose dans la salle du trône et Malek et Shareen se rangent aux côtés du Boucher alors que celui-ci tire son épée. Le combat est violent et Rekk réussit à repousser les premiers assauts. Comprenant qu'il ne va pas pouvoir tenir longtemps, il se sacrifie pour lancer par la fenêtre – et dans la rivière mitoyenne – les deux enfants dont il avait la garde. Même ainsi, il aurait pu tenir plus longtemps si Gundron, autrefois épéiste sans égal, ne lui avait pas passé la lame au travers du corps.
 
Le premier tome se termine alors qu'un Rekk moribond et couvert de chaînes est envoyé au donjon, que Malek et Shareen sont emportés par le courant, et que Mandonius plie l'échine devant le Prince devenu Empereur.
 
 
 


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n°2634649
mystica3
Posté le 05-05-2004 à 18:23:57  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

8 maisons ?  :heink:  
Quelles maisons publient de l'heroic fantasy française en dehors de Mnemos, Bragelonne, Atalante, Nestiveqnen et Fleuve Noir ?


 
Ce ne sont pas spécialement des maisons spécialisées en fantasy... (il y en a 9 à présent).
 
Attends je vais te donner les noms...
- Ed. Balthazar
- Ed. d'Arion
- Ed. Atalante
- France Europe Editions
- POL édition
- Ed. AU DIABLE
- Ed. LAFFONT
- Ed. Sekhmet
- Ed. Acte Sud
 
Voila... ces maisons attendent le manuscrit intégral (ils ont chacun reçu un extrait de cinq pages au préalable).
 
Del

n°2634724
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 05-05-2004 à 18:37:00  profilanswer
 


  Bon j'ai commencé à lire, et c'est bien, mais moi j'aime pas trop : "l'admiration sans borne" dans le §2.
 
  "...le véritable culte qu'elle porte..." je pense que ça serait mieux, mais tu fais comme tu veux, salut !


---------------
écrire, y'a que ça de vrai !
n°2639802
Turk182
Strike Again !!!
Posté le 06-05-2004 à 09:10:23  profilanswer
 

Orkin Marus a écrit :

Bon j'ai commencé à lire, et c'est bien, mais moi j'aime pas trop : "l'admiration sans borne" dans le §2.
 
  "...le véritable culte qu'elle porte..." je pense que ça serait mieux, mais tu fais comme tu veux, salut !


mais qu'est ce que tu dis ???  
1 c'est pas le chapitre II mais un synopsis
2 "...le véritable culte qu'elle porte..."  c'est super lourd....
 
enfin c'est mon opinion...


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Mes mémoires de Retrogamer - Le Retroblog de Turk182! en livres - Suivez le blog sur Facebook
n°2640621
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 06-05-2004 à 11:30:27  profilanswer
 


  Ce petit signe § signifie paragraphe au cas où tu savais pas, et je trouve que "sans borne" fait trop récent, voilà !


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2642059
le textori​en
ultime et impossible
Posté le 06-05-2004 à 14:46:15  profilanswer
 

Salut à tous, au cour d'un surf sur le web, il y a un bon mois et demi de cela j'ai découvert ce forum sympatique, moi même écrivant de temps à autre, j'ai été assez impressionné par la qualité des divers textes qui sont en ligne. Je pense que ce forum risque de devenir un des moteur d'une nouvelle fantasy française...

n°2648075
mystica3
Posté le 07-05-2004 à 01:14:39  profilanswer
 

le textorien a écrit :

Salut à tous, au cour d'un surf sur le web, il y a un bon mois et demi de cela j'ai découvert ce forum sympatique, moi même écrivant de temps à autre, j'ai été assez impressionné par la qualité des divers textes qui sont en ligne. Je pense que ce forum risque de devenir un des moteur d'une nouvelle fantasy française...


 
 
Salut toi, oh amateur de belles écritures... dis-nous en plus sur tes récits et partage avec nous tes idées et ton savoir!  :) µ
 
 
Bienvenu l'ami
 
 
Del

n°2648601
CT_WoLF
Posté le 07-05-2004 à 02:06:00  profilanswer
 

Citation :

Je pense que ce forum risque de devenir un des moteur d'une nouvelle fantasy française...


 
Flatte, flatte mon bon Blase (copyright L. de Funès)  :D  
 
Faut rien exagérer tout de même.


Message édité par CT_WoLF le 07-05-2004 à 02:16:48
n°2648749
CT_WoLF
Posté le 07-05-2004 à 02:26:57  profilanswer
 

Bon ... Voilà. Je vais mettre mon premier texte online ... Les boules.
 
