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Auteur Sujet :

Ecriture d'un roman d'heroic fantasy

n°6008322
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 03-07-2005 à 14:38:57  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
J'ai enfin retrouvé une muse digne de ce nom.
Ca va chier :D


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
mood
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Posté le 03-07-2005 à 14:38:57  profilanswer
 

n°6008617
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 03-07-2005 à 15:46:55  profilanswer
 

Quel plaisir de te revoir Grenouille ^_^


Message édité par sheratan le 03-07-2005 à 15:47:07
n°6015163
deidril
French Geek Society Member
Posté le 04-07-2005 à 16:39:45  profilanswer
 

Le plaisir sera d'autant plus grand quand nous lirons ces textes que nous attendons depuis maintenant presque 1 an. ( perche inside les gars, envoyez vos +1 et vos UP )

n°6020464
cyfer
Posté le 05-07-2005 à 09:13:03  profilanswer
 

Yes, grenouille bleue est de retour!!! [:youpi]  
Alors la suite des histoires, et que ça saute!!:D  
[:allsnow][:allsnow][:allsnow]


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Ma galerie
n°6021400
Sebmtp
Posté le 05-07-2005 à 11:44:27  profilanswer
 

Rrooo,
 
Qu'il est beau ce début de 27e page...
 
Bon retour chez toi Grenouille.
 :hello:  
 
Cyfer, si tu cherches du plaisir qui se lit, je te conseille te t'intéresser aussi aux cas de Sheratan et Deidril.
A eux trois, ils forment une sacrée brochette de mousquetaires de la plume.
 :)  
 
Up!

n°6022255
cyfer
Posté le 05-07-2005 à 13:53:59  profilanswer
 

Sebmtp a écrit :


 :hello:  
 
Cyfer, si tu cherches du plaisir qui se lit, je te conseille te t'intéresser aussi aux cas de Sheratan et Deidril.
A eux trois, ils forment une sacrée brochette de mousquetaires de la plume.
 :)  
 
Up!


 
oui,j'ai déjà lu les histoires de sheratan et de deidril, enfin les débuts d'histoires, parce que j'aimerais bien voir la fin un jour!! :whistle:  
 
allez, [:allsnow] pour la suite!!


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Ma galerie
n°6028764
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 06-07-2005 à 09:06:15  profilanswer
 

En tout cas moi, j'avoue que je bloque depuis quatre mois sur la poursuite de la rédaction de mon troisième tome, masi le deux est dans les cartons, je fais la chasse à un éditeur pour me reprendre (peut-être Mnémos!)

n°6072804
yulara
Byte Hunter
Posté le 11-07-2005 à 18:57:52  profilanswer
 

sheratan a écrit :

En tout cas moi, j'avoue que je bloque depuis quatre mois sur la poursuite de la rédaction de mon troisième tome, masi le deux est dans les cartons, je fais la chasse à un éditeur pour me reprendre (peut-être Mnémos!)


coment ça tu bloques? mais c'est une honte!!! penses un peu à tes lecteurs assidus qui n'attendent que la suite  :ange:  
 
en tout cas, j'ai bien fait de passer par là aujourd'hui si Grenouille fait son come-back, c'est plutot une excellente nouvelle  :bounce:  

n°6073951
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 11-07-2005 à 21:20:03  profilanswer
 

Ouais enfin le come-back, comme d'habitude, concerne surtout un début à reprendre, corriger, polir, arranger, fluidifier, saliver.
 
Bref, je ne suis pas sûr que ça va vous passionner à court terme ;)  
 
Mais au moins ça bouge !


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n°6077633
cyfer
Posté le 12-07-2005 à 10:47:06  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Ouais enfin le come-back, comme d'habitude, concerne surtout un début à reprendre, corriger, polir, arranger, fluidifier, saliver.
 
Bref, je ne suis pas sûr que ça va vous passionner à court terme ;)  
 
Mais au moins ça bouge !


 
 :hello: Grenouille
 
Mais si, ça va nous passionner, surtout si tu reprends, corriges, plois, arranges, etc..tes histoires déjà trés bien;)
 
alors, la suite!!! [:anack]  [:anack]  [:anack]


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mood
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Posté le 12-07-2005 à 10:47:06  profilanswer
 

n°6152368
cyfer
Posté le 22-07-2005 à 10:36:50  profilanswer
 

Nous n'aurons donc rien de bien à lire cet été? :cry:  :cry:  :cry:  
 
Le batracien a du partir en vacances :(  
 
Mais je croise quand même les doigts en espérant voir un jour une suite:)  
 


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n°6282959
Myway
Posté le 10-08-2005 à 17:17:55  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Ouais enfin le come-back, comme d'habitude, concerne surtout un début à reprendre, corriger, polir, arranger, fluidifier, saliver.
 
Bref, je ne suis pas sûr que ça va vous passionner à court terme ;)  
 
Mais au moins ça bouge !


On attend toujours, hein!  :whistle:  
Ta muse, elle semble te prendre trop de temps ! :o

n°6286921
cyfer
Posté le 11-08-2005 à 10:12:50  profilanswer
 

Myway a écrit :

On attend toujours, hein!  :whistle:  
Ta muse, elle semble te prendre trop de temps ! :o


 
 :lol:  
 
C'est une muse très exclusive :whistle:  
 
Allez, un petit :yoyoz: pour la suite!

n°6308225
Triliock
Romain IV en vacances à Bagdad
Posté le 14-08-2005 à 14:41:47  profilanswer
 

De toute manière, il est plus passionné par l'écriture de son blog que par ses écrits fantasy  :D

n°6318858
cyfer
Posté le 16-08-2005 à 09:46:41  profilanswer
 

Triliock a écrit :

De toute manière, il est plus passionné par l'écriture de son blog que par ses écrits fantasy  :D


 
Ouaip, j'ai vu. Au moins, il arrive à raconter sa vie sans se lasser :o    :whistle:

n°6319805
Triliock
Romain IV en vacances à Bagdad
Posté le 16-08-2005 à 13:06:44  profilanswer
 

C'est ce qui fait tout son charme. Il devrait mettre tout ce qui lui arrive en petites nouvelles sur l'absurde, et ça se vendrait comme des petits pains :
J'imagine déjà le titre :
 
"Petites Histoires Ordinaires d'un Batracien Libre".
 
 :D

n°6335023
cyfer
Posté le 18-08-2005 à 09:35:33  profilanswer
 

Triliock a écrit :

 
"Petites Histoires Ordinaires d'un Batracien Libre".
 
 :D


 
 
 [:rofl]
 
Il faudrait aller lui suggérer l'idée sur son fameux blog :lol:  
 


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n°6397934
DooY00doO
Posté le 25-08-2005 à 23:31:44  profilanswer
 

Coucou.  
:hello:  
Je me suis lancé dans l'écriture il y a quelques temps, très classiquement de l'heroic fantasy *o*.
J'ai demandé des avis à des amis sur msn, mais forcement la plupart des réponses sont positives et restent du genre "ho c est bien Oo", donc je n'ai pas vraiment de critiques pour m'améliorer ^^'.
 
J'ai vu que sur ce sujet des personnes postaient leurs textes, malgré qu'à l'origine ce soit un topic spécialement pour quelqu'un, donc j'hésite un peu lol (j'ai lu les 3 premiers chapitres d'ailleurs, bref je suis loin d'avoir fini, mais ca s'annonce très très bien °_°).
Puis comme j'ai trouvé ce sujet, j'ai un peu peur du même accueil si j'en créais un pour moi ^^''':http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 7283-1.htm
 
Donc voila, je voudrais bien des critiques et des commentaires ^^, si vous voulez bien perdre un peu de temps pour moi. Et faut pas hésiter à être méchant :p.
 
Carte peu détaillée et temporaire bien sur :x : http://francky157.free.fr/carte.jpg
 
________________________________
 
Prologue
 
 

Eléa est née lors du grand hiver de l'année de Notre Seigneur 1269, le 17eme jour du mois de Thomas.  
 
Sa mère était tzigane, elle et son peuple suivaient les mouvements de la meute des Loups Vagabonds du Nord lointain. Ces bêtes sacrées étaient leur nourriture, et eux, en contre partie, les protégeaient de la race humaine, de moins en moins enclin à respecter les anciennes règles de notre monde.  
L'hiver particulièrement rude de l'année où elle naquit, avait entraîné le troupeau vers le sud, près des hommes, et maintenant vers la cité des mercenaires, Talamanna...  
 
Le territoire de ce royaume était ravagé par une importante famine, d'une part à cause du grand froid qui avançait inlassablement vers le Sud, et d'autre part à force de terribles batailles rangées dans les plaines avoisinantes, réduisant de plus en plus les réserves de la contrée.  
 
Effectivement, le Seigneur Owadd de la province de Doron, de la lignée des Adalbert, toujours en quête d'une "unité des peuples", conquérait de plus en plus de peuplade. Alors que les nouvelles arrivant aux oreilles de tous, étaient que la cité de Pale fut en passe de tomber, les bataillons du Seigneur Owadd  surgirent non loin de Talamanna, dans une incompréhension générale...  
Mais les téméraires guerriers de la cité repoussèrent les assauts durant plusieurs mois, forçant les légions "ennemies" à battre en retraite, pour quelques temps du moins...  
 
C'est dans ce contexte que sa tribu atteignit Talamanna, enfin... elle n'eut pas tout à fait le temps d'arriver à destination...  
 
Il y eu un massacre.
 
Le peuple avait faim et la tribu d’Eléa lui fournissait de quoi survivre, de la viande fraîche et rassemblée, la meute des Loups Vagabonds.
Même si habituellement les loups n'étaient pas une nourriture d'usage, la situation faisait oublier bien des coutumes.  
Un assez impressionnant bataillon de civils assaillit ainsi la meute que son peuple se devait de défendre.
 
