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Auteur Sujet :

Ecriture d'un roman d'heroic fantasy

n°6685061
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 04-10-2005 à 03:30:52  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
J'espère pas!
 
Aricoh -> non je ne crois pas hélas!

mood
Publicité
Posté le 04-10-2005 à 03:30:52  profilanswer
 

n°6730824
oncle clov​is
Posté le 10-10-2005 à 20:55:03  profilanswer
 

Bonjour à tous!
Cela fait longtemps que je suis les écrits de grenouille bleue et de bien d'autres ici. Je ne suis pas habitué des forums, mais plein de bonne volonté. Comme bien des curieux qui viennent ici, j'écris aussi. Vous vous en seriez doutés. J'envoie ce message en manière de test. Je vais regarder si ça passe!

n°6731499
Merlin591
Merlin, Prince du Chaos
Posté le 10-10-2005 à 21:54:13  profilanswer
 

J'ai commencé a lire ces écrits, qui semblent plutôs prometteurs, et j'en profite pour rapeller une adresse a tous les adorateurs de l'écriture http://morin.n41.free.fr . D'ailleurs, Ce serait un honneur pour moi que grenouille bleue vienne déposer ses textes sur notre site... :ange:  
Bref, bravo a toi, et bravo a tous ceux qui entamment un roman... C'est une ambition qui termine parfois dans la poussière, mais elle atterit aussi sur des trônes de gloire!