En l'occurence, ce sont les premières pages d'une nouvelle qui se situe dans l'univers Fading Suns (pour les non-rôlistes, il s'agit d'un univers SF/Médiéval un peu à la Dune).
Je précise tout de même que le style "hard" avec des "putains" et des "merdes" n'est pas mon style habituel. Là c'est pour bien marquer le caractère et les manières du personnage a qui est consacré ce premier chapitre.
J'ai vachement hésité puisque j'ai plusieurs textes en cours ... Mais celui-là est celui que j'ai le moins peur de publier pour l'instant.  
Toutes les critiques sont les bienvenues. Bon allez ... faut que je me lance ... Je me lance ... Ctrl-V ... 1-2-3 ...
 
 
 
Des gâteaux ! Des putains de gâteaux ! Cet abruti voulait des putains de gâteaux à 2 heures du matin ! Il n’aurait pas pu se contenter d’une boîte de biscuits ou d’une putain de barre de « Scrash ! Le synthéchoc ! Recette inchangée depuis la seconde république ! ». Nooon. Il lui fallait ceux de cet enfoiré de boulanger. « Ceux avec de la pâte blanche au centre, tu sais Kali ».  
 
Elle avait enfin réussi à réveiller le pauvre commerçant et à lui expliquer que Sa Seigneurie voulait absolument une douzaine de ces stupides friandises immédiatement lorsque la première explosion avait fait trembler les grilles et les vitres de l’échoppe.
Sortant rapidement, il ne lui avait pas fallu deux heures pour constater que les flammes qui ensanglantaient la nuit n’étaient pas naturelles.
 
Ces putains d’Avestites. Qu’ils crèvent tous dans leurs sacrées flammes. Que pouvaient ils bien avoir à châtier sur cette foutue planète ? Une hérésie ? Quelle hérésie ? Ces paysans avaient beaucoup trop de travail et pas assez de jugeote  pour ne serait ce que commencer à imaginer qu’on put prier quelqu’un d’autre que le pancréateur. Ni même qu’on put le prier autrement que selon la bonne vieille méthode.
 
Et pourquoi ce soir ? Pourquoi ce soir  alors qu’elle était en ville ? Et sans arme par dessus le marché.  
 
Traversant la grand rue, elle passa en courant à côté d’une charrette en flammes. Elle sentit le changement de température sur son visage en se faufilant dans la ruelle. Le palais. Elle devait absolument regagner le palais le plus vite possible. D’abord parce que les Avestites, tous fanatiques qu’ils étaient, hésiteraient avant d’attaquer le palais du gouvernement local et ensuite parce que s’ils en venaient à approcher leurs rôtissoires des bâtiments des invités, elle devait absolument être présente pour protéger son gagne pain.  
Dommage. Ce gros abruti poussif de vice-comte Li-Halan ferait certainement une belle torche. Mais les cendres ne paient pas de salaire.
 
Débouchant dans une nouvelle artère, elle avisa un homme qui clopinait dans sa direction.
 
Les yeux fous, il s’arrêta devant elle.
 
« Protégez le ! Ne les laissez pas le prendre » cracha t il en reprenant son souffle.
 
Ses vêtements fumaient. Il exhalait l’odeur douceâtre du crache feu  fraîchement utilisé.
 
Avant qu’elle n’ait pu l’insulter copieusement, il repartit en boitillant. Elle s’avisa seulement alors qu’il avait déposé une pièce de tissu chiffonné dans sa main. Comment, par les neufs enfers, avait il réussi à lui poser quelque chose dans la main sans même qu’elle se souvienne l’avoir ouverte ?  
 
L’homme venait de se jeter dans un étroit passage lorsqu’une longue flamme bouillonnante et une acre fumée noire en jaillirent. Une silhouette hurlante, baignée de feu en sortit et s’effondra après deux pas.
 
Une demi seconde d’hésitation et Kali prit le pas de course. Le problème avec ces lance-flammes, c’est qu’ils n’étaient pas vraiment d’une précision chirurgicale. Alors maniés par des fanatiques religieux …
 
Un nuage opaque barrait la ruelle d’où elle était venue mais elle connaissait la topologie des lieux. Sans hésiter elle sauta à travers et … Sa tête cogna contre quelque chose de dur.  Plus d’étoiles dans la tête qu’au firmament les jours de grand beau temps, elle chuta lourdement sur son séant.
 
« Hunnn, y avait pas de putain de mur à cet endroit il y a deux minutes ! ! »
« Oh désolé miss. Je ne vous avais pas vu arriver. »
 
Levant les yeux, elle eu un mouvement de recul. Un vorox ? Ici et maintenant ?
Se penchant en avant, il approcha sa terrible gueule et tendit une patte vers elle.
 