Ce fut donc un génocide de 2 espèces…
La détresse pousse les humains à des mœurs bien sauvages.
 
Les témoins de cette époque rapportent qu’il n’y avait plus que les cadavres des tziganes dans le grand pré, toutes les carcasses de loups étant déjà depuis longtemps sur des broches pour nourrir les affamés.
 
Mais une chose a échappé à tous…
Un espion  du Seigneur Owadd ne se situait pas très loin, et vit un nouveau né dans son berceau, en train de geindre...  
 
     
Contes et légendes de Nibelheim, de maître Rosaire.
 
Chapitre 1. Revirement
 
La plume hésitante glisse sous la pression de mes doigts noueux, je suis anxieuse. Comment peut-on se rappeler une époque sinistre sans en souffrir ?
Mais c’est une nécessité, si je veux accomplir mon entreprise, pour une fois je dois aller jusqu’au bout d’une des choses que je me suis fixée. Je pense que le mieux n’est pas de remonter trop loin… Le matin de mes quinze ans me revient clairement en tête, car on n’oublie jamais une vraie douleur...  
 
L’an mille deux cent quatre-vingt-quatre de l’ancien calendrier, et l’an dix du calendrier imposé par mon père, depuis la fondation de notre royaume, Nibelheim.
Le Grand Froid s’était depuis longtemps imposé sur quasiment toute la surface habitée par les humains. Il subsistait une partie au Sud du royaume encore épargnée, c’est la que je vivais, c’est la que vivait toute la cour, il s’agissait de la région alentour d’Adalborg, capitale nouvellement renommée.
 
La nuit avait été douce, je vivais servie et respectée dans un havre de paix.
La lumière du matin perça à travers mes paupières closes.
<< Mademoiselle, le jour se lève enfin, et pour une fois on m’a ordonné de vous faire lever avec lui. Votre père désire vous voir dès que vous serez prête. >> C’était dame Bonté, ma préceptrice, mon ennemie de tous les jours peut-on dire. Elle venait de tirer les rideaux de ma luxueuse chambre, mais j’aurai bien aimé que mes richesses restent dans l’obscurité pour encore quelques heures d’agréable sommeil.
<< - De quoi s’agit-il ? Demandais-je avec une voix empâtée, malgré que mon rang m’impose d’être en permanence gracieuse.
- On salue son interlocuteur de bon matin Eléa, peu importe s’il vous plait de le voir ou non, mettez vous dans la tête les manières que votre sang vous impose. Et votre père ne discute pas de ses affaires avec moi vous le savez bien, vous devez vous présenter à lui, je n’en sais pas plus.
- Entendu, je vous remercie ma dame, faites entrer Enée je vous prie, puis vous pourrez disposer, répondis-je implacablement, en oubliant non par hasard le salut qu’elle m’avait demandé.
- Bien mon altesse, mais vous devriez vous hâter, notre roi semblait agité. >> Et sur ses dernières paroles elle fit une révérence peu poussée, comme pour répondre à mon inconvenance puis sortie en refermant la porte.
 
Ma chambre était une abondance de richesses de toutes sortes. Ici et là se tenaient toutes sortes de cadeaux que j’ai exposé au fil des ans. Je possédais des magnifiques présents de Tera, ce qui était inéluctable, étant donné que mon père était en pourparlers avec les autorités des Iles du Sud depuis des années déjà. On achète le soutien d’un souverain grâce au sourires de sa fille semble t-il.  
Ma collection d’animaux en cuivre se tenait en face de mon lit sur une somptueuse bibliothèque parcourue de dorures à l’or fin. Curieusement j’ai toujours eu une attirance pour les bêtes, bien que ma position à la cour m’excluait de toutes promenades seule pour en observer. Je ne connaissais que chevaux, chiens et chats et surtout nul animal un tant soit peu exotique ou dangereux.
Les murs recouverts de tapisserie resplendissaient, dans la plupart y figuraient la gloire de mon père et de ses conquêtes. En revanche il y en avait une qui tranchait avec le ton général, elle représentait un loup, une aura l’enveloppait et des vagabonds (ce que je prenais pour tel en tout cas) se tenaient derrière lui. Celle-ci avait un aspect poussiéreux, elle était manifestement bien âgée, et fut longtemps exposée, mais étonnement, aucun travail de rénovations ne fut jamais entamé dessus.
Toutes ces tapisseries donnaient une griffe chaleureuse à mes appartements, cela contrastait avec la froideur de la demeure royale. Le Roi Owadd n’appréciait que très peu l’opulence. Nous vivions donc dans une authentique forteresse, une place militaire et non un luxurieux château.  
En tant qu’Adalbert, digne fille de mon père, j’appuyai ce choix de vie en public. Mais chacun à la cour savait que j’étais capricieuse et fort exigeante, pas un n’a pu manquer la fontaine que j’ai fais monter dans mes appartements; un escalier entier dans l’aile centrale du château fut bloquer pour la déplacer. Depuis lors les rumeurs allèrent bon train sur mes désirs et prétention, et chacun sait qu’on ne puit stopper les commérages parmis les nobliaux, ma côte faiblissait donc face aux vérités sur ma personne qu’on se racontait, mais aussi face au inventions extravagantes. Quelle ne fut pas ma surprise quand on m’expliqua qu’on ne pouvait recouvrir le sol de ma chambre de plume d’oies.  
Il se colportait donc qu’on allait m’envoyer à Pale quelques temps, officiellement pour préparer le séjour d’hiver de mon père là bas, mais en réalité pour me faire oublier quelques temps. Une inquiétude rongeait mon père, celle que les Seigneurs des Trois Contrés de Nibelheim se refusent à me voir monter sur le trône, il fallait donc m’évincer pour calmer les potins.
 
Enée frappa à ma porte et je lui octroyai la permission d’entrer.
Elle était ma première dame d’honneur, son rôle était spécial, ce n’était pas une courtisane en attente de faveurs futures, c’était avant tout une amie. La tradition veut qu’une jeune fille de mon rang soit accompagnée dans la vie de tous les jours par une femme à l’esprit subtil et à l’expérience prouvée. Elle doit l’encadrer dans les intrigues de la cour et les méandres du pouvoir, elle conseille les actions de sa protégée pour l’avantage de cette dernière, c est une guide de la diplomatie. Mais elle est tenue d’être en outre une féroce guerrière, car accompagnant sa protégée partout, elle lui servira de protecteur conjointement.
Son « pedigree » sembla honnête à mon Roi, et une entrevue avec elle me convaincu que nous nous entendrons parfaitement, et ce fut effectivement la grande s&#339;ur que je n’ai jamais eu par le sang, attentive et douce, mais sévère quand les circonstances l’exigeaient.
Son origine m’est inconnue, ainsi que la plupart de son passé. Je n’avais nulle idée de l’expérience prouvée dont je parlais plus haut. Je ne lui soutirai qu’un vague lieux de naissance, un petit bourg près de Talammanna, cela correspondait bien à sa robuste carrure. Elle avait effectivement une honnête charpente, tout en recelant une beauté naturelle, c’était une fier trentenaire. Ses cheveux étaient légèrement bouclés, à la mode de Pale, ils brillaient de vitalité et d’élégance, et quelques mèches cachaient sobrement ces yeux d’un bleu serein. Elle portait ce jour là une robe simple mais raffinée, de satin et de velours pourpre, la dentelle moussait en abondance au bout de ses manches laissant percevoir ses délicates mains, mais dont je savais l’intérieur couvert de cals d’adroit bretteur.
<< - Bonjour Eléa, votre nuit a été agréable ?
- Sa fin fut trop courte à mon goût, dis-je avec un sourire en coin, sachant que ma question sous-entendait que je voulais savoir pourquoi.
- Ha… Je crains que ce ne soit plus votre souci majeur dans peu de temps, mais votre père m’a fait promettre…  
- Arrêtez ! m’écriais-je en l’interromprant brutalement. Combien de fois êtes vous allée contre sa volonté ? pour mes intérêts et souhaits. Je n’aime pas ce qui ce trame d’aussi bonne heure, et je commence à en être affoler. Qu’y a t’il de si important ?
- Des rumeurs… déclara t’elle vaguement.
- Enée je suis las… Je vous en conjure. Nous sommes amies, je vous considère t’elle quelle quoi qu’il arrive.
- Ma princesse, c est fort délicat. Habillez vous et sortez, je vous attends.
- Parfait… Disposez.
- Bien Mademoiselle. Puis-je parler librement ?
- Faites.
- Bon anniversaire ! s’exclama t’elle avec euphorie. >>
Nous éclatâmes de rire puis elle se retira. Je congédiai la servante venue m’aider à me vêtir, pour réfléchir en paix.
Des rumeurs m’a-t-elle dit, encore. Apparemment cette fois ci elles étaient assez graves pour me faire lever avant la plupart des domestiques, je pris alors conscience de la gravité de la situation. Jamais mon père ne m avait dérangé d’aussi bonne heure, jamais même aucun noble de ce château n’avait du voir la lumière du jour de cette heure la, sauf si il n’était pas encore couché bien naturellement. Je me rappelai alors quelques fameuses soirées où Enée m’avait déguisé en servante pour que je puisse y circuler librement, et y rester aussi tard qu’il me plairait, c’est dans ces occasions ci que je découvris le dégoût que certaines personnes avaient pour moi. Et donc il y avait apparemment des rumeurs très graves ce matin, qui ne feraient sûrement qu’accentuer cette répulsion envers moi, mon père désirait-il les étouffer ?
 