n°6732108
oncle clov​is
Posté le 10-10-2005 à 22:51:53  profilanswer
 


Hyacynthe observait patiemment son disciple encore plongé dans le Gavrinir. Il lisait le vieil ouvrage à la lueur d’une boule de lumière iridescente. Les pensées du vénérable sorcier étaient sombres. Le jeune homme prenait un pli inquiétant, il aimait trop la magie et c’était une amie dangereuse. Le moindre prétexte était bon pour lancer des formules aux quatre vents et créer une boule-lumière au lieu de se contenter de la lampe à huile tout aussi efficace. Oui, le petit prenait de mauvaises habitudes et pourtant quel potentiel ! De sa vie, jamais Hyacynthe n’avait eu à son service d’apprenti aussi doué, ni aussi avide de savoir. Cependant cet enseignement finissait par peser au vieillard. Cela faisait longtemps que la magie s’était effacée de ses préoccupations, il ne s’en servait presque plus.
Son regard balaya la grande pièce, les murs blanchis à la chaux, le parquet usé et grinçant, l’unique fenêtre ogivale. Partout, sur l’établi, clouées au mur, dans les tiroirs du vieux buffet, sur le rebord de la fenêtre, dans une caisse près du feu de pin noir, elles étaient là ses préoccupations, les plantes, toutes les plantes et les milliards de combinaisons possibles qu’il avait découvertes par sa seule intelligence, sans aucune aide surnaturelle. Grâce à ses recherches, Hyacynthe pouvait guérir à peu près tous les maux de l’humanité, mais là, assis près du feu dans sa chaise haute, il était tout simplement vieux et usé. Agacé, il se leva et interpella brusquement son disciple.
« Harfizel !  
— Oui, maître ! » Et le jeune homme commença les incantations requises pour fermer le Gavrinir. Il y avait tout un cérémonial compliqué, une gestuelle séculaire que le vieux guérisseur n’interrompit pas sachant quel mortel danger guettait l’apprenti s’il oubliait un seul de ces rites essentiel.
Lorsque Harfizel eut terminé, il tourna son regard doré vers son maître. Un petit sourire étirait ses lèvres aux commissures.
« Que puis-je pour votre service ?
— Déjà regarder un peu moins ce satané bouquin et puis m’aider à préparer le repas… J’ai faim, ajouta le vieil homme d’un ton boudeur.
— Pour la dernière demande, c’est facile ! »
Harfizel ne se concentra qu’un court instant avant de prononcer les runes appropriées. Une lumière dorée flotta doucement et prit avec lenteur la forme d’une nappe blanche couverte de victuailles qui recouvrit bientôt la vieille table mal équarrie. Il y avait plusieurs sortes de salades, du jambon, du vin et deux bols de myrtilles à la crème. Harfizel rit comme un enfant, s’attabla et commença à se servir largement au grand dam du vieux guérisseur. Il hochait la tête mécaniquement et soudain, après avoir lancé au jeune homme un regard empreint de reproches, il se mit à manger de bon appétit.
Au cours du repas, entre deux bouchées, il s’interrompit et, pointant sa fourchette, lâcha un rot vigoureux.
« Harfizel, Harfizel, tu as la magie trop facile et cela risque de te perdre, mon garçon. »
Le jeune sorcier eut un sourire en coin.
— Pourquoi perdre du temps à cuisiner, maître ? Alors que nous avons ce qu’il nous faut pour nous débarrasser de ces tâches trop matérielles.
— Mon enfant, ces travaux nous renvoient à notre condition humaine. Il n’est pas inutile pour nous de savoir qu’il faut consacrer du temps à la préparation d’un repas ou au rangement d’un meuble. Tant d’entre nous avons abusé de la magie pour ces petites choses. Il ne faut pas longtemps, vois-tu, pour que le pouvoir devienne vite indispensable au point qu’on ne puisse plus envisager de s’en passer, au point qu’il devienne de plus en plus nécessaire d’en avoir davantage et toujours davantage, jusqu’à ce que la magie ne soit plus moyen mais fin, jusqu’à ce que l’humain ait fait place à l’inhumain. C’est pourquoi il est bon de se réserver des tâches humbles et d’y consacrer un certain temps de manière à ne jamais perdre de vue ce que nous sommes réellement. »
Le jeune homme ne répondit pas mais lui sourit avec amitié. Il aimait le vieil Hyacynthe mais il ne pouvait s’empêcher parfois de penser qu’il était un peu trop conservateur.
Harfizel était le rejeton d’une longue lignée de sorciers. Sa mère, Déliah et son père Esallior avaient une fabuleuse réputation. En ce qui concernait Déliah, Harfizel reconnaissait volontiers que de fabuleuse, elle se transformait aisément en sulfureuse. Déliah était belle. Son visage brun aux pommettes hautes était éclairé par deux prunelles dorées ; de longs cheveux noirs, le plus souvent nattés, descendaient jusqu’à sa taille. Elle n’était pas très grande mais le paraissait tant elle avait jolie tournure. Les amants ne lui manquaient pas et deux enfants lui étaient nés : Harfizel, fils d’Esallior et Bachora, fille de Zaccharias.
Actuellement, le jeune homme ne savait pas au juste où se trouvaient les siens : ni sa mère, ni sa demi-sœur, ni son père et ne s’en préoccupait pas. Il sentait que son apprentissage chez le vieil Hyacynthe s’achevait doucement. Quelques signes presque imperceptibles le lui avaient signifié. Le vieux sorcier ne lui avait jamais beaucoup parlé. Ses enseignements étaient plus des démonstrations que de longues explications mais depuis deux ou trois semaines il ne semblait plus trop faire attention à lui.
Chaque fois qu’il  ouvrait le Gavrinir, il ressentait une impérieuse envie de se lever et de sortir, seul l’intérêt qu’il prenait au Livre l’en empêchait. Songeur, il regardait crépiter les bûches dans la cheminée. Le Livre de Pouvoir…Il n’était écrit qu’en runes de Mézine, c’est-à-dire les plus anciennes connues. Leur agencement complexe partait du centre de chaque page et s’éloignait vers les bords extérieurs en spirale continue. Ce qui en rendait la lecture, et donc l’interprétation, complexe était que parfois les enroulements les plus éloignés de certaines spirales se prolongeaient sur plusieurs pages et qu’en principe, certaines runes étaient alignées le long de rayons transversaux qui reliaient les spirales entre elles.
Le Gavrinir existait en quatorze exemplaires, mais on aurait pu dire Les Gavrinirs car les textes runiques comportaient de subtiles différences. On les appelait aussi les Livres-Pouvoirs ou les Livres-Destinées car il semblait que l’interprétation correcte des runes donnait lieu à des probabilités de futurs différents. Les Gavrinirs appartenaient à plusieurs personnes. Hyacynthe en possédait un, Harfizel savait que sa mère en cachait probablement un autre. Quelques-uns devaient appartenir aux fées. Il aurait bien aimé que son vieux maître lui donnât le sien, il ne semblait pas s’y intéresser mais on ne distribuait pas les Gavrinirs comme de petites galettes au miel. Le Livre-Destinée choisissait semblait-il les personnes auxquelles il se donnait.  
Harfizel songeait… Il allait devoir partir mais il ne savait pas où aller. Sa formation était incomplète. Hyacynthe lui avait bien appris quelques petites choses mais il en voulait bien plus. Il émit un grognement de frustration. Il se souvenait de son enfance entre son père et sa mère. Ils vivaient en parfaite adéquation… sans lui. Leur entente s’exprimait par mille riens, des sourires, de tendres baisers. Ils se quittaient peu des yeux  et travaillaient ensemble dans la petite tour de Déliah. La venue de l’enfant ne les avait pas autrement contrariés. Ils s’aimaient et étaient contents d’avoir conçu mais ils ne s’étaient pas vraiment écartés pour lui faire un peu de place. Le petit Harfizel ne manquait de rien. Un couple de vieux gnomes assurait son quotidien et lui témoignait bien quelque affection. Esallior l’embrassait aussi parfois, distraitement. La tranquille beauté de Déliah restait lointaine. Il se souvenait des efforts qu’il déployait pour attirer leur attention. Généralement, ils étaient vains mais lorsqu’il parvenait à les émouvoir, il savourait cela comme une victoire.
Les dix-sept ans d’Harfizel ignoraient qu’en cet instant, devant le feu qui accompagnait sa rêverie, à quel point son regard perdu et sa moue le ramenaient à son enfance isolée. Le vieil Hyacynthe qui semblait dormir sur sa couche de pousses de pin  bleu observait silencieusement le jeune visage, les boucles brunes un peu trop longues, la courbe de la mâchoire durcie. Le regard ancien et compatissant parcourut la silhouette recroquevillée dans le fauteuil près du feu, puis s’attarda sur des plantes brunâtres suspendues au plafond. Le vieillard s’éclaircit la gorge :
« J’ai…hum… envie d’une tisane de farshinia, en voudrais-tu ? »
Après un sursaut, Harfizel se retourna et lui adressa un sourire.
« Ne bougez pas, maître, je vais en faire, je vous l’apporte. »
Pour une fois, le jeune homme n’avait pas la tête à la magie. Songeur, il suspendit la petite marmite de fonte au-dessus du feu, y versa de l’eau. Au premier bouillon, il la retira, jeta une grosse pincée de farshinia* ainsi qu’un peu de sauge. Ces préparatifs lui avaient permis de se ressaisir et lorsqu’il apporta le bol fumant au vieillard, son visage était apaisé.
 
 
Farshinia : Plante à feuilles dentelées, dont la tige contient des substances calmantes.    Concentrée, elle devient hallucinogène.
 
