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La crise actuelle sera...




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Auteur Sujet :

[ECO] Can it run Crises ?

n°19009982
vapeur_coc​honne
Stig de Loisir
Posté le 30-06-2009 à 16:59:56  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
il a plaidé coupable non ?


---------------
marilou repose sous la neige
mood
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Posté le 30-06-2009 à 16:59:56  profilanswer
 

n°19010104
Ciler
Posté le 30-06-2009 à 17:08:39  profilanswer
 

vapeur_cochonne a écrit :

il a plaidé coupable non ?


Oui. C'est pour ca qu'il a pris (toutes proportions gardees) relativement peu :o

n°19010302
warzouz
alias NazgûL
Posté le 30-06-2009 à 17:24:55  profilanswer
 

De toute façon, àa son âge, même 20, c'est la prison à vie. Je vois pas comment il pouvait avoir aussi peu.


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°19011780
Geekeeta
Et mon avenir, il est "aheu" ?
Posté le 30-06-2009 à 19:49:19  profilanswer
 

Ce que je trouve intéressant avec cette affaire Madoff, c'est qu'elle crée un précédent. Lorsque tout le monde aura compris que l'économie fonctionne sur le même principe que son escroquerie, ça va en faire des inculpations...  :D


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! [Pierre Desproges] Rochmedia - Morrowind et Oblivion Stargate
n°19011812
Sire Jeans
Jardin du son
Posté le 30-06-2009 à 19:54:52  profilanswer
 

Geekeeta a écrit :

Ce que je trouve intéressant avec cette affaire Madoff, c'est qu'elle crée un précédent. Lorsque tout le monde aura compris que l'économie fonctionne sur le même principe que son escroquerie, ça va en faire des inculpations...  :D


 
Aucune chance. Les promoteurs feront de la "pédagogie" pour t'expliquer que Madoff est un vilain et que l'économie c'est le monde de Mickey  [:mickey_mousse]
La majorité gobera tout parce qu'on leur laisse pas le temps de réfléchir et ce sera reparti comme en 29...


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( ͡° ͜ʖ ͡°) ( ͡⊙ ͜ʖ ͡⊙) ( ͡◉ ͜ʖ ͡◉)
n°19011848
Badcow
Posté le 30-06-2009 à 19:59:06  profilanswer
 

Geekeeta a écrit :

Ce que je trouve intéressant avec cette affaire Madoff, c'est qu'elle crée un précédent. Lorsque tout le monde aura compris que l'économie fonctionne sur le même principe que son escroquerie, ça va en faire des inculpations...  :D


 
65 milliards détournés (50 annoncés initialement), 4800 plaignants... 13,5 millions en moyenne par escroqué... il faut mettre une annonce "cherche 5000 personnes ayant 10 millions de $ de trop pour investissement lucratif".


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"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°19012103
Geekeeta
Et mon avenir, il est "aheu" ?
Posté le 30-06-2009 à 20:25:37  profilanswer
 

Sire Jeans a écrit :


Aucune chance. Les promoteurs feront de la "pédagogie" pour t'expliquer que Madoff est un vilain et que l'économie c'est le monde de Mickey  [:mickey_mousse]
La majorité gobera tout parce qu'on leur laisse pas le temps de réfléchir et ce sera reparti comme en 29...


 :D

Badcow a écrit :


 
65 milliards détournés (50 annoncés initialement), 4800 plaignants... 13,5 millions en moyenne par escroqué... il faut mettre une annonce "cherche 5000 personnes ayant 10 millions de $ de trop pour investissement lucratif".


Certains ont compris depuis longtemps qu'il valait mieux viser plus large pour des montants "insignifiants"...
 
http://uploads.imagup.com/10/1246416787_Placements%20faciles%202.jpg
http://ups.imagup.com/04/1246416842_Placements%20faciles%203.jpg
http://pics.imagup.com/04/1246416867_Placements%20faciles.gif
 [:djmb]


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L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! [Pierre Desproges] Rochmedia - Morrowind et Oblivion Stargate
n°19013585
sinbadlema​rin
Posté le 30-06-2009 à 22:34:47  profilanswer
 

madoff prend 150 ans alors que des assassins prennent 20. Cherchez l'erreur.

n°19013668
Sire Jeans
Jardin du son
Posté le 30-06-2009 à 22:40:21  profilanswer
 

Alors si il est vrai qu'il y a comme une incohérence mathématique dans toute cette affaire, je considère personnellement que lorsque les escroqueries et malversations touchent la centaine de milliers d'euro (voir même la dizaine seulement) ça n'est plus du délit mais carrément du crime :o
20 ans minimum pour les deux.


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( ͡° ͜ʖ ͡°) ( ͡⊙ ͜ʖ ͡⊙) ( ͡◉ ͜ʖ ͡◉)
n°19013760
Geekeeta
Et mon avenir, il est "aheu" ?
Posté le 30-06-2009 à 22:48:47  profilanswer
 

sinbadlemarin a écrit :

madoff prend 150 ans alors que des assassins prennent 20. Cherchez l'erreur.


Il n'y pas d'erreur. La somme de malheur que peut générer une escroquerie de ce genre est simplement incalculable (suicide, folie passagère->drames familiaux ou tireurs fous...).  [:airforceone]  
 
Ceci dit, un assassin qui en prend pour 20 ans aux USA, ça doit être assez rare... Peut-être voulais-tu parler d'un meurtrier ? Dans ce cas non plus, il n'y a pas d'erreur.