Je me vêtis en hâte d’une simple tunique de coton blanc, ornée des armoiries des Aldabert, deux chevaux tenant un bouclier divisé en 3 trois, dans chaque partie était inscrit en rouge un des trois domaines du royaume, cette teinte signifiant le sang qui avait coulé pour cette union. Au dessus somnolait un louveteau, un bébé entre ses pattes avant, et sur une bande en dessous était marqué ‘’Ohtacar an cen Nibelheim’’, ce que peu de gens sauraient traduire.  
Par contre mon éducation poussée de bien née me le permettait, cela signifiait en dialecte Légendaire quelque chose comme ‘’faire la guerre (combattre) afin de voir (révéler) Nibelheim’’, cette traduction ne reflète pas les puissances des mots utilisés, on ne peut interpréter cette langue sacrée, ordinairement.
Je m’examinai dans mon imposant miroir sur pied et me jugea convenable. Mes quinze ans se reflétaient bien dans cette glace, je devenais une femme. Ma coiffure était simple, j’avais les cheveux lisses, descendant à mis dos, d’un blond couleur des blés; ces derniers sûrement délicieux selon la comptine dithyrambique du ménestrel de la cour sur moi. Ma chevelure était des plus quelconque à mon goût, la particularité venait de mes yeux vairons, vert et bleu profond. Cette originalité m’aurait valu d’être rejetée si ma naissance avait été ordinaire, mais ici on en faisait une qualité, effectivement, un souverain est un personnage exceptionnel, posséder un attribut unique était donc signe qu’on fut spécial et donc apte à être supérieure à tous. Raisonnement bien obscur qui n’existait que pour assurer ma position chancelante…
Je faisais un mesquin mètre soixante-neuf, rien de quoi s’exalter même pour mon âge. Heureusement j’étais une vaillante archère, malgré mes courts bras, et une bonne duelliste à la rapière, mon maître d’arme Arardoc ne m’aurait pas permis le contraire.
Je plaçai sur mon front mon diadème, signe de ma souveraineté dormante, puis sorti.
 
Le couloir à peine éclairé des premiers éclats du jour s’ouvrit devant moi. Enée m’attendait en face de ma porte, le dos appuyé contre la roche. On raconte que les pierres du château d’Adalborg proviennent d’au-delà des Monts Noirâtres, aucunes archives de ce temps là n’a survécu aux différentes guerres et pillages, cela reste un mythe qu’on aime à se raconter pour donner plus de charme à ce lieu que ce que sa laideur lui accorde.
<< - Etes vous prête Mademoiselle ? Me questionna Enée.
- Croyez vous que l’on soit prêt à quoi que ce soit à une heure ou le sommeil est de mise ?
Je suis disposée, mais loin d’être prête.
-Cela suffira à votre père, allons y, activons nous. >>
 
Nous croisâmes à peine une dizaine de personnes sur notre trajet dans tous ces vastes couloirs et vestibules que nous traversions. Je m’immobilisais brusquement devant une lucarne par laquelle on apercevait les écuries.
<< -Enée ! M’écriais-je. Qui a fait seller ma jument ? Et pour quel motif ?
-Eléa, ma reine… Nous devrions ne pas faire attendre votre père. >> Elle n’employa pas le terme « reine » innocemment. Elle voulait me flatter pour me convaincre plus aisément d’obtempérer à ses souhaits, c est à dire oublier ce que je venais de voir. Je savais que je ne gagnerai pas, j’avançai donc devant elle, pressée de résoudre cette énigme.
 
Devant la porte des appartements de mon roi, je ne me retenais pas, et entrai sans m’annoncer.
Enée essayait de me suivre à ma suite, elle jeta un regard empreint d’excuses au deux gardes royaux de l’entrée et semblait ébranlée par ma conduite.
Mon père, le souverain Owadd Aldabert, me dévisagea avec irritation pendant que je remuais dans tous les sens face à lui.
Il était d’une modeste taille et d’une musculature assez frêle, il ne devint pas le grand roi des hommes par sa carrure, mais par son esprit. Il avait effectivement un grand sens de la tactique et des comportements humains, cela faisait de lui un diplomate terriblement habile. Ses tempes étaient grisonnantes, mais sa chevelure hirsute se répandait encore abondement, descendant jusqu’au bas de son cou. Il portait un manteau en peau de renard, incrusté de quelques boutons d’argent, un vêtement certes de grande qualité, mais qui contrastait avec le faste habituel des souverains. Ses yeux qui me dévisageaient étaient captivants, d’un marron taciturne, qui prenait des reflets verts dans certaines situations, on n’osait défier un tel regard.
Nous nous situons dans son salon, il était assis face à son cabinet de fonction, un parchemin de piètre qualité dans les mains. A sa droite se tenait le chef de ma garde personnelle, Son.
<< Père ! Je réclame des explications… >> Il m’interrompu.
<< - Crois tu que je te ferais venir pour ne rien te dire ? Apprend la patience mon enfant, répondis t’il en me tendant le parchemin.
- De quoi s’agit t’il ?
- L’instruction que te fournit Maître Rosaire ne t’enseigne t’il pas la lecture ? J’en suis extrêmement mécontent.
- Bien mon Roi >> J’obéis à son ordre sous entendu et je me mis donc à lire ce qui allait tout bouleverser. >>  
 
Chapitre 2, deux posts en dessus =).


Message édité par DooY00doO le 29-08-2005 à 03:06:23
n°6399879
Sebmtp
Posté le 26-08-2005 à 11:06:06  profilanswer
 

Hello,
 
Moi je trouve ça pas mal.
C'est pas renversant mais il y a des choses intéressantes sur le fond et je trouve que ça vaut le coup que tu continues, surtout à 17 ans.
Ca m'intéresse de voir ce que la suite va donner.
 
Il y a plein de petites choses qui ne vont pas, mais il me semble que c'est dû à la jeunesse et à un manque de pratique.
Globalement, il y a un petit côté forcé qui nuit au récit, par exemple :
C'est donc dans ce contexte là que sa tribu atteignit Talamanna
Donc et sont en trop.
 
Le choix des temps entre présent et imparfait me paraît également souvent discutable.
 
Et puis tu vas avoir des remarques plus pointues de la part des plus méticuleux... ce qui n'est pas mon cas  :)  
 
Mais globalement, mon sentiment est que tu pars sur de bonnes bases.
 
Encouragements pour la suite donc.
 
NB1 : ne sois pas impatient d'avoir des remarques poussées d'autres forumeurs, ça prend parfois un peu de temps.
NB2 : ne te désespère pas si meriadeck intervient pour te dire que c'est nul. C'est sa façon de dire bonjour.
 
Amicalement
Seb
 :hello:

n°6400884
DooY00doO
Posté le 26-08-2005 à 12:59:57  profilanswer
 

Salut =)
 
Je vois ce que tu veux dire par coté forcé oui... C'est effectivement la premiere chose que j'écris donc je rame pas mal, j'essaye de rendre ca plus "coulant" mais j'ai pas encore du tout les bons reflexes :lol:.
 
Les temps j'hésite souvent, comme j'écris lentement je me coupe du contexte d'une phrase à l'autre je crois, donc je n'emploie pas tout le temps les bons temps. Et comme quand je me relis... je trouve tout nul... J'arrive pas à corriger dans le bon sens. Parce oui j'ai un manque affreux de confiance en moi :sweat:, malgré que l'on me dise que c'est bien et qu'on m'encourage je trouve toujours ca en dessus de n'importe quel autre texte.
J'essaye j'essaye :x.
En fait j'ai même des problèmes avec ma facon de raconter l'histoire, si c'est Eléa qui écrit, elle devrait être au courant de tout, par exemple des origines d'Enée, ou de la tapisserie. Ca me fait une drole d'impression de penser qu'elle ecricrait son histoire en essayant de garder le suspense lol, mais j'y suis bien obligé, justement pour cette raison ^^.
 
Merchi ^o^. Je mettrais le chap.2 s'il y a des intérressés ^^. Mici à toi déjà :).
 
 
(meriadeck vais lui botter les fesses *o*)

n°6409800
DooY00doO
Posté le 27-08-2005 à 19:08:43  profilanswer
 

Voila la chapitre 2 en entier :
 
_________________________________________________________________________
 
Chapitre 2. Dérobade d’anniversaire.

Voici le parchemin, toujours conservé dans mes archives.
 
Le peuple à témoin.
 
Souvenez vous de la « Mésaventure de la fringale teintée de rouge », comme on l’aime à l’appeler dans les troquets. En 1269, le 17eme jour du mois de Thomas. L’hécatombe de Talamanna.
Tous, vous avez en mémoire ce que j’évoque.
Le clan des Sys accompagnant les Loups Vagabonds fut brisé. Il n’y eut aucun miraculé…
Hormis une âme, son excellence la princesse Eléa Adalbert, suivante reine du royaume de Nibelheim.
Elle fut simplement recueillie par un envoyé de notre souverain, alors en campagne pour la victoire. Et désormais elle est notre futur, alors que son lignage est souillé de l’impureté de la Nation de Thea.
Je n’ai pas de preuves, ni d’argumentation ou de démonstrations pour attester de son ascendance obscène.
Je ne souhaite qu’une bagatelle.
Que le Seigneur Owaad Adalbert annonce parmis les Stèles de Droiture sa parenté avec son supposé enfant, devant assistance de la noblesse et des Seigneurs des Trois Contrés.
S’il le peut, vous vous désintéresserez de mes boniments. Dans le cas contraire, un revirement dans la succession du royaume sera inévitable, nous en sommes lucides.
 
Au plaisir, j en suis assuré.
    Votre mécène.

