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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°53870358
Uchinaa
Posté le 11-07-2018 à 23:49:37  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Je suis en différé sur l'autopublication : y a un certain Proust qui s'y est essayé, mais pas lu, et vous ?
 
 
(En vrai, globalement ok avec ce qui est dit : si t'as pas déjà un public (comme Nabe) c'est risqué mais après ..... si tu vises petit parmi les petits, est-ce un tort ? J'ai acheté des trucs de niche tirés à 20 exemplaires  .... Cherchez Mundzik dans google et vous comprendrez  :) Il faut une 2e vie à ces ""vieilleries"" du début XXe.)

Message cité 1 fois
Message édité par Uchinaa le 11-07-2018 à 23:50:53
mood
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Posté le 11-07-2018 à 23:49:37  profilanswer
 

n°53870703
Borabora
Dilettante
Posté le 12-07-2018 à 01:21:36  profilanswer
 

Citation :

(En vrai, globalement ok avec ce qui est dit : si t'as pas déjà un public (comme Nabe)


Nabe va plus loin que l'auto-édition puisqu'il est le seul à pouvoir vendre ses livres. On voit d'ailleurs que la suppression de x intermédiaires n'entraîne pas dans son cas une baisse du prix , bien au contraire. D'un autre côté, il a un lectorat très réduit mais fanboy, donc prêt à payer 50 € pour d'interminables tartines sur des topicatrolls. ;)  

Citation :

c'est risqué mais après ..... si tu vises petit parmi les petits, est-ce un tort ?


Pas plus un tort que créer la millionième chaîne YouTube sur son jeu vidéo préféré, la millionième page FaceBook sur les chats trop mignons ou le millionième blog où l'on exprime ses profondes pensées sur la politique, l'environnement et le football. Mais pas moins non plus. [:spamafoote] C'est juste que la moitié de la planète est maintenant composée d'attention whores et que ça finit par saoûler. Regardez-moi, écoutez-moi, lisez-moi,  j'ai une histoire à raconter que j'ai imaginée avant-hier, j'ai un avis à exprimer après avoir lu un blog dont l'auteur avait lu un blog dont l'auteur etc. ... C'est humain, on fait tous ça étant gamin avec ses parents dès qu'on commence à griffonner avec des crayons de couleur ("oh c'est très beau, mon chéri !" ) et c'est charmant et formateur à 5 ans. A 20, 40 ou 60 ans et pour attirer l'attention d'inconnus, ça l'est moins ou pas du tout.
 
En attendant, ça a développé toute une industrie de l'auto-édition qui le plus souvent relève de l'édition à compte d'auteur puisqu'à peu près aucun auteur n'est capable de faire le boulot d'un éditeur et va donc casquer pour être publié. On n'a pas encore les chiffres de 2017 mais en 2016 il a été attribué 786 935 ISBN à des livres "auto-édités". Et vu la croissance annuelle phénoménale, ce sera sans doute plus d'un million en 2018. Bien entendu, comme tout ce qui relève du "digital", et spécialement du "communautaire", "social" etc. cela ne crée qu'une poignée d'emplois et beaucoup de richesse pour une seule personne (celui qui a mis les millions de départ pour que la startup puisse se permettre de perdre de l'argent pendant les 5 ou 10 premières années avant de devenir "l'acteur incontournable" ).  
 
Bon, après, les réactions sarcastiques sur ce topic face à l'auto-édition sont surtout motivées par les espoirs insensés de l'occasionnel posteur. ;) Ou par mes agaceries envers la vision bisounours de merome (on a la périodiquement la même discussion depuis bientôt 10 ans, faut pas faire attention  ;) ).
 

Uchinaa a écrit :

J'ai acheté des trucs de niche tirés à 20 exemplaires  .... Cherchez Mundzik dans google et vous comprendrez  :) Il faut une 2e vie à ces ""vieilleries"" du début XXe.)


Quel rapport avec l'auto-édition ? :??:

Message cité 2 fois
Message édité par Borabora le 12-07-2018 à 01:23:20

---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°53870941
Uchinaa
Posté le 12-07-2018 à 07:37:01  profilanswer
 

C'était en effet un poil HS (quoique), pour illustrer que certains trucs ont un lectorat minuscule et que ça peut "fonctionner". Tu limites l'édition à compte d'auteur à "soi-même" peut-être ?  
 
Impressionnant le nombre de nouvelles sorties mais en survolant la catégorie "auto éditée" sur amazon ça vole vraiment pas très haut ....sur la version US y a des trucs à mourir de rire. Ils jouent le volume  :D  
 
 

Borabora a écrit :

il est le seul à pouvoir vendre ses livres.


Ils sont dispos sur pas mal de librairies en ligne mais la logistique est peut-être différente par rapport aux librairies classiques.

n°53871039
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 12-07-2018 à 08:05:30  profilanswer
 

La nature ayant horreur du vide, d'où les marchands de gods et de poupées gonflables.

n°53873076
Borabora
Dilettante
Posté le 12-07-2018 à 11:26:39  profilanswer
 

Uchinaa a écrit :

C'était en effet un poil HS (quoique), pour illustrer que certains trucs ont un lectorat minuscule et que ça peut "fonctionner". Tu limites l'édition à compte d'auteur à "soi-même" peut-être ?


L'auto-édition, comme son nom l'indique, c'est l'auteur qui édite son propre livre, oui. ;) Il paie tout, fait tout le boulot, et fait ce qu'il veut de son livre.
 
Dans l'édition à compte d'auteur, ce dernier paie une maison d'édition pour voir son livre publié. Il paie tout ce qu'il y a à payer, ne fait aucun boulot (d'éditeur, s'entend) et est sous contrat avec l'éditeur donc ne fait ce qu'il veut de son livre que dans les limites de ce contrat.
 
Dans l'édition à compte d'éditeur, soit l'édition "traditionnelle", l'auteur ne paie rien, ne fait aucun boulot mais les droits d'édition appartiennent à l'éditeur pour une durée de x années.
 