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L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! [Pierre Desproges] Rochmedia - Morrowind et Oblivion Stargate
mood
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Posté le 30-06-2009 à 22:48:47  profilanswer
 

n°19014181
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 30-06-2009 à 23:32:37  profilanswer
 

si on considère qu'il a volé plusieurs années de travail à des milliers de gens, 150 ans ce n'est pas cher payé.  
si on considère qu'il a volé l'argent de gens qui n'en avaient pas besoin, puisqu'ils le plaçaient pour en obenir des intérêts, oui c'est cher.  
si on considère qu'il a volé des spéculateurs attirés par un rendement max pour de l'argent qu'ils n'ont pas gagné mais reçu, d'héritage par exemple, ce qui est sans doute le cas général, il mériterait des félicitations.
les américains aiment beaucoup faire croire qu'ils travaillent dur, en réalité ils héritent et spéculent dur :D


---------------
du vide, j'en ai plein !
n°19014471
Sire Jeans
Jardin du son
Posté le 01-07-2009 à 00:09:43  profilanswer
 

hpdp00 a écrit :

si on considère qu'il a volé plusieurs années de travail à des milliers de gens, 150 ans ce n'est pas cher payé.  
si on considère qu'il a volé l'argent de gens qui n'en avaient pas besoin, puisqu'ils le plaçaient pour en obenir des intérêts, oui c'est cher.  
si on considère qu'il a volé des spéculateurs attirés par un rendement max pour de l'argent qu'ils n'ont pas gagné mais reçu, d'héritage par exemple, ce qui est sans doute le cas général, il mériterait des félicitations.
les américains aiment beaucoup faire croire qu'ils travaillent dur, en réalité ils héritent et spéculent dur :D


 :lol:  
[:xp1700] J'approuve de A..Z


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( ͡° ͜ʖ ͡°) ( ͡⊙ ͜ʖ ͡⊙) ( ͡◉ ͜ʖ ͡◉)
n°19015410
markesz
Destination danger
Posté le 01-07-2009 à 02:34:24  profilanswer
 

Sauf que si des banques et/ou des compagnies d'assurances remboursent une partie des pertes de leurs clients via le travail des avocats qui les poursuivent, au final ce sera le citoyen ordinaire qui devra encore contribuer en payant plus cher ses primes et autres frais que ne manqueront pas de faire hausser les institutions financières. Bref, si les riches -car oui la très grande majorité le sont ou l'étaient ;) - perdent tout ce qu'ils ont investis chez Madoff c'est bien, par contre s'ils arrivent à reprendre une bonne partie de leur magot, ça va m'écoeurer un peu.[:toad666]

n°19015427
Grouik-Gro​uik
Grouik !
Posté le 01-07-2009 à 02:41:37  profilanswer
 

sinbadlemarin a écrit :

madoff prend 150 ans alors que des assassins prennent 20. Cherchez l'erreur.


 
En France un assassin prend 20 ans et sort au bout de 10, pas aux EU. Madoff chez nous il ne serait pas resté bien longtemps en prison.

n°19015429
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 01-07-2009 à 02:42:19  profilanswer
 

Geekeeta a écrit :

Ce que je trouve intéressant avec cette affaire Madoff, c'est qu'elle crée un précédent. Lorsque tout le monde aura compris que l'économie fonctionne sur le même principe que son escroquerie, ça va en faire des inculpations...  :D


Non. L'economie d'une bulle sur un actif fonctionne de la meme facon.

n°19015537
python
Posté le 01-07-2009 à 03:53:40  profilanswer
 

sinbadlemarin a écrit :

madoff prend 150 ans alors que des assassins prennent 20. Cherchez l'erreur.


 
Le crime de Madoff a des répercussions sur beaucoup de monde alors qu'un seul meurtre n'engage que l'accusé lui-même dans sa peine.  
 

n°19015719
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 01-07-2009 à 07:08:43  profilanswer
 

Bof, cette condamnation n'a strictement rien changé dans le monde pourri de la finance depuis l'an dernier. Ils sont toujours libres de faire n'importe quoi, et d'ailleurs, le nombre de fonds spéculatif a de nouveaux explosé (au moins 140 nouveaux fonds ces dernières semaines).

 

Bref, après les avoir renfloués, on prend les mêmes et on recommence. Surtout ne changez rien ! Les gouvernements, après un grand numéro d'esbrouffe de fin d'année, on décidé de s'attaquer "à la crise" sans jamais toucher à ses causes. Notez le léger changement dans le discours: on ne parle plus de crise financière, on parle de "la crise" tout court, comme si la première était réglée, alors que rien n'a été fait.

 

What G20 leaders must do to stabilise our economy and fix the financial system
edit. Voici ce que proposent les économistes français, selon Wikipedia:

 

  1. Encadrer la titrisation
   2. Taxer les marchés de gré à gré
   3. Améliorer la législation sur l'attribution des crédits
   4. Réglementer les fonds spéculatifs et le capital-investissement
   5. Conforter le contrôle interne des institutions financières
   6. Limiter les bonus et les « golden rémunérations »
   7. Revoir les normes comptables
   8. Étendre la lutte contre l'inflation à l'immobilier et à la bourse
   9. Interdire la spéculation aux banques de dépôt
  10. Renforcer le Fonds monétaire international
  11. Limiter la volatilité des monnaies
  12. Augmenter le pouvoir des autorités de régulation
  13. Relancer la coopération contre les places offshore
  14. Encadrer les agences de notation

 

Qu'est-ce qui a été fait ? Je ne vois guère que le point 10, et temporairement le point 6 (et encore, même pas sûr pour ce dernier). Il y a eu bcp de déclarations d'intention sur certains points comme 13, mais rien de concret. En fait, quand il s'agit de désigner des coupables, les gouvernements sont très efficaces. Quand il faut agir concrètement sur les marchés, on sent bien qu'il n'y a plus aucune volonté, tellement l'économie de marché, telle qu'elle se pratique, est ancrée dans les esprits.

