Positiviste Reaction Apathique | Amibe_R Nard a écrit :
Citation :
Dans ces cas-là, il me semble difficile de faire une histoire sans morale, il y en aura toujours une, non? Même si l'auteur, pour je ne sais quelle raison, cherche absolument à ne pas en mettre, il y aura toujours un message à la fin de son histoire.
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Effectivement.
N'oublions pas qu'un roman est aussi construit par le lecteur, donc le lecteur peut apporter sa propre conclusion, morale à l'histoire.
Citation :
Si le "méchant" est prit, il y a une morale, s'il est pas prit et que le "gentil" meure, il y a dénoncement de la cruauté de la vie. S'il n'y a pas de "méchants", je pense qu'on peut toujours trouver une morale (j'abrège car j'ai la flemme de chercher).
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Dans une bonne histoire, il y a toujours un "opposant" qui demande à être vaincu d'une manière ou d'une autre.
Dans certaine histoire, c'est un volcan qui explose, dans une autre ce sera le coeur d'une femme/d'un homme à conquérir.
L'opposant permet au héros de prouver sa valeur, ce qui entraîne une dynamisation du récit.
[...]
Citation :
J'ai une autre question. Est-ce qu'une morale (pas la vraie, pas la toute dernière de l'histoire) peut être dit clairement par un personnage ou est-ce que ça fait trop "regardez je passe un message"? Est-ce qu'un message qu'il faut décripter est mieux?
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Le problème d'une morale affirmée par un personnage (style : je défends la veuve et l'orphelin, quel qu'en soit le coût) est qu'elle peut devenir bloquante... Soit le personnage est toujours obligé d'agir de cette façon.
Soit, il faut le confronter à cette réalité, à ce qu'il dit pour savoir s'il est sérieux dans son rôle.
Dans le premier cas, on tombe assez vite dans le stéréotype
Dans le deuxième, on met le personnage en conflit avec lui-même, avec ses propres croyances... ce qui peut être stimulant lorsqu'il s'agit, par exemple, pour un paladin de défendre une veuve et un orphelin, tous deux vampires.
Les contradictions (oppositions) sont toujours intéressantes à lire, parce que nous aussi nous devons choisir entre différentes opportunités. Et aussi, cela nécessite de creuser la personnalité des personnages.
Pour le cas du message trop direct.
Si le personnage annonce quelques vérités extérieures à son rôle, il y a aura une dissonance marquée. C'est encore pire lorsque le personnage l'énonce crûment dans un dialogue.
Le chevalier qui ramasse les effets gobelins tués, sous les yeux médusés de ses compagnons.
- Ben, qu'est-ce que tu fais ? lui demande le nain
- Moi ? Je récupère toujours les ordures pour le recyclage. Notre planète n'est pas une poubelle.
C'est un peu le coup du gros compas dans l'oeil.
Le chevalier qui ramasse les effets gobelins tués, sous les yeux médusés de ses compagnons.
- Ben, qu'est-ce que tu fais ? lui demande le nain
- Moi ? Je récupère quelques babioles pour mes orphelins. Ils aiment bien l'art gobelin, et ils arrivent toujours à le recycler ou à le refourguer à d'autres gamins du village.
- Ah ouais, et ça leur rapporte combien au final.
- De quoi manger du surplus pendant l'hiver.
Bon, pas terrible non plus, mais si tu rajoutes le druide qui décide de recycler les corps pour ses petits amis les insectes, ou alors le nécromant qui préfère les utiliser pour en faire des acolytes, et que soudain ça dégénère parce que le nain trouve que ça pue les cadavres, et que le chevalier déclame qu'il ne faut pas exagérer : on ne peut pas tout recycler, quand même !
Ça peut passer.
Alors effectivement, il vaut mieux éviter le coup du : attention, je glisse un message direct et voyant. C'est un tantinet maladroit.
Il vaut mieux créer une situation qui s'y prête, et qui en dit tout autant.
Cependant, si tout reste naturel, que la morale ne sort pas du cadre de l'histoire, reste dans l'esprit du personnage qui la balance, tout demeure possible.
Bien Amicalement
L'Amibe_R Nard
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J'ai aussi des passage de "moral" ou "message" dans ce que j'ai pondu. Je vais poster deux exemples de la façon dont c'est fait pour que vous me dites si possible si c'est du lourd ou si çà passe dans le genre.