Enfin, le concept apparu avec le net, quand quelques petits malins se sont rendus compte que la mine d'or dans l'édition à compte d'auteur était de faire casquer l'auteur et non de posséder les droits d'édition du livre (puisque 99,99% des livres d'auteurs désespérés de se voir publiés ne valent rien), c'est l'édition participative : l'auteur paie tout, ne fait aucun boulot et garde les droits d'édition de son livre.
 
Ce dont tu parlais plus haut, c'est l'édition traditionnelle, où une maison édite ou réédite des auteurs, actuels ou oubliés. Et bien sûr qu'il y a un marché pour ça. ;) Si tu aimes les auteurs fin XIXème début XXème, va voir par exemple ce que font les éditions du Chat rouge, un tout petit éditeur de province qui fait du beau boulot.  :p  

Uchinaa a écrit :


Ils sont dispos sur pas mal de librairies en ligne mais la logistique est peut-être différente par rapport aux librairies classiques.


Trois ou quatre titres anciens sur lesquels il ne peut ou ne veut rompre son contrat, c'est tout. Le reste de sa bibliographie n'est disponible que sur son site. Il ne vend pas aux libraires, y compris en ligne.


---------------
Qui peut le moins peut le moins.
n°53874657
Merome
Chef des blorks
Posté le 12-07-2018 à 13:51:15  profilanswer
 

Borabora a écrit :


Bon, après, les réactions sarcastiques sur ce topic face à l'auto-édition sont surtout motivées par les espoirs insensés de l'occasionnel posteur. ;) Ou par mes agaceries envers la vision bisounours de merome (on a la périodiquement la même discussion depuis bientôt 10 ans, faut pas faire attention  ;) ).


 
Je confirme  [:moonblood5:10]  
 
Le pire c'est qu'on se rejoint complètement sur les réactions sarcastiques en voyant les apprentis-auteurs (édités ou non) qui se sentent incompris et inconsidérés malgré leur talent éclatant que personne ne semble voir.
 


---------------
Ceci n'est pas une démocratie
n°53874965
ideenoire
the dark side
Posté le 12-07-2018 à 14:17:01  profilanswer
 

biezdomny a écrit :

Je comprendrai jamais cette envie qu'ont plein d'auteurs d'écrire des livres pour enfants (j'ai l'impression d'en croiser plein !). C'est un medium qui m'a toujours laissée perplexe. Comme les enfants, en fait :o  
 
Je pense qu'il y a un problème dans ton modèle économique ideenoire. Mais je crois que tu n'as pas précisé quelle tranche d'âge tu vises ?


Mais non il n'y a pas de souci puisqu'il n'y a pas de modèle économique [:cerveau d] Pour l'instant on se renseigne. Peut-être on proposera le projet à des éditeurs avant, on va voir, là je défriche juste le sujet. Pour le moment j'ai pas l'impression qu'un simple ebook puisse toucher grand monde , en France en tout cas [:cerveau erf]  
J'ai pas l'impression que les auteurs "adultes" fassent de la littérature jeunesse, tu penses à queluq'un en particulier ? J'écris pour les 3 à 6 ans (en gros avant qu'ils ne lisent seuls)
 

Chou Andy a écrit :

Ah moi livre pour enfant je m'imagine les livres de 15 pages en carton avec une phrase par page (lue par les parents) et des jolis dessins [:tinostar]


C'est ça [:cerveau d]  
Là on pense plutôt à un 32 pages non cartonné, le carton c'est surtout pour les très petits qui les mangent [:cerveau o]  
 

Borabora a écrit :

Les livres pour enfants, ça va de 0 à 11 ans, 12 ans étant la charnière avec l'adolescence. On a demandé 2 fois à ideenoire la cible d'âge de son projet de "collection" mais il n'a pas l'air de vouloir répondre.  [:spamafoote]


Je suis pas devant mon ordi tout le temps [:cerveau o]  

n°53876476
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 12-07-2018 à 16:06:22  profilanswer
 

ideenoire a écrit :

Mais non il n'y a pas de souci puisqu'il n'y a pas de modèle économique [:cerveau d] Pour l'instant on se renseigne. Peut-être on proposera le projet à des éditeurs avant, on va voir, là je défriche juste le sujet. Pour le moment j'ai pas l'impression qu'un simple ebook puisse toucher grand monde , en France en tout cas [:cerveau erf]
J'ai pas l'impression que les auteurs "adultes" fassent de la littérature jeunesse, tu penses à queluq'un en particulier ? J'écris pour les 3 à 6 ans (en gros avant qu'ils ne lisent seuls)

 

Je ne pense à personne de particulier, quoiqu'il y ait de très grands auteurs pour adultes qui ont aussi écrit pour la jeunesse, cf Ursula Le Guin, et de très grands auteurs jeunesse qui ont écrit des livres pour adultes excellents, cf Roald Dahl et certains de ses livres à ne surtout pas mettre dans les mains des enfants :o Mais j'ai souvent entendu ça de la part de wannabe auteurs, et comme je suis assez imperméable à la littérature jeunesse j'ai toujours trouvé ça un peu surprenant.

 

Pour les 3 à 6 ans, je serais toi je regarderais les guides pour parents sur l'exposition des enfants aux écrans, pour voir les arguments pour/contre qu'ils utilisent et comment tu es en mesure d'y répondre. Parce que les adultes que seront les prescripteurs pour les enfants ne lisent pas tous des ebooks (donc tu t'adresses à une partie du lectorat potentiel pour commencer) et que parmi eux il y en aura qui seront rétifs au livre non-papier pour enfants, en particulier pour l'aspect sensoriel et le développement de certains trucs. Donc tu dois compter sur une partie d'une partie du lectorat au final.