 
 
Les Stèles de Droitures sont des pierres dressées au centre de l’Ile du Sud, elles sont au nombre de 6, disposées en cercle. Tout homme se tenant au milieu d’elles ne peut que qu’exprimer des vérités, c’est un trait connu et accepté de notre monde.
Quand à la Nation de Thea… et à la répulsion que le parchemin lui octroyait… Il s’agit du territoire au Nord de Nibelheim. Peu de voyageurs sont revenus de ce pays au cours de l’histoire, les quelques récits qui nous sont parvenus fascinent par l’effroi qu’ils provoquent, mais ils ne sont jamais cohérents. D’une part on nous expose des sortes d’humains ruinées autant de l’intérieur que de l’extérieur, des coutumes ignobles, du cannibalisme, des sacrifices infantiles. D’autre part les humains seraient serviteurs de créatures innommables, valets des démons et du Malin. Les fables sur cette terre sont si nombreuses et variées (voir extravagantes) que je ne peux les exposer sur ce simple support. Toujours est-il qu’une vérité persiste, ceux qui se sont hasardés dans cette région n’en reviennent jamais, ou alors parfaitement aliénés.
Toutes les expéditions pour comprendre ce pays se sont révélées un échec, pas un rescapé n’a fait un jour de compte rendu sensé.
Il est donc aisé de comprendre l’aversion du peuple pour cette contrée. C’est une attitude du commun et bien établi que d’exécrer la Nation de Thea, une croyance populaire.
 
Je ne saisi pas immédiatement l’ennui de cette affaire. Certainement, cette nouvelle fera encore décliner ma réputation quelques temps, jusqu’à ce que mon roi prouve sa paternité face aux Stèles de Droitures.
Il prit la parole.
<< - Ceci est accroché en chaque coin du bourg. Ma garde en a enlevé le plus grand nombre possible… Malheureusement cette affaire s’ébruitera, si ce n’est déjà fait.
- Je ne conçois pas la difficulté père, une fois que vous vous serez rendu aux Iles du Sud, ces mensonges ayant pour but de me destituer s’en verront ridiculisés. >> Mon froncement de sourcils appuyait bien mon incompréhension.
Il me dévisagea. Il semblait rejeter l’idée qu’il allait m’annoncer ce qui suit.
<< - Ma fille… Je ne me rendrais pas en ces lieux…C’est impossible…  
- Les tensions avec le monarque des îles sont-elles trop excessives pour vous permettre de vous y présenter ? Répliquai-je naïvement.
- Eléa… Mon enfant… Mon chérubin… Ce parchemin raconte la réalité de tes origines… Je ne comprend pas comment cet individu peut être au fait, mais il l’est, ce n’est pas une tromperie. >>
Un silence pesant de plusieurs secondes s’imposa, le délai qu’il me fallu pour reprendre mes esprits et absorber l’information.
<< Je suis un de ces dénaturés du Nord ? Une putain de Thea !? >> Des sanglots percèrent à travers ma voix déjà bien peu assurée.
<< - Je t’interdis ! Protesta t’il en se levant de son siège. Es-tu différente des autres jeunes dames de ce royaume ? Tu es peut être davantage raffinée et belle, je ne vois rien en toi d’inférieur ou de monstrueux. Tu n’es pas ma fille de chair, mais tu l’es de c&#339;ur. Tu n’as connu que moi et ta feu mère. Nous n’avons aimé que toi Eléa, tu es mon espoir, je te chéris plus que tout. Tu es ma passion Eléa, ne l’oublie Ô grand jamais ! Je ne tolère aucunes larmes, cela ne change absolument rien à ce que tu es. Ni à ce que je suis mon enfant, ton père légitime.
Mon monde s’effondra, un gouffre de douleurs et de duperies s’ouvrit sous mes pieds.
Si les gens apprenaient cela, le règne des Adalbert cesserait, personne ne succéderait à mon père. D’ailleurs lui-même perdrait tout légitimité par rapport à ce qu’il avait tenté d’imposer à son royaume, une bâtarde de Thea. Une guerre civile se répandrait dans les trois domaines de Nibelheim, nous reviendrons dix années en arrière. Les vieilles factions se reformeraient, chacune grappillant une once de territoire. Toute l’harmonie que mon père imposa par le fer et le sang deviendrait révolue.
Quand à moi, je serai sûrement écartelée, puis on calcinerait ma dépouille. C’est ainsi qu’il doit en être pour les corps entachés du démon. Mon père obtiendra une douce pendaison, ses anciens partisans ne le laisseraient sûrement pas vivre, pas un tel traître.
Aucune solution ne transperça mon chagrin, je ne me fixais que sur la conclusion inévitable de ce parchemin, la mort de mon roi et de moi-même.
 
<< Sir, pardonnez moi, mais le temps presse, les pleurs attendront, pas notre plan. Votre fille doit connaître dès maintenant la suite de cette affaire, elle aura suffisamment de répit plus tard pour se lamenter. >>
Ces paroles venaient de Son, le chef de ma garde. C’était un orgueilleux combattant, vétéran des campagnes de mon père. Plusieurs cicatrices marquaient sa figure, des coups de lames un peu trop courts à chaque fois qui ne lui laissèrent que ces stigmates. Mon père le portait en haute estime, il le jugeait le plus apte à assumer ma protection. Si je n’existais pas il aurait été promu chef de la garde de mon père, au lieu de la mienne, je sais qu’il eut toujours une ranc&#339;ur discrète pour moi au fond de lui-même. Parce que mon père l’estimait et désirait le meilleur pour son enfant, il se retrouvait dans une position en dessous de laquelle il aurait du accéder. Aucune action n’aurait pu guérir sa rancune, et puis je n’y pouvais pas grand-chose.
 
Mon père s’approcha et prit ma tête entre ses 2 paumes.
<< Eléa, cet individu ou ce groupe ne l’emportera pas, une stratégie a été établi par dame Enée, Son et moi-même. >>
Il reparti s’asseoir sur son siège pour sortir une carte de Nibelheim. Enée attrapa ma main, encore humide de mes larmes essuyées, je lui serrai plus fort qu’elle ne s’y attendait, ce qu’elle manifesta par un hoquet étouffé.  
La voix de mon père essayait d’être grave mais douce à la fois.
<< Tu comprends ce qui va arriver, tu es perspicace. J’imagine que tu ne veux pas mourir, encore moins dans les conditions que tu dois connaître… Et comme moi tu désires sauver le trône n’est ce pas ? Les dispositions que nous allons prendre vont être brusques et je l’espère efficaces. >> Il sembla guetter une réaction, mais je ne feintai pas même l’ombre d’un sentiment autre que le chagrin et la désillusion.
<< Je comprend ta peine… Cependant je ne peux pas dire des mots plus réconfortants qu’un « je t’aime », si tu ne sais pas t’en contenter, alors sombre. En attendant je souhaite te préserver toi et mon royaume, prête l’oreille à mes paroles. >> Je restai silencieuse, renfermée dans mes murailles.  
<< Toi, Enée, Son et le reste de ta garde allaient partir pour Doron, un messager a déjà été envoyé pour que ta tante prépare ton arrivée. Vous y séjournerez discrètement, et autant de temps que nous l’estimerons nécessaire. >> Je failli lui couper la parole car je ne voyais pas en quoi cela arrangeait notre affaire. Mais il leva la main quand ma bouche s’entrouvrit, pour m’arrêter net.
<< Patiente je t’ai dis tout à l’heure… Laisse moi achever mes explications. Personne ne doit savoir que tu te trouves là bas, une autre explication à ton absence sera fournie. Elle sera celle-ci : Tu es partie tard dans la soirée d’hier soir en direction des Montagnes Noirâtres, tout à l’Ouest, accompagnée de ta garde et du nécessaire pour une longue et pénible expédition, retenons bien le mot « longue ». Tu ambitionnes de me montrer que tu es mûr, le jour de tes quinze ans est une belle occasion pour me le prouver. Le voyage est à but de connaissances, pour rendre moins nébuleux les contours de nos cartes. C’est une entreprise extravagante, convenant à une adolescente. >> Il esquissa un sourire sur cette remarque acerbe.
 
Effectivement, on me savait déraisonnable et farfelue, la cour accepterait cette mascarade. Les affiches ayant été affichées la nuit même, ma fuite n’en sera pas prise pour une, n’étant pas au courant hier soir de cette affaire. Et de toute façon une excursion comme celle-ci demande beaucoup de préparations, on croira donc qu’il s’agissait d’une surprise que j’avais longuement préparé. Je devrai ainsi me dissimuler à Doron, le temps que l’on oublie ces accusations, je reviendrai alors, inventant une expédition qui avait échoué.
Un ennui persistait, certaines personnes m’ont croisé ce matin, je pensais à Dame Bonté et à quelques domestiques. Je sorti de mon mutisme et fit part de cette remarque à mon père. Il me répondit en des termes effrayants.
<< J’ai sommé dame Enée de retenir quels serviteurs t’ont aperçu. La chance tournera pour eux aujourd’hui, je le crains. Quand à Dame Bonté, elle t’accompagnera, sauf si tu désires sa fin ?
- Père ! >> Je le fixai, effarée. Puisqu’ils avaient fait l’erreur de se trouver sur mon chemin, on allait assassiner des gens s’étant levés de bon matin seulement pour satisfaire les besoins de leur maître. Et comment pouvait t’il me demander si je voulais la mort d’une femme ? Croire ceci possible de moi voulait t’il dire qu’en réalité il ne me connaissait pas ?
 