« Il y en a pour deux, tu devrais en prendre, lui enjoignit doucement Hyacynthe.
— Oui, maître. »
Le jeune homme but docilement.
« Mon petit, je crois que nous allons nous quitter. »
Ils furent surpris tous deux ; chacun le sentait mais le formuler donnait de la présence à ce possible.  
« Maître, où irai-je ?
— Je pense que tu dois aller retrouver Déliah… ou bien aller chez Karando.
— Mais c’est un elfe ! Je croyais que les créatures-fées étaient dangereuses pour moi à cause de ma formation trop récente. »
Le vieil homme soupira. L’exclamation d’Harfizel excluait d’emblée   Déliah.
« Karando est un elfe particulier, d’une grande sagesse. Tu sais que les elfes sont… comment dire… moins instables que les fées. Karando possède un des Quatorze. Il faut que tu lises le sien.
— Maître ! Je… Croyez-vous que je doive vous quitter ?
— L’incertitude te va mal mon petit, lui dit gentiment le vieil homme, il te faut progresser et je vois bien que tu apprends tout seul. Je n’ai plus comme avant le goût d’enseigner. Le Gavrinir nous emmène sur de drôles de chemins. Je sens des choses mauvaises qui s’agitent. »
Ils restèrent pensifs un moment. Le feu craquait doucement dans la cheminée. Sa lueur  rougeoyait sur le sol de terre de battue éclairant vaguement les casseroles de cuivre. Harfizel se leva, alla nettoyer les tasses.
« Quelles sont ces choses mauvaises, maître ?
— Mon enfant, je l’ignore, mais tu ne dois pas demeurer ici.
— Je partirai à la nouvelle lune dans trois jours, affirma tranquillement Harfizel, j’irai peut-être chez Karando quoique je ne sache pas ou le trouver.
— Les moyens ne manquent pas, le Gavrinir détient cette réponse et bien d’autres et tu peux faire une ou deux invocations d’Appel. »
Harfizel sourit dans l’ombre : «  Vous allez me manquer, Hyacynthe.
—Toi aussi, petit. »
 
 
 