 

Edit : ce genre de trucs http://www.yapaka.be/page/avant-6-ans-0

Message cité 1 fois
Message édité par biezdomny le 12-07-2018 à 16:08:50

---------------
Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°53877029
Uchinaa
Posté le 12-07-2018 à 16:58:01  profilanswer
 

Borabora a écrit :


L'auto-édition, blabla


 :jap: Je pensais bêtement que l'auto-édition était le "nouveau nom" d'édition à compte d'auteur.
 

Borabora a écrit :

Si tu aimes les auteurs fin XIXème début XXème, va voir par exemple ce que font les éditions du Chat rouge, un tout petit éditeur de province qui fait du beau boulot.  :p  


Je vais jeter un oeil, merci. C'est surtout les prémices de la SF et le merveilleux scientifique qui m'intéresse.
 

Borabora a écrit :


Trois ou quatre titres anciens sur lesquels il ne peut ou ne veut rompre son contrat, c'est tout. Le reste de sa bibliographie n'est disponible que sur son site. Il ne vend pas aux libraires, y compris en ligne.


Non non des nouveaux titres exemple:  
https://www.gibert.com/l-homme-qui- [...] 24203.html
https://www.gibert.com/les-porcs-8924205.html
https://www.gibert.com/au-regal-des [...] 24204.html
 ;)  

n°53877043
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 12-07-2018 à 16:59:02  profilanswer
 

Uchinaa a écrit :

Je vais jeter un oeil, merci. C'est surtout les prémices de la SF et le merveilleux scientifique qui m'intéresse.


 
Tu as lu du Gustave Le Rouge ?


---------------
Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
mood
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Posté le 12-07-2018 à 16:59:02  profilanswer
 

n°53877079
Uchinaa
Posté le 12-07-2018 à 17:01:25  profilanswer
 

Evidemment ! :) Prisonnier de la Planète Mars et la guerre des vampires. J'en ai d'autres qui attendent, y a pas mal de chouettes choses libres de droit mais on s'égare un peu.  :D


Message édité par Uchinaa le 12-07-2018 à 17:03:19
n°53877087
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 12-07-2018 à 17:02:56  profilanswer
 

J'approuve :D Parce que, franchement, les yogis qui envoient les gens sur Mars, c'est imbattable.


Message édité par biezdomny le 12-07-2018 à 17:03:35

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°53878146
Borabora
Dilettante
Posté le 12-07-2018 à 18:50:45  profilanswer
 

ideenoire a écrit :


Je suis pas devant mon ordi tout le temps [:cerveau o]  


Tu as posté après la question, à chaque fois, sans répondre, donc voilà...  [:spamafoote]


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Qui peut le moins peut le moins.
n°53880983
ideenoire
the dark side
Posté le 12-07-2018 à 23:54:53  profilanswer
 

biezdomny a écrit :


 
Je ne pense à personne de particulier, quoiqu'il y ait de très grands auteurs pour adultes qui ont aussi écrit pour la jeunesse, cf Ursula Le Guin, et de très grands auteurs jeunesse qui ont écrit des livres pour adultes excellents, cf Roald Dahl et certains de ses livres à ne surtout pas mettre dans les mains des enfants :o Mais j'ai souvent entendu ça de la part de wannabe auteurs, et comme je suis assez imperméable à la littérature jeunesse j'ai toujours trouvé ça un peu surprenant.  
 
Pour les 3 à 6 ans, je serais toi je regarderais les guides pour parents sur l'exposition des enfants aux écrans, pour voir les arguments pour/contre qu'ils utilisent et comment tu es en mesure d'y répondre. Parce que les adultes que seront les prescripteurs pour les enfants ne lisent pas tous des ebooks (donc tu t'adresses à une partie du lectorat potentiel pour commencer) et que parmi eux il y en aura qui seront rétifs au livre non-papier pour enfants, en particulier pour l'aspect sensoriel et le développement de certains trucs. Donc tu dois compter sur une partie d'une partie du lectorat au final.  
 
Edit : ce genre de trucs http://www.yapaka.be/page/avant-6-ans-0


Je pensais à des auteurs qui faisaient des livres d'images en fait [:cerveau d] C'est ça qui m'étonnait.
 
Je ne pense pas convaincre des gens qui refusent la lecture sur tablette à leurs enfants (t'imagines la difficulté), je pensais m'adresser à ceux qui le font. Mais je trouve vraiment peu de chiffres, comme dit BoraBora c'est peut-être intentionnel
 

Borabora a écrit :


Tu as posté après la question, à chaque fois, sans répondre, donc voilà...  [:spamafoote]


J'avais pas vu [:cerveau o] Comme toi tu n'as pas vu ma question sur la médiane par exemple [:cerveau o]  

n°53881334
Borabora
Dilettante
Posté le 13-07-2018 à 02:14:54  profilanswer
 

Citation :

Je ne pense pas convaincre des gens qui refusent la lecture sur tablette à leurs enfants (t'imagines la difficulté), je pensais m'adresser à ceux qui le font. Mais je trouve vraiment peu de chiffres, comme dit BoraBora c'est peut-être intentionnel


Disons que les parents assez concernés par leurs enfants pour leur acheter des livres sont aussi souvent ceux qui sont assez concernés pour ne pas leur coller une tablette sous le nez en guise de livre. En matière de "dématérialisation" (terme d'ailleurs complètement bidon), le cas des livres est complètement différent de celui de la musique et et de la vidéo, où le support n'a jamais eu aucune importance et où il a toujours fallu un appareil pour profiter du contenu. Dans le livre, support et contenu ne font qu'un. Rajoute à ça les dangers physiques et psychologiques des écrans pour les enfants et ça te fait un marché riquiqui.  

ideenoire a écrit :

J'avais pas vu [:cerveau o] Comme toi tu n'as pas vu ma question sur la médiane par exemple [:cerveau o]


Je n'ai pas compris le sens de ta question, à vrai dire. Je précise tout de suite après que je ne connais pas le chiffre exact. Et si c'est la définition du mot médiane, vu que tu pouvais la trouver en 3 secondes dans Google, je comprenais pas plus... [:spamafoote]


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Qui peut le moins peut le moins.
n°53882800
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 13-07-2018 à 10:29:59  profilanswer
 

Pour donner une idée, mes ventes numériques sur romans adultes (fantasy ou polars) représentent plus de 30% des ventes totales.
 