Les deux exemples sont du premier jet et n'ont pas encore bénéficié d'une correction selon ce que j'ai déjà appris sur ce topic, désolé, attention les yeux. Donc je n'attends pas de corection de votre part sur l'orthographe, les virgules, les redondances de mots et adverbes. (Si mais plus tard lol quand j'aurais fait une première passe.)
exemple 1
Citation :
-Voilà ta chambre. Je vais te montrer les commodités. Regardes par la fenêtre. Tu vois la cabane au fond ? Ce sont des toilettes. Nous allons y aller de suite pour que je puisse te montrer leur fonctionnement.
Nous descendîmes par le même escalier et sortîmes. Il fallut 5 minutes de marche rapide pour les atteindre. Où suis arrivé ? Me dis-je, je suis chez un arriéré, un pauvre ou un ignorant ? Ne connaît t-il pas les toilettes d'usage en Ahamikah ? Le bon vieux trône dans la maisonnée ou il suffit de faire quelques pas que ce soit de la chambre ou de la cuisine pour faire ses besoins ?
Mais je n'étais pas au bout de mes surprises. Quand il ouvrit la porte une émanation nauséabonde me fit cracher mes tripes ! Sa schlinguait la merde la plus puante. Même les concours de pets auxquels je m'adonnais - mon sport favoris- étaient minables à coté de cette odeur. Il me mit une petite taloche et me dit de me contrôler, que cette odeur fait partie de l'homme et qu'il ne faut pas la renier. Il y avait juste un trou béant dans une surélévation en bois, sorte d'estrade. Je m'étonnais d'entendre de petits bruits et des gémissements.
-Comment les déjections sont elles évacuées ? Lui demandai-je. Où est la chasse d'eau ?
-Il n'y en a pas, me répondit t-il.
-Pas de chasse d'eau ?! Mais ce n'est pas hygiénique, !! m'exclamai-je
-que connais-tu de l'hygiène ? En quoi n'est ce pas hygiénique ? Es-tu médecin ?
Je ne savais quoi répondre. C'est vrai, en quoi ce n'était pas hygiénique ? Je ne m'étais pas posé la question. J'étais née avec un système de toilette existant et tous Ahamikant utilisaientt ce même système. Un WC ou il suffisait de faire ses besoins, de tirer la chasse et c'était tout. L'eau se chargeait de faire le ménage. Des toilettes aussi propre qu'une cuisine. Odeur d'excrément éphémère garantie. Des toilettes propres "sans bactéries " selon le slogan du produit nettoyant.
-Et les microbes ? Dis-je naïvement ne savant quoi répondre.
-La vie est constituée de microbes et de bactéries. Elles font partie de notre écosystème et toi tu voudrais t'en débarrasser pour la seule raison que l'on t'a dit que celles-ci dérangent et n'ont pas lieu d'être ? Et que pour ton bien être personnelle tu fais fi de la nature ?
Ce que je n'avais pas encore compris à ce moment c'est que cette personne avait commencé à m'enseigner la vie en Kah-Pousspa.
-Mais comment traitez-vous les besoins alors? -ce n'est pas moi qui m'en occupe, mais la nature.
Viens avec moi à l'arrière des " w.c. "
Je le suivis. On fit le tour de la cabane par la gauche, descendîmes sur quelques mètres et là, je fus très surpris. Des animaux vivaient dans une marre de boue où les excréments se retrouvaient, une sorte de cochon. Il y avait une multitude de forme de vie. Des insectes, des bousiers et beaucoup de petites bêtes que j'avais pu observer dans la forêt et les champs.
-tu vois gamin se sont eux qui s'occupent de traiter tes excréments.
-Mais c'est inhumain de se nourrir de la merde ! c'est dégouttant.
-oui pour toi et pour l'Homme et d'autre espèce animal, mais ceux que tu peux observer en cet instant vivent des excréments. Tous pas directement. Seulement ces gros animaux et ceux-la là-bas peuvent en manger les autres utilisent pour leur besoin comme faire de la bouse pour pondre des ufs a l'intérieur pour les maintenir au chaud par exemple. -Alors c'est cela les petites boules que les bousiers poussent avec leurs pattes arrières ?
- C'est exact, je vois que tu es très observateur.
- Oh vous savez, je n'ai pas vraiment de mérite. Je n'ai fait que cela pendant les quelques mois ou j'ai dormis dans ma cabane.
-La nature est bien faite et équilibrée. La clé de la vie est l'équilibre. A travers ces choix, l'homme doit maintenir cet équilibre même si cela doit lui coûter un minimum voire un maximum, comme supporter cette odeur pour toi.
Maintenant que tu connais les toilettes je vais te montrer la salle où l'on se lave. Mais d'abord tu vas me faire plaisirs de nettoyer ton dégueuli avant de me rejoindre dans la demeure. Compris ?