Les jours suivants, Harfizel prépara son départ. Le Gavrinir ne lui donna pas la réponse qu’il cherchait. Karando était introuvable. Un peu contrarié, il lança une Invocation-Appel. C’était assez compliqué. Il y avait à l’arrière de la maison un petit appentis dont le sol était couvert d’un sable fin et doré. Harfizel prit sept bougies et un bâton qu’il déposa au centre puis il ressortit et descendit à la fontaine légèrement en contrebas. Les cinq collines massées sur le côté Est de la maison l’alimentaient régulièrement. Au plus fort de l’été, elle coulait toujours aussi claire et pure. Hyacynthe y avait aménagé un petit bassin très profond dans lequel l’on pouvait s’immerger  entièrement. Il était bordé de galets gris et moussus. De la saponaire poussait en abondance autour. Harfizel se débarrassa de sa tunique et de ses chausses en un tournemain. Il se glissa avec délices dans l’eau glacée. Enfin, secoué de frissons, il cueillit une poignée de saponaire et se frotta vigoureusement le corps. Il était maigre, moins fluet depuis quelques mois. Un chant de guerre lui monta aux lèvres ponctué de vigoureux brrr… brrr… Il s’apprêtait à sortir du bassin la silhouette de Hyacynthe qui descendait le talus. Il portait une vieille serviette de bain tissée en lin de Circoeuth, une ville éloignée de trente lieues environ. Harfizel ressentit une vague de tendresse pour son vieux maître. Maigre et fragile, il approchait. Lorsque leurs regards se croisèrent, le jeune homme oublia immédiatement l’aspect vulnérable qu ‘il avait entrevu auparavant. Les sourcils gris et fournis ombraient des yeux où couraient des reflets d’or. Aucune faiblesse là. Harfizel lui dédia un large sourire.
« Quel étourdi, je fais ! Si vous n’aviez pas pensé à ma place, je courrais à cette heure vers la maison en me maudissant !
—Tiens, petit, ne sois pas si négligent tout à l’heure pour ton Appel.
— Je fais plus attention lorsqu’il s’agit de sorcellerie. », avoua Harfizel en rougissant. Il n’aimait pas beaucoup être pris en défaut et cela arrivait souvent. Hyacynthe n’ajouta rien. Il eut un demi-sourire et s’éloigna. Les pentes lui devenaient pénibles à gravir et pourtant ce talus n’était pas bien haut. Harfizel  suivit des yeux un instant la silhouette voûtée du vieillard puis il se sécha avec vigueur et se rhabilla.
Lorsqu’il pénétra dans le petit appentis, la lumière du jour commençait à décliner. Il alluma les sept bougies et les plaça en ligne à côté de lui. A l’aide du bâton il dessina d’un geste ample et sûr un grand ovale dont il était le centre. Puis, il traça trois droites qui traversaient entièrement le dessin en étoile. Aux bouts de chaque ligne, il déposa une bougie allumée dans son prolongement en réservant un petit espace dans lequel il élabora une rune complexe. Il s’assit dans la zone centrale en tailleur, les mains sur les genoux, ferma à demi les yeux en fixant la lumière dorée de la septième bougie devant lui. Il se concentra longtemps avant de laisser aller un Appel en direction de Karando mais nulle réponse ne lui parvînt, pas même un écho qui lui eût permis d’identifier l’endroit où il se trouvait.
Le jeune homme sortit lentement de sa transe. Au fur et à mesure que sa concentration se diluait, la colère augmentait.
« Même pas un écho, songea-il avec rage. Où peut-il bien se trouver ? » Malgré sa contrariété, il effaça soigneusement son dessin en suivant le déroulement rigoureux du rituel. Il avait commis une fois l’erreur de le négliger et il s’en était suivi une expérience fort désagréable qu’il ne souhaitait pas renouveler. Il effaça d’abord chaque rune avec sa manche. Il ne fallait surtout pas tenter de le faire avec les mains. Le jeune homme se concentra encore un instant pour ne pas faire d’erreur. A l’aide de son bâton, il rompit les trois grandes droites en y plaçant orthogonalement des traits dessinés dans le sable en plusieurs points. Il souffla alors les bougies et les rangea de nouveau au milieu du disque. Puis, d’un revers de main, il balaya les droites rompues et enfin l’ovale : il n’y avait plus aucun risque à présent. Il se remémorait le terrible cauchemar qui avait sanctionné le franchissement de son premier dessin-Invocant. Le jeune sorcier avait immédiatement perdu le souffle. C’est comme si de puissantes mains l’avait saisi au cou et entraîné au cœur du dessin. Il s’était senti emporté dans un tourbillon  comme aspiré. Hyacynthe avait pu intervenir à temps pour le libérer mais Harfizel avait eu peur, peur de la peur et du soulagement qu’il avait lus sur le visage du vieux sorcier. Il savait qu’il n’avait pas été loin de perdre plus que la vie.
Le dessin était maintenant effacé. Harfizel rangea le matériel et lissa soigneusement le sable avec la plate-planche.
Lorsqu’il rentra, Hyacynthe achevait de préparer le repas. Le jeune homme s’assit, se versa un verre de vin; il était silencieux. Son vieux maître lui jeta un coup d’œil.
« Tu n’as pas réussi, n’est-ce-pas ?  
— Non, je recommencerai demain. Je n’étais probablement pas assez concentré. En fait, je ne suis pas vraiment persuadé d’avoir envie d’aller chez Karando. Je crois que c’est à cause de cela. »
Le vieillard sourit avec amitié.
« Je vais chercher à t’en persuader. Je connais Karando depuis longtemps mais il vit depuis plus de dix mille ans. C’est un elfe de la confrérie des Tushuks. Je t’en ai déjà parlé. Ils travaillent surtout sur l’interprétation des Gavrinirs et des runes de Mézine. Ils y vivent d’ailleurs. Toute leur formation se déroule sur l’île et ils y font par la suite beaucoup de séjours pour travailler ensemble. Ils poursuivent un but qui semble être simplement celui de la recherche afin d’accéder à un niveau de connaissance supérieur. Pour autant que je sache, ils n’ont pas d’autre objectif. Ils ne cherchent pas à tirer des  Gavrinirs une vision approximative de l’avenir car, lorsque l’on est immortel, le futur n’apparaît pas comme plus important que le présent ; ils ne cherchent pas davantage à obtenir plus de pouvoir. Cela ne leur parait pas indispensable et…  
— Sont-ils nombreux ? Ont-ils beaucoup de Gavrinirs ? » interrogea avidement le jeune homme.
Hyacynthe haussa  simplement les sourcils et se tut.  Il n’émit pas un reproche mais Harfizel rougit jusqu’à la racine des cheveux et s’excusa humblement de sa discourtoisie.
« Pour répondre à tes questions, reprit calmement le vieil homme, non, ils ne sont pas nombreux, non, ils n’ont pas beaucoup de Gavrinirs. Ils sont une petite dizaine, je crois, tous des elfes d’un grand âge et une fée, une seule. Ils ont surtout des traductions de Gavrinirs, établies par la confrérie autour des siècles précédents. A eux tous, ils en ont peut-être quatre ou cinq et travaillent dessus ensemble.
— Y a-t-il vraiment une fée ?
— Oui, Alvira est une espèce d’exception, elle l’a toujours été. Elle est extrêmement puissante, les autres fées la craignent tout en se moquant d’elle. Les connaissances qu’elle a accumulées ont accru son pouvoir. Elle s’est humanisée. Pour les fées, cela veut dire « épaissie » et ce n’est pas bon signe. Elles n’aiment pas les humains et ne s’y intéressent que sporadiquement uniquement pour les tourmenter. Elles les regardent comme certains enfants regardent des insectes auxquels ils ont arraché une patte ou une aile. Quelques-unes, mais elles sont rares, se sont penchées jusqu’au vertige vers les hommes. De spécimens intéressants, ils ont pu devenir passionnants. Leurs sentiments, leur courte vie chaotique en ont fasciné certaines, jusqu’à ce qu’elles glissent vers une espèce d’empathie, voire de compassion. Il est arrivé à des fées de tomber amoureuses d’hommes mortels mais ce sont des cas exceptionnels. Ces sentiments naissent plus couramment entre les humains et les elfes. A ma connaissance, Alvira-La-Bleue s’est plus intéressée au Livre-Destinée qu’aux mortels, mais son études lui a souvent ouvert des portes dans leur direction et lui en a fermé d’autres parmi les siens. Elle  a atteint une profondeur très éloignée de la superficialité de ses pareilles. Comme je te l’ai dit, pour les autres fées, elle s’est épaissie. Dans leurs bouches délicates, c’est un terme très méprisant.
— Elle doit être belle.
— Qui cela ? Ah ! Oui… Alvira… oui, elle est belle. Je l’ai vue quelquefois, belle, mais distante et froide. Elle se méfie beaucoup des sorciers humains. Je n’ai jamais pu gagner sa confiance. Elle a toujours été courtoise  
 
 
C'est la première fois que je montre cela. Qu'en pensez-vous ?
 

n°6735612
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 11-10-2005 à 13:44:30  profilanswer
 

A première lecture, ce n'est pas mal du tout du point de vue du style!
 
L'histoire paraît un peu classique et je pense que tu utilises 25 mots là ou trois suffisent pour exprimer une idée : toutefois, il s'agit d'un style littéraire auquel on adhère ou pas.
 
Tu maîtrises ce que tu dis et il n'y a pas d'ineptie (tu places bien tes saponaires comme leur usage!).  
 
Donc qualité est au rendez-vous, la quantité ME paraît excessive.  
 