En Young adult, ça représente environ 1%.
 
En-dessous de 10 ans, l'ebook n'existe même pas.
 
J'ai fait quelques albums cartonnés pour Hachette qui vise l'âge que tu cibles, et aucun n'est dispo en numérique.
 
https://hachette-jeunesse.com/sites/default/files/styles/couv_livre/public/images/livres/couv/9782013213851-001-T.jpeg


Message édité par Grenouille Bleue le 13-07-2018 à 12:13:56

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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°53883699
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 13-07-2018 à 11:51:20  profilanswer
 

ideenoire a écrit :


Peut-être on proposera le projet à des éditeurs avant, on va voir, là je défriche juste le sujet.  


 
voilà et s'ils sont sympas, ils te conduiront plus loin qu'ici. [:oh-la-vache-eh:4]  

n°53942738
MasonAge
Posté le 18-07-2018 à 22:54:33  profilanswer
 

vidéo sur le thème de l'autopublication : https://www.youtube.com/watch?v=RR0qnHXgV7Y&t=425s

n°53943261
Borabora
Dilettante
Posté le 19-07-2018 à 00:55:26  profilanswer
 

C'est surtout des banalités, non ? Mais j'ai bien aimé la remarque sur l'auto-édition qui est une forme d'uberisation. Et quelques comms sont amusants (au second degré). Surtout la logorrhée de Pajlie et le "pouce rouge" de Sow Fist choqué par le mot "autrice". [:neokill@h]


Message édité par Borabora le 19-07-2018 à 01:00:28

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Qui peut le moins peut le moins.
n°53943880
MasonAge
Posté le 19-07-2018 à 08:53:48  profilanswer
 

des banalités oui et la mention de quelques projets d'auto-publication que je ne connaissais pas tous et qui peuvent être intéressants ; même s'il s'agit d'auteurs et d'autrices déjà passées par l'édition traditionnel pour la majeure partie (possible que je me trompe, je n'ai pas vérifié tous les noms).
J'ai bien aimé aussi le ton de la vidéo, ni exagérément dévalorisateur ou enthousiaste sur l'auto publication.
[HS]j'ai du mal par contre avec le côté scénario et l'interruption du sujet pour placer des dialogues, si je veux voir une série télé je regarde une série télé, si je veux voir un petit reportage je regarde un petit reportage, mais le mélange des deux ne m'a jamais beaucoup intéressé[/HS]
 
EDIT cette réaction en commentaire de la vidéo :

Citation :

Je suis assez d'accord avec toi sur le fait que le monde du livre est assez paradoxal.
 
D'un côté, on peut travailler avec un éditeur qui permettra de parfaire notre œuvre et qui nous ouvrira plusieurs portes (de salons ou de librairies), mais on est pris pour le dindon de la farce en étant très peu rémunérés et en perdant nos droits sur notre propre travail (c'est l'éditeur qui colle une image de marque à l'auteur en lui imposant un titre, une couverture, un discours marketing...). Mais ça, c'est uniquement si on est accepté dans une maison. Parce qu'avoir un manuscrit irréprochable ne nous garantit pas non plus d'être édité à compte d'éditeur. Il suffit que notre histoire ne corresponde pas à la mode du moment ou à ce que la maison recherche pour se faire recaler. De l'autre côté, on a l'autoédition qui permet une rémunération correcte et un contrôle total sur l'image que l'on veut transmettre de nous et de notre œuvre, mais qui ne permet de faire un véritable travail de perfectionnement sur le manuscrit. C'est une aussi une réduction des intermédiaire entre l'auteur et le lecteur, ça ré-humanise le livre quelque part.
 
Et tout ça, c'est sans compter le fait que si on est édité-s chez un petit éditeur, la promotion, c'est tout de même à nous de la faire en majorité. Donc, à ce niveau là ça revient à être autoédité, mais en étant moins payé-e.
 
On peut aussi considérer les statuts sociaux des deux et, sur ce coup-là, il n'y a pas photo : l'autoédité gagne sur toute la ligne puisqu'il peut déclarer ses revenus en BNC jusqu'à un certain montant ou ouvrir une entreprise et bénéficier du statut d'indépendant qui offre une bien meilleure sécurité sociale que le (non-)statut d'auteur publié à compte d'éditeur. Effectivement, quand on dit ça, il y en a beaucoup qui ne cherchent pas beaucoup plus loin (moi la première).
 
Donc, au vu de tout ça, c'est pas étonnant que beaucoup d'entre nous (dont moi) préfèrent l'autoédition, mais ce n'est pas pour autant une "bonne" solution, c'est plutôt la moins pire.


Message édité par MasonAge le 19-07-2018 à 09:37:28
n°54014398
Siddhartha
Posté le 26-07-2018 à 06:45:07  profilanswer
 

Autrice, je trouve ça laid même si je peux comprendre l'existence de ce mot.
Néanmoins, tout féminiser à tout prix sous le prétexte de l'égalité des sexes, je reste dubitatif. La langue française est déjà complexe donc simplifier les choses en conservant le masculin comme référence du genre ne me paraît pas incohérent. :o

 

Enfin bon, je suppose que c'est un débat qui a eu lieu ici bon nombre de fois. ^^

Message cité 1 fois
Message édité par Siddhartha le 26-07-2018 à 06:46:29
n°54014408
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-07-2018 à 06:51:56  profilanswer
 

ce qui est cool, c'est que l'on puisse dire une autiste et un autiste, sans se tromper.

n°54014839
Borabora
Dilettante
Posté le 26-07-2018 à 08:41:05  profilanswer
 

Siddhartha a écrit :

Autrice, je trouve ça laid même si je peux comprendre l'existence de ce mot.