Message cité 1 fois
Message édité par el muchacho le 01-07-2009 à 07:48:56

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Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°19015731
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 01-07-2009 à 07:24:14  profilanswer
 

warzouz a écrit :

La theorye des marchés efficients est morte :
 
http://www.ft.com/cms/s/0/0f65d862 [...] ck_check=1
 
(Financial Times)


Quelqu'un peut copier-coller l'article en question ? Le site demande à s'enregistrer, et je n'ai pas envie de m'enregistrer pour pouvoir le lire.
Merci.
 
edit:

Citation :


Insight: Efficient markets theory is dead
 
 
By James Montier
 
 
Published: June 24 2009 17:11 | Last updated: June 24 2009 17:11
 
 
The efficient markets hypothesis, or EMH, is the financial equivalent of Monty Python’s dead parrot. No matter how much you point out that it is dead, the believers simply state that it is just resting. In part this is testament to the high degree of inertia that academic theories enjoy. Once a theory has been accepted it seems to take forever to dislodge it. As Max Planck observed: “Science advances one funeral at a time.”
 
 
The EMH states that all information is reflected in current prices. It is bad enough that the EMH exists as an academic theory (filling student’s heads with utter garbage) but the very real damage it does comes from the fact that as Keynes opined “practical men are usually the slaves of some defunct economist”. The EMH has left us with a long litany of bad ideas that have influenced the very structure of our industry.
 
 
For instance, the capital asset pricing model (son of EMH) has left us obsessed with performance measurement. The separation of alpha and beta is at best an irrelevance and at worst a serious distraction from the true nature of investment. Sir John Templeton said it best when he observed that “the aim of investment is maximum real total returns after tax”. Yet instead of focusing on this target, we have spawned an industry (the consultants) that only pigeon-holes investors into categories.
 
 
The obsession with benchmarking also gives rise to one of the biggest sources of bias in our industry – career risk. For a benchmarked investor, risk is measured as tracking error. This gives rise to Homo Ovinus – a species concerned purely with where they stand relative to the rest of the crowd. This species is the living embodiment of Keynes’ edict that “it is better for reputation to fail conventionally than to succeed unconventionally”.
 
 
The EMH also lies at the heart of risk management, option pricing theory, the concept of shareholder value, and even the regulatory approach (markets know best), all of which have inflicted serious damage on investors.
 
 
However, the most insidious aspect of the EMH is the advice it offers as to the sources of outperformance. This may sound oxymoronic but the EMH is actually very clear on how you can outperform. You either need inside information, which is, of course, illegal. Or, you need to forecast the future better than everyone else. There isn’t a scrap of evidence to suggest that we can actually see the future at all. The desire to out-forecast everyone else has sent the investment industry on a wild goose chase for decades.
 
 
EMH also tells us that opportunities will be fleeting. Why? Because smart, rational arbitrageurs will eradicate any opportunities swiftly. This is akin to the age-old joke about the economist and his friend walking along the street. The friend points out a $100 bill lying on the pavement. The economist says: “It isn’t really there because if it were someone would have already picked it up.” This mindset encourages investors to focus on the short term (where the opportunities lie according to EMH), rather than on the long term (where the true informational advantage is likely to lie).
 
 
EMH fails dramatically when presented with the real world. The most damning evidence against the EMH scarcely merits discussion in academic circles. The elephant in the room for EMH is the existence of bubbles. So terrified are academics of bubbles that they go to enormous lengths to justify them. Believe it or not, two economists have even written a paper arguing that the Nasdaq was not actually a bubble when the composite index rose above 5,000 at the start of this decade.
 
 
Fund management firm GMO defines a bubble as at least a two standard deviation move from (real) trend. Under EMH, two standard deviation events should occur roughly every 44 years. However, GMO found some 30 plus bubbles since 1925 – slightly more than one every three years. While the details and technicalities of each episode are different, the underlying dynamics follow a very similar pattern. Ex-ante diagnosis of bubbles is surely the fatal blow to EMH.
 
 
Faced with this damning assault, EMH supporters fall back on what they call their “nuclear bomb”, the failure of active management to outperform the index. However, if fund managers are all trying to out-forecast each other, it is no wonder that they do not outperform. New research shows that career risk (losing your job) and business risk (losing funds under management) are the prime drivers of most professional investors. They do not even try to outperform.
 
 
Surely, it is high time to consign EMH and its legacy to the dustbin. Will we manage it? I’m a pessimist. As JK Galbraith said financial markets are characterised by “extreme brevity of financial memory . . . there can be few fields of human endeavour in which history counts for so little as in the world of finance”.
 
 
James Montier is global strategist at Société Générale. His new book “Value Investing” will be published in October by Wiley.
 
 
Copyright The Financial Times Limited 2009


Message édité par el muchacho le 01-07-2009 à 07:39:22

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Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°19015732
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 01-07-2009 à 07:29:10  profilanswer
 

Ciler a écrit :


Non, pas du tout.  
 
La "main invisible", c'est un truc d'Adam Smith dans les annees 1770, l'hypothese des marches efficaces c'est Fama en 1970, il y a tout de meme 200 ans d'ecart.  
 
La main invisible évoque l'idée que des actions guidées par le seul intérêt personnel peuvent contribuer à la richesse et au bien-être commun. Repris en theorie economique neoclassique cela donne que si chaque consommateur peut choisir librement ses achats et si chaque producteur peut choisir librement les produits qu'il vendra et la façon de les produire, alors le marché évoluera vers une situation mutuellement bénéfique pour tous les agents.
 
L'HME c'est l'idee que les acteurs du marche boursier reagissent immediatement et rationellement aux nouvelles informations boursieres.


Des articles à se mettre de coté: http://www.cadtm.org/spip.php?article4441
http://rebirthofreason.com/Article [...] mith.shtml
http://www.ac-grenoble.fr/ses/Cont [...] /jeu-6.htm


Message édité par el muchacho le 01-07-2009 à 07:31:01

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Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°19016632
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 01-07-2009 à 10:33:03  profilanswer
 

je vous conseille aussi l'itw d'Amartya Sen par Mediapart ;)

 

http://www.dailymotion.com/relevan [...] martya+sen


Message édité par Magicpanda le 01-07-2009 à 10:33:13

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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°19017446
PrAdAr
esprit hfr es tu là? amagad :D
Posté le 01-07-2009 à 11:37:23  profilanswer
 

sinbadlemarin a écrit :

madoff prend 150 ans alors que des assassins prennent 20. Cherchez l'erreur.