Le seul point noir pour moi, il manque une petite accroche ou quelque chose qui donne envie de lire la suite.  
 
un petit détail : l'abus de virgules dans le premier paragraphe qui entraîne une lecture inutilement hachée, peu agréable et une sensation mal placée de frénésie.

n°6738328
Merlin591
Merlin, Prince du Chaos
Posté le 11-10-2005 à 19:09:12  profilanswer
 

je suis d'accord, sauf que c'est les virgules qui manquent, ainsi que les mots de liaisons. C'est l'affluence de point qui donne un aspect désagréable.

n°6738876
oncle clov​is
Posté le 11-10-2005 à 20:29:12  profilanswer
 

Merci à sheratan et àMerlin 591 d'avoir pris la peine de lire et de donner un avis.
Je ne comprenais pas trop la critique du premier sur les virgules car il n'y en a que très peu, mais j'ai mieux percuté sur celle de Merlin qui butait apparemment sur le même défaut. C'est vrai que les phrases courtes donnent un effet "hâché" qui fonctionnerait mieux sur une scène d'action. Je réécrirai ce bout de texte un peu plus tard et vous le soumettrai.
C'est vrai aussi que c'est peut-être un petit peu long. Je n'ai pas de passé de rôliste comme beaucoup d'entre vous et j'ai tendance à m'installer (Trop peut-être!) dans la durée. J'aime les livres longs où l'on accompagne les personnages de l'histoire, où les choses sont bien décrites, mais peut-être est-ce ennuyeux pour d'autres.
Encore merci, c'est drôlement gentil d'avoir répondu si vite. Je suis tout touché!

n°6738941
Merlin591
Merlin, Prince du Chaos
Posté le 11-10-2005 à 20:38:20  profilanswer
 

Mais c'est tout naturel!

n°6830403
oncle clov​is
Posté le 25-10-2005 à 12:35:43  profilanswer
 

J'ai plombé le topic, plus personne n'écrit. Je m'en excuse et me retire avec ce qui me reste de dignité!!!

n°6830414
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 25-10-2005 à 12:37:58  profilanswer
 

Faut pas, faut pas !
A chaque fois que je vois ce topic, ça me donne mauvaise conscience.


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
mood
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Posté le 25-10-2005 à 12:37:58  profilanswer
 

n°6831549
daviso
En 2005, j'enlève le bas
Posté le 25-10-2005 à 15:11:53  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Faut pas, faut pas !
A chaque fois que je vois ce topic, ça me donne mauvaise conscience.


 
Mon oeil. Si tu avais une conscience, depuis le temps ça se saurait...

n°6834968
Gedemon
patron-adjoint
Posté le 25-10-2005 à 23:34:31  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Faut pas, faut pas !
A chaque fois que je vois ce topic, ça me donne mauvaise conscience.


 
quoi, quoi, ça veux dire qu'a coup de up on pourrait avoir la suite ?
 
 :bounce:  :bounce:  :bounce:

n°6848173
Myway
Posté le 27-10-2005 à 17:27:09  profilanswer
 

daviso a écrit :

Mon oeil. Si tu avais une conscience, depuis le temps ça se saurait...


:jap:
 
:D
 
(au fait... on est en 2005!  :p )

n°6850209
oncle clov​is
Posté le 27-10-2005 à 22:14:57  profilanswer
 

grenouille, occupe-toi de nous.
On voudrait lire des choses!

n°6868575
Vorkar
Posté le 30-10-2005 à 18:35:36  profilanswer
 

Bonjour. Je viens de me lancer dans la lecture du roman. Je n'ai pas regardé les différents commentaires pour ne pas me laisser influencer. Et puis un topic de 28 pages ça fait peur ! :whistle:
En tout cas les deux premiers chapitres sont ce que j'ai trouvé de meilleur sur le net.
A noter tout de même un carnage de ponctuation; curieux alors que le reste est plutôt correct.
Je ne vois pas non plus l'intérêt du prologue.
En tout cas je vais lire la suite avec plus d'entrain que l'Eddings du moment.  :)
 
edit: c'est bon, je vois l'intérêt du prologue.


Message édité par Vorkar le 01-11-2005 à 08:52:11
n°6908243
Vorkar
Posté le 04-11-2005 à 17:20:51  profilanswer
 

Chapitre 6 et j'accroche toujours.  :)

n°6917408
Vorkar
Posté le 05-11-2005 à 14:52:35  profilanswer
 

Chapitre 6 et finalement, j'ai à redire. Oh ! Juste un peu.
Que l'on voit l'histoire de plusieurs côtés est intéressant, surtout comme c'est bien fait. Or, l'arrivée des chasseurs de prime fait peut-être un peu : "les personnages secondaires de trop". Il ne faut tout de même pas trop diluer l'histoire. Il faudra voir, si après ils interviennent vraiment où s'ils sont juste là pour se faire tuer.
 
Un détail me heurte tout à la fin : l'homme qui fait jaillir deux dagues de sa main pour les tenir en équilibre sur ses doigts. Peu importe son habileté, c'est les deux dagues qui me gênent. Leçon de choses : un couteau à une lame allant jusqu'à dix centimètres. Entre dix et quinze c'est un poignard, certains poussent jusqu'à vingt. De vingt à trente centimètre de lame, on a les dagues, de sacrés beaux objets. Au delà, ce sont les glaives, etc…
Bref, je vois mieux ce spadassin faire jaillir des stylets de sa main : petites choses vicieuses de dix à quinze centimètres de long en tout, rectilignes et bien équilibrées pour le lancer.
 

n°6948188
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 09-11-2005 à 00:33:30  profilanswer
 

Merci de tes commentaires Vorkar ;)
 
C'est marrant, ces dagues ont dérangé pas mal de monde. Il va falloir que je finisse par admettre qu'il y a un fond de vérité dans les critiques :D


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n°6949352
deidril
French Geek Society Member
Posté le 09-11-2005 à 09:20:06  profilanswer
 

Perso ca ne me choque pas vraiment. Certains de mes personnages arrêteraient un maillet de troll lancé avec un seul doigt, alors une dague en équilibre...

n°6952336
Vorkar
Posté le 09-11-2005 à 15:36:24  profilanswer
 

Je continue alors...  ;)  
chapitre 9, une petite annomalie à corriger : Lorsqu'on explique à Dani la mort de Déria, elle s'exclame "Tuée et violée ! " C'est la première fois qu'on entend parler de viol. A enlever absolument.
Dans la même veine, ma femme (comme dirait Colombo) qui s'est mise également à lire l'histoire m'a signalé (je ne sais plus à quel chapitre) que Rekk était décrit le visage sans cicatrice, alors que, lorsqu'il apprend la mort de sa fille, des larmes suivent ses cicatrices.  

n°6961058
Vorkar
Posté le 10-11-2005 à 15:44:00  profilanswer
 

Chapitre 10, ça se gâte, désolé.
 