Et lectrice, éditrice, correctrice, électrice, actrice, factrice, institutrice, aviatrice, agricultrice etc., tu trouves ça laid aussi ? [:gratgrat] On comprend d'autant mieux l'existence de ce mot quand on sait qu'il existait avant d'être rayé du vocabulaire par la première Académie parce que politiquement incorrect (une femme n'était pas censée écrire des livres, déjà beau qu'on en laisse certaines apprendre à lire). Acteur/trice et auteur/trice viennent du même radical latin, d'ailleurs. Dans notre langue, tous les mots en *teur au masculin sont en *trice au féminin.
 

Citation :

Néanmoins, tout féminiser à tout prix sous le prétexte de l'égalité des sexes, je reste dubitatif.


Il ne s'agit pas de "tout" féminiser, mais de créer (ou revenir à) des féminins pour des mots où seul le masculin existait parce que seuls les hommes occupaient ces fonctions, métiers ou occupations. Bref, de respecter la grammaire française qui ne connaît pas le neutre pour les être vivants. En 1935, l'Académie a introduit dans son dictionnaire (le dernier à ce jour) les mots artisane, postière, aviatrice, pharmacienne, avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice, exploratrice etc. Ils étaient déjà employés par les gens puisqu'il est absurde de masculiniser une femme dans notre grammaire. Tu n'as pas dit toute ta vie "la prof", "ma prof" quand c'était une femme, bien que les académiciens refusent d'admettre que des femmes puissent avoir accédé à ce poste (à des 'tits n'enfants ignorants, par contre, pas de problème, allons-y pour institutrice) ?  

Citation :

La langue française est déjà complexe donc simplifier les choses en conservant le masculin comme référence du genre ne me paraît pas incohérent. :o


C'est au contraire totalement incohérent et contraire à la grammaire française. Tellement incohérent que tout le monde a du mal à respecter ces règles édictées par des masculinistes hystériques. Ce sont ces mots faussement neutres qui sont des exceptions à notre langue et donc la complexifient. Du coup, des gens disent "la doctoresse" (depuis des décennies) ou "l'auteure" (depuis quelques années), qui ne sont corrects ni d'un point de vue grammatical, ni d'un point de vue politique. Et l'on se retrouve avec le problème des accords débiles ("Le ministre est enceinte" :whistle: )
 
Les mots qui n'existent qu'au masculin sont des exceptions, contraires aux règles grammaticales qui régissent notre langue, donc une liste de mots qu'il faut apprendre par coeur et retenir quand on apprend le français. Ce sont les exceptions qui rendent le français si complexe, pas ses règles.  
 
En parlant d'accords, celui de proximité pratiqué avant l'Académie (on accorde avec le substantif qui précède) était plus simple que la règle "le masculin est plus noble que le féminin" (devenu à la fin du 19ème "le masculin l'emporte sur le féminin" ) puisqu'il n'oblige pas à relire la phrase. Cf Racine, par exemple, décédé avant les réformes masculinistes.
 

Citation :

Enfin bon, je suppose que c'est un débat qui a eu lieu ici bon nombre de fois. ^^


Ici, pas à ma connaissance mais le débat est vieux et date de l'après-guerre où l'Académie française s'est encroûtée dans ses derniers retranchements de vieux réacs de droite. Ils s'indignaient déjà que De Gaulle commence ses discours par "Françaises, Français !" puisque "Français" est censé recouvrir les deux sexes (et presque tous les académiciens étaient pourtant gaullistes). Ils n'avaient sans doute pas digéré le droit de vote accordé aux femmes (les "citoyennes" au féminin) en 1944. On est en 2018 et selon l'Académie, on ne doit toujours pas dire "une Française", ça n'existe pas. ;)  
 
C'est un débat typiquement français et pas seulement parce que nous avons une grammaire genrée. En Allemagne, quand Angela Merkel est arrivée au pouvoir, le mot allemand pour chancelière a immédiatement été créé et employé par tout le monde. Ici, il a fallu 10 ans pour admettre que l'on pouvait s'autoriser à dire chancelière, et l'Académie ne l'admet toujours pas (pas plus que Présidente, Préfète, Consule etc. qui depuis le 19ème siècle et l'avènement de la bourgeoisie désignent "la femme de" ). Et je pense que les masculinistes vont continuer d'enculer les mouches pendant encore très longtemps. ;)

Message cité 1 fois
Message édité par Borabora le 26-07-2018 à 08:50:40

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Qui peut le moins peut le moins.
n°54014860
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 26-07-2018 à 08:44:37  profilanswer
 

Oh non il a remis une pièce dans la machine !


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J'aurais voulu être un businessman
n°54015020
Borabora
Dilettante
Posté le 26-07-2018 à 09:07:16  profilanswer
 

Chou Andy a écrit :

Oh non il a remis une pièce dans la machine !


En même temps, c'est un topic écriture, donc le plus approprié pour parler grammaire et orthographe. ;) Ca change des discussions sur l'(auto-)édition et des débuts de trilogies de fantasy ("fetes pas atention au fautes lolilol" ). :o


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Qui peut le moins peut le moins.
n°54015204
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 26-07-2018 à 09:26:42  profilanswer
 

C'est plus prudent de remettre une pièce dans le machin.

n°54015379
GAS
Wifi filaire©
Posté le 26-07-2018 à 09:40:29  profilanswer
 

Borabora a écrit :


Et lectrice, éditrice, correctrice, électrice, actrice, factrice, institutrice, aviatrice, agricultrice etc., tu trouves ça laid aussi ? [:gratgrat] On comprend d'autant mieux l'existence de ce mot quand on sait qu'il existait avant d'être rayé du vocabulaire par la première Académie parce que politiquement incorrect (une femme n'était pas censée écrire des livres, déjà beau qu'on en laisse certaines apprendre à lire). Acteur/trice et auteur/trice viennent du même radical latin, d'ailleurs. Dans notre langue, tous les mots en *teur au masculin sont en *trice au féminin.
 