De toute façon, il sortira à mi-peine ...  :jap:


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Chérie, des atomes, fais ce que tu veux \oo/ oh! con!
n°19019073
charlie 13
Posté le 01-07-2009 à 14:11:24  profilanswer
 

Ce qui serait interessant, c'est de savoir ou est passé le pognon, et qui le garde sous clef actuellement.
Ceux là aussi devraient se prendre 150 ans, mais on ne les recherche pas trop.

n°19019136
Bobbylebuc​heron
VICTORY
Posté le 01-07-2009 à 14:15:27  profilanswer
 

Pour ceux que ça intéresse, écoutez Pierre Jovanovic sur la radio ici et maintenant, détaillant l'actualité financière, vachement, vachement intéressant.
 
Ça se passe en ce moment http://www.icietmaintenant.info/emissions.php#

n°19019888
viniw
geek repenti
Posté le 01-07-2009 à 15:08:12  profilanswer
 

merci pour le lien  :jap:

n°19021323
Bobbylebuc​heron
VICTORY
Posté le 01-07-2009 à 16:42:40  profilanswer
 

La famille royale d'angleterre sera à sec en 2012 [:cooki1977n]
 

Citation :

Is hard to believe but Queen Elizabeth seems to be running out of money. The daily newspaper Telegraph reports that a newly published account reveals the Queen will run out of funds by 2012 unless the government increases the funding for the Royal household for the first time in 20 years.


 
http://wallstreetpit.com/6577-brit [...] t-of-money

n°19022658
poilagratt​er
Posté le 01-07-2009 à 18:25:51  profilanswer
 

Bobbylebucheron a écrit :

Pour ceux que ça intéresse, écoutez Pierre Jovanovic sur la radio ici et maintenant, détaillant l'actualité financière, vachement, vachement intéressant.
 
Ça se passe en ce moment http://www.icietmaintenant.info/emissions.php#


Son blog, ou l'on retrouve les sujets de l'émission:
 
http://www.jovanovic.com/blog.htm
 
A lui seul ce type fait le boulot de tous les journalistes de France et de Navarre!  


Message édité par poilagratter le 01-07-2009 à 18:30:48

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Finalité du système économique: Produire sans l'homme (car il coûte toujours trop cher) des choses qu'il ne pourra utiliser (faute de revenus). Comme c'est idiot,  le système s'effondre.
n°19022743
Profil sup​primé
Posté le 01-07-2009 à 18:34:38  answer
 

Geekeeta a écrit :

Ce que je trouve intéressant avec cette affaire Madoff, c'est qu'elle crée un précédent. Lorsque tout le monde aura compris que l'économie fonctionne sur le même principe que son escroquerie, ça va en faire des inculpations...  :D

 

Les autorités américaines ont fait une estimation du nombre de personnes impliquées à tous les niveaus dans les arnaques aux subprime, résultat: ~5 millions de personnes...

 

Lorqu'il y a trop de criminels, il n'y a plus de crime.


Message édité par Profil supprimé le 01-07-2009 à 18:35:23
n°19023450
Angelu68
Posté le 01-07-2009 à 19:48:56  profilanswer
 

ALERTE ROUGE : LA CALIFORNIE VA EMETTRE DES CHEQUES EN BOIS
du 1 au 2 juillet 2009 : Et ces chèques ne seront encaissables que quand le bois aura un peu repoussé dans les forêts californiennes. CE N'EST PAS UNE PLAISANTERIE. Lisez ce papier du Los Angeles Times. Le budget n'a pas été voté, donc Terminator fait comme en temps de guerre, il émet des bons de paiement quand la situation ira mieux. L'Amérique est virtuellement en cessation de paiements car la Californie est son Etat le plus connu et observé au monde. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2009
 
Pas mal, la californie est entrain de plonger mais parait que la crise est fini alors que aucune des causes qui la crée (Il y en a beaucoup) a été corriger, on fout toute la merde sous le tapis et on essaye de recommencer, sauf que la ça va pas du tout marcher car nos dirigeants ce sont pas attaquer aux racines de la crise (Et c'est pas des petites). Si ils le feraient ils savent très bien ce qui va arriver.. alors ils le font pas, mais ça va devenir explosif, mais parait que ils s'enfoutent du longs terme tant qu'ils peuvent avoir de l'argent et du confort avant.


Message édité par Angelu68 le 01-07-2009 à 19:53:23
n°19024369
Badcow
Posté le 01-07-2009 à 21:14:35  profilanswer
 

el muchacho a écrit :

Bof, cette condamnation n'a strictement rien changé dans le monde pourri de la finance depuis l'an dernier. Ils sont toujours libres de faire n'importe quoi, et d'ailleurs, le nombre de fonds spéculatif a de nouveaux explosé (au moins 140 nouveaux fonds ces dernières semaines).
 
Bref, après les avoir renfloués, on prend les mêmes et on recommence. Surtout ne changez rien ! Les gouvernements, après un grand numéro d'esbrouffe de fin d'année, on décidé de s'attaquer "à la crise" sans jamais toucher à ses causes. Notez le léger changement dans le discours: on ne parle plus de crise financière, on parle de "la crise" tout court, comme si la première était réglée, alors que rien n'a été fait.
 