Bon la porte de chêne d'un pouce qui envoie des éclats comme du verre dans toute la pièce, ça fait trop gros. C'est très beau visuellement, mais je pense qu'il faut éviter la surenchère hollywoodienne. On fait de la fantasy, mais ce n'est pas une raison pour ne pas rester logique. La porte n'étant pas verrouillée, je pense que la gâche aurait lâché bien avant. Passons, c'est un détail.
 
Arrêter un carreau d'arbalète avec une épée, bon, pourquoi pas, les héros sont vraiment des héros.
 
La réaction de Rekk face à son agresseur me gène plus. Ce héros est rapide comme la foudre, on le sait. Commençant à le connaître, il aurait profité de la diversion de Malek et Dani pour frapper. Ou bien, il voulait un vrai duel avec un collègue de caste, auquel cas il aurait dit aux autres de ne passe mêler de cette affaire, surtout vis à vis de Dani.
Autre manque de logique. L'assassin qui tient Shareen avec un couteau sous la gorge. On peut imaginer qu'il espérait bien que quelqu'un vienne. Mais pourquoi se relâcherait-il alors que Malek lâche son arme? Il veut tuer les jeunes. Pour quelle raison n'a-t-il pas égorgé la fille à cet instant? Je sais, c'est embêtant pour la suite de l'histoire, mais il faut savoir oublier des beaux clichés pour ne pas tomber dans le mauvais scénario.
 
"Rekk sourit, dévoilant ses canines acérées" Je ne lui connaissais pas ce problème dentaire. "Les lèvres de Rekk dessinèrent un sourire carnassier" ou quelque chose du style eut été plus approprié.
 
"Shareen s'empara de l'épée sur le sol. Elle essuya ses mains moites sur ses habits déchirés" Sans commentaire.
 
Ma première impression sur les deux spadassins était la bonne. Ils sont assez bien décrits dans ce chapitre pour que leur apparition antérieure n'ait aucune utilité. Et puis, mieux vaut laisser le mystère quant à celui qui a mis à prix la tête des héros.  
 
Toujours dans la série "manque de logique" : un poignard lancé qui traverse une cotte de maille, je n'y crois pas. Tu as déjà vu une cotte de maille de boucher? D'accord l'acier actuel est meilleur, mais les cottes de mailles médiévales étaient à double, voire triple entrelacement. Aucun coup d'épée (non magique) ne peut les entamer. Dessous, le porteur est mort, les os brisé, mais la cotte de maille reste intègre. Je sais, c'est chiant! Mais c'est la différence entre le crédible et le n'importe quoi.
Et puis, dans la foulée, la bulle de sang qui éclate aux commissures des lèvres de Malek. Un beau cliché, mais c'est quoi ce sang?, vu qu'il est à peine blessé.  
 
Après la bataille, Dani dit : "Rekk, tu surveilles si ce monstre répugnant ne revient pas menacer la petite". A ce moment elle n'a aucune idée de ce qui s'est passé en haut.
 
Mais bon, l'histoire reste toujours la meilleure que j'ai lu sur le net.  
 
 
 
 

n°6962612
daviso
En 2005, j'enlève le bas
Posté le 10-11-2005 à 19:46:09  profilanswer
 

Grenouille, tu devrais envoyer ton premier exemplaire dédicacé à M. Vorkar. Quand tu auras fini d'écrire ce bouquin, évidemment.

n°6981545
Vorkar
Posté le 13-11-2005 à 16:10:19  profilanswer
 

Excellente idée ! Ca m'éviterai de faire du copier coller par chapitre. Car, évidemment, je ne lis pas sur écran.
Oui, mais j'aurais sûrement fini d'ici là....
Pas grave, un exemplaire dédicacé c'est toujours bon à prendre.
 
Bon, au passage, chapitre XI. Rekk et l'empereur. Le monarque s'assit lourdement sur son trône et dit : "Je ne suis pas omniscient, Baron. Vous le savez" (C'est juste pour resituer l'anomalie)
Puis quelques répliques après Rekk lui dit "J'espère que ce n'était pas sur votre ordre."
Et là l'empereur recule d'un pas avant de se ressaisir.
 
 

n°6996908
evenix
Posté le 15-11-2005 à 19:12:49  profilanswer
 

Hello l'monde ! J'écris un livre d'Heroic Fantaisy. Avec plusieurs races, un monde, une guerre, un régime politique, etc...  Imaginez une réunion au sein d'un conseil ; "Le conseil des Linkens" (Les 'Linkens' sont des capitaines dans les escouades respectives de l'armé d'une des races de mon roman). Un des leurs, à rescucité deux etre considéré comme inférieur, ce sont des 'Homs', et Ezec, le chef des linkens, hésite, il ne sait que faire... Soit il condamne les deux etres rescucités, soit il les utilise au sein de l'armé, mais à son profit, tout en sachant qu'un 'Hom' est considéré comme un esclave pour les Linkens. Il y'aura donc des membres pour et d'autres contre (il y'a 13 Linkens). Le dialogue devra etre entretenu par une moral, et un style très esthétique et logique. La personne coupable au sein du conseil, devra réussir à convaincre la majorité. J'aimerais que certains d'entres vous poste des exemples de dialogues, ou me donne des conseils pour le dévelloper, si possible. Merci d'avance!!!

n°7041231
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 21-11-2005 à 15:14:00  profilanswer
 

Encore merci pour ces commentaires, Vorkar. C'est ce genre de critiques qui me permet d'avancer ou de corriger les choses.
 