Toi qui est d'habitude pointilleux, tu me déçois :o
Que fais-tu des chanteur, batteur, menteur, et autre enchanteur ? :o
 
Pour ceux que ça intéresse :
https://www.druide.com/fr/enquetes/ [...] nes-en-eur
 

Citation :

La forme féminine se termine habituellement par -euse lorsque le nom correspond à un verbe directement lié sémantiquement et partage le même radical que le participe présent du verbe. La finale -ant du participe présent est remplacée par le suffixe -eur au masculin et -euse au féminin :


 

Citation :

Plusieurs noms masculins en -teur ont pour féminin un nom en -trice. Ils remontent à des noms latins se terminant par le suffixe -tor, dont le féminin est -trix, ou sont des formations savantes sur ce modèle. Ils ont souvent dans leur famille des noms en -tion, en -ture ou en -torat. Ils ne sont généralement pas issus de verbes dont le radical se termine par t (contrairement à ceux de la série chanteuse vue plus haut) :


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On a pas attendu les pneus en 180 pour attaquer !
n°54018502
Borabora
Dilettante
Posté le 26-07-2018 à 13:30:50  profilanswer
 

GAS a écrit :


Toi qui est d'habitude pointilleux, tu me déçois :o
Que fais-tu des chanteur, batteur, menteur, et autre enchanteur ? :o


Mea très grande culpa. :o Je le savais, en plus. C'est l'âge, je perds autant de neurones que de cheveux. Cela dit, ça doit être très rare dans les noms qui n'ont pas encore de féminin. Et auteur pour une femme reste absurde tout comme auteure reste une vilénie grammaticale.

n°54020451
Siddhartha
Posté le 26-07-2018 à 15:35:47  profilanswer
 

Mettre une pièce dans la machine valait le coup, j'ai trouvé le post de BoraBora intéressant. :D

n°54053728
point-virg​ule
Posté le 31-07-2018 à 03:46:34  profilanswer
 

Bonsoir. J'ai lu quelques pages de ce sujet et je trouve les discussions intéressantes. J'aimerais rapidement revenir sur deux choses que j'ai survolées et qui ont peut-être été corrigées, ou peut-être pas. Mais je ne citerai pas les pseudonymes des personnes concernées, d'une part parce que je suis nouveau et ne me sens pas bien d'apprendre à le faire à presque 4 heures du matin et d'autre part parce que ce sont des choses qui datent un peu ; vous avez donc dû passer à autre chose.
 
Harry Potter, c'est pas un narrateur externe au point de vue omniscient, c'est un narrateur externe au point de vue interne.
 
Ensuite, par rapport à la question du "talent" d'un auteur, c'est en fait l'éternel débat de l'inné et de l'acquis. Certains semblaient nier l'inné : c'est une aberration. Il existe, c'est comme ça. Maintenant, comprendre la place qu'il occupe dans l’œuvre d'un écrivain, c'est autre chose. De toute façon, l'acquis de quelques années sérieuses suffit à plaire à un large public, voire même d'être un bon (grand ?) écrivain.
 
 
 
Sinon, pour ma part, j'écris du merveilleux et compte un jour auto-éditer de la fantasy, qu'en pensez-vous (j'ai ma petite idée, mais peut-être me trompé-je) ?

n°54053774
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 31-07-2018 à 06:15:38  profilanswer
 

La fantazy, c'est comme le western, la question est de se demander à quel moment ce genre va lui-même se sentir moribond. La phase d'agonie se prolonge de manière illusoire, mais c'est parce que le marketing et les moyens de communications modernes ne sont pas ceux des années cinquante.

n°54055390
Borabora
Dilettante
Posté le 31-07-2018 à 11:07:33  profilanswer
 

talbazar a écrit :

La fantazy, c'est comme le western, la question est de se demander à quel moment ce genre va lui-même se sentir moribond. La phase d'agonie se prolonge de manière illusoire, mais c'est parce que le marketing et les moyens de communications modernes ne sont pas ceux des années cinquante.


Je saurais pas dater la naissance de la fantasy mais puisqu'elle repose sur l'invention d'un monde imaginaire et du "il était une fois un pays dont la reine blablabla...", je dirais que ça fait quand même quelques siècles au minimum. Et encore, sans prendre en compte les mythologies/religions, dont les belles histoires pour enfants forment le canon de la fantasy. Quant au western, c'est simplement un roman historique situé dans la moitié ouest des USA au 19ème siècle, donc on voit pas bien pourquoi on cesserait d'en écrire et d'en lire. [:spamafoote] Tu prédis aussi la fin de la SF et du polar, maintenus artificiellement en vie par ce tout-puissant marketing ? [:gratgrat]


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Qui peut le moins peut le moins.
n°54055697
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 31-07-2018 à 11:29:23  profilanswer
 

La fantazy dans sa forme actuelle surtout, et oui, je pense que SF et polar se réinventeront un jour pour ne pas périr, qu'importe le temps que ça puisse prendre, du roman courtois à S.King, les genres témoignent tous de leur temps. Mais qui ici vient réellement de se plonger dans un Louis L'amour ou envisage d'écrire un western en auto-édition ? c'était une réflexion personnelle et globale, un sentiment, pas une sentence.

Message cité 1 fois
Message édité par talbazar le 31-07-2018 à 11:44:57
n°54056082
biezdomny
MONSTERS DO NOT EAT QUICHE!
Posté le 31-07-2018 à 12:02:38  profilanswer
 

point-virgule a écrit :

Ensuite, par rapport à la question du "talent" d'un auteur, c'est en fait l'éternel débat de l'inné et de l'acquis. Certains semblaient nier l'inné : c'est une aberration. Il existe, c'est comme ça. Maintenant, comprendre la place qu'il occupe dans l’œuvre d'un écrivain, c'est autre chose. De toute façon, l'acquis de quelques années sérieuses suffit à plaire à un large public, voire même d'être un bon (grand ?) écrivain.