What G20 leaders must do to stabilise our economy and fix the financial system
edit. Voici ce que proposent les économistes français, selon Wikipedia:
 
   1. Encadrer la titrisation
   2. Taxer les marchés de gré à gré
   3. Améliorer la législation sur l'attribution des crédits
   4. Réglementer les fonds spéculatifs et le capital-investissement
   5. Conforter le contrôle interne des institutions financières
   6. Limiter les bonus et les « golden rémunérations »
   7. Revoir les normes comptables
   8. Étendre la lutte contre l'inflation à l'immobilier et à la bourse
   9. Interdire la spéculation aux banques de dépôt
  10. Renforcer le Fonds monétaire international
  11. Limiter la volatilité des monnaies
  12. Augmenter le pouvoir des autorités de régulation
  13. Relancer la coopération contre les places offshore
  14. Encadrer les agences de notation
 
Qu'est-ce qui a été fait ? Je ne vois guère que le point 10, et temporairement le point 6 (et encore, même pas sûr pour ce dernier). Il y a eu bcp de déclarations d'intention sur certains points comme 13, mais rien de concret. En fait, quand il s'agit de désigner des coupables, les gouvernements sont très efficaces. Quand il faut agir concrètement sur les marchés, on sent bien qu'il n'y a plus aucune volonté, tellement l'économie de marché, telle qu'elle se pratique, est ancrée dans les esprits.


 
Hum, le point n°7 a été bel et bien modifié, et vu la façon dont ça a été fait, il n'est pas souhaitable que les personnes qui ont pondues les nouvelles règles comptables soient autorisées à toucher aux autres points de ta liste...


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"The birds don't fly at the speed of sound" - "There's no replacement for displacement"
n°19026746
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 02-07-2009 à 00:19:49  profilanswer
 

qui sont D et F?  
comme chaque année, le chapitre consacré par l'Autorité des marchés financiers (AMF) à sa commission des sanctions est riche d'enseignements : c'est un peu le Bottin annuel des délits financiers et des punitions infligées par le « gendarme de la Bourse ».
BNP, Société Générale, HSBC, Natixis, Infogrames, Caisses d'Epargne… Les grands groupes sanctionnés sont nombreux. on remarque qu'une société de Bourse, Euroland Finance, a été par deux fois sanctionnée, pour un montant total de 300 000 euros, ce qui ne manque pas de sel quand on sait que le président d'Euroland, Marc Fiorentino, est chroniqueur boursier sur LCI et signe chaque matin un éditorial sur BFM.
la décision qui a le plus surpris Eco89 porte ce curieux libellé : « Décision du 8 janvier 2009, MM. A, B, C, D, E et société F ». Il est question d'un délit d'initié, qui vaut à M. D la sanction faramineuse de 2,5 millions d'euros, et à la société F celle, à peine moins impressionnante, de 1,5 million.
http://eco.rue89.com/2009/07/01/de [...] m-x-et-m-y
et vive la transparence
 
L'Arrco ne s'en est pas vantée. Comme beaucoup d'autres, l'association gérant la retraite complémentaire des salariés a été victime de Bernard Madoff. Elle y a perdu près de 35 millions d'euros.
A l'Arrco, on souligne que les sommes concernées ne représentent qu'une petite partie de la réserve. « Il ne faut pas affoler les retraités », nuance donc une porte-parole.
http://eco.rue89.com/2009/06/29/co [...] s-retraite
et vive la transparence, suite
 
pas bête :  
Obliger les Français les plus aisés à prêter de l'argent à l'Etat ? L'idée peut surprendre, mais certains parlementaires UMP veulent rendre obligatoire l'emprunt annoncé par Nicolas Sarkozy. Cet emprunt forcé concernerait « à la fois les plus riches et ceux dont les revenus sont les plus élevés », nous précise d'emblée Hervé Mariton.
cet emprunt forcé ne servirait pas à financer des projets d'avenir, mais à financer ceux déjà en cours. Et à sauver les finances publiques.  
http://eco.rue89.com/2009/06/30/et [...] igatoire-1
 
Le prix du pétrole a presque doublé depuis la mi-février, et évolue aujourd'hui autour des 70 dollars. Un bond qui s'explique davantage par le regain d'optimisme des investisseurs et les craintes inflationnistes que part les fondamentaux du secteur, selon la Société Générale.  
Les corrélations entre le prix du baril sur le Nymex et le dollar, d'une part, et le pétrole et le taux d'inflation anticipée à 5 ans, d'autre part, sont "très élevées depuis la mi-mars", note la banque. Une date qui coïncide avec l'annonce par la Fed de son programme d'achat d'obligations du Trésor pour 300 milliards de dollars.
http://www.e24.fr/economie/materie [...] alite.html
autrement dit, si le $ dévalue tout le monde va trinquer au profit des spéculateurs via le prix de l'énergie, merci le marché libre
 
Freddie Mac a été renfloué par l'Etat fédéral à hauteur de 6,1 milliards de dollars supplémentaires.
Le montant des fonds publics versés à Freddie Mac a été ainsi porté à 51,7 milliards de dollars.
http://www.e24.fr/finance/article1 [...] iards.html
ça s'arrange pas l'immo ricain
 
Contrairement à ce qui avait été précédemment annoncé, l'argent levé par l'Etat pour prêter aux banques va lui coûter en intérêts.  
La Cour des comptes a souligné qu'il en coûtera quelque chose à l'Etat. Contrairement à ce qu'avait affirmé Nicolas Sarkozy, ce n'est pas forcément "une bonne affaire" pour les Français. Combien, les magistrats ne sont pas encore en mesure de le chiffrer.
http://www.e24.fr/economie/france/ [...] -Etat.html
on nous aurait menti? :D


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du vide, j'en ai plein !
n°19026817
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 02-07-2009 à 00:29:44  profilanswer
 