Son instinct lui intima de reculer à nouveau.
 
« Hmmff. Huf. Je voulais juste vous aider »
 
Des lunettes ! Cet énorme truc velu avec des dents plus longues que sa dague portait des lunettes !
Elle saisit la main toujours tendue et il la hissa sans effort. Cette grimace était elle un air contrit ?
 
« Qu’est ce que vous foutez là ? » le harangua t elle.
« Hé bien. Hmmf. C’est une très longue histoire mais, hmmf , je n’ai pas trop le temps de vous la conter tout de suite ».
« Ouais. Je suppose qu’avec tous ces bras et toutes ces dents, tu dois pas être le chouchou des fous de  dieu hein ? »
« Hmf non. On peut se cacher quelque part ? »
« Je dois retourner au palais. »
« Je viens de ce coin là. Ils ont hmff fermé les portes. Trop de gens voulaient entrer. »
« Les cons ! Tu connais quelqu’un sur ce caillou perdu ? »
« Hé bien hmff non. Je viens d’arriver. C’est une longue histoire.  Je suppose que l’endroit le plus sûr doit être l’astroport.»
« Je me disais bien qu’il ne pouvait pas y avoir beaucoup de cervelle dans un truc pareil. D’où crois tu qu’ils viennent ? »
De nouveau l’immense xénomorphe prit un air de contrition.
« En fait hmmff leurs barges de débarquement se sont posées à l’extérieur de la ville. Ils ne hmf devaient pas avoir envie de remplir les paperasses des autorités. »
« Mouais je doute qu’ils s’embarrassent de ce genre de détails. Mais l’astroport est quand même une idée pourrie. S’ils ne trouvent pas ce qu’ils sont venus chercher, l’astroport est le premier endroit qu’ils iront raser »
 
Une explosion retentit sur leur droite et une carcasse fumante s’éleva à plusieurs mètres avant de retomber près d’eux.
 
« Le grand parc ! » s’écria le vorox. « Ils ne nous trouveront pas là bas ».
Sans attendre de réponse il l’entraîna à sa suite.  
 
La situation lui échappait. Elle sentait clairement que la situation lui échappait. Il se passait trop de trucs d’un coup et, malgré son entraînement, elle n’avait plus les idées claires. Sans doute le choc contre ce gros idiot. Enfin il avait l’air de savoir ce qu’il faisait.
 
Ils croisèrent une patrouille mais les fanatiques, encombrés par leurs armures et leurs lance-feu abandonnèrent bien vite l’idée de les rattraper.
Utilisant quatre de ses six membres pour la course, son compagnon d’infortune la tirait toujours à sa suite. Il allait lui péter le poignet cet enfoiré si ça continuait.
 
Sans réfléchir ils traversèrent les deux rues qui les séparaient encore du gigantesque (et ridicule ! !) parc naturel dont s’enorgueillissaient les gueux de cette planète et plongèrent dans l’oasis de verdure.
 
A cause du rationnement d’électricité imposé par la sœur de son employeur, le parc n’était pas éclairé la nuit et, quand l’immense brute plongea à travers les arbres, elle perdit totalement ses notions de géographie. Il ne pouvait pas utiliser les allées comme tout  le monde ? ! !
 
Les branches fouettaient son visage, ses pieds se prenaient dans toutes les racines de ces putains d’arbres et, comble de tout, cet abruti ne l’avait toujours pas lâchée.
N’en pouvant plus, elle finit par freiner des deux pieds même si cela n’eut pas vraiment l’air de le ralentir.
 
« Arrête ! » haleta t elle. « Arrête enfoiré je vais crever. »
 
Il finit par stopper et lâcha son bras endolori.
 
« Hmmf Oui. De toutes façons nous sommes arrivés. »
"Arrivés ? Arrivés où bordel ? On est au milieu d’une saleté de forêt !"
 
Ne daignant pas lui répondre, il se retourna vers les arbustes et dit :
« C’est bon les gars. » Dit il calmement « Elle l’a sur elle »
 
Se retournant, elle vit jaillir quatre silhouettes des fourrés environnant. Quatre humains. Armés.
 
« Enfoiré de merde ! C’est ici que tu voulais m’emmener depuis le début ! »
Un sourire carnassier dévoila ses dents et il se tapota le côté du crâne d'un doigt.
" Impossible miss. Vous l’avez dit vous même. Il n’y a pas beaucoup de cervelle dans ce truc. "
 
Une radio crachouilla ...

n°2648857
docwario
Alea jacta est
Posté le 07-05-2004 à 02:55:45  profilanswer
 

les deux premiers paragraphes sont flous, dans la mesure où on ne sait pas qui parle/pense, mais sinon il y a de l'idée...

n°2649230
Turk182
Strike Again !!!
Posté le 07-05-2004 à 09:09:12  profilanswer
 

Moi je trouve ca tres bien....les dialogue cru me gêne un peu, mais je connais pas trop l'univers Dune donc....sinon le style est bon.