 

[:darkbudy:2][:darkbudy:3]

 

Pour m'être beaucoup interrogée sur un cas en particulier qui, c'est pas la peine de prendre des pincettes, est assez universellement reconnu comme un génie, j'ai toujours douté. Les deux fils cadets des Hugo, Victor et Eugène, partagent la même éducation mais n'ont pas le même tempérament. La construction de l'identité littéraire de Victor se fait au cours des années et, très jeune, s'appuie sur une éducation stricte (et dans de très bonnes écoles) d'une part, avec un goût certain pour les études, et une liberté absolue d'autre part (sa mère le lâche régulièrement dans une bibliothèque sans censure aucune pendant qu'elle va vaquer à ses occupations). Abel, lui, est pris sous l'aile de son père donc il ne peut pas servir de témoin dans l'expérience.

 

Personnellement, je doute de l'aspect inné du génie de Victor. Je pense que le tempérament joue : il a toujours eu un putain de melon et le désir d'impressionner, ce qui dans son milieu passe par la littérature. Il était bon en maths mais à son époque je ne vois pas ce qu'il en aurait fait. Et surtout, le principal facteur limitant dans l'histoire d'Eugène ce sont les problèmes psy (il meurt interné). C'est dommage, ça aurait été intéressant une battle de Hugo tout au long du siècle [:prodigy]

 
point-virgule a écrit :

Sinon, pour ma part, j'écris du merveilleux et compte un jour auto-éditer de la fantasy, qu'en pensez-vous (j'ai ma petite idée, mais peut-être me trompé-je) ?

 

Bah vas-y si ça te fait plaisir, on est dans un pays libre :D Et se faire plaisir semble d'ailleurs être la principale motivation des auteurs qui s'autopublient donc bon, bah, si ça marche pour eux, tant mieux parce que c'est à peu près tout ce qui en ressortira.


Message édité par biezdomny le 31-07-2018 à 12:03:10

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Expos et muséesÉgyptologie (stupid sexy Jean-François Champollion) — team bépo
n°54056233
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 31-07-2018 à 12:15:11  profilanswer
 

Choppé hier à 88 km/H pour 80, vitesse retenue 83, pays libre mon cul.

n°54056324
Borabora
Dilettante
Posté le 31-07-2018 à 12:22:42  profilanswer
 

Citation :

je pense que SF et polar se réinventeront un jour pour ne pas périr


Polar, SF, roman courtois, roman gothique etc. n'ont jamais cessé de se réinventer. Les motifs diffèrent, le fond et la charpente sont toujours là. Je comprends pas ton raisonnement, je crois.  [:gratgrat]  

talbazar a écrit :

Mais qui ici vient réellement de se plonger dans un Louis L'amour ou envisage d'écrire un western en auto-édition ? c'était une réflexion personnelle et globale, un sentiment, pas une sentence.


Ce topic n'est pas représentatif de grand chose, sinon des goûts de ces quelques ados qui pendant longtemps (ça s'est bien tassé ces dernières années, tout de même) sont venus ici poster les premiers paragraphes de leurs trilogies de fantasy. Ce n'est pas pour ça que la fantasy est moins lue ou plaît moins. Quant au western, c'est typiquement américain puisque c'est leur histoire donc ouais, en France on n'en écrit que très rarement (parmi les exceptions : Faillir être flingué de Céline Minard, Prix livre Inter 2014, gros succès). On écoute aussi très peu de country, il n'empêche que le genre se porte très bien là-bas. Après, Louis Lamour, peu de chances qu'on lise ça en France alors qu'il y a tellement d'auteurs plus intéressants que lui. Notre best-seller depuis 7 ans à la librairie (tous genres confondus) est un western, le génial Lonesome Dove de McMurtry. Plus de 1500 ex vendus, ce qui est totalement ahurissant pour une librairie de notre taille. Gallmeister publie assez régulièrement d'excellents westerns, Actes Sud aussi (collection créée par Bertrand Tavernier).
 
Et je vois toujours pas ce que le marketing a à voir avec l'engouement pour la fantasy. Les gamins raffolent des contes et de la mythologie depuis toujours et la fantasy n'en est qu'une forme orientée pour l'essentiel vers les ados. Si nouveauté il y a, elle est sociologique avec l'apparition du concept d'ado à partir des années 50.


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Qui peut le moins peut le moins.
n°54056458
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 31-07-2018 à 12:38:36  profilanswer
 

Je me demande si on est pas tous les deux un peu responsables du tassement  :lol:  
 
Ok, dac, je suis pas expert, je regarde juste les rayons, n'empêche que les ventes western aujourd'hui ne peuvent sûrement pas se comparer à celles des sixties. Ce genre propulsé et alimenté par la tv de l'époque qui recyclait les classiques est quand même témoin d'une génération, celle de mon padre d'abord et moi j'en ai lu beaucoup à 12 et 13 ans. A six j'avais ma tente d'indien. Qu'il perdure encore sous la forme de quelques atomes, même brillants ne signifie pas pour autant un éblouissant revival. Et puis la fantazy est un genre typiquement mondial et pas avant tout anglo-saxon à la base, bonne nouvelle ! :hello:

n°54056822
Borabora
Dilettante
Posté le 31-07-2018 à 13:23:31  profilanswer
 

talbazar a écrit :

Je me demande si on est pas tous les deux un peu responsables du tassement  :lol:


De mon côté, je nie toute responsabilité. :o  

Citation :