« Des actions internet à la hausse du pétrole, Goldman Sachs a organisé toutes les grandes manipulations des marchés depuis la Grande Dépression et s’apprête à recommencer, » écrit Matt Taibbi dans le magazine Rolling Stone. Cette banque qui symbolise à elle-seule l’emprise de Wall Street sur la société et la vie politique américaine est une gigantesque machine extrêmement sophistiquée, dit-il, qui a largement concouru à diriger la richesse utile accumulée par la société vers une série de bulles spéculatives dont elle a favorisé l’apparition et qui ont provoqué la ruine de millions de foyers américains, au seul profit de quelques investisseurs fortunés.
en anglais, part 1 http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2774 part 2 http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2775
 
 
Les Etats ont engagé des milliards pour soutenir les établissements financiers, à concurrence de la dévalorisation des créances qu’ils ont en portefeuille. Mise en oeuvre dans l’urgence afin de préserver la fonction monétaire et le système du crédit, qui sont portés par les établissements privés, cette politique a pour résultat de renflouer non seulement les banques, mais aussi leurs actionnaires et leurs créanciers, en subventionnant artificiellement un papier surévalué, confondant ainsi le véhicule avec son chargement. A l’autre bout de la chaîne, les emprunteurs sont condamnés à rembourser des montants largement supérieurs à la valeur des biens acquis. Personne ne remet en cause cette mécanique adoptée au nom de la sacro-sainteté des contrats. Elle aboutit pourtant à minimiser les pertes des créanciers tout en maximisant celle des emprunteurs, qui ne bénéficient eux d’aucune remise de peine, sauf à se déclarer en faillite, perdant ainsi leur logement et se voyant du même coup interdire l’accès au crédit durant cinq ans.  
 
Pourtant, le « bon tour » qu’a joué Amherst aux banques de Wall Street en rachetant pour une poignée de dollars les titres qu’elle avait accepté d’assurer au prix fort, tout comme la pratique des banques qui consiste à comptabiliser en bénéfice la baisse du cours de leurs obligations, indiquent qu’une autre méthode pourrait être utilisée, consistant à financer le rachat par les emprunteurs des titres dévalués qui sont adossés à leur dette. Lorsqu’un titre se négocie à 20 centimes du dollar, il peut permettre à l’emprunteur sous-jacent de diviser sa dette par cinq - à condition qu’il puisse financer ce rachat.  
 
Ce type de refinancement aurait-il pu ou dû être assumé par l’Etat, pour un coût évidemment inférieur à celui de la garantie des créances ? Pour répondre, il convient de s’interroger sur la valeur de ces créances. Cette quasi-monnaie privée a été émise, via les mécanismes de l’effet de levier et de la titrisation, en quantité surnuméraire, sans rapport avec la valeur réelle des sous-jacents. Equivalent privé de la fausse monnaie, elle devrait donc logiquement être détruite. Pourtant, c’est le choix inverse qui a été fait. Pour préserver - contre toute vraisemblance et toute utilité économique - la valeur de cette quasi-monnaie dont personne ne veut à la valeur faciale - et pour cause - l’Etat émet de la monnaie souveraine en quantité tout autant surnuméraire et doit également s’endetter massivement, devant louvoyer entre les deux conséquences induites : un débasement potentiel de la monnaie accompagné d’une hausse des taux d’intérêts compromettant la reprise et étranglant encore plus les emprunteurs (dont lui-même), et la perspective d’une fiscalité écrasante dans les années qui viennent. Dans tous les cas, les créances privées improductives et trop nombreuses se transforment en charge publique, c’est à dire en appauvrissement collectif et en turbulences internationales. En se refusant à solder un mauvais papier à sa valeur actuelle - ce qui est pourtant, notons le, une des règles de base du monde des affaires - l’Etat prend le parti de la créance contre celui de la collectivité nationale.  
 
Mais, objecterez-vous peut-être, les créanciers ne sont pas une abstraction. Les dettes des uns étant les créances des autres, la réduction de ces dernières aurait elle aussi un coût social, en particulier pour les retraités, les collectivités, ou tous ceux qui ont imprudemment confié leur patrimoine ou leur trésorerie à la finance structurée. Deux réponses. La première, c’est qu’il ne suffit pas de faire l’apologie du risque par temps calme. Il faut aussi savoir prendre ses responsabilités dans la tempête. La seconde, c’est que l’extrême inégalité dans la distribution des patrimoines permet aux plus fortunés de supporter la plus grande part des pertes. Et un éventuel soutien aux plus petits épargnants serait sans commune mesure avec la subvention indiscriminée de tous les mauvais titres en circulation.  
 
L’économiste Michael Hudson défend ici un point de vue semblable. Rappelant que les sociétés anciennes ont de tous temps pratiqué l’annulation des dettes, il préconise aujourd’hui cette solution, et considère que si elle n’a pas été choisie c’est en raison de l’influence que Wall Street a acquise à Washington. Qualifiant la finance de parasite du système économique productif, il affirme que le choix à effectuer s’énonce ainsi : sauver l’économie ou sauver le parasite.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2766


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du vide, j'en ai plein !
n°19030258
sidela
Posté le 02-07-2009 à 13:07:34  profilanswer
 

Schwarzenegger déclare "l'urgence fiscale" en Californie  
 
http://www.e24.fr/economie/monde/a [...] ornie.html
 

n°19030527
cordelius
Disciplus Simplex
Posté le 02-07-2009 à 13:39:53  profilanswer
 

sidela a écrit :

Schwarzenegger déclare "l'urgence fiscale" en Californie  
 
http://www.e24.fr/economie/monde/a [...] ornie.html
 


Ca pue de plus en plus :/


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"On est en 2032, ça donne 2-0-3-2, c'est le 21ème siècle quoi. Et j'ai le regret de vous annoncer que le monde est maintenant peuplé de couilles molles, c'est un remake de la petite maison dans la prairie joué par une bande de pédales en robe longue"
n°19030653
gorthaur b​ateman
Esprit de Feu
Posté le 02-07-2009 à 13:52:22  profilanswer
 

C'est le moment d'aller immigrer en Cali si vous êtes riches....:D


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Dans la difficulté, il y a certes de la facilité.
n°19030947
warzouz
alias NazgûL
Posté le 02-07-2009 à 14:15:55  profilanswer
 

sidela a écrit :

Schwarzenegger déclare "l'urgence fiscale" en Californie  
 
http://www.e24.fr/economie/monde/a [...] ornie.html
 


En pratique plus personne ne veut leur préter d'argent pour rembourser leurs prêts actuels. C'est comme ça que je le comprend.