C'est vrai que la rencontre entre Rekk et les chasseurs de primes est assez mal écrit. Il s'agit pourtant d'un second jet, le premier était atroce. Mais je vois qu'il y a pas mal de choses à améliorer.
 
Oh my god, le boulot qui m'attend...  [:sisicaivrai]


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n°7041574
Vorkar
Posté le 21-11-2005 à 16:06:11  profilanswer
 

Pas de problème. Ca ne me coûte pas beaucoup plus cher. Oui, je sais, le problème avec l'écriture c'est que pour faire un travail correct (pour les autres) il faut compter sur trois à quatre fois plus de temps de travail pénible, par rapport au plaisir du premier jet.
 
Je continue donc.
Chapitre 13. Quand le vieux salut Laath pour la première fois "Te voilà debout, eh" ... "Il abordait un large sourire mais le jeune cambrioleur avait appris..." à ce moment, c'est la première fois que tu parles du travail du jeune, tu ne peux donc le nommer ainsi sans en avoir parlé auparavant.
Un chapitre longuet. Laath reste un personnage secondaire, si tu développes son histoire de cette façon, ce sera au dépend de celle des vrais héros et on risque de perdre l'intérêt de l'histoire principale.
Chapitre 14. Malek dit "Vous savez qu'il existe une rue de Carmelan dans l'aile ouest..." et plus loin tu dis qu'il n'a pas révélé le nom de sa maison. Ou alors je n'ai pas compris ce qu'était la rue de Carmelan.
D'autre part, je trouve toute cette première partie de chapitre plutôt lourde. Profite plutôt que Malek fasse découvrir le palais et son développement à Sareen pour nous le faire également découvrir sous forme de dialogue. C'est plus sympathique. L'introduction du personnage de Lobsran est préjudiciable. Encore un ! On sait que Mandonius à des agents partout,  le détail n'est pas profitable par rapport à la dilution de l'action.
Tiens ! Une modif facile à faire : Quand les héros cherchent leur place au banquet. "la rayonnace de l'Empereur"
A priori, le père de Malek est un Duc. Il ne peut avoir une petite maison. Duc est un titre en lien avec la famille royale. C'est le titre le plus important après prince. Baron est à éviter aussi, c'est le noble le plus haut sous les ordres du roi. Essaie "Marquis".

n°7056249
cyfer
Posté le 23-11-2005 à 10:15:57  profilanswer
 

:hello:  tout le monde
 
Bon, Grenouille, à quand la suite? Vorkar va s'ennuyer quand il aura tout lu!  
 
Spas tout de lire Harry Potter, nous, on veut la suite des aventures de Rekk et Cie :o

n°7062925
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 24-11-2005 à 00:58:44  profilanswer
 

En fait, j'aimerais bien me remettre à écrire quelque chose from scratch, ça me gave les corrections. Je sais, c'est mal, mais c'est comme ça.
 
Personne n'aurait une idée de scenar, même vague ? Si ça me plaît, je vous ponds le premier chapitre dès demain et j'essaie de refaire le même pari du "un chapitre par jour".


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n°7066988
foularou
Posté le 24-11-2005 à 16:42:58  profilanswer
 

Paroles! paroles! paroles!

n°7071135
docwario
Alea jacta est
Posté le 25-11-2005 à 00:51:17  profilanswer
 

une idée de scenar ?
 
La fille d'un chef de guerre se fait tuée par le fils de l'empereur actuel. L'histoire raconte comment ce chef de guerre, craint de tous, par à la recherche de l'assassin de sa fille.
 
 
Ah bon ? Ca te fais penser à quelque chose ? Bon bah... Je trouve autre chose et je reviens. :D

n°7072212
deidril
French Geek Society Member
Posté le 25-11-2005 à 11:13:01  profilanswer
 

C'est l'histoire d'un romancier maudit dont le fardeau est de ne jamais achever ses oeuvres, d'autant plus lorsqu'elles sont appréciées par des hordes de lecteurs jaloux et des foules de lectrices en pamoisons devant tant de 'maitrise de la langue'...  
 
( si vous me cherchez, je suis dehors ... )

n°7072410
La Guepe1
Posté le 25-11-2005 à 11:48:55  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

En fait, j'aimerais bien me remettre à écrire quelque chose from scratch, ça me gave les corrections. Je sais, c'est mal, mais c'est comme ça.
 
Personne n'aurait une idée de scenar, même vague ? Si ça me plaît, je vous ponds le premier chapitre dès demain et j'essaie de refaire le même pari du "un chapitre par jour".


 
 
Tiens.
Tu as oublié la pub pour ton blog.
Tu déconnes...
 
 :D  
 
PS : j'ai pas lu, c'est trop long.

n°7078571
daviso
En 2005, j'enlève le bas
Posté le 26-11-2005 à 10:17:39  profilanswer
 

La Guepe1 a écrit :

Tiens.
Tu as oublié la pub pour ton blog.
Tu déconnes...
 
 :D  
 
PS : j'ai pas lu, c'est trop long.


 
Elle est en signature...  :D

n°7079960
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 26-11-2005 à 14:31:07  profilanswer
 

On se moque, on se moque, mais je viens de finir une nouvelle de dix pages, na.
 