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Mes mémoires de Retrogamer - Le Retroblog de Turk182! en livres - Suivez le blog sur Facebook
n°2651979
olivierZ
Posté le 07-05-2004 à 14:28:44  profilanswer
 

Turk182 a écrit :

Moi je trouve ca tres bien....les dialogue cru me gêne un peu, mais je connais pas trop l'univers Dune donc....sinon le style est bon.


 
c'est très bien même les "putain" au début ça passe, mais par contre le "Il allait lui péter le poignet cet enfoiré si ça continuait." est trop familier je trouve, peut-être remplacer péter par casser ou briser et "ça" par "il". Ce ne sont que des détails mais bon.
 
et sinon peut-être la concordance des temps au début:
"Elle avait enfin réussi à réveiller le pauvre commerçant et à lui expliquer que Sa Seigneurie voulait absolument une douzaine de ces stupides friandises immédiatement lorsque la première explosion avait fait trembler les grilles et les vitres de l’échoppe.  
Sortant rapidement, il ne lui avait pas fallu deux heures pour constater que les flammes qui ensanglantaient la nuit n’étaient pas naturelles." Je pense que des passeés simples au lieu du plus-que parfait seraient plus adaptés.
 
Par contre pour l'histoire et le style j'aime bien!
la suite!


Message édité par olivierZ le 07-05-2004 à 17:38:41

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page de news Roller HFR/roues rollx, kinenveut kinapayé
n°2652689
CT_WoLF
Posté le 07-05-2004 à 15:42:14  profilanswer
 

Citation :

Les deux premiers paragraphes sont flous, dans la mesure où on ne sait pas qui parle/pense

C'était voulu  :sweat:
 

Citation :


mais par contre le "Il allait lui péter le poignet cet enfoiré si ça continuait." est trop familier je trouve, peut-être remplacer péter par casser ou briser et "ça" par "il". Ce ne sont que des détails mais bon


 
Ca aussi c'était voulu  :cry:  
 
Pour les temps, tu as peut être raison. Le but était de faire passer l'idée que les deux premiers paragraphes se déroulent avant le "vrai" début du récit. Un peu comme le fait qu'on ne sait pas qui pense/parle. Mais apparemment ça passe pas  :(

n°2654067
olivierZ
Posté le 07-05-2004 à 17:44:01  profilanswer
 

on devine suffisamment qui pense donc ca va mais en fait je pense pour la familiartiré de ce que j'ai relevé qu'une fille ne s'exprimerait pas comme ça en fait! :D à la limite si le gars était uun jeune délinquant oui , mais ca se trouve ton héroïne est bien vulgaire ;)
pour les temps le premier plus que parfait suffit et j'avais effectivement compris ta volonté de dire que c'est ce qui se passe avant, mais pour les 2 autres actions je pense que le passé simple est plus adapté... "ca sonne mieux";) même si il n'ya peut-être pas de raison grammaticale.
En tout cas bonne continuation, ce ne sont que des détails!


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page de news Roller HFR/roues rollx, kinenveut kinapayé
n°2654237
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 07-05-2004 à 17:59:57  profilanswer
 

J'ai dépose mon roman chez Bragelonne hier !
 
... réponse dans six mois :sweat:


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°2654399
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 07-05-2004 à 18:17:35  profilanswer
 


  Bon ben on sera là dans six mois pour voir une réponse positive, on croise les doigts !!


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2654518
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 07-05-2004 à 18:31:40  profilanswer
 


  Enfin ton extrait CT. Bon je l'ai lut attentivement, et je dois dire que j'ai bien accroché.
  Je ne sais pas si tu vas aimer la comparaison, amsi je trouve ton style très ressemblant à celui de STEPHEN KING. Si je te dis ça, c'est pas parce que j'aime pas, au contraire, j'adore le style du KING.
  Sinon, les seules remarques que je pourrais faire sont sur celles déjà faites sur le temps au début.
  Allez bonne continuation.
 
  Sinon, t'as déjà fait les relectures ? C'est le texte au sommet de sa forme ?
  Tu comptes nous mettre la suite ?
   
  Salut !