<< Ne fais pas l’enfant ! >> Il cria presque cette ordre, je restai pétrifié. << Le bien de la communauté exige le malheur d’autres, c’est l’intérêt général qui prime. Tout ce que j’entreprends je le fais pour le royaume et son peuple.
-La communauté exige t’elle qu’on tue des innocents ?
- Chaque domestiques qui va disparaître et comme un village qui ne finira pas incendié. Sans royaume, le pays sera déchiré. Ce ne sont pas une dizaine de personnes qui vont s'éteindre comme en ce jour, ce seront des milliers. >>
Il avait raison, mais il devait y avoir d’autres moyens que le meurtre, je n’admettais pas cette solution…
 
<< Disparais maintenant. >> Ces propos sonnaient comme l’ordre d’un souverain à son sujet. Toute discutions étaient vaines.
 
Ca fut à Son de clore la discussion une fois pour toutes. << Ne tardons plus, les marmitons vont commencer à préparer le petit déjeuner dans les cuisines, nous ne devrions déjà plus être ici. Il nous faut quatre jours de voyages si nous maintenons un galop constant. Hâtons nous. >> Il s’inclina devant mon père et sorti rapidement en donnant des instructions à un des gardes. Mon père me serra dans ses bras, première marque de réconfort réel qu’il me porta après le heurt que la nouvelle m’avait provoqué. Je le salua avec respect, puis marcha sur les traces de Son, Enée à ma suite.
 
Ma garde était en selle dans la cour intérieur, Son me tendit les reines de ma monture et je grimpai dessus. Le silence se faisait absolu, chacun savait le pourquoi de ce rassemblement, ces hommes m’avaient juré fidélité, au-delà de tous les périls, mais l’embarras et l’indécision flottaient dans leurs regards lointains. Ce départ précipité ne semblait pas pourtant mal préparé, je voyais qu’à chaque selle était suspendu une sacoche d’avoine, et sûrement des denrées dérobées à la hâte dans les cuisines. Mes gardes agissaient avec efficacité, un sentiment de fierté m’envahit, mais je le ravalai immédiatement. Ce n’était pas de mon fait, non. L’abject de Thea, n’y était pour rien, ces fiers hommes n’avaient rien à faire avec moi…
 
L’ambiance se détendit lorsque Dame Bonté arriva accompagnée de trois males débordante d’habits et de ses cris de consternation. Pourquoi diable ne l’avait-on prévenu qu’à la toute dernière minute ? Visiblement elle n’était au courant de rien. Quelques rires feutrés se firent entendre, puis notre caravane se mit en route.
Nous ne rencontrâmes que peu de personnes dans le bourg d’Adalborg, et encore moins sur les chemins suivant. On m’avait fournit une tunique quelconque dès notre sortie de la citadelle, ainsi je n’étais pas inquiétée par mon anonymat.  
 
La cadence du voyage était pénible à souhait. Nous devions maintenir un galop constant, tout en passant par des chemins peu fréquentés, donc accidentés et bosselés. Mon postérieur manifesta sa contrariété vis-à-vis de ce traitement par de rudes et persistantes douleurs.  
Les haltes étaient brèves et espacées, elles existaient seulement pour que nos montures supportent le rythme imposé et s’alimentent, cela me laissait donc peu de répit pour m’isoler et pleurer…
La nuit tombée, Son fit monter un camp de fortune. La fatigue s’abattait sur moi depuis un bon moment, je ne pris donc pas part au repas ni à la bref veillée autour du feu qui suivit.
Je ne dormis pas dans la douceur d’un sommeil mérité, mais dans un accablement écrasant. Je ne pouvais m’arrêter de penser aux domestiques que nous avions croisé le matin dans les couloirs. Qu’en était-il d’eux maintenant ?
En plus d’être une princesse indigne, je provoquais des malheurs à mon insu. J’ai appris ce jour ci qu’il est bien dur de s’endormir dans une couche imbibée de larmes.
 
Mon assoupissement ne dura pas fort longtemps. Du raffut en dehors de ma tente me réveilla. Des hurlements déchirants et des tintements de lames se rencontrant.
Une clameur reprise de multiples fois se différencia parmis les cris. << Aux armes ! A la princesse ! On tue notre reine ! >>
 
_________________________________________________________________________
 
 
Double post pour remonter le sujet lol :P.

n°6413925
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 28-08-2005 à 13:43:27  profilanswer
 

laisse moi une bonne semaine,DooY00doo et je te décortique au moins ton chapitre 1

n°6414426
everso
Posté le 28-08-2005 à 15:39:42  profilanswer
 

Salut tout le monde. :)  
Je me permets une petite intrusion ..
 

DooY00doO a écrit :


...
En fait j'ai même des problèmes avec ma facon de raconter l'histoire, si c'est Eléa qui écrit, elle devrait être au courant de tout, par exemple des origines d'Enée, ou de la tapisserie. Ca me fait une drole d'impression de penser qu'elle ecricrait son histoire en essayant de garder le suspense lol, mais j'y suis bien obligé, justement pour cette raison ^^.
...


Un lien utile, il me semble, concernant cette problématique :http://www.revue-solaris.com/special/cnpedh.htm
Voir le paragraphe Personne de Narration.
 
La narration à la première personne semble un véritable exercice périlleux ...
 
Merci pour ce lien Sebmtp. :hello:

n°6415395
DooY00doO
Posté le 28-08-2005 à 19:02:45  profilanswer
 

Sheratan, c'était une critique cachée du genre "le style est super lourd donc il me faut beaucoup de temps" ?
 
Vui chui parano je vous dis lol ^^. Merchi si tu le fais ;).
 
 
Tres interressant ton lien everso :) (je lirais tout apres le diner éminnent :p)
Mais la premiere personne permet de faire évoluer le personnage tout au long du roman, en décrivant ses sentiments de manière précise. Un narrateur omniscient peut le faire bien sur... Mais j'aime bien cette facon, ca rapproche le lecteur du héros, je crois. Toute facon ce n'est que mon premier texte ^^, ca donnera ce que ca donnera (surement quelque chose de pas top :p).
 
En fait je me suis inspiré de L'assassion royal pour le style à la 1ere personne, je crois que l'auteur dans cette série a bien réussi à l'utiliser non ? :p Enfin c est sur que j'ai pas le même niveau xD...
Bref on verra bien ^^.

n°6415632
yulara
Byte Hunter
Posté le 28-08-2005 à 19:42:02  profilanswer
 

Sheratan est generalement assez pointu dans ses critiques d'où son besoin de temps pour lire un chapitre.
je ne pense pas qu'il y ait d'allusion cachée derriere ses propos ;)

n°6415659
DooY00doO
Posté le 28-08-2005 à 19:47:36  profilanswer
 

Je me doute bien ;p, c'était une taquinerie T_T.
 
 :ange:  
 
 
J'attend avec impatience ^^.

n°6425018
DooY00doO
Posté le 29-08-2005 à 22:46:00  profilanswer
 

Chapitre 3. Echauffourée
 
 
L’odeur âcre de la fumé était perceptible, ainsi que les hurlements et lamentations.
 
Le capitaine Son pénétra soudainement dans ma tente et s’écria << Sortez immédiatement d’ici mademoiselle ! Des ennemis sont apparus sur les versants du vallon, leurs volés de flèches ont abattu beaucoup des notres. Cette toile leur indique trop clairement vers où converger pour vous attaquer, suivez moi ! >> Il s’irrita devant mon hésitation, et rajouta << Immédiatement ! >>
La lame de son épée était empourprée de mort, son visage perlé de sang et empreint d’effroi.
Ma garde se composait d’une quarantaine d’hommes, tous expérimentés, théoriquement doués. Habituellement son utilité était principalement protocolaire ou dissuasive. Je saurai dénombrer sur les doigts d’une main le nombre d’occasions où une de ces gardes sauva véritablement la vie de leur protégé. Apparemment je devrais me rajouter un doigt bientôt.
 
Une fois à l’extérieur de la tente, ce ne fut plus que plaintes, flammes et agonie.  
L’obscurité d’une nuit glaciale faisait place à l’éclat ardent du feu. On apercevait non loin un combat, et on entendait surtout les gémissements parvenant de là bas.
Un homme arriva devant moi et Son.
<< Capitaine, nous les maintenons en respect à cinquante mètres d’ici. Ils n’essaient pas de nous tuer, ils cherchent à tout prix à arriver vers la princesse. Ceux qui passent sont abattus dans le dos par les quatre archers que j’ai fait caché dans les bosquets juste à droite. Mais nous devons nous sauver, les hommes les retiendront ici le temps de notre fuite. Et je suggère… >>
Un trait de flèche interrompit son rapport. Il tomba à mes pieds, dans une dernière convulsion.
Raod avait trois enfants, sa femme, une chandelière, devait tranquillement dormir dans leur lit conjugal au bourg d’Adalborg.
 
Des assaillants se ruèrent vers moi et Son, certains tombèrent grâce à la dextérité de nos quelques archers. Mais il était trop.
 
<< A la reine ! >> J’entendis encore ce cri car la mêlée n’en était plus une, les ennemis affluaient en ma direction.
 
Son bloqua un coup m’étant destiné, à hauteur de tête, puis enfonça sa rapière dans les entrailles de l’agresseur.
Il me poussa derrière lui, et fit rempart contre au moins trois hommes.
Je ramassai la flamberge de Raod, espérant qu’elle me porterait meilleure fortune, et avançai côte à côte de mon capitaine.
Elle ne causait pas plus que dommages qu’une épée ordinaire, mais son aspect ondulé ébranlait la confiance de l’adversaire. Cette forme entravait la glissade de la lame ennemie lors d’une parade, et entraînait des vibrations perturbante dans l’arme adverse. Son lourd poids était un inconvénient que la fièvre du combat me permettait de surmonter.
 
Ainsi débuta une sinistre danse de la mort.
 