Ok, dac, je suis pas expert, je regarde juste les rayons, n'empêche que les ventes western aujourd'hui ne peuvent sûrement pas se comparer à celles des sixties. Ce genre propulsé et alimenté par la tv de l'époque qui recyclait les classiques est quand même témoin d'une génération, celle de mon padre d'abord et moi j'en ai lu beaucoup à 12 et 13 ans. A six j'avais ma tente d'indien. Qu'il perdure encore sous la forme de quelques atomes, même brillants ne signifie pas pour autant un éblouissant revival. Et puis la fantazy est un genre typiquement mondial et pas avant tout anglo-saxon à la base, bonne nouvelle ! :hello:


Bien sûr que c'est incomparable avec les 60's niveau popularité. Et effectivement, la télé a joué un rôle, mais c'est surtout le ciné qui a entraîné le reste : la BD, les fabricants de jouets, panoplies et figurines en plastique, Au nom de la loi (ah la Winchester à canons sciés de Steve McQueen...) etc.. Ce qui montre que le marketing et l'opportunisme commercial étaient tout aussi efficaces à l'époque. ;) Pour autant, bien peu en France lisaient des romans. La plupart des classiques du western n'ont d'ailleurs jamais été traduits, ou tronqués, ce fut la motivation première de Tavernier quand il créa cette collection chez Actes Sud il y a quelques années. Ca reste un genre typiquement américain, dont l'engouement de masse en France n'aura finalement pas duré très longtemps mais qui n'est absolument pas moribond aux USA.
 
Après, il y aussi une grosse différence entre les genres littéraires qui reposent sur un lieu et une époque (western, pirates...) et ceux qui reposent sur un concept (polar, SF, fantasy ou même roman gothique/courtois/etc.). Les premiers ne peuvent évoluer que sur le style et la modernité du regard tandis que les deuxièmes muent naturellement avec leur époque sans changer de concept pour autant. A style identique, la société décrite par Hammett en 1926 dans La moisson rouge n'est pas celle que décrit Manchette dans La position du tireur couché en 1981 qui n'est pas celle que décrit Hannelore Cayre dans La daronne en 2017. Et je trouve Game of Thrones plus proche dans l'esprit du Comte de Monte-Cristo que des Rois maudits.
 
Pour finir, le western a une particularité, comme le peplum : son étiquette. Les romans historiques situés au 19ème siècle dans d'autres lieux que l'ouest des USA sont appelés simplement des romans historiques et ne sont pas identifiés comme une littérature de genre. A moins que mes neurones me trompent, il n'existe d'ailleurs aucune collection en France qui repose sur un label "Roman historique".


Message édité par Borabora le 31-07-2018 à 13:25:14

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Qui peut le moins peut le moins.
n°54057323
talbazar
morte la bête, mort le venin
Posté le 31-07-2018 à 14:09:07  profilanswer
 

oui, je me rend volontiers à tes arguments et tes précisions, disons que j'approchais juste tout cette ménagerie à dragons comme un nième phénomène de mode. En tout cas ta dernière phrase ne manque pas d'intérêt sur une certaine vacuité éditoriale, c'est très vrai, et Christian Jacques aime ça, sans préjuger de sa prose !

n°54058039
Borabora
Dilettante
Posté le 31-07-2018 à 14:58:23  profilanswer
 

talbazar a écrit :

oui, je me rend volontiers à tes arguments et tes précisions, disons que j'approchais juste tout cette ménagerie à dragons comme un nième phénomène de mode. En tout cas ta dernière phrase ne manque pas d'intérêt sur une certaine vacuité éditoriale, c'est très vrai, et Christian Jacques aime ça, sans préjuger de sa prose !


Christian Jacq, tu veux dire ? Jamais lu non plus mais je préjuge de sa prose (minable). :D Il sort beaucoup de romans historiques chaque mois (semaine, même), ils se vendent très bien et c'est une demande récurrente, ils ne sont simplement pas marqués au fer "ROMAN HISTORIQUE" comme le sont les polars, la SF et la fantasy. Et c'est très bien comme ça. ;) "Au revoir là haut" ou "Les piliers de la terre" sont édités en collection généraliste alors que les polars de Lemaître et Follett sont en collection polar. Il y a beaucoup de gens qui aimeront un polar mais qui n'y auraient pas touché s'ils avaient vu que c'était dans une collection polar. Ca donne des conversations parfois un peu surréalistes en librairie :
 
- J'ai A-DO-RE La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, j'aimerais bien quelque chose du même genre.
- Un polar bien prenant, donc ?
- Ah non non, je n'aime pas le polar.
- Ben... vous savez, L'affaire Harry Quebert, c'est un polar, c'est juste qu'il n'y a pas écrit polar sur la couverture... Si vous avez aimé, alors il y a beaucoup de polars qui pourraient vous plaire.
- Mmmmh... oui mais bon, le polar c'est vraiment pas mon truc. Je voudrais un roman du même genre qu'Harry Quebert mais pas un polar.
- (pense très fort : ah ben on n'est pas sorti du lac, là).
 
Au moins on n'a pas ce problème avec le roman historique (sauf avec les polars historiques, sous-genre assez prisé :o ), fuck le compartimentage. :p


Message édité par Borabora le 31-07-2018 à 14:59:37

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Qui peut le moins peut le moins.
n°54058130
Chou Andy
Would you know my nem
Posté le 31-07-2018 à 15:05:43  profilanswer
 

Tiens à propos de "polar" historique je suis en train de lire Mon nom est Rouge, de Orhan Pamuk. Ça faisait longtemps que je voulais lire cet auteur, je ne suis pas incroyablement transcendé mais j'accroche quand même bien, c'est intéressant et plaisant à lire.

 

Bon heureusement que j'approche de la fin, les peintres de l'Empire ottoman commencent un peu à me gaver, je crois que j'enchaînerai sur Neige après voir s'il vaut son Nobel (voir s'il me plaît surtout).

 

Merde c'est pas le bon fil [:tinostar]


Message édité par Chou Andy le 31-07-2018 à 17:46:35

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J'aurais voulu être un businessman
mood
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