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2654551
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 07-05-2004 à 18:34:55  profilanswer
 


   :fou:  :fou: T'as intérêt à nous mettre la suite !!! :fou:  :fou:


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2654625
CT_WoLF
Posté le 07-05-2004 à 18:45:03  profilanswer
 

Les relectures grammaticales oui ... Mais ça a pas marché on dirait :p
Les relectures sur le style non pas trop  :D  
 
Oui il y a une suite (où on trouve, entre autres, l'explication du langage un brin vulgaire de la demoiselle pour répondre à Olivier). Le seul problème c'est que je n'ai toujours pas de fin  :D  Enfin je ne sais pas bien où ça va. Je marche un peu comme la Gueurnouille mais moi je me contente d'une scène de départ ... ce qui est une erreur monumentale je le sais ... Mais quand j'ai l'idée, faut que ça sorte  :whistle:

n°2655408
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 07-05-2004 à 20:27:42  profilanswer
 


  T'es un peu comme moi. Je savais la quête qu'auront mes compères, mais je n'avais rien autour. Puis ç force d'écrire, les idées sont venues !  
   
  Sino, moi j'aime bien ce langage vulgaire, de toute façon dans des dialogues où dans les sentiments, tu peux faire ressortir la réalité. Enfin c'est ce que je pense.
 
  Sinon on attend toujours la suite !!


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2658461
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 08-05-2004 à 11:08:33  profilanswer
 


  SAlut, je voudrai savoir un truc.
 
  Dans mon roman, mes compagnons commainaissent véritablement la quêt qu'ils auront à faire vers la page 230-240 en format poche.  
  Est-ce qe vous trouvez que ça fait trop long, ou que ça peut aller ?
  Bien sûr, il se passe des choses entre temps !


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2658972
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 08-05-2004 à 13:40:47  profilanswer
 


 Salut, je vous met un petit extrait d'un truc que j'ai écrit y'a pas mal de temps, c'est pas long alors lisez-le et dites moi ce que vous en pensez, merci !
 
 
 
 
                           PROLOGUE
 
 
 
 
  Marchant lentement, le petit groupe voyait la nuit arriver comme une délivrance.  
  — Allez, souffla un homme épuisé, nous sommes bientôt arrivé…
  Arrivé, peut-être… Mais arrivé où.  
  Cela, nul ne le savait. Depuis qu'ils étaient partit de Morgin, une vingtaine de jours auparavant, ils avaient traversé un grand nombre de ville. Et à chaque fois le même spectacle se livrait à leurs yeux : un cimetière, une tombe immense. Des morts envahissaient les rues, soient au volant de leur voiture, soient allongés sur le sol. Tout ce qui vivaient sur cette putain de Terre semblait avoir péri… sauf eux.  
  — J'ai faim, supplia un enfant en pleurant.  
  — Bientôt mon chérie, répondit faiblement la femme qui devait être sa mère. Nous sommes bientôt arrivés. Nous allons pouvoir mang…
  Elle ne put finir. Elle s'était évanouie. L'enfant se mit à pleurer encore plus fort, en voyant sa mère s'effondrer sur le sol, comme un sac de pomme de terre. Un homme qui marchait derrière attrapa l'enfant par le ventre et le mit sur ses épaules.
  — Viens, susurra t-il, ta maman va bientôt se réveiller. Pour l'instant elle fait une sieste, elle va bientôt revenir.
  — Mais je veux ma maman, s'écria l'enfant, ma maman.
  L'homme lui passa sa main dans les cheveux, et continua sa marche. L'enfant regarda sa mère s'éloigner, en pleurant, puis il finit par s'endormir.
  Depuis vingt jours qu'ils marchaient, ils n'avaient pas vu un être humain, sauf des gens morts qui traînaient sur le sol, mais le pire, hormis cette solitude, était le manque cruel de nourriture. En partant de Morgin, le petit groupe de 100 personne n'avaient emporté que très peu de nourriture, et aujourd'hui, ils commençaient à réaliser leur erreur. Leur plus grosse erreur. L'erreur qu'ils ne referont sûrement plus…
  Toute la nourriture de ce monde avaient été contaminé par ce putain de virus. Toute, il ne restait plus rien.
  Et personne ne pouvait s'empêcher de manger, non ?  
  Ils marchèrent encore une bonne heure, sur cette route parsemées de voitures et de morts, puis ils s'arrêtèrent pour manger un peu. Sur les cent personnes qui étaient partit de Morgin, il ne restait plus que trente âmes, et encore, ils mourraient tous à un moment ou à un autre. Ils s'assirent en cercle, et essayèrent en vain d'allumer un feu.
  —  Ils ne nous reste pas grand chose, chuchota le plus grand des hommes en sortant du pain de son sac à dos. Seulement du pain sec et des biscuits pourris…
  L'homme d'en face acquiesça.
  — Il nous reste aussi un peu d'eau, mais j'ai bien peur qu'elle ait été contaminée pendant notre voyage.
  — Pas grave, dit puissamment un autre homme qui répondait au nom de Tom, si nous devons mourir, autant que nous mourrions de quelque chose…
  L'enfant qu'il portait sur son dos venait de se réveiller, et d'une démarche chancelante, il s'approcha de Tom.
  — C'est quoi "mourir" ? dit-il en se suçant le pouce.
  — C'est rien, répondit paisiblement Tom. C'est quand tu dors, et que tu as l'impression de voler dans le ciel.
  — C'est vrai, s'écria l'enfant. J'ai envie de mourir, j'ai envie de mourir.
  — Tu es encore trop jeune, mais quand tu auras grandi, peut-être que tu pourras.
  L'enfant se mit à bouder.
  — Alors, donnez-moi à manger, je grandirais plus vite.  
  En un sens c'était vrai. D'après la définition que lui avait donné Tom, si la nourriture était elle aussi contaminée, il mourrait très vite, et donc grandirait très vite…
  L'homme lui donna du pain.
  — Tiens.
  Ils attendirent que l'enfant s'éloigne pour reprendre leur conversation.
  — Crois-tu qu'il va… mourir, demanda un homme appelé Hugh.  
  — Je ne sais pas, tu sais, il a sept ans, ses parents son morts, ses frères son morts, il ne lui reste rien… Je ne vois pas pourquoi la maladie l'épargnerait… et nous épargnerait.
  Hugh acquiesça.  
  — Bon, mangeons un peu, même si ça ne sert à rien, ça nous redonnera un peu de force.
  Hugh éparpilla sur le sol tout ce qui se trouvait dans son sac. Les autres firent de même. En tout, ils avaient du pain, des biscuits, de l'eau, des chips et du fromage.
  Comme à la cantine, Hugh distribua une petite ration à chaque personne du groupe. Une petite part que beaucoup aurait appelée  "amuse-gueule"…