La cohérence n’est plus de mise dans la fureur d’une lutte pour la survie. Mes souvenirs du combat sont vagues.
Je me vois encore montée sur Promesse, ma jument. C’était un présent de mon père pour mes dix printemps. Descendante des étalons du seigneur Isur, onzième souverain de Doron, cette lignée de pur sang avait parcouru sept siècles. Son poil lisse et luisant s’accordait avec les plus beaux apparats, il convenait mal aux projections de sang qui le maculait pendant cette bataille.
J’allais à travers les fantassins, soustrayant des vies au rythme du trot de Promesse.
 
Je découvris le corps étendu de Dame Bonté, près du cadavre de Raod, une dague dans le flanc gauche. Elle avait du se réfugier ici car nos hommes y étaient le plus présent. Effectivement sans armes, c’était sa meilleure chance de survie, meilleure mais non infaillible…
Je m’étonnai de ma tristesse en l’apercevant inerte. Elle m’avait élevé après tout; durement, mais elle fut toujours près de moi. Une autre partie de ma vie qui s’enfuit ainsi, après la découverte du matin…
 
Au coeur de la bataille, un cercle de défense s’établi autour de moi et ma monture, Enée en faisait partie. J’en étais exaspérée, réduite à l’immobilité pendant que mes hommes tombaient tout autour. Je descendis de Promesse pour me frayer un chemin en jouant des épaules.
 
Quand je reçus un coup sur l’arrière du crâne.
 
________________________
 
C'est un court chapitre de transition =).
 
Voila voila ^^  
 
 :D


Message édité par DooY00doO le 29-08-2005 à 22:46:35
n°6437134
Sebmtp
Posté le 31-08-2005 à 11:06:08  profilanswer
 

Hello Dooyoodoo,
 
Je vais être moins tendre que la première fois.
Sur 3 chapitres, le côté forcé dont je parlais précédemment ressort encore plus et se mêle à une forme de naïveté dans la narration qui dessert l'histoire.
J'ai toujours l'impression que tu as quelque chose à dire et que tu as de bonnes bases pour y parvenir mais ça n'est manifestement pas encore mûr.
 
J'ai l'impression que tu dois encore te défaire du côté "il faut que j'explique ça au lecteur".
 
Juste un exemple :
début de chapitre 3

Citation :

<< Sortez immédiatement d’ici mademoiselle ! Des ennemis sont apparus sur les versants du vallon, leurs volées de flèches ont abattu beaucoup des nôtres. Cette toile leur indique trop clairement vers où converger pour vous attaquer, suivez moi ! >>


On a l'impression que ton capitaine est un mauvais acteur qui s'adresse au lecteur et pas à sa princesse.
Sauf contexte particulier, quelque chose comme "Damoiselle, nous sommes attaqués. Venez, il faut fuir" suffit. C'est ailleurs dans ton texte qu'il vaut mieux expliquer ce qui se passe.
 
Je pense que si tu arrives à mieux te positionner sur ce genre de choses, tout ton texte va s'améliorer.
Evidemment, en parler et le comprendre, c'est plus facile que de l'intégrer à son processus d'écriture.
 
Il me semble que tu devrais arrêter de poster et attendre de voir un peu ce que Sheratan va te dire. Peut être que plus de détails te seront plus utiles.
Je crois aussi que tu as besoin de lire encore pour t'imprégner des bonnes façons de faire et je ne saurais trop te conseiller de prendre temps de t'exercer sur des histoires courtes avant de poursuivre sur ton roman.
Il y a des ateliers sur ce forum qui pourraient t'être très utiles.
Pour des discussions pointues sur des textes plus aboutis, je te conseille également de lire l'évolution des topics de Grenouille, de deidril, de Talbazar.
Tu as besoin de t'améliorer sur des notions qualitatives avant de t'attaquer à des ambitions quantitatives.
 
Mais je confirme qu'il y a quelque chose qui me plait sur le fond.
En plus, au vu de tes premières réponses, tu sembles te poser les bonnes questions et avoir la bonne attitude.
C'est positif.
Encouragements
Seb
 :)

n°6440374
DooY00doO
Posté le 31-08-2005 à 18:48:39  profilanswer
 

Citation :

Sur 3 chapitres, le côté forcé dont je parlais précédemment ressort encore plus et se mêle à une forme de naïveté dans la narration qui dessert l'histoire.  
J'ai toujours l'impression que tu as quelque chose à dire et que tu as de bonnes bases pour y parvenir mais ça n'est manifestement pas encore mûr.


 
é_è. J'essai de faire attention :x, mais oui toute facon j'ai pas l'expérience pour savoir comment bien faire ^^.
 

Citation :

On a l'impression que ton capitaine est un mauvais acteur qui s'adresse au lecteur et pas à sa princesse.  
Sauf contexte particulier, quelque chose comme "Damoiselle, nous sommes attaqués. Venez, il faut fuir" suffit. C'est ailleurs dans ton texte qu'il vaut mieux expliquer ce qui se passe.


En fait je refais tout mon texte à la 3eme personne, avec un narrateur omniscient. Donc ce genre d'erreur va disparaitre ^^.
 
J'ai un ami apparement tres calé sur l'écriture, qui m a fait des critiques assez pointu, dans le genre de celle de Sheratan je pense. Seulement sur le premier chapitre parce qu'il avait plus le temps lol. Mais ca m'a déjà permis de changer des ptits détails qui n'allait pas.
On verra s'il prend le temps de continuer sur la suite lol.
 
Pour l'instant donc je repasse tout le texte à la 3eme personne, en modifiant certaines choses au passage. Je posterai quand j'aurai fini, oui oui je posterai tu m empecheras pas lol :p.
 
Les histoires courtes j'ai l'impression que ca serait perdre du temps. Car apres tout si je reviens régulièrement sur mes écrits pour les corriger, c est comme si j'écrivais des ptites nouvelles non ? Je m'améliore au fur et à mesure. Enfin j'ai cette impression.
 
Bref il y a spin city à la télé :p. J'éditerai pour les choses que j'ai oublié de dire hihi :p.
 
 
Merci de ta franchise :p.

n°6443626
Sebmtp
Posté le 01-09-2005 à 10:57:30  profilanswer
 

:)  
 
Attention, la narration à la 3e personne ne règlera pas forcément tous les problèmes.
 
Par contre, proposer ton texte aux feux croisés de personnes compétentes qui peuvent t'aider, et que tu ne refuses pas d'écouter, ça, c'est sûr, c'est la bonne route.
 
Effectivement, je ne pourrai pas t'empêcher de poster plus  :lol:  
Je t'invite donc à envisager la création un topic dédié.
 
 :hello:  

n°6447276
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 01-09-2005 à 18:23:37  profilanswer
 

Encore un peu de patience D00y00d00! je termine mon contrat et je te corrige comme promis....
 

n°6465466
DooY00doO
Posté le 03-09-2005 à 23:28:56  profilanswer
 

Citation :

Attention, la narration à la 3e personne ne règlera pas forcément tous les problèmes.


Evidemment ^^, mais me sens déjà bien mieux dedans :p.
 

Citation :

Je t'invite donc à envisager la création un topic dédié.


Huhu non j'ai trop peur. Toute facon avec la rentré je sais pas du tout si je vais avoir un peu de temps pour écrire :x.
 

Citation :

Encore un peu de patience D00y00d00! je termine mon contrat et je te corrige comme promis....


Ha ben si t'as pas commencé... Tu devrais plutot corriger cette version ci :p
http://francky157.free.fr/forum/index.php?showtopic=6
(j'ai fais ca pour mes contacts msn, c est + simple lol)
Seulement le chapitre 1 donc ^^, me doute que le tout te prendrait trop de temps. Enfin tu décides ^^.
J'attend ca impatiement (et avec inquietude lol) :).
 
 :hello:

n°6472750
charlie 13
Posté le 04-09-2005 à 22:51:51  profilanswer
 

Peut-être est-ce pinayer, mais dans l'intro ils sont montés sur des étalons, et 10 lignes plus loin l'un d'eux fait avancer sa jument...

n°6508003
DarkPunky
J'ignore de le savoir
Posté le 09-09-2005 à 04:46:38  profilanswer
 

Et moi je peux m'essayer à une correction ?  :D  
 

Citation :

Eléa est née lors du grand hiver de l'année de Notre Seigneur 1269, le 17eme jour du mois de Thomas.  
 
Sa mère était tzigane, elle et son peuple suivaient les mouvements de la meute des Loups Vagabonds du Nord lointain. Ces bêtes sacrées étaient leur nourriture, (ils mangent des loups ?  :??: ) et eux, en contre partie, les protégeaient de la race humaine, de moins en moins enclins à respecter les anciennes règles de notre monde.  
L'hiver particulièrement rude de l'année où elle naquit, avait entraîné le troupeau (de loups ? la meute, la harde, autre chose mais un troupeau quand même ^^, à moins que les loups suivent un troupeau de quelque chose auquel cas tout s'éclaircirait) vers le sud, près des hommes, et maintenant (maintenant l'hiver entraîne la meute quelque part ? petit contresens ;)) vers la cité des mercenaires, Talamanna...  
 
Le territoire de ce royaume était ravagé par une importante famine, d'une part à cause du grand froid qui avançait inlassablement vers le Sud, et d'autre part à force de terribles batailles rangées dans les plaines avoisinantes, réduisant de plus en plus les réserves de la contrée.  
La c'est plus subjectif mais j'ai du mal à situer : tu parles du territoire d'un royaume, puis du Sud (du royaume ?) et enfin des plaines avoisinantes (avoisinant le royaume ? la meute ? le Sud ?)
 