Bon ok c'est pas un bouquin. Mais c'est un début. Je vous merde :p


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n°7085614
Vorkar
Posté le 27-11-2005 à 11:11:28  profilanswer
 

Hé oui, c'est chiant, les corrections ! C'est un peu comme aimer faire du vélo, mais seulement dans les descentes.
En tour cas, à défaut d'améliorer ce roman, tu pourras à l'avenir éviter d'utiliser : "riper" et tant qu'à faire le mot "stop" qui est un anglicisme, on ne s'en doute plus, n'est pas ? Dans une autre série "cagoulé" n'existe pas malgré l'utilisation usuelle des journalistes (à moins que Larousse l'ait sorti depuis, ce dico est pour la médiocrité de la langue française)
Evite les "ne... que" (il n'avait qqc que grâce) cela empâte formidablement les phrases. Ca tu le fais souvent. Utilise "seulement", "juste"... En règle générale préfère la positive à la négative.
 
Je reprends le précis :
Chapitre 15
"Elle toucha doucement l'épée qui se balançait doucement à sa ceinture"
Cette épée, justement, le Boucher la lui a donnée. Or elle en avait déjà une. Elle en a deux maintenant. D'où Rekk l'a tirée, ils n'ont pas eu le temps de faire d'emplettes, je pense. Et puis, qu'appelles-tu épée ? Epée c'est pour moi par défaut l'épée médiévale, 80cm de lame, largeur 4 à 5 cm pour 3 à 4 kg et une lame qui n'est pas affûté, contrairement à ce que les films laissent entendre. Shareen n'a aucune chance de manipuler ce genre d'arme. Pour Déria, ça pouvait passer, avec un entraînement depuis l'enfance. Sinon il y a l'épée renaissance, la rapière. 1.5 et 2cm de large pour la même longueur, faisant à peine plus d'un kg, principalement utilisé en estoc mais qui possède tout de mêle une lame tranchante. C'est déjà plus une arme qui peut être utilisée par une femme. Une rapière n'a quasiment aucune chance de passer une cotte de mailles. Seulement, si Rekk à ce type d'épée, elle aurait éclaté à la première parade d'un espadon. Sinon, il y à l'épée "mousquetaire" et "zoro" un véritable acier à ressort, juste un pointe. C'est une fleuret ou estoc.
Je suppose que Malek avait donné une cotte de maille d'entraînement de l'académie à Shareen. Il faut bien se représenter la valeur d'une cotte de mailles. Au moyen âge il fallait une vie complète à un forgeron pour en faire une (on peut supposer qu'il ne faisait pas que cela dans sa journée non plus).
Revenons au texte :
"Le jeune noble n'avait pas l'air très confortable avec les compliments"
Je ne comprends pas très bien le début du passage avec le Prince. On le quittait la veille alors que Gundron l'interpellait et là on le retrouve en train de regarder partout, de fouiller dans l'armoire. Il viens de se débarrasser de ses "gros bras" (ça fait un peu garde du corps ça, utilise plutôt "acolytes" pour ces nobles) On ne sais pas quel jour on est, si c'est la suite directe ou un nouveau rendez-vous. J'ai supposé un moment qu'il s'agissait de retours en arrière, en ce cas il fait mettre tous ces moments au plus que parfait, ce qui est un exercice délicat. Bref, à voir.
Sur ce, au revoir.

n°7085778
daviso
En 2005, j'enlève le bas
Posté le 27-11-2005 à 11:46:13  profilanswer
 

Sérieusement Vorkar, je suis soufflé. :ouch:  
 
D'où tu sors tous ces renseignements? Le fait qu'une épée médiévale ne soit pas aiguisée? Qu'une cotte de mailles soit aussi longue à faire? En tout cas, chapeau bas.  :jap:

n°7104000
Vorkar
Posté le 29-11-2005 à 17:18:23  profilanswer
 

Penses-tu ! Je suis juste un tout petit amateur de médiéval. Voir une vraie épée ça aide. Avoir fait des jeux de rôles et organisé des jeux de rôles grandeur nature, ça pousse à se renseigner et être précis.
La cotte de maille illustre bien le décalage entre l'imaginaire contemporain et la réalité historique.
Penser que le forgeron du château, qui s'occupait également des fers à cheval, des socs de charue ou d'araire etc..., devait titer d'une sorte d'éponge de fer sortie d'un bas fourneau, charque aiguille de métal qui feraient les anneaux, qu'il devait former les fermoirs (car chaque maille à un petit fermoir, ce n'est pas comme une chaine), avant même de comencer à former le maillage de double ou triple entrelac d'anneaux, ça force le respect.
 

n°7104180
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 29-11-2005 à 17:42:00  profilanswer
 

Bon, ça fait déjà une nouvelle d'écrite.
 
Ca y est, je tiens le bon bout  :D


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°7115697
tegu
Posté le 01-12-2005 à 10:51:06  profilanswer
 

Pour mettre un bémol aux informations de Vorkar, voici des liens qui pourront intéresser les écrivains de scènes d'escrime. Il existe beaucoup de sources sur le net à ce sujet. Pas toutes très viables historiquement parlant.
 
infos générales
http://fr.wikipedia.org/wiki/Armem [...] i%C3%A9val
 
quelques idées reçues
http://www.imagelycanthrope.com/lcdbh/lettre.htm
 
exemple d'épées forgées
http://www.comptoir-du-chateau.fr/ [...] epees1.htm

n°7118244
Vorkar
Posté le 01-12-2005 à 17:00:20  profilanswer
 

Super les liens !
En même temps, je ne pense pas m'être trop trompé.

n°7356240
daviso
En 2005, j'enlève le bas
Posté le 06-01-2006 à 11:08:57  profilanswer
 

http://batracien.over-blog.com/article-1533422.html
 
Résolution n°9 (De rien Grenouille, tu me remercieras plus tard :D)

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