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2660514
mystica3
Posté le 08-05-2004 à 17:54:26  profilanswer
 

Orkin Marus a écrit :

SAlut, je voudrai savoir un truc.
 
  Dans mon roman, mes compagnons commainaissent véritablement la quêt qu'ils auront à faire vers la page 230-240 en format poche.  
  Est-ce qe vous trouvez que ça fait trop long, ou que ça peut aller ?
  Bien sûr, il se passe des choses entre temps !


 
Ben je pense que tout dépend de ce qui se passe avant... mais disons que si ta quête commence seulement à la page 230-240... disons que l'intro est un peu longue lol (mais bon je ne sais pas ce qui se passe avant donc c un avis subjectif)

n°2660875
Ayuget
R.oger
Posté le 08-05-2004 à 18:31:53  profilanswer
 

J'ai fait une sélection de ce qui dérange le plus dans la première partie de ton texte.
 

Citation :


 vivaient sur cette putain de Terre semblait avoir péri…  


 :heink:  
 

Citation :


encore plus fort, en voyant sa mère s'effondrer sur le sol, comme un sac de pomme de terre.  


expression familière + comparaison nulle
 

Citation :


 peu de nourriture, et aujourd'hui, ils commençaient à réaliser leur erreur. Leur plus grosse erreur. L'erreur qu'ils ne referont sûrement plus…


Répétition
 

Citation :


  Toute la nourriture de ce monde avaient été contaminé par ce putain de virus. Toute, il ne restait plus rien.
  Et personne ne pouvait s'empêcher de manger, non ?  


Encore le "putain" et la question en plein milieu, on se demande ce qu'elle fait là.
 

Citation :


trente âmes, et encore, ils mourraient tous à un moment ou à un autre. Ils s'assirent en cercle, et essayèrent en vain d'allumer un feu.


 
Ca ne me donne absolument pas envie de lire la suite. De plus, c'est bourré de fautes d'orthographe.


Message édité par Ayuget le 08-05-2004 à 18:32:48
n°2660986
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 08-05-2004 à 18:42:17  profilanswer
 


  Déjà merci de tes remarques !
 
  Et en fait j'avais treize ans qu'en j'ait écrit ça, a cette époque c'était pour m'amuser, et c'est vrai que je n'ait pas prit le temps de le retravailler, donc on voit le résultat.
  La fougue de la jeunesse...


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écrire, y'a que ça de vrai !
n°2661531
Orkin Maru​s
Arvi pâ !
Posté le 08-05-2004 à 19:42:49  profilanswer
 

Allez, je met la suite, même si c'est pas très bien, pensez que je n'avais que 13 ans.
 