---------------
Le but de l'homme moderne sur cette terre est à l'évidence de s'agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l'heure de sa mort : "Je n'ai pas perdu mon temps." - Pierre Desproges
n°19030991
veryfree
Posté le 02-07-2009 à 14:19:17  profilanswer
 

comment ne pas penser a LEAP2020 suite a cette article ?
ca fait combien de temps qu'ils prevoient la faillite américaine ?

 

quel est l'etat des autres etats américains, quelqu'un a des infos ?
what about UK ?

 

Message cité 2 fois
Message édité par veryfree le 02-07-2009 à 14:19:40
n°19031078
crackingod​01
Posté le 02-07-2009 à 14:25:48  profilanswer
 

veryfree a écrit :

comment ne pas penser a LEAP2020 suite a cette article ?
ca fait combien de temps qu'ils prevoient la faillite américaine ?
 
quel est l'etat des autres etats américains, quelqu'un a des infos ?
what about UK ?
 


 
Tout va bien chez nous  :o

n°19031169
Profil sup​primé
Posté le 02-07-2009 à 14:34:16  answer
 

Citation :

Cinq nouvelles faillites de banques aux Etats-Unis

L'agence fédérale américaine de garantie des dépôts bancaires (FDIC) a annoncé vendredi la faillite de cinq nouvelles banques locales ou régionales. Ces nouvelles défaillances portent à 45 le nombre de faillites bancaires aux Etats-Unis depuis le début de l'année, contre 25 pour l'ensemble de l'année 2008.


 
http://www.lesoir.be/actualite/eco [...] 4826.shtml

n°19031534
Profil sup​primé
Posté le 02-07-2009 à 15:06:07  answer
 

Citation :

La Californie est en faillite

Le monstre bicéphale étatsunien a planché toute la nuit, en vain. Démocrates et républicains n’ont pas pu trouver d’accord pour boucler le déficit de 24,3 milliards de dollars qui aura fini par avoir la peau de Schwarzy.
La Californie libellera désormais ses paiements en IOUs. L’IOU (I Owe Unto – Je dois sur une période indéterminée - contracté en langage courant en I Owe You – Je vous dois) est une reconnaissance de dette, une promesse de paiement, qui, à la différence d’une traite à 30, 60 ou 90 jours, ne comporte aucun terme échu. Le fournisseur doit se contenter d’un règlement qui lui parviendra en des jours meilleurs, si tout va bien.
 
Il est parfaitement évident que là où l’émetteur solvable d’une traite pouvait permettre au fournisseur de la faire escompter auprès d’un organisme bancaire, l’IOU est une monnaie de singe qui n’aura d’effet sur un banquier que de lui déclencher l’hilarité. Ce que n’ont pas caché les médias américains : « A ce jour, aucune banque ne s’est engagée à honorer les IOUs ».
 
Les agents publics devront d’ores et déjà respecter 3 jours chômés par mois pour alléger la charge de l’état, et il y a lieu de craindre pour les californiens que de profondes coupes budgétaires s’abattent sur les administrations dans les prochaines semaines. D’autres états, dans un état de déliquescence comparable, devraient suivre rapidement, La Pennsylvanie, l’Ohio, l’Arizona …
 
Un chose est certaine, avec un état payant en coquillages, la faillite des Etats-Unis vient de commencer.


http://www.agoravox.fr/actualites/ [...] lite-58397

n°19031766
Profil sup​primé
Posté le 02-07-2009 à 15:23:24  answer
 

Citation :

La fin du TALF pourrait signer la reprise de la crise
 
 
** Son prénom commence par un W. C'est un milliardaire dont les avis pèsent lourd dans l'inconscient collectif de Wall Street. Mr W, né au milieu des années 30, se montre très sceptique au sujet de la pérennité des "jeunes pousses" dont les médias et les investisseurs se font l'écho.
 
Mr W redoute un coup de gelée d'ici la fin de l'année. Selon lui, la consommation -- qui représente 70% de la croissance américaine -- risque de caler pour cause de montée en flèche du chômage. A quoi viendra s'ajouter la dévaluation persistante de la valeur du patrimoine boursier et immobilier des ménages américains -- la perte avoisine déjà les 6 000 milliards de dollars en deux ans.
 
Et Mr W s'y connaît en matière de marché hypothécaire, de bulle du crédit et d'entreprises frappées de plein fouet par des vents économiques contraires. Son prénom est Wilbur (et non Warren) et son nom est Ross (comme le docteur d'une célèbre série télévisée... les cheveux en moins !). Il est de la même génération, à défaut d'être de la même école, que le sage d'Omaha.
 
Sa spécialité, ce n'est pas la prise de participation minoritaire (comme Warren Buffett) mais majoritaire dans les entreprise qu'il sélectionne. Il s'intéresse non pas à celles qui se portent bien et sont promises à un bel avenir mais à celles qui sont au bord du dépôt de bilan.
 
Wilbur Ross s'est en effet spécialisé dans la restructuration des entreprises en difficulté, de préférence des foncières avec de la pierre en garantie.
 
Il s'empare le plus souvent des leviers de commande après avoir lancé un LBO (leveraged buyout, rachat via un prêt adossé à la valeur d'actif qu'il compte extraire après acquisition). Il s'efforce ensuite d'isoler puis de revendre les parties saines au prix fort tandis qu'il renégocie les dettes irrécouvrables avec les banques.
 