Effectivement, le Seigneur Owadd de la province de Doron, de la lignée des Adalbert, toujours en quête d'une "unité des peuples", conquérait de plus en plus de peuplades. Alors que les nouvelles arrivant aux oreilles de tous, (la virgule à enlever pour que cela soit correct mais ça reste maladroit comme formulation) étaient que la cité de Pale fut (était) en passe de tomber, les bataillons du Seigneur Owadd surgirent non loin de Talamanna, dans une incompréhension générale (de qui ? général pourrait très bien englober aussi les bataillons)...  
Mais les téméraires guerriers de la cité repoussèrent les assauts durant plusieurs mois, forçant les légions "ennemies" (je ne sais pas si on peut parler de légions dans un monde moyenageux, sinon pourquoi les guillemets à ennemies?) à battre en retraite, pour quelques temps du moins...  
 
C'est dans ce contexte que sa (c'est vrai que j'ai du mal mais on ne sait plus trop de qui il s 'agit :)) tribu atteignit Talamanna, enfin... elle n'eut pas tout à fait le temps d'arriver à destination...  
 
Il y eut un massacre.
 
Le peuple avait faim et la tribu d’Eléa lui fournissait de quoi survivre, de la viande fraîche et rassemblée, la meute des Loups Vagabonds. (la viande fraiche c'est les loups non ? pourquoi énumérer deux fois la même chose ?)
Même si habituellement les loups n'étaient pas une nourriture d'usage, la situation faisait oublier bien des coutumes. (ok ils mangent bien les loups, sont bien sympas ma foi mais autant pour moi ;))
Un assez impressionnant bataillon de civils assaillit ainsi la meute que son peuple se devait de défendre.
 
Ce fut un (le) génocide de 2 (deux) espèces…
La détresse pousse les humains à des mœurs bien sauvages.
 
Les témoins de cette époque rapportent qu’il n’y avait plus que les cadavres des tziganes dans le grand pré, toutes les carcasses de loups étant déjà depuis longtemps (maladroit aussi, de plus cette précision "temporelle" est-elle nécessaire ? elle laisse à penser qu'on a d'abord mis à cuire tous les loups et qu'ensuite on a zigouillé tous les tziganes, enfin c'est pas très clair) sur des broches pour nourrir les affamés.
 
Mais une chose a échappé à tous…
Un espion du Seigneur Owadd ne se situait pas très loin, et vit un nouveau né dans son berceau, en train de geindre...


 

Citation :

L’an mille deux cent quatre-vingt-quatre de l’ancien calendrier, et l’an dix du calendrier imposé par son père (de qui ?), depuis la fondation du royaume de Nibelheim.
Le Grand Froid s’était depuis longtemps imposé (installé) sur quasiment toute la surface habitée par les humains (hommes suffirait à mon sens). Il subsistait une partie au Sud du royaume encore épargnée, c’est là qu’elle vivait (mais qui ?), c’est la que vivait toute la cour, il s’agissait de la région alentour d’Adalborg, capitale nouvellement renommée.
 
La nuit avait été douce pour Eléa (enfin !), elle vivait servie et respectée dans un havre de paix, pour l’ultime fois. (problèmes de temps, durant la nuit Eléa vivait servie et respectée pour l'ultime fois ?)
La lumière du matin perça à travers ses paupières closes.
<< Mademoiselle, le jour se lève enfin, et pour une fois on m’a ordonné de vous faire lever avec lui. Votre père désire vous voir dès que vous serez prête. >> C’était dame Bonté, sa préceptrice, son ennemie de tous les jours peut-on dire (on devine le pourquoi mais mériterait d'être explicité). Elle venait de tirer les rideaux de sa luxueuse chambre, mais la jeune fille aurait bien aimé que ses richesses restent dans l’obscurité pour encore quelques heures d’agréable sommeil.
<< - De quoi s’agit-il ? Demanda t-elle avec une voix empâtée, malgré (bien) que son rang la contraignait d’être en permanence gracieuse.
- On salue son interlocuteur de bon matin Eléa, peu importe s’il vous plait de le voir ou non, mettez vous dans la tête les manières que votre sang vous impose. Et votre père ne discute pas de ses affaires avec moi vous le savez bien, vous devez vous présenter à lui, je n’en sais pas plus.
- Entendu, je vous remercie ma dame, faites entrer Enée je vous prie, puis vous pourrez disposer, répondit-elle implacablement, en oubliant non par hasard le salut qu’elle lui avait demandé.
- Bien mon altesse, mais vous devriez vous hâter, notre roi semblait agité. >> Et sur ces dernières paroles elle fit une révérence peu poussée (hum), comme pour répondre à son (on s'y perd) inconvenance puis sortit en refermant la porte.
 
Sa chambre était une abondance de richesses de toutes sortes. Ici et là se tenaient toutes sortes (répétition) de cadeaux qu’elle a exposé (sa chambre n'est pas vraiment une exposition) au fil des ans. Elle possédait des magnifiques présents de Tera (qui est-ce, ou qu'est-ce ? une amie, une ville, un pays ? même avec la suite on comprend difficlement), ce qui était inéluctable, étant donné que son père était en pourparlers avec les autorités des Iles du Sud depuis des années déjà. On achète le soutien d’un souverain grâce aux sourires de sa fille, semble t-il.  
Sa collection d’animaux en cuivre se tenait (une collection qui se tient... ça reste subjectif mais ça me fait drôle quand même) en face de son lit sur une somptueuse bibliothèque parcourue de dorures à l’or fin. Curieusement elle avait toujours eu une attirance pour les bêtes, bien que sa position à la cour l’excluait de toutes promenades seule pour en observer. Elle ne connaissait que chevaux, chiens et chats et surtout nul animal un tant soit peu exotique ou dangereux.
Les murs recouverts de tapisserie resplendissaient, dans la plupart y figuraient la gloire de son père et de ses conquêtes. En revanche il y en avait une (une tapisserie ? ==> Les murs recouverts de tapisseries) qui tranchait avec le ton général, elle représentait un loup, une aura l’enveloppait et des vagabonds (ce qu’elle prenait pour tel en tout cas) se tenaient derrière lui. Celle-ci avait un aspect poussiéreux, elle était manifestement bien âgée, et fut longtemps exposée (mouais), mais étonnement (à éviter), aucun travail de rénovations ne fut jamais entamé dessus.
Toutes ces tapisseries donnaient une griffe chaleureuse à ses appartements, cela contrastait avec la froideur de la demeure royale. Le Roi Owadd Adalbert n’appréciait que très peu l’opulence (si je ne me trompe, l'opulence est plus le fait d'être bien doté plutôt que le fait de montrer ses richesses si c'est ce que tu voulais dire). Ils vivaient dans une authentique forteresse, une place militaire et non un luxurieux château.  
En tant qu’Adalbert, digne fille de son père, elle appuyait ce choix de vie en public. Mais chacun à la cour savait qu’elle était capricieuse et fort exigeante, pas un n’avait pu manquer la fontaine qu’elle fit monter dans ses appartements; un escalier entier dans l’aile centrale du château fut bloqué pour la déplacer. Depuis lors les rumeurs allèrent bon train sur ses désirs et prétentions, et chacun sait qu’on ne puit stopper (concordance des temps étrange) les commérages parmis les nobliaux. Sa côte faiblissait donc face aux vérités sur sa personne qu’on se racontait, mais aussi face aux inventions extravagantes. Quelle ne fut pas sa surprise quand on lui expliqua qu’on ne pouvait recouvrir le sol de sa chambre de plume d’oies.
...


 
 
Je m'arrête la, il commence à se faire tard (ou tôt) mais une pair de remarques encore :
 
- Ce n'est que mon avis mais je pense que tu gagnerais à faire des phrases plus courtes, pour mieux structurer l'enchainement des informations que tu veux donner. J'ai le sentiment que tu veux donner beaucoup d'informations à la fois, ce qui est normal pour un début de récit, mais je pense que ton texte gagnerait en clarté avec des phrases plus courtes te permettant d'expliciter certains points en évitant la lourdeur d'une énième virgule ou d'un "et" supplémentaire. Cela pourrait aussi minimiser les risques de confusion de temps et de personnes (d'ailleurs ce n'est pas un problème que de faire apparaître régulièrement les noms de personne).
 
- J'espère que tu ne prendras pas ces corrections dans le mauvais sens. Ce n'est pas une chose que j'ai coutume de faire donc je ne sais pas trop comment amener ces corrections sans trop brusquer l'auteur que je corrige. Par ailleurs ces corrections émanent directement de ma sensibilité et sont évidemment sujettes à discussion également.
 
Et maintenant, je vais me coucher.  :sleep:


---------------
Tar | Librarything
n°6513966
DooY00doO
Posté le 09-09-2005 à 22:03:30  profilanswer
 

Citation :

(de loups ? la meute, la harde, autre chose mais un troupeau quand même ^^, à moins que les loups suivent un troupeau de quelque chose auquel cas tout s'éclaircirait)


Vui tu as raison... :)
 

Citation :

(maintenant l'hiver entraîne la meute quelque part ? petit contresens ;))


Hum je comprend pas ce que tu veux dire. Ils descendent vers le sud, et maintenant ils arrivent à Talamanna
 

Citation :

La c'est plus subjectif mais j'ai du mal à situer : tu parles du territoire d'un royaume, puis du Sud (du royaume ?) et enfin des plaines avoisinantes (avoisinant le royaume ? la meute ? le Sud ?)


Ben nan vers le Sud tout court, c'est une direction, vers le bas, je vois pas vraiment où l'on peut hésiter lol.
Plaines avoisinantes de la cité, je vais l'ajouter, effectivement :o.
 

Citation :

(de qui ? général pourrait très bien englober aussi les bataillons)


Mui si tu le vois comme ca...  oki, je note :o.
 

Citation :

(je ne sais pas si on peut parler de légions dans un monde moyenageux, sinon pourquoi les guillemets à ennemies?)