  Bonne lecture !
 
 
 
CHAPITRE PREMIER
 
 
   
  Pour la première fois depuis près de deux semaines, une aube ensoleillée réveilla les habitants de Terraz, un petit bled paumé de cinq rues, à la sortie sud de Portcap, à près de deux cent kilomètres de Bordeaux. Ce matin-là, vendredi 07 Mai, tout le monde ronflait paisiblement, attendant le sursaut du réveil qui les enverrait au boulot. La seule personne qui ne dormait pas était Berni, un vagabond aimé de tous, qui parcourait la région. Il était arrivé pour la première fois il y a près de 10 ans, alors que sa femme le lâchait pour un "vrai con", comme il l'appelait. Un petit merdeux d'écrivain qui gagnait pas mal fric avec ses bouquins. C'est sûr qu'à choisir entre un homme qui travail aux travaux publique, et un écrivain qui mène la belle vie, autant prendre celui qui nage dans son argent, que celui qui nage dans les merdes de chiens. C'était à peu près ce que Berni avait compris.
  Un jour qu'il rentrait éreinté du travail, il avait trouvé un mot, simple mais efficace posé sur la table.
  "Berni, ne m'attend plus, j'ai fait un choix, tu ne peux plus rien pour moi, au revoir. Sally".
  Ce mot d'une ligne à peine avait complètement bouleversé sa vie. En un soir, il avait quitté son job, quitté sa maison et quitté sa ville, pour retrouver sa Sally. Il avait quand même fouiller dans la chambre pour voir si la réserve de pognon était toujours là, et elle l'était. Heureusement pour elle, pensa t-il. Berni avait bourré les 537 dollars qui se trouvaient à l'intérieur de la boite à chaussure dans ses poches, puis il était partit à la recherche de Sally. Les premiers jours, il avait trouvé le voyage improvisé plutôt marrant, mais quant il vit ses billets fondre comme neige au soleil dans sa poche, il avait moins fait le malin. En à peine une semaine, il avait dépensé la moitié de son argent, et il n'avait vu aucune trace de Sally.  
  En conséquence il dut travailler le soir dans des restaurants pour compenser ses gaspillages, mais rapidement, il trouva ce rythme un peu trop fort pour lui. Marcher pendant toute la journée, puis à 20h00 se présenter dans les restos pour bosser jusqu'à plus de 00h00, était quand même assez fatiguant. Il s'en rendit vite compte quant un soir qu'il lavait la vaisselle, il tomba la tête dans l'évier, tellement il était fatigué. Heureusement que les cuisiniers étaient là, sinon il serait mort au travail, comme on dit !  
  Il avait donc décider de réduire la cadence. Marcher un jour, travailler l'autre était amplement suffisant. Et en effet, cette technique se révéla très bonne. Un jour il marchait 25 kilomètres, et le suivant il essayait de trouver un travail à la journée. Cela n'a pas été tout les jours évidents, dès fois on trouve pas d'emploi à la journée. C'est triste, mais c'est comme ça ! Mais dans l'ensemble, l'économie de voyage tenait bon.  
  Puis un jour qu'il se trouvait à Carnif, une cinquantaine de kilomètres avant Terraz, il avait vu Sally. Inutile de vous dire que ce fut l'explosion de joie. Mais la jubilation retomba très vite, quant il vit l'homme qui lui tenait le bras. Un homme d'une quarantaine d'années, quelques cheveux gris sur le cailloux, petit et un peu gros.  
  "Qui c'est ce gros lard", avait-il aussitôt murmurer.
  Une seule solution de le savoir. Il s'approcha donc à la rencontre de sa femme, et de ce… gars. Il n'était plus qu'à une vingtaine de mètre, quant il les vit rentrer dans une superbe cabriolet, une porche si ses souvenirs étaient bons. Pendant une seconde il resta stupéfier, puis il courut le plus vite possible vers elle. Mais trop tard, la porche avait déjà redémarrer. Bien sûr il avait crier, hurler, mais il n'y avait rien à faire, la bagnole était déjà loin, avec les deux tourtereaux dedans. Berni avait alors jurer à n'en plus finir. La caisse et les deux cons qui se prenaient du vent en pleine gueule, étaient les deux choses qu'il insultait frénétiquement.  
  Longtemps il avait chercher sa femme, la voiture, le gros, mais il ne les avait encore jamais revu. Si, le gros, il l'avait revu, sur un bouquin, en photo. Ses cheveux gris recouvrant son crâne, des petits yeux de porcins, et un petit pif. Cet homme souriait. Berni avait alors comprit pourquoi sa femme était partit avec ce mec. Il est riche et… c'est tout ! Riche et laid. Tout d'abord, il avait déchirer le livre, en prenant bien soin d'en garder une page. Celle intitulée "biographie de l'auteur".
  Phil Grads, né en 1958 à Renar.  
  Et comme par hasard, il n'indiquait pas le lieu de résidence de cet abruti.  
  Berni s'était quand même rendu à Renar, pour voir si dès fois…, mais rien. Pas une trace de monsieur Phil Grads. Il avait donc décider de parcourir la région pour voir, et il n'avait toujours rien. Aujourd'hui, pour la dixième fois peut-être, il était de passage à Terraz.  
  — Salut Berni, lança gaiement un homme qui passait de l'autre côté de la rue.
  — Salut Ted !
  — Ce soir, tu passes à la maison ?
  — Je ne sais pas, mais attends-toi à recevoir ma visite, on ne sait jamais, répondit Berni en souriant.  
  L'homme prénommé Ted acquiesça d'un signe de tête, puis il continua sa route.  
 