Je le regardais bouche bée, les yeux grand ouverts. Javais pas tout saisis et il le devina. Maintenant jen étais sûr cet homme était complétement fou.
-ce n'est pas grave. Me lança-t-il en rigolant
(Croquis des toilettes et animaux à dessiner)
Sur ces paroles, il s'éloigna, sortit une petite pipe qu'il alluma.. Je pus distinguer au loin les ronds de fumée qu'il s'exerçait à cracher. Un effluve de tabac mélangé à une autre odeur qui m'était inconnu m'emplissait les poumons. Je respirais cette senteur à pleines bouffées pour contrecarrer la puanteur du vomi et de la merde. Une sensation de bien être et d'euphorie s'emparèrent de mon corps. Et de ce fait je lavais ma gerbe avec le sourire, sans broncher. Une fois fini, je retournais à la demeure. Il avait un sourire qui lui montait jusqu'aux yeux. Je me rendis compte que je n'avais pas encore fait attention à son aspect. Je lui répondis à mon tour en souriant.
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exemple 2
Citation :
Cocoricoooooo. Le chant du coq m'apparu une plus grande torture que le réveil matin qui me signalait que je devais me lever pour aller à lécole. Je cherche en vain une montre, une horloge pour me repérer dans le temps. Je décidais de me lever. Pas un bruit, rien. Je descendit dans la cuisine. sur la table une assiette de légumes était disposée avec un mot :
" Je ne serai pas là jusqu à ce que Mahanne-Té soit au Zénith. Manges ce plat si tu as faim. Je me doute que ce ne sont pas tes habitudes alimentaires de manger des légumes et du riz au petit déjeuner. Ici on est loin des murs alimentaires d'Ahamikah comme tu peux t'en rendre compte. Pas de simili cacao et des céréales industrielles. Une nourriture saine est la base de la vie en Kah-Pousspa.. A bientôt. "
C'est vrai, je n'avais l'habitude que de manger du lait tantôt au cacao tantôt nature avec des céréales aux multiples vitamines. Je m'étais souvent posé la question comment se faisait-il que chaque céréale que j'avalai contenait la même dose de vitamine les une que les autres. Je me demandais aussi si c'était les céréales qui me nourrissaient ou bien les vitamines. Si ce sont effectivement les vitamines il doit yen avoir aussi dans le plat à ma disposition. Je décidais alors de m'en nourrir. C'est la première fois que je ne mangeais pas quelques choses de sucrés le matin. Ce n'était pour me déplaire et j'appréciais ce mets.
" Décidément les gens de Kah-Pousspa sont bizarre " m'exclamais-je, puis me corrigeai " peut-être est-ce les gens d'Ahamikah qui le sont " je me sentais plus convaincu par la deuxième proposition. C'est d'ailleurs parce que je me sentais pas à ma place dans la Vie en Ahamikah que j'avais décidé de partir vers Kah-Pousspa pour trouver une vie qui me conviendrait. C'est à ce moment que je pris la résolution de rester ici en acceptant la proposition de lhomme. J'étais encore loin de savoir ce qui allait m'attendre. Quelque chose me troublait en Ahamikah, je trouvais que quelques choses ne tournaient pas rond. On poussait les gens à consommer tout et n'importe quoi. Les gens couraient après l'argent pour s'approprier des biens qui leur provoqueraient du plaisirs. J'avais compris que la vie était comme çà. On aspirait tous au bonheur et qu'en Ahamikah celui-ci se trouvait dans la consommation de bien accessible grâce à l'argent. Tout était prétexte pour s'enrichir. Les actes les plus abominable était courant. Je ne me considérai pas comme un consommateur, je n'avais que très peu de besoins. Je ne voulais pas m'en créer me demandant si je pouvais y subvenir régulièrement. Je m'étais aperçu que j'étais devenu accro à la télévision et qu'il m'était difficile de m'en passer. J'avais donc pensé qu'il en serait de même si je commençais à m'attacher à tout ce qui promettait des instants de bonheurs et de joie selon les publicitaires. Je ne pense pas que mon mal-être provenait de ce refus de mettre les deux pieds dans la société de consommation mais que mon état psychologique en était fortement lié. J'étais souvent seul dans ma chambre à écouter de la musique et regarder des films. A l'école, je m'ennuyais. Souvent je regardais par la fenêtre observant les rares oiseaux s'ébattant dans un ciel grisé par la pollution industriel. Quand je m'efforçais d'écouter mes professeurs il suffisait que ceux-ci prononcent un mot qui me fasse penser à quelques chose pour partir dans mes rêves éveillés ! Je n'arrivais jamais