Ce n'est pas vraiment un monde moyen-ageux, c'est un monde à part. Dans beaucoup de roman, le mètre est utilisé, alors que ca n'aurait rien à faire la, ainsi que beaucoup d'autres choses. Enfin je suis pas un pro du genre xD (loin de là...), si ca choque vraiment je peux modifier ca.
Les guillemets, car ce ne sont pas vraiment des ennemis, tout dépend du point de vu à l'époque.
 

Citation :

(la viande fraiche c'est les loups non ? pourquoi énumérer deux fois la même chose ?)


Euh... description de ce qu'il s'agit, et apres on énonce clairement.  
Ben euh...
"Quelqu'un approchait, un homme brun à la démarche assuré, Martin."
"Quelqu'un approchait, Martin."
Je sais pas, je pensai pas que ca te choquerait ca Oo
 

Citation :

(ok ils mangent bien les loups, sont bien sympas ma foi mais autant pour moi ;))


Ben habituellement non... sauf le clan d'Eléa.
Mais bon c'est peut être abusé de se laisser mourir de faim non lol ?
 
Ya des centaines d'ethnies dans le monde qui mangent des choses que nous ne nous verrions jamais avaler.
 

Citation :

(de qui ?)


Citation :

(mais qui ?)


Citation :

(enfin !)


Euh O_O. Il ne me semble pas avoir déjà lu un livre qui commencait par "Tom était blablabla"
Un peu de suspens non ? :/
 

Citation :

(sa chambre n'est pas vraiment une exposition)


Ben mettre dans des étagères, c est bien exposer non ? ^^
 

Citation :

(qui est-ce, ou qu'est-ce ? une amie, une ville, un pays ? même avec la suite on comprend difficlement)


Il y a une carte normalement au début, mais effectivement je vais préciser ^^.
 

Citation :

et fut longtemps exposée (mouais), mais étonnement (à éviter)


Une tapisserie ca s'expose non ? Je vois pas quoi mettre d'autre :/
Et je ne comprend pas pourquoi "étonnement" ne va pas Oo. ^^'
 

Citation :

(si je ne me trompe, l'opulence est plus le fait d'être bien doté plutôt que le fait de montrer ses richesses si c'est ce que tu voulais dire)


Non non le sens correspond bien ^^. Montrer ses richesses c'est etre ostentatoire ^^.
 

Citation :

Cela pourrait aussi minimiser les risques de confusion de temps et de personnes (d'ailleurs ce n'est pas un problème que de faire apparaître régulièrement les noms de personne).


Ben je trouve que ca fait répétition, donc oui souvent je rame un peu pour écrire lol.
 

Citation :

- J'espère que tu ne prendras pas ces corrections dans le mauvais sens. Ce n'est pas une chose que j'ai coutume de faire donc je ne sais pas trop comment amener ces corrections sans trop brusquer l'auteur que je corrige. Par ailleurs ces corrections émanent directement de ma sensibilité et sont évidemment sujettes à discussion également.  
 


Non non c'est gentil de passer du temps pour faire ca.
Te remercis beaucoup pour ton attention, les fautes corrigées ^^, et les ptites suggestions :p. Même si je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu dis ^^'.
 
 :jap:
 

Citation :

Et maintenant, je vais me coucher.


Nenuit xD.


Message édité par DooY00doO le 09-09-2005 à 22:04:59
n°6514643
DarkPunky
J'ignore de le savoir
Posté le 09-09-2005 à 23:11:03  profilanswer
 

Citation :

Hum je comprend pas ce que tu veux dire. Ils descendent vers le sud, et maintenant ils arrivent à Talamanna.


 
C'est l'utilisation du "maintenant" avec auparavant l'imparfait pour l'hiver qui me gêne : l'hiver avait entrainé le troupeau vers le sud et maintenant... L'hiver étant une période, je ne vois pas comment il a pu faire une chose et maintenant autre chose.
 

Citation :


Ce n'est pas vraiment un monde moyen-ageux, c'est un monde à part. Dans beaucoup de roman, le mètre est utilisé, alors que ca n'aurait rien à faire la, ainsi que beaucoup d'autres choses. Enfin je suis pas un pro du genre xD (loin de là...), si ca choque vraiment je peux modifier ca.


 
Pour moi une légion est assez caractéristique de l'empire romain. C'est vrai que ça n'empêche pas d'utiliser ce terme dans un monde imaginaire et par exemple chez Eddings, il existe bien des légions tolnedraines mais ces légions en question dans leurs caractéristiques ressemblaient vraiment aux légions romaines, ainsi que l'empire de Tolnedrie d'ailleurs. D'ou mon questionnement vis à vis des tiennes. :)
 

Citation :

Les guillemets, car ce ne sont pas vraiment des ennemis, tout dépend du point de vu à l'époque.


 
Mon avis est que c'est un peu superflu pour le lecteur mais ce n'est que le mien. :)  
 

Citation :

Euh... description de ce qu'il s'agit, et apres on énonce clairement.  
Ben euh...
"Quelqu'un approchait, un homme brun à la démarche assuré, Martin."
"Quelqu'un approchait, Martin."
Je sais pas, je pensai pas que ca te choquerait ca Oo


 
Si je faisais comme dans ton texte cela donnerait :
"Quelqu'un approchait, un homme, brun et à la démarche assurée, Martin."
 
Pas tout à fait pareil. ;)
 
 

Citation :

Ben habituellement non... sauf le clan d'Eléa.
Mais bon c'est peut être abusé de se laisser mourir de faim non lol ?
 
Ya des centaines d'ethnies dans le monde qui mangent des choses que nous ne nous verrions jamais avaler.


 
Ok mais ils pourraient manger ce que mangent les loups non ? Dans ton histoire il semble que c'est une coutume pour ce peuple, qu'ils protègent les loups des hommes et en échange de quoi ils les mangent. Ce n'est donc pas un cas exceptionnel due à une famine si ? Enfin je ne récuse pas l'idée mais je crois qu'elle mérite une explication sérieuse. :)
 
 

Citation :

Euh O_O. Il ne me semble pas avoir déjà lu un livre qui commencait par "Tom était blablabla"
Un peu de suspens non ? :/


 
Il ne s'agit pas vraiment du suspens mais tout simplement de qui on parle. Ton texte commence par "Eléa était née..." et ensuite son nom n'apparait plus. Trois paragraphes plus loins où on ne parle plus d'elle, on a "sa", "elle" etc, on ne sait plus trop de qui il s'agit. Et on a même un "son père" qui intervient le chapitre d'après et qui fait référence à Eléa, première ligne du prologue. La c'est vraiment tendu. ^^
 
 

Citation :

Ben mettre dans des étagères, c est bien exposer non ? ^^


 
Pour une épicière sans doute mais pour décorer sa chambre ?  :??:  
 
 

Citation :

Une tapisserie ca s'expose non ? Je vois pas quoi mettre d'autre :/


 
Euh oui ça s'expose, entre autres. Mais veut elle vraiment "exposer" ses tapis pour épater ses servantes ou ses copines ? Sinon un tapis peut "se trouver", peut "être suspendu" aussi... ;)
 
 

Citation :

Et je ne comprend pas pourquoi "étonnement" ne va pas Oo. ^^'


 
On me reprendra si je me trompe mais c'est pas terrible pour l'écrit, du moins je ne me rappelle pas l'avoir rencontré. Curieusement, étrangement seraient plus élégants je trouve.
 
 

Citation :

Non non le sens correspond bien ^^. Montrer ses richesses c'est etre ostentatoire ^^.


 
Mais être opulent n'est pas forcément être ostentatoire.
 
 

Citation :

Nenuit xD.


 
Merci.  [:lapinnoir]  


---------------
Tar | Librarything
n°6677578
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 03-10-2005 à 05:50:54  profilanswer
 

Je n'ai pas corrgié car toutes les corrections qui ont été faites sont pertinentes et je n'ai rien à ajouter! Courage :)

n°6677937
Aricoh
gentil mais fo po pousser
Posté le 03-10-2005 à 10:20:31  profilanswer
 

Heu, y a une page web quelque part où l'on peut suivre l'histoire intégralement plutôt que de devoir se palucher les X pages de ce topic ?
 
Chuis au taf là, alors pour naviguer dans tout l'topic, spa simple et pis pour s'imprimer les premiers chapitres pour les lire tranquillos, spa ça non plus
 
 :heink:


---------------
Samsung Galaxy S1 -> Samsung Galaxy S2 -> Samsung Note 2 -> Huawei Ascend Mate 7 -> ZTE Axon 7 -> OnePlus 6T -> Oppo Find X2 PRO
n°6679433
daviso
En 2005, j'enlève le bas
Posté le 03-10-2005 à 14:10:11  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Ouais enfin le come-back, comme d'habitude, concerne surtout un début à reprendre, corriger, polir, arranger, fluidifier, saliver.
 
Bref, je ne suis pas sûr que ça va vous passionner à court terme ;)  
 
Mais au moins ça bouge !


 
C'était il y a trois mois. Si quelqu'un veut lui mettre des coups de pied au train, je me ferai un plaisir de transmettre... :D


Message édité par daviso le 03-10-2005 à 14:11:11
n°6681642
DarkPunky
J'ignore de le savoir
Posté le 03-10-2005 à 18:40:59  profilanswer
 

sheratan a écrit :

Je n'ai pas corrgié car toutes les corrections qui ont été faites sont pertinentes et je n'ai rien à ajouter! Courage :)


 
On a plus de nouvelles, j'espère que je l'ai pas refroidi, c'était pas le but. :sweat:


---------------
Tar | Librarything
n°6685061
sheratan
Qu'il est vilain, le lama!
Posté le 04-10-2005 à 03:30:52  profilanswer
 

J'espère pas!
 
Aricoh -> non je ne crois pas hélas!

mood
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Posté le   profilanswer
 

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