  Peu à peu le soleil s'était levé, et maintenant la rue était parfaitement claire. Une chaleur réconfortante réchauffait la petite ville et ses habitants.  
  Rapidement, le rue commença à s'animer. Les citadins sortaient en tee-shirt de leur maison, et se rendaient en sifflotant vers les cafés ou les boulangeries pour boire un bon chocolat ou s'acheter un gros pain.  
  Presque tout les passants saluaient Berni. Certains venaient lui serrer la main et discuter un peu, d'autres se contentaient d'un signe de main ou d'un sourire.  
— Alors, fit un homme enthousiaste, qu'est-ce que tu deviens ?  
  Berni haussa les épaules.
  — Pas grand chose, toujours les voyages !
  — Et Sally, alors tu l'as revu ?
  — Aucune trace.
  — Ah ben ça alors, je me demande où elle est passée.
  — Sinon aux infos, ils parlent de messire Phil Grads, dit-il ironique.
  L'homme se passa une main dans les cheveux et se caressa une barbe naissante.  
  — Je crois qu'ils en ont parlé il y a quelques semaines, mais je ne suis pas très sur.
  — Vraiment, fit Berni, ils ont parlé de cet écrivain ?
  — Oui, je crois qu'il sortait un nouveau livre, "Le messager de mon cœur", ou un truc comme ça.
  — Intéressant tout ça, j'irai peut-être faire un tour à la librairie cet après-midi !
  — Bien, dit en souriant l'homme.
  — Alors Remy, je pense que tu travailles, je ne vais pas te faire perdre ton temps.
  Remy s'éloigna en souriant.
  — Eh oui, il y en a qui travail dans ce monde. Salut !
  Berni lui répondit d'un signe de main. Il la plongea ensuite dans sa poche pour s'assurer qu'il lui restait assez d'argent afin de prendre un café.  
  — Parfait, murmura t-il en attrapant un billet de un dollars.  
  Il traversa la rue, souriant, se dirigeant vers le café le plus proche. Une voiture passa derrière lui, et son conducteur klaxonna. Berni se retourna brusquement pour voir si le bruit lui était destiné, et il vit un homme roux baisser la fenêtre.
  — Salut Berni, fit-il surpris.  
  — Comment vas-tu Dom, depuis le temps.
  — Parfait. Je n'est pas le temps de te parler, je suis déjà en retard, mais ce soir, tu passes prendre l'apéro. Je compte sur toi, dit-il en lui adressant un clin d'œil.  
  — J'y serais !
  Dom referma sa fenêtre, et continua sa route.
  Vraiment, Berni était aimé de cette ville. Son petit coin de paradis. Un vrai bonheur. De toutes les villes qu'il avait sillonne pendant son voyage, c'était dans celle-là qu'il se sentait le mieux. Tous les habitants le connaissaient et l'aimaient. C'est en partie pour cela qu'il revenait assez souvent dans ce coin. Au moins, il était sur de trouver un toit, car les nuits dehors sont parfois dure.  
  Poussant la porte d'une cafétéria, un clochette tinta.  
  La première chose que Berny remarqua, fut la beauté de la cafette. Le sol carrelé scintillait, la tapisserie bleu qui recouvrait les murs ne comportaient aucun pli et les canapés rouge clair paraissaient comme neuf. Vraiment c'est un bel endroit, pensa t-il.
  Il se posa lourdement sur un des canapés, fatigué de sa récente marche et attendit qu'un homme vienne prendre sa commande.


Message édité par Orkin Marus le 08-05-2004 à 19:43:40

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écrire, y'a que ça de vrai !
mood
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