à suivre un cours. Mes résultats scolaires s'en faisaient ressentir et je désespérais touts mes professeurs qui pensaient que j'étais un gros fainéant, il y avait un peu de cela mais ce n'était pas tout. Jamais un professeur ne m'eu demandé si j'allais bien ou si j'avais des soucis. De toute façon je leur aurai répondu que non. J'étais quelqu'un de replié sur lui-même, très timide et n'osant intervenir pour exprimer mes doutes et ce que je ressentais. Les rares fois où je parlais à voix haute c'était uniquement en classe pour faire rire mes camarades et le professeur. Celui-ci n'approuvant pas toujours mes interventions évidemment. Ca donnait l'impression que j'avais de l'assurance et je cachais ma vrai nature derrière cette facette. Et cette apparence de troublions qui masquait mon mal être, renforçait l'idée que ce faisait de moi la classe enseignante, un branleur de première ordre loin d'être bête. Ce qu ils ne savaient pas c'est que ces interventions en classe étaient le seul moment où je m'exprimais et rigolais. Je me sentais différent comme si le moule utilisé pour le cake que je suis n'était pas du tout identique à celui utilisé pour les autres personnes, d'une forme incompatible. Essayez de faire une tarte avec un plat à kouglof. Ce que je ne savais pas, c'est si j'étais la tarte ou le Kouglof.
Après ce repas je lavai soigneusement le plat à l'aide dune bassine se trouvant dans l'évier et rangea l'assiette faite en ardoises avec les autres et sorti prendre l'air. Le ciel était bleu azur comme souvent je l'avais constaté dans cette région. L'air vivifiant, je la respirais à pleins poumons. Le premier soleil était déjà haut ds le ciel, Mahanne-Té à mi-chemin. D'ici quelques heures il sera de retour et je lui annoncerai mon choix. Pour la première fois je me sentais libre et avait l'impression de pouvoir utiliser mon libre arbitre.
En attendant, je vais faire un saut dans la cabane du fond et nourrir de ce fait les cochons. J'ouvris la porte et cette odeur nauséabonde était toujours présente. Je me pinçais le nez, refermait la porte et m'assis au-dessus du trou. " Il faut que je m'habitue à cette odeur ". Pour ce faire je prenais de petite bouffée d'air à intervalle régulier en espérant m'habituer à cette puanteur. Une puanteur des plus naturelle. Je souriais bêtement à l'idée que j'étais entrains de contribuer à l'émancipation de la nature en chiant un coup. Ce qui me fit presque perdre l'équilibre. Pendant les mois où je vivais dans la forêt je me plaisais à faire mes besoins dans la nature, une sensation de liberté m'emplissait le corps. Cette même sensation je la retrouvais mais décupler à cet instant même. Une fois mon pâté fini je cherchai du regard de quoi m'essuyer et aperçu quelques de ce qui me semblait être des feuilles issu du bananier. J'en avais déjà vu à la télé sur la chaîne Nature. Ah, cette bonne vieille télé, que de nostalgie, je n'en m'étais pas totalement désintoxiqué. Malgré le nombre de conneries retransmis sur toutes les chaînes, il y avait une part minime de choses intéressantes. C'est à ce moment que je me fis une des plus importantes réflexions qui me permirent plus tard d'avancer dans ma quête du spirituel : " Même derrière la boue, se trouve de l'or ".
Derrière les apparences de cet homme se trouvait une personne formidable, derrière la vétusté de la maison, celle-ci renfermait une chaleur humaine que je n'avais encore jamais ressentie et que n'importe quels autres décors et artifices n'auraient pu me procurer.
L'homme rentra quelque temps après et je lui annonçai la nouvelle.
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voili voilou le genre de passage "moral" que j'ai quelques fois, à vos avis !
Citation :
Amibe_R Nard a écrit :
Comme Jinko le dinosaure ?
Album jeunesse que l'on trouve à la FNAC
En tout cas, voilà des noms. Il te suffit maintenant de les vêtir avec des personnages en chair et en os. Et de raconter comment ils se sont tous rencontrés (ce qui peut être fait dans ton histoire)
Continue à écrire. A chaque petit pas, tu progresses.
Et prends-y plaisir.
Bien Amicalement
L'Amibe_R Nard
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Connait pas le dinosaure par contre je connais Ginkgo biloba surement un contemporain mais c'est pas le même règne. Message édité par Positiviste le 19-04-2007 à 22:49:22 ---------------
ploum ploum tralala
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