Aujourd'hui, nous sommes prêt à croire Wilbur Ross lorsqu'il affirme que les banques vont devoir encore passer des centaines de milliards de dépréciations sur leurs portefeuilles de prêts immobiliers -- un domaine qu'il connaît mieux que personne, y compris Warren Buffett.
 
Il sait que les emprunteurs sont aux abois comme jamais depuis la crise de 1929 à 1933... et il constate comme chacun d'entre nous que le taux d'épargne des ménages américains (négatif de 2004 à 2007) est en train de s'envoler vers les 6% en juin. Il pronostique qu'il atteindra 8% à 10% avant la fin de l'année 2009, ce qui va s'avérer un poison mortel pour la consommation.
 
Il ne voit pas comment le plan de relance voté début février ainsi que le stimulus fiscal qui y est associé vont parvenir à maintenir les dépenses des ménages au niveau actuel (lequel est quasi miraculeux) : l'Etat américain n'a plus les moyens de distribuer de l'argent comme il l'a fait au printemps 2008 (le fisc avait alors "remboursé" 850 milliards de dollars) puis au printemps 2009 (baisses d'impôts touchant les classes moyennes).
 
La hausse des prestations sociales (pensions d'invalidité, indemnités chômage) coûte très cher au budget des Etats-Unis. Il va falloir que l'Amérique se serre la ceinture et fasse enfin rentrer de l'argent d'une manière ou d'une autre.
 
** Wilbur Ross affirme -- et il est bien placé pour le faire -- que le système financier américain (basé sur la titrisation des créances) reste en survie artificielle grâce au TALF (Term-Asset Backed Securities Loan Facility), c'est-à-dire grâce au programme de rachat d'actifs de type ABS ou RMBS par le Trésor US et la Fed... qui expire au début de l'automne.
 
Le milliardaire du New Jersey s'était en effet proposé de participer au programme de rachat d'une partie des dérivés de crédit (notés AA et AAA-) détenus par les banques et en partie garantis par le gouvernement... et Warren Buffett s'était également déclaré intéressé.
 
Mais Wilbur Ross, compte tenu de ce qu'il observe ces derniers mois, notamment au sujet de la réticence ou de l'incapacité des banques à prêter de l'argent, repousse à fin 2010 l'amorce du véritable rebond de l'économie américaine.
 
Or chaque mois de décroissance apporte son lot de déficits budgétaires, de contraction des prix de l'immobilier, de nouvelles créances douteuses, de faillites personnelles, d'explosion des défauts de paiement sur les cartes de crédit.
 
** Peu importe cette triste réalité : la confiance des consommateurs américains ne cessait de grimper depuis cinq mois. Les économistes s'attendaient logiquement à une poursuite de l'amélioration de l'indice du Conférence Board en cette fin de premier semestre où les places boursières tutoient leurs meilleurs niveaux annuels.
 
Mais les anticipations sont complètement prises à contre-pied car la confiance des ménages s'est brusquement dégradée de 54,8 vers 49,3 : le chômage apparaît de nouveau comme un fléau qui remet beaucoup de projets en cause. Ce chiffre a complètement éclipsé la hausse de l'indicateur d'activité PMI de la région de Chicago (+5 points à 39,9).
 
Si ce chiffre dépasse légèrement le consensus de Wall Street, il reste bien inférieur au seuil technique des 50. Les nouvelles en provenance du front de l'immobilier demeurent quant à elles déprimantes : les prix ne parviennent toujours pas à se stabiliser aux Etats-Unis.
 
L'indice S&P/Case-Shiller publié ce mardi a reculé de 0,7% en avril par rapport à mars, après une baisse de 2,1% le mois précédent (soit -18,1% contre -18,7% en rythme annuel). La Californie, l'Arizona, la Floride, le Nevada continuent de subir une forte désescalade des prix immobiliers : San Francisco, Phoenix ou Las Vegas affichent de -28% à -33% sur un an. Dans le même temps, des villes comme Charlotte, Chicago, Cleveland, New York, Portland ou Seattle (jusqu'ici relativement épargnées) ont enregistré une chute record depuis le début de la crise au mois d'avril avec des écarts de -3% à -5% par rapport au mois de mars.
 
** Toutes ces statistiques expliquent une fin de semestre boursier peu glorieuse. Alors que beaucoup d'opérateurs comptaient encore sur les derniers habillages de bilans pour ramener le CAC 40 en territoire positif par rapport aux 3 218 points du 31/12/2008, les acheteurs semblaient avoir soudain perdu la belle détermination dont ils avaient su faire preuve lundi.
 
Le CAC 40 a chuté de 1,7% à 3 140 points dans un volume proche de trois milliards d'euros (ce qui demeure assez modeste), avec 34 valeurs sur 40 terminant dans le rouge. La fin du mois de juin se solde par une consolidation généralisée : la Bourse de Francfort a perdu 1,6% et celle de Londres a reculé de 1%. L'Euro-Stoxx 50 lâche 1,5% mais le second trimestre 2009 reste globalement un très bon cru avec une progression de 15% (Paris se contente de +12%).
 
Si Wilbur Ross a vu juste, les marchés ne tarderont pas à mettre au rencard la légende des jeunes pousses, puis à se chercher un nouveau leitmotiv... A la rédaction des Publications Agora, nous apprécions beaucoup le concept de "vague scélérate"... celle que les marins redoutent lorsque la mer semble trop calme et lorsque l'équipage n'a rien de mieux à faire que de vider les bols de punch les uns après les autres.


http://www.la-chronique-agora.com/ [...] -1937.html
 

n°19033445
Profil sup​primé
Posté le 02-07-2009 à 17:10:03  answer
 

Le CAC prend cher là avec une baisse de 3% alors que les stats du chômage US en juin font état de 100000 chômeurs supplémentaires par rapport à ce qui était prévu  :sweat:

mood
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